2 adutes 2 bébés ont été retrouvés inanimés dans un feu a chicoutimi
aux dernières nouvelles , un adulte et 1 bébé seraient hors de danger
ils attendeant leurs transferts pour le centre des grand brules
feu à chicoutimi
Incendie de Saguenay
Une friteuse a causé le feu
Cédric Bélanger
Le Journal de Québec
22/03/2006 06h17
Une friteuse oubliée sur une cuisinière est à l'origine de l'incendie qui a ravagé un immeuble à logements de Saguenay, lundi, et dans lequel quatre membres d'une même famille d'Attikamekw ont été gravement intoxiqués.
Les enquêteurs ont donc vite mis le doigt sur la cause du sinistre, qui a jeté à la rue une quinzaine de locataires et provoqué des dommages de plus de 400 000 $ à l'immeuble de la rue Lapointe, dans l'arrondissement Chicoutimi.
L'enquête mené par le service des incendies de Saguenay a montré que le feu a pris naissance dans le logement des victimes. L'appartement était muni d'un détecteur de fumée électrique. Petit détail cependant, il était débranché et il n'y avait pas de pile à l'intérieur.
Coincés dans le logement
Selon le directeur adjoint des pompiers, Marc Desforges, le feu faisait rage près de la porte d'entrée, ce qui explique pourquoi les victimes sont demeurées prisonnières de l'appartement.
Jean-Guy Weizineau, 35 ans, sa conjointe, Sylvie Dubé, 30 ans, leur fille Lévy, deux ans, et un garçonnet de quatre mois, qui n'a pas encore de nom, se sont donc réfugiés dans une chambre. C'est là que les pompiers les ont retrouvés, tous inconscients par suite d'une grave intoxication au monoxyde de carbone.
«Ils ont sûrement cogné dans les murs et les fenêtres pour obtenir du secours», suggère Marc Desforges.
Le fils aîné du couple, Jason-Éric, 10 ans, a échappé au brasier puisqu'il était à l'école.
Pas de nouvelle
Même si l'état des quatre victimes, originaires de la réserve d'Obedjiwan, laissait présager le pire, lundi soir, les nouvelles étaient encourageantes, hier.
Selon les informations obtenues par Rosanna Weizineau, son fils Jean-Guy a pris du mieux, est conscient et devrait être transféré sous peu à l'hôpital de Chicoutimi. Il subit actuellement des traitements dans un caisson hyperbare, à Lévis.
Quant à sa conjointe et ses deux enfants, qui sont aussi soignés en chambre hyperbare, mais à l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal, ils auraient aussi pris du mieux. Sylvie Dubé aurait même repris conscience, hier.
«On était inquiets. On a paniqué parce qu'on ne savait pas trop ce qui s'est passé», a dit Mme Weizineau, qui était prête à quitter pour Lévis quand une infirmière l'a contactée pour lui dire de patienter parce que son fils retourne bientôt au Saguenay.
L'hyperbare
Inhalation d'oxygène à 100 % chez un sujet placé dans un caisson (chambre hyperbare) dont la pression peut être augmentée à un niveau plus élevé que la pression atmosphérique.
Il existe seulement sept caissons hyperbares au Canada, dont trois au Québec: Hôtel-Dieu de Lévis, Institut maritime de Rimouski et Hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
Une friteuse a causé le feu
Cédric Bélanger
Le Journal de Québec
22/03/2006 06h17
Une friteuse oubliée sur une cuisinière est à l'origine de l'incendie qui a ravagé un immeuble à logements de Saguenay, lundi, et dans lequel quatre membres d'une même famille d'Attikamekw ont été gravement intoxiqués.
Les enquêteurs ont donc vite mis le doigt sur la cause du sinistre, qui a jeté à la rue une quinzaine de locataires et provoqué des dommages de plus de 400 000 $ à l'immeuble de la rue Lapointe, dans l'arrondissement Chicoutimi.
L'enquête mené par le service des incendies de Saguenay a montré que le feu a pris naissance dans le logement des victimes. L'appartement était muni d'un détecteur de fumée électrique. Petit détail cependant, il était débranché et il n'y avait pas de pile à l'intérieur.
Coincés dans le logement
Selon le directeur adjoint des pompiers, Marc Desforges, le feu faisait rage près de la porte d'entrée, ce qui explique pourquoi les victimes sont demeurées prisonnières de l'appartement.
