L'Iran fait monter la pression nucléaire
Moi_Caroline a écrit
Mais ÇA attire l'attention Faut juste pas le montrer, car si les dirigeants se montrent inquiets, concerner, préoccuper, ils devont répondre aux nombreuses questions des médias... Vaut mieux faire le mort en publique... De plus, qui peut y faire quelque chose, militairement parlant? Les États-Uniens n'ont plus les ressources... Ils en sont rendus à envoyer des gens de la Garde Nationale en Irak, et pour ceux qui connaissent un peu le système militaire État-Unien, c'est pas bon signe... Les chinois?? Faites moi rire! Donc, les Iranien on PRESQUE carte blanche présentement... Mais tu oublies le pouvoir de l'ONU !!!
Non, sérieusement ta bien raison, je doute fortement qu'il réussissent à envoyer une tête nucléaire en Israel mais je me demande vraiment jusqu'où ça va aller... En 4 mois il en est là, où il en sera dans 3 ans?!
Mais ÇA attire l'attention Faut juste pas le montrer, car si les dirigeants se montrent inquiets, concerner, préoccuper, ils devont répondre aux nombreuses questions des médias... Vaut mieux faire le mort en publique... De plus, qui peut y faire quelque chose, militairement parlant? Les États-Uniens n'ont plus les ressources... Ils en sont rendus à envoyer des gens de la Garde Nationale en Irak, et pour ceux qui connaissent un peu le système militaire État-Unien, c'est pas bon signe... Les chinois?? Faites moi rire! Donc, les Iranien on PRESQUE carte blanche présentement... Mais tu oublies le pouvoir de l'ONU !!!
Non, sérieusement ta bien raison, je doute fortement qu'il réussissent à envoyer une tête nucléaire en Israel mais je me demande vraiment jusqu'où ça va aller... En 4 mois il en est là, où il en sera dans 3 ans?!
L'ONU condamne les propos du président iranien sur Israël
2005-10-29 15:33:59
NEW YORK (Nations unies), 28 octobre (XINHUANET) -- Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendredi les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a appelé à rayer Israël de la carte.
"Le Conseil de sécurité condamne les propos sur Israël attribués à M. Mahmoud Ahmadinejad, président de la République islamique d'Iran", indique un communiqué de presse lu par l'ambassadeur roumain aux Nations unies, Mihnea Ioan Motoc, dont le pays assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil de sécurité ont également exprimé leur soutien au Secrétaire général Kofi Annan qui a indiqué que "selon la chartre des Nations unies, tous les membres doivent éviter la menace ou le recours à la force contre le territoire ou l'indépendance politique de tout Etat".
L'ambassadeur israélien à l'ONU, Dan Gillerman, a indiqué aux journalistes que son pays saluait la condamnation par le Conseil des propos du président iranien.
"Nous sommes très satisfaits, après tant de condamnations nationales, d'entendre une condamnation claire des Nations unies à travers le Conseil de sécurité. Nous pensons que l'Iran... doit prendre cette condamnation très, très au sérieux", a déclaré M. Gillerman.
La déclaration de M. Ahmadinejad a été vivement critiquée par l'Union européenne, Israël et de nombreux pays. M. Gillerman a écrit jeudi à M. Ioan Motoc et à Kofi Annan pour demander que l'Iran soit expulsé des Nations unies. Fin
2005-10-29 15:33:59
NEW YORK (Nations unies), 28 octobre (XINHUANET) -- Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné vendredi les propos du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a appelé à rayer Israël de la carte.
"Le Conseil de sécurité condamne les propos sur Israël attribués à M. Mahmoud Ahmadinejad, président de la République islamique d'Iran", indique un communiqué de presse lu par l'ambassadeur roumain aux Nations unies, Mihnea Ioan Motoc, dont le pays assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil de sécurité ont également exprimé leur soutien au Secrétaire général Kofi Annan qui a indiqué que "selon la chartre des Nations unies, tous les membres doivent éviter la menace ou le recours à la force contre le territoire ou l'indépendance politique de tout Etat".
L'ambassadeur israélien à l'ONU, Dan Gillerman, a indiqué aux journalistes que son pays saluait la condamnation par le Conseil des propos du président iranien.
"Nous sommes très satisfaits, après tant de condamnations nationales, d'entendre une condamnation claire des Nations unies à travers le Conseil de sécurité. Nous pensons que l'Iran... doit prendre cette condamnation très, très au sérieux", a déclaré M. Gillerman.
La déclaration de M. Ahmadinejad a été vivement critiquée par l'Union européenne, Israël et de nombreux pays. M. Gillerman a écrit jeudi à M. Ioan Motoc et à Kofi Annan pour demander que l'Iran soit expulsé des Nations unies. Fin
- Blanche Neige
- Caïd de la Causette
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- Inscription : lun. janv. 26, 2004 1:00 am
Les Juifs ont toujours été persécutés dans toute l’histoire de l’humanité. Çe n’est pas nouveau qu’ils le soient encore. L’Iran, la Palestine et le peuple musulmans ne veulent pas se faire envahir. Même nous, en Amérique du nord, ne voulons pas ses Juifs là, alors, les américains leurs donnent plus de 2 milliards par année pour qu’ils (les Juifs) nous laissent tranquille et fasse leur guerre dans leur territoire.
Hitler non plus, n’en voulait pas de eux, je ne suis pas antisémite ni aucune autre négation par rapport à l’être humain mais je me pose une question : Pourquoi on laisse les Juifs dans une bergerie alors qu’on sait qu’il y a plein de loup qui rôde?
Sommes-nous pas assez intelligent pour comprendre ou par intérêt personnel ($)?
Être ou ne pas être, telle est la question?????????????
Hitler non plus, n’en voulait pas de eux, je ne suis pas antisémite ni aucune autre négation par rapport à l’être humain mais je me pose une question : Pourquoi on laisse les Juifs dans une bergerie alors qu’on sait qu’il y a plein de loup qui rôde?
Sommes-nous pas assez intelligent pour comprendre ou par intérêt personnel ($)?
Être ou ne pas être, telle est la question?????????????
Les vertus, la sagesse, le bonheur s'acquièrent par l'éducation. L'art de vivre s'apprend. Aristote.
Acrux a écritÇa m'étonne que cette nouvelle n'attire l'attention personne....; un gars se fait élire président de l'Iran et en seulement 4 mois de mandat il réussit à faire reprendre les activités nucléaires de son pays devant tous avec un ton tant menaçant que fendant, et à faire un appel à l'anéantissement de l'état d'Israel...!
