Santé : jusqu'où aller ?

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Rénatane
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Message par Rénatane »

Le dimanche 24 septembre 2006




Dès le 1er novembre, deux hôpitaux d'enseignement du Lancashire, en Angleterre, offriront aux patientes musulmanes qui le désirent de porter cette blouse d'hôpital qui s'inspire de la burka.
Photo AP


Santé : jusqu'où aller ?

Agnes Gruda

La Presse


Des femmes qui ne veulent être soignées que par des femmes. Des patients qui souhaitent court-circuiter la liste d’attente pour des raisons religieuses. Des employés qui veulent prendre congé le jour du sabbat. Les demandes d’ajustement culturel se multiplient dans les hôpitaux et les CLSC, soulevant une grande question : jusqu’où faut-il aller ?



Hôpitaux sous pression



Un couple se présente au département de radiologie de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont. La femme, enceinte, a rendez-vous pour une échographie.

Tous les arrangements ont été pris pour cette musulmane pratiquante qui refuse d'être examinée par un homme. De l'infirmière à la radiologiste, la patiente devait passer entre des mains exclusivement féminines.

Manque de pot, la technicienne en radiologie tombe malade le jour de l'examen et aucune femme n'est disponible pour prendre le relais. Quand il a vu qu'un homme s'apprêtait à sonder l'utérus de son épouse, le mari «a réagi très fort», raconte Ewa Sidorowicz, directrice des soins professionnels de cet hôpital.



L'échographie a dû être reportée. Et dans un univers où les ressources sont rares, une plage de rendez-vous s'était envolée en pure perte.

Depuis deux ou trois ans, de tels incidents se multiplient dans cet hôpital de l'est de Montréal. Désemparés, des médecins se sont réunis, fin août, pour en discuter.

«Notre hôpital est centré sur les patients et nous essayons de les accommoder, assure Ewa Sidorowicz. Mais il y a des imprévus. Les médecins sont inquiets. Ils se demandent si nous ne sommes pas en train de créer des attentes irréalisables. Va-t-il falloir avoir des listes de garde doubles, selon le sexe?»

Au Québec, les patients sont libres de choisir leur médecin. Mais à l'hôpital, il y a des contraintes. Et puis, cette liberté doit-elle s'appliquer aux techniciens, préposés et infirmiers? Bonjour le casse-tête.

L'hôpital Maisonneuve-Rosemont n'est pas le seul à se creuser les méninges devant les exigences de patients issus d'horizons de plus en plus diversifiés.
Des décisions récentes de la Cour suprême, dont celle qui a autorisé le port du kirpan dans les écoles, incitent les hôpitaux à la prudence. La moindre demande est scrutée par les avocats. Et si elle devait aboutir devant la justice?

Les demandes les plus fréquentes concernent le sexe des médecins. Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal a décidé de prendre le problème de front. Depuis juillet, il accueille les femmes enceintes avec une déclaration écrite spécifiant qu'il est impossible de garantir que le médecin du sexe de leur choix soit présent à leur accouchement. Si les femmes y tiennent, elles n'ont qu'à aller accoucher ailleurs, précise le document en termes un peu plus diplomatiques.

La gynécologue Diane Francoeur, de l'hôpital Sainte-Justine, sert le même avertissement à ses patientes «Pour moi, refuser d'être accouchée par un homme est aussi discriminatoire que refuser d'être soignée par un médecin noir», tranche-t-elle.

Pourtant, à l'hôpital Charles-Lemoyne, sur la rive sud de Montréal, des obstétriciennes n'ont aucun problème à garantir leur présence le jour où leur patiente doit accoucher. S'il le faut, elles acceptent de travailler pendant une journée de congé.

Les choses se corsent en cas d'urgence, lorsqu'il faut faire appel à un anesthésiste - une spécialité où les hommes dominent. Pour faire passer la pilule, l'hôpital accepte que le mari soit présent pendant l'anesthésie. Mieux : on couvre le visage de la patiente. Comme ça, l'anesthésiste ne saura jamais à qui appartient le corps dénudé qu'il vient de voir.



Le frigo du compromis



 

Rachida Azdouz, vice-doyenne de la Faculté d'éducation permanente de l'Université de Montréal, a une longue expérience de médiation culturelle
Photo Martin Chamberland, La Presse
 
Les zones de tensions culturelles ne se limitent pas au sexe des médecins. Il y a deux ans, un groupe de juifs hassidiques a réclamé de court-circuiter la liste d'attente aux urgences de l'hôpital Sainte-Justine pendant le sabbat.
La cafétéria de l'hôpital ne vend pas de nourriture casher. Habituellement, les patients hassidiques consomment leurs propres plats en attendant leur tour aux urgences. Mais, du coucher de soleil du vendredi jusqu'au coucher du soleil du samedi, les juifs très pratiquants ne peuvent effectuer le moindre travail, pas même transporter de paquets de nourriture. Pendant 24 heures, leurs enfants doivent-ils être condamnés à jeûner? Plutôt passer devant les autres patients ce jour-là, réclamaient les parents.

