Un Monde de Fous...!! (et autres lectures de bol...)
Quatre mois avec sursis pour avoir brouillé la télévision de ses voisins
PARIS (AFP) - Un habitant d'Ozoir-La-Ferrière (Seine-et-Marne) a été condamné par la cour d'appel de Paris à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir brouillé la télévision de ses voisins avec un poste de radio-amateur et intercepté les communications d'un commissariat.
Le 22 juillet 2004, un couple déposait une plainte pour des propos diffamatoires entendus par le biais de leur téléviseur brouillé par les émissions de leur voisin radio-amateur (CB).
Depuis plusieurs mois, la CB de cet homme perturbait l'image et remplaçait le son des émissions TV par celui des conversations radio. Le couple avait ainsi pu entendre leur voisin les accuser de se livrer à un trafic et d'avoir financé l'achat de leur pavillon par ce biais.
Ils avaient également pu l'entendre se vanter de capter les échanges radio de la police et divulguer à ses correspondants les indicatifs des voitures de patrouille ainsi que les numéros minéralogiques des véhicules banalisés.
A la suite de la plainte, les policiers s'étaient rendus chez le couple et avaient effectivement constaté qu'à 23H35, l'émission de télévision en cours s'était interrompue, l'écran de télévision se trouvant rayé de rouge et les hauts parleurs diffusant la voix d'une personne qui évoquait une intervention de police.
Le 7 octobre 2004, le voisin indélicat a été condamné par le tribunal correctionnel de Melun à quatre mois d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'à une obligation de soins.
La 11e chambre de la cour d'appel de Paris, dans un arrêt rendu jeudi, a confirmé ce jugement.
Le prévenu devra également verser 1.500 euros de dommages-intérêts à la partie civile ainsi que 100 euros à l'Etat pour avoir intercepté les conversations du commissariat.
PARIS (AFP) - Un habitant d'Ozoir-La-Ferrière (Seine-et-Marne) a été condamné par la cour d'appel de Paris à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir brouillé la télévision de ses voisins avec un poste de radio-amateur et intercepté les communications d'un commissariat.
Le 22 juillet 2004, un couple déposait une plainte pour des propos diffamatoires entendus par le biais de leur téléviseur brouillé par les émissions de leur voisin radio-amateur (CB).
Depuis plusieurs mois, la CB de cet homme perturbait l'image et remplaçait le son des émissions TV par celui des conversations radio. Le couple avait ainsi pu entendre leur voisin les accuser de se livrer à un trafic et d'avoir financé l'achat de leur pavillon par ce biais.
Ils avaient également pu l'entendre se vanter de capter les échanges radio de la police et divulguer à ses correspondants les indicatifs des voitures de patrouille ainsi que les numéros minéralogiques des véhicules banalisés.
A la suite de la plainte, les policiers s'étaient rendus chez le couple et avaient effectivement constaté qu'à 23H35, l'émission de télévision en cours s'était interrompue, l'écran de télévision se trouvant rayé de rouge et les hauts parleurs diffusant la voix d'une personne qui évoquait une intervention de police.
Le 7 octobre 2004, le voisin indélicat a été condamné par le tribunal correctionnel de Melun à quatre mois d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'à une obligation de soins.
La 11e chambre de la cour d'appel de Paris, dans un arrêt rendu jeudi, a confirmé ce jugement.
Le prévenu devra également verser 1.500 euros de dommages-intérêts à la partie civile ainsi que 100 euros à l'Etat pour avoir intercepté les conversations du commissariat.
Russie: vol de 2,5 tonnes de rails
SAINT-PETERSBOURG (AFP) - Trois cheminots russes de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) ont été interpellés par la police qui les accuse d'avoir volé plus de 2,5 tonnes de rails.
"Les rails ont été saisis dans un dépôt de métaux de récupération lors d'une opération de contrôle, et trois cheminots ont été interpellés", selon un communiqué de la police.
Les métaux ferreux et non ferreux font l'objet d'un important trafic en Russie.
SAINT-PETERSBOURG (AFP) - Trois cheminots russes de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) ont été interpellés par la police qui les accuse d'avoir volé plus de 2,5 tonnes de rails.
"Les rails ont été saisis dans un dépôt de métaux de récupération lors d'une opération de contrôle, et trois cheminots ont été interpellés", selon un communiqué de la police.
Les métaux ferreux et non ferreux font l'objet d'un important trafic en Russie.
Un sexagénaire a vécu cinq ans avec le cadavre de sa mère
MARSEILLE (Reuters) - Un sexagénaire a vécu cinq ans avec le cadavre de sa mère, dans un appartement de Marseille, pour continuer à percevoir les 700 euros mensuels de sa pension, apprend-on de source judiciaire.
Laissé en liberté, cet ancien employé de la morgue d'un hôpital de la ville pourrait être poursuivi pour escroquerie et recel de cadavre.
Intervenu sur requête du tribunal pour des loyers et factures impayés, les policiers ont découvert samedi le squelette de la vieille dame dans l'appartement de deux pièces d'une cité défavorisée, dans le 15e arrondissement de Marseille.
Vivant quasiment en reclus dans l'appartement jonché d'immondices, le sexagénaire imitait la voix de la vieille femme pour tromper les représentants des services sociaux qui, alertés par le voisinage, se présentaient à la porte. Sa mère était décédée de mort naturelle à l'âge de 94 ans.
MARSEILLE (Reuters) - Un sexagénaire a vécu cinq ans avec le cadavre de sa mère, dans un appartement de Marseille, pour continuer à percevoir les 700 euros mensuels de sa pension, apprend-on de source judiciaire.
Laissé en liberté, cet ancien employé de la morgue d'un hôpital de la ville pourrait être poursuivi pour escroquerie et recel de cadavre.
Intervenu sur requête du tribunal pour des loyers et factures impayés, les policiers ont découvert samedi le squelette de la vieille dame dans l'appartement de deux pièces d'une cité défavorisée, dans le 15e arrondissement de Marseille.
Vivant quasiment en reclus dans l'appartement jonché d'immondices, le sexagénaire imitait la voix de la vieille femme pour tromper les représentants des services sociaux qui, alertés par le voisinage, se présentaient à la porte. Sa mère était décédée de mort naturelle à l'âge de 94 ans.
Deux semaines de prison pour une saucisse
KENNER, Louisiane (AP) -- Pour une bouchée de saucisse -pillée ou non- une septuagénaire de la région de La Nouvelle-Orléans, qui avait fui Katrina pour se réfugier dans un hôtel avec son époux, a passé plus de deux semaines en prison.
