Red Ketchup a écritMisère, le retour du beau risque. Maudit qu'il y en a qui prennent du temps à comprendre.
Pour l'instant, tout semble être beau. Il semble vraiment y avoir une ouverture pour le Québec. Mais ça ne durera pas, nous n'avons pas encore beaucoup d'écho de ce que pensent les gens de l'ouest et de l'ontario sur l'ouverture d'Harper sur le Québec. Quand la gronde se manifestera, il y aura encore deux pas en arrière. Quelle belle danse qu'est la Canada, un pas en avant, deux pas en arrière.
Je suis bien d'accord avec toi. Je me demande pourquoi notre devise est « Je me souviens »? J'ai l'impression qu'on préfère plus oublier que de se souvenir.
Sondage: Les québécois veulent Bouchard et Dumont
Le lundi 08 mai 2006
SELON ANDRÉ BOISCLAIR
Les Québécois ne veulent pas d'un autre «beau risque»
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Montréal
Les Québécois ne se laisseront pas embarquer dans une énième tentative de renouvellement du fédéralisme ou de «beau risque», estime le chef du Parti québécois André Boisclair.
«Nous ne jouerons pas dans le film que les apôtres d'un fédéralisme renouvelé veulent nous faire jouer. Nous avons déjà joué dans ce scénario», s'est exclamé M. Boisclair, qui participait lundi soir à un cocktail de financement du Parti québécois, au centre-ville de Montréal.
Le chef péquiste faisait ainsi allusion à l'appel au «beau risque de l'autonomie» lancé dimanche dernier par le chef adéquiste Mario Dumont.
Le chef de l'Action démocratique a dit vouloir profiter de la présence du gouvernement conservateur de Stephen Harper à Ottawa pour relancer les négociations constitutionnelles afin de permettre au Québec de signer la constitution canadienne.
M. Boisclair a rejeté l'idée du revers de la main, soulignant que cela ramène à l'esprit le fait que le gouvernement libéral de Jean Charest n'a aucune proposition pour clarifier le statut du Québec.
«La réalité, c'est que jamais le Québec ne s'est retrouvé dans une telle situation de dépendance devant l'administration fédérale. Jamais n'avons-nous vu sur le fond un vide aussi profond, une résignation aussi grande devant l'administration fédérale», a dénoncé le chef péquiste.
M. Boisclair dit ne sentir aucun changement réel depuis l'arrivée au pouvoir à Ottawa du gouvernement Harper, sauf dans le ton. «Où est la substance, where's the beef ?», a-t-il demandé, rappelant que M. Harper veut annuler l'entente Ottawa-Québec sur le financement des services de garde, ne reconnaît pas que les Québécois forment une nation et n'a pas donné au Québec le même statut à l'UNESCO qu'il a au Sommet de la francophonie.
Bouchard
Interrogé sur le sondage paru dans le quotidien Le Devoir démontrant que les Québécois, tant fédéralistes que souverainistes, souhaitent ardemment le retour de l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, M. Boisclair s'est montré diplomate.
«Je compte sur l'appui de M. Bouchard qui, dans mon coeur et dans la grande famille souverainiste, attire le même sentiment. M. Bouchard est un leader remarquable que nous apprécions. Je compte sur sa présence à nos côtés à l'occasion du prochain rendez-vous référendaire.»
M. Boisclair n'a pas voulu jongler avec les différentes hypothèses, dont celle d'un tandem Bouchard-Dumont.
«Je suis prêt à faire front commun avec tous ceux qui ont le goût de travailler à la souveraineté du Québec», a conclu M. Boisclair.
Le Parti québécois a rapporté avoir vendu près de 1000 billets à 250 $ chacun pour ce cocktail de financement. Quelques centaines de personnes — 600 selon le PQ — ont assisté à l'allocution de M. Boisclair lors de ce cocktail.
Source: cyberpresse.ca
SELON ANDRÉ BOISCLAIR
Les Québécois ne veulent pas d'un autre «beau risque»
Lia Lévesque
Presse Canadienne
Montréal
Les Québécois ne se laisseront pas embarquer dans une énième tentative de renouvellement du fédéralisme ou de «beau risque», estime le chef du Parti québécois André Boisclair.
«Nous ne jouerons pas dans le film que les apôtres d'un fédéralisme renouvelé veulent nous faire jouer. Nous avons déjà joué dans ce scénario», s'est exclamé M. Boisclair, qui participait lundi soir à un cocktail de financement du Parti québécois, au centre-ville de Montréal.
