Bulletin: parents consultés, professeurs mécontents

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tuberale
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Bulletin: les parents seront consultés

«Une forme d'ingérence» que rejettent les enseignants

Marie-Andrée Chouinard
Édition du mercredi 24 mai 2006



Le ministère de l'Éducation entend modifier la loi pour donner aux parents un droit de regard sur les bulletins, jugés par plusieurs comme le premier irritant de la réforme. Pour remettre son «renouveau pédagogique» sur les rails, le ministre Jean-Marc Fournier compte aussi imposer le système de notes sur les bulletins du secondaire, à partir de la deuxième année et jusqu'à la fin.

Après plusieurs semaines de discussions ardues, tel est le consensus auquel est arrivée hier la Table de pilotage sur le renouveau pédagogique, composée des parents, des enseignants, des commissions scolaires et des directions d'école. Le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Jean-Marc Fournier, dévoilera ce matin les grandes lignes de cette entente, qui a rallié tout le monde sauf les enseignants.

Le Devoir a appris en effet que la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) a exprimé sa dissidence hier en ce qui concerne ce consensus, jugeant que ce dernier ouvrait trop largement la porte aux parents dans le choix des bulletins.

«Il s'agit d'une forme d'ingérence des parents dans l'évaluation, une prérogative qui appartient aux enseignants et qui est reconnue ainsi», a déclaré hier soir la présidente de la FSE, Johanne Fortier. La FSE précise que l'«avis» sollicité des parents ne devrait pas passer par le conseil d'établissement, «qui ne leur donne pas de pouvoir décisionnel et qui ne compte pas que des parents».

La consultation des parents devrait plutôt cheminer par les organisations de participation des parents ou encore par les comités de parents, à l'échelle des commissions scolaires. «C'est un peu comme pour les usagers des hôpitaux, a fait valoir Mme Fortier hier. On leur demande leur avis sur la qualité et l'accessibilité des centres hospitaliers, mais ils n'ont pas à s'ingérer dans les diagnostics et le type de soins à prodiguer.»



Selon nos informations, les partenaires de la Table de pilotage ont jugé qu'il valait mieux apporter un «ajustement» aux bulletins, dans le but de les rendre «simples, précis et compréhensibles pour tous», tel que l'ont indiqué des sources.

Une des nouveautés, à laquelle le ministère tient fermement, consiste en un mécanisme de consultation des parents enchâssé dans la loi. Ainsi, contrairement à ce que la Loi sur l'instruction publique prévoit actuellement, Québec veut que les parents élus au conseil d'établissement consultent tous les autres parents de l'école, primaire autant que secondaire, avant de décider du type de bulletin choisi.

La loi stipule aujourd'hui qu'il revient aux enseignants de proposer des formes de bulletin, des suggestions qui sont ensuite soumises pour approbation à la direction d'école. «L'évaluation est du ressort des enseignants, et c'est reconnu ainsi dans la loi», poursuit Mme Fortier. «Si ce qu'il vise, c'est de consulter les parents, il ne choisit pas le bon véhicule. Consulter les parents, oui, mais il y a déjà des organismes pour cela.»

Le consensus établi hier prévoit également que le ministère, de concert avec les représentants scolaires et les parents, développe des modèles de bulletin et de bilan d'apprentissage pour alimenter l'ensemble du réseau.

Quant à la question des notes et des cotes, qui a fait l'objet de plusieurs tergiversations, le ministère opterait pour un retour quasi généralisé des chiffres sur les bulletins, dans le but d'améliorer la communication entre l'école et les parents. Même si les chiffres sont actuellement permis, la pratique donne une avance aux cotes dans plusieurs commissions scolaires.

Jean-Marc Fournier proposerait donc de chiffrer l'évaluation des apprentissages pour «chacune des matières» dans le bilan des apprentissages du premier cycle du secondaire (qui survient après la deuxième année), et de même pour chacune des années du second cycle (3e, 4e, et 5e secondaire).

En première année du secondaire, le dernier bulletin annuel devrait comporter une appréciation générale de l'évolution de l'élève dans chacune des matières, sous la forme de «cotes, notes ou commentaires». Cette idée de formuler une forme de jugement sur le parcours scolaire de l'élève au terme de la première année du secondaire sourit aux enseignants, qui le réclamaient depuis belle lurette. «Nous reconnaissons une ouverture à l'idée de poser un jugement avant la fin de la deuxième secondaire, et c'est un pas dans la bonne direction», a commenté Johanne Fortier.

