Une prison dans une école primaire

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tuberale  a écrit



ben on sait au moins que les parents ont refusés l,aide de 2003 à aujourd'hui......c,est peut-être la question suivante que devrait poser les journalistes s,ils veulent continuer à faire un gros scandale avec ça.....

 
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Grain de sel
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C'est dommage, parce qu'au bout du compte, c'est le petit qui en paiera le prix.
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Grain de sel  a écritC'est dommage, parce qu'au bout du compte, c'est le petit qui en paiera le prix.  

Encore une fois ca fait beaucoup ces temps ci
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LeeLou  a écrit
Avec un enfant qui n'a aucun problème ca s'applique bien , mais un enfant hyperactif ou ayant un autre problème , crois tu quil prend lui même la décision de sauter partout dans classe et de déranger ou d'être un ptit ange toute la journée ....

La classe voisine de la mienne en est une d'enfants en très grande difficulté de comportement. Une psycho-éducatrice en a la charge soutenue par une technicienne en éducation spécialisée. Elles sont donc deux pour prendre charge de neuf enfants et elles appliquent la même stratégie que nous.





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Message par titegen »

Annouk  a écritLe DG a eu un discours politiquement correct, n'a repêché que la version de l'enseignante et celle de la direction de l'école. Son discours est très ferme quand  au fait qu'il appuie l'enseignante qui vit cette situation de façon très difficile et qu'il appuie aussi la direction de l'école.

Il affirme que les parents ont tenus des propos mensongers. Il dit au début que l'enfant passe peut-être une heure par jour dans cet isoloir pour finir par affirmer que ce n'Est que quelques minutes et ce, jamais quand l'enseignante donne des explications.

Cela n'explique pas à mon avis pourquoi l'enfant se plaint de ne pas être vu si il lève la main lors des explications ni le fait qu'il doive regarder par les trous pour voir ce qui est écrit au tableau. Si il est invité à rejoindre le groupe pour les explications, il devrait alors voir au tableau...

Bref, 2 versions tout à fait différentes et on ne saura jamais le fond de l'histoire à mon avis...



Annouk  a écrit

Effectivement...Il est très mal vu de seulement oser penser qu'une enseignante a simplement manquer de jugement...


Effectivement, il est très mal vu de seulement oser penser que des parents ont simplement manqué de jugement...

Edit: Cela dit, on ne saura jamais le fond de l'histoire et c'est mieux ainsi... La plateforme médiatique devrait cesser au plus vite afin de limiter les dommages... --Message edité par titegen le 2007-02-09 14:26:34--
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Message par Annouk »

tuberale  a écrit



ben on sait au moins que les parents ont refusés l,aide de 2003 à aujourd'hui......c,est peut-être la question suivante que devrait poser les journalistes s,ils veulent continuer à faire un gros scandale avec ça.....


Peut-être mais ça ne justifie pas de garder un enfant derrière un treillis parce que ses parents ont refusé les services offerts...

La première mission d'un institution d'enseignement est de favoriser la réussite des élèves et nul part je n'ai lu que de leur faire voir le tableau ou lire les consignes à travers les carreaux d'un treillis ne facilitait la réussite
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Je crois que le treillis peut etre un coin de repos ou meme un coin lecture quelque fois alors peut etre a til servit de coin retrait!!!
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Annouk  a écrit

Peut-être mais ça ne justifie pas de garder un enfant derrière un treillis parce que ses parents ont refusé les services offerts...

Refuser des service de psychologie ou de plan d'intervention adapté, c'est réduire les chances de réussite de l'enfant. La prof n'a pas de formation de psychologue ou d'orthopédagogue, elle ne peut pas faire de miracle si les parents refusent l'aide offerte pour leur enfants!

La première mission d'un institution d'enseignement est de favoriser la réussite des élèves et nul part je n'ai lu que de leur faire voir le tableau ou lire les consignes à travers les carreaux d'un treillis ne facilitait la réussite

Dans la conférence ils disent bien que l'enfant n'était pas derrière ce treillis lors des explications et c'est OUVERT, il peut en tout temps se lever pour mieux voir...

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Pico82  a écritCertainement qu'un diplome de prof n'assure pas le bon jugement
malheureusement...

Et aussi c'est assez difficile pour une directrice d'aller
a l'encontre de la facon de travailler de ses profs...

