InFoManII a écritAu Québec, chaque petite nouvelle est montée en grosse affaire d'Etat par les médias qui sont toujours à la recherche de sensationnel au détriment de l'information.
Dans les faits, les médias n'ont pas cherché à exposer le point de vue des 2 parties !... on a pris l'avis des parents, on le grossit et on l'expose à la face du Québec entier... qui accepte ça comme de l'argent comptant.
La vérité, c'est que les parents de cet enfant avaient été prévenus plusieurs fois que leur fils était turbulant et qu'il dérangeait la classe.
La grande majorité du monde ne sait pas c'est quoi faire face à une classe de "petits monstres" dont les parents ont laissé tomber toute forme d'éducation pour s'en remettre uniquement aux professeurs.
La prof n'a pas 50 façons de gérer cette situation, elle n'a pas les moyens dans le système d'éducation actuel de s'occuper en particulier de l'enfant ayant des troubles...
Alors que faire ?... l'exclure chaque jour de la classe... ou le "punir" temporairement dans un espace réservé à cet effet...
Les médias en ont mis plus qu'il n'en faut avec le terme "prison", "cage"... c'est absurde ! ...
Qu'on se donne les moyens d'avoir une bon système d'éducation au Québec et que les parents apprenent à s'occuper de leurs enfants avant de jetter la pierre aux enseignants !!!
Une prison dans une école primaire
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Vieille fille
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moss a écritDurant mon BAC en enseignement, mon professeur du cours "Relation d'aide" nous avait parlé de cette méthode d'intervention auprès d'élèves ayant des troubles de comportement. Par la suite, en faisant des suppléances, j'ai pu voir l'application dans certaines classes.
Beppo a parfaitement résumé le fonctionnement de tels isoloirs. On explique à l'enfant pourquoi il est isolé du groupe et ce n'est pas une prison. L'enfant peut en sortir pour venir parler à son enseignant. Toutefois, tant qu'il n'aura pas pris l'engagement de changer son comportement, il ne pourra pas faire parti du "groupe". Il entend tout et peut voir également au tableau en se levant ou en se tassant.
C'est sûr qu'au premier coup d'oeil, ça semble bizarre. Toutefois, il faut comprendre qu'il s'agit d'une méthode pour les cas "spéciaux". En 4 ans d'enseignement, j'ai vu de tels isoloirs deux ou trois fois à peine. Je n'ai pas eu à utiliser cette méthode, mais si un jour j'ai un élève dangereux pour lui ou pour les autres élèves, je n'hésiterais pas à l'utiliser.
À savoir si c'est excessif ou pas dans le cas de cet enfant, je ne peux me prononcer car les deux versions sont trop contradictoires.
Une chose est sûre, tout le monde est perdant que cette histoire en soit rendue-là.
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!! --Message edité par starlette le 2007-02-10 08:32:48--
Beppo a parfaitement résumé le fonctionnement de tels isoloirs. On explique à l'enfant pourquoi il est isolé du groupe et ce n'est pas une prison. L'enfant peut en sortir pour venir parler à son enseignant. Toutefois, tant qu'il n'aura pas pris l'engagement de changer son comportement, il ne pourra pas faire parti du "groupe". Il entend tout et peut voir également au tableau en se levant ou en se tassant.
C'est sûr qu'au premier coup d'oeil, ça semble bizarre. Toutefois, il faut comprendre qu'il s'agit d'une méthode pour les cas "spéciaux". En 4 ans d'enseignement, j'ai vu de tels isoloirs deux ou trois fois à peine. Je n'ai pas eu à utiliser cette méthode, mais si un jour j'ai un élève dangereux pour lui ou pour les autres élèves, je n'hésiterais pas à l'utiliser.
À savoir si c'est excessif ou pas dans le cas de cet enfant, je ne peux me prononcer car les deux versions sont trop contradictoires.
Une chose est sûre, tout le monde est perdant que cette histoire en soit rendue-là.
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!! --Message edité par starlette le 2007-02-10 08:32:48--
Starlette a écrit
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!!
Je ne peux pas te dire dans les cas où j'ai vu cela, car j'étais en suppléance, mais mon feeling serait que oui.
Un des devoirs de chaque enseignant est de communiquer régulièrement avec les parents. Que ce soit par écrit dans l'agenda ou par téléphone. Ça m'étonnerait beaucoup qu'un enseignant isole un enfant et que le parent ne soit pas au courant.