Le climat de la rencontre d'hier était «bon», selon ce qu'ont indiqué des participants à cet échange, présidé par le sous-ministre en titre du MELS, Michel Boivin. Le consensus sera défendu ce matin par le ministre Fournier, aux côtés des participants à la table, hormis les enseignants.

M. Fournier devrait en outre insister sur l'importance des connaissances au sein de cette réforme, rappelant au passage qu'il ne peut exister de compétences sans de robustes connaissances.
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Annouk
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Message par Annouk »

Citation :«Il s'agit d'une forme d'ingérence des parents dans l'évaluation, une prérogative qui appartient aux enseignants et qui est reconnue ainsi», a déclaré hier soir la présidente de la FSE, Johanne Fortier. La FSE précise que l'«avis» sollicité des parents ne devrait pas passer par le conseil d'établissement, «qui ne leur donne pas de pouvoir décisionnel et qui ne compte pas que des parents».


Pourquoi ce bout là me fait grincer des dents?

Ça regarde tellement pas les parents l'évaluation de leurs enfants d'abord
Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Annouk  a écritCitation :«Il s'agit d'une forme d'ingérence des parents dans l'évaluation, une prérogative qui appartient aux enseignants et qui est reconnue ainsi», a déclaré hier soir la présidente de la FSE, Johanne Fortier. La FSE précise que l'«avis» sollicité des parents ne devrait pas passer par le conseil d'établissement, «qui ne leur donne pas de pouvoir décisionnel et qui ne compte pas que des parents».


Pourquoi ce bout là me fait grincer des dents?

Ça regarde tellement pas les parents l'évaluation de leurs enfants d'abord  bien d'accord avec toi  

Quand c'est les enfants eux-même qui veulent avoir des notes pour se comprendre eux-même et définir leur propre cheminement, faudrait réfléchir !  Ma fille la plus jeune est dans un groupe performant, elle a eu un C en anglais au premier bulletin, ne comprenant pas elle confronte le prof, pauvre lui il répond "je sais pas trop, ça doit être un C fort..."

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Tibibi
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Ti-radis  a écrit bien d'accord avec toi  

Quand c'est les enfants eux-même qui veulent avoir des notes pour se comprendre eux-même et définir leur propre cheminement, faudrait réfléchir !  Ma fille la plus jeune est dans un groupe performant, elle a eu un C en anglais au premier bulletin, ne comprenant pas elle confronte le prof, pauvre lui il répond "je sais pas trop, ça doit être un C fort..."


Je ne sais pas la situation dans ta région, Ti-Radis, mais je me dois de dire quelque chose au sujet des notes de bulletin... d'anglais ou de tout autres matières demandant un prof spécialisé.

Un titulaire a environ 28 à 30 élèves à évaluer.
Ma fille est professeur d'anglais au primaire.  Elle a 390 élèves, et ce, dans trois écoles de sa Commission Scolaire.  

Tu te demandes comment un prof a de la difficulté à expliquer la note qu'il a donné à l'élève?  Comme tu dis, "Pauvre lui, il ne sait pas trop!"

En plus, on demande au prof d'anglais de faire un bulletin complet pour tous ses élèves, c'est-à-dire, évaluer comportement et tout ce qui vient avec, et çe, pour la petite partie du temps qu'il passe avec eux dans une session (je ne sais pas au juste le pourcentage)... je suppose que les parents sont intéressés à savoir si leur enfant a un comportement différent en dehors de sa classe régulière?

Il faut parfois faire des choix....On veut un prof qui enseigne?  ou on veut un prof qui passe ses journées à évaluer?  ... évaluer quoi?  évaluer si l'élève a bien compris ce qu'il n'a pas eu le temps de lui enseigner?????

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Sérénité
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Tibibi  a écrit

Je ne sais pas la situation dans ta région, Ti-Radis, mais je me dois de dire quelque chose au sujet des notes de bulletin... d'anglais ou de tout autres matières demandant un prof spécialisé.

