Vincent Lacroix s'est relancé en affaires
ben voyons donc simonac
Le PDG déchu de Norbourg a admis vendredi, devant la Cour supérieure, avoir fondé deux nouvelles sociétés, qu'il a baptisées E Finance et l'Institut fiduciaire international.
Il a d'abord décrit la première de ces entreprises comme une société de services de conseils financiers sur Internet, mais a ensuite précisé qu'il s'agissait d'un site de commentaires financiers et qu'il espérait y placer sous peu des articles et des nouvelles.
Encore plus ironiquement, la deuxième compagnie se spécialise... dans l'évaluation des risques de fraude dans les sociétés financières.
C'est le procureur de l'AMF, Éric Downs, qui a confronté M. Lacroix à l'existence de ces compagnies. L'homme d'affaires déchu a alors reconnu les avoir lancées.
M. Lacroix a incorporé ses deux nouvelles entreprises à l'Inspecteur des institutions financières du Québec, un processus de routine qui lui a coûté 1792 $.
Ni l'une ni l'autre des deux firmes n'est encore opérationnelle, a cependant dit M. Lacroix, selon qui aucune institution financière canadienne n'accepte d'ouvrir de compte bancaire.
Il ne serait pas administrateur des firmes, un droit qui lui est désormais refusé, mais actionnaire.
Vincent Lacroix s'est présenté en Cour supérieure pour demander à la justice d'ordonner à l'État de lui fournir un avocat. Il invoque son «indigence» et la complexité de son dossier.
Le PDG déchu de Norbourg a admis vendredi, devant la Cour supérieure, avoir fondé deux nouvelles sociétés, qu'il a baptisées E Finance et l'Institut fiduciaire international.
Il a d'abord décrit la première de ces entreprises comme une société de services de conseils financiers sur Internet, mais a ensuite précisé qu'il s'agissait d'un site de commentaires financiers et qu'il espérait y placer sous peu des articles et des nouvelles.
Encore plus ironiquement, la deuxième compagnie se spécialise... dans l'évaluation des risques de fraude dans les sociétés financières.
C'est le procureur de l'AMF, Éric Downs, qui a confronté M. Lacroix à l'existence de ces compagnies. L'homme d'affaires déchu a alors reconnu les avoir lancées.
M. Lacroix a incorporé ses deux nouvelles entreprises à l'Inspecteur des institutions financières du Québec, un processus de routine qui lui a coûté 1792 $.
Ni l'une ni l'autre des deux firmes n'est encore opérationnelle, a cependant dit M. Lacroix, selon qui aucune institution financière canadienne n'accepte d'ouvrir de compte bancaire.
Il ne serait pas administrateur des firmes, un droit qui lui est désormais refusé, mais actionnaire.
Vincent Lacroix s'est présenté en Cour supérieure pour demander à la justice d'ordonner à l'État de lui fournir un avocat. Il invoque son «indigence» et la complexité de son dossier.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


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Vincent Lacroix se relance en affaires...
Me semble que je me tiendrais tranquille une couple d'années à sa place... c'est quand j'ai vu les cabanes de sa femme aux nouvelles... ça fait tellement pitié (sacarsme).
Je ne pourrais me supporter, si j'étais lui. Mais bon, il n'a pas encore eu son procès.
Payez-lui donc un avocat, pauvre ti-pit... shit ! --Message edité par Sabi le 2007-02-19 20:12:18--
Me semble que je me tiendrais tranquille une couple d'années à sa place... c'est quand j'ai vu les cabanes de sa femme aux nouvelles... ça fait tellement pitié (sacarsme).
Je ne pourrais me supporter, si j'étais lui. Mais bon, il n'a pas encore eu son procès.
Payez-lui donc un avocat, pauvre ti-pit... shit ! --Message edité par Sabi le 2007-02-19 20:12:18--
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
Vincent Lacroix veut revenir en affaires
Le Devoir.com
En faillite depuis mai 2006 et faisant face à un procès de nature pénale qui commence dans moins de trois mois, Vincent Lacroix a récemment incorporé deux sociétés dans le but éventuel de retourner dans le monde des affaires.
C'est en Cour du Québec que l'ancien président de Norbourg a fait ce surprenant aveu hier, M. Lacroix s'y trouvant pour une troisième journée afin de demander au juge Claude Leblond, qui présidera son procès pour 51 chefs d'accusation pendant six semaines, d'obliger l'État à lui payer un avocat.
M. Lacroix a divulgué l'information lors d'un contre-interrogatoire mené par un des avocats de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Me Éric Downs. M. Lacroix doit remettre, chaque mois, un relevé de ses revenus et dépenses à son syndic de faillite, Ernst & Young. Prié par Me Downs de dire pourquoi le relevé d'octobre 2006 contenait un élément «Autres dépenses» de 1500 $, l'ancien p.-d.g. a dit qu'il s'agissait de frais d'incorporation.
