Le Québec vu par des Français: Maudits Québécois
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- Seigneur de la Causerie
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Acrux a écrit Selon moi le problème n'est pas une question d'expression mais le langage... La première fois qu'un j'ai entendu du français j'ai trouvé ça très bizard et laid, mais je comprenais parce qu'ils "articulent" bien. Nous nous parlons extrêmement rapidement et sans articuler comme si avait une patate chaude dans la bouche.
Par exemple : « J’va aller maler ma lette »….Essaie d'écouter un film humoristique français avec accent parisien, pour voir!
Par exemple : « J’va aller maler ma lette »….Essaie d'écouter un film humoristique français avec accent parisien, pour voir!
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Boule à mites a écrit Essaie d'écouter un film humoristique français avec accent parisien, pour voir!
Ou une chanson de Renaud?
Tous les jours les femmes dins les corons
chacun lu tour s'invitent à lu mason
A pein' qué s'n homme i-a torné l'coin dé l'rue
in vot Simone un bot eun' goutte d'jus
ed'pus aïer i'n'n'a à s'raconté
et ch'est bin miux in buvant sin café
Philomèn' quoiqu'all' prind dins sin nez
L'seul' femm' dé l'ru' qu'all' va à ch' cabaret
{Refrain:}
Allez viens donc boire eun' goutte d'jus
Eun' goutte d'jus Eun' goutte d'jus
Pourfit' qui n'est 'cor su l'fu
Viens boire eun' goutte d'jus
Qué d's escuss's pou faire eun' tiot' parlote
J'n'a pus d'thym i m'minque eune échalotte
Hûreus'mint qu'dins chaqu' mason dé l'rue
el' caf'tière alle est toudis su l'fu
cha réconforte d'avoir eun' bonn' voisine
Qu' cha sot Frinçoise Suzanne o bin Pauline
Allez Nelly arvers's me z'in eun' tasse
Intique eun' tasse et n't'occupes pon de ch'ti qui passe
{au Refrain}
Dé l'chirloute par chi té nj'd'in bos pas
T' kêts su t'cul quind té bos ch'café là
Pis l'café comm' dit Marie-Toutoule
Ch'est meilleu aveuc eun' tiote bistoulle
L'café d'ichi té l'bos fauque à chuchette
Hmmm ch'est du bon ch'est point du jus d'cauchette
All'z'ont du faire un stage à l'Brésil
Car lu café ch'est pas dé l'camomille
Ou une chanson de Renaud?
Tous les jours les femmes dins les corons
chacun lu tour s'invitent à lu mason
A pein' qué s'n homme i-a torné l'coin dé l'rue
in vot Simone un bot eun' goutte d'jus
ed'pus aïer i'n'n'a à s'raconté
et ch'est bin miux in buvant sin café
Philomèn' quoiqu'all' prind dins sin nez
L'seul' femm' dé l'ru' qu'all' va à ch' cabaret
{Refrain:}
Allez viens donc boire eun' goutte d'jus
Eun' goutte d'jus Eun' goutte d'jus
Pourfit' qui n'est 'cor su l'fu
Viens boire eun' goutte d'jus
Qué d's escuss's pou faire eun' tiot' parlote
J'n'a pus d'thym i m'minque eune échalotte
Hûreus'mint qu'dins chaqu' mason dé l'rue
el' caf'tière alle est toudis su l'fu
cha réconforte d'avoir eun' bonn' voisine
Qu' cha sot Frinçoise Suzanne o bin Pauline
Allez Nelly arvers's me z'in eun' tasse
Intique eun' tasse et n't'occupes pon de ch'ti qui passe
{au Refrain}
Dé l'chirloute par chi té nj'd'in bos pas
T' kêts su t'cul quind té bos ch'café là
Pis l'café comm' dit Marie-Toutoule
Ch'est meilleu aveuc eun' tiote bistoulle
L'café d'ichi té l'bos fauque à chuchette
Hmmm ch'est du bon ch'est point du jus d'cauchette
All'z'ont du faire un stage à l'Brésil
Car lu café ch'est pas dé l'camomille
Mais pour revenir au maudit québecois il y en a 1 ou pour 100 maudit français.
