Se tuer à 4 ans
Katia Gagnon
La Presse
En 12 ans de pratique dans un grand hôpital québécois, le pédopsychiatre n'avait pratiquement jamais vu ça. Un enfant de 4 ans hospitalisé en psychiatrie parce qu'il s'était volontairement jeté devant une voiture. Tentative de suicide. À 4 ans.
Cet exemple récent, qui nous a été raconté par un médecin sous le couvert de l'anonymat, est bien sûr extrême. Mais il illustre cependant une tendance de fond : les petits patients en pédopsychiatrie sont de plus en plus jeunes.
Aucune statistique ne vient démontrer ce fait, mais les témoignages de plusieurs pédopsychiatres interviewés par La Presse vont à peu près tous dans le même sens.
Suite :
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES
La Presse
En 12 ans de pratique dans un grand hôpital québécois, le pédopsychiatre n'avait pratiquement jamais vu ça. Un enfant de 4 ans hospitalisé en psychiatrie parce qu'il s'était volontairement jeté devant une voiture. Tentative de suicide. À 4 ans.
Cet exemple récent, qui nous a été raconté par un médecin sous le couvert de l'anonymat, est bien sûr extrême. Mais il illustre cependant une tendance de fond : les petits patients en pédopsychiatrie sont de plus en plus jeunes.
Aucune statistique ne vient démontrer ce fait, mais les témoignages de plusieurs pédopsychiatres interviewés par La Presse vont à peu près tous dans le même sens.
Suite :
http://www.cyberpresse.ca/article/20070 ... ACTUALITES
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je fais un copier collé d'un bout de la suite du texte :
À cette mère, seule avec son conjoint, revient donc la lourde responsabilité de doser la médication de son fils. Car, bien sûr, la pédopsychiatre vue en urgence ne peut pas suivre le petit garçon. «Mon drame, c'est : pas assez. Alex n'est pas assez dépressif. Il n'est pas assez violent. Sinon, il serait suivi.»
Son cas résume tout le drame des soins pédopsychiatriques au Québec : à moins d'une menace claire et immédiate, on a peu de chances d'obtenir des services.
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Le pire est que c'est vrai .
T'a besoin de pas lacher , pis d'écoeurer le monde longtemps , de t'obstiner pour te faire entendre et ca veut pas dire que ca va marcher.
Il est bien plus facile de commencer par dire aux parents de regarder comment ils éduquent leur enfant que de commencer par voir s'il n'y aurait pas un réel problème.Ca va plus vite de même.
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Il y a 10 ans, «on ne voyait pas de maladies psychiatriques comme telles chez les jeunes. Maintenant, c'est monnaie courante chez les adolescents et de plus en plus fréquent chez les enfants», dit la pédopsychiatre Marie Plante, du Centre hospitalier universitaire de Québec.
Pourquoi? Évidemment, les diagnostics sont de plus en plus précoces et précis. «On dépiste plus tôt, on dépiste mieux. Avant, plusieurs enfants qu'on voit ici n'auraient pas consulté», souligne Patricia Garrel, chef du service de psychiatrie de Sainte-Justine
Mais le développement même des enfants pourrait aussi être en cause. «Le développement cognitif des enfants se fait plus rapidement. Or, la dépression est liée au développement cognitif», explique le psychiatre Jean-Jacques Breton, de l'hôpital Rivière-des-Prairies. «Le stress de nos vies fait ressortir les fragilités plus vite», ajoute Marie Plante.
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Ben de la misère a croire quil y a dix ans il n'en voyait pas.Je dirais plutôt que maintenant ils sont un peu plus a l'affut et a l'écoute comparé a il y a 10 ans mais y a du chemin a faire.
Il dépiste plus tôt? C'est pas ce que le pédo m'a dit il y a 3 ans et c'est pas ca que le médecin de mon fils m'a dit y a 1 semaine.
