Les contribuables devraient-ils payer pour les avortements?
Nikki. a écrit
Moi je me dis que si on revoit tout ça pour faire payer pour les services, faudra refaire un choix de société. Est-ce qu'on veut de l'assurance maladie pour nous couvrir en cas de besoin, ou on n'en veut pas?..
Si tu fais payer en plus pour les stérilisation, crime on va se retrouver à prendre encore la pilule à 45 ans.. Et que dire des grossesses non désirées qu'il y aura??
Je comprends qu'on ne soit pas pour l'avortement, je ne le suis pas non plus.. Mais peut-on réellement forcer des femmes à mettre des enfants au monde dont elles ne veulent pas???.. Qui va payer pour ceux qui seront brutalisés, abandonnés, blessés physiquement et moralement??.. Je ne dis pas que c'est le lot de tous les enfants de grossesses non désirées, mais quand t'en veux pas d'enfant et qu'il arrive, fait pas ses nuits, pleure tout le temps, il y a des parents qui vont frapper!...
J'imagine bien qu'un jour avec l'augmentation des coûts et le vieillissement de la population va falloir faire des choix. L'inflation dans la santé est galopante et apeurante. Aurons-nous les moyens pour tenir le fort?
Moi je me dis que si on revoit tout ça pour faire payer pour les services, faudra refaire un choix de société. Est-ce qu'on veut de l'assurance maladie pour nous couvrir en cas de besoin, ou on n'en veut pas?..
Si tu fais payer en plus pour les stérilisation, crime on va se retrouver à prendre encore la pilule à 45 ans.. Et que dire des grossesses non désirées qu'il y aura??
Je comprends qu'on ne soit pas pour l'avortement, je ne le suis pas non plus.. Mais peut-on réellement forcer des femmes à mettre des enfants au monde dont elles ne veulent pas???.. Qui va payer pour ceux qui seront brutalisés, abandonnés, blessés physiquement et moralement??.. Je ne dis pas que c'est le lot de tous les enfants de grossesses non désirées, mais quand t'en veux pas d'enfant et qu'il arrive, fait pas ses nuits, pleure tout le temps, il y a des parents qui vont frapper!...
J'imagine bien qu'un jour avec l'augmentation des coûts et le vieillissement de la population va falloir faire des choix. L'inflation dans la santé est galopante et apeurante. Aurons-nous les moyens pour tenir le fort?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Nikki. a écrit
Moi je me dis que si on revoit tout ça pour faire payer pour les services, faudra refaire un choix de société. Est-ce qu'on veut de l'assurance maladie pour nous couvrir en cas de besoin, ou on n'en veut pas?..
Si tu fais payer en plus pour les stérilisation, crime on va se retrouver à prendre encore la pilule à 45 ans.. Et que dire des grossesses non désirées qu'il y aura??
Je comprends qu'on ne soit pas pour l'avortement, je ne le suis pas non plus.. Mais peut-on réellement forcer des femmes à mettre des enfants au monde dont elles ne veulent pas???.. Qui va payer pour ceux qui seront brutalisés, abandonnés, blessés physiquement et moralement??.. Je ne dis pas que c'est le lot de tous les enfants de grossesses non désirées, mais quand t'en veux pas d'enfant et qu'il arrive, fait pas ses nuits, pleure tout le temps, il y a des parents qui vont frapper!...
Je n'ai jamais dit ça........en plus , ça m'ai déja arrivée......
Je suis pro choix......mais je considère qu'un choix ne veux pas nécéssairement dire ; gratuit.....
Moi je me dis que si on revoit tout ça pour faire payer pour les services, faudra refaire un choix de société. Est-ce qu'on veut de l'assurance maladie pour nous couvrir en cas de besoin, ou on n'en veut pas?..
Si tu fais payer en plus pour les stérilisation, crime on va se retrouver à prendre encore la pilule à 45 ans.. Et que dire des grossesses non désirées qu'il y aura??