Un titulaire a environ 28 à 30 élèves à évaluer.
Ma fille est professeur d'anglais au primaire.  Elle a 390 élèves, et ce, dans trois écoles de sa Commission Scolaire.  

Tu te demandes comment un prof a de la difficulté à expliquer la note qu'il a donné à l'élève?  Comme tu dis, "Pauvre lui, il ne sait pas trop!"

En plus, on demande au prof d'anglais de faire un bulletin complet pour tous ses élèves, c'est-à-dire, évaluer comportement et tout ce qui vient avec, et çe, pour la petite partie du temps qu'il passe avec eux dans une session (je ne sais pas au juste le pourcentage)... je suppose que les parents sont intéressés à savoir si leur enfant a un comportement différent en dehors de sa classe régulière?

Il faut parfois faire des choix....On veut un prof qui enseigne?  ou on veut un prof qui passe ses journées à évaluer?  ... évaluer quoi?  évaluer si l'élève a bien compris ce qu'il n'a pas eu le temps de lui enseigner?????




tu as raison sur les évaluations trop fréquentes, mais un enfant a quand même le droit de savoir pourquoi il a un C.  C'est que A B C OU D ne laissent pas grand latitude pour l'évaluation, un bonhomme grand sourire , un bonhomme sourire, un bonhomme sans sourire, un  bonhomme triste, c'est pas beaucoup pareil , alors qu'une note avec un rang cinquième c'est net claire et précis  

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Tibibi
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Sérénité  a écrit


tu as raison sur les évaluations trop fréquentes, mais un enfant a quand même le droit de savoir pourquoi il a un C.  C'est que A B C OU D ne laissent pas grand latitude pour l'évaluation, un bonhomme grand sourire , un bonhomme sourire, un bonhomme sans sourire, un  bonhomme triste, c'est pas beaucoup pareil , alors qu'une note avec un rang cinquième c'est net claire et précis    

Mon commentaire n'avait rien à voir avec le "droit de savoir" de l'élève.  En effet, c'est tout à fait légitime que l'élève demande des explications à sa note.

Mon commentaire expliquait seulement la raison probable pourquoi le professeur n'avait pas pu répondre au questionnement de l'élève.  Et si l'élève demande, le professeur devrait retourner en arrière et voir pourquoi il a donné cette note.

J'ajoute que je suis TOTALEMENT en accord avec cette réforme de donner des chiffres comme résultats. Tu as raison, c'est net, clair, et précis. --Message edité par Tibibi le 2006-05-24 13:58:54--
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pucinette
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Message par pucinette »

Annouk  a écritCitation :«Il s'agit d'une forme d'ingérence des parents dans l'évaluation, une prérogative qui appartient aux enseignants et qui est reconnue ainsi», a déclaré hier soir la présidente de la FSE, Johanne Fortier. La FSE précise que l'«avis» sollicité des parents ne devrait pas passer par le conseil d'établissement, «qui ne leur donne pas de pouvoir décisionnel et qui ne compte pas que des parents».


Pourquoi ce bout là me fait grincer des dents?

Ça regarde tellement pas les parents l'évaluation de leurs enfants d'abord  

Oui mais si les parents commencent à avoir leur droit de veto poour comment évaluer les enfants, cela n'aura plus de fin. L'enfant qui consulte le psychopédague ; est-ce qu'on devrait permettre aux parents de poser un diagnostic avec le professionnel sous prétexte que c'est leur enfant ?
Et-ce que les parents devraient décider qu'elle sera le programme sportif durant l'année  ?
Si le parent va chez le medecin, aurait-il le droit de poser un diagnostic et de décider des médicaments administrés à son enfant sous prétexte que c'est son enfant ?

Je trouve que de faire participer les parents aux méthodes d'évaluation fait passer le message que les profs dans le fond, leur job peut être fait par qui le veut et qu'ils n'ont pas besoin de qualifications propres, ce qui est faux.

Alors je suis d'accord avec les revendications du syndicat à ce sujet


À chacun son métier et les qualifications qui s'y rattachent ... --Message edité par pucinette le 2006-05-24 14:02:46--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
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Beppo
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Message par Beppo »

Annouk  a écritCitation :«Il s'agit d'une forme d'ingérence des parents dans l'évaluation, une prérogative qui appartient aux enseignants et qui est reconnue ainsi», a déclaré hier soir la présidente de la FSE, Johanne Fortier. La FSE précise que l'«avis» sollicité des parents ne devrait pas passer par le conseil d'établissement, «qui ne leur donne pas de pouvoir décisionnel et qui ne compte pas que des parents».