Mais ca se peut , doit s'agir de tomber sur le bon psy ou le bon médecin. --Message edité par leelou le 2007-02-05 08:36:04--
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plus je lis plus ils se contredisent , y en avait pas vraiment y a 10 ans et ensuite on parle des années 90..
Il y a 10 ans, «on ne voyait pas de maladies psychiatriques comme telles chez les jeunes.
et un peu plus loin y a ceci :
Un jeune sur cinq
Au cours de sa carrière de directeur d'école à la commission scolaire Pointe-de-l'Île, Alain Noël a souvent travaillé en milieu défavorisé. Et il a vu beaucoup, beaucoup de très jeunes enfants atteints. «Ce qui a vraiment changé, c'est l'âge des premiers symptômes : troisième, quatrième année», dit-il.
Au Centre jeunesse de Montréal, on fait le même constat. À tel point qu'un projet d'entente vient d'être conclu avec deux hôpitaux de Montréal pour créer un hôpital de jour pour des tout-petits de moins de 5 ans atteints de problèmes de santé mentale. «La clientèle s'alourdit chez les petits», constate Anne Duret, coordonnatrice au soutien à l'intervention au CJM.
Le Dr Breton a établi au début des années 90 que, parmi les jeunes de 6 à 14 ans, un sur cinq souffre de problèmes de santé mentale, pris au sens large. Pour un jeune sur 10, le trouble est grave. «C'est un chiffre modéré», précise-t-il. Car depuis 10 ans, ces données ont probablement fait un bond. «Les troubles alimentaires augmentent. Les dépressions surviennent plus tôt.
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Pour ce que j'ai mis en vert , c'est une bonne chose
Il y a 10 ans, «on ne voyait pas de maladies psychiatriques comme telles chez les jeunes.
et un peu plus loin y a ceci :
Un jeune sur cinq
Au cours de sa carrière de directeur d'école à la commission scolaire Pointe-de-l'Île, Alain Noël a souvent travaillé en milieu défavorisé. Et il a vu beaucoup, beaucoup de très jeunes enfants atteints. «Ce qui a vraiment changé, c'est l'âge des premiers symptômes : troisième, quatrième année», dit-il.
Au Centre jeunesse de Montréal, on fait le même constat. À tel point qu'un projet d'entente vient d'être conclu avec deux hôpitaux de Montréal pour créer un hôpital de jour pour des tout-petits de moins de 5 ans atteints de problèmes de santé mentale. «La clientèle s'alourdit chez les petits», constate Anne Duret, coordonnatrice au soutien à l'intervention au CJM.
Le Dr Breton a établi au début des années 90 que, parmi les jeunes de 6 à 14 ans, un sur cinq souffre de problèmes de santé mentale, pris au sens large. Pour un jeune sur 10, le trouble est grave. «C'est un chiffre modéré», précise-t-il. Car depuis 10 ans, ces données ont probablement fait un bond. «Les troubles alimentaires augmentent. Les dépressions surviennent plus tôt.
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Pour ce que j'ai mis en vert , c'est une bonne chose
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Le Dr Breton a établi au début des années 90 que, parmi les jeunes de 6 à 14 ans, un sur cinq souffre de problèmes de santé mentale, pris au sens large. Pour un jeune sur 10, le trouble est grave. «C'est un chiffre modéré», précise-t-il. Car depuis 10 ans, ces données ont probablement fait un bond. «Les troubles alimentaires augmentent. Les dépressions surviennent plus tôt.»
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/01/11/110111032541180441.jpg[/img][/url] [url=http://www.casimages.com][img]http://nsa24.casimages.com/img/2010/10/18/101018034517279643.gif[/img][/url]
kapucine a écritLe Dr Breton a établi au début des années 90 que, parmi les jeunes de 6 à 14 ans, un sur cinq souffre de problèmes de santé mentale, pris au sens large. Pour un jeune sur 10, le trouble est grave. «C'est un chiffre modéré», précise-t-il. Car depuis 10 ans, ces données ont probablement fait un bond. «Les troubles alimentaires augmentent. Les dépressions surviennent plus tôt.»
