Extrait de Canoë
La ministre Rona Ambrose perdra le ministère de l'Environnement lors du premier remaniement ministériel qu'effectuera le premier ministre Stephen Harper, ce jeudi, a appris la Presse Canadienne.
Des sources ont déclaré à l'agence de presse que la cérémonie aura lieu à la mi-journée et pourrait impliquer jusqu'à cinq ministres.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 11924.html
----------------------------
Remaniement = comment faire croire qu'on change quelque chose quand dans le fond, on ne change rien. Le plan environnemental de Harper est toujours aussi vide !... on ne fait rien avant 2010... or en 2010, ça fera longtemps que les conservateurs auront été dégommés !
Harper procédera à un remaniement ministériel
Gouvernement conservateur
Jeu de chaises à Ottawa
La rumeur qui dure depuis quelques semaines se confirme. Il y aura a en effet un remaniement ministériel à Ottawa.
Selon ce qu'a appris Radio-Canada, la grande perdante de ce jeu de chaise sera vraisemblablement la ministre de l'Environnement, Rona Ambrose. Elle devrait être remplacée par le président du Conseil du Trésor, John Baird.
Le geste était prévisible, puisque depuis plusieurs semaines, le premier ministre Harper ne défendait plus Mme Ambrose devant les attaques répétées des membres de l'opposition. Rona Ambrose quitte donc le ministère de l'Environnement ayant rempli une mission suicidaire: celle de dire non à Kyoto.
John Baird
Elle devrait néanmoins rester au sein du Conseil des ministres, en se voyant confier les Affaires intergouvernementales.
Son successeur, John Baird, est un jeune ministre peu connu. Il a gagné la confiance de Stephen Harper en menant à bien, il y a un an, la loi sur l'imputabilité, premier chantier du gouvernement conservateur au lendemain de son élection.
M. Baird est parfaitement bilingue et a un style plutôt agressif en chambre. Deux qualités qui pourraient l'aider à défendre le dossier environnemental des conservateurs face aux éventuelles attaques du chef libéral, Stéphane Dion.
Jim Prentice
Le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, hériterait pour sa part de la présidence du Conseil du Trésor. Peter Van Loan, actuel ministre des Affaires intergouvernementales, des Sports, et président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, recevrait de son côté le portefeuille des Affaires indiennes.
Aucun ministre québécois ne sera touché par ce remaniement, qui pourrait faire passer le Cabinet à 31, voire 32 ministres.
Le premier ministre Stephen Harper avait alimenté les rumeurs d'un remaniement imminent en convoquant plusieurs de ses ministres dans la capitale, bien que les travaux ne reprennent aux Communes qu'à la fin du mois.
Jeu de chaises à Ottawa
La rumeur qui dure depuis quelques semaines se confirme. Il y aura a en effet un remaniement ministériel à Ottawa.
Selon ce qu'a appris Radio-Canada, la grande perdante de ce jeu de chaise sera vraisemblablement la ministre de l'Environnement, Rona Ambrose. Elle devrait être remplacée par le président du Conseil du Trésor, John Baird.
Le geste était prévisible, puisque depuis plusieurs semaines, le premier ministre Harper ne défendait plus Mme Ambrose devant les attaques répétées des membres de l'opposition. Rona Ambrose quitte donc le ministère de l'Environnement ayant rempli une mission suicidaire: celle de dire non à Kyoto.
John Baird
Elle devrait néanmoins rester au sein du Conseil des ministres, en se voyant confier les Affaires intergouvernementales.
Son successeur, John Baird, est un jeune ministre peu connu. Il a gagné la confiance de Stephen Harper en menant à bien, il y a un an, la loi sur l'imputabilité, premier chantier du gouvernement conservateur au lendemain de son élection.
M. Baird est parfaitement bilingue et a un style plutôt agressif en chambre. Deux qualités qui pourraient l'aider à défendre le dossier environnemental des conservateurs face aux éventuelles attaques du chef libéral, Stéphane Dion.
Jim Prentice
Le ministre des Affaires indiennes, Jim Prentice, hériterait pour sa part de la présidence du Conseil du Trésor. Peter Van Loan, actuel ministre des Affaires intergouvernementales, des Sports, et président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, recevrait de son côté le portefeuille des Affaires indiennes.
Aucun ministre québécois ne sera touché par ce remaniement, qui pourrait faire passer le Cabinet à 31, voire 32 ministres.
Le premier ministre Stephen Harper avait alimenté les rumeurs d'un remaniement imminent en convoquant plusieurs de ses ministres dans la capitale, bien que les travaux ne reprennent aux Communes qu'à la fin du mois.
