Des élèves vendent du chocolat pour acheter des pupitres
DANS UNE ÉCOLE DE LASALLE
Des élèves vendent du chocolat pour acheter des pupitres
Louise Leduc
La Presse
«Madame, voudriez-vous acheter une tablette de chocolat? C'est pour mon école, on a besoin de chaises et de pupitres.» Si un petit voisin vous fait ce boniment, il ne joue pas les tiers-mondistes pour attirer votre pitié.
L'école des Rapides-de-Lachine, située à LaSalle, en est effectivement réduite à demander aux enfants de participer à une collecte de fonds pour l'achat du mobilier de l'école. «Tel qu'approuvé par le conseil d'établissement, l'argent recueilli servira à défrayer le coût des récompenses pour les élèves et l'achat de mobilier pour les classes, peut-on lire dans une lettre d'information envoyée aux parents le 21 mars. En effet, les pupitres et les chaises des élèves doivent absolument être remplacés.»
C'est Jean-Pierre Kneppert, père d'un élève de l'école, qui a attiré l'attention de La Presse sur cette situation: «On ne finance plus une activité pour les jeunes, mais l'achat de chaises et pupitres, car la commission scolaire n'en achète plus! écrit-il, indigné. Les budgets sont trop limités. Mais à quoi servent les taxes scolaires, les impôts?»
Andrée Marquis, directrice de l'école, a bien présenté une demande à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais les fonds qu'on lui a versés en début d'année ont permis de ne meubler en neuf qu'une seule classe.
L'idée de la vente de chocolat ne visait aucunement à faire un coup d'éclat pour sensibiliser la commission scolaire, assure-t-elle. «La décision s'est prise dans le feu de l'action. La plainte du parent nous pousse cependant à nous remettre en question. L'école a-t-elle voulu aller trop vite ou est-ce la commission scolaire qui ne donne pas assez de sous? En tout cas, on a fait avec ce qu'on avait, dans les meilleures intentions.»
Brigitte Gauvreau, coordonnatrice du bureau des communications de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, reconnaît que c'est la première fois qu'elle entend parler d'une vente de chocolat pour des besoins aussi fondamentaux que des pupitres et des chaises, mais ne s'étonne pas outre mesure. «ll est clair que les commissions scolaires ne reçoivent pas assez d'argent du ministère (de l'Éducation) pour répondre aux besoins des écoles. Alors elles en sont souvent réduites à se débrouiller avec les moyens du bord.»
«Il est certain que les budgets sont limités et que les commissions scolaires compriment le plus possible leurs dépenses d'entretien et de réparations, dit Denis Pouliot, porte-parole de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ). Les grandes priorités sont les services aux élèves en difficulté, l'achat de livres pour la bibliothèque, d'ordinateurs, etc.»
Coïncidence, le gouvernement Charest a annoncé vendredi des subventions totalisant 8,7 millions à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Pas pour l'achat de mobilier, cependant, mais bien pour une nouvelle école primaire et l'agrandissement d'un centre de formation professionnelle, à Saint-Laurent.
Pour ce qui est des chaises et des pupitres, le ministère de l'Éducation n'a pas rappelé La Presse vendredi.
Mais qu'est-ce à dire? Qu'il est proche le jour où l'on entendra un enfant nous demander «Madame, m'achèteriez-vous du chocolat, c'est pour payer le toit de mon école, qui coule»? Mme Gauvreau, de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, s'esclaffe. «Tout peut arriver, mais ce n'est pas parce qu'on en rit que c'est drôle...»
L'éducation est le deuxième poste de dépenses en importance au Québec. Le budget total du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport atteint presque 13 milliards en 2006-2007.
Des élèves vendent du chocolat pour acheter des pupitres
Louise Leduc
La Presse
«Madame, voudriez-vous acheter une tablette de chocolat? C'est pour mon école, on a besoin de chaises et de pupitres.» Si un petit voisin vous fait ce boniment, il ne joue pas les tiers-mondistes pour attirer votre pitié.
L'école des Rapides-de-Lachine, située à LaSalle, en est effectivement réduite à demander aux enfants de participer à une collecte de fonds pour l'achat du mobilier de l'école. «Tel qu'approuvé par le conseil d'établissement, l'argent recueilli servira à défrayer le coût des récompenses pour les élèves et l'achat de mobilier pour les classes, peut-on lire dans une lettre d'information envoyée aux parents le 21 mars. En effet, les pupitres et les chaises des élèves doivent absolument être remplacés.»
C'est Jean-Pierre Kneppert, père d'un élève de l'école, qui a attiré l'attention de La Presse sur cette situation: «On ne finance plus une activité pour les jeunes, mais l'achat de chaises et pupitres, car la commission scolaire n'en achète plus! écrit-il, indigné. Les budgets sont trop limités. Mais à quoi servent les taxes scolaires, les impôts?»
Andrée Marquis, directrice de l'école, a bien présenté une demande à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, mais les fonds qu'on lui a versés en début d'année ont permis de ne meubler en neuf qu'une seule classe.
