Les contribuables devraient-ils payer pour les avortements?
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As-tu besoin de soutien Rénatane?
J'avoue que tout le monde a d'excellents arguments d'un bord comme de l'autre. Mais on en arrive à un point où notre système de santé n'arrive plus à fournir financièrement. Ok..ya plein d'argent gaspillé à droite et à gauche..mais si on part sur ce débat, on est pas sorti de l'auberge hein?
Depuis tantôt je vous lis, je réfléchis...En partant l'avortement devrait être gratuit jusqu'à 18 ans. Si on considère que c'est l'âge légal de la majorité et en principe de la "maturité". C'est l'âge où on devient imputable devant la société....donc ça inclue les déficients. ;)
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts de nos choix et l'impact de ces coûts sur tous nos services.
J'ai passé une biopsie chez mon médecin, j'ai payé 10$ dollars pour la pipette, mon mari a eu des examens en ophtalmo, il a payé 20$ pour les gouttes...c'est pas la mer à boire, c'aurait été gratuit fait en milieu hospitalier et on aurait eu un rendez-vous dans les jours suivants (c'était pas une question d'attente dans ces 2 cas), mais de payer ces frais a permis de sauver une second rendez-vous en milieu hospitalier...donc de laisser la place à kekun d'autre.
Je ne dis pas de faire payer la totalité des interventions..mais à partir du moment où JE fais un choix qui n'a rien à voir avec un risque pour ma santé je me trouverais mesquine d'en faire payer le prix à toute la société.
Concernant les cancers, les cirrhoses, le diabète, le cholestérol et autres maladies conséquentes à des pathologies aggravées par des abus de toutes sortes...ben jusqu'à preuve du contraire, ce sont des produits légaux sur lesquels les gouvernement perçoivent des taxes faramineuses si on pense à l'alcool et au tabac...et ce sont des traitements nécessaires à la poursuite de la vie de quelqu'un ...pour moi...ça même pas rapport au présent débat.
Pour ce qui est du fait que ce sont principalement des frais assumé par les femmes...ben je pense que là aussi on aurait un examen à faire et qu'il faudrait travailler à changer les mentalités. Des hommes pourraient à la limite venir dire que pendant que les femmes accouchent ils assument une plus grande part des dépenses en raison des congés de maternité de leurs conjointes? Tsé on s'en sort pas un moment donné...faut assumer les aléas de notre "état" de femme ou d'homme et ce qui vient avec...
Et j'aurais une question aussi...les femmes qui se sont faits avortés dans vos connaissances, celles qui n'ont pas passé par le réseau hospitalier, au départ elles étaients d'accord d'assumer ces frais? et savez-vous c'était combien? J'ai aucune espèce d'idée!
J'avoue que tout le monde a d'excellents arguments d'un bord comme de l'autre. Mais on en arrive à un point où notre système de santé n'arrive plus à fournir financièrement. Ok..ya plein d'argent gaspillé à droite et à gauche..mais si on part sur ce débat, on est pas sorti de l'auberge hein?
Depuis tantôt je vous lis, je réfléchis...En partant l'avortement devrait être gratuit jusqu'à 18 ans. Si on considère que c'est l'âge légal de la majorité et en principe de la "maturité". C'est l'âge où on devient imputable devant la société....donc ça inclue les déficients. ;)
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts de nos choix et l'impact de ces coûts sur tous nos services.
J'ai passé une biopsie chez mon médecin, j'ai payé 10$ dollars pour la pipette, mon mari a eu des examens en ophtalmo, il a payé 20$ pour les gouttes...c'est pas la mer à boire, c'aurait été gratuit fait en milieu hospitalier et on aurait eu un rendez-vous dans les jours suivants (c'était pas une question d'attente dans ces 2 cas), mais de payer ces frais a permis de sauver une second rendez-vous en milieu hospitalier...donc de laisser la place à kekun d'autre.
Je ne dis pas de faire payer la totalité des interventions..mais à partir du moment où JE fais un choix qui n'a rien à voir avec un risque pour ma santé je me trouverais mesquine d'en faire payer le prix à toute la société.
Concernant les cancers, les cirrhoses, le diabète, le cholestérol et autres maladies conséquentes à des pathologies aggravées par des abus de toutes sortes...ben jusqu'à preuve du contraire, ce sont des produits légaux sur lesquels les gouvernement perçoivent des taxes faramineuses si on pense à l'alcool et au tabac...et ce sont des traitements nécessaires à la poursuite de la vie de quelqu'un ...pour moi...ça même pas rapport au présent débat.