Je comprends qu'on ne soit pas pour l'avortement, je ne le suis pas non plus.. Mais peut-on réellement forcer des femmes à mettre des enfants au monde dont elles ne veulent pas???.. Qui va payer pour ceux qui seront brutalisés, abandonnés, blessés physiquement et moralement??.. Je ne dis pas que c'est le lot de tous les enfants de grossesses non désirées, mais quand t'en veux pas d'enfant et qu'il arrive, fait pas ses nuits, pleure tout le temps, il y a des parents qui vont frapper!...
Je n'ai jamais dit ça........en plus , ça m'ai déja arrivée......
Je suis pro choix......mais je considère qu'un choix ne veux pas nécéssairement dire ; gratuit.....
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- Spirullette
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Ce qui me perturbe (au niveau pécunier) aussi par le fait de faire payer l'avortement aux femmes, c'est l'ajout d'un autre coût qui serait probablement seulement payé par les femmes. Déjà que la contraception est souvent assumée par les femmes. Perso, ma pillule me coûte 30$ par mois (l'assurance maladie rembourse une infime partie, car c'est le seul médicament que je prends). Les condoms sont majoritairement achetés par les femmes... En plus, la femme doit déffrayer à tous les mois, tampons et serviettes sanitaires (produits taxables). Bref au delà de l'aspect humain de l'avortement, faire payer l'avortement aux femmes, c'est un frais de plus qui s'ajoute. J'aimerais aussi vous faire remarquer que dans notre société les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes (souvent pour une tâche équivalente) et ont souvent la charge des enfants.
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- Seigneur de la Causerie
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Je n'ai jamais subit d'avortement, mais plusieurs de mes proches l'ont fais. Pour plusieurs raisons. Certaine mineure, d'autre viol, d'autre par choix, le timing n'était pas bon, d'autre à répétition. Pour celle à répétition disons qu'elle avait perdue mon appuie, mais pour les autres j'ai toujours respectée leurs choix et essayés de comprendre et je suis pour que ça restes gratuit, sauf pour celles qui s'en servent comme contraception. Sauf qu'il ne faut pas oublier les Junkies, les itinérantes, les retardés mentales? Pour celles-là c'est à répétition. Peux ont les faires payer? Pour moi c'est claire, c'est non
Spirullette a écritCe qui me perturbe (au niveau pécunier) aussi par le fait de faire payer l'avortement aux femmes, c'est l'ajout d'un autre coût qui serait probablement seulement payé par les femmes. Déjà que la contraception est souvent assumée par les femmes. Perso, ma pillule me coûte 30$ par mois (l'assurance maladie rembourse une infime partie, car c'est le seul médicament que je prends). Les condoms sont majoritairement achetés par les femmes... En plus, la femme doit déffrayer à tous les mois, tampons et serviettes sanitaires (produits taxables). Bref au delà de l'aspect humain de l'avortement, faire payer l'avortement aux femmes, c'est un frais de plus qui s'ajoute. J'aimerais aussi vous faire remarquer que dans notre société les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes (souvent pour une tâche équivalente) et ont souvent la charge des enfants.
Excellente analyse! Voilà une tengeante qui n,avait pas été discutée.
De plus, il ne faut pas oublier, que dans certains cas, ce sont les hommes qui exigent l'avortement...
Excellente analyse! Voilà une tengeante qui n,avait pas été discutée.
De plus, il ne faut pas oublier, que dans certains cas, ce sont les hommes qui exigent l'avortement...
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Spirullette a écritCe qui me perturbe (au niveau pécunier) aussi par le fait de faire payer l'avortement aux femmes, c'est l'ajout d'un autre coût qui serait probablement seulement payé par les femmes. Déjà que la contraception est souvent assumée par les femmes. Perso, ma pillule me coûte 30$ par mois (l'assurance maladie rembourse une infime partie, car c'est le seul médicament que je prends). Les condoms sont majoritairement achetés par les femmes... En plus, la femme doit déffrayer à tous les mois, tampons et serviettes sanitaires (produits taxables). Bref au delà de l'aspect humain de l'avortement, faire payer l'avortement aux femmes, c'est un frais de plus qui s'ajoute. J'aimerais aussi vous faire remarquer que dans notre société les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes (souvent pour une tâche équivalente) et ont souvent la charge des enfants.