Le chef péquiste faisait ainsi allusion à l'appel au «beau risque de l'autonomie» lancé dimanche dernier par le chef adéquiste Mario Dumont.
Le chef de l'Action démocratique a dit vouloir profiter de la présence du gouvernement conservateur de Stephen Harper à Ottawa pour relancer les négociations constitutionnelles afin de permettre au Québec de signer la constitution canadienne.
M. Boisclair a rejeté l'idée du revers de la main, soulignant que cela ramène à l'esprit le fait que le gouvernement libéral de Jean Charest n'a aucune proposition pour clarifier le statut du Québec.
«La réalité, c'est que jamais le Québec ne s'est retrouvé dans une telle situation de dépendance devant l'administration fédérale. Jamais n'avons-nous vu sur le fond un vide aussi profond, une résignation aussi grande devant l'administration fédérale», a dénoncé le chef péquiste.
M. Boisclair dit ne sentir aucun changement réel depuis l'arrivée au pouvoir à Ottawa du gouvernement Harper, sauf dans le ton. «Où est la substance, where's the beef ?», a-t-il demandé, rappelant que M. Harper veut annuler l'entente Ottawa-Québec sur le financement des services de garde, ne reconnaît pas que les Québécois forment une nation et n'a pas donné au Québec le même statut à l'UNESCO qu'il a au Sommet de la francophonie.
Bouchard
Interrogé sur le sondage paru dans le quotidien Le Devoir démontrant que les Québécois, tant fédéralistes que souverainistes, souhaitent ardemment le retour de l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, M. Boisclair s'est montré diplomate.
«Je compte sur l'appui de M. Bouchard qui, dans mon coeur et dans la grande famille souverainiste, attire le même sentiment. M. Bouchard est un leader remarquable que nous apprécions. Je compte sur sa présence à nos côtés à l'occasion du prochain rendez-vous référendaire.»
M. Boisclair n'a pas voulu jongler avec les différentes hypothèses, dont celle d'un tandem Bouchard-Dumont.
«Je suis prêt à faire front commun avec tous ceux qui ont le goût de travailler à la souveraineté du Québec», a conclu M. Boisclair.
Le Parti québécois a rapporté avoir vendu près de 1000 billets à 250 $ chacun pour ce cocktail de financement. Quelques centaines de personnes — 600 selon le PQ — ont assisté à l'allocution de M. Boisclair lors de ce cocktail.
Source: cyberpresse.ca
Ottawa
L'invitation au «beau risque» reçue tièdement
Nouvelles-RC
À Ottawa, les conservateurs ont accueilli plutôt tièdement l'invitation au « beau risque » lancée en fin de semaine par le chef de l'Action démocratique du Québec. Mario Dumont a déclaré que la volonté du gouvernement de Stephen Harper de pratiquer un fédéralisme d'ouverture créait une conjoncture favorable pour rouvrir les négociations constitutionnelles.
« Il n'y a rien que j'aimerais plus que de voir le Québec signer la Constitution comme on l'a tant souhaité, mais je crois que le fruit n'est pas mûr pour avoir des négociations constitutionnelles formelles », a indiqué Jean-Pierre Blackburn, ministre fédéral du Travail.
Le gouvernement conservateur préfère procéder dossier par dossier, comme il l'a fait avec l'entente sur la présence du Québec à l'UNESCO conclue vendredi dernier avec le gouvernement Charest. Un événement que les troupes de Stephen Harper ne manquent pas de célébrer.
Le ministre Lawrence Cannon a rapporté les commentaires positifs que les ex-ministres péquistes Louise Beaudoin et Claude Morin ont faits au sujet de l'entente. « Alors ils peuvent bien rire, M. le président, mais voilà, on semble voir la désintégration du mouvement souverainiste », a dit le ministre Cannon à l'intention des députés bloquistes lors de la période des questions à la Chambre des communes.
De son côté, le premier ministre Stephen Harper ne s'est pas étendu longuement lorsqu'il a été questionné sur l'idée de Mario Dumont de relancer les négociations constitutionnelles. Il s'est limité à dire que le « nouveau beau risque » ferait l'objet d'un débat lors de la prochaine campagne électorale provinciale au Québec.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... eurs.shtml
L'invitation au «beau risque» reçue tièdement
Nouvelles-RC
À Ottawa, les conservateurs ont accueilli plutôt tièdement l'invitation au « beau risque » lancée en fin de semaine par le chef de l'Action démocratique du Québec. Mario Dumont a déclaré que la volonté du gouvernement de Stephen Harper de pratiquer un fédéralisme d'ouverture créait une conjoncture favorable pour rouvrir les négociations constitutionnelles.
