les divorces

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Katchina
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Message par Katchina »

Dossier divorces
De coûteux procès pour avoir raison...
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
22/04/2006 09h19  

Les spécialistes en divorces - avocats, médiateurs et juges de tout acabit - en voient de toutes les couleurs. Plusieurs ex, bien campés sur leurs positions, en viennent à des procès qui coûtent une fortune, parfois uniquement pour avoir raison... au sujet d'un bien qui ne vaut que quelques dollars.
«J'ai déjà eu un dossier où tout était réglé, se souvient l'avocate Marie-Christine Kirouac en levant les yeux au ciel, jusqu'à ce que le couple se mette à se chicaner pour une boîte de cire à chaussures entamée, un truc à 2,49 $ et il n'y avait pas moyen de les faire démordre!»


Il y a des circonstances, dans un divorce, qui font en sorte que tout bloque subitement ajoute Me Kirouack, présidente de l'Association des avocats en droit de la famille.


Un autre avocat, Me Maxime Barasso, raconte s'être battu pendant quatre jours «pour savoir qui, dans le couple, allait posséder un ensemble de vaisselle ébréché. Le pire, c'est que c'était un mandat de l'Aide juridique. Donc l'argent de nos taxes!»


Pour l'avocat Barasso, cette anecdote a été la fin d'une carrière en droit de la famille.


«J'aime mieux faire du droit criminel», tranche-t-il.


D'autres juristes se sont retrouvés dans des situations semblables. Une avocate de la Rive-Sud explique avoir dû débattre pendant des heures pour savoir à qui on allait remettre un disque de Michèle Torr. «On a failli leur en acheter chacun un!»


Me Kirouac, qui fait une spécialité de ce type de droit, raconte qu'elle a aussi dû négocier férocement pour un vase qu'aucun des anciens époux ne voulait céder.


Maintenir le lien


Dans l'ensemble, tous ceux qui évoluent dans ce milieu estiment que les gens ont de telles réactions pour une simple et bonne raison: le fait de se raccrocher à un objet, de perpétuer la discussion, continue à maintenir le lien existant dans le couple. Tant que ce n'est pas réglé, il faut se parler, même si c'est parfois bien douloureux.


Il y a aussi des circonstances où ce sont les avocats qui amplifient le stress. C'est le cas quand les gens apprennent la réalité juridique de leur situation. Par exemple, la croyance voulant qu'on soit divorcé automatiquement après un an de séparation est bien ancrée.


«Pourtant, c'est totalement faux. Il ne s'agit que d'un motif pour lequel le divorce sera accordé.


«La croyance que les conjoints de fait et les gens mariés sont maintenant dans la même situation est un autre mythe. C'est vrai au niveau fiscal mais pas en droit civil», de terminer l'avocate.







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Katchina
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Message par Katchina »

Dossier divorces
Quand le mari se sent floué...
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
22/04/2006 09h19  

Monsieur avait investi 10 000 $ pour faire augmenter les seins de madame, au cours de leur mariage. Mais quand leurs relations se sont envenimées, et craignant qu'un autre homme profite de son investissement, l'homme a réclamé que la valeur des chirurgies soit incluse dans leur patrimoine familial à partager!
Monsieur n'a pas eu gain de cause, même en médiation familiale. Ce qui est donné... est donné.


Justin Lévesque fait de la médiation depuis 1986. Voilà l'un des cas cocasses auquel il a été confronté. Et des histoires particulières de ce genre, il en a vu de toutes les sortes. Notamment parce qu'il a participé à la formation d'autres médiateurs, il a accumulé plusieurs anecdotes, quelques-unes parfois cocasses.


«Il faut être délicat, dit-il. Toutes ces expériences sont difficiles pour ceux qui les vivent. Un divorce, c'est synonyme d'échec et les gens sont souvent anxieux ou habités par un sentiment de vengeance, ce qui rend la situation encore plus difficile.»


Dans le cas des interventions chirurgicales esthétiques, les sommes investies ne sont pas toujours réclamées. Mais elles sont souvent signalées.


Un citoyen de Laval, parlant de son divorce, expliquait qu'il était survenu après une augmentation mammaire. «Quand tu es belle comme un coeur, disait l'homme, ce n'est pas trop difficile de te trouver quelqu'un.»


Un autre divorcé insistait également sur la somme investie dans une opération semblable. Mais dans son cas, il s'agit plutôt d'un investissement qui lui a permis d'avoir la paix...