Gouvernement conservateur
Harper change son environnement
Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a procédé à un remaniement ministériel dont le fait le plus notable est d'avoir enlevé le ministère de l'Environnement à Rona Ambrose.
Malmenée par l'opposition pour avoir défendu bec et ongles la volonté de son gouvernement de remettre en question ses obligations envers le protocole de Kyoto, elle aura finalement été écartée de ce poste au profit de John Baird, qui avait jusqu'ici été président du Conseil du Trésor.
Stephen Harper estime que celui-ci a démontré sa capacité à « comprendre les grands défis ». Il a notamment piloté le projet de loi sur la responsabilité.
M. Baird est bilingue et a un style plutôt combatif aux Communes. Il devra défendre le dossier environnemental face aux attaques du chef libéral, Stéphane Dion. Auparavant, il a également occupé le poste de ministre de l'Énergie dans le gouvernement de Ernie Eves en Ontario.
Stephen Harper, qui a en échange confié à Mme Ambrose les Affaires intergouvernementales, a néanmoins tenu à défendre son bilan, notamment au chapitre des biocarburants et du contrôle des produits toxiques. Il a toutefois admis qu'un coup de barre devait être donné.
« Nous reconnaissons que les Canadiens s'attendent à beaucoup plus sur qualité de l'air et les changements climatiques », a convenu le premier ministre, qui promet de « mener le dossier environnemental à bon port ».
Stephen Harper a une fois de plus promis de prouver que l'environnement avait toujours été une priorité pour son gouvernement. Il a pris pour exemple la création, à l'automne, d'un comité permanent du cabinet sur l'Environnement et la Sécurité énergétique, chargé notamment de la mise en oeuvre de la Loi sur la qualité de l'air.
En entrevue sur les ondes de RDI, John Baird a pris soin de ne pas se prononcer sur les gestes qu'il entend poser dans les prochains mois.
Le nouveau ministre de l'Environnement ne croit pas que son gouvernement a minimisé jusqu'ici la question environnementale, mais estime qu'il devait d'abord assainir la politique fédérale avec la Loi sur la responsabilité.
« Les priorités des Canadiens changent année après année, et c'est parce que Stephen Harper a fait les vraies actions dans les autres domaines que maintenant les Canadiens peuvent regarder les autres priorités », analyse John Baird.
Plusieurs changements importants
Outre M. Baird et Mme Rose, quelques ministres ont eux aussi changé de rôle et cinq députés ont été promus secrétaire d'État.
Peter Van Loan, actuel ministre des Affaires intergouvernementales, des Sports, et président du Conseil privé de la reine pour le Canada, devient leader du gouvernement aux Communes.
Robert Nicholson obtient pour sa part le portefeuille de la Justice, remplaçant Vic Toews, qui devient président du Conseil du Trésor. À la tête du ministère de la Justice, M. Toews a eu un mandat très controversé, proposant entre autres de durcir l'appareil législatif contre les jeunes contrevenants.
Monte Solberg devient ministre des Ressources humaines à la place de Diane Finley. Celle-ci occupera désormais l'ancienne fonction de M. Solberg en devenant ministre de l'Immigration.
Jay Hill devient whip en chef, fonction qu'il cumulera avec celle de Secrétaire d'État. Jason Kenny devient secrétaire d'État au Multiculturalisme et à l'Identité canadienne. Gerry Ritz devient pour sa part secrétaire d'État aux Petites Entreprises et au Tourisme. Helena Guergis est nommée secrétaire d'État aux Affaires étrangères, au Commerce international et au Sport.
Aucun ministre québécois n'a été touché par ce remaniement. Toutefois, le jeune député de Mégantic-l'Érable, Christian Paradis, prend du galon et devient ministre junior en étant nommé secrétaire d'État à l'Agriculture. En tant que secrétaire d'État, il accède au Conseil des ministres.
Le Cabinet Harper conserve, malgré tous les changements, 27 ministres.
Le premier ministre a pour l'essentiel présenté son remaniement comme une mise au point après une année d'exercice du pouvoir. Stephen Harper s'est par ailleurs dit fier d'avoir respecté ses promesses de baisser les impôts, établi des normes de responsabilité gouvernementale et lancé la réforme du Sénat.
Il entend maintenir son objectif de réduire davantage le fardeau fiscal des particuliers et des familles et a réitéré sa promesse de restaurer l'équilibre fiscal dans la fédération.
En l'absence de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, c'est Michel Bastarache, juge à la Cour suprême du Canada, qui a procédé à l'assermentation des nouveaux ministres.
