Le député bloquiste de Repentigny meurt dans un accident
Le député bloquiste de Repentigny, Benoît Sauvageau, meurt dans un accident
2006-08-28 20:31:00
MONTREAL (PC) - Le député bloquiste de Repentigny, Benoît Sauvageau, a perdu la vie vers 11 h, lundi matin, dans un accident de la circulation à Repentigny, à l'est de Montréal. Il était âgé de 42 ans.
Le député bloquiste de Repentigny, Benoit Sauvageau. (CPimages)
Le véhicule du député Sauvageau a violemment embouti l'arrière d'une dépanneuse garée en bordure de la rue Notre-Dame, a indiqué le sergent Paul Diamond, porte-parole du Service de police de la Ville de Repentigny. Il se rendait chez un traiteur en vue de la tenue d'un événement dans sa circonscrïption.
M. Sauvageau a été transporté immédiatement au centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur, mais son décès a été constaté environ 45 minutes plus tard. Le coroner a demandé qu'une autopsie soit pratiquée sur le corps de la victime.
Né à Charlemagne, sur la Rive-Nord de Montréal, le 22 novembre 1963, M. Sauvageau a été élu pour la première fois aux Communes lors des élections générales de 1993. Il a donc fait partie des tout premiers députés bloquistes à être élus, alors que le parti souverainiste formait l'Opposition officielle et que Lucien Bouchard en était le chef.
M. Sauvageau a régulièrement obtenu les plus fortes majorités du Québec dans son comté de la banlieue nord-est de Montréal. Il était depuis 2004 le porte-parole du Bloc québécois pour les dossiers touchant le Conseil du trésor et les comptes publics.
Avant d'être élu, M. Sauvageau a été professeur d'histoire; il avait quatre enfants, dont la plus jeune a cinq ans.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a réagi avec stupeur et tristesse au décès du député.
"C'est terrible. C'était quelqu'un de bien", a déclaré M. Duceppe, visiblement ébranlé par la perte du député qu'il côtoyait depuis plusieurs années.
"A 42 ans, quatre enfants de cinq à 15 ans, c'est inacceptable", a-t-il ajouté, encore sous le choc quelques heures après avoir appris la nouvelle.
Il a tenu à faire l'éloge du disparu en faisant valoir que M. Sauvageau était un homme respecté de tous, "et pas seulement dans le camp souverainiste, mais également parmi les adversaires, qui ont toujours reconnu son honnêteté et sa détermination et son sens du combat honnête", a-t-il déclaré en point de presse.
M. Sauvageau avait fait cinq élections aux côtés de M. Duceppe, a noté ce dernier, qui était de passage lundi à Québec.
Le chef bloquiste souhaite que le Québec garde du disparu l'image d'un "militant souverainiste déterminé, qui travaillait toujours très fort, tant à Ottawa que dans son comté".
Il a noté que quelques minutes à peine avant l'accident qui devait l'emporter, M. Sauvageau avait contacté par téléphone le cabinet de M. Duceppe, pour savoir s'il serait présent comme prévu à une activité annuelle qui devait avoir lieu prochainement dans la circonscrïption de Repentigny.
Autres partis
Le premier ministre Stephen Harper a tenu à exprimer ses condoléances au nom du gouvernement fédéral.
"Fier de ses racines francophones, M. Sauvageau aura été un parlementaire particulièrement engagé dans tous les dossiers qu'il a abordés, un député au service de ses commettants et un collègue particulièrement apprécié pour son intégrité et ses valeurs humaines", a affirmé le chef conservateur dans un communiqué.
Le bureau du premier ministre a aussi annoncé que le drapeau canadien sera mis en berne sur tous les édifices et établissements fédéraux de sa circonscrïption jusqu'au coucher du soleil, le jour de ses funérailles. De plus, l'unifolié sera mis en berne sur la tour de la Paix, à Ottawa, du lever jusqu'au coucher du soleil le jour de ses funérailles.