Jean-Guy Weizineau, 35 ans, sa conjointe, Sylvie Dubé, 30 ans, leur fille Lévy, deux ans, et un garçonnet de quatre mois, qui n'a pas encore de nom, se sont donc réfugiés dans une chambre. C'est là que les pompiers les ont retrouvés, tous inconscients par suite d'une grave intoxication au monoxyde de carbone.
«Ils ont sûrement cogné dans les murs et les fenêtres pour obtenir du secours», suggère Marc Desforges.
Le fils aîné du couple, Jason-Éric, 10 ans, a échappé au brasier puisqu'il était à l'école.
Pas de nouvelle
Même si l'état des quatre victimes, originaires de la réserve d'Obedjiwan, laissait présager le pire, lundi soir, les nouvelles étaient encourageantes, hier.
Selon les informations obtenues par Rosanna Weizineau, son fils Jean-Guy a pris du mieux, est conscient et devrait être transféré sous peu à l'hôpital de Chicoutimi. Il subit actuellement des traitements dans un caisson hyperbare, à Lévis.
Quant à sa conjointe et ses deux enfants, qui sont aussi soignés en chambre hyperbare, mais à l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal, ils auraient aussi pris du mieux. Sylvie Dubé aurait même repris conscience, hier.
«On était inquiets. On a paniqué parce qu'on ne savait pas trop ce qui s'est passé», a dit Mme Weizineau, qui était prête à quitter pour Lévis quand une infirmière l'a contactée pour lui dire de patienter parce que son fils retourne bientôt au Saguenay.
L'hyperbare
Inhalation d'oxygène à 100 % chez un sujet placé dans un caisson (chambre hyperbare) dont la pression peut être augmentée à un niveau plus élevé que la pression atmosphérique.
Il existe seulement sept caissons hyperbares au Canada, dont trois au Québec: Hôtel-Dieu de Lévis, Institut maritime de Rimouski et Hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
Katchinaphotos.iquebec.com
Il subit actuellement des traitements dans un caisson hyperbare, à Lévis.
Quant à sa conjointe et ses deux enfants, qui sont aussi soignés en chambre hyperbare, mais à l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal, ils auraient aussi pris du mieux. Sylvie Dubé aurait même repris conscience, hier.
L'hyperbare
Inhalation d'oxygène à 100 % chez un sujet placé dans un caisson (chambre hyperbare) dont la pression peut être augmentée à un niveau plus élevé que la pression atmosphérique.
Il existe seulement sept caissons hyperbares au Canada, dont trois au Québec: Hôtel-Dieu de Lévis, Institut maritime de Rimouski et Hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
--Message edité par Katchina le 2006-03-22 09:34:08--
Quant à sa conjointe et ses deux enfants, qui sont aussi soignés en chambre hyperbare, mais à l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal, ils auraient aussi pris du mieux. Sylvie Dubé aurait même repris conscience, hier.
L'hyperbare
Inhalation d'oxygène à 100 % chez un sujet placé dans un caisson (chambre hyperbare) dont la pression peut être augmentée à un niveau plus élevé que la pression atmosphérique.
Il existe seulement sept caissons hyperbares au Canada, dont trois au Québec: Hôtel-Dieu de Lévis, Institut maritime de Rimouski et Hôpital Sacré-Coeur de Montréal.
--Message edité par Katchina le 2006-03-22 09:34:08--
Katchinaphotos.iquebec.com
Incendie de Saguenay
Un cafouillage toujours inexpliqué
Jean-François Racine
Le Journal de Québec
24/03/2006 10h06
La Ville de Saguenay enquête présentement sur un délai inexpliqué de 14 minutes avant qu'une ambulance ne puisse se diriger vers les lieux du violent incendie, lundi, sur la rue Lapointe, à Chicoutimi.
Lundi, l'appel de détresse 9-1-1 est entré à Arvida à 13 h 29. Quatorze minutes plus tard, à 13 h 43, la répartition s'est faite au Centre de communication santé des Capitales (CCSC), situé à la centrale du parc Victoria, à Québec.
Faute d'ambulance sur place, le directeur adjoint du Service des incendies de Saguenay, Marc Desforges, a dû transporter lui-même un enfant à l'hôpital, un geste ne pouvant être condamné dans les circonstances, mais qui soulève bien des questions, selon les paramédics.
Le pompier avait le jeune garçon dans les bras, mais aucun véhicule n'était arrivé pour prendre la relève. Hier, ce dernier a préféré ne pas commenter davantage.