Je rajoute, que dans mon cas, je n'ai jamais isolé un élève dans ma classe, mais il m'est souvent arrivé d'en sortir. À chaque fois, le parent était avisé par écrit. Pour voir un changement en classe, il faut faire participer les parents aussi. Souvent, ça fonctionne bien, si les deux agents (prof-parent) arrivent à s'attendre sur des moyens d'intervention communs. --Message edité par moss le 2007-02-10 11:08:53--
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!!
Je ne peux pas te dire dans les cas où j'ai vu cela, car j'étais en suppléance, mais mon feeling serait que oui.
Un des devoirs de chaque enseignant est de communiquer régulièrement avec les parents. Que ce soit par écrit dans l'agenda ou par téléphone. Ça m'étonnerait beaucoup qu'un enseignant isole un enfant et que le parent ne soit pas au courant.
Je rajoute, que dans mon cas, je n'ai jamais isolé un élève dans ma classe, mais il m'est souvent arrivé d'en sortir. À chaque fois, le parent était avisé par écrit. Pour voir un changement en classe, il faut faire participer les parents aussi. Souvent, ça fonctionne bien, si les deux agents (prof-parent) arrivent à s'attendre sur des moyens d'intervention communs. --Message edité par moss le 2007-02-10 11:08:53--
InFoManII a écritAu Québec, chaque petite nouvelle est montée en grosse affaire d'Etat par les médias qui sont toujours à la recherche de sensationnel au détriment de l'information.
Dans les faits, les médias n'ont pas cherché à exposer le point de vue des 2 parties !... on a pris l'avis des parents, on le grossit et on l'expose à la face du Québec entier... qui accepte ça comme de l'argent comptant.
La vérité, c'est que les parents de cet enfant avaient été prévenus plusieurs fois que leur fils était turbulant et qu'il dérangeait la classe.
La grande majorité du monde ne sait pas c'est quoi faire face à une classe de "petits monstres" dont les parents ont laissé tomber toute forme d'éducation pour s'en remettre uniquement aux professeurs.
La prof n'a pas 50 façons de gérer cette situation, elle n'a pas les moyens dans le système d'éducation actuel de s'occuper en particulier de l'enfant ayant des troubles...
Alors que faire ?... l'exclure chaque jour de la classe... ou le "punir" temporairement dans un espace réservé à cet effet...
Les médias en ont mis plus qu'il n'en faut avec le terme "prison", "cage"... c'est absurde ! ...
Qu'on se donne les moyens d'avoir une bon système d'éducation au Québec et que les parents apprenent à s'occuper de leurs enfants avant de jetter la pierre aux enseignants !!! Je suis d'accord avec tes propos. Dans la classe de ma fille ils sont 29 élèves. J'imagine facilement ce que c'est quand un ou deux élèves dérangent toute la classe et que le professeur passe plus de temps à faire de la discipline qu'à enseigner à la majorité. Je ne suis pas pour l'exclusion, mais rien qu'à voir les parents qui se dépêchent d'alerter la télé, ça me laisse comme une impression que la responsabilité n'est jamais du côté de leur enfant ou d'eux-mêmes.
À l'école de ma fille, lorsqu'un enfant est turbulent et dérange toute la classe, il n'est pas mis derrière un paravent mais envoyé dans la classe voisine à faire de la copie dans un coin. Cette façon de faire est selon moi pire, le regard des autres et les jugements sont sûrement très lourds à porter...j'aurais préféré étant petite, et de loin, rester dans ma classe derrière un treillis finalement. Entre deux maux on choisit le moindre, j'imagine que c'est ce que les professeurs doivent souvent faire malgré eux. Je ne dis pas que des enseignants au mauvais jugement n'existe pas là...je dis simplement ce que ce cas m'inspire.
Dans les faits, les médias n'ont pas cherché à exposer le point de vue des 2 parties !... on a pris l'avis des parents, on le grossit et on l'expose à la face du Québec entier... qui accepte ça comme de l'argent comptant.
La vérité, c'est que les parents de cet enfant avaient été prévenus plusieurs fois que leur fils était turbulant et qu'il dérangeait la classe.
La grande majorité du monde ne sait pas c'est quoi faire face à une classe de "petits monstres" dont les parents ont laissé tomber toute forme d'éducation pour s'en remettre uniquement aux professeurs.