L'idée de la vente de chocolat ne visait aucunement à faire un coup d'éclat pour sensibiliser la commission scolaire, assure-t-elle. «La décision s'est prise dans le feu de l'action. La plainte du parent nous pousse cependant à nous remettre en question. L'école a-t-elle voulu aller trop vite ou est-ce la commission scolaire qui ne donne pas assez de sous? En tout cas, on a fait avec ce qu'on avait, dans les meilleures intentions.»
Brigitte Gauvreau, coordonnatrice du bureau des communications de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, reconnaît que c'est la première fois qu'elle entend parler d'une vente de chocolat pour des besoins aussi fondamentaux que des pupitres et des chaises, mais ne s'étonne pas outre mesure. «ll est clair que les commissions scolaires ne reçoivent pas assez d'argent du ministère (de l'Éducation) pour répondre aux besoins des écoles. Alors elles en sont souvent réduites à se débrouiller avec les moyens du bord.»
«Il est certain que les budgets sont limités et que les commissions scolaires compriment le plus possible leurs dépenses d'entretien et de réparations, dit Denis Pouliot, porte-parole de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ). Les grandes priorités sont les services aux élèves en difficulté, l'achat de livres pour la bibliothèque, d'ordinateurs, etc.»
Coïncidence, le gouvernement Charest a annoncé vendredi des subventions totalisant 8,7 millions à la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Pas pour l'achat de mobilier, cependant, mais bien pour une nouvelle école primaire et l'agrandissement d'un centre de formation professionnelle, à Saint-Laurent.
Pour ce qui est des chaises et des pupitres, le ministère de l'Éducation n'a pas rappelé La Presse vendredi.
Mais qu'est-ce à dire? Qu'il est proche le jour où l'on entendra un enfant nous demander «Madame, m'achèteriez-vous du chocolat, c'est pour payer le toit de mon école, qui coule»? Mme Gauvreau, de la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys, s'esclaffe. «Tout peut arriver, mais ce n'est pas parce qu'on en rit que c'est drôle...»
L'éducation est le deuxième poste de dépenses en importance au Québec. Le budget total du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport atteint presque 13 milliards en 2006-2007.
Il me semble que lorsqu'un système est assez tout croche pour en arriver là, c'est qu'il est temps non pas de réinjecter encore et toujours des fonds dans le système mais bien de FAIRE LE MÉNAGE. Il y a combien de fonctionnaires dans le ministère de l'éducation qui pourrait être mis à faire autre chose de plus utile? Il y a combien de postes inutiles? combien de cadeaux donnés aux commissaires? J'ai rêvé ça où on avait lu dans les nouvelles, il n'y a pas super longtemps, qu'une fois par année les commissaires ont des petits-déjeuners à 1000$, pour jaser des projets futurs? Il y a combien de monde qui se fond graisser la patte?
Là je parle de l'éducation, mais il en va de même pour la santé à mon avis. c'est de Ça qu'on aurait besoin, un gouvernement qui ferait le ménage pour de vrai. Une réingénierie de l'état, ça devrait être ça. Rendre la machine plus efficace, avec les priorités aux bonnes places, pour moins de coûts.
Comme ça on pourrait éventuellement envisager de parker nos enfants abusés dans des prisons de jeunes contrevenants... entre autres.
Là je parle de l'éducation, mais il en va de même pour la santé à mon avis. c'est de Ça qu'on aurait besoin, un gouvernement qui ferait le ménage pour de vrai. Une réingénierie de l'état, ça devrait être ça. Rendre la machine plus efficace, avec les priorités aux bonnes places, pour moins de coûts.
Comme ça on pourrait éventuellement envisager de parker nos enfants abusés dans des prisons de jeunes contrevenants... entre autres.
à la commission scolaire ça graisse la patte
à la ville ça travaille fort
hydro québec travaille fort
au gouvernement , là on parle pu
combien de salaire de trop payer ? des tonnes
l'année passée au printemps , j'ai eu de l'eau dans mon fossé, ça a débordé 4 personne sont venus voir mon fossé , regardé l'eau pendant une demi -heure
quand je dis regarder l'eau , c'est bien regarder, ils ont pas travaillé
à la ville ça travaille fort
hydro québec travaille fort
au gouvernement , là on parle pu
combien de salaire de trop payer ? des tonnes
l'année passée au printemps , j'ai eu de l'eau dans mon fossé, ça a débordé 4 personne sont venus voir mon fossé , regardé l'eau pendant une demi -heure
quand je dis regarder l'eau , c'est bien regarder, ils ont pas travaillé
Katchinaphotos.iquebec.com
Katchina a écrità la commission scolaire ça graisse la patte
à la ville ça travaille fort
hydro québec travaille fort
au gouvernement , là on parle pu
combien de salaire de trop payer ? des tonnes
l'année passée au printemps , j'ai eu de l'eau dans mon fossé, ça a débordé 4 personne sont venus voir mon fossé , regardé l'eau pendant une demi -heure
quand je dis regarder l'eau , c'est bien regarder, ils ont pas travaillé
Ils devaient rêver a leur prochaines vacances, vais-je dans le sud ou je me paye une petit voyage au Québec...