S’il pouvait être spectateur (ou acteur…) d’une guerre de religion mondiale causée par lui-même, ce serait un homme comblé…!
Contrairement à toi je ne suis pas étonnée. Nous, les nord-américains sommes blasés de ces grandes envolés oratoires extrémistes de l'Iran ou autres pays ou groupes musulmans. Ce que le président charismatique iranien a énoncé ne change rien à ce qui était de toute façon.
Soyons lucide, mot du jour, l'Iran a toujours voulu rayé de la carte Israël, nous le savons. L'ayattolah Komeiny le voulait aussi, peut-être qu'il ne l'a pas dit aussi crûement mais c'était quand même la réalité.
J'y vois quand même du positif à ce président, tout comme Parizeau au soir de sa défaite, il ne dit que tout haut et fort ce qu'il pense. C'est quand même mieux que de te faire croire le contraire de la réalité et nous savons à quoi s'attendre.
En fait je l'aime bien le président de l'Iran, il est franc et nous dit le fin fond de sa pensée. Nous n'avons plus à tervigerser sur le peut-être que.....c'est ça. C'est clair. Pourtant, je le savais avant qu'il le déclare tout comme je sais très bien que Bush veut rayer de la carte tout ce qui n'est pas chrétien.
Soyons lucide comme nous dit Bouchard notre gourou. Tiens, faudrais bien que je réponde au topic de la lucidité......
S’il pouvait être spectateur (ou acteur…) d’une guerre de religion mondiale causée par lui-même, ce serait un homme comblé…!
Contrairement à toi je ne suis pas étonnée. Nous, les nord-américains sommes blasés de ces grandes envolés oratoires extrémistes de l'Iran ou autres pays ou groupes musulmans. Ce que le président charismatique iranien a énoncé ne change rien à ce qui était de toute façon.
Soyons lucide, mot du jour, l'Iran a toujours voulu rayé de la carte Israël, nous le savons. L'ayattolah Komeiny le voulait aussi, peut-être qu'il ne l'a pas dit aussi crûement mais c'était quand même la réalité.
J'y vois quand même du positif à ce président, tout comme Parizeau au soir de sa défaite, il ne dit que tout haut et fort ce qu'il pense. C'est quand même mieux que de te faire croire le contraire de la réalité et nous savons à quoi s'attendre.
En fait je l'aime bien le président de l'Iran, il est franc et nous dit le fin fond de sa pensée. Nous n'avons plus à tervigerser sur le peut-être que.....c'est ça. C'est clair. Pourtant, je le savais avant qu'il le déclare tout comme je sais très bien que Bush veut rayer de la carte tout ce qui n'est pas chrétien.
Soyons lucide comme nous dit Bouchard notre gourou. Tiens, faudrais bien que je réponde au topic de la lucidité......
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- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : jeu. nov. 20, 2003 1:00 am
Fabine a écrit
Contrairement à toi je ne suis pas étonnée. Nous, les nord-américains sommes blasés de ces grandes envolés oratoires extrémistes de l'Iran ou autres pays ou groupes musulmans. Ce que le président charismatique iranien a énoncé ne change rien à ce qui était de toute façon.
Soyons lucide, mot du jour, l'Iran a toujours voulu rayé de la carte Israël, nous le savons. L'ayattolah Komeiny le voulait aussi, peut-être qu'il ne l'a pas dit aussi crûement mais c'était quand même la réalité.
J'y vois quand même du positif à ce président, tout comme Parizeau au soir de sa défaite, il ne dit que tout haut et fort ce qu'il pense. C'est quand même mieux que de te faire croire le contraire de la réalité et nous savons à quoi s'attendre.
En fait je l'aime bien le président de l'Iran, il est franc et nous dit le fin fond de sa pensée. Nous n'avons plus à tervigerser sur le peut-être que.....c'est ça. C'est clair. Pourtant, je le savais avant qu'il le déclare tout comme je sais très bien que Bush veut rayer de la carte tout ce qui n'est pas chrétien.
Soyons lucide comme nous dit Bouchard notre gourou. Tiens, faudrais bien que je réponde au topic de la lucidité......
Oui l'Iran a toujours été contre les politiques israeliennes (et c'est normal), mais aucun président n'a eu un tel slogan par le passé, et additionnant ça à la reprise d'activités d'enrichissement de l'uranium mettons qu'on peut facilement remarquer que ce n'est pas un moment de "stabilité/stagnation" que vie le monde politique musulman iranien...
Enfin bon..., c'est ce que moi je vois, c'est pas donné tous d'être tant lucide
Contrairement à toi je ne suis pas étonnée. Nous, les nord-américains sommes blasés de ces grandes envolés oratoires extrémistes de l'Iran ou autres pays ou groupes musulmans. Ce que le président charismatique iranien a énoncé ne change rien à ce qui était de toute façon.
Soyons lucide, mot du jour, l'Iran a toujours voulu rayé de la carte Israël, nous le savons. L'ayattolah Komeiny le voulait aussi, peut-être qu'il ne l'a pas dit aussi crûement mais c'était quand même la réalité.
J'y vois quand même du positif à ce président, tout comme Parizeau au soir de sa défaite, il ne dit que tout haut et fort ce qu'il pense. C'est quand même mieux que de te faire croire le contraire de la réalité et nous savons à quoi s'attendre.
En fait je l'aime bien le président de l'Iran, il est franc et nous dit le fin fond de sa pensée. Nous n'avons plus à tervigerser sur le peut-être que.....c'est ça. C'est clair. Pourtant, je le savais avant qu'il le déclare tout comme je sais très bien que Bush veut rayer de la carte tout ce qui n'est pas chrétien.
Soyons lucide comme nous dit Bouchard notre gourou. Tiens, faudrais bien que je réponde au topic de la lucidité......
Oui l'Iran a toujours été contre les politiques israeliennes (et c'est normal), mais aucun président n'a eu un tel slogan par le passé, et additionnant ça à la reprise d'activités d'enrichissement de l'uranium mettons qu'on peut facilement remarquer que ce n'est pas un moment de "stabilité/stagnation" que vie le monde politique musulman iranien...
Enfin bon..., c'est ce que moi je vois, c'est pas donné tous d'être tant lucide
NUCLÉAIRE - L'Iran au pied du mur
Mohamed El-Baradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, a annoncé mercredi 8 mars que le dossier iranien serait transmis au Conseil de sécurité de l'ONU dans les deux jours. La presse iranienne conteste cette décision et estime que l'Iran est victime des ambitions américaines.