Elle flirte au gym


Le médiateur Lévesque racontait quant à lui qu'un mari avait recommandé à son épouse de s'inscrire au gymnase pour perdre son surplus de poids. Il était prêt à payer l'abonnement. La dame s'y mettait sérieusement, devenait svelte et séduisante et... laissait son mari pour quelqu'un qu'elle a rencontré au gymnase. Le monsieur, dans ce cas aussi, se sentait floué.


Dans un autre dossier, ajoute M. Lévesque, le temps n'a pas forcément amélioré les choses. Ainsi, un couple admettait au médiateur avoir consommé de la drogue régulièrement quand ils étaient ensemble. Une fois la séparation effectuée, les anciens conjoints se traitaient mutuellement... de drogués.

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Katchina
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Message par Katchina »

Dossier divorces
La vie de pacha avec sa maîtresse au Mexique
Pierre Richard
22/04/2006 09h19  

Les efforts déployés par une femme pour éviter à son mari de faire faillite l'auront finalement forcée au divorce.

Avec l'argent qu'elle rapportait, celui-ci s'est enfui au Mexique où il a vécu une vie de pacha avec sa maîtresse.


La femme d'origine grecque se présente devant le juge Paul Jolin en 2000, alors qu'elle a 54 ans.


Elle s'était mariée en 1968 à Montréal avec un membre de sa communauté.


Devant le magistrat, la dame relate ses années de misère et de labeur.


Couture


Son mari travaillait dans le monde des télécommunications, dit-elle, et les affaires allaient mal, au point où il risquait de faire faillite.


L'épouse indique avoir décidé de faire sa part en faisant de la couture pour rapporter de l'argent au ménage.


Les efforts de la femme finissent par rapporter et, petit à petit, les choses rentrent dans l'ordre.


La prospérité s'installe et, à la fin des années 1990, le mari décide de déplacer ses entreprises de Montréal vers le Mexique.


Il y rencontre une maîtresse et son épouse ne le reverra plus jamais...


Devant le tribunal, l'épouse reconnaît ne rien connaître des entreprises de son mari. Son gendre, qui a géré l'entreprise mexicaine, estime que l'ex-mari dégageait des profits annuels de l'ordre de 2 M$.


La fille cadette de la famille, qui est aussi allée au Mexique, dit avoir vu une résidence spacieuse avec deux voitures luxueuses dans le garage et trois autres voitures dans le garage de l'entreprise. Elle est aussi allée à Laredo, au Texas, où son père possède une autre grosse maison.


Dépenses


Le juge remarque aussi que la dame exagère ses dépenses. Elle dit avoir besoin, au moins, de 120 000 $ par année pour vivre. Ce n'est pas sérieux, dit le juge qui constate qu'elle héberge, gratuitement, ses enfants, tous travailleurs et adultes.


Cependant, précise le tribunal, le peu de documents disponibles pour faire une analyse de la situation permet de remettre à l'ancienne épouse l'ensemble des propriétés de Montréal, soit la maison familiale et 21 000 $ de REÉR, dans le cadre du partage inégal du patrimoine familial.


Pour le reste, une somme d'un million de dollars lui est également accordée.


Mais le tribunal doutait fortement de la possibilité pour la dame de faire exécuter ce jugement au Mexique. Surtout que la dame n'a jamais pu faire la preuve des actifs que son ex-mari posséderait là-bas.









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Katchina
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Message par Katchina »

Le divorce en chiffres

Le nombre de divorces au Canada a franchi le sommet historique de 96 200 en 1987.
La durée moyenne des mariages est de 14,2 ans.
L'âge moyen des divorcés est de 43 ans pour les hommes et de 40,5 ans pour les femmes.
Environ 70% des hommes et 58% des femmes se remarient.
Les remariages ont un taux de dissolution environ 10% plus important que les divorces.
C'est dans la province de Terre-Neuve qu'on compte le taux de divorce le plus faible (17,1%).