Pourquoi ce bout là me fait grincer des dents?

Ça regarde tellement pas les parents l'évaluation de leurs enfants d'abord  

Le résultat te concerne mais le procédé, les modalités d'application, je crois sont du ressort et de la compétence des enseignants. C'est une chose de communiquer la note mais il en est tout autre de l'appliquer. Je veux bien évaluer la compétence transversale mais il y aura de méchants trous noirs quant à son application... Il me semble que la connaissance du programme fait en sorte que l'enseignant est le plus qualifié pour t'indiquer l'évaluation la plus pertinente. J'oserais comparer ça à la médecine. Le médecin est le plus avisé pour te conseiller tel ou tel examen. Toi, ce qui t'intéresses, c'est son résultat... C'est de cette façon que j'envisage l'évaluation.




Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Tibibi
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Message par Tibibi »

pucinette  a écrit

Oui mais si les parents commencent à avoir leur droit de veto poour comment évaluer les enfants, cela n'aura plus de fin. L'enfant qui consulte le psychopédague ; est-ce qu'on devrait permettre aux parents de poser un diagnostic avec le professionnel sous prétexte que c'est leur enfant ?
Et-ce que les parents devraient décider qu'elle sera le programme sportif durant l'année  ?
Si le parent va chez le medecin, aurait-il le droit de poser un diagnostic et de décider des médicaments administrés à son enfant sous prétexte que c'est son enfant ?

Je trouve que de faire participer les parents aux méthodes d'évaluation fait passer le message que les profs dans le fond, leur job peut être fait par qui le veut et qu'ils n'ont pas besoin de qualifications propres, ce qui est faux.

Alors je suis d'accord avec les revendications du syndicat à ce sujet


À chacun son métier et les qualifications qui s'y rattachent ...  


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Tibibi
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Message par Tibibi »

Beppo  a écrit

Le résultat te concerne mais le procédé, les modalités d'application, je crois sont du ressort et de la compétence des enseignants. C'est une chose de communiquer la note mais il en est tout autre de l'appliquer. Je veux bien évaluer la compétence transversale mais il y aura de méchants trous noirs quant à son application... Il me semble que la connaissance du programme fait en sorte que l'enseignant est le plus qualifié pour t'indiquer l'évaluation la plus pertinente. J'oserais comparer ça à la médecine. Le médecin est le plus avisé pour te conseiller tel ou tel examen. Toi, ce qui t'intéresses, c'est son résultat... C'est de cette façon que j'envisage l'évaluation.



Voilà!  
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Annouk
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Message par Annouk »

Je parlais du débat notes et rang cinquième versus lettres Loin de moi l'idée de vouloir que les parents participent à l'évaluation de leur enfant....Mais les bulletins sont, à ce que je sache, destinés aux parents afin qu'ils soient en mesure de suivre le cheminement de leur enfant. Si la majorité des parents désirent des notes et qu'ils trouvent cela plus compréhensible qu'une lumière verte, qu'un bonhomme sourire ou que tout autre signe farfelu qu'on nous a servi au cours des dernières années, je pense qu'ils ont le droit de l'exprimer et d'être entendus
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Rénatane
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Message par Rénatane »

Oui , mais , je ne pense pas que ce soit les enseignants qui ont décidés des bulletins farfelus....Je crois bien que si on les laissent aller , ils vont prendre la bonne décision......
J'aimerais , par contre que ce soit uniformisé partout au Québec......
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Annouk
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Message par Annouk »

Rénatane  a écritOui , mais , je ne pense pas que ce soit les enseignants qui ont décidés des bulletins farfelus....Je crois bien que si on les laissent aller , ils vont prendre la bonne décision......
J'aimerais , par contre que ce soit uniformisé partout au Québec......

Relis ce bout là

Citation :Après plusieurs semaines de discussions ardues, tel est le consensus auquel est arrivée hier la Table de pilotage sur le renouveau pédagogique, composée des parents, des enseignants, des commissions scolaires et des directions d'école. Le ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Jean-Marc Fournier, dévoilera ce matin les grandes lignes de cette entente, qui a rallié tout le monde sauf les enseignants.