Gros dilemme pour l'hôpital. Consentir à un passe-droit aux urgences allait faire hurler les autres patients. Mais fallait-il rejeter la demande sans appel? Finalement, l'hôpital et le groupe religieux ont trouvé un compromis : un réfrigérateur a été installé au casse-croûte de l'hôpital. Tous les frais sont assumés par la communauté. Le vendredi, des familles viennent le remplir de mets casher. Quand la nuit tombe, les plats sont à portée de la main.



Turbulences culturelles



 

Pour répondre à une demande religieuse d'un groupe d'hassidime, l'hôpital Sainte-Justine leur a permis d'installer un réfrigérateur spécial payé par la communauté.
Photo François Roy, La Presse
 
Autre exemple: un infirmier installe une sonde urinaire à une fillette de deux ans. Indigné, le père musulman croit qu'il porte atteinte à la virginité de son enfant. Il fait une scène terrible, une vraie crise de nerfs.

L'incident s'est produit il y a deux ans aux urgences de Sainte-Justine et il a confirmé ce que les administrateurs de l'hôpital soupçonnaient déjà: un gouffre culturel était en train de se creuser entre sa clientèle, de plus en plus multiethnique, et son personnel.

«Nous avons soudainement réalisé que nos patients avaient changé, et leurs besoins aussi», dit Raymond Roberge, président du comité multiculturel mis sur pied en 2003.

Plus de la moitié des patients qui se présentent aux urgences de Sainte-Justine sont nés à l'extérieur du Canada. «Notre personnel, lui, est plutôt du genre Lac-Saint-Jean, dit M. Roberge. Parfois, devant le père qui refuse de transiger avec l'infirmière et demande de parler à un supérieur mâle, notre personnel se sent démuni. Après tout, nous aussi on a une culture, des règles du jeu...»

L'hôpital a mis sur pied une équipe de choc, qui vient désamorcer ces crises. Que faire devant le patient bouddhiste qui refuse une greffe d'organe? Devant tel autre qui, pour des raisons religieuses, s'oppose à une autopsie? Questions délicates qui touchent à des croyances profondes : tous s'entendent pour dire que le
personnel médical a un immense besoin de formation.



Multiculturel depuis 20 ans



L'Hôpital de Montréal pour enfants est un pionnier dans ce domaine. Sa politique multiculturelle date d'il y a 20 ans. À l'époque, l'hôpital avait été alerté par des patients vietnamiens dont le dos était couvert de traces rouges. «Nous avons cru qu'il s'agissait d'enfants battus, mais c'étaient des traces liées à l'application de ventouses «, dit Marie Serdynska, responsable de la politique multiculturelle de l'hôpital.

Aujourd'hui, les médecins musulmans ont leur lieu de prière, les patients juifs ont droit à des mets spéciaux pendant le sabbat. Et la formation multiculturelle est un passage obligé pour tous les jeunes médecins.

Les zones de friction sont connues et les protocoles, bien établis. «Parfois, à la clinique de génétique, le mari décrit le cycle menstruel de sa femme. Nous allons lui expliquer, avec respect, pourquoi nous avons besoin d'obtenir l'information directement de sa femme», explique Mme Serdynska.

L'hôpital fait appel à des interprètes qui agissent aussi comme des «traducteurs culturels.» «Un jour, devant une adolescente pakistanaise qui n'avait plus de règles, le médecin voulait savoir s'il se pouvait qu'elle soit enceinte, raconte l'interprète Shahzia Khan. J'ai dû lui expliquer que je ne pouvais pas poser cette question parce que pour les Pakistanais, une fille enceinte, c'est la pire des insultes.» Le médecin a fait un test de grossesse sans rien dire à la famille. L'honneur était sauf.

Tous ces petits accommodements n'empêchent pas des employés de se poser des questions. «Parfois, une femme est sur le point d'accoucher et c'est son mari qui nous décrit ses contractions, dit Ro Licata, présidente du Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l'hôpital universitaire de McGill. Nous, ça fait 50 ans qu'on se bat pour l'égalité des droits. Ces situations entrent en conflit avec nos valeurs.»