Pour ce qui est du fait que ce sont principalement des frais assumé par les femmes...ben je pense que là aussi on aurait un examen à faire et qu'il faudrait travailler à changer les mentalités. Des hommes pourraient à la limite venir dire que pendant que les femmes accouchent ils assument une plus grande part des dépenses en raison des congés de maternité de leurs conjointes? Tsé on s'en sort pas un moment donné...faut assumer les aléas de notre "état" de femme ou d'homme et ce qui vient avec...
Et j'aurais une question aussi...les femmes qui se sont faits avortés dans vos connaissances, celles qui n'ont pas passé par le réseau hospitalier, au départ elles étaients d'accord d'assumer ces frais? et savez-vous c'était combien? J'ai aucune espèce d'idée!
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Rénatane a écritBen la......mes chiffres sont pas scientifiques.... , c'est ce que je voie.....
Je vous dirais qu'en plus ce sont souvent des femmes qui ont déja plusieurs enfants......ça c'est la grande majorité.....
En passant, il y a des femmes qui se sont fait la ligature des trompes et se font réanastomosé ? ( rabouté) et on paye pour ça......cher.....elles ont parfaitement le droit , mais devons nous payer ? les hommes c'est pareil.......
Tu sais Rénatane, on ne sait pas ou vas notre vie. Un jour tu décides que tu n'auras plus d'enfant, que tu vas faire ta vie toujours avec le même ou la même conjointe. Le couple brise, tu en rencontre un autre amour et vous désirez un autre enfant!
Ce sont des choses qu'on ne peux pas prévoir. Lorsqu'on prends une décision on croit en être sûre et la vie peux nous amener ailleurs!
Mon mari à faillit y retourner tu sais, car le désir d'en avoir un troisième fût longtemps présent lorsque mes fils ont grandits. Par contre, on a pesé le pour et le contre chacun de notre côté et heureusement on en est arrivé au même constat, s'était non. Mais quand on avait décidé qu'après 2 s'était assez, on croyait que s'était final
Je vous dirais qu'en plus ce sont souvent des femmes qui ont déja plusieurs enfants......ça c'est la grande majorité.....
En passant, il y a des femmes qui se sont fait la ligature des trompes et se font réanastomosé ? ( rabouté) et on paye pour ça......cher.....elles ont parfaitement le droit , mais devons nous payer ? les hommes c'est pareil.......
Tu sais Rénatane, on ne sait pas ou vas notre vie. Un jour tu décides que tu n'auras plus d'enfant, que tu vas faire ta vie toujours avec le même ou la même conjointe. Le couple brise, tu en rencontre un autre amour et vous désirez un autre enfant!
Ce sont des choses qu'on ne peux pas prévoir. Lorsqu'on prends une décision on croit en être sûre et la vie peux nous amener ailleurs!
Mon mari à faillit y retourner tu sais, car le désir d'en avoir un troisième fût longtemps présent lorsque mes fils ont grandits. Par contre, on a pesé le pour et le contre chacun de notre côté et heureusement on en est arrivé au même constat, s'était non. Mais quand on avait décidé qu'après 2 s'était assez, on croyait que s'était final
À mon avis, le système de *santé* devrait payer pour des cas de *santé*, tout simplement.
Je n'ai pas de statistique pour appuyer mes dires, mais je crois que la majorité des avortements se font parce que les circonstances ne sont pas bonnes (carrière, études, situation financière difficile, pas prêt pour avoir un enfant, etc). À mon sens, c'est un "luxe" au même niveau qu'une chirurgie esthétique.
Un fumeur qui a un cancer du poumon, c'est peut-être de sa faute, mais c'est pas un luxe de le soigner... C'est une question de survie.
Je n'ai pas de statistique pour appuyer mes dires, mais je crois que la majorité des avortements se font parce que les circonstances ne sont pas bonnes (carrière, études, situation financière difficile, pas prêt pour avoir un enfant, etc). À mon sens, c'est un "luxe" au même niveau qu'une chirurgie esthétique.
Un fumeur qui a un cancer du poumon, c'est peut-être de sa faute, mais c'est pas un luxe de le soigner... C'est une question de survie.
Rénatane a écritBen la......mes chiffres sont pas scientifiques.... , c'est ce que je voie.....
Je vous dirais qu'en plus ce sont souvent des femmes qui ont déja plusieurs enfants......ça c'est la grande majorité.....
En passant, il y a des femmes qui se sont fait la ligature des trompes et se font réanastomosé ? ( rabouté) et on paye pour ça......cher.....elles ont parfaitement le droit , mais devons nous payer ? les hommes c'est pareil.......
Oui, ça c'est assez discutable en effet..
Je vous dirais qu'en plus ce sont souvent des femmes qui ont déja plusieurs enfants......ça c'est la grande majorité.....