« Il n'y a rien que j'aimerais plus que de voir le Québec signer la Constitution comme on l'a tant souhaité, mais je crois que le fruit n'est pas mûr pour avoir des négociations constitutionnelles formelles », a indiqué Jean-Pierre Blackburn, ministre fédéral du Travail.
Le gouvernement conservateur préfère procéder dossier par dossier, comme il l'a fait avec l'entente sur la présence du Québec à l'UNESCO conclue vendredi dernier avec le gouvernement Charest. Un événement que les troupes de Stephen Harper ne manquent pas de célébrer.
Le ministre Lawrence Cannon a rapporté les commentaires positifs que les ex-ministres péquistes Louise Beaudoin et Claude Morin ont faits au sujet de l'entente. « Alors ils peuvent bien rire, M. le président, mais voilà, on semble voir la désintégration du mouvement souverainiste », a dit le ministre Cannon à l'intention des députés bloquistes lors de la période des questions à la Chambre des communes.
De son côté, le premier ministre Stephen Harper ne s'est pas étendu longuement lorsqu'il a été questionné sur l'idée de Mario Dumont de relancer les négociations constitutionnelles. Il s'est limité à dire que le « nouveau beau risque » ferait l'objet d'un débat lors de la prochaine campagne électorale provinciale au Québec.
http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Pol ... eurs.shtml
tipet a écritJ'en reviens pas que Dumont ose toucher à René Lévesque pour séduire les souverainistes déçus. Tu parles d'un opportuniste, hypocrite
Je sais, je rageais devant ma télé quand je l'ai entendu faire cette déclaration !
Je sais, je rageais devant ma télé quand je l'ai entendu faire cette déclaration !
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
Strophe a écrit
Je sais, je rageais devant ma télé quand je l'ai entendu faire cette déclaration !
Et quand il a dit que Boisclair n'a pas le droit d'utiliser Lévesque comme modèle pour son parti Euh...aux dernières nouvelles René Lévesque est le fondateur du Parti Québécois, et Boisclair le chef actuel
S'ti de moron, il m'énerve!
Je sais, je rageais devant ma télé quand je l'ai entendu faire cette déclaration !
Et quand il a dit que Boisclair n'a pas le droit d'utiliser Lévesque comme modèle pour son parti Euh...aux dernières nouvelles René Lévesque est le fondateur du Parti Québécois, et Boisclair le chef actuel
S'ti de moron, il m'énerve!
Red Ketchup a écritMisère, le retour du beau risque. Maudit qu'il y en a qui prennent du temps à comprendre.
Pour l'instant, tout semble être beau. Il semble vraiment y avoir une ouverture pour le Québec. Mais ça ne durera pas, nous n'avons pas encore beaucoup d'écho de ce que pensent les gens de l'ouest et de l'ontario sur l'ouverture d'Harper sur le Québec. Quand la gronde se manifestera, il y aura encore deux pas en arrière. Quelle belle danse qu'est la Canada, un pas en avant, deux pas en arrière.
Bien oui il y a eu des échos. Ils se plaitnent qu'il veut trop en donner au Québec.
Il a déjà été prédit que ce sont les autres provinces qui feraient l'indépendance; ils ne voudraient plus du Qc et ça pourrait fort bien arriver.
Pour l'instant, tout semble être beau. Il semble vraiment y avoir une ouverture pour le Québec. Mais ça ne durera pas, nous n'avons pas encore beaucoup d'écho de ce que pensent les gens de l'ouest et de l'ontario sur l'ouverture d'Harper sur le Québec. Quand la gronde se manifestera, il y aura encore deux pas en arrière. Quelle belle danse qu'est la Canada, un pas en avant, deux pas en arrière.
Bien oui il y a eu des échos. Ils se plaitnent qu'il veut trop en donner au Québec.
Il a déjà été prédit que ce sont les autres provinces qui feraient l'indépendance; ils ne voudraient plus du Qc et ça pourrait fort bien arriver.
https://groups.msn.com/photographeenherbe
C'est grand la mort...il y a plein de vie là
Mardi 09 Mai 2006
La recherche de la troisième voie
Pourquoi les Québécois ont-ils une sorte de nostalgie de Lucien Bouchard? On n’avait qu’à voir André Boisclair et Jean Charest au cours des 48 dernières heures pour tout comprendre.