"J'ai eu le privilège de travailler aux côtés de Benoît au sein du Comité des affaires étrangères pendant plusieurs années, a quant à lui commenté le chef intérimaire libéral, Bill Graham. Il a toujours accompli sa tâche avec un grand dévouement et avec le souci du bien de tous, ce qui lui a valu l'admiration de tous ses collègues."
De son côté, le chef néo-démocrate, Jack Layton, a souligné que M. Sauvageau "était fier d'être au service des Québécois".
"Sa famille peut être très fière de ses nombreuses années au sein de la fonction publique. L'impact de sa mort prématurée sera ressenti profondément, non seulement au sein de sa communauté, mais aussi sur la colline du Parlement", a affirmé M. Layton.
Lucien Bouchard, qui a travaillé avec M. Sauvageau durant plusieurs années, a estimé que la mort du député de Repentigny était "une perte pour tous".
"C'était un homme très convivial, très positif, avec beaucoup d'allant, très près de ses concitoyens et de ses concitoyennes. Un député tel qu'on les souhaite, a commenté M. Bouchard sur les ondes de RDI.
"Je ne lui connaissais pas d'ennemis (...) C'est un homme qui faisait le combat politique, bien sûr, mais qui le faisait correctement, avec noblesse, avec idéal. Beaucoup de respect pour les autres, y compris ses adversaires."
Le chef du Parti québécois, André Boisclair s'est également dit atterré par la mort de M. Sauvageau. "J'ai été consterné d'apprendre le décès tragique de Benoît Sauvageau qui a toujours travaillé à servir ses concitoyens de Repentigny. Le mouvement souverainiste perd un grand joueur et je veux souligner son apport incroyable à la politique québécoise", a-t-il dit, par voie de communiqué.
Bilinguisme et éthique
Benoît Sauvageau s'est particulièrement illustré comme porte-parole du Bloc en matière de langues officielles, poste qu'il a occupé de 2001 à 2004. Il avait notamment porté plainte contre la Défense nationale auprès de la Commissaire aux langues officielles, Dyane Adam, ce qui a mené à la publication d'un rapport accablant à l'encontre du ministère.
Ces dernières années, à titre de responsable des dossiers d'éthique au Bloc, il avait suivi de près le scandale des commandites. Il a contribué à faire changer le titre du projet de loi prioritaire des conservateurs, la Loi sur l'imputabilité, par Loi sur la responsabilité, jugé plus français.
La police ne sait pas encore ce qui a causé l'accident de lundi. "Nos enquêteurs sont actuellement en train de faire l'analyse de la scène et de rencontrer divers témoins", a souligné le sergent Diamond.
Benoît Sauvageau laisse dans le deuil sa femme Jacinthe Amireault et leurs filles Alice (5 ans), Elizabeth (8 ans), Catherine (12 ans) et Laurence (14 ans).
Titulaire d'un baccalauréat en enseignement de l'histoire de l'Université du Québec à Montréal, M. Sauvageau a été professeur à l'école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny et au Collège de l'Assomption.
En 2003, il a été nommé chevalier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie.
La mort du député de Repentigny fait en sorte que le Bloc québécois a maintenant 50 députés.
2006-08-28 20:31:00
MONTREAL (PC) - Le député bloquiste de Repentigny, Benoît Sauvageau, a perdu la vie vers 11 h, lundi matin, dans un accident de la circulation à Repentigny, à l'est de Montréal. Il était âgé de 42 ans.
Le député bloquiste de Repentigny, Benoit Sauvageau. (CPimages)
Le véhicule du député Sauvageau a violemment embouti l'arrière d'une dépanneuse garée en bordure de la rue Notre-Dame, a indiqué le sergent Paul Diamond, porte-parole du Service de police de la Ville de Repentigny. Il se rendait chez un traiteur en vue de la tenue d'un événement dans sa circonscrïption.