C'est très courant d'entendre parler des maudits français, alors même s'il y aurait un site avec quelques frustrés ce n'est pas vraiment grave et si ça peut leur faire du bien de se défouler.
Pour ce qui est de la réalité je suis allé 5 fois en France et comme québecois nous sommes très bien reçus.
En fait quelquefois c'en est un peu pesant. A force de se faire dire que nous sommes tellement sympathiques et gentils et joyeux et sociables et mignons et que nous avons un accent tout à fait charmant et chantant et ma foi nous sommes un peuple béni, je peux vous dire nous portons le Québec sur les épaules et sommes condamnés à être gentil avec les Français.
Nous nous sentons un peu coupables de savoir qu'au Québec les conversations tournent quelquefois sur les maudits français.
Quelques-uns peuvent être critiques envers les québecois mais la majorité sont très ouverts et très très sympathique envers les québecois.
Je suis certaine de ne pas me tromper en disant que si un couple de Québecois arrive en même temps qu'un couple d'Allemand ou d'Anglais dans un restaurant et qu'il n'y a qu'une table ce sera le couple de Québecois qui gagnera la table. Seulement parce que nous sommes les petits cousins à l'accent tellement charmant.
Alors pour tous les bons moments que j'ai passé en France à me faire chouchouner je suis bien prête à entendre des critiques sur le fait que nous ne sommes pas parfaits. ;)
C'est très courant d'entendre parler des maudits français, alors même s'il y aurait un site avec quelques frustrés ce n'est pas vraiment grave et si ça peut leur faire du bien de se défouler.
Pour ce qui est de la réalité je suis allé 5 fois en France et comme québecois nous sommes très bien reçus.
En fait quelquefois c'en est un peu pesant. A force de se faire dire que nous sommes tellement sympathiques et gentils et joyeux et sociables et mignons et que nous avons un accent tout à fait charmant et chantant et ma foi nous sommes un peuple béni, je peux vous dire nous portons le Québec sur les épaules et sommes condamnés à être gentil avec les Français.
Nous nous sentons un peu coupables de savoir qu'au Québec les conversations tournent quelquefois sur les maudits français.
Quelques-uns peuvent être critiques envers les québecois mais la majorité sont très ouverts et très très sympathique envers les québecois.
Je suis certaine de ne pas me tromper en disant que si un couple de Québecois arrive en même temps qu'un couple d'Allemand ou d'Anglais dans un restaurant et qu'il n'y a qu'une table ce sera le couple de Québecois qui gagnera la table. Seulement parce que nous sommes les petits cousins à l'accent tellement charmant.
Alors pour tous les bons moments que j'ai passé en France à me faire chouchouner je suis bien prête à entendre des critiques sur le fait que nous ne sommes pas parfaits. ;)
J'ai pas lu les commentaires suite au 1er message... Moi je suis une de ces maudites française qui a immigrée et qui est prête à renier son pays.
Franchement, le Québec est pas parfait mais quand on voit comment c'est en France...
J'irais même à lui dire, si t'aimes pas ici ben rentre chez vous. Moi je l'aime mon Québec, avec tous les problèmes et toutes les bonnes choses.
Finalement, cé comme une histoire d'amour, quand t'aimes quelqu'un, tu aimes aussi bien ses défauts que ses qualités
Franchement, le Québec est pas parfait mais quand on voit comment c'est en France...
J'irais même à lui dire, si t'aimes pas ici ben rentre chez vous. Moi je l'aime mon Québec, avec tous les problèmes et toutes les bonnes choses.
Finalement, cé comme une histoire d'amour, quand t'aimes quelqu'un, tu aimes aussi bien ses défauts que ses qualités
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Big One a écritcolonne a gauche pour voir le forum
http://www.immigrer-contact.com/frame.p ... on=accueil
Québec - le pays des tétines
Avez-vous déjà remarqué sur les trottoirs de Montréal, des grappes d'enfants tous attachés ensemble avec une longue laisse?
C’est classique. Les enfants dans les garderies sont promenés comme mémère sort ses six caniches : en laisse! Ce sont des enfants après tout! Les gardiennes savent ce qui est bon pour eux et en l’occurrence, la liberté, ce n’est pas bon du tout!