Le Devoir a appris en effet que la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE-CSQ) a exprimé sa dissidence hier en ce qui concerne ce consensus, jugeant que ce dernier ouvrait trop largement la porte aux parents dans le choix des bulletins.


Pratiquement tous les enseignants que j'ai cotoyé au cours des dernières années se sont prononcés contre les cotes sur les bulletins. Je ne comprend pas trop pourquoi maintenant que tous veulent en revenir à cette méthode pour les bulletins, tous se sont ralliés aux propositions sauf les enseignants.

Pour le reste, si on assoit autour d'une table de concertation des parents, des directions d'école, des enseignants, des représentants des commissions scolaire et du ministère de l'éducation tel qu'expliquer dans l'article, dites-moi simplement pourquoi des parents invités à cette table devrait servir de bibelot?

si les parents n'ont vraiment rien à dire sur le système d'éducation, cessez ces belles paroles que la réforme sert à ce que l'école permettent plus d'implication de la part des parents et du milieu, cessez de dire qu'il faut que l'école ressemble à son milieu et en fasse partie intégrante, cessez d'inviter les parents à participer aux conseils d'établissement, à l'opp et aux tables de concertations si c'est pour leur faire fermer la gueule dès qu'un d'entre eux donne un avis --Message edité par annouk le 2006-05-24 16:41:37--
Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Annouk  a écritJe parlais du débat notes et rang cinquième versus lettres Loin de moi l'idée de vouloir que les parents participent à l'évaluation de leur enfant....Mais les bulletins sont, à ce que je sache, destinés aux parents afin qu'ils soient en mesure de suivre le cheminement de leur enfant. Si la majorité des parents désirent des notes et qu'ils trouvent cela plus compréhensible qu'une lumière verte, qu'un bonhomme sourire ou que tout autre signe farfelu qu'on nous a servi au cours des dernières années, je pense qu'ils ont le droit de l'exprimer et d'être entendus  

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jaskab
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Message par jaskab »

Je suis contente que les parents aient leur mot à dire, sans nécessairement que ce soit eux seuls qui fassent pencher la balance.

Je préférais les bulletins avec des notes.  Mais quand je pense à leur retour, je me questionne déjà comment je ferai pour noter des matières comme l'univers social (juste une exemple).  Est-ce que ça se note des compétences?  Pas vraiment.

Sauf qu'il y a d'autres matières où ça irait bien un retour aux notes.
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tuberale
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Le Journal de Montréal
25/05/2006 11h11 - Mise à jour 25/05/2006 11h55  




 
Franco Nuevo


Bulletins; ridicule




Bon, commençons par le plus simple: des enfants sont des enfants, des parents, des parents et des professeurs, des professeurs. Parents et profs veillent à l'éducation des enfants, dans une volonté commune, mais pas nécessairement de la même manière.


Faut commencer par le début parce que c'est fou comme, à force de vouloir se compliquer la vie, on oublie les choses les plus élémentaires. Le ministère de l'Éducation entend ainsi modifier la loi pour donner aux parents un droit de regard sur les bulletins. Je vous passe les détails, du genre que l'avis des parents devrait passer par le conseil d'établissement. Aujourd'hui, la loi sur l'instruction publique stipule que c'est aux enseignants de proposer de nouvelles formes de bulletin. Ce qui est à mon avis tout à fait normal. Les suggestions sont ensuite soumises à la direction de l'école, qui approuve ou non. Or, désormais, on voudrait que ce soit les parents élus au conseil qui consultent tous les autres parents de l'école pour enfin choisir le bulletin.


Ça va pas, non? Est-ce qu'on demande aux malades de chaque hôpital de poser eux-mêmes leur diagnostic et de décider des médicaments qu'ils vont ingurgiter ou des opérations qu'ils devront subir?


On mélange tout. Le rôle des parents, ce n'est pas de décider des bulletins, c'est juste d'être des parents. Ce qui est déjà pas mal, la tâche étant plutôt colossale. Leur rôle, c'est donc d'élever leurs enfants au mieux de leurs possibilités, de les aimer, de les accompagner, de leur apporter un soutien, surtout quand ils sont petits, pour leurs devoirs, pour leurs leçons, de leur donner le goût de lire, de leur fournir les armes nécessaires pour affronter la vie et de leur montrer à l'aimer, même si elle n'est pas toujours facile. C'est un gros job, le plus gros et le plus important de tous.


