Les provinces en manque de leadership
La Fondation David Suzuki appelle le gouvernement fédéral à faire montre de plus de leadership auprès des provinces dans la lutte aux changements climatiques.
Dans une étude intitulée « Un bilan disparate », le groupe de pression environnementaliste canadien souligne que la plupart des provinces ont peu, voire pas de mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), une attitude expliquée par la passivité d'Ottawa.
Ainsi, tant le Nouveau-Brunswick que la Nouvelle-Écosse n'ont pas de plan du tout, alors que ceux de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve sont considérés comme « vagues et peu exigeants ».
À titre d'exemple, l'étude démontre que la Colombie-Britannique n'a aucune cible de réduction de ses émissions de GES dans son plan sur les changements climatiques. De plus, la province a approuvée deux projets de centrales au charbon.
La Fondation souligne en outre que la Saskatchewan et l'Alberta, qui émettent le plus de GES par rapport à leur PIB, ne font rien pour ralentir ces émissions qui croissent de façon incontrôlée. Ces provinces, note-t-elle aussi, comptent sur des centrales alimentées au charbon pour la plus grande partie de leur électricité.
Québec, Manitoba : sources d'inspiration
La fondation salue cependant le Québec dont le plan d'action sur les changements climatiques, présenté en juin dernier par le gouvernement Charest, est considéré comme le meilleur du pays. D'ici 2012, il s'est engagé à réduire de 10 millions de tonnes ses émissions de GES en visant notamment le secteur des transports. L'étude souligne aussi l'accent croissant mis sur l'énergie éolienne.
L'étude précise par ailleurs que le Québec bénéficie déjà du plus faible niveau d'émission de GES par rapport à son PIB en raison, notamment, de son recours à l'hydroélectricité.
Le Manitoba est pour sa part félicité pour être la seule province dont les cibles de réduction des émissions sont les mêmes que celles de Kyoto. La province entend atteindre ses objectifs en favorisant l'utilisation de thermopompes géothermiques et en encourageant les sources d'énergie qui produisent peu de dioxyde de carbone.
L'Ontario obtient une note passable pour sa décision de fermer ses cinq centrales au charbon. Elle n'a cependant aucun plan sur les changements climatiques ou de réduction de ses émissions de GES.
Bien que le protocole de Kyoto ait été ratifié par le gouvernement fédéral, la Fondation David Suzuki rappelle que les provinces sont habilitées à contribuer à l'atteinte des objectifs canadiens.
Un bilan disparate : évaluation des plans des provinces pour contrer les changements climatiques :
http://www.davidsuzuki.org/files/climat ... French.pdf
Le Québec "pas une préoccupation" pour la ministre de l'environnement
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Et pour ceux qui voudraient connaître la suite de l'histoire... Une fois de plus, le Québec se fait passer dessus.
Acrux, ta théorie est bien jolie, mais en pratique, ce n'est pas le Québec qui pousse les autres provinces, c'est lui qui se fait ******* par le reste du pays! Non seulement le reste du pays ne suit pas, mais en plus on nous refuse de l'argent pour atteindre nos objectifs!
Citation :
Kyoto: seul l'Ontario aura l'aide d'Ottawa
Kyoto: seul l'Ontario aura l'aide d'Ottawa
La province obtiendra les 538 millions promis mais le Québec, lui, n'aura pas un sou
Ottawa -- Le gouvernement fédéral refuse d'aider financièrement les provinces à respecter le protocole de Kyoto sur les changements climatiques, sauf une: l'Ontario.
Sous l'ancien gouvernement libéral, l'Ontario avait conclu avec Ottawa un accord de 538 millions de dollars à cet effet. En novembre 2005, Québec et Ottawa était proches d'une entente de 328 millions, mais le déclenchement de la dernière campagne électorale fédérale a mis fin aux pourparlers, qui n'ont jamais repris.
[...]
Et en ce qui concerne la récente rencontre conférence sur les changements climatiques:
Citation :
Le Canada essuie les critiques
Le Canada a essuyé des critiques à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques, lundi, remportant le prix du «fossile du jour» à égalité avec l'Australie, tout en se classant 51e sur une liste de 56 pays pour sa lutte contre les changements climatiques, selon un palmarès dressé par des groupes environnementaux.
[...]
Citant la ministre canadienne de l'Environnement, Rona Ambrose, selon laquelle le Canada est en voie de respecter ses obligations en vertu du protocole de Kyoto mais pas les cibles, Bernard Bigras, du Bloc québécois, a dit que ce n'est pas là la position à laquelle s'attendent des parlementaires de la part de la ministre de l'Environnement.
Quant à Steven Guilbault, de Greenpeace, il a qualifié les propos de la ministre Ambrose d'«absurdités». Et le ministre de l'Environnement du Québec, Claude Béchard, a soutenu que la ministre Ambrose devrait réaffirmer d'abord son engagement à respecter les objectifs du traité international avant de discuter de cibles, quelles qu'elles soient.
Le Québec s'est doté de son propre plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre — un programme que le ministre Béchard voudrait qu'Ottawa adopte. M. Béchard a fait savoir qu'il profiterait de la moindre occasion pour parler du plan québécois avec les délégués internationaux.