M. Sauvageau a été transporté immédiatement au centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur, mais son décès a été constaté environ 45 minutes plus tard. Le coroner a demandé qu'une autopsie soit pratiquée sur le corps de la victime.
Né à Charlemagne, sur la Rive-Nord de Montréal, le 22 novembre 1963, M. Sauvageau a été élu pour la première fois aux Communes lors des élections générales de 1993. Il a donc fait partie des tout premiers députés bloquistes à être élus, alors que le parti souverainiste formait l'Opposition officielle et que Lucien Bouchard en était le chef.
M. Sauvageau a régulièrement obtenu les plus fortes majorités du Québec dans son comté de la banlieue nord-est de Montréal. Il était depuis 2004 le porte-parole du Bloc québécois pour les dossiers touchant le Conseil du trésor et les comptes publics.
Avant d'être élu, M. Sauvageau a été professeur d'histoire; il avait quatre enfants, dont la plus jeune a cinq ans.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a réagi avec stupeur et tristesse au décès du député.
"C'est terrible. C'était quelqu'un de bien", a déclaré M. Duceppe, visiblement ébranlé par la perte du député qu'il côtoyait depuis plusieurs années.
"A 42 ans, quatre enfants de cinq à 15 ans, c'est inacceptable", a-t-il ajouté, encore sous le choc quelques heures après avoir appris la nouvelle.
Il a tenu à faire l'éloge du disparu en faisant valoir que M. Sauvageau était un homme respecté de tous, "et pas seulement dans le camp souverainiste, mais également parmi les adversaires, qui ont toujours reconnu son honnêteté et sa détermination et son sens du combat honnête", a-t-il déclaré en point de presse.
M. Sauvageau avait fait cinq élections aux côtés de M. Duceppe, a noté ce dernier, qui était de passage lundi à Québec.
Le chef bloquiste souhaite que le Québec garde du disparu l'image d'un "militant souverainiste déterminé, qui travaillait toujours très fort, tant à Ottawa que dans son comté".
Il a noté que quelques minutes à peine avant l'accident qui devait l'emporter, M. Sauvageau avait contacté par téléphone le cabinet de M. Duceppe, pour savoir s'il serait présent comme prévu à une activité annuelle qui devait avoir lieu prochainement dans la circonscrïption de Repentigny.
Autres partis
Le premier ministre Stephen Harper a tenu à exprimer ses condoléances au nom du gouvernement fédéral.
"Fier de ses racines francophones, M. Sauvageau aura été un parlementaire particulièrement engagé dans tous les dossiers qu'il a abordés, un député au service de ses commettants et un collègue particulièrement apprécié pour son intégrité et ses valeurs humaines", a affirmé le chef conservateur dans un communiqué.
Le bureau du premier ministre a aussi annoncé que le drapeau canadien sera mis en berne sur tous les édifices et établissements fédéraux de sa circonscrïption jusqu'au coucher du soleil, le jour de ses funérailles. De plus, l'unifolié sera mis en berne sur la tour de la Paix, à Ottawa, du lever jusqu'au coucher du soleil le jour de ses funérailles.
"J'ai eu le privilège de travailler aux côtés de Benoît au sein du Comité des affaires étrangères pendant plusieurs années, a quant à lui commenté le chef intérimaire libéral, Bill Graham. Il a toujours accompli sa tâche avec un grand dévouement et avec le souci du bien de tous, ce qui lui a valu l'admiration de tous ses collègues."
De son côté, le chef néo-démocrate, Jack Layton, a souligné que M. Sauvageau "était fier d'être au service des Québécois".
"Sa famille peut être très fière de ses nombreuses années au sein de la fonction publique. L'impact de sa mort prématurée sera ressenti profondément, non seulement au sein de sa communauté, mais aussi sur la colline du Parlement", a affirmé M. Layton.
Lucien Bouchard, qui a travaillé avec M. Sauvageau durant plusieurs années, a estimé que la mort du député de Repentigny était "une perte pour tous".