"Le peuple iranien ne cédera pas à la pression des Occidentaux", titre le quotidien Iran, reprenant une déclaration du président Mahmoud Ahmadinejad. Pour ce journal proche de la présidence, "Vienne a passé, le 8 mars, la journée la plus importante de son histoire. Lors de la troisième journée de discussion, le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas réussi à trouver un consensus entre les puissances occidentales et les non-alignés, et c'est pour cela que Mohamed El-Baradei a choisi de transmettre le dossier au Conseil de sécurité de l'ONU", considère le quotidien.
Iran estime que, "après deux ans de discussions à l'échelle mondiale, le dossier iranien est devenu le thermomètre de la scène internationale. L'issue de ces discussions prouve qu'il existe toujours, dans les relations internationales, une opposition entre la force et le droit, la légitimité et l'arbitraire. L'AEIA aurait pu à cette occasion prouver sa capacité à gérer les délicats dossiers nucléaires, et l'Union européenne aurait pu s'imposer comme force de paix, mais l'issue de la réunion prouve que l'Agence est une instance faible et que l'Europe est le pantin des Etats-Unis. Le vote international passe toujours à travers le tamis de la volonté des pays les plus forts. Les diplomates iraniens connaissaient l'issue inéluctable de ces deux années de discussions. Ils ont choisi d'aller jusque-là pour prouver que le monde va mal. Les Occidentaux affichaient hier le sourire mais, en réalité, ils ont bien des soucis. La Maison-Blanche s'est lancée dans un processus difficile et plein d'embûches. Dans la défense de son droit à l'énergie nucléaire, l'Iran ne fera pas de compromis, surtout pas sous la menace."
L'Iran conteste le rapport de Mohamed El-Baradei, qui accuse le régime iranien de retenir des informations, de vouloir l'arme atomique et de refuser de geler ses activités d'enrichissement de l'uranium. Mais l'Iran poursuivra sa coopération avec l'AIEA bien que le Conseil de sécurité soit saisi de son dossier, a déclaré mercredi l'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, Ali-Asghar Soltanieh. "Les diplomates iraniens sont en route pour New York", titre le quotidien réformateur Aftab-e Yazd. Ce journal, qui a toujours prôné la voie de la modération dans le dossier nucléaire, considère que le transfert du dossier au Conseil de sécurité de l'ONU ne marque pas la fin de la diplomatie. C'est une nouvelle étape dans les négociations, une occasion que les Iraniens vont devoir saisir pour éviter une escalade fatale du conflit, ajoute le quotidien.
Comme à son habitude, la République islamique souffle le chaud et le froid. Dans le même temps, Javad Vahidi, négociateur iranien dans le dossier nucléaire, a déclaré que "les Etats-Unis ont les moyens de causer du mal et des souffrances à l'Iran, mais ils sont aussi susceptibles d'éprouver la douleur et le mal. S'ils choisissent cette voie – eh bien, allons-y !" Le journal conservateur Kayhan estime que les Américains n'ont rien prévu au cas où l'Iran ne reculerait pas. Il dénonce les manœuvres des Etats-Unis et appelle les Iraniens à former un front uni. "Il y a en ce moment une grande unité en Iran entre le Parlement, le peuple et les dirigeants. Il faut continuer dans la voie de l'unité nationale."
"En l'absence de consensus, le dossier nucléaire iranien est renvoyé devant le Conseil de sécurité", note de son côté le quotidien Mardomsalari. "Le problème du dossier nucléaire iranien ne sera pas résolu de sitôt", estime ce journal réformateur. "L'Amérique était résolue à traîner l'Iran devant le Conseil de sécurité et elle y a réussi, et les prochains jours seront difficiles pour l'Iran. Seules la sagesse et la raison peuvent nous guider dans cette crise."
Hamdam Mostafavi
Mohamed El-Baradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, a annoncé mercredi 8 mars que le dossier iranien serait transmis au Conseil de sécurité de l'ONU dans les deux jours. La presse iranienne conteste cette décision et estime que l'Iran est victime des ambitions américaines.
"Le peuple iranien ne cédera pas à la pression des Occidentaux", titre le quotidien Iran, reprenant une déclaration du président Mahmoud Ahmadinejad. Pour ce journal proche de la présidence, "Vienne a passé, le 8 mars, la journée la plus importante de son histoire. Lors de la troisième journée de discussion, le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) n'a pas réussi à trouver un consensus entre les puissances occidentales et les non-alignés, et c'est pour cela que Mohamed El-Baradei a choisi de transmettre le dossier au Conseil de sécurité de l'ONU", considère le quotidien.
Iran estime que, "après deux ans de discussions à l'échelle mondiale, le dossier iranien est devenu le thermomètre de la scène internationale. L'issue de ces discussions prouve qu'il existe toujours, dans les relations internationales, une opposition entre la force et le droit, la légitimité et l'arbitraire. L'AEIA aurait pu à cette occasion prouver sa capacité à gérer les délicats dossiers nucléaires, et l'Union européenne aurait pu s'imposer comme force de paix, mais l'issue de la réunion prouve que l'Agence est une instance faible et que l'Europe est le pantin des Etats-Unis. Le vote international passe toujours à travers le tamis de la volonté des pays les plus forts. Les diplomates iraniens connaissaient l'issue inéluctable de ces deux années de discussions. Ils ont choisi d'aller jusque-là pour prouver que le monde va mal. Les Occidentaux affichaient hier le sourire mais, en réalité, ils ont bien des soucis. La Maison-Blanche s'est lancée dans un processus difficile et plein d'embûches. Dans la défense de son droit à l'énergie nucléaire, l'Iran ne fera pas de compromis, surtout pas sous la menace."
L'Iran conteste le rapport de Mohamed El-Baradei, qui accuse le régime iranien de retenir des informations, de vouloir l'arme atomique et de refuser de geler ses activités d'enrichissement de l'uranium. Mais l'Iran poursuivra sa coopération avec l'AIEA bien que le Conseil de sécurité soit saisi de son dossier, a déclaré mercredi l'ambassadeur d'Iran auprès de l'AIEA, Ali-Asghar Soltanieh. "Les diplomates iraniens sont en route pour New York", titre le quotidien réformateur Aftab-e Yazd. Ce journal, qui a toujours prôné la voie de la modération dans le dossier nucléaire, considère que le transfert du dossier au Conseil de sécurité de l'ONU ne marque pas la fin de la diplomatie. C'est une nouvelle étape dans les négociations, une occasion que les Iraniens vont devoir saisir pour éviter une escalade fatale du conflit, ajoute le quotidien.