Je l'ai vecu au primaire avec mon garcon et m'a vous dire
dans ce temps la j'ai vraiment eu peur que mon fils decroche
litterallement de l'ecole... J'ai eu tellement peur!

Y faut donner aux jeunes le gout d'aller a l'ecole et non
le contraire!!!!!!!!

En ce moment a TVA la ex-juge Ruffo est en furie...

Pour elle c'est inacceptable!!!  

Elle peut bien se faire aller le clapet la madame... Quand elle siégeait au banc, elle condamnait des enfants à se rendre au bureau de la ministre parce qu'elle ne pouvait trouver aux jeunes les soins, la famille d'accueil ou le service approprié. Belle madame!!!! Il n'y en a pas de service et elle gueule pour une meilleure qualité... Ça changer quoi ses sparages depuis le temps? Rien. Elle a fait quoi depuis elle si elle est si fine? Rien. Bin qu'elle se la farme d'aplomb...





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Message par Grain de sel »

Annouk  a écrit

Peut-être mais ça ne justifie pas de garder un enfant derrière un treillis parce que ses parents ont refusé les services offerts...
La première mission d'un institution d'enseignement est de favoriser la réussite des élèves et nul part je n'ai lu que de leur faire voir le tableau ou lire les consignes à travers les carreaux d'un treillis ne facilitait la réussite

J'ose espérer que l'institutrice n'a pas isoler l'enfant à cause du refus des parents car ça serait impardonnable.

Par contre, si l'anfant est  mis en retrait parce qu'il dérange le groupe et que c'est la seule façon de le calmer et de faire en sorte qu'il réalise que son comportement laisse à désirer, je n'y vois pas de mal.
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Annouk  a écrit

Effectivement...Il est très mal vu de seulement oser penser qu'une enseignante a simplement manquer de jugement...

Je comprend l'harassement d'une enseignante qui a à subir 5 jours par semaine un enfant avec un comportement difficile mais 5 semaines derrière un paravent? Ben je suis désolée mais je ne crois pas que ça soit ce qui est recommandé dans les formations et même si c'est recommandé dans ces fameuses formations, c'est carrément abusif.

On vient de voir à la télé le paravent et il est vrai que l'enfant n'a vu sur le tableau qu'à travers les carreaux du treillis...En quoi est-ce aidant voulez-vous bien me le dire? N'est-ce pas une méthode parfaite pour le faire complètement décrocher si ce n'était pas déjà fait?

Si au bout de quelques jours la situation n'était pas améliorée, n'aurait-il pas été préférable de convoquer les parents en présence de la direction? Est-ce que quand on envoie nos enfants à l'école, ils deviennent la propriété d'un ou d'une enseignante qui peut en faire ce qu'elle veut sans même nous aviser?

Ça fait peur....

J'ajouterais que ce n'est pas un diplôme d'enseignement qui donne automatiquement l'équilibre nécessaire pour avoir en charge une classe pleine d'enfant et ce cas en est malheureusement la preuve

Comment affirmer alors qu'on ne sait même pas si c'est sa première intervention auprès de cet enfant? Que fait-on après 5, 6 ou 10 interventions? Ne m'écris pas d'obtenir des services spécialisés, tu le sais comme moi, qu'il n'y en a pas. Que faites-vous après 6, 7 ou 8 interventions aùprès de votre jeune concernant toujours le même problème? Me semble que votre patience a aussi les mêmes limites que les miennes...





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titegen  a écrit
Bon d'accord... c'est seulement la faute de l'enseignante maudite sans coeur, maudite incompétente! Elle devrait se faire foutre à la porte et surtout poursuivre pour cruauté envers les enfants! Et tant qu'on y est, j'espère qu'elle n'a pas d'enfants! La DPJ devrait s'en charger! ( à entendre la juge ruffo ou ben mongrain, c'est ce qu'il faudrait faire...)

Est-ce qu'on est plus avancé là ?!?!?!?!?  

Tout le monde est prêt à entendre les parents et l'enfant se plaindre... Mais la prof et l'école ont surement quelque chose à dire aussi...




C'est, j'imagine, ce qu'on appelle avoir droit à une défense pleine et entière... pffffffff

mdr



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mellymel  a écritJé tu ben lu yen a qui sont en accord avec une prison dans la classe????

Faut-il répondre à ça?