"C'était un homme très convivial, très positif, avec beaucoup d'allant, très près de ses concitoyens et de ses concitoyennes. Un député tel qu'on les souhaite, a commenté M. Bouchard sur les ondes de RDI.
"Je ne lui connaissais pas d'ennemis (...) C'est un homme qui faisait le combat politique, bien sûr, mais qui le faisait correctement, avec noblesse, avec idéal. Beaucoup de respect pour les autres, y compris ses adversaires."
Le chef du Parti québécois, André Boisclair s'est également dit atterré par la mort de M. Sauvageau. "J'ai été consterné d'apprendre le décès tragique de Benoît Sauvageau qui a toujours travaillé à servir ses concitoyens de Repentigny. Le mouvement souverainiste perd un grand joueur et je veux souligner son apport incroyable à la politique québécoise", a-t-il dit, par voie de communiqué.
Bilinguisme et éthique
Benoît Sauvageau s'est particulièrement illustré comme porte-parole du Bloc en matière de langues officielles, poste qu'il a occupé de 2001 à 2004. Il avait notamment porté plainte contre la Défense nationale auprès de la Commissaire aux langues officielles, Dyane Adam, ce qui a mené à la publication d'un rapport accablant à l'encontre du ministère.
Ces dernières années, à titre de responsable des dossiers d'éthique au Bloc, il avait suivi de près le scandale des commandites. Il a contribué à faire changer le titre du projet de loi prioritaire des conservateurs, la Loi sur l'imputabilité, par Loi sur la responsabilité, jugé plus français.
La police ne sait pas encore ce qui a causé l'accident de lundi. "Nos enquêteurs sont actuellement en train de faire l'analyse de la scène et de rencontrer divers témoins", a souligné le sergent Diamond.
Benoît Sauvageau laisse dans le deuil sa femme Jacinthe Amireault et leurs filles Alice (5 ans), Elizabeth (8 ans), Catherine (12 ans) et Laurence (14 ans).
Titulaire d'un baccalauréat en enseignement de l'histoire de l'Université du Québec à Montréal, M. Sauvageau a été professeur à l'école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny et au Collège de l'Assomption.
En 2003, il a été nommé chevalier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie.
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Le député Benoît Sauvageau meurt dans un tragique accident
Presse Canadienne
Le député bloquiste de Repentigny, Benoît Sauvageau, a perdu la vie vers 11 heures en fin d’avant-midi hier (lundi) , dans un accident de la circulation à Repentigny, à l'est de Montréal. Il était âgé de 42 ans.
Le véhicule du député Sauvageau a violemment embouti l'arrière d'une dépanneuse garée en bordure de la rue Notre-Dame, a indiqué le sergent Paul Diamond, porte-parole du Service de police de la Ville de Repentigny. Il se rendait chez un traiteur en vue de la tenue d'un événement dans sa circonscrïption.
M. Sauvageau a été transporté immédiatement au centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur, mais son décès a été constaté environ 45 minutes plus tard. Le coroner a demandé qu'une autopsie soit pratiquée sur le corps de la victime.
Né à Charlemagne, sur la Rive-Nord de Montréal, le 22 novembre 1963, M. Sauvageau a été élu pour la première fois aux Communes lors des élections générales de 1993. Il a donc fait partie des tout premiers députés bloquistes à être élus, alors que le parti souverainiste formait l'Opposition officielle et que Lucien Bouchard en était le chef.
M. Sauvageau a régulièrement obtenu les plus fortes majorités du Québec dans son comté de la banlieue nord-est de Montréal. Il était depuis 2004 le porte-parole du Bloc québécois pour les dossiers touchant le Conseil du trésor et les comptes publics. Avant d'être élu, M. Sauvageau a été professeur d'histoire; il avait quatre enfants, dont la plus jeune a cinq ans.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a réagi avec stupeur et tristesse au décès du député. «C'est terrible. C'était quelqu'un de bien», a déclaré M. Duceppe, visiblement ébranlé par la perte du député qu'il côtoyait depuis plusieurs années. «À 42 ans, quatre enfants de cinq à 15 ans, c'est inacceptable», a-t-il ajouté, encore sous le choc quelques heures après avoir appris la nouvelle.