D'autant plus que, parfois, l'élastique de l'ajustement culturel est tiré un peu trop fort. Vania Jimenez, médecin au CLSC Côte-des-Neiges, suivait une femme d'origine pakistanaise qui avait besoin d'une césarienne. Le mari exigeait que celle-ci soit pratiquée par une femme.

«Votre femme a déjà subi trois césariennes au Pakistan et vous allez me dire qu'elle n'a jamais été opérée par un homme? Il y a donc beaucoup de chirurgiennes au Pakistan?» a ironisé le Dr Jimenez. «D'accord, vous avez raison», a alors convenu le mari protecteur. Parfois, la culture a le dos large.
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Ces exigences devrait être interdites car ça va à l'encontre des valeurs de notre pays et de leur pays d'accueil. Ils sont pas mal insultants de traiter leurs femmes comme des aliénées devant nous. Et nous on est ben cave et ben mouton de tolérer ça et de prendre ces demandes en considération.

En plus comme le dernier paragraphe de l'article le mentionne, ce n'est même pas toujours des exigeances véritablement culturelles, seulement que des caprices de maris qui veulent avoir une emprise plus forte sur leurs femmes.

Ce serait le temps qu'on mette nos culotte et qu'on fasse respecter nos valeurs avant que ça devienne le chaos!

Tu te réfugis ici, nous t'accuillons, tu prends ou fais avec nos valeur ou tu retournes chez toi. --Message edité par Thewinneris le 2006-09-25 17:43:40--
Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

Thewinneris  a écritTu te réfugis ici, nous t'accuillons, tu prends ou fais avec nos valeur ou tu retournes chez toi.  

L'une de nos valeurs est la liberté et la tolérance des religions.

C'est faux de dire que les immigrants doivent prendre nos valeurs lorsqu'ils viennent ici. Si c'était le cas, on forcerait soit l'athéisme, soit le catholicisme au xnouveaux arrivants. Or ce n'est pas du tout le cas, on encourage les immigrants à garder leur culture et leur religion.

On a deux choix... Ou on fait comme des pays du Moyen-Orient ou c'est carrément interdit d'apporter une bible et on arrête de faire semblant d'être "tolérant". Ou alors il faut assumer pleinement le multiculturalisme qu'on s'impose à nous-mêmes.
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Chico_Fan  a écrit

L'une de nos valeurs est la liberté et la tolérance des religions.

C'est faux de dire que les immigrants doivent prendre nos valeurs lorsqu'ils viennent ici. Si c'était le cas, on forcerait soit l'athéisme, soit le catholicisme au xnouveaux arrivants. Or ce n'est pas du tout le cas, on encourage les immigrants à garder leur culture et leur religion.

On a deux choix... Ou on fait comme des pays du Moyen-Orient ou c'est carrément interdit d'apporter une bible et on arrête de faire semblant d'être "tolérant". Ou alors il faut assumer pleinement le multiculturalisme qu'on s'impose à nous-mêmes.


C'est vrai que la liberté de culture et lde religion qu'on veut se donner est une question déchirante. Moi c'est surtout les pratiques criminelles ou réprimentes qui viennent avec les cultures et religions que j'ai ben de la misère à tolérer.

Selon moi, il faut qu'il y ait de la tolérence mais avec certaines limites aussi dur soit-t'elles à déterminer. --Message edité par Thewinneris le 2006-09-25 18:23:13--
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Rénatane
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Message par Rénatane »

Dans les institutions publics ( école , hopital etc...) c'est nos lois et nos coutumes qui devraient s'appliquer....Dans leurs maisons , leurs églises , ils feront bien ce qu'ils veulent....
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Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

Oui mais est-ce qu'une femme mulsulmane, par exemple, perd ses valeurs lorsqu'elle va à l'école ou à l'hôpital? Tu peux pas être musulman à temps partiel. Je comprends ton point et je suis d'accord (disons que je fais un peu l'avocat du diable)... Mais il faut quand même considérer l'autre côté de la médaille.

Si ca dérange profondément une femme qu'elle se fasse examiner par un homme... Qu'est-ce qu'on peut y faire?
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Fabine
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Message par Fabine »

L'élastique de notre tolérance est quelquefois étiré et testé.

Un peu comme les filles de Turquie pays à majorité musulmane et qui vont étudier dans les pays occidentaux pour pouvoir porter le voile à l'école.

En tout cas, je retiens la conclusion du reportage.