Vraiment une bonne constation, je ne peux que l'approuver
Vraiment une bonne constation, je ne peux que l'approuver
Spirullette a écritCe qui me perturbe (au niveau pécunier) aussi par le fait de faire payer l'avortement aux femmes, c'est l'ajout d'un autre coût qui serait probablement seulement payé par les femmes. Déjà que la contraception est souvent assumée par les femmes. Perso, ma pillule me coûte 30$ par mois (l'assurance maladie rembourse une infime partie, car c'est le seul médicament que je prends). Les condoms sont majoritairement achetés par les femmes... En plus, la femme doit déffrayer à tous les mois, tampons et serviettes sanitaires (produits taxables). Bref au delà de l'aspect humain de l'avortement, faire payer l'avortement aux femmes, c'est un frais de plus qui s'ajoute. J'aimerais aussi vous faire remarquer que dans notre société les femmes gagnent en moyenne moins que les hommes (souvent pour une tâche équivalente) et ont souvent la charge des enfants.
effectivement....mais l'enfantement aussi est l'affaire de femmes.....Qui s'en occupe le plus...qui a la garde ? .......bon ça change un peu , heureusement...
Ben moi ma contraception , c'est mon chum qui se l'ai fait faire......c'est un juste du.....
effectivement....mais l'enfantement aussi est l'affaire de femmes.....Qui s'en occupe le plus...qui a la garde ? .......bon ça change un peu , heureusement...
Ben moi ma contraception , c'est mon chum qui se l'ai fait faire......c'est un juste du.....
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tipet a écrit
Excellente analyse! Voilà une tengeante qui n,avait pas été discutée.
De plus, il ne faut pas oublier, que dans certains cas, ce sont les hommes qui exigent l'avortement...
Heureusement , la loi protège les femmes contre cela.......même si en pratique c,est pas aussi évident....
Excellente analyse! Voilà une tengeante qui n,avait pas été discutée.
De plus, il ne faut pas oublier, que dans certains cas, ce sont les hommes qui exigent l'avortement...
Heureusement , la loi protège les femmes contre cela.......même si en pratique c,est pas aussi évident....
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tipet a écrit
Tu as les vraies statistiques?
Moi, je ne suis qu'une pauvre contribuables qui puisent ses infos dans les articles de revues et les reportages télé
Il faut éplucher les statistiques du ministère de la ssanté et ce n'est pas évident du tout (je me suis cassée la tête longtemps la dessus) et certaines info son payantes.
Mais voici un petit article qui en parle
http://www.polyscopique.com/blog/archives/000841.html
De 1992 à 2002, le taux d'avortements provoqués par 100 naissances vivantes au Québec est passé de 27,2 à 42,6, une hausse relative de 57%. On se serait attendu à ce que les sociologues, les démographes et les autorités publiques s'intéressent à ce phénomène et se demandent pourquoi tant de Québécoises, lorsqu'elles tombent enceintes, choississent de ne pas mener leur grossesse à terme. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit, comme le prouve cet article paru dans l'Actualité:
Evelyne Lapierre-Adamcyk a eu beau chercher, elle n’a rien trouvé. Ah si! tout de même: un mémoire de maîtrise sur l’avortement déposé à la bibliothèque de l’Université Laval ... en 1991. Professeure à l’Université de Montréal, cette démographe tentait de répondre aux questions d’une consœur française qui s’étonnait du grand nombre d’avortements au Québec. "Ce n’est visiblement pas un sujet de recherche très en vogue!" conclut-elle.
Dans les facultés de sociologie, de psychologie ou de démographie du Québec, l’homosexualité, l’union libre et l’adoption internationale sont étudiées sous toutes leurs facettes. Pas l’avortement. L’Institut national de santé publique et le ministère de la Santé et des Services sociaux ne s’y intéressent pas davantage. Même si le nombre d’interruptions volontaires de grossesse est en hausse dans la province depuis 10 ans et demeure exceptionnellement élevé pour une société développée.