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Message par Annouk »

Beppo  a écrit

Comment affirmer alors qu'on ne sait même pas si c'est sa première intervention auprès de cet enfant? Que fait-on après 5, 6 ou 10 interventions? Ne m'écris pas d'obtenir des services spécialisés, tu le sais comme moi, qu'il n'y en a pas. Que faites-vous après 6, 7 ou 8 interventions aùprès de votre jeune concernant toujours le même problème? Me semble que votre patience a aussi les mêmes limites que les miennes...




Ben si la réponse est de les mettre en cage, sans accès au tableau, je retire les miens de l'école

J'ai fréquenté assez l'école, assez d'enseignants et vu assez de cas de trouble de comportement et heureusement, du moins à l'école primaire qu'ont fréquenté mes enfants, il n'y a jamais eu d'isoloir en treillis ou on "park" les enfants. J'ai vu par contre, du au manque de service de très belles collaborations entre professeurs quand un de ceux-ci manquait de patience ou avait épuisé ses ressources de patience. Parce que ça se peut ça...Personne ne dit que la job d'enseignant est facile de nos jours.

J'ai vu des spécialistes prendre momentanément des élèves dans leur classe pour soulager leur enseignant principal. J'ai vu un directeur garder avec lui, dans son bureau, un élève très envahissant et lui faire prendre conscience du travail de directeur en le faisant participer, j'ai vu un professeur d'anglais intensif prendre un autre élève très indiscipliné dans sa classe deux demi-journée par semaine afin de soulager son enseignante. Elle avait comme principe que ce qu'il apprenait en Anglais durant ce temps n'était pas perdu. Elle l'a même invité à la fin de l'Année à participer au voyage de fin d'année à Ottawa avec la classe d'Anglais intensif...Elle a transformé cet élève en l'espace d'un an...

Mais j'ai vu aussi des dérapages de la part d'enseignants, des graves à part ça...qui ont toujours été couverts par la commission scolaire et la direction de l'école. J'ai vu le DG de la commission scolaire mentir effrontément devant une assemblée de parent alors que j'avais vu et que j'Avais été témoin de la situation. Ce qui me fâche, c'est qu'il semble toujours impossible qu'un enseignant ait eu un dérapage...
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Message par Beppo »

Annouk  a écrit

Ben si la réponse est de les mettre en cage, sans accès au tableau, je retire les miens de l'école

J'ai fréquenté assez l'école, assez d'enseignants et vu assez de cas de trouble de comportement et heureusement, du moins à l'école primaire qu'ont fréquenté mes enfants, il n'y a jamais eu d'isoloir en treillis ou on "park" les enfants. J'ai vu par contre, du au manque de service de très belles collaborations entre professeurs quand un de ceux-ci manquait de patience ou avait épuisé ses ressources de patience. Parce que ça se peut ça...Personne ne dit que la job d'enseignant est facile de nos jours.

J'ai vu des spécialistes prendre momentanément des élèves dans leur classe pour soulager leur enseignant principal. J'ai vu un directeur garder avec lui, dans son bureau, un élève très envahissant et lui faire prendre conscience du travail de directeur en le faisant participer, j'ai vu un professeur d'anglais intensif prendre un autre élève très indiscipliné dans sa classe deux demi-journée par semaine afin de soulager son enseignante. Elle avait comme principe que ce qu'il apprenait en Anglais durant ce temps n'était pas perdu. Elle l'a même invité à la fin de l'Année à participer au voyage de fin d'année à Ottawa avec la classe d'Anglais intensif...Elle a transformé cet élève en l'espace d'un an...

Mais j'ai vu aussi des dérapages de la part d'enseignants, des graves à part ça...qui ont toujours été couverts par la commission scolaire et la direction de l'école. J'ai vu le DG de la commission scolaire mentir effrontément devant une assemblée de parent alors que j'avais vu et que j'Avais été témoin de la situation. Ce qui me fâche, c'est qu'il semble toujours impossible qu'un enseignant ait eu un dérapage...


De caricaturer l'isoloir ainsi ne m'inspire pas pour te répondre. L'enfant n'est pas exclus de la classe, il n'est pas enfermé et coupé de sa réalité. Il est dans un espace restreint tout comme vous le faites chez-vous en l'envoyant réfléchir dans sa chambre... J'imagine que mon isoloir est encore plus dégoûtant car c'est la bibliothèque qui fait office de treilli. Si le jeune veut voir au tableau, il doit se lever. Pas chanceux le p'tit!