Lundi soir, à Montréal, André Boisclair rappelait qu’il n’entend pas bouger sur la stratégie électorale et référendaire : l’élection du PQ mènerait le plus rapidement possible à un troisième référendum sur la souveraineté.
Dimanche midi, à Trois-Rivières, Jean Charest disait, en substance, même si vous n’aimez pas notre gouvernement, au moins, nous, on ne veut pas faire de référendum.
Les choix des Québécois se limitent donc à un référendum ou pas de référendum. La même question qui domine la politique québécoise depuis plus de 30 ans et dont ils n’ont pas nécessairement d’entendre parler chaque fois qu’ils doivent choisir un gouvernement.
Pas étonnant qu’ils cherchent une troisième option. Un an avant les dernières élections québécoises, la même insatisfaction s’était manifestée par l’élection de députés de l’ADQ lors d’élections partielles. Pour un temps, on aurait pu penser que les Québécois éliraient Mario Dumont. Mais, en se donnant une plateforme carrément à droite, Mario Dumont en a trop mis. Les Québécois doutaient de sa capacité de livrer la marchandise. N’est pas Margaret Thatcher qui veut…
Aujourd’hui, ils ont encore des doutes sur la capacité de livrer de Mario Dumont, qui n’a toujours pas réussi à montrer qu’il pouvait constituer une alternative au gouvernement sortant. Mais, si on les interroge sur un fantasme, comme de voir Lucien Bouchard prendre la tête de l’ADQ, bien sûr qu’ils se montrent intéressés.
Sauf que, jusqu’à preuve très improbable du contraire, le retour de Lucien Bouchard n’est rien de plus qu’un fantasme. Et l’insatisfaction des Québécois envers les options qui s’offrent à eux reste entière.
Ce qui explique la popularité dont semble jouir Stephen Harper. Ce n’est pas seulement parce que celui-ci surprend agréablement les Québécois. Pas seulement parce qu’il fait ce qu’il avait promis. C’est aussi parce qu’il casse le moule.
Le premier ministre du Canada, depuis une quinzaine d’années en tout cas, c’est quelqu’un qui tient la ligne dure avec le Québec, qui cherche l’affrontement plutôt que la négociation. Quelqu’un comme Jean Chrétien, qui avait appris à se faire élire sans le Québec. Ou comme Paul Martin, qui voulait le Québec à l’UNESCO pendant les campagnes électorales et expliquait ensuite que, finalement, ce serait une mauvaise idée.
Harper a brisé ce moule là. Il offre une troisième option. Mais, malheureusement, il est en politique fédérale. Et pour la prochaine élection provinciale, le choix des Québécois reste aussi insatisfaisant. »
Posté à 10:53 Cyberpresse Michel Auger
La recherche de la troisième voie
Pourquoi les Québécois ont-ils une sorte de nostalgie de Lucien Bouchard? On n’avait qu’à voir André Boisclair et Jean Charest au cours des 48 dernières heures pour tout comprendre.
Lundi soir, à Montréal, André Boisclair rappelait qu’il n’entend pas bouger sur la stratégie électorale et référendaire : l’élection du PQ mènerait le plus rapidement possible à un troisième référendum sur la souveraineté.
Dimanche midi, à Trois-Rivières, Jean Charest disait, en substance, même si vous n’aimez pas notre gouvernement, au moins, nous, on ne veut pas faire de référendum.
Les choix des Québécois se limitent donc à un référendum ou pas de référendum. La même question qui domine la politique québécoise depuis plus de 30 ans et dont ils n’ont pas nécessairement d’entendre parler chaque fois qu’ils doivent choisir un gouvernement.
Pas étonnant qu’ils cherchent une troisième option. Un an avant les dernières élections québécoises, la même insatisfaction s’était manifestée par l’élection de députés de l’ADQ lors d’élections partielles. Pour un temps, on aurait pu penser que les Québécois éliraient Mario Dumont. Mais, en se donnant une plateforme carrément à droite, Mario Dumont en a trop mis. Les Québécois doutaient de sa capacité de livrer la marchandise. N’est pas Margaret Thatcher qui veut…
Aujourd’hui, ils ont encore des doutes sur la capacité de livrer de Mario Dumont, qui n’a toujours pas réussi à montrer qu’il pouvait constituer une alternative au gouvernement sortant. Mais, si on les interroge sur un fantasme, comme de voir Lucien Bouchard prendre la tête de l’ADQ, bien sûr qu’ils se montrent intéressés.