Pourquoi personne ne s'est intéressé à ce sujet? Les réponses sont tout à fait candides:
Ces chiffres ont eu l’effet d’une douche froide parmi la génération de femmes, militantes et intellectuelles dans la cinquantaine et la soixantaine, qui se sont battues pour la décriminalisation de l’avortement et son accessibilité. "Personne ne veut entreprendre de débat sur ce sujet, de crainte de remettre en cause l’accès à l’avortement, explique Évelyne Lapierre-Adamcyk. Je serais d’ailleurs désolée qu’il y ait un recul à cet égard." Maria De Koninck, sociologue de la santé au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval, trouve aussi ces chiffres préoccupants. Mais comment, demande-t-elle, aborder le sujet sans menacer les acquis? En fait, l’avortement est si intimement lié au droit des femmes à disposer de leur corps qu’il est délicat d’en faire une analyse sociologique. Et ce, même si son accessibilité et sa légalité font l’objet d’un vaste consensus, sondage après sondage, dans la société québécoise.
Je savais déjà qu'un tabou politique entourait l'avortement au Québec et qu'il suffisait de dire que "c'est une question réglée" ou que "ce débat a déjà été fait" pour clore tout débat politique à ce sujet. Mais jamais je n'aurais crû que ce tabou s'étendait aussi jusqu'au domaine de la recherche. Cela montre aussi l'existence d'une grande contradiction. Si l'accessibilité et la légalité de l'avortement font l'objet d'un vaste consensus au Québec, alors pourquoi avoir si peur de faire une analyse franche et honnête des aspects sociologiques de ce phénomène?
Tu as les vraies statistiques?
Moi, je ne suis qu'une pauvre contribuables qui puisent ses infos dans les articles de revues et les reportages télé
Il faut éplucher les statistiques du ministère de la ssanté et ce n'est pas évident du tout (je me suis cassée la tête longtemps la dessus) et certaines info son payantes.
Mais voici un petit article qui en parle
http://www.polyscopique.com/blog/archives/000841.html
De 1992 à 2002, le taux d'avortements provoqués par 100 naissances vivantes au Québec est passé de 27,2 à 42,6, une hausse relative de 57%. On se serait attendu à ce que les sociologues, les démographes et les autorités publiques s'intéressent à ce phénomène et se demandent pourquoi tant de Québécoises, lorsqu'elles tombent enceintes, choississent de ne pas mener leur grossesse à terme. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit, comme le prouve cet article paru dans l'Actualité:
Evelyne Lapierre-Adamcyk a eu beau chercher, elle n’a rien trouvé. Ah si! tout de même: un mémoire de maîtrise sur l’avortement déposé à la bibliothèque de l’Université Laval ... en 1991. Professeure à l’Université de Montréal, cette démographe tentait de répondre aux questions d’une consœur française qui s’étonnait du grand nombre d’avortements au Québec. "Ce n’est visiblement pas un sujet de recherche très en vogue!" conclut-elle.
Dans les facultés de sociologie, de psychologie ou de démographie du Québec, l’homosexualité, l’union libre et l’adoption internationale sont étudiées sous toutes leurs facettes. Pas l’avortement. L’Institut national de santé publique et le ministère de la Santé et des Services sociaux ne s’y intéressent pas davantage. Même si le nombre d’interruptions volontaires de grossesse est en hausse dans la province depuis 10 ans et demeure exceptionnellement élevé pour une société développée.