La prof n'a pas 50 façons de gérer cette situation, elle n'a pas les moyens dans le système d'éducation actuel de s'occuper en particulier de l'enfant ayant des troubles...
Alors que faire ?... l'exclure chaque jour de la classe... ou le "punir" temporairement dans un espace réservé à cet effet...
Les médias en ont mis plus qu'il n'en faut avec le terme "prison", "cage"... c'est absurde ! ...
Qu'on se donne les moyens d'avoir une bon système d'éducation au Québec et que les parents apprenent à s'occuper de leurs enfants avant de jetter la pierre aux enseignants !!! Je suis d'accord avec tes propos. Dans la classe de ma fille ils sont 29 élèves. J'imagine facilement ce que c'est quand un ou deux élèves dérangent toute la classe et que le professeur passe plus de temps à faire de la discipline qu'à enseigner à la majorité. Je ne suis pas pour l'exclusion, mais rien qu'à voir les parents qui se dépêchent d'alerter la télé, ça me laisse comme une impression que la responsabilité n'est jamais du côté de leur enfant ou d'eux-mêmes.
À l'école de ma fille, lorsqu'un enfant est turbulent et dérange toute la classe, il n'est pas mis derrière un paravent mais envoyé dans la classe voisine à faire de la copie dans un coin. Cette façon de faire est selon moi pire, le regard des autres et les jugements sont sûrement très lourds à porter...j'aurais préféré étant petite, et de loin, rester dans ma classe derrière un treillis finalement. Entre deux maux on choisit le moindre, j'imagine que c'est ce que les professeurs doivent souvent faire malgré eux. Je ne dis pas que des enseignants au mauvais jugement n'existe pas là...je dis simplement ce que ce cas m'inspire.
"L'âme n'a point de secret que la conduite ne révèle."
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Vieille fille
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 7402
- Inscription : jeu. nov. 09, 2006 1:00 am
puce28 a écrit
...
Entre deux maux on choisit le moindre, j'imagine que c'est ce que les professeurs doivent souvent faire malgré eux.
...
Et si, justement, la collaboration évitait d'avoir à choisir le moindre mal ?
...
Entre deux maux on choisit le moindre, j'imagine que c'est ce que les professeurs doivent souvent faire malgré eux.
...
Et si, justement, la collaboration évitait d'avoir à choisir le moindre mal ?
Un "projet" est un rêve qu'on décide un jour de réaliser en y mettant la persévérance et le courage qu'il faut... quitte à se donner des coups de pieds au cul tous les matins !!!
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InFoManII a écritAu Québec, chaque petite nouvelle est montée en grosse affaire d'Etat par les médias qui sont toujours à la recherche de sensationnel au détriment de l'information.
Dans les faits, les médias n'ont pas cherché à exposer le point de vue des 2 parties !... on a pris l'avis des parents, on le grossit et on l'expose à la face du Québec entier... qui accepte ça comme de l'argent comptant.
La vérité, c'est que les parents de cet enfant avaient été prévenus plusieurs fois que leur fils était turbulant et qu'il dérangeait la classe.
La grande majorité du monde ne sait pas c'est quoi faire face à une classe de "petits monstres" dont les parents ont laissé tomber toute forme d'éducation pour s'en remettre uniquement aux professeurs.
La prof n'a pas 50 façons de gérer cette situation, elle n'a pas les moyens dans le système d'éducation actuel de s'occuper en particulier de l'enfant ayant des troubles...
Alors que faire ?... l'exclure chaque jour de la classe... ou le "punir" temporairement dans un espace réservé à cet effet...
Les médias en ont mis plus qu'il n'en faut avec le terme "prison", "cage"... c'est absurde ! ...
Qu'on se donne les moyens d'avoir une bon système d'éducation au Québec et que les parents apprenent à s'occuper de leurs enfants avant de jetter la pierre aux enseignants !!!
Et voilà le gros bon sens.
Mon neveu au primaire était vraiment dérangeant. Il a dû à un moment donné changer d'école. Il était à tout bout de champ écarter de la classe. Mon beau-frère qui a un autre garçon sans problème ne savait plus qui croire.
Il a pris la peine de prendre du temps et de se stationner non loin de la cour d'école et d'épier son gars. Il a vu de ses yeux que malheureusement et effectivement son garçon était turbulent et ses gestes inacceptables. Il n'a pas alerter les journeaux, il a essayé au meilleur de ses connaissances d'essayer de régler le problème, ce qui dit en passant n'est pas si facile avec un enfant difficile à controler. Il a eu l'intelligence de comprendre que l'enseigant ne pouvait passer sa journée à s'occuper d'une personne et d'en délaisser 28 autres.