Et cela, les gouvernements du Québec l’ont compris depuis Duplessis. La liberté est nocive pour l’autorité d’un gouvernement. Et les deux ennemis jurés de cette fameuse liberté (chérie) sont les armes secrètes du gouvernement québécois et de ses antennes administratives comme législatives : la pauvreté et l’infantilisation.
Tout le monde sait que l’argent, c’est la liberté. Donc, au Québec, l’argent est retiré des poches des contribuables à grandes poignées avec le slogan : « vous êtes trop niaiseux pour savoir quoi en faire; nous on sait; nous ont est grand; le Gouvernement va s’occuper de vous, avec votre argent et vous n’avez pas le choix! ». Avant Duplessis, les Québécois étaient pauvres puisque l’Église était riche et toute puissante. Ils n’avaient aucune liberté. Aujourd’hui, après la Grande Noirceur, les Québécois sont toujours pauvres puisque les Gouvernements sont « riches », les syndicats sont « riches », les groupes de pression sont « riches », les tin’amis du pouvoir sont « riches » et tout puissants. Ils n’ont aucune liberté.
Tout le monde sait aussi que les enfants n’ont pas de liberté puisque ce sont des enfants. La liberté vient du discernement, le discernement vient de la maturité et la maturité vient de l’âge adulte (en général). Donc, pour éviter d’avoir à gérer des citoyens adultes, le Gouvern’maman du Québec s’est ingénié à les infantiliser. Et les enfants, on le sait, ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent!
On remarquera donc l’omniprésence des directives gouvernementales au Québec dans toutes les petites choses de la vie. Les CLSC sont des exemples flagrants d’antennes sociales fourre-tout où tous les petits bobos se règlent (après des heures d’attente). Des fonctionnaires payés à mêmes les poches des contribuables-enfants « vous êtes trop niaiseux pour savoir vous torcher, on va le faire pour vous! ». Vous êtes malades? Allez au CLSC le plus proche! Vous avez un problème de couple? Allez au CLSC! Vous avez un problème d’argent? Allez au CLSC! Vous ne savez pas à qui parler? Allez au CLSC! Vous avez envie d’un conseil? Allez au CLSC! Vous êtes dépressif? Allez au CLSC! Vous êtes une femme victime de violence conjugale (tenter le masculin pour cette phrase est passible ici des tribunaux sous accusation de révisionnisme)? Allez au CLSC! Votre chien à des puces? Allez au CLSC! Vous voulez un ami? Allez au CLSC! (…)
On remarquera également un peu partout des brochures estampillées « Gouvernement du Québec » pour tout un tas d’organismes d’aide, associations d’aide, fondations d’aide, syndicat d’aide, (…) sur des sujets qui ne nécessiteraient seulement qu’un coup de pied au cul le matin en se levant (en adulte) au lieu d’aller geindre à un guichet du Ministère combien « on est mal pris » et combien « c’est ben trop difficile pour nouzot! ».
Chez le médecin, ce n'est guère mieux. Le tin'enfant-payeur de taxes ne paie pas parce que sa santé appartient au gouvernement! D'ailleurs, le médecin ne lui expliquera jamais rien. Son bénéficiaire numéroté est considéré comme un enfant et les tin'enfants, ca n'a pas besoin d'explication sur ses bobos! Ainsi, les résultats de ses bilans sanguins, radios, analyses diverses ne lui seront jamais communiqués! Ils seront envoyés directement au médecin qui appelera le tin'enfant seulement s'il a un gros bobo! Et pas question pour le tin'enfant de réclamer quelque-chose pour sa santé! Elle ne lui appartient pas! C'est qu'un tin'enfant! C'est pas sa responsabilité!
Le Ministère de l'Education du Québec (un bien grand mot pour pas grand chose) considère même tellement les parents comme des tin'enfants que les bulletins de « notes » de leurs rejetons ne comportent pas de chiffres, juste des bonhommes sourire et des grosses lettres pour attardés!