En passant, il y a des femmes qui se sont fait la ligature des trompes et se font réanastomosé ? ( rabouté) et on paye pour ça......cher.....elles ont parfaitement le droit , mais devons nous payer ? les hommes c'est pareil.......
Oui, ça c'est assez discutable en effet..
mousseline a écritAs-tu besoin de soutien Rénatane?
J'avoue que tout le monde a d'excellents arguments d'un bord comme de l'autre. Mais on en arrive à un point où notre système de santé n'arrive plus à fournir financièrement. Ok..ya plein d'argent gaspillé à droite et à gauche..mais si on part sur ce débat, on est pas sorti de l'auberge hein?
Depuis tantôt je vous lis, je réfléchis...En partant l'avortement devrait être gratuit jusqu'à 18 ans. Si on considère que c'est l'âge légal de la majorité et en principe de la "maturité". C'est l'âge où on devient imputable devant la société....donc ça inclue les déficients. ;)
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts de nos choix et l'impact de ces coûts sur tous nos services.
J'ai passé une biopsie chez mon médecin, j'ai payé 10$ dollars pour la pipette, mon mari a eu des examens en ophtalmo, il a payé 20$ pour les gouttes...c'est pas la mer à boire, c'aurait été gratuit fait en milieu hospitalier et on aurait eu un rendez-vous dans les jours suivants (c'était pas une question d'attente dans ces 2 cas), mais de payer ces frais a permis de sauver une second rendez-vous en milieu hospitalier...donc de laisser la place à kekun d'autre.
Je ne dis pas de faire payer la totalité des interventions..mais à partir du moment où JE fais un choix qui n'a rien à voir avec un risque pour ma santé je me trouverais mesquine d'en faire payer le prix à toute la société.
Concernant les cancers, les cirrhoses, le diabète, le cholestérol et autres maladies conséquentes à des pathologies aggravées par des abus de toutes sortes...ben jusqu'à preuve du contraire, ce sont des produits légaux sur lesquels les gouvernement perçoivent des taxes faramineuses si on pense à l'alcool et au tabac...et ce sont des traitements nécessaires à la poursuite de la vie de quelqu'un ...pour moi...ça même pas rapport au présent débat.
Pour ce qui est du fait que ce sont principalement des frais assumé par les femmes...ben je pense que là aussi on aurait un examen à faire et qu'il faudrait travailler à changer les mentalités. Des hommes pourraient à la limite venir dire que pendant que les femmes accouchent ils assument une plus grande part des dépenses en raison des congés de maternité de leurs conjointes? Tsé on s'en sort pas un moment donné...faut assumer les aléas de notre "état" de femme ou d'homme et ce qui vient avec...
Et j'aurais une question aussi...les femmes qui se sont faits avortés dans vos connaissances, celles qui n'ont pas passé par le réseau hospitalier, au départ elles étaients d'accord d'assumer ces frais? et savez-vous c'était combien? J'ai aucune espèce d'idée!
Toi la mon espèce ......tu sors tous les arguments que je m'éfforce d'essayer de dire.......
Merci ....je me sentais seule de mon bord ;)
J'avoue que tout le monde a d'excellents arguments d'un bord comme de l'autre. Mais on en arrive à un point où notre système de santé n'arrive plus à fournir financièrement. Ok..ya plein d'argent gaspillé à droite et à gauche..mais si on part sur ce débat, on est pas sorti de l'auberge hein?
Depuis tantôt je vous lis, je réfléchis...En partant l'avortement devrait être gratuit jusqu'à 18 ans. Si on considère que c'est l'âge légal de la majorité et en principe de la "maturité". C'est l'âge où on devient imputable devant la société....donc ça inclue les déficients. ;)
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts de nos choix et l'impact de ces coûts sur tous nos services.
J'ai passé une biopsie chez mon médecin, j'ai payé 10$ dollars pour la pipette, mon mari a eu des examens en ophtalmo, il a payé 20$ pour les gouttes...c'est pas la mer à boire, c'aurait été gratuit fait en milieu hospitalier et on aurait eu un rendez-vous dans les jours suivants (c'était pas une question d'attente dans ces 2 cas), mais de payer ces frais a permis de sauver une second rendez-vous en milieu hospitalier...donc de laisser la place à kekun d'autre.
Je ne dis pas de faire payer la totalité des interventions..mais à partir du moment où JE fais un choix qui n'a rien à voir avec un risque pour ma santé je me trouverais mesquine d'en faire payer le prix à toute la société.