J'ai tout vu ce que tu as vu et sans doute plus encore. Ce qui me désole c'est le fait d'offrir des services à un jeune et que le parent les refuse. Tu dois aussi avoir vu ça... J'ai aussi vu et entendu des parents qui en avaient assez que leur jeune ne puisse avoir accès à l'instruction parce que l'enseignant investissait du temps auprès d'enfant en difficulté de comportement.

On fait avec ce qu'on peut et non pas ce qu'on veut...

--Message edité par Beppo le 2007-02-09 14:59:30--



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Message par Annouk »

Beppo  a écrit

De caricaturer l'isoloir ainsi ne m'inspire pas pour te répondre. L'enfant n'est pas exclus de la classe, il n'est pas enfermé et coupé de sa réalité. Il est dans un espace restreint tout comme vous le faites chez-vous en l'envoyant réfléchir dans sa chambre... J'imagine que mon isoloir est encore plus dégoûtant car c'est la bibliothèque qui fait office de treilli. Si le jeune veut voir au tableau, il doit se lever. Pas chanceux le p'tit!

J'ai tout vu ce que tu as vu et sans doute plus encore. Ce qui me désole c'est le fait d'offrir des services à un jeune et que le parent les refuse. Tu dois aussi avoir vu ça... J'ai aussi vu et entendu des parents qui en avaient assez que leur jeune ne puisse avoir accès à l'instruction parce que l'enseignant investissait du temps auprès d'enfant en difficulté de comportement.

On fait avec ce qu'on peut et non pas ce qu'on veut...

 


Je suis présentement LCN ou quelques spécialistes se sont exprimé au sujet de la position de l'isoloir et tous sont d'accord pour dire qu'il est innaceptable qu'un élève soit retiré sans qu'il n'ait la vue sur son enseignant et sur le tableau

Pour le reste, j'étais de ces parents qui était contre l'intégration à tout prix d'élèves en difficulté ou souffrant de trouble de comportement dans les classes régulières. Il y a plusieurs façon de faire décrocher un élève et j'ai vu des élèves brillants et attentifs devenir complètement désorganisés parce qu'ils avaient bien compris que la façon d'obtenir de l'attention dans une classe, c'était de ne pas bien fonctionner.

Ma fille en sixième année était à bout d'avoir à être toujours en équipe avec les moins doués de la classe pour les "aider". Elle a passé son primaire à finir en premier, avaient des notes extraordinaires et devait aider les autres quand elle avait terminer.

Je ne connais pas de solution miracle aux problèmes des enseignants mais mon opinion ne change pas au fait que ce n'est pas un isoloir en treillis qui favorisera la réussite d'un élève en difficulté et mon opinion ne change pas non plus sur le fait que peux importe si un enseignant est très professionnel, fait très bien son travail et même plus bénéficiera de la même protection de la commission scolaire qu'un enseignant qui ne devrait même pas en porter le titre
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Message par mellymel »

Beppo  a écrit

Elle peut bien se faire aller le clapet la madame... Quand elle siégeait au banc, elle condamnait des enfants à se rendre au bureau de la ministre parce qu'elle ne pouvait trouver aux jeunes les soins, la famille d'accueil ou le service approprié. Belle madame!!!! Il n'y en a pas de service et elle gueule pour une meilleure qualité... Ça changer quoi ses sparages depuis le temps? Rien. Elle a fait quoi depuis elle si elle est si fine? Rien. Bin qu'elle se la farme d'aplomb...







Ainsi, qui sait que madame Ruffo a été répétitivement sollicitée par divers ministères fédéraux (Justice, Santé et Bien-être social), y agissant à titre de consultante ou siégeant au sein de comités spéciaux dont celui, très médiatisé, sur l'étude de la prostitution et de la pornographie. Si elle conseilla également la province du Nouveau-Brunswick (ministère de la Santé et des Services communautaires), c'est avant tout en terre québécoise que sa coopération gouvernementale s'est avérée la plus productive, particulièrement au sein du comité de la protection de la jeunesse où elle contribua à former la toute première génération de conseillers en protection juvénile.