Sauf que, jusqu’à preuve très improbable du contraire, le retour de Lucien Bouchard n’est rien de plus qu’un fantasme. Et l’insatisfaction des Québécois envers les options qui s’offrent à eux reste entière.
Ce qui explique la popularité dont semble jouir Stephen Harper. Ce n’est pas seulement parce que celui-ci surprend agréablement les Québécois. Pas seulement parce qu’il fait ce qu’il avait promis. C’est aussi parce qu’il casse le moule.
Le premier ministre du Canada, depuis une quinzaine d’années en tout cas, c’est quelqu’un qui tient la ligne dure avec le Québec, qui cherche l’affrontement plutôt que la négociation. Quelqu’un comme Jean Chrétien, qui avait appris à se faire élire sans le Québec. Ou comme Paul Martin, qui voulait le Québec à l’UNESCO pendant les campagnes électorales et expliquait ensuite que, finalement, ce serait une mauvaise idée.
Harper a brisé ce moule là. Il offre une troisième option. Mais, malheureusement, il est en politique fédérale. Et pour la prochaine élection provinciale, le choix des Québécois reste aussi insatisfaisant. »
Posté à 10:53 Cyberpresse Michel Auger
Cinq ans après son départ
Bouchard n'envisage pas un retour en politique
Presse Canadienne (PC)
10/05/2006 05h06
Lucien Bouchard est bien sûr flatté de voir son nom circuler à nouveau cinq ans après son départ, mais il n'envisage absolument pas un retour en politique active.
C'est le message très clair qu'il envoie depuis quelques jours à ses amis, ses collègues et ses clients, selon La Presse.
M. Bouchard a été surpris et séduit dans un premier temps par le constat d'un sondage Léger Marketing publié dans Le Devoir, samedi dernier, qui indiquait qu'avec son retour en tandem avec Mario Dumont, l'Action démocratique balaierait le Québec aux prochaines élections, avec 41 pour cent des suffrages contre 21 pour cent au péquistes d'André Boisclair et 18 pour cent aux libéraux de Jean Charest.
Appelé à commenter le sondage, M. Bouchard avait surpris avec une réaction passablement ambiguë. Tout en refusant d'entrer dans l'arène politique, il avait souligné que les signataires du Manifeste pour un Québec lucide souhaitaient toujours élargir le débat qu'ils avaient enclenché l'automne dernier.
Mais, il y a quelque jours, Mario Dumont s'était dit convaincu que M. Bouchard, avec qui il discute régulièrement, n'envisageait pas de retour.
Sans vouloir fermer la porte à double tour, l'ancien premier ministre compterait mettre un frein à toutes les spéculations dès vendredi, à Québec. Il participera alors avec l'ex-premier ministre français Alain Juppé à un colloque sur les rapports entre l'information et la politique.
Bouchard n'envisage pas un retour en politique
Presse Canadienne (PC)
10/05/2006 05h06
Lucien Bouchard est bien sûr flatté de voir son nom circuler à nouveau cinq ans après son départ, mais il n'envisage absolument pas un retour en politique active.
C'est le message très clair qu'il envoie depuis quelques jours à ses amis, ses collègues et ses clients, selon La Presse.
M. Bouchard a été surpris et séduit dans un premier temps par le constat d'un sondage Léger Marketing publié dans Le Devoir, samedi dernier, qui indiquait qu'avec son retour en tandem avec Mario Dumont, l'Action démocratique balaierait le Québec aux prochaines élections, avec 41 pour cent des suffrages contre 21 pour cent au péquistes d'André Boisclair et 18 pour cent aux libéraux de Jean Charest.
Appelé à commenter le sondage, M. Bouchard avait surpris avec une réaction passablement ambiguë. Tout en refusant d'entrer dans l'arène politique, il avait souligné que les signataires du Manifeste pour un Québec lucide souhaitaient toujours élargir le débat qu'ils avaient enclenché l'automne dernier.
Mais, il y a quelque jours, Mario Dumont s'était dit convaincu que M. Bouchard, avec qui il discute régulièrement, n'envisageait pas de retour.
Sans vouloir fermer la porte à double tour, l'ancien premier ministre compterait mettre un frein à toutes les spéculations dès vendredi, à Québec. Il participera alors avec l'ex-premier ministre français Alain Juppé à un colloque sur les rapports entre l'information et la politique.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
-
Niko Bellic
- Immortel du Domaine
- Messages : 23834
- Inscription : sam. janv. 14, 2006 1:00 am
Voici le début de la chronique de Martineau aujourd'hui:
«Lucien Bouchard.»