Sur la route, la SAAQ s'occupe des tin'enfants grace au "no-fault" unique au Québec. Ici, le conducteur n'est jamais responsable des accidents qu'il provoque, même s'il est saoul, roule à tombeau ouvert ou massacre le code de la route. Le tin'enfant en voiture doit être protégé par le gouvern'maman! « hooo, le gros bobo avec la tuture! Viens voir maman... Grosse pépeine hein? On va arranger ca! L'Etat est là! »
Quant aux publicités télévisée ou radiophoniques, c'est tout aussi "12 ans d'age mental". Qu'elles soient de Bell ou de Petro-Canada (l'essence d'ici pour les tin'enfants d'ici), le message sucette est destiné à des enfants sans raisonnement et que l'on va atteindre par les gros gags bien débiles.
Et dans le genre grotesque, le Québec arrive presque en première ligne avec ses conflits d’intérêts scandaleux mais qu’on sait expliquer aux « tin’enfants payeu-d’taxe! »
On a ainsi la SAQ, société d’État qui vend de l’alcool dans tous ses points de vente, interdit la concurrence, mais en même temps fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » se tuent sur les routes en massacre et que les hommes enivrés battent leur femme en neige même en été.
On a aussi Loto-Québec, société d’État qui vend du jeu, des tickets de Loto et mets des machines à sous partout, mais en même temps, fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » deviennent accrocs au Jeu (pathologique) et dépensent tout l’argent de la famille.
On a la Loi-101 qui interdit par voie de justice aux québécois francophones de placer leurs enfants dans une école publique anglophone (cas unique dans une démocratie, sur Terre comme ailleurs dans l'Univers connu) pourtant financée par leurs impôts. Mais c'est que les tin'enfants-francophones mettraient tout leurs rejetons chez les anglos, genre Elvis-Gratton, et donc que le Gouvern'maman doit leur dire: « c'est pas bien Elvis! Je t'ai dis que je ne veux pas que tu ailles frayer avec les anglos! C'est in-ter-dit! C'est pour ton bien, t'es trop con pour comprendre! Maman a dit non, cécakiéca-picétoute! »
On a aussi le Bien-Être social destiné aux « tin’enfants » qui sont pas capables de subvenir à leurs propres besoin. Et le Québec compte le plus grand nombre d’assistés sociaux au pays (pardon, de tin’enfants!)
On a les garderies à 7$ qui permettent aux femmes de pouvoir procréer tout en ayant l’obligation de vite retourner sur le marché du travail pour payer les taxes. Le Gouvern’maman veuille au grain et aux tin’enfants que leurs tin’enfants de parents sont de toutes facons incapables d’élever comme « du monde! »
On a la DPJ, sorte de prison gouvernementale pour enfants aux parents incompétents (parce que tin’enfants su’l BS) qui s’occupe de remettre sur le droit chemin (tortueux de la souffrance, voir Voleurs D’enfance de Paul Arcand) des enfants arrachés à leurs familles.
On a les programmes gouvernementaux de lutte contre le tabagisme (sauf que les cigarettes se vendent partout), contre l’obésité (sauf que la malbouffe est partout), contre la violence faite aux femmes (alors que le féminisme fait des massacres), contre l’ivresse au volant (alors que l’alcool coule à flot), contre les accidents de la route (alors que les routes sont ravagées), contre le travail au noir (alors que les taxes sont éhontées), contre les délocalisations (alors que le syndicalisme s’étend comme la lèpre), etc. Des programmes d’infantilisation qui mettent les citoyens face à des contradictions déroutantes dont les causes et les remèdes ne lui appartiennent même pas! Le Gouvernement excelle dans l’art de dire : « regarde comme papa est fort! Il s’occupe de tout ca! Alors dort en paix tin’enfant! »
On a l’hyper-sexualisation de la société depuis la révolution sexuelle débridée qui a fait du Québec un bordel à ciel ouvert et qui fait aujourd’hui des jeunes filles des putes sans le savoir et des garçons, des prédateurs sexuels la bave aux lèvres devant tant de tentations. Et là, le Gouvern’maman aidé du Ministère de la Justice (sorte de Zorro sans cape ni cheval) interviennent avec leurs escouades anti-agresseur sexuels, anti-pédophiles et anti-pornographie, le tout relayé par une bande de journalistes et de groupes de femmes tétanisées de peur et qui remercient les grands seigneurs à la manière des tin’enfants.