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sleepy-girl
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Message par sleepy-girl »

j'aie lue ça dans le journal hierc'est quasiment dure à croire, mais hélas, je sais que ça existe
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capucine243
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Message par capucine243 »

Trop facile de divorcer aujourd hui,les couples ne discutent plus ,aussitot qu il y a un conflit,ils foutent tout en l air , c est plus facile que d essayer de sauver leur couple  :/
et il y a le trip de recommencer une nouvelle vie ,un nouveau conjoint,vivre autre chose et des fois qui n est pas mieux ,ou ils répètent le même patern ... il y a qq exceptions bien sur ,mais a ce que je vois autour de moi ,c est pas la paradis , en plus des familles recomposées, hoaaaaa lalaaaaaaaaa ,j ai vu des cas ayoyeeeeee ,pauvres enfants    
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capucine243
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Message par capucine243 »

Ceux qui sont sur l aide juridique en profite avec coeur joie ,ca leur coute pas cher,mais les autres qui paient les avocats a 50$ le téléphone ,c est le désastre ,quelle misère ...  :/
Katchina
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Message par Katchina »

Dossier divorces
Madame a raison
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
24/04/2006 09h04  

À 63 ans, elle a passé sa vie à dépenser sans compter et à se laisser couvrir de cadeaux somptueux, de bijoux et des créations des meilleurs designers de la planète.

Pourquoi est-ce que cette vie de rêve cesserait? Après tout, son mari est propriétaire d'une chaîne de 170 magasins partout au Canada et possède une fortune personnelle évaluée à 15 M$.

C'est d'ailleurs le mari qui a inculqué cette façon de vivre à son épouse. Comme cette fois où il lui avait donné une bague avec un diamant de plus de cinq carats, un petit bijou qui vaut la bagatelle de 55 000 $. À l'époque où ça allait toujours bien dans le couple, il lui avait également remis un collier d'une valeur de 27 000 $ et une montre d'une valeur de 12 000 $.

Avec un tel train de vie, rien d'étonnant, donc, à ce qu'elle ait gardé la bonne à son service après le départ de son mari, même si elle était seule dans leur maison de Côte-Saint-Luc. Et puis, la bonne ne coûte que 1 330 $ par mois. Une goutte d'eau dans les besoins annuels de la dame qui estime qu'il lui faut, au bas mot, 350 000 $ par année pour assurer son train de vie.

Le fait qu'elle possède personnellement une fortune de 2,5 M$ (provenant de son salaire d'enseignante, d'un héritage et du salaire versé par la compagnie de son mari) ne change rien à la situation, disait-elle au juge François Rolland.

Et elle n'a certes pas l'intention de piger dans son capital pour assurer ses vieux jours. Elle demande donc au tribunal d'ordonner à son ex-mari de lui remettre une autre somme de 2,5 M$, en versements de 20 833 $ par mois, pendant dix ans.

Dépensier... mais radin!

Et si la cour trouve qu'elle est dépensière, dit la dame, le tribunal n'a qu'à regarder les dépenses de son mari. Après avoir quitté son épouse, il s'est acheté la moitié d'un étage d'un édifice de Westmount. 5 000 pieds carrés pour lui tout seul, ce qui lui coûte, juste en taxes et frais de condo, 48 000 $ par année. Évidemment, il a quatre garages pour ranger ses deux Jaguar et son Range Rover. Ses deux semaines de vacances estivales à Ogunquit lui coûtent 35 000 $. L'hiver, il consacre 46 000 $ pour un mois de vacances en Floride. En plus, il est pingre: sans que sa femme s'en aperçoive, il a négligé de payer les assurances, le câble, les taxes scolaires et municipales sur la résidence familiale ainsi que les journaux et son gymnase. On imagine les soucis causés à la dame...

Après avoir soupesé tous les arguments, le juge François Rolland s'est rangé du côté de la dame: selon lui, l'ex-épouse doit pouvoir maintenir son train de vie. Il lui accorde donc une somme de 2,5M$, en l'autorisant même à prendre une hypothèque sur le condo de l'ancien mari, au cas où celui ne paierait pas. De plus, le mari devra payer les avocats et les experts de son ex, ainsi que toutes les dépenses qu'il avait cessé d'assumer.







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Dossier divorces
La vie des gens riches et... divorcés
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
24/04/2006 09h02  

Après son divorce, une dame de 68 ans habite un sous-sol et mène une vie précaire. Mais son ex-époux a maintenu son rythme de vie, d'autant plus qu'il a gagné 5 M$ à la loterie après la séparation.

Lors du divorce, après 33 ans de mariage la cour avait concédé à l'épouse 1 250 $ par mois de pension pour elle et un enfant aux études, ainsi que les meubles, 10 000 $ prévus au contrat de mariage, une voiture et 15 000 $ de prestation compensatoire. Le mari refuse de payer et entreprend une guérilla judiciaire de six ans.