Dans les faits, les médias n'ont pas cherché à exposer le point de vue des 2 parties !... on a pris l'avis des parents, on le grossit et on l'expose à la face du Québec entier... qui accepte ça comme de l'argent comptant.
La vérité, c'est que les parents de cet enfant avaient été prévenus plusieurs fois que leur fils était turbulant et qu'il dérangeait la classe.
La grande majorité du monde ne sait pas c'est quoi faire face à une classe de "petits monstres" dont les parents ont laissé tomber toute forme d'éducation pour s'en remettre uniquement aux professeurs.
La prof n'a pas 50 façons de gérer cette situation, elle n'a pas les moyens dans le système d'éducation actuel de s'occuper en particulier de l'enfant ayant des troubles...
Alors que faire ?... l'exclure chaque jour de la classe... ou le "punir" temporairement dans un espace réservé à cet effet...
Les médias en ont mis plus qu'il n'en faut avec le terme "prison", "cage"... c'est absurde ! ...
Qu'on se donne les moyens d'avoir une bon système d'éducation au Québec et que les parents apprenent à s'occuper de leurs enfants avant de jetter la pierre aux enseignants !!!
Et voilà le gros bon sens.
Mon neveu au primaire était vraiment dérangeant. Il a dû à un moment donné changer d'école. Il était à tout bout de champ écarter de la classe. Mon beau-frère qui a un autre garçon sans problème ne savait plus qui croire.
Il a pris la peine de prendre du temps et de se stationner non loin de la cour d'école et d'épier son gars. Il a vu de ses yeux que malheureusement et effectivement son garçon était turbulent et ses gestes inacceptables. Il n'a pas alerter les journeaux, il a essayé au meilleur de ses connaissances d'essayer de régler le problème, ce qui dit en passant n'est pas si facile avec un enfant difficile à controler. Il a eu l'intelligence de comprendre que l'enseigant ne pouvait passer sa journée à s'occuper d'une personne et d'en délaisser 28 autres.
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Boule à mites
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
Boule à mites a écrit C'est loin d'être particulier au Québec, ça!
Fallait que je le dise, c'était plus fort que moi! ;)
Tu as raison, c'est plutôt particulier à toutes les sociétés, dites évoluées. Nous avons tellement accès à toute informations même banale que nous pouvons en faire une affaire d'état même si c'est une banalité. Nous sommes tellement informés, par tout les médias que nous en sommes à faire de l'hyperventilation sur des anecdotes pendant que notre lavage est en retard..... et que si nous attendons trop, le petit dernier n'aura pas de bobettes à se mettre pour aller à l'école.
Fallait que je le dise, c'était plus fort que moi! ;)
Tu as raison, c'est plutôt particulier à toutes les sociétés, dites évoluées. Nous avons tellement accès à toute informations même banale que nous pouvons en faire une affaire d'état même si c'est une banalité. Nous sommes tellement informés, par tout les médias que nous en sommes à faire de l'hyperventilation sur des anecdotes pendant que notre lavage est en retard..... et que si nous attendons trop, le petit dernier n'aura pas de bobettes à se mettre pour aller à l'école.
Starlette a écrit
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!!
Il est de mise de rencontrer les parents en septembre pour leur présenter le fonctionnement de la classe. Lors de cette rencontre où tous les enfants de la classe assistent à la réunion avec ses parents, je présente l'isoloir ( et je le montre puisqu'il est physiquement prêt à accueillir un enfant ) et en donne les règles générales. Dès lors, le parent est informé que si son jeune se voit en arrêt d'agir, une note sera consignée à son agenda et devra être signée par le parent dès le soir même. Si le jeune pour diverses raisons n'a pas fait signer la note le lendemain, il se voit interdit d'entrer dans la classe et doit se diriger au bureau du directeur pour trouver une solution à son problème. Il aura aussi la responsabilité de composer son contrat et de le faire signer par les personnes concernées ( enfant, parent, enseignant et direction ) pour se voir le droit de quitter l'isoloir et de réintégrer son groupe. S'il manque à son engagement, il retourne dans l'isoloir.
Cette démarche est présentée aux parents dès la première rencontre de septembre. Parents en enfants ont entendu les mêmes consignes et le même discours.