Cafouillage et enquête
Le Regroupement des techniciens ambulanciers du Québec (RETAQ-CSN) a réclamé une enquête publique afin d'éclaircir le cafouillage entourant l'intervention d'urgence et l'évacuation des victimes intoxiquées sur les lieux du sinistre. Il n'a pas été possible de joindre le représentant Dino Émond, hier.
«Nous avons une enquête interne en cours. Nous allons revoir de A à Z l'ensemble des communications radio entre les différents services», a indiqué Jeannot Allard, porte-parole de Saguenay.
Le sinistre a jeté à la rue une quinzaine de locataires et provoqué des dommages de plus de 400 000 $ à l'immeuble.
Deux adultes et deux enfants ont été gravement intoxiqués au monoxyde de carbone. Une friteuse oubliée sur une cuisinière est à l'origine de l'incendie.
Secours coordonnés
«Pour intervenir adéquatement lors d'un incendie, il faut les pompiers, les paramédics et les policiers.
À Québec, nous avons maintenant un plan de coordination«, a affirmé Denis Lachance, président de l'Association des travailleurs du préhospitalier (ATPH).
Chaque année depuis 1998, une dizaine de rapports d'investigation sont produits par les différents coroners de la province au sujet des délais d'intervention des services ambulanciers.
Les enquêtes ciblent notamment des erreurs dans la répartition des appels, des ambulanciers qui se trompent de chemin en cours de route ou un manque flagrant d'effectifs en service.
hier à la télé , ils ont dit 19 minutes et que les mabulanciers étaient à 2 kilomètres du feu --Message edité par Katchina le 2006-03-24 10:56:44--
Un cafouillage toujours inexpliqué
Jean-François Racine
Le Journal de Québec
24/03/2006 10h06
La Ville de Saguenay enquête présentement sur un délai inexpliqué de 14 minutes avant qu'une ambulance ne puisse se diriger vers les lieux du violent incendie, lundi, sur la rue Lapointe, à Chicoutimi.
Lundi, l'appel de détresse 9-1-1 est entré à Arvida à 13 h 29. Quatorze minutes plus tard, à 13 h 43, la répartition s'est faite au Centre de communication santé des Capitales (CCSC), situé à la centrale du parc Victoria, à Québec.
Faute d'ambulance sur place, le directeur adjoint du Service des incendies de Saguenay, Marc Desforges, a dû transporter lui-même un enfant à l'hôpital, un geste ne pouvant être condamné dans les circonstances, mais qui soulève bien des questions, selon les paramédics.
Le pompier avait le jeune garçon dans les bras, mais aucun véhicule n'était arrivé pour prendre la relève. Hier, ce dernier a préféré ne pas commenter davantage.
Cafouillage et enquête
Le Regroupement des techniciens ambulanciers du Québec (RETAQ-CSN) a réclamé une enquête publique afin d'éclaircir le cafouillage entourant l'intervention d'urgence et l'évacuation des victimes intoxiquées sur les lieux du sinistre. Il n'a pas été possible de joindre le représentant Dino Émond, hier.
«Nous avons une enquête interne en cours. Nous allons revoir de A à Z l'ensemble des communications radio entre les différents services», a indiqué Jeannot Allard, porte-parole de Saguenay.
Le sinistre a jeté à la rue une quinzaine de locataires et provoqué des dommages de plus de 400 000 $ à l'immeuble.
Deux adultes et deux enfants ont été gravement intoxiqués au monoxyde de carbone. Une friteuse oubliée sur une cuisinière est à l'origine de l'incendie.
Secours coordonnés
«Pour intervenir adéquatement lors d'un incendie, il faut les pompiers, les paramédics et les policiers.
À Québec, nous avons maintenant un plan de coordination«, a affirmé Denis Lachance, président de l'Association des travailleurs du préhospitalier (ATPH).
Chaque année depuis 1998, une dizaine de rapports d'investigation sont produits par les différents coroners de la province au sujet des délais d'intervention des services ambulanciers.
Les enquêtes ciblent notamment des erreurs dans la répartition des appels, des ambulanciers qui se trompent de chemin en cours de route ou un manque flagrant d'effectifs en service.
hier à la télé , ils ont dit 19 minutes et que les mabulanciers étaient à 2 kilomètres du feu --Message edité par Katchina le 2006-03-24 10:56:44--
Katchinaphotos.iquebec.com