Au lendemain du passage de l'ouragan, la police de Kenner, dans la banlieue de La Nouvelle-Orléans, a arrêté Merlene Maten, 73 ans, grand-mère et doyenne de sa paroisse, l'accusant d'avoir volé pour 63,50 dollars de nourriture (51,95 euros) dans une épicerie victime de pillards. Malgré son absence d'antécédents judiciaires, une caution de 50.000 dollars a été fixée (40.900 euros) pour sa libération et elle a été emmenée directement en prison.
Sa famille et des témoins assurent qu'elle n'avait fait que sortir de l'hôtel pour aller chercher une saucisse dans la glacière de sa voiture, ayant emporté des provisions dans sa fuite comme l'avaient demandé les autorités. Merlene Maten s'apprêtait à retourner la faire griller pour la déguster avec son époux Alfred, 80 ans, quand des policiers l'ont interpellée.
Malgré l'aide d'un puissant lobby du troisième âge, d'avocats bénévoles de la FEMA, l'agence fédérale de gestion des secours d'urgence, et d'un avocat privé, sa famille s'est battue en vain pendant 16 jours pour la faire libérer. Ce n'est qu'après la diffusion d'une dépêche de l'Associated Press relatant son cas qu'un juge local a ordonné sa libération, qui devait avoir lieu ce week-end.
Mais la septuagénaire reste accusée de pillage et une audience est fixée en octobre. Plusieurs personnes se disent prêtes à témoigner en sa faveur et la propriétaire de l'épicerie Check In Check Out, Christine Bishop, ne veut pas que quiconque soit inculpé pour avoir simplement tenté de se procurer de la nourriture pour survivre. "Et en particulier pas une femme de 70 ans..." AP
L'homme qui valait 30.000 volts
SYDNEY (AP) -- Cet homme fait des étincelles: un Australien avait accumulé tellement d'électricité statique dans sa veste qu'il a laissé des traces de brûlé sur la moquette d'un bureau.
D'après les pompiers de l'Etat de Victoria, Frank Clewer avait accumulé au moins 30.000 volts d'électricité statique dans sa veste rien qu'en se baladant dans la ville de Warrnambool, rapporte la radio australienne ABC. Jeudi après-midi, il a reçu une première décharge en entrant dans des bureaux. "Ca a fait le bruit d'un pétard", a-t-il lui-même confié à la radio. Il a même laissé une trace de roussi sur la moquette...
Les pompiers ont évacué le bâtiment, craignant que l'incident ne provoque des problèmes électriques, mais ils ont laissé notre homme partir. Mais ses ennuis ont continué lorsqu'il est entré dans sa voiture. "J'ai ca rrément brûlé un morceau de plastique qui se trouvait sur le tapis de la voiture". Les pompiers ont fini par prendre la veste, qui continuait de dégager de l'électricité. AP
SYDNEY (AP) -- Cet homme fait des étincelles: un Australien avait accumulé tellement d'électricité statique dans sa veste qu'il a laissé des traces de brûlé sur la moquette d'un bureau.
D'après les pompiers de l'Etat de Victoria, Frank Clewer avait accumulé au moins 30.000 volts d'électricité statique dans sa veste rien qu'en se baladant dans la ville de Warrnambool, rapporte la radio australienne ABC. Jeudi après-midi, il a reçu une première décharge en entrant dans des bureaux. "Ca a fait le bruit d'un pétard", a-t-il lui-même confié à la radio. Il a même laissé une trace de roussi sur la moquette...
Les pompiers ont évacué le bâtiment, craignant que l'incident ne provoque des problèmes électriques, mais ils ont laissé notre homme partir. Mais ses ennuis ont continué lorsqu'il est entré dans sa voiture. "J'ai ca rrément brûlé un morceau de plastique qui se trouvait sur le tapis de la voiture". Les pompiers ont fini par prendre la veste, qui continuait de dégager de l'électricité. AP
Les fantômes du restaurant
ORLANDO, Floride (AP) -- Les propriétaires d'un complexe d'Orlando ont porté plainte contre deux restaurateurs qui refusaient de s'installer dans un bâtiment en cours de rénovation au prétexte qu'il était hanté. Le juge va devoir décider si l'édifice est hanté et, le cas échéant, si la présence des fantômes risque de peser sur les activités de l'établissement.
Christopher et Yoko Chung, propriétaires du restaurant japonais Amura, comptaient s'installer dans les murs en octobre, mais ils ont dénoncé le bail. Les personnels qui ont travaillé dans le bâtiment et d'autres personnes ont dit avoir vu des fantômes et d'autres apparitions, explique Lynn Franklin, leur avocate. "C'est très sérieux", assure-t-elle.
La plainte déposé par les propriétaires du complexe Church Street Station, qui réclament 2,6 millions de dolllars (2,1 millions d'euros) précise qu'une demande d'exorcisme a été rejetée par les restaurateurs. "Je leur ai demandé si c'était des gentils fantômes ou des méchants, et s'ils étaient gentils, en quoi cela posait problème", dit l'avocat des patrons du complexe.
Mme Franklin répond que Christopher Chung est un témoin de Jehovah et que ses croyances lui demandent "d'éviter toute rencontre ou association avec des esprits ou des démons". Il a en outre refusé l'exorcisme parce qu'il s'agit d'un rite catholique romain qui n'est pas reconnu par sa confession. En attendant, les travaux de rénovation
ORLANDO, Floride (AP) -- Les propriétaires d'un complexe d'Orlando ont porté plainte contre deux restaurateurs qui refusaient de s'installer dans un bâtiment en cours de rénovation au prétexte qu'il était hanté. Le juge va devoir décider si l'édifice est hanté et, le cas échéant, si la présence des fantômes risque de peser sur les activités de l'établissement.
Christopher et Yoko Chung, propriétaires du restaurant japonais Amura, comptaient s'installer dans les murs en octobre, mais ils ont dénoncé le bail. Les personnels qui ont travaillé dans le bâtiment et d'autres personnes ont dit avoir vu des fantômes et d'autres apparitions, explique Lynn Franklin, leur avocate. "C'est très sérieux", assure-t-elle.
La plainte déposé par les propriétaires du complexe Church Street Station, qui réclament 2,6 millions de dolllars (2,1 millions d'euros) précise qu'une demande d'exorcisme a été rejetée par les restaurateurs. "Je leur ai demandé si c'était des gentils fantômes ou des méchants, et s'ils étaient gentils, en quoi cela posait problème", dit l'avocat des patrons du complexe.
Mme Franklin répond que Christopher Chung est un témoin de Jehovah et que ses croyances lui demandent "d'éviter toute rencontre ou association avec des esprits ou des démons". Il a en outre refusé l'exorcisme parce qu'il s'agit d'un rite catholique romain qui n'est pas reconnu par sa confession. En attendant, les travaux de rénovation
Baiser, mariage et "pollution culturelle"
NEW DELHI (Reuters) - Un couple d'Israéliens a été condamné par un tribunal indien à une amende de 1.000 roupies (19 euros) pour obscénité après s'être embrassé lors de leur cérémonie de mariage dans un lieu de pèlerinage hindou, rapportent mercredi les journaux indiens.
