Les évaluatrices de la SAAQ sur la banquette arrière
Les juifs hassidiques bénéficient d’un accommodement à la Société de l’assurance automobile du Québec. À la demande des membres de cette communauté, les évaluatrices de la société d’État cèdent leur place à des collègues masculins pour faire passer les examens de conduite.
« Ce n’est pas une politique d’accommodement pour des questions de religion. C’est une politique axée sur le service à la clientèle », a expliqué à La Presse hier la responsable des communications de la SAAQ, Audrey Chaput.
Mais le président pour le Québec du Congrès juif canadien, Jeffrey Boro, reconnaît lui-même que cet accommodement est d’ordre religieux et viole le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Ainsi, une évaluatrice qui avait été désignée pour faire passer un examen à un juif hassidique doit s’effacer et être remplacée par un collègue masculin. Des rendez-vous déjà planifiés doivent parfois être reportés.
«On ne fait pas de l’accommodement raisonnable basé sur l’ethnie ou la religion», s’est défendu le directeur de la SAAQ pour la région de Montréal et de la Montérégie, Jean-Marc Roussel.
D’autres clients bénéficient d’un accommodement du même genre lorsque leur raison est valable, selon lui. À titre d’exemple, une femme, violentée par deux hommes dans le passé, a déjà demandé à la SAAQ d’être évaluée par une femme plutôt qu’un de ses collègues masculins, ce à quoi la société d’État a répondu favorablement, a-t-il ajouté.
Mais le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), qui représente les employés de la SAAQ, a une tout autre version des faits. «Sur le terrain, nos membres confirment que cet accommodement qui permet de choisir le sexe de son évaluateur est accordé pour des motifs religieux seulement, quoi qu’en dise la SAAQ», a affirmé le porte-parole du SFPQ, Stéphane Caron.
Les évaluateurs de la SAAQ sont préoccupés par cette pratique et en ont fait part à leur centrale syndicale. «Ils nous ont clairement dit qu’on ne devrait pas pouvoir choisir le sexe de son évaluateur pour des raisons religieuses», a souligné M. Caron.
Les hassidim ne seraient pas les seuls à bénéficier d’un tel accommodement religieux. Selon le SFPQ, les femmes musulmanes peuvent refuser de passer un examen de conduite en compagnie d’un évaluateur et exiger la présence d’une évaluatrice.
Une centaine de juifs hassidiques passent un examen de conduite par année, estime Jean-Marc Roussel. Environ 80 % des évaluateurs de la SAAQ sont des hommes. Alors le recours à cet accommodement n’est pas courant, a-t-il souligné.
D’après le directeur régional de la SAAQ, cet accommodement ne remet «pas du tout» en question l’égalité entre les hommes et les femmes.
Mais un représentant de la communauté juive n’est pas du même avis. Lorsqu’on lui a demandé si cet accommodement de la SAAQ viole le principe de l’égalité des sexes, Jeffrey Boro, du Congrès juif canadien, a répondu d’emblée : «Oui. Et comme Québécois, ce n’est pas dans mes valeurs à moi» de renier ce principe.
Désapprouve-t-il cet accommodement ? «La réponse n’est pas facile…» a-t-il laissé tomber.
Après un long moment de réflexion, il a précisé qu’il faut «tolérer» cette pratique «en autant que ce n’est pas dérangeant pour la majorité» et dans la mesure «où la partie qui donne l’accommodement dise que ça ne dépasse pas ce qu’elle juge acceptable».
«Dès que les évaluatrices vont dire qu’elles ne veulent rien savoir de ça, que c’est injuriant pour elle, alors là, on va avoir le débat », a-t-il ajouté.
Selon Jeffrey Boro, les hassidim représentent de 5% à 7% des juifs de Montréal. La communauté hassidique compte environ 5000 membres.
Non négociable
La Fédération des femmes du Québec (FFQ) conteste cet «arrangement» en faveur des hassidim. «Ça, ce n’est pas un accommodement raisonnable. Il n’est pas question que la présence des femmes soit remise en question. L’égalité entre les hommes et les femmes, c’est non négociable», a lancé Yasmina Chouakri, responsable du comité des communautés culturelles à la FFQ.
Elle se dit «surprise» que la SAAQ réponde à une telle demande de la part d’une communauté culturelle. «Cette institution devrait réfléchir sur les impacts d’un arrangement comme celui-là sur les valeurs fondamentales du Québec. Non mais, comment fait-elle pour accepter une telle chose?» s’est-elle interrogée
« Ce n’est pas une politique d’accommodement pour des questions de religion. C’est une politique axée sur le service à la clientèle », a expliqué à La Presse hier la responsable des communications de la SAAQ, Audrey Chaput.
Mais le président pour le Québec du Congrès juif canadien, Jeffrey Boro, reconnaît lui-même que cet accommodement est d’ordre religieux et viole le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Ainsi, une évaluatrice qui avait été désignée pour faire passer un examen à un juif hassidique doit s’effacer et être remplacée par un collègue masculin. Des rendez-vous déjà planifiés doivent parfois être reportés.