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
Je sais pas au juste ce qui s'est passé, mais je crois par contre qu'il y a une partie de tout ca ,qui est que d'années en années les chercheurs , les psy et cie sont plus avancé , détecte plus de chose qu'avant.Donc selon moi y en avait possiblement autant avant , sauf aucun moyen de dépisté , aucune connaissance..
C'est juste une opinion évidemment .
Il y a surement d'autres facteurs , comme celui énoncé dans le texte :
Mais le développement même des enfants pourrait aussi être en cause. «Le développement cognitif des enfants se fait plus rapidement. Or, la dépression est liée au développement cognitif», explique le psychiatre Jean-Jacques Breton, de l'hôpital Rivière-des-Prairies. «Le stress de nos vies fait ressortir les fragilités plus vite», ajoute Marie Plante.
C'est triste en effet --Message edité par leelou le 2007-02-05 09:09:44--
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
Je sais pas au juste ce qui s'est passé, mais je crois par contre qu'il y a une partie de tout ca ,qui est que d'années en années les chercheurs , les psy et cie sont plus avancé , détecte plus de chose qu'avant.Donc selon moi y en avait possiblement autant avant , sauf aucun moyen de dépisté , aucune connaissance..
C'est juste une opinion évidemment .
Il y a surement d'autres facteurs , comme celui énoncé dans le texte :
Mais le développement même des enfants pourrait aussi être en cause. «Le développement cognitif des enfants se fait plus rapidement. Or, la dépression est liée au développement cognitif», explique le psychiatre Jean-Jacques Breton, de l'hôpital Rivière-des-Prairies. «Le stress de nos vies fait ressortir les fragilités plus vite», ajoute Marie Plante.
C'est triste en effet --Message edité par leelou le 2007-02-05 09:09:44--
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kapucine a écritLe Dr Breton a établi au début des années 90 que, parmi les jeunes de 6 à 14 ans, un sur cinq souffre de problèmes de santé mentale, pris au sens large. Pour un jeune sur 10, le trouble est grave. «C'est un chiffre modéré», précise-t-il. Car depuis 10 ans, ces données ont probablement fait un bond. «Les troubles alimentaires augmentent. Les dépressions surviennent plus tôt.»
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
D'après moi ça englobe beaucoup de problème comme la dyslexie, les problèmes d'apprentisage, c'est pourquoi le nombre est si élevé... Et avant il y en avait autant mais s'étaient des tannants ou « pas fort sur les études» maintenant ils ont trouvé des maladies pour califier tous les comportements des enfants.
Un enfant sur 5 souffre de santé mentale ..
Voulez vous bien me dire comment ca se fait.. c'est pas peu la.. 1 sur 5.. voyons donc...
Quesse qui s'est passé pour que ca en vienne la ??
Je trouve ca pas mal triste ...
D'après moi ça englobe beaucoup de problème comme la dyslexie, les problèmes d'apprentisage, c'est pourquoi le nombre est si élevé... Et avant il y en avait autant mais s'étaient des tannants ou « pas fort sur les études» maintenant ils ont trouvé des maladies pour califier tous les comportements des enfants.
orve a écrit
D'après moi ça englobe beaucoup de problème comme la dyslexie, les problèmes d'apprentisage, c'est pourquoi le nombre est si élevé... Et avant il y en avait autant mais s'étaient des tannants ou « pas fort sur les études» maintenant ils ont trouvé des maladies pour califier tous les comportements des enfants.
Je crois ca aussi ... --Message edité par leelou le 2007-02-05 09:44:43--
D'après moi ça englobe beaucoup de problème comme la dyslexie, les problèmes d'apprentisage, c'est pourquoi le nombre est si élevé... Et avant il y en avait autant mais s'étaient des tannants ou « pas fort sur les études» maintenant ils ont trouvé des maladies pour califier tous les comportements des enfants.