Harper change son environnement
Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a procédé à un remaniement ministériel dont le fait le plus notable est d'avoir enlevé le ministère de l'Environnement à Rona Ambrose.
Malmenée par l'opposition pour avoir défendu bec et ongles la volonté de son gouvernement de remettre en question ses obligations envers le protocole de Kyoto, elle aura finalement été écartée de ce poste au profit de John Baird, qui avait jusqu'ici été président du Conseil du Trésor.
Stephen Harper estime que celui-ci a démontré sa capacité à « comprendre les grands défis ». Il a notamment piloté le projet de loi sur la responsabilité.
M. Baird est bilingue et a un style plutôt combatif aux Communes. Il devra défendre le dossier environnemental face aux attaques du chef libéral, Stéphane Dion. Auparavant, il a également occupé le poste de ministre de l'Énergie dans le gouvernement de Ernie Eves en Ontario.
Stephen Harper, qui a en échange confié à Mme Ambrose les Affaires intergouvernementales, a néanmoins tenu à défendre son bilan, notamment au chapitre des biocarburants et du contrôle des produits toxiques. Il a toutefois admis qu'un coup de barre devait être donné.
« Nous reconnaissons que les Canadiens s'attendent à beaucoup plus sur qualité de l'air et les changements climatiques », a convenu le premier ministre, qui promet de « mener le dossier environnemental à bon port ».
Stephen Harper a une fois de plus promis de prouver que l'environnement avait toujours été une priorité pour son gouvernement. Il a pris pour exemple la création, à l'automne, d'un comité permanent du cabinet sur l'Environnement et la Sécurité énergétique, chargé notamment de la mise en oeuvre de la Loi sur la qualité de l'air.
En entrevue sur les ondes de RDI, John Baird a pris soin de ne pas se prononcer sur les gestes qu'il entend poser dans les prochains mois.
Le nouveau ministre de l'Environnement ne croit pas que son gouvernement a minimisé jusqu'ici la question environnementale, mais estime qu'il devait d'abord assainir la politique fédérale avec la Loi sur la responsabilité.
« Les priorités des Canadiens changent année après année, et c'est parce que Stephen Harper a fait les vraies actions dans les autres domaines que maintenant les Canadiens peuvent regarder les autres priorités », analyse John Baird.
Plusieurs changements importants
Outre M. Baird et Mme Rose, quelques ministres ont eux aussi changé de rôle et cinq députés ont été promus secrétaire d'État.
Peter Van Loan, actuel ministre des Affaires intergouvernementales, des Sports, et président du Conseil privé de la reine pour le Canada, devient leader du gouvernement aux Communes.
Robert Nicholson obtient pour sa part le portefeuille de la Justice, remplaçant Vic Toews, qui devient président du Conseil du Trésor. À la tête du ministère de la Justice, M. Toews a eu un mandat très controversé, proposant entre autres de durcir l'appareil législatif contre les jeunes contrevenants.
Monte Solberg devient ministre des Ressources humaines à la place de Diane Finley. Celle-ci occupera désormais l'ancienne fonction de M. Solberg en devenant ministre de l'Immigration.
Jay Hill devient whip en chef, fonction qu'il cumulera avec celle de Secrétaire d'État. Jason Kenny devient secrétaire d'État au Multiculturalisme et à l'Identité canadienne. Gerry Ritz devient pour sa part secrétaire d'État aux Petites Entreprises et au Tourisme. Helena Guergis est nommée secrétaire d'État aux Affaires étrangères, au Commerce international et au Sport.
Aucun ministre québécois n'a été touché par ce remaniement. Toutefois, le jeune député de Mégantic-l'Érable, Christian Paradis, prend du galon et devient ministre junior en étant nommé secrétaire d'État à l'Agriculture. En tant que secrétaire d'État, il accède au Conseil des ministres.
Le Cabinet Harper conserve, malgré tous les changements, 27 ministres.
Le premier ministre a pour l'essentiel présenté son remaniement comme une mise au point après une année d'exercice du pouvoir. Stephen Harper s'est par ailleurs dit fier d'avoir respecté ses promesses de baisser les impôts, établi des normes de responsabilité gouvernementale et lancé la réforme du Sénat.
Il entend maintenir son objectif de réduire davantage le fardeau fiscal des particuliers et des familles et a réitéré sa promesse de restaurer l'équilibre fiscal dans la fédération.
En l'absence de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, c'est Michel Bastarache, juge à la Cour suprême du Canada, qui a procédé à l'assermentation des nouveaux ministres.