à la ville ça travaille fort
hydro québec travaille fort
au gouvernement , là on parle pu
combien de salaire de trop payer ? des tonnes
l'année passée au printemps , j'ai eu de l'eau dans mon fossé, ça a débordé 4 personne sont venus voir mon fossé , regardé l'eau pendant une demi -heure
quand je dis regarder l'eau , c'est bien regarder, ils ont pas travaillé
Ils devaient rêver a leur prochaines vacances, vais-je dans le sud ou je me paye une petit voyage au Québec...
Quelle bonne idée ! Oui oui, je suis sérieuse ! à l'école de mes fils, il manque de case pour les enfants. Le concierge a fait avec les moyens du bord : IL A CLOUÉ DES CLOUS ! Pas des crochets, des clous , des gros clous !!! C'est de toute beauté ! Vous devriez voir le bordel l'hiver ... Pour le para-scolaire, il n'y a qu'une table pour dîner. Les moins chanceux mangent assis à terre dans le gymnase !!! Au moins ça apprend aux jeunes, la simplicité volontaire !
la commission scolaire a un surplus de 10 millions selon tqs mais a veut le depensé dans dautre priorités
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Earendil a écritla commission scolaire a un surplus de 10 millions selon tqs mais a veut le depensé dans dautre priorités
C'est ça qui est aberrant , c'est quoi les autres priorités ???
Lorsqu'il sera temps de changer le mobillier des directeurs d'école , vont-ils vendre du chocolat aussi ?
C'est ça qui est aberrant , c'est quoi les autres priorités ???
Lorsqu'il sera temps de changer le mobillier des directeurs d'école , vont-ils vendre du chocolat aussi ?
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Il faut aussi s'interroger sur le conseil d'Établissement de cette école. Les parents sont surement mal renseignés, parce que pour autoriser une levée de fonds dans une école, il faut passer le tout au conseil d'établissement et la voter....
Est ce que les parents ont accepté cette situation, l'histoire ne le disait pas....
Est ce que les parents ont accepté cette situation, l'histoire ne le disait pas....
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- Magicien des Mots
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- Inscription : jeu. févr. 10, 2005 1:00 am
pour avoir déja travailler dans un organisme gouvernemental je sais que l'argent qui donne peut pas être dépenser n'importe comment y a des enveloppes budgétaires ou l'argent peut pas servir à autre chose exemple on pouvait pas payer le chauffage avec de l'argent servant à la publicité
si ces la même affaire dans les commissions scolaires j'imagine qui ont peut-être de l'argent dans certains budgets mes qui en manque d'autres
si ces la même affaire dans les commissions scolaires j'imagine qui ont peut-être de l'argent dans certains budgets mes qui en manque d'autres
Je ne jugerai pas de ce cas particulier, mais je peux parler de MON expérience personnelle, deux ans de suite nous avons vendu chocolat et t-shirt pour avoir des jeux sécuritaires et amusants pour nos enfants car la cour avait les allures d'une cour d'école du Bronx (même pas une farce j'ai visité le Bronx ...) Tous les modules étaient brisés, dangereux, il n'y avait plus de sable, etc. Si on avait attendu une envelloppe budgétaire pour ça, on attendrait encore après 10 ans.
Je ne suis pas une experte en finance, mais avec tout l'impot qui se paye au Québec, je me demande toujours comment ça se fait que l'Éducation soit si enfoncée dans ses problèmes
Je ne suis pas une experte en finance, mais avec tout l'impot qui se paye au Québec, je me demande toujours comment ça se fait que l'Éducation soit si enfoncée dans ses problèmes
Mimichouette a écritpour avoir déja travailler dans un organisme gouvernemental je sais que l'argent qui donne peut pas être dépenser n'importe comment y a des enveloppes budgétaires ou l'argent peut pas servir à autre chose exemple on pouvait pas payer le chauffage avec de l'argent servant à la publicité
si ces la même affaire dans les commissions scolaires j'imagine qui ont peut-être de l'argent dans certains budgets mes qui en manque d'autres le problème particulier que l'on vit présentement en éducation, c'est que le gouvernement IMPOSE la réforme, mais NE FOURNIT pas les manuels et autres outils nécessaires, donc les livres nouveaux sont payés à même des budgets déjà déficitaires. Donc les bureaux (et plein d'autres choses) ne sont pas prioritaires )
si ces la même affaire dans les commissions scolaires j'imagine qui ont peut-être de l'argent dans certains budgets mes qui en manque d'autres le problème particulier que l'on vit présentement en éducation, c'est que le gouvernement IMPOSE la réforme, mais NE FOURNIT pas les manuels et autres outils nécessaires, donc les livres nouveaux sont payés à même des budgets déjà déficitaires. Donc les bureaux (et plein d'autres choses) ne sont pas prioritaires )