On a le nivellement par le bas institutionnalisé qui, dans l’idée, vise à s’émouvoir devant le tin’enfant qui s’est fait un gros bobo et qu’on doit tous attendre et faire même semblant d’être très con pour par qu’il se mette à pleurer, le tin’enfant!
On a aussi le Gauchisme qui prône le « tout le monde il est ben fin, pis tout le monde il est pareil bon! » et tous les tin’enfants en ronde à se tenir par la main (genre, photo multiculturelle du MICC que la vraie vie déchiquette à dents acérées) pour chanter l’Internationale sur des airs cubains.
Et évidemment, tout un tas d’études universitaires et de tables de concertations financées à même les poches des tin’enfants-payeux-d’taxes pour étudier ces comportements infantiles de la population et que le Gouvernement doit contrôler.
Mais la meilleure, c’est les services gouvernementaux d’aides aux Entrepreneurs. Tout le monde sait qu’un entrepreneur, c’est justement quelqu’un qui n’en peut plus de se faire dire quoi faire par un patron et qui veut faire les choses de lui-même. Ce n’est ni un employé ni un fonctionnaire! En fait, il y a autant de différence entre un entrepreneur et un fonctionnaire québécois qu’entre la Voie Lactée et une bulle de savon.
Mais au Québec, pour les organismes d’État qui revendiquent le Droit de s’occuper des tin’enfants-entrepreneurs, c’est du pareil au même.
Alors, on verra éclore ici tout un ensemble d’organismes financés à même les poches des tin’enfants-citoyens, avec des prétendus experts, qui vont expliquer à l’entrepreneur (en herbe) comment utiliser un téléphone, à quoi sert une carte d’affaire, ce qu’Internet peut apporter à l’entreprise (…) L’entrepreneur sera également invité à des colloques et conférences où on lui expliquera comme parler, comme s’habiller, l’utilité d’une veste et d’un calepin, l’importance de la lèche et par où commencer, etc.
Bref, comment faire vivre tout un tas de parasites grassement payés par des fonds publics au lieu de directement donner à l’entrepreneur ce qu’il a le plus besoin : du fric! Parce que des conseils, l’entrepreneur s’en fiche! Il sait ce qu’il doit faire. Il sait ce qu’il a à faire. Il a les idées et les trippes pour cela! Il n’a pas besoin de se faire prendre par la main et de se la faire tenir pour aller pisser!
Mais lui donner de l’argent, c’est lui donner la liberté! Et cela, le gouvernement au Québec ne le veut pas.
La liberté, c’est pour lui-même et ses tin’amis. C’est pas pour les tin’enfants!
Bienvenu au Québec, le pays des tétines.
Bien que je risque de me faire lancer des tomates je suis en accord avec les principales lignes de cet article. Le Québec actuel éprouve de grands problèmes, il est malade, très malade. La société d'aujourd'hui joue à l'autruche et les grands penseurs essaient d'endormir les gens. On ose même plus critiquer sinon on se fait dire "Ben si tu n'es pas content t'as juste à aller ailleurs." Et je dois avouer que si je prend des cours d'anglais ce n'est pas pour rien. Avant je n'en ressentais pas le besoin mais maintenant, depuis que moi et mon conjoint pensons aller nous établir ailleurs, le besoin se fait ressentir. Oui je suis blasée, blasée de tout ce que je vois et blasée de ne pouvoir rien y changer seule.
http://www.immigrer-contact.com/frame.p ... on=accueil
Québec - le pays des tétines
Avez-vous déjà remarqué sur les trottoirs de Montréal, des grappes d'enfants tous attachés ensemble avec une longue laisse?
C’est classique. Les enfants dans les garderies sont promenés comme mémère sort ses six caniches : en laisse! Ce sont des enfants après tout! Les gardiennes savent ce qui est bon pour eux et en l’occurrence, la liberté, ce n’est pas bon du tout!
Et cela, les gouvernements du Québec l’ont compris depuis Duplessis. La liberté est nocive pour l’autorité d’un gouvernement. Et les deux ennemis jurés de cette fameuse liberté (chérie) sont les armes secrètes du gouvernement québécois et de ses antennes administratives comme législatives : la pauvreté et l’infantilisation.