Les enseignants aussi, de leur côté, ont une responsabilité énorme: celle de communiquer le savoir académique aux enfants, aux jeunes. Et, sauf dans de rares exceptions, ils ont les compétences pour y arriver. Il faut donc leur faire confiance. Parce qu'eux aussi les voient évoluer. Ils les observent en groupe, socialement. Ils apprennent à les cerner individuellement. Ils savent. C'est indéniable. Et nous, parents, devons accepter qu'ils savent, qu'ils ont l'expertise et le ressort nécessaire pour accomplir leur boulot déjà assez lourd. Il faut donc leur laisser leur autorité et le pouvoir décisionnel que leur confère leur fonction.


Il ne faut pas les déposséder; au contraire, il faut les valoriser. Leur mission est essentielle.


En plus simple, laissons donc les histoires de bulletin aux profs pendant que nous, parents, on s'occupe de nos affaires. Et surtout, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. La collaboration entre les uns et les autres est aussi nécessaire, mais pas pour des histoires qui n'ont ni queue ni tête.


Des fois, je me demande ce que fait le ministère de l'Éducation. Pourquoi se complique-t-on tellement la vie? C'est beau les réformes, mais faut-il vraiment tout foutre en l'air juste pour le plaisir de recommencer?


Ça pourrait être si simple: les parents font leur boulot de parents, les enfants vont à l'école pour apprendre à lire, à écrire, à compter, à additionner, à multiplier, à soustraire, à diviser, à apprendre le français, les mathématiques, l'histoire, oui, l'histoire, la géo, les langues. Apprendre, apprendre et encore apprendre.


Quant aux enseignants, ils sont là pour enseigner, évaluer nos enfants à leur juste valeur, les suivre, les garder à niveau, éviter qu'ils prennent un quelconque retard qui peut avoir des conséquences désastreuses pour leur avenir, nous alerter si besoin est et les noter. Les noter, oui, parce qu'ils sont les seuls à véritablement savoir où ils en sont, les seuls capables de sonner l'alarme s'il y a péril en la demeure.


Vous pouvez pas savoir comment tout ça m'énerve!


Juste une bonne nouvelle en terminant: dans le palmarès des 45 livres les plus vendus de Renaud-Bray, 26 sont signés par des auteurs québécois. C'est plus de 50%. Il n'y a pas si longtemps, on n'aurait jamais vu ça.



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pucinette
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tuberale  a écrit
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Bon, commençons par le plus simple: des enfants sont des enfants, des parents, des parents et des professeurs, des professeurs. Parents et profs veillent à l'éducation des enfants, dans une volonté commune, mais pas nécessairement de la même manière.


Faut commencer par le début parce que c'est fou comme, à force de vouloir se compliquer la vie, on oublie les choses les plus élémentaires. Le ministère de l'Éducation entend ainsi modifier la loi pour donner aux parents un droit de regard sur les bulletins. Je vous passe les détails, du genre que l'avis des parents devrait passer par le conseil d'établissement. Aujourd'hui, la loi sur l'instruction publique stipule que c'est aux enseignants de proposer de nouvelles formes de bulletin. Ce qui est à mon avis tout à fait normal. Les suggestions sont ensuite soumises à la direction de l'école, qui approuve ou non. Or, désormais, on voudrait que ce soit les parents élus au conseil qui consultent tous les autres parents de l'école pour enfin choisir le bulletin.


Ça va pas, non? Est-ce qu'on demande aux malades de chaque hôpital de poser eux-mêmes leur diagnostic et de décider des médicaments qu'ils vont ingurgiter ou des opérations qu'ils devront subir?


On mélange tout. Le rôle des parents, ce n'est pas de décider des bulletins, c'est juste d'être des parents. Ce qui est déjà pas mal, la tâche étant plutôt colossale. Leur rôle, c'est donc d'élever leurs enfants au mieux de leurs possibilités, de les aimer, de les accompagner, de leur apporter un soutien, surtout quand ils sont petits, pour leurs devoirs, pour leurs leçons, de leur donner le goût de lire, de leur fournir les armes nécessaires pour affronter la vie et de leur montrer à l'aimer, même si elle n'est pas toujours facile. C'est un gros job, le plus gros et le plus important de tous.