Comme à son habitude, la République islamique souffle le chaud et le froid. Dans le même temps, Javad Vahidi, négociateur iranien dans le dossier nucléaire, a déclaré que "les Etats-Unis ont les moyens de causer du mal et des souffrances à l'Iran, mais ils sont aussi susceptibles d'éprouver la douleur et le mal. S'ils choisissent cette voie – eh bien, allons-y !" Le journal conservateur Kayhan estime que les Américains n'ont rien prévu au cas où l'Iran ne reculerait pas. Il dénonce les manœuvres des Etats-Unis et appelle les Iraniens à former un front uni. "Il y a en ce moment une grande unité en Iran entre le Parlement, le peuple et les dirigeants. Il faut continuer dans la voie de l'unité nationale."
"En l'absence de consensus, le dossier nucléaire iranien est renvoyé devant le Conseil de sécurité", note de son côté le quotidien Mardomsalari. "Le problème du dossier nucléaire iranien ne sera pas résolu de sitôt", estime ce journal réformateur. "L'Amérique était résolue à traîner l'Iran devant le Conseil de sécurité et elle y a réussi, et les prochains jours seront difficiles pour l'Iran. Seules la sagesse et la raison peuvent nous guider dans cette crise."
Hamdam Mostafavi
La Russie lâche l'Iran pour rejoindre l'OMC
En visite officielle à Washington, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a été accueilli avec une attention inhabituelle par la Maison-Blanche, où il a eu le privilège réservé aux chefs d'Etat d'être reçu dans le Bureau ovale par le président George W. Bush, mardi 7 mars. D'après Kommersant, "cette promotion protocolaire du ministre russe à Washington est liée à deux récentes avancées de la diplomatie du Kremlin", à savoir les négociations exclusives avec le Hamas et bien sûr avec l'Iran.
Le quotidien libéral moscovite affirme que "le transfert du dossier du nucléaire iranien a été décidé dans une large mesure dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche plutôt qu'au conseil des gouverneurs de l'AIEA". Pour preuve, Kommersant souligne l'évolution de la position russe sur ce dossier. Devant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, la délégation russe avait initialement défendu une ligne pro-iranienne en se montrant favorable à des activités d'enrichissement d'uranium par Téhéran (certes en petites quantités et à des fins de recherche scientifique).
"Mais le soir même à Washington, Sergueï Lavrov dînait avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le conseiller du président Bush pour la sécurité nationale Stephen Hadley. Après leur rencontre, la position russe avait changé". Moscou revint en arrière par la voix de Sergueï Lavrov et celle du porte-parole du président Poutine, Sergueï Prikhodko, facilitant ainsi le renvoi du dossier iranien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
"De telles déclarations de la part de responsables russes témoignaient du fait qu'un accord entre Washington et Moscou avait été trouvé", commente Kommersant. Pour le journal russe, le soutien de Washington à la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a servi de "monnaie d'échange".
"Le thème de l'OMC a particulièrement préoccupé Moscou durant la visite de Sergueï Lavrov aux Etats-Unis car, le premier jour de la tournée nord-américaine du ministre russe, les Etats-Unis ont signé avec l'Ukraine un accord économique bilatéral [accordant le statut d'économie de marché à l'Ukraine]. Ce document constitue la dernière étape pour l'accession de Kiev à l'OMC, alors que Moscou n'a toujours pas signé un tel accord avec Washington."
En visite officielle à Washington, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a été accueilli avec une attention inhabituelle par la Maison-Blanche, où il a eu le privilège réservé aux chefs d'Etat d'être reçu dans le Bureau ovale par le président George W. Bush, mardi 7 mars. D'après Kommersant, "cette promotion protocolaire du ministre russe à Washington est liée à deux récentes avancées de la diplomatie du Kremlin", à savoir les négociations exclusives avec le Hamas et bien sûr avec l'Iran.
Le quotidien libéral moscovite affirme que "le transfert du dossier du nucléaire iranien a été décidé dans une large mesure dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche plutôt qu'au conseil des gouverneurs de l'AIEA". Pour preuve, Kommersant souligne l'évolution de la position russe sur ce dossier. Devant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, la délégation russe avait initialement défendu une ligne pro-iranienne en se montrant favorable à des activités d'enrichissement d'uranium par Téhéran (certes en petites quantités et à des fins de recherche scientifique).
"Mais le soir même à Washington, Sergueï Lavrov dînait avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le conseiller du président Bush pour la sécurité nationale Stephen Hadley. Après leur rencontre, la position russe avait changé". Moscou revint en arrière par la voix de Sergueï Lavrov et celle du porte-parole du président Poutine, Sergueï Prikhodko, facilitant ainsi le renvoi du dossier iranien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
"De telles déclarations de la part de responsables russes témoignaient du fait qu'un accord entre Washington et Moscou avait été trouvé", commente Kommersant. Pour le journal russe, le soutien de Washington à la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a servi de "monnaie d'échange".
"Le thème de l'OMC a particulièrement préoccupé Moscou durant la visite de Sergueï Lavrov aux Etats-Unis car, le premier jour de la tournée nord-américaine du ministre russe, les Etats-Unis ont signé avec l'Ukraine un accord économique bilatéral [accordant le statut d'économie de marché à l'Ukraine]. Ce document constitue la dernière étape pour l'accession de Kiev à l'OMC, alors que Moscou n'a toujours pas signé un tel accord avec Washington."
Acrux a écritLa Russie lâche l'Iran pour rejoindre l'OMC
En visite officielle à Washington, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a été accueilli avec une attention inhabituelle par la Maison-Blanche, où il a eu le privilège réservé aux chefs d'Etat d'être reçu dans le Bureau ovale par le président George W. Bush, mardi 7 mars. D'après Kommersant, "cette promotion protocolaire du ministre russe à Washington est liée à deux récentes avancées de la diplomatie du Kremlin", à savoir les négociations exclusives avec le Hamas et bien sûr avec l'Iran.