Pourquoi personne ne s'est intéressé à ce sujet? Les réponses sont tout à fait candides:
Ces chiffres ont eu l’effet d’une douche froide parmi la génération de femmes, militantes et intellectuelles dans la cinquantaine et la soixantaine, qui se sont battues pour la décriminalisation de l’avortement et son accessibilité. "Personne ne veut entreprendre de débat sur ce sujet, de crainte de remettre en cause l’accès à l’avortement, explique Évelyne Lapierre-Adamcyk. Je serais d’ailleurs désolée qu’il y ait un recul à cet égard." Maria De Koninck, sociologue de la santé au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval, trouve aussi ces chiffres préoccupants. Mais comment, demande-t-elle, aborder le sujet sans menacer les acquis? En fait, l’avortement est si intimement lié au droit des femmes à disposer de leur corps qu’il est délicat d’en faire une analyse sociologique. Et ce, même si son accessibilité et sa légalité font l’objet d’un vaste consensus, sondage après sondage, dans la société québécoise.
Je savais déjà qu'un tabou politique entourait l'avortement au Québec et qu'il suffisait de dire que "c'est une question réglée" ou que "ce débat a déjà été fait" pour clore tout débat politique à ce sujet. Mais jamais je n'aurais crû que ce tabou s'étendait aussi jusqu'au domaine de la recherche. Cela montre aussi l'existence d'une grande contradiction. Si l'accessibilité et la légalité de l'avortement font l'objet d'un vaste consensus au Québec, alors pourquoi avoir si peur de faire une analyse franche et honnête des aspects sociologiques de ce phénomène?
- Spirullette
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- Inscription : ven. avr. 04, 2003 1:00 am
Rénatane a écrit
effectivement....mais l'enfantement aussi est l'affaire de femmes.....Qui s'en occupe le plus...qui a la garde ? .......bon ça change un peu , heureusement...
Ben moi ma contraception , c'est mon chum qui se l'ai fait faire......c'est un juste du.....
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
effectivement....mais l'enfantement aussi est l'affaire de femmes.....Qui s'en occupe le plus...qui a la garde ? .......bon ça change un peu , heureusement...
Ben moi ma contraception , c'est mon chum qui se l'ai fait faire......c'est un juste du.....
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
Ti-radis a écrit Il faut éplucher les statistiques du ministère de la ssanté et ce n'est pas évident du tout (je me suis cassée la tête longtemps la dessus) et certaines info son payantes.
Mais voici un petit article qui en parle
http://www.polyscopique.com/blog/archives/000841.html
De 1992 à 2002, le taux d'avortements provoqués par 100 naissances vivantes au Québec est passé de 27,2 à 42,6, une hausse relative de 57%. On se serait attendu à ce que les sociologues, les démographes et les autorités publiques s'intéressent à ce phénomène et se demandent pourquoi tant de Québécoises, lorsqu'elles tombent enceintes, choississent de ne pas mener leur grossesse à terme. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit, comme le prouve cet article paru dans l'Actualité:
Evelyne Lapierre-Adamcyk a eu beau chercher, elle n’a rien trouvé. Ah si! tout de même: un mémoire de maîtrise sur l’avortement déposé à la bibliothèque de l’Université Laval ... en 1991. Professeure à l’Université de Montréal, cette démographe tentait de répondre aux questions d’une consœur française qui s’étonnait du grand nombre d’avortements au Québec. "Ce n’est visiblement pas un sujet de recherche très en vogue!" conclut-elle.
Dans les facultés de sociologie, de psychologie ou de démographie du Québec, l’homosexualité, l’union libre et l’adoption internationale sont étudiées sous toutes leurs facettes. Pas l’avortement. L’Institut national de santé publique et le ministère de la Santé et des Services sociaux ne s’y intéressent pas davantage. Même si le nombre d’interruptions volontaires de grossesse est en hausse dans la province depuis 10 ans et demeure exceptionnellement élevé pour une société développée.