«On ne fait pas de l’accommodement raisonnable basé sur l’ethnie ou la religion», s’est défendu le directeur de la SAAQ pour la région de Montréal et de la Montérégie, Jean-Marc Roussel.
D’autres clients bénéficient d’un accommodement du même genre lorsque leur raison est valable, selon lui. À titre d’exemple, une femme, violentée par deux hommes dans le passé, a déjà demandé à la SAAQ d’être évaluée par une femme plutôt qu’un de ses collègues masculins, ce à quoi la société d’État a répondu favorablement, a-t-il ajouté.
Mais le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), qui représente les employés de la SAAQ, a une tout autre version des faits. «Sur le terrain, nos membres confirment que cet accommodement qui permet de choisir le sexe de son évaluateur est accordé pour des motifs religieux seulement, quoi qu’en dise la SAAQ», a affirmé le porte-parole du SFPQ, Stéphane Caron.
Les évaluateurs de la SAAQ sont préoccupés par cette pratique et en ont fait part à leur centrale syndicale. «Ils nous ont clairement dit qu’on ne devrait pas pouvoir choisir le sexe de son évaluateur pour des raisons religieuses», a souligné M. Caron.
Les hassidim ne seraient pas les seuls à bénéficier d’un tel accommodement religieux. Selon le SFPQ, les femmes musulmanes peuvent refuser de passer un examen de conduite en compagnie d’un évaluateur et exiger la présence d’une évaluatrice.
Une centaine de juifs hassidiques passent un examen de conduite par année, estime Jean-Marc Roussel. Environ 80 % des évaluateurs de la SAAQ sont des hommes. Alors le recours à cet accommodement n’est pas courant, a-t-il souligné.
D’après le directeur régional de la SAAQ, cet accommodement ne remet «pas du tout» en question l’égalité entre les hommes et les femmes.
Mais un représentant de la communauté juive n’est pas du même avis. Lorsqu’on lui a demandé si cet accommodement de la SAAQ viole le principe de l’égalité des sexes, Jeffrey Boro, du Congrès juif canadien, a répondu d’emblée : «Oui. Et comme Québécois, ce n’est pas dans mes valeurs à moi» de renier ce principe.
Désapprouve-t-il cet accommodement ? «La réponse n’est pas facile…» a-t-il laissé tomber.
Après un long moment de réflexion, il a précisé qu’il faut «tolérer» cette pratique «en autant que ce n’est pas dérangeant pour la majorité» et dans la mesure «où la partie qui donne l’accommodement dise que ça ne dépasse pas ce qu’elle juge acceptable».
«Dès que les évaluatrices vont dire qu’elles ne veulent rien savoir de ça, que c’est injuriant pour elle, alors là, on va avoir le débat », a-t-il ajouté.
Selon Jeffrey Boro, les hassidim représentent de 5% à 7% des juifs de Montréal. La communauté hassidique compte environ 5000 membres.
Non négociable
La Fédération des femmes du Québec (FFQ) conteste cet «arrangement» en faveur des hassidim. «Ça, ce n’est pas un accommodement raisonnable. Il n’est pas question que la présence des femmes soit remise en question. L’égalité entre les hommes et les femmes, c’est non négociable», a lancé Yasmina Chouakri, responsable du comité des communautés culturelles à la FFQ.
Elle se dit «surprise» que la SAAQ réponde à une telle demande de la part d’une communauté culturelle. «Cette institution devrait réfléchir sur les impacts d’un arrangement comme celui-là sur les valeurs fondamentales du Québec. Non mais, comment fait-elle pour accepter une telle chose?» s’est-elle interrogée
lucide a écritMai spourquoi le syndicat n'intervient pas,? pourquoi ses évaluatrices femmes releguées sur la banquette arriere ne sortent pas publiquement pour dénoncer la chose? Pourquoi les hommes acceptent d'aller faire l'évaluation au lieu de contester cet accomodement?
Je suis comme toi Lucide
Pourquoi en effet
????????????????????????????????
Je suis comme toi Lucide
Pourquoi en effet
????????????????????????????????
mellymel a écritce que je me pose comme question ou était tout c'est gens là qui font aujourd'hui ces demandes avant....
Les assidiques ce sont les plus ratoureux de la gang... ils ont réussi à avoir plein d'accommodements "en dessous de la table" ces dernières années. Entre autres, vous vous souvenez surement de la subvention à 100% acordée à leurs écoles privées.... Si un journaliste ne s'en était pas mêlé ben ils l'auraient leur subvention!
La différence c'est que présentement les journalistes en parlent... Ils se sont rendu compte que ce n'étaint plus un sujet tabous et que ça faisait réagir...
Bref ils ont toujours été là! Mais j'ai l'impression que les journalistes n'en parlaient pas de peur d'être traités de racistes...
Les assidiques ce sont les plus ratoureux de la gang... ils ont réussi à avoir plein d'accommodements "en dessous de la table" ces dernières années. Entre autres, vous vous souvenez surement de la subvention à 100% acordée à leurs écoles privées.... Si un journaliste ne s'en était pas mêlé ben ils l'auraient leur subvention!