Le quotidien libéral moscovite affirme que "le transfert du dossier du nucléaire iranien a été décidé dans une large mesure dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche plutôt qu'au conseil des gouverneurs de l'AIEA". Pour preuve, Kommersant souligne l'évolution de la position russe sur ce dossier. Devant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, la délégation russe avait initialement défendu une ligne pro-iranienne en se montrant favorable à des activités d'enrichissement d'uranium par Téhéran (certes en petites quantités et à des fins de recherche scientifique).
"Mais le soir même à Washington, Sergueï Lavrov dînait avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le conseiller du président Bush pour la sécurité nationale Stephen Hadley. Après leur rencontre, la position russe avait changé". Moscou revint en arrière par la voix de Sergueï Lavrov et celle du porte-parole du président Poutine, Sergueï Prikhodko, facilitant ainsi le renvoi du dossier iranien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
"De telles déclarations de la part de responsables russes témoignaient du fait qu'un accord entre Washington et Moscou avait été trouvé", commente Kommersant. Pour le journal russe, le soutien de Washington à la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a servi de "monnaie d'échange".
"Le thème de l'OMC a particulièrement préoccupé Moscou durant la visite de Sergueï Lavrov aux Etats-Unis car, le premier jour de la tournée nord-américaine du ministre russe, les Etats-Unis ont signé avec l'Ukraine un accord économique bilatéral [accordant le statut d'économie de marché à l'Ukraine]. Ce document constitue la dernière étape pour l'accession de Kiev à l'OMC, alors que Moscou n'a toujours pas signé un tel accord avec Washington."
Il manque la Chine maintenant à officiellement lâcher l'Iran, et nous aurons le droit au deuxième acte de la pièce "Les néocroisades"
En visite officielle à Washington, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a été accueilli avec une attention inhabituelle par la Maison-Blanche, où il a eu le privilège réservé aux chefs d'Etat d'être reçu dans le Bureau ovale par le président George W. Bush, mardi 7 mars. D'après Kommersant, "cette promotion protocolaire du ministre russe à Washington est liée à deux récentes avancées de la diplomatie du Kremlin", à savoir les négociations exclusives avec le Hamas et bien sûr avec l'Iran.
Le quotidien libéral moscovite affirme que "le transfert du dossier du nucléaire iranien a été décidé dans une large mesure dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche plutôt qu'au conseil des gouverneurs de l'AIEA". Pour preuve, Kommersant souligne l'évolution de la position russe sur ce dossier. Devant l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, la délégation russe avait initialement défendu une ligne pro-iranienne en se montrant favorable à des activités d'enrichissement d'uranium par Téhéran (certes en petites quantités et à des fins de recherche scientifique).
"Mais le soir même à Washington, Sergueï Lavrov dînait avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le conseiller du président Bush pour la sécurité nationale Stephen Hadley. Après leur rencontre, la position russe avait changé". Moscou revint en arrière par la voix de Sergueï Lavrov et celle du porte-parole du président Poutine, Sergueï Prikhodko, facilitant ainsi le renvoi du dossier iranien devant le Conseil de sécurité des Nations unies.
"De telles déclarations de la part de responsables russes témoignaient du fait qu'un accord entre Washington et Moscou avait été trouvé", commente Kommersant. Pour le journal russe, le soutien de Washington à la candidature de la Russie à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) a servi de "monnaie d'échange".
"Le thème de l'OMC a particulièrement préoccupé Moscou durant la visite de Sergueï Lavrov aux Etats-Unis car, le premier jour de la tournée nord-américaine du ministre russe, les Etats-Unis ont signé avec l'Ukraine un accord économique bilatéral [accordant le statut d'économie de marché à l'Ukraine]. Ce document constitue la dernière étape pour l'accession de Kiev à l'OMC, alors que Moscou n'a toujours pas signé un tel accord avec Washington."
Il manque la Chine maintenant à officiellement lâcher l'Iran, et nous aurons le droit au deuxième acte de la pièce "Les néocroisades"
Téhéran fait de la surenchère sur le nucléaire
Le régime iranien a annoncé hier avoir réussi à enrichir de l'uranium.
Cherchant, semble-t-il, à tester les limites américaines, Téhéran a fait hier assaut de provocations, annonçant notamment avoir réussi à enrichir de l'uranium. Des propos qui ont évidemment irrité Washington et, probablement, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à la veille d'une visite de son président en Iran. «Lorsque Mohamed ElBaradei entrera en Iran, il y aura une nouvelle situation», a d'ailleurs déclaré l'ancien président Hachémi-Rafsandjani, actuel président du Conseil de discernement (la principale instance d'arbitrage du régime). Il avait auparavant annoncé que l'Iran avait fait fonctionner avec succès une unité de 164 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium à Natanz, l'un des principaux sites nucléaires iraniens. «Nous devons poursuivre nos activités pour avoir une unité industrielle. Nous avons besoin de dizaines de ces instruments pour avoir une usine d'enrichissement d'uranium», a-t-il ajouté à l'agence koweitienne Kuna.
De son côté, son rival, le président Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que «l'Iran [allait] rejoindre prochainement le club des pays qui ont la technologie nucléaire», tandis que Gholamreza Aghazadeh, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, affirmait que son pays avait réussi à enrichir de l'uranium à 3,5 %. «Cela pave la voie à l'enrichissement au niveau industriel et nous tenterons de créer, d'ici à la fin de l'année, un ensemble de 3 000 centrifugeuses», a-t-il ajouté dans un discours à la télévision d'Etat. Ces différentes annonces interviennent alors que le Conseil de sécurité a donné, le 29 mars, trente jours, soit jusqu'au 28 avril, à la République islamique pour mettre en oeuvre les demandes de l'AIEA sur son programme nucléaire. La Maison Blanche a estimé hier que Téhéran allait «dans la mauvaise direction». Selon son porte-parole, l'annonce que l'Iran a réussi à enrichir de l'uranium ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale sur ses activités nucléaires et l'isoler encore davantage du reste du monde.
Le régime iranien a annoncé hier avoir réussi à enrichir de l'uranium.
Cherchant, semble-t-il, à tester les limites américaines, Téhéran a fait hier assaut de provocations, annonçant notamment avoir réussi à enrichir de l'uranium. Des propos qui ont évidemment irrité Washington et, probablement, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à la veille d'une visite de son président en Iran. «Lorsque Mohamed ElBaradei entrera en Iran, il y aura une nouvelle situation», a d'ailleurs déclaré l'ancien président Hachémi-Rafsandjani, actuel président du Conseil de discernement (la principale instance d'arbitrage du régime). Il avait auparavant annoncé que l'Iran avait fait fonctionner avec succès une unité de 164 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium à Natanz, l'un des principaux sites nucléaires iraniens. «Nous devons poursuivre nos activités pour avoir une unité industrielle. Nous avons besoin de dizaines de ces instruments pour avoir une usine d'enrichissement d'uranium», a-t-il ajouté à l'agence koweitienne Kuna.