Je crois ca aussi ... --Message edité par leelou le 2007-02-05 09:44:43--
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Raven a écritEt après cela on s'en va dire que tout est besu dans le système libéral canadien honnêtement, je vois pas le rapport La France, par exemple, est un des pays ou il se prescrit le plus d'anti-dépresseur à des mineurs et à des ages de plus en plus tendres --Message edité par Ti-Radis le 2007-02-05 17:58:48--
Vous avez sans doute raison orve et Leelou ..
Mais de plus en plus de gens ont besoin d'antidépresseur pour fonctionner ... et ca me désole de voir de si jeunes enfants en prendre tout autant
On est dans une ère de médication .. Comment ca se fait qu'il y ait autant de gens malades
Mais de plus en plus de gens ont besoin d'antidépresseur pour fonctionner ... et ca me désole de voir de si jeunes enfants en prendre tout autant
On est dans une ère de médication .. Comment ca se fait qu'il y ait autant de gens malades
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Moi ça ne m'étonne pas, j'ai déjà eu des pensées suicidaires très très jeune dans ces âges là environ.
La différence principale aujourd'hui avec autrefois est la reconnaissance plus tôt de certains symptômes. Les parents sont plus attentif à ce genre de chose et consultent, ce qui n'était pas le cas avant.
Est-ce une bonne chose? Oui et non. Pour certains cas, c'est possible que ce soit urgent d'agir mais, pour la plupart, selon moi, les choses se placeront d'elle même.
L'autre facteur est effectivement le facteur cognitif comme ils disent. Moi je n'aurais pas dit ça comme ça, ce n'est pas mon langage, j'aurais plutôt résumé avec "Laisser les enfants être des enfants".
La différence principale aujourd'hui avec autrefois est la reconnaissance plus tôt de certains symptômes. Les parents sont plus attentif à ce genre de chose et consultent, ce qui n'était pas le cas avant.
Est-ce une bonne chose? Oui et non. Pour certains cas, c'est possible que ce soit urgent d'agir mais, pour la plupart, selon moi, les choses se placeront d'elle même.
L'autre facteur est effectivement le facteur cognitif comme ils disent. Moi je n'aurais pas dit ça comme ça, ce n'est pas mon langage, j'aurais plutôt résumé avec "Laisser les enfants être des enfants".
Et si les enfants étaient pas heureux en CPE ?
Je connais deux éducatrices de CPE, une qui à lâché car elle trouvait que les enfants faisaient trop pitiée et l'autre qui l'est encore mais qui ne veut pas amener sa fille en CPE, elle l'a fait garder par sa mère.
C'est pas aussi beau que les parents le croient. Certains pleurant leur mères et restent dans la fenêtre une bonne partie de la journée mais les éducatrices doivent dire aux parents que tout a bien été, que leur enfant s'est amusé avec ses petits amis.
Et les dîner, parait que les enfants ne mangent jamais à leur faim et les menus sont souvent les même pour les 18 mois comme pour les 4 ans. Donc certain jours, il y a des jeunes de 18 mois qui doivent manger de la salade ou de la pizza...
Je connais deux éducatrices de CPE, une qui à lâché car elle trouvait que les enfants faisaient trop pitiée et l'autre qui l'est encore mais qui ne veut pas amener sa fille en CPE, elle l'a fait garder par sa mère.
C'est pas aussi beau que les parents le croient. Certains pleurant leur mères et restent dans la fenêtre une bonne partie de la journée mais les éducatrices doivent dire aux parents que tout a bien été, que leur enfant s'est amusé avec ses petits amis.
Et les dîner, parait que les enfants ne mangent jamais à leur faim et les menus sont souvent les même pour les 18 mois comme pour les 4 ans. Donc certain jours, il y a des jeunes de 18 mois qui doivent manger de la salade ou de la pizza...
Radiostar a écritEt si les enfants étaient pas heureux en CPE ?
Je connais deux éducatrices de CPE, une qui à lâché car elle trouvait que les enfants faisaient trop pitiée et l'autre qui l'est encore mais qui ne veut pas amener sa fille en CPE, elle l'a fait garder par sa mère.