«Vous voulez redémarrer votre compagnie, M. Lacroix?», a demandé Me Downs, question à laquelle M. Lacroix a répondu par un simple «oui» avant de préciser la nature des deux sociétés. Il a dit que eFinance inc. sera un site Internet sur lequel il donnera son avis sur l'état des marchés alors que l'Institut fiduciaire international inc. se spécialisera dans «l'évaluation des risques de fraude dans les compagnies».
La loi sur les faillites permet à M. Lacroix d'être actionnaire d'une compagnie mais l'empêche d'être administrateur. C'est donc sa soeur qui occupe ce rôle, selon le registre des entreprises. Des noms de domaine ont déjà été réservés (www.e-finance-web.com et www.i-f-i.com), a-t-il dit en cour, mais les sociétés ne sont pas opérationnelles car M. Lacroix n'a pas réussi à faire ouvrir des comptes bancaires.
M. Lacroix a indiqué que la deuxième société, l'Institut fiduciaire international, se spécialiserait dans l'évaluation des «cotes fiduciaires», notamment en ce qui a trait aux risques de fraude liés à l'informatique, à la comptabilité et à la gestion de portefeuille.
Frais juridiques
L'AMF a continué de s'opposer hier à ce que M. Lacroix bénéficie d'un avocat payé par l'État, affirmant que M. Lacroix a versé des sommes considérables à ses proches au fil des ans. L'ancien président de Norbourg a tenté, en vain, d'obtenir l'aide juridique à trois reprises, probablement parce que son épouse travaille, mais aussi parce que le dossier Norbourg est gigantesque. Me Downs a fait dire à M. Lacroix que des honoraires juridiques de 250 000 $, dans les premiers mois qui ont suivi l'éclatement du scandale en août 2005, ont été épongés par son oncle et par une connaissance.
M. Lacroix n'a plus d'avocat, mais il a dit hier que son épouse avait, à un certain moment et sans grand succès, entamé des démarches pour contracter un prêt visant à payer des frais juridiques. Il a indiqué jeudi ne pas vouloir revivre l'expérience de sa mise en faillite en Cour supérieure au mois de mai et souhaite être mieux préparé pour son procès.
Par ailleurs, l'avocat de l'AMF a encore passé du temps hier sur les trois maisons du couple de Vincent Lacroix, qui sont au nom de son épouse. Ces maisons -- soit la résidence familiale de Candiac, un chalet sur le lac Memphrémagog et une propriété à Magog où habitent les parents de M. Lacroix -- sont visées par une hypothèque légale de Revenu Québec. La situation, plutôt complexe, a fait l'objet d'une longue tentative de démêlage hier, car les maisons sont également dans la mire de RSM Richter, le syndic de faillite de Norbourg, qui estime essentiellement que c'est l'argent de la compagnie qui a servi à en faire l'acquisition.
M. Lacroix a révélé que lui et son épouse souhaiteraient faire en sorte de pouvoir racheter les trois demeures pour éventuellement les revendre. Au cours des démarches de préapprobation hypothécaire, ils étaient en lice pour une hypothèque totale d'environ 1,3 million. Selon les calculs de Me Downs, cela représenterait des mensualités de 9100 $.
Toujours dans le domaine immobilier, M. Lacroix a concédé hier que son épouse avait soumis une offre d'achat pour l'Auberge de l'Étoile, que M. Lacroix détenait jadis avec son frère. M. Lacroix a dit avoir lui-même rédigé l'offre d'achat et que l'hypothèque recherchée s'élevait autour de 1,5 million. L'auberge a finalement été acquise par quelqu'un d'autre.
Il a aussi été question de la faillite de M. Lacroix, laquelle a été déclarée par un jugement de la Cour supérieure en mai 2006. La loi permet une libération automatique après neuf mois, mais M. Lacroix a indiqué hier avoir reçu «quatre oppositions» à cela. Celles-ci proviennent d'Ernst & Young, de RSM Richter, de Revenu Québec et du recours collectif au nom des investisseurs.
Enfin, les parties ont aussi passé du temps sur certains détails du célèbre transfert de deux millions de dollars que M. Lacroix a effectué dans le compte en fidéicommis d'un avocat montréalais en 2005 pour faire l'acquisition d'une compagnie aux Bahamas. La transaction fait l'objet d'une enquête à la fois chez Richter et chez Ernst & Young.
Le Devoir.com
En faillite depuis mai 2006 et faisant face à un procès de nature pénale qui commence dans moins de trois mois, Vincent Lacroix a récemment incorporé deux sociétés dans le but éventuel de retourner dans le monde des affaires.
C'est en Cour du Québec que l'ancien président de Norbourg a fait ce surprenant aveu hier, M. Lacroix s'y trouvant pour une troisième journée afin de demander au juge Claude Leblond, qui présidera son procès pour 51 chefs d'accusation pendant six semaines, d'obliger l'État à lui payer un avocat.