De son côté, son rival, le président Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que «l'Iran [allait] rejoindre prochainement le club des pays qui ont la technologie nucléaire», tandis que Gholamreza Aghazadeh, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, affirmait que son pays avait réussi à enrichir de l'uranium à 3,5 %. «Cela pave la voie à l'enrichissement au niveau industriel et nous tenterons de créer, d'ici à la fin de l'année, un ensemble de 3 000 centrifugeuses», a-t-il ajouté dans un discours à la télévision d'Etat. Ces différentes annonces interviennent alors que le Conseil de sécurité a donné, le 29 mars, trente jours, soit jusqu'au 28 avril, à la République islamique pour mettre en oeuvre les demandes de l'AIEA sur son programme nucléaire. La Maison Blanche a estimé hier que Téhéran allait «dans la mauvaise direction». Selon son porte-parole, l'annonce que l'Iran a réussi à enrichir de l'uranium ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale sur ses activités nucléaires et l'isoler encore davantage du reste du monde.
Selon le "Washington Post", les Etats-Unis planifiaient une guerre en Iran dès 2002
Alors que George W. Bush et le chef du Pentagone, Donald Rumsfeld, ont nié ces derniers jours que l'armée américaine travaillait à un plan d'intervention contre l'Iran, l'analyste militaire William Arkin révèle dans le Washington Post de dimanche 16 avril que divers scénarios sont à l'étude depuis 2002, et surtout 2003, soit avant même le début de la guerre en Irak. Auraient été envisagés des attaques au missile, une invasion terrestre et un déploiement naval pour contrôler le détroit d'Ormuz.
Citant les nombreux contacts noués depuis vingt ans au sein de l'armée, Willam Arkin indique que l'opération a été confiée en 2002 au général John Abizaid, entre temps nommé chef du Commandement central américain (Centcom).
Le projet TIRANNT, un acronyme pour "Theater Iran Near Term" (théâtre iranien à l'approche de son échéance) aurait plus sérieusement démarré en mai 2003, lorsque les services de renseignement rassemblèrent toutes les données nécessaires à des scénarios de guerre en Iran.
EXERCICE MILITAIRE DANS LA CASPIENNE
Le plan incluait une analyse détaillée de l'arsenal de missiles de l'Iran et un plan d'attaque pour neutraliser les armes de destruction massive iraniennes, précise M. Arkin.
Les Américains et les Britanniques s'étaient préparés à l'opération en participant à un exercice militaire dans la mer Caspienne, selon l'analyste.
Depuis lors, ce plan a été actualisé en se servant d'informations recueillies en Irak, précise M. Arkin. Des plans d'attaque de la défense aérienne iranienne ont été élaborés, la défense côtière du pays étudiée, en même temps que des scénarios pour garder le contrôle du détroit d'Ormuz, par où transite le pétrole du Golfe.
Des projets visant à stabiliser le pays après la chute de la République islamique ont également été mis à l'étude, selon l'analyste.
Alors que George W. Bush et le chef du Pentagone, Donald Rumsfeld, ont nié ces derniers jours que l'armée américaine travaillait à un plan d'intervention contre l'Iran, l'analyste militaire William Arkin révèle dans le Washington Post de dimanche 16 avril que divers scénarios sont à l'étude depuis 2002, et surtout 2003, soit avant même le début de la guerre en Irak. Auraient été envisagés des attaques au missile, une invasion terrestre et un déploiement naval pour contrôler le détroit d'Ormuz.
Citant les nombreux contacts noués depuis vingt ans au sein de l'armée, Willam Arkin indique que l'opération a été confiée en 2002 au général John Abizaid, entre temps nommé chef du Commandement central américain (Centcom).
Le projet TIRANNT, un acronyme pour "Theater Iran Near Term" (théâtre iranien à l'approche de son échéance) aurait plus sérieusement démarré en mai 2003, lorsque les services de renseignement rassemblèrent toutes les données nécessaires à des scénarios de guerre en Iran.
EXERCICE MILITAIRE DANS LA CASPIENNE
Le plan incluait une analyse détaillée de l'arsenal de missiles de l'Iran et un plan d'attaque pour neutraliser les armes de destruction massive iraniennes, précise M. Arkin.
Les Américains et les Britanniques s'étaient préparés à l'opération en participant à un exercice militaire dans la mer Caspienne, selon l'analyste.
Depuis lors, ce plan a été actualisé en se servant d'informations recueillies en Irak, précise M. Arkin. Des plans d'attaque de la défense aérienne iranienne ont été élaborés, la défense côtière du pays étudiée, en même temps que des scénarios pour garder le contrôle du détroit d'Ormuz, par où transite le pétrole du Golfe.
Des projets visant à stabiliser le pays après la chute de la République islamique ont également été mis à l'étude, selon l'analyste.
L'Iran menace de se retirer du Traité de non-prolifération nucléaire
L'Iran a averti dimanche 7 mai qu'il ne suspendrait pas son enrichissement d'uranium et qu'une résolution de l'ONU contraignante sur ce point l'amènerait à revoir sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), voire à abandonner le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
"La suspension ou une pause (de l'enrichissement d'uranium) n'est pas du tout au programme, et le Conseil de sécurité (de l'ONU) ne devrait pas faire quelque chose qui le mettra en difficulté plus tard", a dit le porte-parole de la diplomatie Hamid Reza Assefi, lors de son point de presse hebdomadaire.
Il a aussi précisé que Téhéran n'appliquerait pas une résolution allant "contre ses droits" au nucléaire, et que "toute action du Conseil de sécurité aura une influence négative sur notre coopération avec l'Agence" internationale de l'énergie atomique.
MENACE IMPLICITE
Pour sa part le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a menacé implicitement que l'Iran abandonne le TNP s'il considère que d'autres pays l'utilisent pour essayer de limiter son programme nucléaire. "Si la signature d'un traité menace les droits d'une nation il n'a aucune validité pour cette nation", a dit le président en s'adressant à une conférence rassemblant des commandants de la milice islamiste des Bassidjis. L'Iran a ignoré une première demande formelle du Conseil de sécurité de notamment suspendre son enrichissement d'uranium avant le 28 avril.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) essaient de s'entendre ce week-end sur les termes d'une résolution contraignant l'Iran à suspendre notamment son enrichissement d'uranium.