Concernant les cancers, les cirrhoses, le diabète, le cholestérol et autres maladies conséquentes à des pathologies aggravées par des abus de toutes sortes...ben jusqu'à preuve du contraire, ce sont des produits légaux sur lesquels les gouvernement perçoivent des taxes faramineuses si on pense à l'alcool et au tabac...et ce sont des traitements nécessaires à la poursuite de la vie de quelqu'un ...pour moi...ça même pas rapport au présent débat.
Pour ce qui est du fait que ce sont principalement des frais assumé par les femmes...ben je pense que là aussi on aurait un examen à faire et qu'il faudrait travailler à changer les mentalités. Des hommes pourraient à la limite venir dire que pendant que les femmes accouchent ils assument une plus grande part des dépenses en raison des congés de maternité de leurs conjointes? Tsé on s'en sort pas un moment donné...faut assumer les aléas de notre "état" de femme ou d'homme et ce qui vient avec...
Et j'aurais une question aussi...les femmes qui se sont faits avortés dans vos connaissances, celles qui n'ont pas passé par le réseau hospitalier, au départ elles étaients d'accord d'assumer ces frais? et savez-vous c'était combien? J'ai aucune espèce d'idée!
Toi la mon espèce ......tu sors tous les arguments que je m'éfforce d'essayer de dire.......
Merci ....je me sentais seule de mon bord ;)
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Chico_Fan a écritÀ mon avis, le système de *santé* devrait payer pour des cas de *santé*, tout simplement.
Je n'ai pas de statistique pour appuyer mes dires, mais je crois que la majorité des avortements se font parce que les circonstances ne sont pas bonnes (carrière, études, situation financière difficile, pas prêt pour avoir un enfant, etc). À mon sens, c'est un "luxe" au même niveau qu'une chirurgie esthétique.
Un fumeur qui a un cancer du poumon, c'est peut-être de sa faute, mais c'est pas un luxe de le soigner... C'est une question de survie. Je trouves ça tellement délicat Chico de faire se choix, car certain pourrait évoquer la santé mental pour se faire avorter! Dans le sens, je ne veux pas de se bébé je vais me péter une puissante dépression!
Je n'ai pas de statistique pour appuyer mes dires, mais je crois que la majorité des avortements se font parce que les circonstances ne sont pas bonnes (carrière, études, situation financière difficile, pas prêt pour avoir un enfant, etc). À mon sens, c'est un "luxe" au même niveau qu'une chirurgie esthétique.
Un fumeur qui a un cancer du poumon, c'est peut-être de sa faute, mais c'est pas un luxe de le soigner... C'est une question de survie. Je trouves ça tellement délicat Chico de faire se choix, car certain pourrait évoquer la santé mental pour se faire avorter! Dans le sens, je ne veux pas de se bébé je vais me péter une puissante dépression!
Mysterylife a écrit
Tu sais Rénatane, on ne sait pas ou vas notre vie. Un jour tu décides que tu n'auras plus d'enfant, que tu vas faire ta vie toujours avec le même ou la même conjointe. Le couple brise, tu en rencontre un autre amour et vous désirez un autre enfant!
Ce sont des choses qu'on ne peux pas prévoir. Lorsqu'on prends une décision on croit en être sûre et la vie peux nous amener ailleurs!
Mon mari à faillit y retourner tu sais, car le désir d'en avoir un troisième fût longtemps présent lorsque mes fils ont grandits. Par contre, on a pesé le pour et le contre chacun de notre côté et heureusement on en est arrivé au même constat, s'était non. Mais quand on avait décidé qu'après 2 s'était assez, on croyait que s'était final
Ben j'ai rien compte......j'ai aucun problème avec ceux qui le font, mais pourquoi faire payer toute la société pour ça
Tu sais Rénatane, on ne sait pas ou vas notre vie. Un jour tu décides que tu n'auras plus d'enfant, que tu vas faire ta vie toujours avec le même ou la même conjointe. Le couple brise, tu en rencontre un autre amour et vous désirez un autre enfant!
Ce sont des choses qu'on ne peux pas prévoir. Lorsqu'on prends une décision on croit en être sûre et la vie peux nous amener ailleurs!