M. Lacroix a divulgué l'information lors d'un contre-interrogatoire mené par un des avocats de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Me Éric Downs. M. Lacroix doit remettre, chaque mois, un relevé de ses revenus et dépenses à son syndic de faillite, Ernst & Young. Prié par Me Downs de dire pourquoi le relevé d'octobre 2006 contenait un élément «Autres dépenses» de 1500 $, l'ancien p.-d.g. a dit qu'il s'agissait de frais d'incorporation.
«Vous voulez redémarrer votre compagnie, M. Lacroix?», a demandé Me Downs, question à laquelle M. Lacroix a répondu par un simple «oui» avant de préciser la nature des deux sociétés. Il a dit que eFinance inc. sera un site Internet sur lequel il donnera son avis sur l'état des marchés alors que l'Institut fiduciaire international inc. se spécialisera dans «l'évaluation des risques de fraude dans les compagnies».
La loi sur les faillites permet à M. Lacroix d'être actionnaire d'une compagnie mais l'empêche d'être administrateur. C'est donc sa soeur qui occupe ce rôle, selon le registre des entreprises. Des noms de domaine ont déjà été réservés (www.e-finance-web.com et www.i-f-i.com), a-t-il dit en cour, mais les sociétés ne sont pas opérationnelles car M. Lacroix n'a pas réussi à faire ouvrir des comptes bancaires.
M. Lacroix a indiqué que la deuxième société, l'Institut fiduciaire international, se spécialiserait dans l'évaluation des «cotes fiduciaires», notamment en ce qui a trait aux risques de fraude liés à l'informatique, à la comptabilité et à la gestion de portefeuille.
Frais juridiques
L'AMF a continué de s'opposer hier à ce que M. Lacroix bénéficie d'un avocat payé par l'État, affirmant que M. Lacroix a versé des sommes considérables à ses proches au fil des ans. L'ancien président de Norbourg a tenté, en vain, d'obtenir l'aide juridique à trois reprises, probablement parce que son épouse travaille, mais aussi parce que le dossier Norbourg est gigantesque. Me Downs a fait dire à M. Lacroix que des honoraires juridiques de 250 000 $, dans les premiers mois qui ont suivi l'éclatement du scandale en août 2005, ont été épongés par son oncle et par une connaissance.
M. Lacroix n'a plus d'avocat, mais il a dit hier que son épouse avait, à un certain moment et sans grand succès, entamé des démarches pour contracter un prêt visant à payer des frais juridiques. Il a indiqué jeudi ne pas vouloir revivre l'expérience de sa mise en faillite en Cour supérieure au mois de mai et souhaite être mieux préparé pour son procès.
Par ailleurs, l'avocat de l'AMF a encore passé du temps hier sur les trois maisons du couple de Vincent Lacroix, qui sont au nom de son épouse. Ces maisons -- soit la résidence familiale de Candiac, un chalet sur le lac Memphrémagog et une propriété à Magog où habitent les parents de M. Lacroix -- sont visées par une hypothèque légale de Revenu Québec. La situation, plutôt complexe, a fait l'objet d'une longue tentative de démêlage hier, car les maisons sont également dans la mire de RSM Richter, le syndic de faillite de Norbourg, qui estime essentiellement que c'est l'argent de la compagnie qui a servi à en faire l'acquisition.
M. Lacroix a révélé que lui et son épouse souhaiteraient faire en sorte de pouvoir racheter les trois demeures pour éventuellement les revendre. Au cours des démarches de préapprobation hypothécaire, ils étaient en lice pour une hypothèque totale d'environ 1,3 million. Selon les calculs de Me Downs, cela représenterait des mensualités de 9100 $.
Toujours dans le domaine immobilier, M. Lacroix a concédé hier que son épouse avait soumis une offre d'achat pour l'Auberge de l'Étoile, que M. Lacroix détenait jadis avec son frère. M. Lacroix a dit avoir lui-même rédigé l'offre d'achat et que l'hypothèque recherchée s'élevait autour de 1,5 million. L'auberge a finalement été acquise par quelqu'un d'autre.
Il a aussi été question de la faillite de M. Lacroix, laquelle a été déclarée par un jugement de la Cour supérieure en mai 2006. La loi permet une libération automatique après neuf mois, mais M. Lacroix a indiqué hier avoir reçu «quatre oppositions» à cela. Celles-ci proviennent d'Ernst & Young, de RSM Richter, de Revenu Québec et du recours collectif au nom des investisseurs.
Enfin, les parties ont aussi passé du temps sur certains détails du célèbre transfert de deux millions de dollars que M. Lacroix a effectué dans le compte en fidéicommis d'un avocat montréalais en 2005 pour faire l'acquisition d'une compagnie aux Bahamas. La transaction fait l'objet d'une enquête à la fois chez Richter et chez Ernst & Young.
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
non mais y penses-tu vraiment qu'il va avoir des clients lui?
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