Les 15 membres, permanents et non permanents, du Conseil devraient se retrouver pour de nouvelles discussions lundi, avant la tenue le soir même à New York d'un dîner des ministres des affaires étrangères des cinq "grands" et de l'Allemagne, consacré à l'Iran.
Pékin et Moscou notamment ont exprimé leurs réserves face au projet de résolution, conçu par Paris et Londres avec l'appui de Washington, qui, sans mentionner de sanctions, fait référence au chapitre VII de la charte de l'ONU qui en ouvre la possibilité.
Pour M. Assefi, "l'implication du Conseil de sécurité va transformer la coopération en confrontation". L'Iran juge que les Occidentaux ont choisi le chemin de la confrontation en faisant passer le dossier nucléaire iranien des mains de l'AIEA dans celles du Conseil de sécurité des Nations unies. A ce sujet M. Ahmadinejad a jugé que "si le rôle des organisations internationales est de traduire en mots les menaces des pays brutaux, nous n'en avons pas besoin".
Les Occidentaux demandent à l'Iran de suspendre les activités les plus sensibles de son programme nucléaire, car ils craignent qu'il permette à terme à Téhéran de se doter de l'arme nucléaire. La République islamique a toujours démenti que telle était son intention.
Avec AFP
L'Iran a averti dimanche 7 mai qu'il ne suspendrait pas son enrichissement d'uranium et qu'une résolution de l'ONU contraignante sur ce point l'amènerait à revoir sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), voire à abandonner le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
"La suspension ou une pause (de l'enrichissement d'uranium) n'est pas du tout au programme, et le Conseil de sécurité (de l'ONU) ne devrait pas faire quelque chose qui le mettra en difficulté plus tard", a dit le porte-parole de la diplomatie Hamid Reza Assefi, lors de son point de presse hebdomadaire.
Il a aussi précisé que Téhéran n'appliquerait pas une résolution allant "contre ses droits" au nucléaire, et que "toute action du Conseil de sécurité aura une influence négative sur notre coopération avec l'Agence" internationale de l'énergie atomique.
MENACE IMPLICITE
Pour sa part le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a menacé implicitement que l'Iran abandonne le TNP s'il considère que d'autres pays l'utilisent pour essayer de limiter son programme nucléaire. "Si la signature d'un traité menace les droits d'une nation il n'a aucune validité pour cette nation", a dit le président en s'adressant à une conférence rassemblant des commandants de la milice islamiste des Bassidjis. L'Iran a ignoré une première demande formelle du Conseil de sécurité de notamment suspendre son enrichissement d'uranium avant le 28 avril.
Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) essaient de s'entendre ce week-end sur les termes d'une résolution contraignant l'Iran à suspendre notamment son enrichissement d'uranium.
Les 15 membres, permanents et non permanents, du Conseil devraient se retrouver pour de nouvelles discussions lundi, avant la tenue le soir même à New York d'un dîner des ministres des affaires étrangères des cinq "grands" et de l'Allemagne, consacré à l'Iran.
Pékin et Moscou notamment ont exprimé leurs réserves face au projet de résolution, conçu par Paris et Londres avec l'appui de Washington, qui, sans mentionner de sanctions, fait référence au chapitre VII de la charte de l'ONU qui en ouvre la possibilité.
Pour M. Assefi, "l'implication du Conseil de sécurité va transformer la coopération en confrontation". L'Iran juge que les Occidentaux ont choisi le chemin de la confrontation en faisant passer le dossier nucléaire iranien des mains de l'AIEA dans celles du Conseil de sécurité des Nations unies. A ce sujet M. Ahmadinejad a jugé que "si le rôle des organisations internationales est de traduire en mots les menaces des pays brutaux, nous n'en avons pas besoin".
Les Occidentaux demandent à l'Iran de suspendre les activités les plus sensibles de son programme nucléaire, car ils craignent qu'il permette à terme à Téhéran de se doter de l'arme nucléaire. La République islamique a toujours démenti que telle était son intention.
Avec AFP
Le Conseil de sécurité donne un mois à l'Iran pour arrêter son programme nucléaire
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi 31 juillet, une résolution dans laquelle il donne un mois à l'Iran pour cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, faute de quoi il envisagera des sanctions. Le texte du Conseil "exige que l'Iran suspende toute activité d'enrichissement et de retraitement, y compris la recherche et le développement, ce qui doit être vérifié par l'AIEA" (Agence internationale de l'énergie atomique).
La résolution, numérotée 1696, parrainée par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, a été adoptée par quatorze voix contre une, celle du Qatar. "Nous ne sommes pas d'accord avec l'adoption de cette résolution au moment où la région est en feu (...). Voulons-nous vraiment voir un nouveau volcan entrer en éruption dans la région ?" a demandé l'ambassadeur du Qatar, Abdulaziz Al-Nasser.
Le Conseil invoque l'article 40 du chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui prévoit que des "mesures provisoires" peuvent être prises. Mais surtout, il envisage d'ores et déjà l'hypothèse d'un refus iranien en brandissant la menace de l'article 41, plus contraignant. Le Conseil pourrait alors "adopter des mesures appropriées (...) pour persuader l'Iran de se conformer à la résolution".
Selon l'article 41, le Conseil peut décider de "mesures n'impliquant pas le recours à la force armée pour donner effet à ses décisions". Ces mesures peuvent inclure l'interruption complète ou partielle des relations économiques ainsi que la rupture des relations diplomatiques. La prise de telles mesures devra faire l'objet "de nouvelles décisions" du Conseil. Cette précision est destinée à souligner l'absence d'automaticité du recours éventuel à des sanctions, souci permanent de la Chine et de la Russie depuis les débats sur l'Irak de 2002-2003.
"PIC DE LA CRISE" FIN AOÛT
Vendredi, la Chine et la Russie s'étaient ralliées, après des mois de résistance, au projet de résolution, qui présente un volet juridiquement contraignant pour la première fois depuis le début du feuilleton diplomatique iranien.