Pourquoi personne ne s'est intéressé à ce sujet? Les réponses sont tout à fait candides:
Ces chiffres ont eu l’effet d’une douche froide parmi la génération de femmes, militantes et intellectuelles dans la cinquantaine et la soixantaine, qui se sont battues pour la décriminalisation de l’avortement et son accessibilité. "Personne ne veut entreprendre de débat sur ce sujet, de crainte de remettre en cause l’accès à l’avortement, explique Évelyne Lapierre-Adamcyk. Je serais d’ailleurs désolée qu’il y ait un recul à cet égard." Maria De Koninck, sociologue de la santé au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval, trouve aussi ces chiffres préoccupants. Mais comment, demande-t-elle, aborder le sujet sans menacer les acquis? En fait, l’avortement est si intimement lié au droit des femmes à disposer de leur corps qu’il est délicat d’en faire une analyse sociologique. Et ce, même si son accessibilité et sa légalité font l’objet d’un vaste consensus, sondage après sondage, dans la société québécoise.
Je savais déjà qu'un tabou politique entourait l'avortement au Québec et qu'il suffisait de dire que "c'est une question réglée" ou que "ce débat a déjà été fait" pour clore tout débat politique à ce sujet. Mais jamais je n'aurais crû que ce tabou s'étendait aussi jusqu'au domaine de la recherche. Cela montre aussi l'existence d'une grande contradiction. Si l'accessibilité et la légalité de l'avortement font l'objet d'un vaste consensus au Québec, alors pourquoi avoir si peur de faire une analyse franche et honnête des aspects sociologiques de ce phénomène?
C'est effectivement un bout de l'article dont je parlais!
Excellent article d'ailleurs
C'est vrai que l'avortement est en hausse, mais selon les experts, les causes sont plus profondes, plus "années 2000". Problèmes financiers, instabilité affective ect...Les couples ne durent plus, les attentes sont trop élevés (carrière-maison-auto avant d'avoir un enfant) ect..
Mais voici un petit article qui en parle
http://www.polyscopique.com/blog/archives/000841.html
De 1992 à 2002, le taux d'avortements provoqués par 100 naissances vivantes au Québec est passé de 27,2 à 42,6, une hausse relative de 57%. On se serait attendu à ce que les sociologues, les démographes et les autorités publiques s'intéressent à ce phénomène et se demandent pourquoi tant de Québécoises, lorsqu'elles tombent enceintes, choississent de ne pas mener leur grossesse à terme. Or ce n'est pas du tout ce qui s'est produit, comme le prouve cet article paru dans l'Actualité:
Evelyne Lapierre-Adamcyk a eu beau chercher, elle n’a rien trouvé. Ah si! tout de même: un mémoire de maîtrise sur l’avortement déposé à la bibliothèque de l’Université Laval ... en 1991. Professeure à l’Université de Montréal, cette démographe tentait de répondre aux questions d’une consœur française qui s’étonnait du grand nombre d’avortements au Québec. "Ce n’est visiblement pas un sujet de recherche très en vogue!" conclut-elle.
Dans les facultés de sociologie, de psychologie ou de démographie du Québec, l’homosexualité, l’union libre et l’adoption internationale sont étudiées sous toutes leurs facettes. Pas l’avortement. L’Institut national de santé publique et le ministère de la Santé et des Services sociaux ne s’y intéressent pas davantage. Même si le nombre d’interruptions volontaires de grossesse est en hausse dans la province depuis 10 ans et demeure exceptionnellement élevé pour une société développée.
Pourquoi personne ne s'est intéressé à ce sujet? Les réponses sont tout à fait candides:
Ces chiffres ont eu l’effet d’une douche froide parmi la génération de femmes, militantes et intellectuelles dans la cinquantaine et la soixantaine, qui se sont battues pour la décriminalisation de l’avortement et son accessibilité. "Personne ne veut entreprendre de débat sur ce sujet, de crainte de remettre en cause l’accès à l’avortement, explique Évelyne Lapierre-Adamcyk. Je serais d’ailleurs désolée qu’il y ait un recul à cet égard." Maria De Koninck, sociologue de la santé au Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval, trouve aussi ces chiffres préoccupants. Mais comment, demande-t-elle, aborder le sujet sans menacer les acquis? En fait, l’avortement est si intimement lié au droit des femmes à disposer de leur corps qu’il est délicat d’en faire une analyse sociologique. Et ce, même si son accessibilité et sa légalité font l’objet d’un vaste consensus, sondage après sondage, dans la société québécoise.