C'est pas aussi beau que les parents le croient. Certains pleurant leur mères et restent dans la fenêtre une bonne partie de la journée mais les éducatrices doivent dire aux parents que tout a bien été, que leur enfant s'est amusé avec ses petits amis.
Et les dîner, parait que les enfants ne mangent jamais à leur faim et les menus sont souvent les même pour les 18 mois comme pour les 4 ans. Donc certain jours, il y a des jeunes de 18 mois qui doivent manger de la salade ou de la pizza...
Je ne pense sincèrement pas que les cpe doivent être jugés responsables dans des cas comme celui là....
C'est plutôt le mode de vie imposé par la société qui est à blâmer selon moi. Les enfants n'ont plus le temps d'être des enfants. Souvent, le matin, les parents réveillent les enfants et c'est la course pour être prêt à aller à la garderie, au boulot et ce, dès qu'un enfant a 1 an. L'enfant connait donc dès sa plus tendre enfance le même horaire stressant qu'un adilte qui travaille. À son entrée à l'école ou il doit, préalablement à la maternelle, avoir appris à faire ses boucles. à écrire son nom etc, son horaire est le même...On change simplement le cpe pour la garderie scolaire.
Retour à la maison vers 17h30 et parfois 18h00 et c'est encore la course et le stress pour le souper, le bain, les devoirs, les parents sont stressés, fatigués et ce, avec raison. En plus de tout ça, il faut maintenant offrir à nos enfants des "activités" : Hockey, patinage artistique, piano, chant, danse, dessin, théâtre...On les veut intelligents, ultra performants, disciplinés et il faut que tout ça rentre dans la case horaire...
Si il est admis que des adultes font des burn out parce qu'ils n'ont plus une minute à eux et qu'ils doivent courir sans arrêt, je pense qu'on a pas à chercher trop loin pour trouver la cause de l'augmentation des dépressions infantiles
Je connais deux éducatrices de CPE, une qui à lâché car elle trouvait que les enfants faisaient trop pitiée et l'autre qui l'est encore mais qui ne veut pas amener sa fille en CPE, elle l'a fait garder par sa mère.
C'est pas aussi beau que les parents le croient. Certains pleurant leur mères et restent dans la fenêtre une bonne partie de la journée mais les éducatrices doivent dire aux parents que tout a bien été, que leur enfant s'est amusé avec ses petits amis.
Et les dîner, parait que les enfants ne mangent jamais à leur faim et les menus sont souvent les même pour les 18 mois comme pour les 4 ans. Donc certain jours, il y a des jeunes de 18 mois qui doivent manger de la salade ou de la pizza...
Je ne pense sincèrement pas que les cpe doivent être jugés responsables dans des cas comme celui là....
C'est plutôt le mode de vie imposé par la société qui est à blâmer selon moi. Les enfants n'ont plus le temps d'être des enfants. Souvent, le matin, les parents réveillent les enfants et c'est la course pour être prêt à aller à la garderie, au boulot et ce, dès qu'un enfant a 1 an. L'enfant connait donc dès sa plus tendre enfance le même horaire stressant qu'un adilte qui travaille. À son entrée à l'école ou il doit, préalablement à la maternelle, avoir appris à faire ses boucles. à écrire son nom etc, son horaire est le même...On change simplement le cpe pour la garderie scolaire.
Retour à la maison vers 17h30 et parfois 18h00 et c'est encore la course et le stress pour le souper, le bain, les devoirs, les parents sont stressés, fatigués et ce, avec raison. En plus de tout ça, il faut maintenant offrir à nos enfants des "activités" : Hockey, patinage artistique, piano, chant, danse, dessin, théâtre...On les veut intelligents, ultra performants, disciplinés et il faut que tout ça rentre dans la case horaire...
Si il est admis que des adultes font des burn out parce qu'ils n'ont plus une minute à eux et qu'ils doivent courir sans arrêt, je pense qu'on a pas à chercher trop loin pour trouver la cause de l'augmentation des dépressions infantiles