Il a tenu à faire l'éloge du disparu en faisant valoir que M. Sauvageau était un homme respecté de tous, «et pas seulement dans le camp souverainiste, mais également parmi les adversaires, qui ont toujours reconnu son honnêteté et sa détermination et son sens du combat honnête», a-t-il déclaré en point de presse.
M. Sauvageau avait fait cinq élections aux côtés de M. Duceppe, a noté ce dernier, qui était de passage lundi à Québec. Le chef bloquiste souhaite que le Québec garde du disparu l'image d'un «militant souverainiste déterminé, qui travaillait toujours très fort, tant à Ottawa que dans son comté».
Il a noté que quelques minutes à peine avant l'accident qui devait l'emporter, M. Sauvageau avait contacté par téléphone le cabinet de M. Duceppe, pour savoir s'il serait présent comme prévu à une activité annuelle qui devait avoir lieu prochainement dans la circonscrïption de Repentigny.
Benoît Sauvageau s'est particulièrement illustré comme porte-parole du Bloc en matière de langues officielles, poste qu'il a occupé de 2001 à 2004. Il avait notamment porté plainte contre la Défense nationale auprès de la Commissaire aux langues officielles, Dyane Adam, ce qui a mené à la publication d'un rapport accablant à l'encontre du ministère.
Ces dernières années, à titre de responsable des dossiers d'éthique au Bloc, il avait suivi de près le scandale des commandites. Il a contribué à faire changer le titre du projet de loi prioritaire des conservateurs, la Loi sur l'imputabilité, par Loi sur la responsabilité, jugé plus français. La police ne sait pas encore ce qui a causé l'accident de lundi. «Nos enquêteurs sont actuellement en train de faire l'analyse de la scène et de rencontrer divers témoins», a souligné le sergent Diamond.
Titulaire d'un baccalauréat en enseignement de l'histoire de l'Université du Québec à Montréal, M. Sauvageau a été professeur à l'école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny et au Collège de l'Assomption.
En 2003, il a été nommé chevalier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie. La mort du député de Repentigny fait en sorte que le Bloc québécois a maintenant 50 députés.
Benoît Sauvageau laisse dans le deuil sa femme Jacinthe Amireault et leurs filles Alice (5 ans), Elizabeth (8 ans), Catherine (12 ans) et Laurence (14 ans).
Presse Canadienne
Le député bloquiste de Repentigny, Benoît Sauvageau, a perdu la vie vers 11 heures en fin d’avant-midi hier (lundi) , dans un accident de la circulation à Repentigny, à l'est de Montréal. Il était âgé de 42 ans.
Le véhicule du député Sauvageau a violemment embouti l'arrière d'une dépanneuse garée en bordure de la rue Notre-Dame, a indiqué le sergent Paul Diamond, porte-parole du Service de police de la Ville de Repentigny. Il se rendait chez un traiteur en vue de la tenue d'un événement dans sa circonscrïption.
M. Sauvageau a été transporté immédiatement au centre hospitalier Pierre-Le-Gardeur, mais son décès a été constaté environ 45 minutes plus tard. Le coroner a demandé qu'une autopsie soit pratiquée sur le corps de la victime.
Né à Charlemagne, sur la Rive-Nord de Montréal, le 22 novembre 1963, M. Sauvageau a été élu pour la première fois aux Communes lors des élections générales de 1993. Il a donc fait partie des tout premiers députés bloquistes à être élus, alors que le parti souverainiste formait l'Opposition officielle et que Lucien Bouchard en était le chef.