Le couple, qui avait décidé d'organiser un mariage traditionnel hindou en visitant la ville de Pushkar, dans l'Etat de Rajasthan, au début du mois, a mis le prêtre en colère en s'embrassant au moment des chants religieux, rapporte The Times of India.
Le prêtre, accompagné d'autres religieux outragés, a alors porté plainte auprès de la police.
"Nous ne tolérerons aucune pollution culturelle de cette sorte", a déclaré au journal The Asian Age Ladoo Ram Sharma, président d'une association de prêtes hindous à Pushkar.
Pushkar abrite le fameux temple dédié à Brahma - le dieu hindou de la création - et est très populaire auprès des touristes étrangers, attirés par son ambiance désertique, ses safaris à dos de chameau et sa fête annuelle des chameaux.
L'Inde, pays conservateur, a adopté des lois très dures contre l'obscénité et le baiser en public. En octobre dernier, des résidents de cet Etat de l'Ouest ont porté plainte auprès des autorités contre des Israéliennes qui dansaient nues.
NEW DELHI (Reuters) - Un couple d'Israéliens a été condamné par un tribunal indien à une amende de 1.000 roupies (19 euros) pour obscénité après s'être embrassé lors de leur cérémonie de mariage dans un lieu de pèlerinage hindou, rapportent mercredi les journaux indiens.
Le couple, qui avait décidé d'organiser un mariage traditionnel hindou en visitant la ville de Pushkar, dans l'Etat de Rajasthan, au début du mois, a mis le prêtre en colère en s'embrassant au moment des chants religieux, rapporte The Times of India.
Le prêtre, accompagné d'autres religieux outragés, a alors porté plainte auprès de la police.
"Nous ne tolérerons aucune pollution culturelle de cette sorte", a déclaré au journal The Asian Age Ladoo Ram Sharma, président d'une association de prêtes hindous à Pushkar.
Pushkar abrite le fameux temple dédié à Brahma - le dieu hindou de la création - et est très populaire auprès des touristes étrangers, attirés par son ambiance désertique, ses safaris à dos de chameau et sa fête annuelle des chameaux.
L'Inde, pays conservateur, a adopté des lois très dures contre l'obscénité et le baiser en public. En octobre dernier, des résidents de cet Etat de l'Ouest ont porté plainte auprès des autorités contre des Israéliennes qui dansaient nues.
Manhattan dans le noir pour sauver des oiseaux migrateurs
NEW YORK (Reuters) - New York, la ville qui ne dort jamais, va plonger les gratte-ciel de Manhattan dans l'obscurité après minuit pour tenter sauver des oiseaux migrateurs.
Les responsables municipaux ont annoncé mardi soir que les bâtiments de plus de 40 étages allaient désormais éteindre leurs lumières lors des périodes de migration du printemps et de l'automne.
Depuis 1997, plus de 4.000 oiseaux migrateurs ont été tués ou blessés en se heurtant aux gratte-ciel, ont expliqué des experts.
"New York City est un carrefour d'anciens flux migratoires, et les parcs sont devenus des refuges pour ces oiseaux, mais les bâtiments avec leur lumière les attirent, comme les papillons vont vers la lumière", a déclaré au cours d'une conférence de presse E.J. McAdams, directeur de NYC Audubon.
McAdams a été rejoint par les responsables de la ville et les promoteurs immobiliers dans la campagne "Extinction des lumières à New York". Les organisateurs s'attendent à ce que 95 à 100% des propriétaires de bâtiments jouent le jeu.
"Il n'y a aucune raison pour que nous ne puissions pas faire ce petit effort pour aider l'environnement. Ce n'est pas parce que les lumières sont éteintes que la ville de New York va arrêter de vibrer", a déclaré Steve Spinola, président d'une agence immobilière.
Le programme a été calqué sur celui d'autres villes comme Chicago et Toronto. Pour ceux qui déplorent l'extinction des lumières sur les gratte-ciel new-yorkais, les responsables ont indiqué que cela ne se produirait que durant quelques mois et permettrait d'économiser de l'énergie.
"C'est aussi une façon de reconnaître qu'au-delà de la beauté architecturale, la beauté de la nature est irremplaçable. Une fois que ces oiseaux auront disparu, rien ne pourra les ramener", a averti Adrian Benepe, responsable des parcs de la ville.
NEW YORK (Reuters) - New York, la ville qui ne dort jamais, va plonger les gratte-ciel de Manhattan dans l'obscurité après minuit pour tenter sauver des oiseaux migrateurs.
Les responsables municipaux ont annoncé mardi soir que les bâtiments de plus de 40 étages allaient désormais éteindre leurs lumières lors des périodes de migration du printemps et de l'automne.
Depuis 1997, plus de 4.000 oiseaux migrateurs ont été tués ou blessés en se heurtant aux gratte-ciel, ont expliqué des experts.
"New York City est un carrefour d'anciens flux migratoires, et les parcs sont devenus des refuges pour ces oiseaux, mais les bâtiments avec leur lumière les attirent, comme les papillons vont vers la lumière", a déclaré au cours d'une conférence de presse E.J. McAdams, directeur de NYC Audubon.
McAdams a été rejoint par les responsables de la ville et les promoteurs immobiliers dans la campagne "Extinction des lumières à New York". Les organisateurs s'attendent à ce que 95 à 100% des propriétaires de bâtiments jouent le jeu.
"Il n'y a aucune raison pour que nous ne puissions pas faire ce petit effort pour aider l'environnement. Ce n'est pas parce que les lumières sont éteintes que la ville de New York va arrêter de vibrer", a déclaré Steve Spinola, président d'une agence immobilière.
Le programme a été calqué sur celui d'autres villes comme Chicago et Toronto. Pour ceux qui déplorent l'extinction des lumières sur les gratte-ciel new-yorkais, les responsables ont indiqué que cela ne se produirait que durant quelques mois et permettrait d'économiser de l'énergie.
"C'est aussi une façon de reconnaître qu'au-delà de la beauté architecturale, la beauté de la nature est irremplaçable. Une fois que ces oiseaux auront disparu, rien ne pourra les ramener", a averti Adrian Benepe, responsable des parcs de la ville.
La présence d'un acteur porno dans un opéra de Wagner fait les gros titres en Suisse
GENEVE (AP) - Le bref passage d'un acteur porno, le sexe en érection, dans le "Tannhäuser" de Wagner, opéra à l'affiche du Grand Théâtre de Genève, sème l'émoi dans la presse suisse, avant même la première du spectacle prévue vendredi. La version du metteur en scène et auteur français contemporain Olivier Py semble moins choquer du côté du public.