Citation :«Votre femme a déjà subi trois césariennes au Pakistan et vous allez me dire qu'elle n'a jamais été opérée par un homme? Il y a donc beaucoup de chirurgiennes au Pakistan?» a ironisé le Dr Jimenez. «D'accord, vous avez raison», a alors convenu le mari protecteur. Parfois, la culture a le dos large.
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Fabine
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Message par Fabine »

Chico_Fan  a écritOui mais est-ce qu'une femme mulsulmane, par exemple, perd ses valeurs lorsqu'elle va à l'école ou à l'hôpital? Tu peux pas être musulman à temps partiel. Je comprends ton point et je suis d'accord (disons que je fais un peu l'avocat du diable)... Mais il faut quand même considérer l'autre côté de la médaille.

Si ca dérange profondément une femme qu'elle se fasse examiner par un homme... Qu'est-ce qu'on peut y faire?

Crois-tu sérieusement que nous aimons ça nous faire examiner par des hommes?

Et dans l'article ce n'est pas les femmes que ça dérange, ou en tout cas nous ne pouvons le savoir, car elle ne semble pas avoir droit de parole. C'est le mari qui fait des crises. C'est encore le mari qui, sait lui décrire les contractions de sa femme.

J'en ai entendu des histoires de ce genre par des personnes qui travaillent dans les hopitaux ou CLSC. Le problème vient toujours du mari qui veut contrôler à plein "sa chose".
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Message par Dove* »

Fabine  a écrit

Crois-tu sérieusement que nous aimons ça nous faire examiner par des hommes?

Et dans l'article ce n'est pas les femmes que ça dérange, ou en tout cas nous ne pouvons le savoir, car elle ne semble pas avoir droit de parole. C'est le mari qui fait des crises. C'est encore le mari qui, sait lui décrire les contractions de sa femme.

J'en ai entendu des histoires de ce genre par des personnes qui travaillent dans les hopitaux ou CLSC. Le problème vient toujours du mari qui veut contrôler à plein "sa chose".

Personnellement, moi ça ne me dérange pas du tout. Je vais voir un ou une spécialiste et j'imagine qu'ils ont étudié la même matière et passer leurs examens avec les mêmes critères...  

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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Fabine  a écrit

Crois-tu sérieusement que nous aimons ça nous faire examiner par des hommes?

Et dans l'article ce n'est pas les femmes que ça dérange, ou en tout cas nous ne pouvons le savoir, car elle ne semble pas avoir droit de parole. C'est le mari qui fait des crises. C'est encore le mari qui, sait lui décrire les contractions de sa femme.

J'en ai entendu des histoires de ce genre par des personnes qui travaillent dans les hopitaux ou CLSC. Le problème vient toujours du mari qui veut contrôler à plein "sa chose".


C'est là que la limite de la tolérence se situe dans mon cas. C'est bien beau donner la liberté des croyances et des coutumes, mais pas quand ça brime l'intégrité d'une personne, qui est beaucoup plus importante que la liberté elle-même. Au même titre qu'on ne laisserait pas passer la correction corporelle infligée à des enfants sous prétexte que c'est culturel! --Message edité par Thewinneris le 2006-09-25 23:26:16--
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Fabine
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Message par Fabine »

En fait je n'aime pas ça tout court.  ;)

Mon médecin est une femme et la dernière intervention que j'ai eu l'a été par un homme. Ce n'était pas un choix mais tout simplement parce qu'à ce moment précis c'était la personne la plus compétente. Je n'ai jamais fait de chichi à ce sujet.

Ces exigeances de certains de ces hommes musulmans, je présume que ce ne sont pas tous, peuvent à mon avis mettre en danger des femmes. S'il y a urgence ce n'est pas le temps de courrir la gynécologue absente, si elle existe bien entendue.

En fait ils ont de plus grandes exigeances ici qu'ils pouvaient en avoir dans leur pays. A moins de faire comme les Talibans en Afghanistan. Interdiction  aux femmes de s'instruire et travailler et interdiction pour un homme de toucher à une femme. Donc pas de soin pour les femmes.

Ce problème n'est absolument pas religieux, la religion étant dans ce cas une excuse facile, c'est culturel.
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Exactement!

Il y a des coutumes (souvent caché derrière la religion pour mieux manipuler) qui ne sont pas acceptable! point!
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Fabine
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Message par Fabine »

C'est peut-être hors sujet mais étant donné que je viens d'aller faire un tour à LS3, je ne peux m'empêcher de penser qu'ils doivent bien capoter de voir aller nos lofteurs. --Message edité par fabine le 2006-09-25 23:31:38--
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Thewinneris
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Message par Thewinneris »

Peut-être pas, tant que leurs femmes n'écoutent pas!
Boule à mites
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Message par Boule à mites »

Dove*  a écrit
Personnellement, moi ça ne me dérange pas du tout. Je vais voir un ou une spécialiste et j'imagine qu'ils ont étudié la même matière et passer leurs examens avec les mêmes critères...    Ben moi j'aime mieux une femme, dépendemment c'est pour quoi...    Pour un mal de tête, je m'en fous, mais pour des examens plus intimes...