M. Sauvageau a régulièrement obtenu les plus fortes majorités du Québec dans son comté de la banlieue nord-est de Montréal. Il était depuis 2004 le porte-parole du Bloc québécois pour les dossiers touchant le Conseil du trésor et les comptes publics. Avant d'être élu, M. Sauvageau a été professeur d'histoire; il avait quatre enfants, dont la plus jeune a cinq ans.
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a réagi avec stupeur et tristesse au décès du député. «C'est terrible. C'était quelqu'un de bien», a déclaré M. Duceppe, visiblement ébranlé par la perte du député qu'il côtoyait depuis plusieurs années. «À 42 ans, quatre enfants de cinq à 15 ans, c'est inacceptable», a-t-il ajouté, encore sous le choc quelques heures après avoir appris la nouvelle.
Il a tenu à faire l'éloge du disparu en faisant valoir que M. Sauvageau était un homme respecté de tous, «et pas seulement dans le camp souverainiste, mais également parmi les adversaires, qui ont toujours reconnu son honnêteté et sa détermination et son sens du combat honnête», a-t-il déclaré en point de presse.
M. Sauvageau avait fait cinq élections aux côtés de M. Duceppe, a noté ce dernier, qui était de passage lundi à Québec. Le chef bloquiste souhaite que le Québec garde du disparu l'image d'un «militant souverainiste déterminé, qui travaillait toujours très fort, tant à Ottawa que dans son comté».
Il a noté que quelques minutes à peine avant l'accident qui devait l'emporter, M. Sauvageau avait contacté par téléphone le cabinet de M. Duceppe, pour savoir s'il serait présent comme prévu à une activité annuelle qui devait avoir lieu prochainement dans la circonscrïption de Repentigny.
Benoît Sauvageau s'est particulièrement illustré comme porte-parole du Bloc en matière de langues officielles, poste qu'il a occupé de 2001 à 2004. Il avait notamment porté plainte contre la Défense nationale auprès de la Commissaire aux langues officielles, Dyane Adam, ce qui a mené à la publication d'un rapport accablant à l'encontre du ministère.
Ces dernières années, à titre de responsable des dossiers d'éthique au Bloc, il avait suivi de près le scandale des commandites. Il a contribué à faire changer le titre du projet de loi prioritaire des conservateurs, la Loi sur l'imputabilité, par Loi sur la responsabilité, jugé plus français. La police ne sait pas encore ce qui a causé l'accident de lundi. «Nos enquêteurs sont actuellement en train de faire l'analyse de la scène et de rencontrer divers témoins», a souligné le sergent Diamond.
Titulaire d'un baccalauréat en enseignement de l'histoire de l'Université du Québec à Montréal, M. Sauvageau a été professeur à l'école secondaire Jean-Baptiste-Meilleur de Repentigny et au Collège de l'Assomption.
En 2003, il a été nommé chevalier de l'Ordre de la Pléiade de la Francophonie. La mort du député de Repentigny fait en sorte que le Bloc québécois a maintenant 50 députés.
Benoît Sauvageau laisse dans le deuil sa femme Jacinthe Amireault et leurs filles Alice (5 ans), Elizabeth (8 ans), Catherine (12 ans) et Laurence (14 ans).
Triste histoire... C'est mon député.
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- Magicien des Mots
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La mort tragique du député Sauvageau
Des appels de détresse ont été logés au 911
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
30/08/2006 08h56
De nouveaux éléments permettent de faire avancer l'enquête du coroner sur la cause du décès du député Benoît Sauvageau, survenu lundi matin. Le Journal a appris que des appels avaient été logés au 911 avant l'accident.
Quelques minutes avant que la voiture du député bloquiste Benoît Sauvageau n'emboutisse la remorqueuse stationnée en bordure de la rue Notre-Dame à Repentigny, des appels de détresse ont été faits au 911.