"De l'art ou du cochon", titrait mercredi en une le quotidien "Le Matin", dont le rédacteur en chef Peter Rothenbühler se fendait en sus d'un éditorial contre la démarche artistique d'Olivier Py, mais également contre le conseiller municipal genevois Patrice Mugny, en charge de la culture, qui n'y voit pas matière à polémique.
Au centre de la controverse: le sexe en érection de l'acteur de films pornographiques français HPG, qui apparaît furtivement durant le premier acte de l'opéra, dans le rôle du Minotaure enlevant Europe. Une scène qui dure à peine une minute, sur trois heures et demie de spectacle.
Lors de la répétition générale mardi soir, la scène ne semble toutefois pas avoir rebuté le public. Présent dans la salle, François Passard, attaché de presse de l'institution genevoise, n'a relevé aucun signe de protestation, aucun bruissement, mais au contraire "des applaudissements très nourris" au moment du tomber de rideau, à la fin du premier acte.
Les spectateurs sont avertis. Le théâtre a disposé des affiches dans le hall et sur son site Internet, à l'adresse des esprits sensibles. "Nous avons par ailleurs avisé individuellement tous les jeunes de moins de 18 ans, par téléphone ou par messagerie électronique, du fait que des scènes pouvaient être choquantes", a précisé François Passard. AP
Bg/ch
GENEVE (AP) - Le bref passage d'un acteur porno, le sexe en érection, dans le "Tannhäuser" de Wagner, opéra à l'affiche du Grand Théâtre de Genève, sème l'émoi dans la presse suisse, avant même la première du spectacle prévue vendredi. La version du metteur en scène et auteur français contemporain Olivier Py semble moins choquer du côté du public.
"De l'art ou du cochon", titrait mercredi en une le quotidien "Le Matin", dont le rédacteur en chef Peter Rothenbühler se fendait en sus d'un éditorial contre la démarche artistique d'Olivier Py, mais également contre le conseiller municipal genevois Patrice Mugny, en charge de la culture, qui n'y voit pas matière à polémique.
Au centre de la controverse: le sexe en érection de l'acteur de films pornographiques français HPG, qui apparaît furtivement durant le premier acte de l'opéra, dans le rôle du Minotaure enlevant Europe. Une scène qui dure à peine une minute, sur trois heures et demie de spectacle.
Lors de la répétition générale mardi soir, la scène ne semble toutefois pas avoir rebuté le public. Présent dans la salle, François Passard, attaché de presse de l'institution genevoise, n'a relevé aucun signe de protestation, aucun bruissement, mais au contraire "des applaudissements très nourris" au moment du tomber de rideau, à la fin du premier acte.
Les spectateurs sont avertis. Le théâtre a disposé des affiches dans le hall et sur son site Internet, à l'adresse des esprits sensibles. "Nous avons par ailleurs avisé individuellement tous les jeunes de moins de 18 ans, par téléphone ou par messagerie électronique, du fait que des scènes pouvaient être choquantes", a précisé François Passard. AP
Bg/ch
Le ministère de la Justice veut écarter le juge masturbateur
PARIS (Reuters) - Le ministère de la Justice a demandé au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d'écarter des tribunaux un juge d'Angoulême surpris en 2003 alors qu'il se masturbait en pleine audience correctionnelle.
Mission difficile pour le CSM, qui rendra sa décision le 27 septembre. Une sanction disciplinaire est impossible en l'état de la loi, le juge Philippe Zamour, 41 ans, ayant été déclaré irresponsable par les médecins.
"Il n'est pas en mesure d'exercer ses fonctions. Quelle que soit votre décision, l'administration ne renommera pas M. Zamour sur une fonction juridictionnelle. Les justiciables ont le droit d'avoir des juges qui se comportent normalement", a dit le directeur des services judiciaires du ministère, Patrice Davost, lors d'une audience publique.
Le 15 octobre 2003, Philippe Zamour, juge depuis dix ans, avait été surpris par un journaliste, une avocate et l'épouse d'un justiciable alors qu'il se masturbait lors d'une audience du tribunal correctionnel d'Angoulême (Charente).
Suspendu de ses fonctions, il avait été mis en examen pour "exhibition sexuelle". Jugé irresponsable, il a bénéficié d'un non-lieu en janvier dernier.
Le magistrat, qui était assesseur au moment des faits, est atteint de schizophrénie, ont conclu deux collèges d'experts. A Angoulême, où il bénéficiait d'un mi-temps thérapeutique, il faisait ses courses en robe ou imitait Johnny Hallyday dans les couloirs du palais de justice.
Un comité médical de la Charente a pourtant recommandé qu'il soit affecté de nouveau à mi-temps dans une juridiction.
Fort de cet avis, Philippe Zamour a demandé au CSM de le laisser reprendre ses fonctions. "Les médecins disent que je suis curable et réadaptable, je souhaiterais être juge unique de petits délits ou assesseur en correctionnelle", a-t-il dit à l'audience.
PARIS (Reuters) - Le ministère de la Justice a demandé au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) d'écarter des tribunaux un juge d'Angoulême surpris en 2003 alors qu'il se masturbait en pleine audience correctionnelle.
Mission difficile pour le CSM, qui rendra sa décision le 27 septembre. Une sanction disciplinaire est impossible en l'état de la loi, le juge Philippe Zamour, 41 ans, ayant été déclaré irresponsable par les médecins.
"Il n'est pas en mesure d'exercer ses fonctions. Quelle que soit votre décision, l'administration ne renommera pas M. Zamour sur une fonction juridictionnelle. Les justiciables ont le droit d'avoir des juges qui se comportent normalement", a dit le directeur des services judiciaires du ministère, Patrice Davost, lors d'une audience publique.
Le 15 octobre 2003, Philippe Zamour, juge depuis dix ans, avait été surpris par un journaliste, une avocate et l'épouse d'un justiciable alors qu'il se masturbait lors d'une audience du tribunal correctionnel d'Angoulême (Charente).
Suspendu de ses fonctions, il avait été mis en examen pour "exhibition sexuelle". Jugé irresponsable, il a bénéficié d'un non-lieu en janvier dernier.
Le magistrat, qui était assesseur au moment des faits, est atteint de schizophrénie, ont conclu deux collèges d'experts. A Angoulême, où il bénéficiait d'un mi-temps thérapeutique, il faisait ses courses en robe ou imitait Johnny Hallyday dans les couloirs du palais de justice.
Un comité médical de la Charente a pourtant recommandé qu'il soit affecté de nouveau à mi-temps dans une juridiction.