Mon mari à faillit y retourner tu sais, car le désir d'en avoir un troisième fût longtemps présent lorsque mes fils ont grandits. Par contre, on a pesé le pour et le contre chacun de notre côté et heureusement on en est arrivé au même constat, s'était non. Mais quand on avait décidé qu'après 2 s'était assez, on croyait que s'était final
Ben j'ai rien compte......j'ai aucun problème avec ceux qui le font, mais pourquoi faire payer toute la société pour ça
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Rénatane a écrit
Ben j'ai rien compte......j'ai aucun problème avec ceux qui le font, mais pourquoi faire payer toute la société pour ça
Je sais bien Rénatane, j'ai de la difficulté à être drastique dans se genre de choix. D'un côté je me dis, oui, il faudrait qu'il repait pour l'inversion, si le désir du bébé est plus fort que tout, ils vont trouver les sous. De l'autre je me dis que pour la natalité au Québec, futur payeur de tâxes et impôts c'est pas chère payé! Je dois être une personne trop balance j'crois pour se genre de discussion
Ben j'ai rien compte......j'ai aucun problème avec ceux qui le font, mais pourquoi faire payer toute la société pour ça
Je sais bien Rénatane, j'ai de la difficulté à être drastique dans se genre de choix. D'un côté je me dis, oui, il faudrait qu'il repait pour l'inversion, si le désir du bébé est plus fort que tout, ils vont trouver les sous. De l'autre je me dis que pour la natalité au Québec, futur payeur de tâxes et impôts c'est pas chère payé! Je dois être une personne trop balance j'crois pour se genre de discussion
Citation :mousseline a dit :
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts
Ca va avec ma ligne de pensée... Il me semble qu'il faut trouver un juste milieu entre responsabilité individuelle et collective. À partir du moment que ce n'est pas une question de santé urgente ou de vie ou de mort, il me semble que la logique veut que la personne qui désire profiter du service débourse au moins quelque chose.
Sinon, ca met en place un système où la notion de responsabilité individuelle est inexistante, si au bout du compte le service offert est gratuit.
Moi je ne suis pas contre le ticket modérateur sur certains services...exemple l'avortement, la stérilisation (ligatures/ vasectomie)...à partir du moment où l'intervention n'a aucun rapport avec l'état de santé de la personne, ne met pas sa vie en danger...ben cliss un moment donné va falloir qu'on apprenne à assumer kek part les coûts
Ca va avec ma ligne de pensée... Il me semble qu'il faut trouver un juste milieu entre responsabilité individuelle et collective. À partir du moment que ce n'est pas une question de santé urgente ou de vie ou de mort, il me semble que la logique veut que la personne qui désire profiter du service débourse au moins quelque chose.
Sinon, ca met en place un système où la notion de responsabilité individuelle est inexistante, si au bout du compte le service offert est gratuit.
Difficile vraiment je trouve de distinguer ce qui est ''santé'' ou pas... Ce qui est frivole ou pas..
Mousseline, la cigarette, l'alcool et le jeu sont des produits légaux, mais la sexualité aussi.. Si on assume des coûts de santé reliés à des abus de toutes sortes comme ceux ci-haut nommés, je ne vois pas pourquoi on n'assumerait pas ceux aussi reliés à une activité, certe intime, mais légale et somme toute assez démocratique et enrichissante..
Mousseline, la cigarette, l'alcool et le jeu sont des produits légaux, mais la sexualité aussi.. Si on assume des coûts de santé reliés à des abus de toutes sortes comme ceux ci-haut nommés, je ne vois pas pourquoi on n'assumerait pas ceux aussi reliés à une activité, certe intime, mais légale et somme toute assez démocratique et enrichissante..
Je pense que l'on devrait payer ( la société)pour tout ce qui touche les traitements d'un problème de santé.......la seule exeption est l'accouchement.....
Pour le reste , on devrait payer pour d'autres services....
En passant, quand les femmes risquaient leurs vies pour un avortement , ce n'était pas a cause de l'agent , mais bien a cause que c'était illégal.....
Pour le reste , on devrait payer pour d'autres services....
En passant, quand les femmes risquaient leurs vies pour un avortement , ce n'était pas a cause de l'agent , mais bien a cause que c'était illégal.....
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Ti-radis a écrit C'est comme le viol qu'on ramène toujours comme justification de l'avortement, ça représente largement moins de 1 pour cent des avortements, mais on donne toujours ça comme exemple...
Mais si tu additionnes les grossesses non désirées originant de
Viol + Inceste + ignorance + mauvaise influence + prostitution + manque de ressources + accident avec le moyen de contraception + manque d'éducation sur la question... Ça doit commencer à ressembler plus à un % important à mon avis...
Mais si tu additionnes les grossesses non désirées originant de
Viol + Inceste + ignorance + mauvaise influence + prostitution + manque de ressources + accident avec le moyen de contraception + manque d'éducation sur la question... Ça doit commencer à ressembler plus à un % important à mon avis...
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Rénatane a écritJe pense que l'on devrait payer ( la société)pour tout ce qui touche les traitements d'un problème de santé.......la seule exeption est l'accouchement.....
Pour le reste , on devrait payer pour d'autres services....
En passant, quand les femmes risquaient leurs vies pour un avortement , ce n'était pas a cause de l'agent , mais bien a cause que c'était illégal.....