Tout le monde sait que l’argent, c’est la liberté. Donc, au Québec, l’argent est retiré des poches des contribuables à grandes poignées avec le slogan : « vous êtes trop niaiseux pour savoir quoi en faire; nous on sait; nous ont est grand; le Gouvernement va s’occuper de vous, avec votre argent et vous n’avez pas le choix! ». Avant Duplessis, les Québécois étaient pauvres puisque l’Église était riche et toute puissante. Ils n’avaient aucune liberté. Aujourd’hui, après la Grande Noirceur, les Québécois sont toujours pauvres puisque les Gouvernements sont « riches », les syndicats sont « riches », les groupes de pression sont « riches », les tin’amis du pouvoir sont « riches » et tout puissants. Ils n’ont aucune liberté.
Tout le monde sait aussi que les enfants n’ont pas de liberté puisque ce sont des enfants. La liberté vient du discernement, le discernement vient de la maturité et la maturité vient de l’âge adulte (en général). Donc, pour éviter d’avoir à gérer des citoyens adultes, le Gouvern’maman du Québec s’est ingénié à les infantiliser. Et les enfants, on le sait, ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent!
On remarquera donc l’omniprésence des directives gouvernementales au Québec dans toutes les petites choses de la vie. Les CLSC sont des exemples flagrants d’antennes sociales fourre-tout où tous les petits bobos se règlent (après des heures d’attente). Des fonctionnaires payés à mêmes les poches des contribuables-enfants « vous êtes trop niaiseux pour savoir vous torcher, on va le faire pour vous! ». Vous êtes malades? Allez au CLSC le plus proche! Vous avez un problème de couple? Allez au CLSC! Vous avez un problème d’argent? Allez au CLSC! Vous ne savez pas à qui parler? Allez au CLSC! Vous avez envie d’un conseil? Allez au CLSC! Vous êtes dépressif? Allez au CLSC! Vous êtes une femme victime de violence conjugale (tenter le masculin pour cette phrase est passible ici des tribunaux sous accusation de révisionnisme)? Allez au CLSC! Votre chien à des puces? Allez au CLSC! Vous voulez un ami? Allez au CLSC! (…)
On remarquera également un peu partout des brochures estampillées « Gouvernement du Québec » pour tout un tas d’organismes d’aide, associations d’aide, fondations d’aide, syndicat d’aide, (…) sur des sujets qui ne nécessiteraient seulement qu’un coup de pied au cul le matin en se levant (en adulte) au lieu d’aller geindre à un guichet du Ministère combien « on est mal pris » et combien « c’est ben trop difficile pour nouzot! ».
Chez le médecin, ce n'est guère mieux. Le tin'enfant-payeur de taxes ne paie pas parce que sa santé appartient au gouvernement! D'ailleurs, le médecin ne lui expliquera jamais rien. Son bénéficiaire numéroté est considéré comme un enfant et les tin'enfants, ca n'a pas besoin d'explication sur ses bobos! Ainsi, les résultats de ses bilans sanguins, radios, analyses diverses ne lui seront jamais communiqués! Ils seront envoyés directement au médecin qui appelera le tin'enfant seulement s'il a un gros bobo! Et pas question pour le tin'enfant de réclamer quelque-chose pour sa santé! Elle ne lui appartient pas! C'est qu'un tin'enfant! C'est pas sa responsabilité!
Le Ministère de l'Education du Québec (un bien grand mot pour pas grand chose) considère même tellement les parents comme des tin'enfants que les bulletins de « notes » de leurs rejetons ne comportent pas de chiffres, juste des bonhommes sourire et des grosses lettres pour attardés!
Sur la route, la SAAQ s'occupe des tin'enfants grace au "no-fault" unique au Québec. Ici, le conducteur n'est jamais responsable des accidents qu'il provoque, même s'il est saoul, roule à tombeau ouvert ou massacre le code de la route. Le tin'enfant en voiture doit être protégé par le gouvern'maman! « hooo, le gros bobo avec la tuture! Viens voir maman... Grosse pépeine hein? On va arranger ca! L'Etat est là! »
Quant aux publicités télévisée ou radiophoniques, c'est tout aussi "12 ans d'age mental". Qu'elles soient de Bell ou de Petro-Canada (l'essence d'ici pour les tin'enfants d'ici), le message sucette est destiné à des enfants sans raisonnement et que l'on va atteindre par les gros gags bien débiles.