Fort de cet avis, Philippe Zamour a demandé au CSM de le laisser reprendre ses fonctions. "Les médecins disent que je suis curable et réadaptable, je souhaiterais être juge unique de petits délits ou assesseur en correctionnelle", a-t-il dit à l'audience.
L'Eglise mexicaine purifie les "narcopesos" qu'elle reçoit en aumône
AGUASCALIENTES (AFP) - L'évêque de la ville mexicaine d'Aguascalientes, Ramon Godinez Flores, a déclaré lundi que l'Eglise n'avait pas à enquêter sur l'origine des donations faites et que si des "narcopesos" étaient donnés en aumône, cet argent serait ainsi "purifié".
Interrogé lors d'une conférence de presse pour savoir si l'Eglise devait accepter ou pas les dons des trafiquants de drogue, l'évêque a répondu : "Quelle que soit la personne qui donne aumône, je la reçois et je dis merci (...) Rien ne me dit que c'est de l'argent sale (...) L'argent peut être purifié si l'intention de la personne est bonne".
"Ce n'est pas parce que l'argent est sale qu'il faut le brûler, il vaut mieux le transformer, tout argent peut être transformé, comme une personne corrompue peut changer", affirme-t-il.
"Ce n'est pas à nous d'enquêter sur l'origine de l'argent, ajoute Mgr Godinez Flores. Nous suivons l'exemple du Seigneur. Quand cette femme (Marie Madeleine, ndlr) lui a lavé les pieds avec un parfum coûteux, Jesus ne lui a pas demandé: 'Où as-tu acheté ce parfum, d'où vient l'argent ?' Non, il a accepté simplement le don".
Les trafiquants de drogue mexicains sont réputés pour leur générosité envers l'Eglise, dont l'attitude vis-à-vis du trafic de drogue est parfois équivoque.
AGUASCALIENTES (AFP) - L'évêque de la ville mexicaine d'Aguascalientes, Ramon Godinez Flores, a déclaré lundi que l'Eglise n'avait pas à enquêter sur l'origine des donations faites et que si des "narcopesos" étaient donnés en aumône, cet argent serait ainsi "purifié".
Interrogé lors d'une conférence de presse pour savoir si l'Eglise devait accepter ou pas les dons des trafiquants de drogue, l'évêque a répondu : "Quelle que soit la personne qui donne aumône, je la reçois et je dis merci (...) Rien ne me dit que c'est de l'argent sale (...) L'argent peut être purifié si l'intention de la personne est bonne".
"Ce n'est pas parce que l'argent est sale qu'il faut le brûler, il vaut mieux le transformer, tout argent peut être transformé, comme une personne corrompue peut changer", affirme-t-il.
"Ce n'est pas à nous d'enquêter sur l'origine de l'argent, ajoute Mgr Godinez Flores. Nous suivons l'exemple du Seigneur. Quand cette femme (Marie Madeleine, ndlr) lui a lavé les pieds avec un parfum coûteux, Jesus ne lui a pas demandé: 'Où as-tu acheté ce parfum, d'où vient l'argent ?' Non, il a accepté simplement le don".
Les trafiquants de drogue mexicains sont réputés pour leur générosité envers l'Eglise, dont l'attitude vis-à-vis du trafic de drogue est parfois équivoque.
Allemagne: un bordel géant verra le jour pour la Coupe du Monde de football
BERLIN (AP) - La prochaine Coupe du Monde de football est l'occasion pour les Allemands d'investir dans tous les secteurs de l'économie: le plus grand bordel du pays devrait être inauguré à Berlin juste avant l'ouverture de la compétition, ont annoncé jeudi les promoteurs du projet.
Bâtie près du stade olympique, la maison close Artemis offrira notamment sur quatre étages une piscine, un sauna et une salle de cinéma. Elle pourra accueillir 100 femmes et 650 hommes à la fois, a détaillé Norman Jacob, avocat des investisseurs qui ont choisi de rester anonymes.
Alors que l'Allemagne a légalisé la prostitution en 2003, Norman Jacob a promis le bordel "le plus propre, le plus transparent, le meilleur". "Je pense que les gens voudront venir ici en raison de sa très bonne ambiance", a-t-il prédit.
Quelques chambres à thème, aux noms évocateurs et aux décorations associées, ont été également dévoilées: Toscane, Cléopâtre...
Norman Jacob a nié que la maison close allait être construite pour profiter du flot de supporters de football qui débarqueront en Allemagne l'an prochain pour la Coupe du Monde. Mais, a-t-il reconnu, la proximité du stade sera pratique pour les clients potentiels.
"Je pense que le football et le sexe vont bien ensemble", a-t-il estimé. Pour la somme forfaitaire de 70 euros, chaque prostituée pourra occuper une chambre pendant trois mois et sera nourrie gratuitement. Les clients paieront un ticket d'entrée puis négocieront directement avec les prostituées.
Pour bien s'intégrer dans le quartier, l'établissement, a promis Norman Jacob, ne vendra pas d'alcool. AP
at/v619
BERLIN (AP) - La prochaine Coupe du Monde de football est l'occasion pour les Allemands d'investir dans tous les secteurs de l'économie: le plus grand bordel du pays devrait être inauguré à Berlin juste avant l'ouverture de la compétition, ont annoncé jeudi les promoteurs du projet.
Bâtie près du stade olympique, la maison close Artemis offrira notamment sur quatre étages une piscine, un sauna et une salle de cinéma. Elle pourra accueillir 100 femmes et 650 hommes à la fois, a détaillé Norman Jacob, avocat des investisseurs qui ont choisi de rester anonymes.
Alors que l'Allemagne a légalisé la prostitution en 2003, Norman Jacob a promis le bordel "le plus propre, le plus transparent, le meilleur". "Je pense que les gens voudront venir ici en raison de sa très bonne ambiance", a-t-il prédit.
Quelques chambres à thème, aux noms évocateurs et aux décorations associées, ont été également dévoilées: Toscane, Cléopâtre...
Norman Jacob a nié que la maison close allait être construite pour profiter du flot de supporters de football qui débarqueront en Allemagne l'an prochain pour la Coupe du Monde. Mais, a-t-il reconnu, la proximité du stade sera pratique pour les clients potentiels.
"Je pense que le football et le sexe vont bien ensemble", a-t-il estimé. Pour la somme forfaitaire de 70 euros, chaque prostituée pourra occuper une chambre pendant trois mois et sera nourrie gratuitement. Les clients paieront un ticket d'entrée puis négocieront directement avec les prostituées.
Pour bien s'intégrer dans le quartier, l'établissement, a promis Norman Jacob, ne vendra pas d'alcool. AP
at/v619
Déprimée dans sa cage, une femelle chimpanzé attend une décision judiciaire
RIO DE JANEIRO (AFP) - Une femelle chimpanzé attend que la justice brésilienne se prononce sur sa mise en liberté, requise par un groupe d'avocats de Salvador de Bahia, dans le nord-est du pays, qui la considère trop déprimée pour rester enfermée dans sa cage.