On connaît également son rôle central dans les débuts précaires du Tribunal de la jeunesse, future Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec. Ne limitant pas son action au milieu gouvernemental, madame Ruffo a en outre su travailler de concert et tisser des liens avec des partenaires civils de premier ordre (Conseil du statut de la femme, Fédération des femmes du Québec, Parents' Committees, etc).

Par ailleurs, le nom du juge Ruffo en est venu à être indissociable, sinon carrément synonyme, du drame humain des enfants maltraités, cause qu'elle a légitimée et vulgarisée auprès du plus vaste public possible, par le moyen de plus de 3000 conférences, prononcées à l'échelle pancanadienne dans une pléiade de milieux et de contextes. Son impact sur la société en fut profond et durable.

Autre moyen d'action privilégié, madame Ruffo est l'auteur d'une impressionnante série d'articles (L'éthique et le juge. Réflexions d'un juge pour enfants, INRS) et de pas moins de sept livres aux titres évocateurs (Parce que je crois aux enfants), qui furent, fait peu connu ici, traduits (même en farsi) ou adaptés pour le théâtre. Ces oeuvres, récipiendaires d'honneurs ou de prix divers, ont été saluées par la critique en même temps que la cause qu'elles incarnaient.

Conséquemment, au fil du temps, la réputation du magistrat québécois s'est mise à déborder nos frontières pour atteindre à l'illustration internationale. Pendant que les travailleurs sociaux inondaient le système de plaintes contre elle, madame Ruffo cofondait à Paris et présidait le Bureau international des droits des enfants (BIDE), son corollaire, la Fondation internationale du droits des enfants et son principal moyen d'intervention, l'instance du Tribunal international des droits des enfants. Cette stature internationale l'a amenée par la suite à être ambassadrice de l'UNICEF et à publier sous l'égide de l'UNESCO. [...]

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mellymel  a écrit




Ainsi, qui sait que madame Ruffo a été répétitivement sollicitée par divers ministères fédéraux (Justice, Santé et Bien-être social), y agissant à titre de consultante ou siégeant au sein de comités spéciaux dont celui, très médiatisé, sur l'étude de la prostitution et de la pornographie. Si elle conseilla également la province du Nouveau-Brunswick (ministère de la Santé et des Services communautaires), c'est avant tout en terre québécoise que sa coopération gouvernementale s'est avérée la plus productive, particulièrement au sein du comité de la protection de la jeunesse où elle contribua à former la toute première génération de conseillers en protection juvénile.

On connaît également son rôle central dans les débuts précaires du Tribunal de la jeunesse, future Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec. Ne limitant pas son action au milieu gouvernemental, madame Ruffo a en outre su travailler de concert et tisser des liens avec des partenaires civils de premier ordre (Conseil du statut de la femme, Fédération des femmes du Québec, Parents' Committees, etc).

Par ailleurs, le nom du juge Ruffo en est venu à être indissociable, sinon carrément synonyme, du drame humain des enfants maltraités, cause qu'elle a légitimée et vulgarisée auprès du plus vaste public possible, par le moyen de plus de 3000 conférences, prononcées à l'échelle pancanadienne dans une pléiade de milieux et de contextes. Son impact sur la société en fut profond et durable.

Autre moyen d'action privilégié, madame Ruffo est l'auteur d'une impressionnante série d'articles (L'éthique et le juge. Réflexions d'un juge pour enfants, INRS) et de pas moins de sept livres aux titres évocateurs (Parce que je crois aux enfants), qui furent, fait peu connu ici, traduits (même en farsi) ou adaptés pour le théâtre. Ces oeuvres, récipiendaires d'honneurs ou de prix divers, ont été saluées par la critique en même temps que la cause qu'elles incarnaient.

Conséquemment, au fil du temps, la réputation du magistrat québécois s'est mise à déborder nos frontières pour atteindre à l'illustration internationale. Pendant que les travailleurs sociaux inondaient le système de plaintes contre elle, madame Ruffo cofondait à Paris et présidait le Bureau international des droits des enfants (BIDE), son corollaire, la Fondation internationale du droits des enfants et son principal moyen d'intervention, l'instance du Tribunal international des droits des enfants. Cette stature internationale l'a amenée par la suite à être ambassadrice de l'UNICEF et à publier sous l'égide de l'UNESCO. [...]