--Message edité par Beppo le 2007-02-10 22:07:32--
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Moi, en tant que mère, si j'aurais été informé que cela existe pour les enfants qui sont turbulant et qui dérange la classe. J'aurais aussitôt averti mon enfant en lui disant que s'il dérange la classe que je ne prendrais pas pour lui et que j'appuyerais son proffesseur.
Si tu éduques tes enfants avec de la discipline et des règles et que les enfants sont habitués d'écouter et de respecter, il ne peut faire autrement à l'extérieur de la maison.
Après tout ce sont des enfants du primaire. S'ils ne repectent aucun règlement qu'est-ce que ce sera au secondaire. OUfff pauvre enseignant.
Ce n'est pas lorsqu'un enfant a 14 ans qu'il faut commencer à élever un enfant!!!!
Il est de mise de rencontrer les parents en septembre pour leur présenter le fonctionnement de la classe. Lors de cette rencontre où tous les enfants de la classe assistent à la réunion avec ses parents, je présente l'isoloir ( et je le montre puisqu'il est physiquement prêt à accueillir un enfant ) et en donne les règles générales. Dès lors, le parent est informé que si son jeune se voit en arrêt d'agir, une note sera consignée à son agenda et devra être signée par le parent dès le soir même. Si le jeune pour diverses raisons n'a pas fait signer la note le lendemain, il se voit interdit d'entrer dans la classe et doit se diriger au bureau du directeur pour trouver une solution à son problème. Il aura aussi la responsabilité de composer son contrat et de le faire signer par les personnes concernées ( enfant, parent, enseignant et direction ) pour se voir le droit de quitter l'isoloir et de réintégrer son groupe. S'il manque à son engagement, il retourne dans l'isoloir.
Cette démarche est présentée aux parents dès la première rencontre de septembre. Parents en enfants ont entendu les mêmes consignes et le même discours.
--Message edité par Beppo le 2007-02-10 22:07:32--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
moss a écritDurant mon BAC en enseignement, mon professeur du cours "Relation d'aide" nous avait parlé de cette méthode d'intervention auprès d'élèves ayant des troubles de comportement. Par la suite, en faisant des suppléances, j'ai pu voir l'application dans certaines classes.
Beppo a parfaitement résumé le fonctionnement de tels isoloirs. On explique à l'enfant pourquoi il est isolé du groupe et ce n'est pas une prison. L'enfant peut en sortir pour venir parler à son enseignant. Toutefois, tant qu'il n'aura pas pris l'engagement de changer son comportement, il ne pourra pas faire parti du "groupe". Il entend tout et peut voir également au tableau en se levant ou en se tassant.
C'est sûr qu'au premier coup d'oeil, ça semble bizarre. Toutefois, il faut comprendre qu'il s'agit d'une méthode pour les cas "spéciaux". En 4 ans d'enseignement, j'ai vu de tels isoloirs deux ou trois fois à peine. Je n'ai pas eu à utiliser cette méthode, mais si un jour j'ai un élève dangereux pour lui ou pour les autres élèves, je n'hésiterais pas à l'utiliser.
À savoir si c'est excessif ou pas dans le cas de cet enfant, je ne peux me prononcer car les deux versions sont trop contradictoires.
Une chose est sûre, tout le monde est perdant que cette histoire en soit rendue-là.
C'est ce que j'aurais pu écrire. Quand j'ai vu ça aux nouvelles, je me suis dit: Une autre histoire qui va prendre une ampleur démesurée! Puis ça va aider l'enfant que les parents discréditent l'école en public?
Beppo a parfaitement résumé le fonctionnement de tels isoloirs. On explique à l'enfant pourquoi il est isolé du groupe et ce n'est pas une prison. L'enfant peut en sortir pour venir parler à son enseignant. Toutefois, tant qu'il n'aura pas pris l'engagement de changer son comportement, il ne pourra pas faire parti du "groupe". Il entend tout et peut voir également au tableau en se levant ou en se tassant.
C'est sûr qu'au premier coup d'oeil, ça semble bizarre. Toutefois, il faut comprendre qu'il s'agit d'une méthode pour les cas "spéciaux". En 4 ans d'enseignement, j'ai vu de tels isoloirs deux ou trois fois à peine. Je n'ai pas eu à utiliser cette méthode, mais si un jour j'ai un élève dangereux pour lui ou pour les autres élèves, je n'hésiterais pas à l'utiliser.