Je crois que j'ai trop vues de filles et de femmes se faire avorter pour de multiples raisons pour être capable d'être en accord avec sa, car poursuivre leurs grossesses étaient finalement nuire à leurs santé mental, alors pour moi, s'était tous des avortements liés à leurs santés Je serais vraiement d'accord pour des frais pour celles qui l'utilisent comme moyen de contraception sans aucune conscience morale et par insouciance. Mais pas pour les autres
Pour le reste , on devrait payer pour d'autres services....
En passant, quand les femmes risquaient leurs vies pour un avortement , ce n'était pas a cause de l'agent , mais bien a cause que c'était illégal.....
Je crois que j'ai trop vues de filles et de femmes se faire avorter pour de multiples raisons pour être capable d'être en accord avec sa, car poursuivre leurs grossesses étaient finalement nuire à leurs santé mental, alors pour moi, s'était tous des avortements liés à leurs santés Je serais vraiement d'accord pour des frais pour celles qui l'utilisent comme moyen de contraception sans aucune conscience morale et par insouciance. Mais pas pour les autres
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Nikki. a écrit
Mais si tu additionnes les grossesses non désirées originant de
Viol + Inceste + ignorance + mauvaise influence + prostitution + manque de ressources + accident avec le moyen de contraception + manque d'éducation sur la question... Ça doit commencer à ressembler plus à un % important à mon avis...
J'ajoutes les femmes battus par leurs conjoints sans ressource ni argent qui se retrouves enceinte, les conjointes violés par leurs propres maris, les femmes vivant sous le seuil de la pauvreté, les monoparentales!
Mais si tu additionnes les grossesses non désirées originant de
Viol + Inceste + ignorance + mauvaise influence + prostitution + manque de ressources + accident avec le moyen de contraception + manque d'éducation sur la question... Ça doit commencer à ressembler plus à un % important à mon avis...
J'ajoutes les femmes battus par leurs conjoints sans ressource ni argent qui se retrouves enceinte, les conjointes violés par leurs propres maris, les femmes vivant sous le seuil de la pauvreté, les monoparentales!
Ti-radis a écrit C'est comme le viol qu'on ramène toujours comme justification de l'avortement, ça représente largement moins de 1 pour cent des avortements, mais on donne toujours ça comme exemple...
Peut-être mais ces cas existent. On ne peut pas décider de quelque chose d'aussi important en se disant "Bah...ça arrive pas souvent...". Ce serait irresponsable à mon avis. Il faut en tenir compte.
Peut-être mais ces cas existent. On ne peut pas décider de quelque chose d'aussi important en se disant "Bah...ça arrive pas souvent...". Ce serait irresponsable à mon avis. Il faut en tenir compte.
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Mysterylife a écrit
J'ajoutes les femmes battus par leurs conjoints sans ressource ni argent qui se retrouves enceinte, les conjointes violés par leurs propres maris, les femmes vivant sous le seuil de la pauvreté, les monoparentales!
Je me cites, ces femmes violés et battus par leurs maris, vont-elles être obligés de raconter la honte qu'elles vivent pour avoir droit à l'avortement gratuite?
Et pour les autres, vas t'on culpabiliser la femme d'être tomber enceinte? Tien, t'as pas fais attention, paies maintenant comme dans l'bon vieux temps? --Message edité par mysterylife le 2006-08-18 23:01:19--
J'ajoutes les femmes battus par leurs conjoints sans ressource ni argent qui se retrouves enceinte, les conjointes violés par leurs propres maris, les femmes vivant sous le seuil de la pauvreté, les monoparentales!
Je me cites, ces femmes violés et battus par leurs maris, vont-elles être obligés de raconter la honte qu'elles vivent pour avoir droit à l'avortement gratuite?
Et pour les autres, vas t'on culpabiliser la femme d'être tomber enceinte? Tien, t'as pas fais attention, paies maintenant comme dans l'bon vieux temps? --Message edité par mysterylife le 2006-08-18 23:01:19--
Mysterylife a écrit
Je crois que j'ai trop vues de filles et de femmes se faire avorter pour de multiples raisons pour être capable d'être en accord avec sa, car poursuivre leurs grossesses étaient finalement nuire à leurs santé mental, alors pour moi, s'était tous des avortements liés à leurs santés Je serais vraiement d'accord pour des frais pour celles qui l'utilisent comme moyen de contraception sans aucune conscience morale et par insouciance. Mais pas pour les autres
Toutes les raisons sont bonnes , ce n'est pas a moi de juger.......mais si tu es majeur , c'est un Choix et la société n'a pas a payer ce choix......
C'est mon opinion......
