Pollution atmosphérique

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Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Un article et un site intéressant, qui peut peut-être porter à réflexion:

L'Histoire de la Pollution Atmosphérique

La pollution atmosphérique, en particulier dans les villes, n'est certainement pas un nouveau problème. Au Moyen Âge l'utilisation du charbon dans les villes telles que Londres commençait à fortement augmenter. Les problèmes sur la faible qualité de l'air urbain, dès la fin du 16ème siècle, sont très bien documentés.

Au Royaume-Uni, la Révolution Industrielle pendant le 18ème et 19ème siècle a été basée sur l'utilisation du charbon. Les industries ont souvent été situées dans les petites et grandes villes, et combiné avec la brûlure du charbon dans les maisons pour le chauffage domestique, les niveaux urbains de pollution atmosphérique ont souvent atteint des niveaux très élevés. Pendant les périodes brumeuses, les niveaux de pollution augmentaient rapidement et les smogs urbains (fumée et brouillard) se formaient. Ceux-ci ont souvent interrompu les activités des villes, perturbant le trafic, mais plus gravement, causant une augmentation du taux de mortalité. Les effets de cette pollution sur les bâtiments et la végétation sont également devenus évidents. En 1875, le " Public Health Act ", une loi sur la santé public au Royaume-Uni, contenait une section sur la réduction de la fumée pour essayer et réduire la pollution provenant de la fumée dans les zones urbaines.

Pendant la première partie du 20ème siècle, des contrôles industrielles plus sévères on mené à une réduction de la pollution de smog dans les zones urbaines. La loi de 1926 au Royaume-Uni, le " Smoke Abatement Act ", était destiné à réduire les émissions de fumée des sources industrielles, mais en dépit de l'importante baisse de charbon utilisé pour le chauffage domestique, la pollution provenant des sources domestiques était demeurée significative.

Le Grand Smog de Londres (Great London Smog) de 1952, qui a résulté dans 4.000 décès supplémentaires dans la ville, a mené à l'introduction des " Clean Air Acts " de 1956 et de 1968.  Ces Lois ont misent en place de zones sans fumée dans les zones urbaines, avec une politique sur les grandes cheminées afin d'aider à disperser les polluants atmosphériques industriels, loin des zones d'habitation, dans l'atmosphère.

Après les " Clean Air Acts ", des améliorations dans la qualité de l'air ont continué toute au long des années 70. D'autres normes ont été introduite à travers le " Control of Air Pollution " de 1974. Ceci a inclus des normes pour la composition du carburant des moteurs et des limites pour la teneur en soufre du fioul industriel.

Cependant, pendant les années 80, le nombre de véhicules à moteur dans les zones urbaines augmenta solidement et les problèmes sur la qualité de l'air associés aux véhicules à moteur sont devenus plus répandus. Au début des années 80, l'intérêt principal était les effets de la pollution au plomb sur la santé humaine, mais vers la fin des années 1980 et le début des années 90, les effets d'autres polluants venant des véhicules à moteur sont devenus une inquiétude importante . Les années 90 ont vu le début de smogs d'hiver et d'été se produisant régulièrement. Ceux-ci ne sont pas provoquées par la pollution provenant de la fumée et du dioxyde de soufre mais par des réactions chimiques se produisant entre les polluants des véhicules à moteur et de la lumière du soleil. Celles-ci sont connues en tant que ' smogs photochimiques '.

En 1995, le gouvernement adopta son " Environment Act ", exigeant la publication d'une stratégie nationale sur la qualité de l'air (" National Air Quality Strategy "), afin de fixer des normes pour le règlement des polluants atmosphériques les plus communs. Publié en 1997, le " National Air Quality Strategy " a mis en place des engagements pour que les autorités locales atteignent de nouveaux objectifs sur la qualité de l'air dans l'ensemble du Royaume-Uni par 2005. Elle est passée en revue périodiquement.

http://www.ace.mmu.ac.uk/eae/french/Air ... story.html

Ce site est particulièrement intéressant pour tout ceux qui aimeraient en connaître plus sur la qualité de l'air.

On y découvre entre autre que dans plusieurs villes du monde la pollution étaient plus important pendant la révolution idustrielle et après que maintenant... "Cependant, la pollution atmosphérique urbaine, n'est pas un nouveau problème. Dès le 13ème siècle, l'utilisation du charbon à Londres fût interdite parce qu'il était considéré préjudiciable pour la santé. Pendant la Révolution Industrielle, la pollution par le smog dans les zones urbaines était devenue un problème important, à cause de la brûlure industrielle et domestique du charbon, libérant de grandes quantités de fumée et de dioxyde de soufre. Dans la dernière moitié du 20ème siècle, de tels smogs sont devenus beaucoup plus rares, avec l'introduction des zones sans fumée dans des zones urbaines!

Ti-radis
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Message par Ti-radis »

Un autre article qui pourra aussi démystifier certaines certitudes:

La pollution de l’air causée par la combustion au bois est devenue une priorité de santé publique.



La fumée de bois contient plus d’une centaine de composés chimiques qui peuvent porter atteinte à votre santé.



Certains composés tels les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)., les dioxines et les furanes sont cancérigènes.  D’autre comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatiles (COV) sont des irritants qui contribuent à l’aggravation des problèmes respiratoires.  Le monoxyde de carbone (CO) cause des intoxications aiguës qui peuvent être mortelles.



La fumée de bois contient aussi des particules fines si petites qu’elles peuvent se loger profondément à l’intérieur des poumons.  En plus d’être irritantes, elles favorisent le transport des autres contaminants qui affectent votre santé.  À cause de leur petite taille, elles peuvent s’infiltrer à l’intérieur des résidences voisines.


Certaines études ont démontré que la pollution par le chauffage au bois serait à certains moments plus importants que celle provoquée par le transport.
http://www.alap.qc.ca/index_fichiers/Page338.htm


Qu’elles proviennent d’un poêle à bois, d’un foyer ou d’un feu de camp, les fumées qui s’en dégagent ne sont pas aussi « inoffensives » qu’on voudrait bien le croire. Selon Environnement Canada, un poêle à bois non certifié émet autant de particules fines dans l'atmosphère en neuf heures qu'un poêle certifié fonctionnant soixante heures ou une automobile de type intermédiaire parcourant 18 000 km en un an.

donc 1 heure sur un poele non certifié=60 heures sur un poele certifié=18 000km dans une voiture...

La situation au Québec

Sources de particules fines d'origine humaine au Québec

Source : Environnement Canada, 2000

La combustion du bois s’ajoute aux autres sources de pollution tels le transport et les industries. Elle contribue à augmenter les concentrations de contaminants toxiques dans l’air.

Au Québec, le chauffage au bois résidentiel est responsable de la moitié des émissions de particules fines provenant des activités humaines. Sur le plan local, la contribution à la pollution causée par ce type de combustion peut être beaucoup plus importante. À titre d’exemple, une campagne d’échantillonnage sur le chauffage au bois réalisée en 1999 sur l’île de Montréal par la Communauté urbaine de Montréal (CUM) a montré qu’en hiver, dans un quartier résidentiel, les concentrations de COV, de particules fines et de HAP étaient souvent supérieures à celles mesurées dans le centre-ville de Montréal. Sous certaines conditions météorologiques, les concentrations de contaminants dans l’air ambiant peuvent atteindre des niveaux élevés dans certains quartiers. Ce genre de situation peut survenir dans de nombreux endroits au Québec.
http://www.mddep.gouv.qc.ca/air/chauf-bois/


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