Et dans le genre grotesque, le Québec arrive presque en première ligne avec ses conflits d’intérêts scandaleux mais qu’on sait expliquer aux « tin’enfants payeu-d’taxe! »
On a ainsi la SAQ, société d’État qui vend de l’alcool dans tous ses points de vente, interdit la concurrence, mais en même temps fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » se tuent sur les routes en massacre et que les hommes enivrés battent leur femme en neige même en été.
On a aussi Loto-Québec, société d’État qui vend du jeu, des tickets de Loto et mets des machines à sous partout, mais en même temps, fait des campagnes de prévention parce que les « tin’enfants » deviennent accrocs au Jeu (pathologique) et dépensent tout l’argent de la famille.
On a la Loi-101 qui interdit par voie de justice aux québécois francophones de placer leurs enfants dans une école publique anglophone (cas unique dans une démocratie, sur Terre comme ailleurs dans l'Univers connu) pourtant financée par leurs impôts. Mais c'est que les tin'enfants-francophones mettraient tout leurs rejetons chez les anglos, genre Elvis-Gratton, et donc que le Gouvern'maman doit leur dire: « c'est pas bien Elvis! Je t'ai dis que je ne veux pas que tu ailles frayer avec les anglos! C'est in-ter-dit! C'est pour ton bien, t'es trop con pour comprendre! Maman a dit non, cécakiéca-picétoute! »
On a aussi le Bien-Être social destiné aux « tin’enfants » qui sont pas capables de subvenir à leurs propres besoin. Et le Québec compte le plus grand nombre d’assistés sociaux au pays (pardon, de tin’enfants!)
On a les garderies à 7$ qui permettent aux femmes de pouvoir procréer tout en ayant l’obligation de vite retourner sur le marché du travail pour payer les taxes. Le Gouvern’maman veuille au grain et aux tin’enfants que leurs tin’enfants de parents sont de toutes facons incapables d’élever comme « du monde! »
On a la DPJ, sorte de prison gouvernementale pour enfants aux parents incompétents (parce que tin’enfants su’l BS) qui s’occupe de remettre sur le droit chemin (tortueux de la souffrance, voir Voleurs D’enfance de Paul Arcand) des enfants arrachés à leurs familles.
On a les programmes gouvernementaux de lutte contre le tabagisme (sauf que les cigarettes se vendent partout), contre l’obésité (sauf que la malbouffe est partout), contre la violence faite aux femmes (alors que le féminisme fait des massacres), contre l’ivresse au volant (alors que l’alcool coule à flot), contre les accidents de la route (alors que les routes sont ravagées), contre le travail au noir (alors que les taxes sont éhontées), contre les délocalisations (alors que le syndicalisme s’étend comme la lèpre), etc. Des programmes d’infantilisation qui mettent les citoyens face à des contradictions déroutantes dont les causes et les remèdes ne lui appartiennent même pas! Le Gouvernement excelle dans l’art de dire : « regarde comme papa est fort! Il s’occupe de tout ca! Alors dort en paix tin’enfant! »
On a l’hyper-sexualisation de la société depuis la révolution sexuelle débridée qui a fait du Québec un bordel à ciel ouvert et qui fait aujourd’hui des jeunes filles des putes sans le savoir et des garçons, des prédateurs sexuels la bave aux lèvres devant tant de tentations. Et là, le Gouvern’maman aidé du Ministère de la Justice (sorte de Zorro sans cape ni cheval) interviennent avec leurs escouades anti-agresseur sexuels, anti-pédophiles et anti-pornographie, le tout relayé par une bande de journalistes et de groupes de femmes tétanisées de peur et qui remercient les grands seigneurs à la manière des tin’enfants.
On a le nivellement par le bas institutionnalisé qui, dans l’idée, vise à s’émouvoir devant le tin’enfant qui s’est fait un gros bobo et qu’on doit tous attendre et faire même semblant d’être très con pour par qu’il se mette à pleurer, le tin’enfant!
On a aussi le Gauchisme qui prône le « tout le monde il est ben fin, pis tout le monde il est pareil bon! » et tous les tin’enfants en ronde à se tenir par la main (genre, photo multiculturelle du MICC que la vraie vie déchiquette à dents acérées) pour chanter l’Internationale sur des airs cubains.