"Suiça" (Suisse), comme s'appelle la femelle chimpanzé, vit depuis dix ans dans le zoo de Salvador mais d'après le procureur Eron Santana, elle est totalement déprimée et doit être libérée dans une réserve forestière pour singes, a rapporté jeudi le quotidien Estado de Sao Paulo.
Santana a signé la demande de mise en liberté de "Suiça" élaborée par cinq professeurs de droit de l'Université de Bahia. Ceux-ci allèguent que les chimpanzés étant "les primates génétiquement les plus proches de l'homme, ils ne doivent pas être mis en cage". Le procureur veut conduire "Suiza" dans une réserve de Sorocaba, dans l'Etat de Sao Paulo.
Le juge du tribunal de Salvador qui a reçu la demande s'est engagé à demander plus d'informations à la direction du zoo sur la situation de "Suiza" avant de prendre une décision, probablement la semaine prochaine, selon le journal.
RIO DE JANEIRO (AFP) - Une femelle chimpanzé attend que la justice brésilienne se prononce sur sa mise en liberté, requise par un groupe d'avocats de Salvador de Bahia, dans le nord-est du pays, qui la considère trop déprimée pour rester enfermée dans sa cage.
"Suiça" (Suisse), comme s'appelle la femelle chimpanzé, vit depuis dix ans dans le zoo de Salvador mais d'après le procureur Eron Santana, elle est totalement déprimée et doit être libérée dans une réserve forestière pour singes, a rapporté jeudi le quotidien Estado de Sao Paulo.
Santana a signé la demande de mise en liberté de "Suiça" élaborée par cinq professeurs de droit de l'Université de Bahia. Ceux-ci allèguent que les chimpanzés étant "les primates génétiquement les plus proches de l'homme, ils ne doivent pas être mis en cage". Le procureur veut conduire "Suiza" dans une réserve de Sorocaba, dans l'Etat de Sao Paulo.
Le juge du tribunal de Salvador qui a reçu la demande s'est engagé à demander plus d'informations à la direction du zoo sur la situation de "Suiza" avant de prendre une décision, probablement la semaine prochaine, selon le journal.
Pousser une orange 1.609 m avec son nez en 24'36", un record
LONDRES (Reuters) - L'Américain Ashrita Furman est entré à nouveau dans le livre Guinness des records pour avoir poussé une orange avec son nez sur un mile (1.609m) en 24 minutes et 36 secondes.
Furman est un habitué des livres des records puisqu'il figure pas moins de 94 fois dans l'édition publiée mardi pour des exploits aussi inédits que variés.
Il a gravi le mont Fuji sur un bâton sauteur, sauté à la corde sous l'eau et allumé 27.000 bougies sur un gâteau anniversaire à New York.
LONDRES (Reuters) - L'Américain Ashrita Furman est entré à nouveau dans le livre Guinness des records pour avoir poussé une orange avec son nez sur un mile (1.609m) en 24 minutes et 36 secondes.
Furman est un habitué des livres des records puisqu'il figure pas moins de 94 fois dans l'édition publiée mardi pour des exploits aussi inédits que variés.
Il a gravi le mont Fuji sur un bâton sauteur, sauté à la corde sous l'eau et allumé 27.000 bougies sur un gâteau anniversaire à New York.
Le découvreur du rayon vert de la cathédrale de Strasbourg s'enflamme
STRASBOURG (AFP) - Maurice Rosart, le découvreur du rayon vert de la cathédrale de Strasbourg est persuadé que l'Eglise voit d'un mauvais oeil ce rai de lumière qui à chaque équinoxe illumine un Christ de pierre remplissant les travées de curieux.
Ce 21 septembre encore, ils étaient une petite centaine à photographier ce moment rare où, à 12H42 précises, prenant sa couleur verte en traversant un vitrail le soleil vient darder un Christ de pierre du XVe siècle.
Mais pour M. Rosart, qui a découvert le rayon en 1972, trois projecteurs installés en hauteur "gênent" la perception du phénomène. Il y voit une nouvelle tracasserie des autorités religieuses qui, assure-t-il, ont "déjà tenté de faire disparaître le rayon".
Cet ancien géomètre avait fait déplacer naguère des éclairages qui auraient empêché le rayon de parvenir jusqu'à la chaire datant de 1485.
Il s'était déjà insurgé en 1990 lorsque la source du rayon avait été occultée par un carton placé devant le pied gauche de Juda, ancêtre de Jésus, figuré sur un vitrail du triforium sud de la cathédrale.
L'archiprêtre de la cathédrale, interrogé sur les soupçons de l'inventeur, semblait tomber des nues mercredi: "Je découvre avec surprise" cette critique... "Mais de quoi je me mêle", a-t-il commenté sans dissimuler son agacement et en déniant à M. Rosart toute compétence d'historien. Une allusion à son livre sur la cathédrale où la grande rosace "représente le sexe féminin" et une petite rosace aveugle, "l'anus imperméable aux rayons du soleil", la cathédrale étant Notre-Dame "couchée" et sa flèche "correspondant à une jambe".
Loin de cette exégèse, le rayon vert a de nouveau ravi ses fidèles. Venue en voisine d'Ernolsheim, Jeanne Susstrank aime ce "moment rare". "C'est beau, il se passe quelque chose", dit Gaby Ginther, assistante de direction. Pour Pierre et Clarisse, la cinquantaine, "c'est magique ce clin d'oeil".
STRASBOURG (AFP) - Maurice Rosart, le découvreur du rayon vert de la cathédrale de Strasbourg est persuadé que l'Eglise voit d'un mauvais oeil ce rai de lumière qui à chaque équinoxe illumine un Christ de pierre remplissant les travées de curieux.
Ce 21 septembre encore, ils étaient une petite centaine à photographier ce moment rare où, à 12H42 précises, prenant sa couleur verte en traversant un vitrail le soleil vient darder un Christ de pierre du XVe siècle.
Mais pour M. Rosart, qui a découvert le rayon en 1972, trois projecteurs installés en hauteur "gênent" la perception du phénomène. Il y voit une nouvelle tracasserie des autorités religieuses qui, assure-t-il, ont "déjà tenté de faire disparaître le rayon".
Cet ancien géomètre avait fait déplacer naguère des éclairages qui auraient empêché le rayon de parvenir jusqu'à la chaire datant de 1485.
Il s'était déjà insurgé en 1990 lorsque la source du rayon avait été occultée par un carton placé devant le pied gauche de Juda, ancêtre de Jésus, figuré sur un vitrail du triforium sud de la cathédrale.