Je savais déjà qu'un tabou politique entourait l'avortement au Québec et qu'il suffisait de dire que "c'est une question réglée" ou que "ce débat a déjà été fait" pour clore tout débat politique à ce sujet. Mais jamais je n'aurais crû que ce tabou s'étendait aussi jusqu'au domaine de la recherche. Cela montre aussi l'existence d'une grande contradiction. Si l'accessibilité et la légalité de l'avortement font l'objet d'un vaste consensus au Québec, alors pourquoi avoir si peur de faire une analyse franche et honnête des aspects sociologiques de ce phénomène?
C'est effectivement un bout de l'article dont je parlais!
Excellent article d'ailleurs
C'est vrai que l'avortement est en hausse, mais selon les experts, les causes sont plus profondes, plus "années 2000". Problèmes financiers, instabilité affective ect...Les couples ne durent plus, les attentes sont trop élevés (carrière-maison-auto avant d'avoir un enfant) ect..
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- Seigneur de la Causerie
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Spirullette a écrit
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
Dans le temps, c'est nous qui avons payés pour la vasectomie de mon mari, par la suite c'est devenu gratuit :/
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
Dans le temps, c'est nous qui avons payés pour la vasectomie de mon mari, par la suite c'est devenu gratuit :/
- Spirullette
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Je n'ai jamais avorté... Je suis pro-choix, mais je ne pense pas que j'aurais choisi l'avortement comme solution, si j'étais tombée enceinte. J'ai quelques amies qui se sont fait avortées. C'était toujours des suites d'un échec à la contraception. Les raisons étaient diversifiées, mais se résumaient souvent à: trop jeune, pas de revenus, pas de couple stable... Bref pas le bon moment. Je ne connais personne qui a utilisé cette solution de dernier recours à répétition.
Rénatane a écrit
Je n'ai jamais dit ça........en plus , ça m'ai déja arrivée......
Je suis pro choix......mais je considère qu'un choix ne veux pas nécéssairement dire ; gratuit.....
On s'entend, je ne suis pas contre l'avortement, je ne suis pas pour non plus. C'est un mal nécessaire à mon avis. Et à part quelques exceptions qui se servent de cette méthode comme moyen de contraception, je crois que si on retire cette gratuité, on va se ramasser avec d'autres problèmes sociaux majeurs comme le charcutage avec des broches à tricoter et des enfants qui au départ sont potentiellement désavantagés par rapport à d'autre. Si on fait le choix que la gratuité n'existe plus dans les soins de santé, il faudra couper dans d'autre chose et par le fait même, arrêter d'enlever ces impôts sur la paye des gens... Faudra peut-être aussi décider de faire des choix déchirants comme on a parlé tantôt...Est-ce qu'on soigne les très très vieux?.. Ceux qui ont un cancer parce qu'ils se sont exposés volontairement ou qui font des crises de foie parce qu'ils sont alccoliques? Si oui, on revoit tout tout tout le système...
Je n'ai jamais dit ça........en plus , ça m'ai déja arrivée......
Je suis pro choix......mais je considère qu'un choix ne veux pas nécéssairement dire ; gratuit.....
On s'entend, je ne suis pas contre l'avortement, je ne suis pas pour non plus. C'est un mal nécessaire à mon avis. Et à part quelques exceptions qui se servent de cette méthode comme moyen de contraception, je crois que si on retire cette gratuité, on va se ramasser avec d'autres problèmes sociaux majeurs comme le charcutage avec des broches à tricoter et des enfants qui au départ sont potentiellement désavantagés par rapport à d'autre. Si on fait le choix que la gratuité n'existe plus dans les soins de santé, il faudra couper dans d'autre chose et par le fait même, arrêter d'enlever ces impôts sur la paye des gens... Faudra peut-être aussi décider de faire des choix déchirants comme on a parlé tantôt...Est-ce qu'on soigne les très très vieux?.. Ceux qui ont un cancer parce qu'ils se sont exposés volontairement ou qui font des crises de foie parce qu'ils sont alccoliques? Si oui, on revoit tout tout tout le système...