Les enseignants aussi, de leur côté, ont une responsabilité énorme: celle de communiquer le savoir académique aux enfants, aux jeunes. Et, sauf dans de rares exceptions, ils ont les compétences pour y arriver. Il faut donc leur faire confiance. Parce qu'eux aussi les voient évoluer. Ils les observent en groupe, socialement. Ils apprennent à les cerner individuellement. Ils savent. C'est indéniable. Et nous, parents, devons accepter qu'ils savent, qu'ils ont l'expertise et le ressort nécessaire pour accomplir leur boulot déjà assez lourd. Il faut donc leur laisser leur autorité et le pouvoir décisionnel que leur confère leur fonction.


Il ne faut pas les déposséder; au contraire, il faut les valoriser. Leur mission est essentielle.


En plus simple, laissons donc les histoires de bulletin aux profs pendant que nous, parents, on s'occupe de nos affaires. Et surtout, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. La collaboration entre les uns et les autres est aussi nécessaire, mais pas pour des histoires qui n'ont ni queue ni tête.


Des fois, je me demande ce que fait le ministère de l'Éducation. Pourquoi se complique-t-on tellement la vie? C'est beau les réformes, mais faut-il vraiment tout foutre en l'air juste pour le plaisir de recommencer?


Ça pourrait être si simple: les parents font leur boulot de parents, les enfants vont à l'école pour apprendre à lire, à écrire, à compter, à additionner, à multiplier, à soustraire, à diviser, à apprendre le français, les mathématiques, l'histoire, oui, l'histoire, la géo, les langues. Apprendre, apprendre et encore apprendre.


Quant aux enseignants, ils sont là pour enseigner, évaluer nos enfants à leur juste valeur, les suivre, les garder à niveau, éviter qu'ils prennent un quelconque retard qui peut avoir des conséquences désastreuses pour leur avenir, nous alerter si besoin est et les noter. Les noter, oui, parce qu'ils sont les seuls à véritablement savoir où ils en sont, les seuls capables de sonner l'alarme s'il y a péril en la demeure.


Vous pouvez pas savoir comment tout ça m'énerve!


Juste une bonne nouvelle en terminant: dans le palmarès des 45 livres les plus vendus de Renaud-Bray, 26 sont signés par des auteurs québécois. C'est plus de 50%. Il n'y a pas si longtemps, on n'aurait jamais vu ça.





Sa pensée rejoint la mienne
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
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Franco Nuevo


Bulletins; ridicule




Bon, commençons par le plus simple: des enfants sont des enfants, des parents, des parents et des professeurs, des professeurs. Parents et profs veillent à l'éducation des enfants, dans une volonté commune, mais pas nécessairement de la même manière.


Faut commencer par le début parce que c'est fou comme, à force de vouloir se compliquer la vie, on oublie les choses les plus élémentaires. Le ministère de l'Éducation entend ainsi modifier la loi pour donner aux parents un droit de regard sur les bulletins. Je vous passe les détails, du genre que l'avis des parents devrait passer par le conseil d'établissement. Aujourd'hui, la loi sur l'instruction publique stipule que c'est aux enseignants de proposer de nouvelles formes de bulletin. Ce qui est à mon avis tout à fait normal. Les suggestions sont ensuite soumises à la direction de l'école, qui approuve ou non. Or, désormais, on voudrait que ce soit les parents élus au conseil qui consultent tous les autres parents de l'école pour enfin choisir le bulletin.


Ça va pas, non? Est-ce qu'on demande aux malades de chaque hôpital de poser eux-mêmes leur diagnostic et de décider des médicaments qu'ils vont ingurgiter ou des opérations qu'ils devront subir?

On mélange tout. Le rôle des parents, ce n'est pas de décider des bulletins, c'est juste d'être des parents. Ce qui est déjà pas mal, la tâche étant plutôt colossale. Leur rôle, c'est donc d'élever leurs enfants au mieux de leurs possibilités, de les aimer, de les accompagner, de leur apporter un soutien, surtout quand ils sont petits, pour leurs devoirs, pour leurs leçons, de leur donner le goût de lire, de leur fournir les armes nécessaires pour affronter la vie et de leur montrer à l'aimer, même si elle n'est pas toujours facile. C'est un gros job, le plus gros et le plus important de tous.