L'archiprêtre de la cathédrale, interrogé sur les soupçons de l'inventeur, semblait tomber des nues mercredi: "Je découvre avec surprise" cette critique... "Mais de quoi je me mêle", a-t-il commenté sans dissimuler son agacement et en déniant à M. Rosart toute compétence d'historien. Une allusion à son livre sur la cathédrale où la grande rosace "représente le sexe féminin" et une petite rosace aveugle, "l'anus imperméable aux rayons du soleil", la cathédrale étant Notre-Dame "couchée" et sa flèche "correspondant à une jambe".
Loin de cette exégèse, le rayon vert a de nouveau ravi ses fidèles. Venue en voisine d'Ernolsheim, Jeanne Susstrank aime ce "moment rare". "C'est beau, il se passe quelque chose", dit Gaby Ginther, assistante de direction. Pour Pierre et Clarisse, la cinquantaine, "c'est magique ce clin d'oeil".
De l'influence des séries télé sur les jurés américains
WASHINGTON (Reuters) - Habitués aux méthodes scientifiques sophistiquées utilisées dans les séries judiciaires télévisées, les jurés américains ont du mal à se satisfaire des éléments ordinaires présentés par les procureurs.
Cette tendance, médias et milieux judiciaires la désignent sous l'expression d'"effet CSI", du nom d'une série populaire diffusée par CBS.
Alice Martin, procureur fédérale en Alabama, lui attribue partiellement son échec dans le procès perdu contre Richard Scrushy, fondateur de l'entreprise HealthSouth Corp poursuivi pour fraudes boursières et manipulations des documents comptables de son groupe spécialisé dans la santé.
Son acquittement, en juin dernier, a été analysé comme un revers pour la justice fédérale dans sa lutte contre les malversations dans le monde de l'entreprise.
Dans des entretiens accordés depuis leur verdict, rapportait récemment Alice Martin, des jurés ont expliqué qu'ils avaient "besoin d'empreintes digitales sur des documents ou d'entendre Scrushy prononcer le mot 'fraude' sur une cassette audio" enregistré à son insu par un ancien cadre dirigeant de l'entreprise.
"Ils ont dit qu'il y avait toujours des empreintes digitales à la télé", a ajouté la procureur lors d'un colloque sur la criminalité en col blanc organisé à l'université Georgetown de Washington.
David Anders, procureur adjoint à Manhattan ayant participé aux poursuites contre l'ancien PDG de WorldCom, Bernard Ebbers, et l'ancien banquier Frank Quattrone, confirme.
"L''effet CSI' ne nous réjouit pas", dit-il en expliquant que dans ce genre d'affaires, les procureurs étayent généralement leurs accusations par des preuves arides (échanges volumineux de courriers électroniques, documents comptables complexes).
Rares sont les procès de ce type qui ressemblent aux affaires scénarisées dans "CSI" ou d'autres séries du même genre, où les enquêteurs sont des experts suréquipés de la police scientifique capables de reconstituer des meurtres sur la seule base de traces de sang relevées sur les lieux du crime.
Pour l'avocat new-yorkais Gerald Lefcourt, la justice doit garder à l'esprit que les jurés, particulièrement ceux âgés d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, sont largement influencés par ce qu'ils voient à la télévision.
"Ce sont des jeunes gens qui d'une manière générale ont grandi avec la télévision. Le temps des avocats plaidant sur un ton monotone est révolu. Les jurés d'aujourd'hui, principalement les jeunes, attendent de la vivacité et des éléments qu'ils puissent voir", dit-il.
WASHINGTON (Reuters) - Habitués aux méthodes scientifiques sophistiquées utilisées dans les séries judiciaires télévisées, les jurés américains ont du mal à se satisfaire des éléments ordinaires présentés par les procureurs.
Cette tendance, médias et milieux judiciaires la désignent sous l'expression d'"effet CSI", du nom d'une série populaire diffusée par CBS.
Alice Martin, procureur fédérale en Alabama, lui attribue partiellement son échec dans le procès perdu contre Richard Scrushy, fondateur de l'entreprise HealthSouth Corp poursuivi pour fraudes boursières et manipulations des documents comptables de son groupe spécialisé dans la santé.
Son acquittement, en juin dernier, a été analysé comme un revers pour la justice fédérale dans sa lutte contre les malversations dans le monde de l'entreprise.
Dans des entretiens accordés depuis leur verdict, rapportait récemment Alice Martin, des jurés ont expliqué qu'ils avaient "besoin d'empreintes digitales sur des documents ou d'entendre Scrushy prononcer le mot 'fraude' sur une cassette audio" enregistré à son insu par un ancien cadre dirigeant de l'entreprise.
"Ils ont dit qu'il y avait toujours des empreintes digitales à la télé", a ajouté la procureur lors d'un colloque sur la criminalité en col blanc organisé à l'université Georgetown de Washington.
David Anders, procureur adjoint à Manhattan ayant participé aux poursuites contre l'ancien PDG de WorldCom, Bernard Ebbers, et l'ancien banquier Frank Quattrone, confirme.
"L''effet CSI' ne nous réjouit pas", dit-il en expliquant que dans ce genre d'affaires, les procureurs étayent généralement leurs accusations par des preuves arides (échanges volumineux de courriers électroniques, documents comptables complexes).
Rares sont les procès de ce type qui ressemblent aux affaires scénarisées dans "CSI" ou d'autres séries du même genre, où les enquêteurs sont des experts suréquipés de la police scientifique capables de reconstituer des meurtres sur la seule base de traces de sang relevées sur les lieux du crime.
Pour l'avocat new-yorkais Gerald Lefcourt, la justice doit garder à l'esprit que les jurés, particulièrement ceux âgés d'une vingtaine ou d'une trentaine d'années, sont largement influencés par ce qu'ils voient à la télévision.
"Ce sont des jeunes gens qui d'une manière générale ont grandi avec la télévision. Le temps des avocats plaidant sur un ton monotone est révolu. Les jurés d'aujourd'hui, principalement les jeunes, attendent de la vivacité et des éléments qu'ils puissent voir", dit-il.
Quand le surfer prend le dessus sur le requin
SYDNEY (AP) - Un surfer australien a affirmé vendredi avoir repoussé un requin d'un mètre qui tentait de l'attaquer en le frappant au museau, technique recommandée en cas d'attaque de squale.
Brad Satchell, 44 ans, a expliqué sur les ondes de la BBC australienne qu'il surfait au large de la plage de Scarborough, près de Perth (ouest de l'Australie), lorsqu'un requin s'est dirigé vers lui.
Après avoir d'abord pensé qu'il s'agissait d'un phoque, il s'est caché derrière sa planche de surf et a commencé à donner des coups à la bête.