Ça me rappelle une vieille chronique du Dr. Kenneth Walker (?) dans La Presse, qui essayait de dire qu'il ne fallait pas s'attarder au sexe du médecin.  Il avait écrit comme exemple: "si on me dit que le meilleur urologue est une femme, alors je n'hésiterai pas à la consulter".  La question qui m'est venue était "mais si tu ne sais pas que c'est la meilleure, alors tu n'iras pas?"  

J'ai bien aimé la solution qui avait été trouvée pour les juifs: ils paient les frais de leur réfrigérateur et vont l'approvisionner eux-mêmes.  Ça, c'est parfait!    
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Message par Dove* »

Boule à mites  a écrit Ben moi j'aime mieux une femme, dépendemment c'est pour quoi...    Pour un mal de tête, je m'en fous, mais pour des examens plus intimes...

Ça me rappelle une vieille chronique du Dr. Kenneth Walker (?) dans La Presse, qui essayait de dire qu'il ne fallait pas s'attarder au sexe du médecin.  Il avait écrit comme exemple: "si on me dit que le meilleur urologue est une femme, alors je n'hésiterai pas à la consulter".  La question qui m'est venue était "mais si tu ne sais pas que c'est la meilleure, alors tu n'iras pas?"  

J'ai bien aimé la solution qui avait été trouvée pour les juifs: ils paient les frais de leur réfrigérateur et vont l'approvisionner eux-mêmes.  Ça, c'est parfait!      
Ha ben... c'est sûr que c'est selon ce qu'on est mais moi je me dis qu'ils ont étudié la même chose et si j'ai le choix entre attendre qu'une madame médecin puisse me voir quand un monsieur médecin peut me voir immédiatement, je ne fais ni une ni deux et je vais avec le monsieur médecin...  

Dove*
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Message par Dove* »

Dove*  a écrit
Ha ben... c'est sûr que c'est selon ce qu'on est mais moi je me dis qu'ils ont étudié la même chose et si j'ai le choix entre attendre qu'une madame médecin puisse me voir quand un monsieur médecin peut me voir immédiatement, je ne fais ni une ni deux et je vais avec le monsieur médecin...    Et je veux juste ajouter que quand tu as un accident et que tout le monde te tripottent pour te sauver la vie, moi j'en ai rien à foutre que ce soit des hommes ou des femmes

Boule à mites
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Message par Boule à mites »

Dove*  a écrit
Ha ben... c'est sûr que c'est selon ce qu'on est mais moi je me dis qu'ils ont étudié la même chose et si j'ai le choix entre attendre qu'une madame médecin puisse me voir quand un monsieur médecin peut me voir immédiatement, je ne fais ni une ni deux et je vais avec le monsieur médecin...    Ça dépend... pour un banal examen annuel gynécologue je préfère attendre!  Évidemment, si j'ai une  condition potentiellement sérieuse, je vais être contente de voir un médecin, point.  Ce n'est pas une question de compétences, c'est une question d'être plus à l'aise.
brunetta
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Message par brunetta »

Si on tournait la question à l'inverse? Si c'était une femme québécoise qui irait dans les pays concernés pour pratiquer la médecine? Elle serait obligé de porter la tenue vestimentaire imposée aux femmes dans ces pays pour eux c'est une question de respect de leur culture. Pourquoi il n'en serait pas ainsi au Québec?

Je préfère et de loin consulter un médecin homme, pour avoir eu une gynécologue femme, les hommes sont plus à l'écoute de leur patiente. C'Est un homme qui me suit pour ma grossesse et il est très à l'écoute de mes besoins et répond à mes questions de façon à ce que je comprenne bien ce qu'il me dit. Une amie a consulté une femme pour sa grossesse et elle s'est sentie comme si parce que son médecin était passé par là elle semblait minimiser ce que mon amie vivait.
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Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

brunetta  a écritSi on tournait la question à l'inverse? Si c'était une femme québécoise qui irait dans les pays concernés pour pratiquer la médecine? Elle serait obligé de porter la tenue vestimentaire imposée aux femmes dans ces pays pour eux c'est une question de respect de leur culture. Pourquoi il n'en serait pas ainsi au Québec?

Parce que eux ne prétendent pas être une société ouverte et multiculturelle, contrairement à nous.

Et est-ce si déraisonnable pour une femme de demander d'être soignée par une autre femme?
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