Et évidemment, tout un tas d’études universitaires et de tables de concertations financées à même les poches des tin’enfants-payeux-d’taxes pour étudier ces comportements infantiles de la population et que le Gouvernement doit contrôler.
Mais la meilleure, c’est les services gouvernementaux d’aides aux Entrepreneurs. Tout le monde sait qu’un entrepreneur, c’est justement quelqu’un qui n’en peut plus de se faire dire quoi faire par un patron et qui veut faire les choses de lui-même. Ce n’est ni un employé ni un fonctionnaire! En fait, il y a autant de différence entre un entrepreneur et un fonctionnaire québécois qu’entre la Voie Lactée et une bulle de savon.
Mais au Québec, pour les organismes d’État qui revendiquent le Droit de s’occuper des tin’enfants-entrepreneurs, c’est du pareil au même.
Alors, on verra éclore ici tout un ensemble d’organismes financés à même les poches des tin’enfants-citoyens, avec des prétendus experts, qui vont expliquer à l’entrepreneur (en herbe) comment utiliser un téléphone, à quoi sert une carte d’affaire, ce qu’Internet peut apporter à l’entreprise (…) L’entrepreneur sera également invité à des colloques et conférences où on lui expliquera comme parler, comme s’habiller, l’utilité d’une veste et d’un calepin, l’importance de la lèche et par où commencer, etc.
Bref, comment faire vivre tout un tas de parasites grassement payés par des fonds publics au lieu de directement donner à l’entrepreneur ce qu’il a le plus besoin : du fric! Parce que des conseils, l’entrepreneur s’en fiche! Il sait ce qu’il doit faire. Il sait ce qu’il a à faire. Il a les idées et les trippes pour cela! Il n’a pas besoin de se faire prendre par la main et de se la faire tenir pour aller pisser!
Mais lui donner de l’argent, c’est lui donner la liberté! Et cela, le gouvernement au Québec ne le veut pas.
La liberté, c’est pour lui-même et ses tin’amis. C’est pas pour les tin’enfants!
Bienvenu au Québec, le pays des tétines.
Bien que je risque de me faire lancer des tomates je suis en accord avec les principales lignes de cet article. Le Québec actuel éprouve de grands problèmes, il est malade, très malade. La société d'aujourd'hui joue à l'autruche et les grands penseurs essaient d'endormir les gens. On ose même plus critiquer sinon on se fait dire "Ben si tu n'es pas content t'as juste à aller ailleurs." Et je dois avouer que si je prend des cours d'anglais ce n'est pas pour rien. Avant je n'en ressentais pas le besoin mais maintenant, depuis que moi et mon conjoint pensons aller nous établir ailleurs, le besoin se fait ressentir. Oui je suis blasée, blasée de tout ce que je vois et blasée de ne pouvoir rien y changer seule.
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
Citation :
J'ai déjà travaillé avec des français. Ce sont des grands parleurs, mais de petits faiseurs. Ils sont chialeux et critiquent tout. En plus, Ils gueulent forts et sont impolis. C'est rare qu'une journée, un français soit de bonne humeur, parce qu'ils sont souvent de mauvais humeur. En tout cas, c'est mon avis. En passant, ils n'aiment pas travailler fort, mais ils aiment penser et parler. Voilà que je pense des français.
tu généralises beaucoup là... mais bon les québécois sont en grande partie d'origine française... c'est pour ça que «certains» québécois n'aiment pas les français, car quelque part ils se reconnaissent.
J'ai déjà travaillé avec des français. Ce sont des grands parleurs, mais de petits faiseurs. Ils sont chialeux et critiquent tout. En plus, Ils gueulent forts et sont impolis. C'est rare qu'une journée, un français soit de bonne humeur, parce qu'ils sont souvent de mauvais humeur. En tout cas, c'est mon avis. En passant, ils n'aiment pas travailler fort, mais ils aiment penser et parler. Voilà que je pense des français.
tu généralises beaucoup là... mais bon les québécois sont en grande partie d'origine française... c'est pour ça que «certains» québécois n'aiment pas les français, car quelque part ils se reconnaissent.