Comment se fait-il qu'il ne soit pas mention dans ce texte du fait que la Madame ait discuté avec un témoin-expert dans son bureau du cas d'un jeune qui lui était référé et qui a fait partie de l'objet de sa destitution? Comme se fait-il qu'on ne mentionne pas dans le texte que la madame a déjà envoyé au bureau de la ministre Thérès Lavoix-Roux des enfants qui étaient en attente de services que l'état n'étaient pas en mesure de leur offrir faute d'argent, personnel ou de place disponible?

La liste est longue des coches mal taillées de la Madame tsé... et pour ne pas ternir son image de sainte femme on n'en fait mention nulle part dans les textes... Au fait, combien de plaintes la Madame a reçues et j'imagine qu'elles étaient toutes basées sur des banalités de la vie.

Je veux bien croire à la Madame mais je vais me garder mes p'tits bémols...





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Annouk  a écrit


Je suis présentement LCN ou quelques spécialistes se sont exprimé au sujet de la position de l'isoloir et tous sont d'accord pour dire qu'il est innaceptable qu'un élève soit retiré sans qu'il n'ait la vue sur son enseignant et sur le tableau

Pour le reste, j'étais de ces parents qui était contre l'intégration à tout prix d'élèves en difficulté ou souffrant de trouble de comportement dans les classes régulières. Il y a plusieurs façon de faire décrocher un élève et j'ai vu des élèves brillants et attentifs devenir complètement désorganisés parce qu'ils avaient bien compris que la façon d'obtenir de l'attention dans une classe, c'était de ne pas bien fonctionner.

Ma fille en sixième année était à bout d'avoir à être toujours en équipe avec les moins doués de la classe pour les "aider". Elle a passé son primaire à finir en premier, avaient des notes extraordinaires et devait aider les autres quand elle avait terminer.

Je ne connais pas de solution miracle aux problèmes des enseignants mais mon opinion ne change pas au fait que ce n'est pas un isoloir en treillis qui favorisera la réussite d'un élève en difficulté et mon opinion ne change pas non plus sur le fait que peux importe si un enseignant est très professionnel, fait très bien son travail et même plus bénéficiera de la même protection de la commission scolaire qu'un enseignant qui ne devrait même pas en porter le titre  

J'imagine que les parents maintenant vont en finir avec le fait de retirer les enfants dans leur chambre sans surveillance... Si on ne peut le retirer dans l'isoloir, je suis capable de faire avec ça. Je vais le retirer dans le bureau de l'infirmìère où il manquera toutes les explications, les consignes et sera coupé de la vie de la classe. C'est mieux selon nos spécialistes? Que suggèrent-ils au fait afin de permettre aux autres enfants de recevoir l'enseignement auquel ils ont droit?





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Beppo  a écrit

J'imagine que les parents maintenant vont en finir avec le fait de retirer les enfants dans leur chambre sans surveillance... Si on ne peut le retirer dans l'isoloir, je suis capable de faire avec ça. Je vais le retirer dans le bureau de l'infirmìère où il manquera toutes les explications, les consignes et sera coupé de la vie de la classe. C'est mieux selon nos spécialistes? Que suggèrent-ils au fait afin de permettre aux autres enfants de recevoir l'enseignement auquel ils ont droit?





Tu apportes toujours l'argument des parents qui renferment leurs enfants dans leur chambre...Pour ma part, je ne l'ai jamais fait Comme tu apportes ça, si un enfant est battu à la maison, il serait légitime que le professeur le fasse aussi à l'école parce que c'est ce qui se vit à la maison?

Et le fait n'est pas du tout qu'il est mal d'isoler un enfant...Le débat ne se situe pas du tout à ce niveau mais bel et bien sur le "temps de sentence" de l'enfant, sur le fait qu'apparament, il n'avait pas de mauvaises notes auparavant et qu'il arrive soudain avec des notes de 0/12 et de 15/40 en mathématique parce qu'il devait lire les consignes à travers les carreaux du treillis.

J'ajouterais que pour toi, il est clair que cette enseignante a eu raison sur toute la ligne, qu'il est impossible qu'elle ait manqué de jugement mais que pour moi, tout n'est pas aussi clair. Un enfant problème a parfois besoin d'être isolé mais personne ne me fera croire qu'il est bon et pédagogique de faire lire un enfant à travers des carreaux de treillis. Jamais le manque de ressources et d'aide ne justifiera ça pour moi.
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