Les Québécois ont regardé autour d'eux, et tout ce qu'ils ont trouvé à dire, c'est «Lucien Bouchard».
Hé ben.
Ce n'est pas vrai que les Québécois regardent derrière eux. Ici, monsieur, on regarde devant.
Droit dans le rétroviseur.
Et vous savez ce qui est écrit sur le rétroviseur?
"Attention: les gens semblent plus gros qu'ils ne le sont en réalité."
J'ai trouvé ça pas mal bon!
«Lucien Bouchard.»
Les Québécois ont regardé autour d'eux, et tout ce qu'ils ont trouvé à dire, c'est «Lucien Bouchard».
Hé ben.
Ce n'est pas vrai que les Québécois regardent derrière eux. Ici, monsieur, on regarde devant.
Droit dans le rétroviseur.
Et vous savez ce qui est écrit sur le rétroviseur?
"Attention: les gens semblent plus gros qu'ils ne le sont en réalité."
J'ai trouvé ça pas mal bon!
Le vendredi 12 mai 2006
MALGRÉ LES SONDAGES
Pas de retour en politique pour Bouchard
Presse Canadienne
L'ex-premier ministre Lucien Bouchard écarte un retour en politique active et refuse de réitérer sa foi souverainiste.
Affirmant avoir vécu une semaine difficile après la publication d'un sondage favorable à son endroit, M. Bouchard a accepté de rencontrer brièvement les représentants des médias, ce matin à Québec.
Il se dit touché de la confiance exprimée par le public, alors que la moitié des Québécois affirment souhaiter son retour.
Toutefois, M. Bouchard soutient qu'il apprécie son actuelle situation professionnelle et familiale.
Il affirme que les raisons personnelles qui l'ont poussé à se retirer de la politique il y a cinq ans l'incitent à maintenir son choix encore aujourd'hui, disant accorder sa priorité à ses deux fils.
Il refuse de dire s'il est toujours souverainiste, de commenter la tenue du nouveau chef péquiste André Boisclair ou de parler d'un éventuel rapprochement avec l'adéquiste Mario Dumont.
Lucien Bouchard affirme qu'il continue d'observer une réserve que les citoyens apprécient.
Il indique qu'il n'est pas facile de gérer le Québec, qu'il ne veut nuire à personne et qu'il n'a pas l'intention de jouer «les belles-mères».
source: http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... ACTUALITES
MALGRÉ LES SONDAGES
Pas de retour en politique pour Bouchard
Presse Canadienne
L'ex-premier ministre Lucien Bouchard écarte un retour en politique active et refuse de réitérer sa foi souverainiste.
Affirmant avoir vécu une semaine difficile après la publication d'un sondage favorable à son endroit, M. Bouchard a accepté de rencontrer brièvement les représentants des médias, ce matin à Québec.
Il se dit touché de la confiance exprimée par le public, alors que la moitié des Québécois affirment souhaiter son retour.
Toutefois, M. Bouchard soutient qu'il apprécie son actuelle situation professionnelle et familiale.
Il affirme que les raisons personnelles qui l'ont poussé à se retirer de la politique il y a cinq ans l'incitent à maintenir son choix encore aujourd'hui, disant accorder sa priorité à ses deux fils.
Il refuse de dire s'il est toujours souverainiste, de commenter la tenue du nouveau chef péquiste André Boisclair ou de parler d'un éventuel rapprochement avec l'adéquiste Mario Dumont.
Lucien Bouchard affirme qu'il continue d'observer une réserve que les citoyens apprécient.
Il indique qu'il n'est pas facile de gérer le Québec, qu'il ne veut nuire à personne et qu'il n'a pas l'intention de jouer «les belles-mères».
source: http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... ACTUALITES
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Red Ketchup
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 8114
- Inscription : mer. oct. 29, 2003 1:00 am
Outch, un ex chef Bloquiste ex PM Péquiste souverainiste qui refuse de dire s'il l'est encore, est-ce vraiment ça que les souverainistes veulent comme chef?
Pour moi, Bouchard, c'est du passé et c'est très bien ainsi.
C'est ben beau le charisme mais encore faut-il que le personnage rejoigne ma vision et ne soit pas à l'opposé.
Pour moi, Bouchard, c'est du passé et c'est très bien ainsi.
C'est ben beau le charisme mais encore faut-il que le personnage rejoigne ma vision et ne soit pas à l'opposé.