Les enseignants aussi, de leur côté, ont une responsabilité énorme: celle de communiquer le savoir académique aux enfants, aux jeunes. Et, sauf dans de rares exceptions, ils ont les compétences pour y arriver. Il faut donc leur faire confiance. Parce qu'eux aussi les voient évoluer. Ils les observent en groupe, socialement. Ils apprennent à les cerner individuellement. Ils savent. C'est indéniable. Et nous, parents, devons accepter qu'ils savent, qu'ils ont l'expertise et le ressort nécessaire pour accomplir leur boulot déjà assez lourd. Il faut donc leur laisser leur autorité et le pouvoir décisionnel que leur confère leur fonction.


Il ne faut pas les déposséder; au contraire, il faut les valoriser. Leur mission est essentielle.


En plus simple, laissons donc les histoires de bulletin aux profs pendant que nous, parents, on s'occupe de nos affaires. Et surtout, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. La collaboration entre les uns et les autres est aussi nécessaire, mais pas pour des histoires qui n'ont ni queue ni tête.








je m'arrête au bout souligné...  Nuevo doit pas sièger sur un conseil d'établissement lui...  on est pas une bande de caves illétrés sur les conseils, il y a des parents, des professeurs, des professeurs aussi parents, des professionnelles (orthopédagogues, etc) des membres de la communauté, etc.

On ne veut pas empiéter sur les compétences des profs, on ne veut pas juger des méthodes d'évaluation, On veut seulement avoir droit de regard SUR LE MODE DE TRANSMISSION DE L'INFORMATION DESTINÉE AUX PARENTS.  C'est comme si tu écrivais en chinois à quelqu'un, est-ce que la personne a droit de dire qu'elle ne lit pas le chinois.  Les parents ont des malaises face au bulletin (et les enfants aussi).  La réforme c'est bon, mais la réforme garrochée n'importe comment c'est moins bon...

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Annouk
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Message par Annouk »

Ti-radis  a écrit
je m'arrête au bout souligné...  Nuevo doit pas sièger sur un conseil d'établissement lui...  on est pas une bande de caves illétrés sur les conseils, il y a des parents, des professeurs, des professeurs aussi parents, des professionnelles (orthopédagogues, etc) des membres de la communauté, etc.

On ne veut pas empiéter sur les compétences des profs, on ne veut pas juger des méthodes d'évaluation, On veut seulement avoir droit de regard SUR LE MODE DE TRANSMISSION DE L'INFORMATION DESTINÉE AUX PARENTS.  C'est comme si tu écrivais en chinois à quelqu'un, est-ce que la personne a droit de dire qu'elle ne lit pas le chinois.  Les parents ont des malaises face au bulletin (et les enfants aussi).  La réforme c'est bon, mais la réforme garrochée n'importe comment c'est moins bon...


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pucinette
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Message par pucinette »

Ti-radis  a écrit
je m'arrête au bout souligné...  Nuevo doit pas sièger sur un conseil d'établissement lui...  on est pas une bande de caves illétrés sur les conseils, il y a des parents, des professeurs, des professeurs aussi parents, des professionnelles (orthopédagogues, etc) des membres de la communauté, etc.

On ne veut pas empiéter sur les compétences des profs, on ne veut pas juger des méthodes d'évaluation, On veut seulement avoir droit de regard SUR LE MODE DE TRANSMISSION DE L'INFORMATION DESTINÉE AUX PARENTS.  C'est comme si tu écrivais en chinois à quelqu'un, est-ce que la personne a droit de dire qu'elle ne lit pas le chinois.  Les parents ont des malaises face au bulletin (et les enfants aussi).  La réforme c'est bon, mais la réforme garrochée n'importe comment c'est moins bon...


Les malades non plus ne sont pas une bande de caves illétrés...J'essaie de lire entre les lignes de son article et je ne vois pas où il aurait voulu faire passer ce message là ...
On ne peut pas avoir des compétences dans tout...ESt-ce que ça fait de nous tous une bande de caves illétrés ? --Message edité par pucinette le 2006-05-26 11:28:27--
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
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