"J'ai tenté de m'extirper de l'eau et j'ai commencé à donner des coups de poings et je l'ai touché à la tête", a-t-il déclaré.
Brad Satchell s'en est tiré sain et sauf. Aucune information, en revanche, sur l'état du requin. AP
SYDNEY (AP) - Un surfer australien a affirmé vendredi avoir repoussé un requin d'un mètre qui tentait de l'attaquer en le frappant au museau, technique recommandée en cas d'attaque de squale.
Brad Satchell, 44 ans, a expliqué sur les ondes de la BBC australienne qu'il surfait au large de la plage de Scarborough, près de Perth (ouest de l'Australie), lorsqu'un requin s'est dirigé vers lui.
Après avoir d'abord pensé qu'il s'agissait d'un phoque, il s'est caché derrière sa planche de surf et a commencé à donner des coups à la bête.
"J'ai tenté de m'extirper de l'eau et j'ai commencé à donner des coups de poings et je l'ai touché à la tête", a-t-il déclaré.
Brad Satchell s'en est tiré sain et sauf. Aucune information, en revanche, sur l'état du requin. AP
Un Néo-Zélandais inscrit son chien sur les listes électorales
WELLINGTON (Reuters) - Un Néo-Zélandais de Wanaka, sur l'île du Sud, est parvenu à inscrire sur les listes électorales Toby, son terrier Jack Russel de quatre ans, à l'occasion des élections législatives de samedi dernier.
Sur le registre, le chien de Peter Rhodes figure au nom de "Toby Russel Rhodes", métier "exterminateur de rongeurs", né le 4 juillet 1977, soit l'équivalent de ses quatre ans convertis en "années humaines".
Si l'inscrïption sur les listes électorales est obligatoire en Nouvelle-Zélande, le vote ne l'est pas. Rhodes a précisé que son fidèle compagnon n'était pas passé par l'isoloir et n'avait pas participé au scrutin.
Des responsables électoraux ont néanmoins demandé à la police d'ouvrir une enquête et prévenu le propriétaire de Toby qu'il pouvait avoir commis plusieurs délits.
WELLINGTON (Reuters) - Un Néo-Zélandais de Wanaka, sur l'île du Sud, est parvenu à inscrire sur les listes électorales Toby, son terrier Jack Russel de quatre ans, à l'occasion des élections législatives de samedi dernier.
Sur le registre, le chien de Peter Rhodes figure au nom de "Toby Russel Rhodes", métier "exterminateur de rongeurs", né le 4 juillet 1977, soit l'équivalent de ses quatre ans convertis en "années humaines".
Si l'inscrïption sur les listes électorales est obligatoire en Nouvelle-Zélande, le vote ne l'est pas. Rhodes a précisé que son fidèle compagnon n'était pas passé par l'isoloir et n'avait pas participé au scrutin.
Des responsables électoraux ont néanmoins demandé à la police d'ouvrir une enquête et prévenu le propriétaire de Toby qu'il pouvait avoir commis plusieurs délits.
Un python sur le campus
DACCA (AP) -- Un python de deux mètres de long a été découvert dans un buisson au pied d'une résidence étudiante de l'université de Dacca, au Bangladesh, alors qu'il chassait apparemment un chat domestique.
Un étudiant a trouvé le reptile d'une dizaine de kilos la semaine dernière devant la résidence et l'a attrapé avec des amis en utilisant des bâtons en bambou et un sac de jute, a rapporté l'administrateur Bordhan Uddin Khan.
On ne sait pas comment le serpent est arrivé jusqu'à la résidence, qui est entourée de hauts murs en béton, a indiqué M. Khan. Les étudiants estiment qu'il s'est peut-être échappé de l'un des nombreux commerces situés près du campus, qui vendraient des animaux sauvages illégalement.
"Je suis sûr qu'il s'est enfui de l'un des magasins d'animaux", a déclaré Mostak Ahmed, un étudiant de la résidence, qui a participé à la capture du python. L'université a remis le serpent à un zoo de Dacca, a encore précisé M. Khan. AP
DACCA (AP) -- Un python de deux mètres de long a été découvert dans un buisson au pied d'une résidence étudiante de l'université de Dacca, au Bangladesh, alors qu'il chassait apparemment un chat domestique.
Un étudiant a trouvé le reptile d'une dizaine de kilos la semaine dernière devant la résidence et l'a attrapé avec des amis en utilisant des bâtons en bambou et un sac de jute, a rapporté l'administrateur Bordhan Uddin Khan.
On ne sait pas comment le serpent est arrivé jusqu'à la résidence, qui est entourée de hauts murs en béton, a indiqué M. Khan. Les étudiants estiment qu'il s'est peut-être échappé de l'un des nombreux commerces situés près du campus, qui vendraient des animaux sauvages illégalement.
"Je suis sûr qu'il s'est enfui de l'un des magasins d'animaux", a déclaré Mostak Ahmed, un étudiant de la résidence, qui a participé à la capture du python. L'université a remis le serpent à un zoo de Dacca, a encore précisé M. Khan. AP
Plein d'essence inopportun
PENSACOLA, Floride (AP) -- Deux hommes qui avaient volé la voiture d'une employée d'une station-service en Floride ont eu la mauvaise idée de retourner sur le lieu de travail de la victime peu après leur forfait pour faire le plein.
Pam Pease, 49 ans, balayait la zone du parking lorsqu'elle a vu un véhicule familier s'arrêter devant une pompe. C'était sa Ford Escort bleue 1994, reconnaissable à son enjoliveur manquant, dont elle avait signalé le vol moins d'une heure plus tôt.
"J'étais stupéfaite, mais ils étaient là", raconte-t-elle, ajoutant qu'elle était ravie rétrospectivement que le niveau d'essence de sa voiture ait été aussi bas au moment du délit. Des employés de la station-service ont appelé la police, permettant ainsi l'arrestation des deux voleurs. AP
PENSACOLA, Floride (AP) -- Deux hommes qui avaient volé la voiture d'une employée d'une station-service en Floride ont eu la mauvaise idée de retourner sur le lieu de travail de la victime peu après leur forfait pour faire le plein.
Pam Pease, 49 ans, balayait la zone du parking lorsqu'elle a vu un véhicule familier s'arrêter devant une pompe. C'était sa Ford Escort bleue 1994, reconnaissable à son enjoliveur manquant, dont elle avait signalé le vol moins d'une heure plus tôt.
"J'étais stupéfaite, mais ils étaient là", raconte-t-elle, ajoutant qu'elle était ravie rétrospectivement que le niveau d'essence de sa voiture ait été aussi bas au moment du délit. Des employés de la station-service ont appelé la police, permettant ainsi l'arrestation des deux voleurs. AP