- Spirullette
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Mysterylife a écrit
Dans le temps, c'est nous qui avons payés pour la vasectomie de mon mari, par la suite c'est devenu gratuit :/
Ha! et avant est-ce que votre contraception a toujours été aussi assumée par le couple. Ou bedon comme moi, par la femme qui paye sa pillule (je me voyais mal demander 15$ par mois à mon chum et je n'ai jamais eu de compte conjoint).
Dans le temps, c'est nous qui avons payés pour la vasectomie de mon mari, par la suite c'est devenu gratuit :/
Ha! et avant est-ce que votre contraception a toujours été aussi assumée par le couple. Ou bedon comme moi, par la femme qui paye sa pillule (je me voyais mal demander 15$ par mois à mon chum et je n'ai jamais eu de compte conjoint).
Spirullette a écrit
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
pense pas que quelqu'un ferait un avortement illégaux....pour 25 $.....
Justement, une femme qui déjà n'arrive pas à joindre les deux bouts devrait payer pour un avortement ou bien garder l'enfant dont elle aurait la charge.
Ce que je déplore, c'est qu'on ajoute un frais médical qui serait seulement défrayé par les femmes. Et pourtant ça prend des hommes pour tomber enceinte.
À ce que je comprends ton chum s'est fait faire vassectomisé, mais avant, qui assumait la contraception? Et la vassectomie, c'est gratuit, ce n'est pas un frais supplémentaire chaque mois. Pour ma part, j'ai presque toujours assumé les frais de la contraception.
Perso, si on fesait repayer pour l'avortement, je pense qu'on en reviendrait aux avortements illégaux, dont les conséquences seraient beaucoup plus couteuses pour la société.
pense pas que quelqu'un ferait un avortement illégaux....pour 25 $.....
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Spirullette a écritJe n'ai jamais avorté... Je suis pro-choix, mais je ne pense pas que j'aurais choisi l'avortement comme solution, si j'étais tombée enceinte. J'ai quelques amies qui se sont fait avortées. C'était toujours des suites d'un échec à la contraception. Les raisons étaient diversifiées, mais se résumaient souvent à: trop jeune, pas de revenus, pas de couple stable... Bref pas le bon moment. Je ne connais personne qui a utilisé cette solution de dernier recours à répétition.
Et je suis sûre que de prendre la décision de se faire avorter fût très difficile pour elles et qu'elles doivent y repenser encore et encore. C'est tellement pas un choix facile, je viens d'accompagner une jeune fille là dedans et se qu'elle m'a dit c'est que: Je vais avoir des bébés avec cette homme là tu sais, il est l'homme de ma vie, mais celui-ci n'arrive pas dans le bon temps!
Et je suis sûre que de prendre la décision de se faire avorter fût très difficile pour elles et qu'elles doivent y repenser encore et encore. C'est tellement pas un choix facile, je viens d'accompagner une jeune fille là dedans et se qu'elle m'a dit c'est que: Je vais avoir des bébés avec cette homme là tu sais, il est l'homme de ma vie, mais celui-ci n'arrive pas dans le bon temps!
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Rénatane a écrit
pense pas que quelqu'un ferait un avortement illégaux....pour 25 $.....
C'est l'idée du ticket modérateur que tu défends, si on fait payer aux femmes 25$ pour se faire avorter, faudrait appliquer ce principe à TOUS les traitements médicaux. Pourquoi seulement appliquer un ticket modérateur aux avortements?
pense pas que quelqu'un ferait un avortement illégaux....pour 25 $.....
C'est l'idée du ticket modérateur que tu défends, si on fait payer aux femmes 25$ pour se faire avorter, faudrait appliquer ce principe à TOUS les traitements médicaux. Pourquoi seulement appliquer un ticket modérateur aux avortements?