À savoir si c'est excessif ou pas dans le cas de cet enfant, je ne peux me prononcer car les deux versions sont trop contradictoires.
Une chose est sûre, tout le monde est perdant que cette histoire en soit rendue-là.
C'est ce que j'aurais pu écrire. Quand j'ai vu ça aux nouvelles, je me suis dit: Une autre histoire qui va prendre une ampleur démesurée! Puis ça va aider l'enfant que les parents discréditent l'école en public?
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Starlette a écrit
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Difficile de dire si ça existe dans telle classe. L'isoloir peut être absent au début de l'année et être utilisé si la nécessité s'en fait ressentir.
Pour ma part, avec tout ce que j'ai entendu et lu sur cette histoire, je ne vois rien de grave avec l'isoloir, si l'enfant n'y a pas été installé pendant 5 semaines continuellement. Mais comme l'école semble dire, l'enfant ne passait pas ses grandes journées isolé.
Les parents viennent de donner tout un pouvoir à leur enfant.
J'aimerais savoir si les parents sont informés que cela existe dans la classe de leur enfant.
Difficile de dire si ça existe dans telle classe. L'isoloir peut être absent au début de l'année et être utilisé si la nécessité s'en fait ressentir.
Pour ma part, avec tout ce que j'ai entendu et lu sur cette histoire, je ne vois rien de grave avec l'isoloir, si l'enfant n'y a pas été installé pendant 5 semaines continuellement. Mais comme l'école semble dire, l'enfant ne passait pas ses grandes journées isolé.
Les parents viennent de donner tout un pouvoir à leur enfant.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Beppo a écrit
Il est de mise de rencontrer les parents en septembre pour leur présenter le fonctionnement de la classe. Lors de cette rencontre où tous les enfants de la classe assistent à la réunion avec ses parents, je présente l'isoloir ( et je le montre puisqu'il est physiquement prêt à accueillir un enfant ) et en donne les règles générales. Dès lors, le parent est informé que si son jeune se voit en arrêt d'agir, une note sera consignée à son agenda et devra être signée par le parent dès le soir même. Si le jeune pour diverses raisons n'a pas fait signer la note le lendemain, il se voit interdit d'entrer dans la classe et doit se diriger au bureau du directeur pour trouver une solution à son problème. Il aura aussi la responsabilité de composer son contrat et de le faire signer par les personnes concernées ( enfant, parent, enseignant et direction ) pour se voir le droit de quitter l'isoloir et de réintégrer son groupe. S'il manque à son engagement, il retourne dans l'isoloir.
Cette démarche est présentée aux parents dès la première rencontre de septembre. Parents en enfants ont entendu les mêmes consignes et le même discours.
A mes yeux, c'est très clair, a chacun de la comprendre. Il me semble qu'il y a toute une évolution avec la strappe chez le directeur de mon temps.
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
Il est de mise de rencontrer les parents en septembre pour leur présenter le fonctionnement de la classe. Lors de cette rencontre où tous les enfants de la classe assistent à la réunion avec ses parents, je présente l'isoloir ( et je le montre puisqu'il est physiquement prêt à accueillir un enfant ) et en donne les règles générales. Dès lors, le parent est informé que si son jeune se voit en arrêt d'agir, une note sera consignée à son agenda et devra être signée par le parent dès le soir même. Si le jeune pour diverses raisons n'a pas fait signer la note le lendemain, il se voit interdit d'entrer dans la classe et doit se diriger au bureau du directeur pour trouver une solution à son problème. Il aura aussi la responsabilité de composer son contrat et de le faire signer par les personnes concernées ( enfant, parent, enseignant et direction ) pour se voir le droit de quitter l'isoloir et de réintégrer son groupe. S'il manque à son engagement, il retourne dans l'isoloir.
Cette démarche est présentée aux parents dès la première rencontre de septembre. Parents en enfants ont entendu les mêmes consignes et le même discours.
A mes yeux, c'est très clair, a chacun de la comprendre. Il me semble qu'il y a toute une évolution avec la strappe chez le directeur de mon temps.
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
Ce qui me titille dans cette histoire est le fait que l'enfant est supposément retiré dans l'isoloir depuis le 9 janvier et ce, selon leurs dires, de façon permanente. Le jeune est là 5 heures par jour, 5 jours semaines. Aussi, ils disent ne pas avoir été informés de la situation depuis le 9 janvier. Comment se fait-il que ce jeune n'en ait soufflé mots à ses parents? Comment se fait-il que son frère jumeau n'en ait parlé à ses parents?