L'Iran a de son côté prévu de répondre au Conseil de sécurité le 22 août, ajoutant que le conflit au Liban pourrait avoir un impact sur sa réponse à l'offre des grandes puissances pour régler la crise. Les ministres des cinq "Grands" (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et de l'Allemagne avaient décidé au début du mois de renvoyer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité, en l'absence de réponse de Téhéran à un ensemble de propositions occidentales dans les domaines économique et de sécurité, offertes en échange d'un arrêt des activités nucléaires sensibles de l'Iran. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hamid Reza Assefi, avait toutefois averti dès dimanche que "si (...) ils adoptent une résolution contre l'Iran, l'offre (des grandes puissances) ne sera plus à l'ordre du jour".
La menace de l'article 41 ne semble pas non plus effrayer Téhéran, qui semble, selon des diplomates étrangers en poste dans la capitale iranienne, prêt à une confrontation. "Les Iraniens sont bien conscients que défier une résolution du Conseil de sécurité est une chose très sérieuse", expliquait l'un d'eux dimanche soir, avant la décision du Conseil de sécurité. "Mais pour l'instant ils semblent se préparer à une confrontation, et il n'y a pas d'indication que leur position change dans un proche avenir", a-t-il dit.
Un autre diplomate ne voit pas non plus à ce stade une possible issue positive à la crise. "Je pense que l'Iran va attendre de voir le genre de sanctions qu'il risque s'il ignore l'échéance. Nous nous dirigeons vers un pic de la crise", a-t-il prédit.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, lundi 31 juillet, une résolution dans laquelle il donne un mois à l'Iran pour cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, faute de quoi il envisagera des sanctions. Le texte du Conseil "exige que l'Iran suspende toute activité d'enrichissement et de retraitement, y compris la recherche et le développement, ce qui doit être vérifié par l'AIEA" (Agence internationale de l'énergie atomique).
La résolution, numérotée 1696, parrainée par la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, a été adoptée par quatorze voix contre une, celle du Qatar. "Nous ne sommes pas d'accord avec l'adoption de cette résolution au moment où la région est en feu (...). Voulons-nous vraiment voir un nouveau volcan entrer en éruption dans la région ?" a demandé l'ambassadeur du Qatar, Abdulaziz Al-Nasser.
Le Conseil invoque l'article 40 du chapitre VII de la Charte de l'ONU, qui prévoit que des "mesures provisoires" peuvent être prises. Mais surtout, il envisage d'ores et déjà l'hypothèse d'un refus iranien en brandissant la menace de l'article 41, plus contraignant. Le Conseil pourrait alors "adopter des mesures appropriées (...) pour persuader l'Iran de se conformer à la résolution".
Selon l'article 41, le Conseil peut décider de "mesures n'impliquant pas le recours à la force armée pour donner effet à ses décisions". Ces mesures peuvent inclure l'interruption complète ou partielle des relations économiques ainsi que la rupture des relations diplomatiques. La prise de telles mesures devra faire l'objet "de nouvelles décisions" du Conseil. Cette précision est destinée à souligner l'absence d'automaticité du recours éventuel à des sanctions, souci permanent de la Chine et de la Russie depuis les débats sur l'Irak de 2002-2003.
"PIC DE LA CRISE" FIN AOÛT
Vendredi, la Chine et la Russie s'étaient ralliées, après des mois de résistance, au projet de résolution, qui présente un volet juridiquement contraignant pour la première fois depuis le début du feuilleton diplomatique iranien.
L'Iran a de son côté prévu de répondre au Conseil de sécurité le 22 août, ajoutant que le conflit au Liban pourrait avoir un impact sur sa réponse à l'offre des grandes puissances pour régler la crise. Les ministres des cinq "Grands" (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et de l'Allemagne avaient décidé au début du mois de renvoyer le dossier nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité, en l'absence de réponse de Téhéran à un ensemble de propositions occidentales dans les domaines économique et de sécurité, offertes en échange d'un arrêt des activités nucléaires sensibles de l'Iran. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hamid Reza Assefi, avait toutefois averti dès dimanche que "si (...) ils adoptent une résolution contre l'Iran, l'offre (des grandes puissances) ne sera plus à l'ordre du jour".
La menace de l'article 41 ne semble pas non plus effrayer Téhéran, qui semble, selon des diplomates étrangers en poste dans la capitale iranienne, prêt à une confrontation. "Les Iraniens sont bien conscients que défier une résolution du Conseil de sécurité est une chose très sérieuse", expliquait l'un d'eux dimanche soir, avant la décision du Conseil de sécurité. "Mais pour l'instant ils semblent se préparer à une confrontation, et il n'y a pas d'indication que leur position change dans un proche avenir", a-t-il dit.
Un autre diplomate ne voit pas non plus à ce stade une possible issue positive à la crise. "Je pense que l'Iran va attendre de voir le genre de sanctions qu'il risque s'il ignore l'échéance. Nous nous dirigeons vers un pic de la crise", a-t-il prédit.
- Niko Bellic
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- Inscription : sam. janv. 14, 2006 1:00 am
Le 22 août :
Citation :L'Iran devrait répondre le 22 août à l'offre des grandes puissances pour suspendre son enrichissement d'uranium par un appel à de nouvelles négociations sur le sujet, a laissé entendre le chef de sa diplomatie Manouchehr Mottaki mercredi.http://www.edicom.ch/fr/news/internatio ... nt=1930361
Citation :27 Rajab : Lailat al Miraj (La nuit du voyage et de la montée au ciel) : Le jour du voyage du Prophète Muhammad de la Mecque à Jérusalem et de là vers le ciel dans la même nuit. Durant ce voyage, lui fut révélé le commandement des cinq prières quotidiennes. Aujourd’hui, à Jérusalem, la mosquée du Rocher s’élève sur le rocher d’où le Prophète s’est élevé.http://www.dziria.com/calendrier.htm
Citation :L'Iran devrait répondre le 22 août à l'offre des grandes puissances pour suspendre son enrichissement d'uranium par un appel à de nouvelles négociations sur le sujet, a laissé entendre le chef de sa diplomatie Manouchehr Mottaki mercredi.http://www.edicom.ch/fr/news/internatio ... nt=1930361
Citation :27 Rajab : Lailat al Miraj (La nuit du voyage et de la montée au ciel) : Le jour du voyage du Prophète Muhammad de la Mecque à Jérusalem et de là vers le ciel dans la même nuit. Durant ce voyage, lui fut révélé le commandement des cinq prières quotidiennes. Aujourd’hui, à Jérusalem, la mosquée du Rocher s’élève sur le rocher d’où le Prophète s’est élevé.http://www.dziria.com/calendrier.htm