La différence c'est que présentement les journalistes en parlent... Ils se sont rendu compte que ce n'étaint plus un sujet tabous et que ça faisait réagir...
Bref ils ont toujours été là! Mais j'ai l'impression que les journalistes n'en parlaient pas de peur d'être traités de racistes...


Ben sans être alarmiste, on s'en va vers une assimilation... (édit: c'est un mot un peu trop fort, mais j'ai pas trouvé mieux...)
Et la seule solution c'est de faire autant d'enfants que les immigrés! Ce sera pas facile mai il faut s'y mettre! C'est pas mal le seul truc sur lequel nous avons un certain pouvoir....
Sinon bien il faut continuer à dénoncer, s'indigner et militer contre ces acommodements... Et voter pour Dumont! (c'est le seul qui a oser se prononcer contre les accomodements... Et c'est aussi celui qui est pour la famille... ) --Message edité par titegen le 2007-02-01 09:31:11--
Et la seule solution c'est de faire autant d'enfants que les immigrés! Ce sera pas facile mai il faut s'y mettre! C'est pas mal le seul truc sur lequel nous avons un certain pouvoir....
Sinon bien il faut continuer à dénoncer, s'indigner et militer contre ces acommodements... Et voter pour Dumont! (c'est le seul qui a oser se prononcer contre les accomodements... Et c'est aussi celui qui est pour la famille... ) --Message edité par titegen le 2007-02-01 09:31:11--


tipet a écritMéchante claque dans la face de nos mères et nos grands-mères qui se sont battues pendant des années pour que les femmes soient l'égale de l'homme
Faut croire que ceux et celles qui pensent qu'ici au Canada le sort des femmes est règlé, qu'il n'y a plus rien à dénoncer ou à lutter contre, que l'on doit serrer dans le garde-robe ces méchantes féministes.......ben ...faut croire qu'ils ont tord...
Mais même si c'est un truc contre lequel je serais prêt à aller marcher dans la rue pour le dénoncer, je me dis que ce serait un erreur d,entrer " la cause des femmes" là-dedans. Je suis citoyenne comme ces hommes assydiques et je leur refuse le droit comme citoyenne de dénigrer ces femmes de par leurs croyances rétrogrades.
Faut croire que ceux et celles qui pensent qu'ici au Canada le sort des femmes est règlé, qu'il n'y a plus rien à dénoncer ou à lutter contre, que l'on doit serrer dans le garde-robe ces méchantes féministes.......ben ...faut croire qu'ils ont tord...
Mais même si c'est un truc contre lequel je serais prêt à aller marcher dans la rue pour le dénoncer, je me dis que ce serait un erreur d,entrer " la cause des femmes" là-dedans. Je suis citoyenne comme ces hommes assydiques et je leur refuse le droit comme citoyenne de dénigrer ces femmes de par leurs croyances rétrogrades.
tuberale a écrit
Faut croire que ceux et celles qui pensent qu'ici au Canada le sort des femmes est règlé, qu'il n'y a plus rien à dénoncer ou à lutter contre, que l'on doit serrer dans le garde-robe ces méchantes féministes.......ben ...faut croire qu'ils ont tord...
Mais même si c'est un truc contre lequel je serais prêt à aller marcher dans la rue pour le dénoncer, je me dis que ce serait un erreur d,entrer " la cause des femmes" là-dedans. Je suis citoyenne comme ces hommes assydiques et je leur refuse le droit comme citoyenne de dénigrer ces femmes de par leurs croyances rétrogrades.
Ils sont ou justement les regroupements de femmes qui appuyaient Sophie Chiasson dans sa bataille. Parce que ce sont des nobody au niveau médiatique, elles ont le droit de se faire tasser. C'est pire comme bataille celle-ci car c'est encore plus pernicieux, ben oui pour la sacré sainte ouverture vers les immigrés on ferme notre yeule. Ca me répugne de voir deux poids, deux mesures.
Faut croire que ceux et celles qui pensent qu'ici au Canada le sort des femmes est règlé, qu'il n'y a plus rien à dénoncer ou à lutter contre, que l'on doit serrer dans le garde-robe ces méchantes féministes.......ben ...faut croire qu'ils ont tord...
Mais même si c'est un truc contre lequel je serais prêt à aller marcher dans la rue pour le dénoncer, je me dis que ce serait un erreur d,entrer " la cause des femmes" là-dedans. Je suis citoyenne comme ces hommes assydiques et je leur refuse le droit comme citoyenne de dénigrer ces femmes de par leurs croyances rétrogrades.
Ils sont ou justement les regroupements de femmes qui appuyaient Sophie Chiasson dans sa bataille. Parce que ce sont des nobody au niveau médiatique, elles ont le droit de se faire tasser. C'est pire comme bataille celle-ci car c'est encore plus pernicieux, ben oui pour la sacré sainte ouverture vers les immigrés on ferme notre yeule. Ca me répugne de voir deux poids, deux mesures.