Aussi, j'ai entendu hier, lors des nouvelles à la radio de Radio-Canada, que les parents demandaient la démission de l'enseignante et aussi de la directrice de l'école.
Aussi, j'ai entendu hier, lors des nouvelles à la radio de Radio-Canada, que les parents demandaient la démission de l'enseignante et aussi de la directrice de l'école.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
On en discutait mon conjoint et moi, hier après-midi et nous en sommes venus à la conclusion que le sentiment de culpabilité nous faisait agir bien étrangement, parfois.
Nous nous sommes rappelés que petits, y'a pleins d'événements que nous avons tus à nos parents parce que nous nous sentions mal à l'intérieur de nous. En fait, nous pensions que tout cela était de notre faute.
Je suppose qu'il y a un lien à faire avec les deux jumeaux. Même sur une période de cinq semaines, il se peut que les jeunes n'en aient rien dit à leurs parents, de peur de se faire chicaner peut-être...
Ce ne sont que des suppositions, basées sur les différentes versions des faits, obtenues en regardant les nouvelles. --Message edité par Sabi le 2007-02-11 09:54:44--
Nous nous sommes rappelés que petits, y'a pleins d'événements que nous avons tus à nos parents parce que nous nous sentions mal à l'intérieur de nous. En fait, nous pensions que tout cela était de notre faute.
Je suppose qu'il y a un lien à faire avec les deux jumeaux. Même sur une période de cinq semaines, il se peut que les jeunes n'en aient rien dit à leurs parents, de peur de se faire chicaner peut-être...
Ce ne sont que des suppositions, basées sur les différentes versions des faits, obtenues en regardant les nouvelles. --Message edité par Sabi le 2007-02-11 09:54:44--
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
Fabine a écrit
A mes yeux, c'est très clair, a chacun de la comprendre. Il me semble qu'il y a toute une évolution avec la strappe chez le directeur de mon temps.
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
Moi aussi ça me pue au nez, tu ne peux savoir...
A mes yeux, c'est très clair, a chacun de la comprendre. Il me semble qu'il y a toute une évolution avec la strappe chez le directeur de mon temps.
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
Moi aussi ça me pue au nez, tu ne peux savoir...
je peux dire que ces méthodes existait moins dans le temps... je me souviens qu'au primaire, on était un peu retiré, mais toujours dans la classe et non-séparé de quelque chose...
c'est plus les coup de rêgles qui était d'or dans ce temps... oui oui, en 1993, ma professeure donnait des coups de règles...
c'est pour ca que j'ai des grosses jointures aujourd'hui...
c'est plus les coup de rêgles qui était d'or dans ce temps... oui oui, en 1993, ma professeure donnait des coups de règles...
c'est pour ca que j'ai des grosses jointures aujourd'hui...
[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa04.casimages.com/img/2009/01/24/090124110220523592.jpg[/img][/url]
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Vieille fille
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Fabine a écrit
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
et voilà !
Cibole, c'est bien rendu compliqué aujourd'hui de comprendre que le sacro-saint enfant roi n'a pas que des droits mais des conséquences à ses actes. Il fera quoi cet enfant quand il devra se conformer au travail, à une règle? Il ira voir sa mère qui appellera un journal....En tout cas, je m'énerve, je m'énerve et je ne comprend pas. Désolé.
et voilà !
Un "projet" est un rêve qu'on décide un jour de réaliser en y mettant la persévérance et le courage qu'il faut... quitte à se donner des coups de pieds au cul tous les matins !!!
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il y a d'autres maniere selon moi pour isoler un enfant turbulant : le sortir de la classe, directrice, secretaire, le renvoyer chez lui tout simplement (si les parents font rien c'est leur probleme) mais une cage... ouch, j'ai vraiment vraiment beaucoup de difficulté avec cette facon de faire extremement humiliante pour l'enfant.... je ne doute pas des conséquences a long terme.... pauvre petit.....
moi j'était turbulente plus jeune, on m,avait simplement mise hors de la classe ou chez la directrice... suffit d'y penser. La cage, c'est vraiment primitif et barbare, pauvre enfant.
moi j'était turbulente plus jeune, on m,avait simplement mise hors de la classe ou chez la directrice... suffit d'y penser. La cage, c'est vraiment primitif et barbare, pauvre enfant.