Je crois que j'ai trop vues de filles et de femmes se faire avorter pour de multiples raisons pour être capable d'être en accord avec sa, car poursuivre leurs grossesses étaient finalement nuire à leurs santé mental, alors pour moi, s'était tous des avortements liés à leurs santés Je serais vraiement d'accord pour des frais pour celles qui l'utilisent comme moyen de contraception sans aucune conscience morale et par insouciance. Mais pas pour les autres
Toutes les raisons sont bonnes , ce n'est pas a moi de juger.......mais si tu es majeur , c'est un Choix et la société n'a pas a payer ce choix......
C'est mon opinion......
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Je vous met un article qui date de 2004....bien que cinglant , ça porte a réfléchir...( je tiens a dire que je suis pas d'accord avec 100% de ce qu'il dit ) ..:
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
L’État, en défrayant le coût de l’avortement, en vient à faire de vous et moi, des complices de toutes ces femmes et ces hommes irresponsables. Il en vient à faire de nous tous, contribuables, des complices de toutes ces milliers de « naissances vivantes évitées » – ou de tous ces milliers de meurtres, si vous préférez.
AVORTEMENT: QUAND L’OFFRE
CRÉE LA DEMANDE
par Gilles Guénette
« Après 26 semaines, ça prend des raisons sérieuses pour pratiquer un avortement. Mais une raison sérieuse, ce n'est pas nécessairement une malformation congénitale. J'ai envoyé des patientes se faire avorter au Kansas après 32 semaines. »
–Claude Paquin de la clinique Fémina, La Presse, 10 septembre 2004
Des 29 500 femmes qui ont subi un avortement l’année dernière au Québec, une trentaine ont dû se rendre au Kansas pour mettre un terme à leur grossesse – celle-ci étant trop avancée. Ces voyages organisés par l’État nous coûtent, à vous et à moi, entre 5 000 $ et 10 000 $ US à chaque fois. Une situation qui devrait bientôt changer, si on se fie à ce qu’on apprenait le mois dernier dans un excellent dossier de La Presse(1). Eh oui! Le « progressiste » gouvernement québécois va encore une fois faciliter l’accessibilité à l’avortement.
Politique de dénatalité
Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »
Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »
Qu’à cela ne tienne, une porte-parole du ministre de la Santé, Philippe Couillard, annonçait le 11 septembre dernier qu’un médecin spécialiste était présentement en formation (en ajoutant qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement »). Les Québécoises enceintes de plus de six mois n’auront donc plus à s’exiler aux États-Unis pour interrompre leur grossesse. Une excellente nouvelle pour la désormais célèbre Chantal Daigle(3) qui estime qu’il ne devrait pas y avoir de limite de temps pour recourir à l’avortement.
À un stade de 26 semaines, neuf foetus sur dix peuvent survivre à l'extérieur du sein de leur mère, leurs yeux sont partiellement ouverts et ils distinguent la lumière. « Il est rare, d’ajouter la journaliste de La Presse, qu'une femme attende aussi longtemps avant de subir un avortement, mais ce sont souvent les mêmes qui se retrouvent dans cette catégorie: les malchanceuses et les ambivalentes qui n'arrivent pas à se décider. »
L’État-avorteur
Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! Un homme, une femme... enfin, vous connaissez la mécanique. Tout le monde sait d'où proviennent les bébés et il existe des tas de méthodes de contraception, pourtant...
« Qu'est-ce qui peut bien amener une femme à se faire avorter à mi-chemin de sa grossesse? Comment expliquer que bon an mal an, il y ait environ 30 000 femmes qui se font avorter au Québec seulement? C'est à se demander quel bout du processus de reproduction échappe à ces 60 000 personnes! »
Parmi les milliers de femmes qui ont recours annuellement à l’avortement, toutes ne vivent sûrement pas des situations extrêmement difficiles. Une bonne part d'entre elles doivent manifestement utiliser l’avortement comme méthode de contraception – j’en connais qui en ont subi deux, même trois... Les personnes qui persistent à avoir des relations non protégées, avec tout ce que cela implique de risques ou de conséquences, devraient-elles s'attendre à recevoir une protection de l'État? Non. La grossesse n’est pas une maladie. Elle est hyper facile à prévenir.
À toutes les fois que la question refait surface, on nous dit qu'« on ne refera pas le débat sur le droit à l'avortement ». Que les femmes l'ont remporté de peine et de misère. Et qu'il ne faut surtout pas retourner en arrière. Mais faites un sondage demain et demandez aux contribuables ce qu'ils pensent du fait que 30 000 avortements sont pratiqués ici chaque année. Et que ce sont eux qui payent ces 30 000 avortements avec leurs impôts. Demandez-leurs, un coup parti, ce qu'ils pensent de l'avortement tardif! Vous verrez que contrairement à ce que les « autorités » nous répètent, le débat est loin d'être fini.