Impossible de connaître la provenance et la nature exacte des appels, ceux-ci étant confidentiels, mais ils étaient directement reliés à l'accident qui a coûté la vie à ce père de famille de 42 ans, lundi matin.
Ceux-ci ont été jugés suffisamment importants par les policiers pour être transférés au coroner qui tente toujours de faire la lumière sur les circonstances nébuleuses entourant la tragédie.
«Les appels ont été versés au dossier pour l'enquête du coroner», confirme Paul Diamond, de la police de Repentigny.
Rappelons que, selon les témoins, Benoît Sauvageau roulait à haute vitesse lorsqu'il a percuté la remorqueuse et qu'il n'y avait aucune trace de freinage sur la scène.
Expertise du cellulaire
Par ailleurs, le coroner a procédé à une autopsie, hier matin, mais il est encore trop tôt pour en dévoiler les conclusions puisque les résultats d'analyse ne sont pas tous rentrés.
Il soutient néanmoins qu'il n'y aurait pas apparence d'un acte criminel.
Les expertises du véhicule et du cellulaire de la victime devraient être effectuées aujourd'hui.
Une reconstitution de la scène pourrait également être demandée.
Quant à la famille du défunt, elle s'est refusée à tout commentaire, hier, se disant trop ébranlée par le drame.
jnadeau@journalmtl.com
Des appels de détresse ont été logés au 911
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
30/08/2006 08h56
De nouveaux éléments permettent de faire avancer l'enquête du coroner sur la cause du décès du député Benoît Sauvageau, survenu lundi matin. Le Journal a appris que des appels avaient été logés au 911 avant l'accident.
Quelques minutes avant que la voiture du député bloquiste Benoît Sauvageau n'emboutisse la remorqueuse stationnée en bordure de la rue Notre-Dame à Repentigny, des appels de détresse ont été faits au 911.
Impossible de connaître la provenance et la nature exacte des appels, ceux-ci étant confidentiels, mais ils étaient directement reliés à l'accident qui a coûté la vie à ce père de famille de 42 ans, lundi matin.
Ceux-ci ont été jugés suffisamment importants par les policiers pour être transférés au coroner qui tente toujours de faire la lumière sur les circonstances nébuleuses entourant la tragédie.
«Les appels ont été versés au dossier pour l'enquête du coroner», confirme Paul Diamond, de la police de Repentigny.
Rappelons que, selon les témoins, Benoît Sauvageau roulait à haute vitesse lorsqu'il a percuté la remorqueuse et qu'il n'y avait aucune trace de freinage sur la scène.
Expertise du cellulaire
Par ailleurs, le coroner a procédé à une autopsie, hier matin, mais il est encore trop tôt pour en dévoiler les conclusions puisque les résultats d'analyse ne sont pas tous rentrés.
Il soutient néanmoins qu'il n'y aurait pas apparence d'un acte criminel.
Les expertises du véhicule et du cellulaire de la victime devraient être effectuées aujourd'hui.
Une reconstitution de la scène pourrait également être demandée.
Quant à la famille du défunt, elle s'est refusée à tout commentaire, hier, se disant trop ébranlée par le drame.
jnadeau@journalmtl.com
tipet a écritSelon Claude Poirier, ce serait un suicide
Sa femme aurait logé un appel au 911 en avisant les policiers que son mari était parti en détresse de la maison en disant vouloir se suicider. Les policiers ont fait quelques recherches avant de tomber sur l'accident de Mr.Sauvageau....
il as aussi dit qu il était partit de chez lui en larmes, qu il pleurait....
Seul sa femme pourrat dire le pourquoi qu il as quitté ainsi et qu il voulait se suicider
Sa femme aurait logé un appel au 911 en avisant les policiers que son mari était parti en détresse de la maison en disant vouloir se suicider. Les policiers ont fait quelques recherches avant de tomber sur l'accident de Mr.Sauvageau....
il as aussi dit qu il était partit de chez lui en larmes, qu il pleurait....