Mais la cour tranche et statue que la dame a droit à un rythme de vie comparable à celui qu'elle a connu. Le tribunal ordonne donc au mari récalcitrant de lui verser 235 000 $ ainsi que 75 000 $ pour qu'elle puisse s'acheter un condo et 25 000 $ pour une voiture, 8 000 $ pour des meubles, 2 000 $ pour des prothèses dentaires et 5 000 $ pour dettes et arrérages d'impôt.

5 millions de dollars de pension

Elle a fait de mauvais placements en Bourse et a perdu beaucoup d'argent. Divorcée en 1984, elle avait pourtant touché une pension substantielle avant qu'elle ne s'adresse de nouveau au tribunal pour exiger de son mari qu'il lui verse 5 M$ en paiement final de toute pension alimentaire ou 225 000 $ de pension, libre d'impôt, par année, 500 000 $ pour payer ses dettes et 300 000 $ pour rénover la maison, ainsi que 50 000 $ à titre de provision pour frais. Ce dernier, un homme très riche, a vu la cour lui ordonner de verser 30 000 $ pour l'entretien de la résidence familiale.

De plus, le tribunal a augmenté la pension hebdomadaire de son épouse, de 2 230 $ à 3 750 $.

Mauvaise évaluation

Pour connaître la véritable richesse de son ex, une femme a dû dépenser 200 000 $ en avocats et comptables. Le mariage a eu lieu en 1976 et les époux ont roulé carrosse. Une action en divorce est entreprise en 1997. En prononçant le divorce, la cour concède à la femme 525 000 $. Mais insatisfaite, elle porte la cause en appel.

Le tribunal détermine que le juge de première instance a mal évalué les actifs du mari. La cour lui ordonne d'ajouter 425 000 $ aux sommes déjà versées.







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Dossier divorce
Divorcée d'un richissime athlète
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
23/04/2006 10h42  


Cinq ans après son divorce, l'ex-épouse d'un athlète multimillionnaire a décidé qu'elle avait subitement besoin d'une pension 30 fois plus élevée. Mais le tribunal a calmé ses ardeurs.


Au moment de la séparation, la dame avait reconnu qu'une pension de 40 000$ par an lui suffisait. Son mari, un sportif professionnel, gagnait alors 500 000$ par an.


Mais lorsque celui-ci s'est mis à gagner quatre fois plus d'argent, la dame s'est mise à dire qu'elle avait elle aussi besoin de beaucoup plus d'argent pour rencontrer ses obligations.


Nouvelles demandes


Jolie femme, éloquente, instruite, mère de trois enfants, l'épouse réclamait 800 000$ pour elle-même, 352 000$ de pension pour les enfants et 100 000$ d'assistance ponctuelle, sans compter une somme de 100 000$ pour les frais judiciaires courants. Elle souhaitait aussi une somme compensatoire de 500 000$.


La femme en question a la trentaine quand, en 2000, elle se présente devant la juge Pierrette Rayle, de la Cour supérieure.


La juge tranche


Il faut remettre les choses en perspective, dit la juge.


Certes, il y a trois enfants impliqués. Et au moment du procès, le père n'a pas vu ses enfants depuis trois ans, souligne-t-elle. Mais, ajoute la juge Rayle, la mère de famille fixe elle-même à 40 000$ les frais représentés annuellement par les enfants.


Il n'y a donc pas lieu d'appliquer la norme standard qui lui aurait fourni 25 567$ par mois, en se basant sur le salaire du mari.


Par contre, comme elle est seule à s'occuper des trois enfants, la cour lui concède une pension de 4 600$ par mois, jusqu'à concurrence de 300 000$.


Le tribunal ordonne aussi au mari de constituer un trust pour les enfants dans lequel il a dû verser 5 400$ par mois depuis le jugement, le tout rétroactif à juillet 1998.








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Dossier divorces
Le gros lot lui coûte cher...
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
23/04/2006 10h42  

Le jour où il a raflé 3,3 M$ à la loterie et qu'il a fait le plus gros dépôt de sa vie dans son compte bancaire conjoint, l'homme croyait bien que la fête commençait. Mais il s'est plutôt retrouvé en plein cauchemar.

Ça se passait en 1992. L'homme, un militaire, a tout d'abord fait l'achat d'une maison de 191 000$, à Brossard. Puis d'une voiture pour madame.