Citation :
Ambrose et Béchard signent un pacte secret
Dans le plus grand secret, le ministre Claude Béchard a promis à Ottawa de ne pas critiquer sa position environnementale lors de la Conférence sur les changements climatiques qui se tient à Nairobi, au Kenya, a appris La Presse.
Selon les termes d’une entente confidentielle survenue au cours des derniers jours, la ministre fédérale Rona Ambrose a accepté d’accorder une certaine visibilité au Québec en échange d’une trêve des hostilités entre les deux gouvernements.
[...]
Citation :
Québec se sent totalement exclu par Ottawa
Le Québec se sent totalement exclu par Ottawa, à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient à Nairobi, au Kenya.
Déjà chargé de nuages noirs avant le départ, le climat entre Québec et Ottawa n'a fait que s'assombrir un peu plus sous le ciel d'Afrique, au point où les deux capitales y font chambre à part.
Le ministre québécois du Développement durable, Claude Béchard, avait pourtant été invité en bonne et due forme à accompagner son homologue fédérale, la ministre Rona Ambrose, à cet événement international, censé préciser l'échéancier quant aux suites à donner au Protocole de Kyoto après 2012.
Mais malgré des demandes répétées au cours des dernières semaines, le Québec ne sait rien de la position qui sera défendue officiellement mercredi par Mme Ambrose devant les représentants de 188 pays, et n'a jamais été consulté, contrairement à ce qui avait été prévu.
Acrux, ta théorie est bien jolie, mais en pratique, ce n'est pas le Québec qui pousse les autres provinces, c'est lui qui se fait ******* par le reste du pays! Non seulement le reste du pays ne suit pas, mais en plus on nous refuse de l'argent pour atteindre nos objectifs!
Citation :
Kyoto: seul l'Ontario aura l'aide d'Ottawa
Kyoto: seul l'Ontario aura l'aide d'Ottawa
La province obtiendra les 538 millions promis mais le Québec, lui, n'aura pas un sou
Ottawa -- Le gouvernement fédéral refuse d'aider financièrement les provinces à respecter le protocole de Kyoto sur les changements climatiques, sauf une: l'Ontario.
Sous l'ancien gouvernement libéral, l'Ontario avait conclu avec Ottawa un accord de 538 millions de dollars à cet effet. En novembre 2005, Québec et Ottawa était proches d'une entente de 328 millions, mais le déclenchement de la dernière campagne électorale fédérale a mis fin aux pourparlers, qui n'ont jamais repris.
[...]
Et en ce qui concerne la récente rencontre conférence sur les changements climatiques:
Citation :
Le Canada essuie les critiques
Le Canada a essuyé des critiques à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques, lundi, remportant le prix du «fossile du jour» à égalité avec l'Australie, tout en se classant 51e sur une liste de 56 pays pour sa lutte contre les changements climatiques, selon un palmarès dressé par des groupes environnementaux.
[...]
Citant la ministre canadienne de l'Environnement, Rona Ambrose, selon laquelle le Canada est en voie de respecter ses obligations en vertu du protocole de Kyoto mais pas les cibles, Bernard Bigras, du Bloc québécois, a dit que ce n'est pas là la position à laquelle s'attendent des parlementaires de la part de la ministre de l'Environnement.
Quant à Steven Guilbault, de Greenpeace, il a qualifié les propos de la ministre Ambrose d'«absurdités». Et le ministre de l'Environnement du Québec, Claude Béchard, a soutenu que la ministre Ambrose devrait réaffirmer d'abord son engagement à respecter les objectifs du traité international avant de discuter de cibles, quelles qu'elles soient.
Le Québec s'est doté de son propre plan pour réduire les émissions de gaz à effet de serre — un programme que le ministre Béchard voudrait qu'Ottawa adopte. M. Béchard a fait savoir qu'il profiterait de la moindre occasion pour parler du plan québécois avec les délégués internationaux.
Citation :
Ambrose et Béchard signent un pacte secret
Dans le plus grand secret, le ministre Claude Béchard a promis à Ottawa de ne pas critiquer sa position environnementale lors de la Conférence sur les changements climatiques qui se tient à Nairobi, au Kenya, a appris La Presse.
Selon les termes d’une entente confidentielle survenue au cours des derniers jours, la ministre fédérale Rona Ambrose a accepté d’accorder une certaine visibilité au Québec en échange d’une trêve des hostilités entre les deux gouvernements.
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Citation :
Québec se sent totalement exclu par Ottawa
Le Québec se sent totalement exclu par Ottawa, à la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient à Nairobi, au Kenya.
Déjà chargé de nuages noirs avant le départ, le climat entre Québec et Ottawa n'a fait que s'assombrir un peu plus sous le ciel d'Afrique, au point où les deux capitales y font chambre à part.
Le ministre québécois du Développement durable, Claude Béchard, avait pourtant été invité en bonne et due forme à accompagner son homologue fédérale, la ministre Rona Ambrose, à cet événement international, censé préciser l'échéancier quant aux suites à donner au Protocole de Kyoto après 2012.
Mais malgré des demandes répétées au cours des dernières semaines, le Québec ne sait rien de la position qui sera défendue officiellement mercredi par Mme Ambrose devant les représentants de 188 pays, et n'a jamais été consulté, contrairement à ce qui avait été prévu.