Seul sa femme pourrat dire le pourquoi qu il as quitté ainsi et qu il voulait se suicider
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- Seigneur de la Causerie
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Il faut aussi que la personne voit qu'elle a besoin d'aide, son entourage peut la forcer à aller trouver de l'aide mais tant que tu ne le réalise pas toi-même ça n'a pas l'effet escompté
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/N3LF.jpg[/img][img]http://b3.lilypie.com/BWcSm5/.png[/img][/url]
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Beppo a écritIl n'y a pas d'organismes dans vos régions qui peuvent apporter un support à ces personnes en détresse? Bien beau en avoir mais est-ce que les gens s'en servent? C'est là une autre facette du problème, je crois.
surtout des personnages publics comme un député, j'vois mal un d,entre eux se rendre ouvertement à une clinique d,aide,il se ferait sévèrement juger par pas mal de monde.....qui bien souvent associe détresse passagère avec comportement à risque...
mais s,est-il réellement suicidé?...il peut en avoir fait la menace en partant en trompe de chez lui....mais l'énervement qu'il devait ressentir a peut-être causé l,accident...
surtout des personnages publics comme un député, j'vois mal un d,entre eux se rendre ouvertement à une clinique d,aide,il se ferait sévèrement juger par pas mal de monde.....qui bien souvent associe détresse passagère avec comportement à risque...
mais s,est-il réellement suicidé?...il peut en avoir fait la menace en partant en trompe de chez lui....mais l'énervement qu'il devait ressentir a peut-être causé l,accident...
C'est clair que c'est ben beau la prévention, ben beau l'aide... Mais quelqu'un qui se suicide à mon avis a épuisé toutes les ressources nécessaires.. et a un désir profond de mourrir... Alors ben beau les belles tites campagnes anti suicides mais rendu là, y'a pu grand chose à faire... et ça arrive que souvent c'est un choc émotionnel et la personne agit sur le coup de la peine, de la frustration...c 'est pas nécessairement une lutte de plusieurs années tant qu'à moi!
[img]http://www.mabinty.com/m-pages/marie_chantal_toupin/3_Marie_Chantal_Toupin_mcta022.jpg[/img]
tuberale a écrit
surtout des personnages publics comme un député, j'vois mal un d,entre eux se rendre ouvertement à une clinique d,aide,il se ferait sévèrement juger par pas mal de monde.....qui bien souvent associe détresse passagère avec comportement à risque...
mais s,est-il réellement suicidé?...il peut en avoir fait la menace en partant en trompe de chez lui....mais l'énervement qu'il devait ressentir a peut-être causé l,accident...
Il y a pourtant des personnages publics qui fréquentent certains mouvements afin de trouver l'aide nécessaire pour contrer leur dépendance à quelque chose, peu importe la chose, et je ne trouverais pas pire le fait de recourir à ces mouvements pour tenter de contrer le besoin de mettre fin à leurs jours. Personnellement, je crois que nous avons en place suffisamment de ressources pour écouter ces gens et on se doit de s'en servir si besoin est...
surtout des personnages publics comme un député, j'vois mal un d,entre eux se rendre ouvertement à une clinique d,aide,il se ferait sévèrement juger par pas mal de monde.....qui bien souvent associe détresse passagère avec comportement à risque...
mais s,est-il réellement suicidé?...il peut en avoir fait la menace en partant en trompe de chez lui....mais l'énervement qu'il devait ressentir a peut-être causé l,accident...
Il y a pourtant des personnages publics qui fréquentent certains mouvements afin de trouver l'aide nécessaire pour contrer leur dépendance à quelque chose, peu importe la chose, et je ne trouverais pas pire le fait de recourir à ces mouvements pour tenter de contrer le besoin de mettre fin à leurs jours. Personnellement, je crois que nous avons en place suffisamment de ressources pour écouter ces gens et on se doit de s'en servir si besoin est...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»