Quelques mois plus tard, il quitte l'armée et son épouse fait de même avec son emploi. Tous deux vivent de leurs placements et retirent 48 000$ annuellement.


Après deux ans de farniente, plus rien ne va entre le militaire et son épouse. L'oisiveté aidant, madame déprime. Puis le couple se chamaille. Madame consulte une avocate pour préparer son divorce. L'ex-militaire en fait autant.


Mais il parvient à convaincre son épouse d'accepter une séparation, ce qui lui procurerait une somme de 425 000$, plutôt que d'entreprendre de coûteuses procédures judiciaires.


Il refait sa vie


L'ex-militaire, libre, refait sa vie: il vend la maison de Brossard, en achète une autre à Saint-Joseph-du-Lac, y fait faire des travaux pour 190 000$ et s'achète une nouvelle voiture. Puis un camion. Et une roulotte de 55 000$. Puis une autre roulotte de 50 000$, et des billets de hockey pour 27 000$.


En septembre 1994, le couple se réconcilie. Six mois plus tard, la chicane emporte le couple de nouveau et madame retourne vivre à Vancouver, où elle fait plusieurs transactions immobilières malheureuses et perd beaucoup d'argent.


Cinq ans plus tard, il décide de divorcer. Pour de bon, cette fois!


C'est à ce moment qu'elle apprend qu'elle aurait normalement dû avoir droit à la moitié du lot gagné en 1992. Après de savants calculs, le juge en vient à la conclusion que l'homme doit 716 765$ à son ex-épouse. Une somme bien théorique, puisque le militaire a tout dilapidé.


Le juge semonce l'ex-mari, lui reprochant de s'être accaparé sans droit la part de madame dans le gain fait à la loterie, ce qu'il n'avait pas le droit de faire.


Et comme il a dilapidé l'argent, le juge réserve à l'épouse le droit de demander une pension alimentaire en plus...








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Dossier divorce
Des vertes et des pas mûres
Pierre Richard
Le Journal de Montréal
23/04/2006 10h42  

Les divorces sont parfois houleux, certains gestes conduisant même directement aux tribunaux criminels. À Saint-Léon-le-Grand, près de Trois-Rivières, un homme a séquestré dans un champ l'époux de sa nouvelle conjointe parce qu'il retardait les procédures de divorce.

Après avoir attiré le mari dans un terrain vague, il l'a menacé avec une barre de fer. Le mari a réussi à le raisonner et à se sortir d'affaire. Mais l'amant a été traduit devant les tribunaux criminels.


Agressions


À Montréal, un homme a agressé avec un couteau son ex-épouse et un de ses avocats dans un cubicule du palais de justice.


Marié depuis peu à une Cubaine qu'il avait rencontrée lors de voyages, il avait appris de cette dernière qu'elle n'entendait pas vivre avec lui. L'homme dans la cinquantaine s'est donc retrouvé aux prises avec des procédures de divorce et il croyait qu'il allait perdre la moitié de tous les biens qu'il avait accumulés avant le mariage, même si cette situation ne peut se produire. Il a lui aussi été traduit devant un tribunal criminel pour ses agressions.


Questions délicates


Les juges qui traitent des dossiers de divorce ont parfois des questions délicates à régler. Ainsi, en janvier 2004, la juge Nicole Morneau a été obligée d'ordonner à un homme de ne pas porter de sous- vêtements féminins quand il reçoit la visite de ses filles de huit et onze ans, un week-end sur deux.


L'homme, en plus de ne pas travailler pour obtenir le maximum de son ex-épouse, allait chercher son courrier en dessous féminins, au grand dam des fillettes. Il les entraînait également avec lui dans les magasins pour essayer des vêtements et sous-vêtements de femme.


Prime de séparation?


L'homme et la femme n'étaient pas mariés mais ils avaient deux enfants ensemble. Quand il avait rencontré sa compagne, celle-ci ne possédait rien. Il a acheté une maison sur la Rive-Sud de Montréal, l'a fait rénover, a acheté des meubles, a payé les vacances, le restaurant, les sorties et l'épicerie pendant des années et fournissait une allocation mensuelle de 450 $ à sa conjointe.


Quand il a perdu son emploi, il a obtenu une bonne prime de séparation. Mais un an plus tard, la prime épuisée, il se retrouvait sans le sou et sa conjointe l'expulsait de la maison, sans même lui accorder ses effets personnels.







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