Massacre de Polytechnique
Pour ne jamais oublier
Il y a 17 ans aujourd'hui, Marc Lépine faisait irruption à l'École Polytechnique de Montréal armé d'un fusil-mitrailleur et tuait quatorze femmes avant de s'enlever la vie.
Après le drame, la police découvrait sur lui un tract antiféministe et une liste de femmes connues qu'il voulait assassiner.
Cette tragédie a suscité une profonde réflexion sur la violence faite aux femmes et sur le contrôle des armes à feu au pays.
Depuis 1991, le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes. En plus de commémorer les 14 jeunes victimes qui ont perdu la vie, cette journée est l'occasion d'envisager des mesures concrètes afin d'éliminer toutes les formes de violence à l'égard des femmes.
Des cérémonies auront lieu partout au Canada au cours de la journée.
À Montréal, la Fédération des femmes du Québec organise un rassemblement Place du 6 décembre, à l'angle de la rue Decelles et du chemin de la Reine-Marie.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/regional ... 82043.html
Polytechnique: 17 ans aujourd'hui : Pour ne jamais oublier
17e anniversaire de Polytechnique
Vague de sympathie pour Dawson
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
06/12/2006 05h18
L'anniversaire de la tragédie de Polytechnique prend une tournure particulière cette année à la suite des événements de Dawson. Pour faire le lien entre les deux drames, la famille d'une victime de Polytechnique offre son aide au fonds Anastasia de Sousa.
Pour la belle-mère de Barbara Daigneault, tombée sous les balles de Marc Lépine le 6 décembre 1989, il ne fait aucun doute que les tragédies de Polytechnique et de Dawson sont identiques, à la différence du nombre de victimes.
Pour souligner le triste anniversaire, Marie-Claire Gagnon a donc décidé d'offrir, par le biais du fonds Barbara Daigneault, un chèque de 500 $ au fonds Anastasia de Sousa, qui vient en aide aux étudiants du Collège Dawson.
«Ces gens ont vécu des événements similaires à ce que nous avons vécu, nous savons qu'ils devront passer par toutes les mêmes étapes que nous et que ça va les troubler probablement toute leur vie, alors nous avons décidé de leur venir en aide en guise de témoignage de sympathie», confie Mme Gagnon.
En plus du chèque qu'ils remettront aujourd'hui au directeur du collège, les représentants du comité du fonds Barbara Daigneault offriront 14 roses blanches et une rose rose pour réunir symboliquement les victimes des deux tueries.
Un anniversaire difficile à Dawson
Au Collège Dawson, c'est la première fois que les commémorations de l'École de génie de l'Université de Montréal suscitent autant d'émoi.
«C'est certain que cet anniversaire nous touche beaucoup plus cette année, ça nous rappelle à tous de biens tristes souvenirs», avoue Mary Diliello, coordonnatrice de la fondation du Collège Dawson.
Et même si rien n'est officiellement planifié pour souligner cette date fatidique, le souvenir du drame qui s'est joué il y a à peine trois mois risque d'en hanter plus d'un.
«Ça va être une journée pour la réflexion, je crois, ça risque d'être beaucoup plus sombre dans les corridors», ajoute Mme Diliello.
jnadeau@journalmtl.com
Vague de sympathie pour Dawson
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
06/12/2006 05h18
L'anniversaire de la tragédie de Polytechnique prend une tournure particulière cette année à la suite des événements de Dawson. Pour faire le lien entre les deux drames, la famille d'une victime de Polytechnique offre son aide au fonds Anastasia de Sousa.
Pour la belle-mère de Barbara Daigneault, tombée sous les balles de Marc Lépine le 6 décembre 1989, il ne fait aucun doute que les tragédies de Polytechnique et de Dawson sont identiques, à la différence du nombre de victimes.
Pour souligner le triste anniversaire, Marie-Claire Gagnon a donc décidé d'offrir, par le biais du fonds Barbara Daigneault, un chèque de 500 $ au fonds Anastasia de Sousa, qui vient en aide aux étudiants du Collège Dawson.
«Ces gens ont vécu des événements similaires à ce que nous avons vécu, nous savons qu'ils devront passer par toutes les mêmes étapes que nous et que ça va les troubler probablement toute leur vie, alors nous avons décidé de leur venir en aide en guise de témoignage de sympathie», confie Mme Gagnon.
En plus du chèque qu'ils remettront aujourd'hui au directeur du collège, les représentants du comité du fonds Barbara Daigneault offriront 14 roses blanches et une rose rose pour réunir symboliquement les victimes des deux tueries.
Un anniversaire difficile à Dawson
Au Collège Dawson, c'est la première fois que les commémorations de l'École de génie de l'Université de Montréal suscitent autant d'émoi.
«C'est certain que cet anniversaire nous touche beaucoup plus cette année, ça nous rappelle à tous de biens tristes souvenirs», avoue Mary Diliello, coordonnatrice de la fondation du Collège Dawson.
Et même si rien n'est officiellement planifié pour souligner cette date fatidique, le souvenir du drame qui s'est joué il y a à peine trois mois risque d'en hanter plus d'un.
«Ça va être une journée pour la réflexion, je crois, ça risque d'être beaucoup plus sombre dans les corridors», ajoute Mme Diliello.
jnadeau@journalmtl.com