Le coût de la « gratuité »
Après avoir déresponsabilisé les couples en rendant l'avortement libre et « gratuit », voilà que Québec veut les déresponsabiliser encore davantage en leur accordant plus de temps pour envisager l'option. Il y a pourtant une équation à faire entre haut taux d’avortement(4) et « gratuité ». Entre haut taux d’avortement et accessibilité hyper facilitée. Si les femmes devaient débourser le coût de leurs avortements, pensez-vous qu'il y en aurait autant? Élémentaire, bien sûr. Si vous saviez qu’une nuit avec Monsieur X pourrait vous coûter plusieurs centaines de dollars parce qu’il n’aime pas porter le condom, ou que vous oubliez tout le temps de prendre votre pilule, vous y penseriez deux fois avant de sauter au lit avec lui!
Rendez la liposuccion « gratuite » – c’est-à-dire, couverte par le régime public d’assurance-maladie – et vous verrez rapidement les citoyens prendre de moins en moins soin de leur alimentation et prendre de plus en plus de poids. « Je vais manger tant que je veux et quand je serai trop gros, j’irai me faire siphonner le surplus! », qu’ils se diront. Lorsque vous savez qu’un traitement ne vous coûte rien, vous avez beaucoup moins d’incitation à vous protéger contre ce qu’il enraye. Au Canada, depuis sa libéralisation, le nombre d'avortements a doublé. Jusqu'où ira l'État pour accommoder toutes ces femmes « malchanceuses » ou « ambivalentes »?
Je l’ai déjà écrit dans ces pages: je ne suis ni pro-vie, ni pro-choix. Je suis contre le fait que mes impôts servent à payer des avortements. Plutôt que d’avoir « droit à l’avortement », les femmes devraient avoir le droit de se le payer. Tant que leur santé n’est pas menacée par la grossesse, qu'elles ne portent pas un enfant atteint d'une maladie grave, ou que la grossesse ne résulte pas d'un viol, elles devraient assumer seules (ou avec leur conjoints) les conséquences de leurs actes. Ce n'est pas comme si les couples n'avaient aucun moyen de se prémunir.
L’État, en défrayant le coût de l’avortement, en vient à faire de vous et moi, des complices de toutes ces femmes et ces hommes irresponsables. Il en vient à faire de nous tous, contribuables, des complices de toutes ces milliers de « naissances vivantes évitées » – ou de tous ces milliers de meurtres, si vous préférez.
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Rénatane a écrit
Toutes les raisons sont bonnes , ce n'est pas a moi de juger.......mais si tu es majeur , c'est un Choix et la société n'a pas a payer ce choix......
C'est mon opinion......
Pas pour moi, les femmes ne tombent pas toutes enceinte par choix!
Moi j'ai eu la chance d'avoir été enceinte dans les moments ou j'ai choisis de l'être, j'ai eu la chance de ne pas avoir été violé, de ne pas avoir subit l'inceste, de ne pas avoir tombé enceinte les premières fois que j'ai fais l'amour non protégés ou à moitié, j'ai eu la chance que mes contraceptifs aient jamais fais défauts, j'ai eu la chance d'avoir un conjoint qui a eu la vasectomie, j'ai eu la chance de ne pas avoir eu un conjoint violent, violeur contrôlant, j'ai eu la chance de pouvoir faire mes choix! Mes hélas, se n'est pas le propre de toutes les femmes et hélas, y'en a trop qui n'ont pus avoir ma chance ! Donc pour elles non, on ne peux relativer et dire que c'est leurs choix!
Toutes les raisons sont bonnes , ce n'est pas a moi de juger.......mais si tu es majeur , c'est un Choix et la société n'a pas a payer ce choix......
C'est mon opinion......
Pas pour moi, les femmes ne tombent pas toutes enceinte par choix!
Moi j'ai eu la chance d'avoir été enceinte dans les moments ou j'ai choisis de l'être, j'ai eu la chance de ne pas avoir été violé, de ne pas avoir subit l'inceste, de ne pas avoir tombé enceinte les premières fois que j'ai fais l'amour non protégés ou à moitié, j'ai eu la chance que mes contraceptifs aient jamais fais défauts, j'ai eu la chance d'avoir un conjoint qui a eu la vasectomie, j'ai eu la chance de ne pas avoir eu un conjoint violent, violeur contrôlant, j'ai eu la chance de pouvoir faire mes choix! Mes hélas, se n'est pas le propre de toutes les femmes et hélas, y'en a trop qui n'ont pus avoir ma chance ! Donc pour elles non, on ne peux relativer et dire que c'est leurs choix!