Enquete journal de montreal--école secondaire vs appel aux policiers

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Caroo
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Message par Caroo »

Il semblerait que le journal de montréal a fait une enquete sur plus d'une centaine d'écoel secondaire et u'ils ont fait un palamares des écoles faisant le plus souvent appel a la police...

J'étais curieuse de savoir???

Quelqu'un a des infos a ce sujet?
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LeeLou
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Message par LeeLou »

C'est tout ce que j'ai pu trouver....

La violence à l'école
On en a froid dans le dos
Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
26/02/2007 05h26 - Mise à jour 26/02/2007 11h55

Les appels à la police pour des actes de violence graves se sont comptés par centaines dans les écoles secondaires du grand Montréal.

Voies de fait, menaces, agressions sexuelles, tentatives de meurtre: chaque jour, des écoles secondaires de la grande région de Montréal font appel à la police afin d'intervenir pour des actes violents et criminels, une situation qui inquiète dangereusement des spécialistes.

«Les profs se plaignent de plus en plus de la violence qui leur est faite. Il faut travailler là-dessus. Ç'a un impact direct sur les enfants», affirme Gérald Boutin, professeur au Département d'éducation à l'UQAM.

Une vaste enquête du Journal de Montréal dont la première partie est publiée aujourd'hui révèle que les appels à la police pour des actes de violence graves se sont comptés par centaines dans les écoles secondaires du grand Montréal en 2005. En tenant compte des actes non violents, dont la consommation et le trafic de drogue, c'est plus de 5000 interventions qu'ont faites les policiers dans les 164 établissements secondaires analysés par le Journal.

Le palmarès qui a été établi est un bon indice de la violence présente dans les polyvalentes analysées, estiment trois experts.

«Ils se font souvent battre»

Dans les polyvalentes comptant plus de 1000 élèves, c'est à l'école Georges-Vanier, de Montréal, que le ratio d'actes violents dénoncés à la police a été le plus élevé.

En 2005, le SPVM s'y est présenté huit fois pour des voies de fait, six fois pour des infractions à caractère sexuel, six fois pour des menaces et quatre fois pour possession d'arme.

Une position peu enviable qui ne surprend pas les élèves de l'institution rencontrés par le Journal. Ceux-ci constatent de la violence presque quotidiennement dans leur école.

«Il y a pas mal de violence. Il y a beaucoup de monde de plein de races différentes. Ils se tiennent en ghetto et souvent ils ne s'aiment pas beaucoup», affirme Xavier, 13 ans.

Kathryn, 17 ans, partage cet avis. «Il y en a qui sont seuls et ils se font souvent battre», dit-elle.

Pas plus tard qu'il y a deux semaines, la direction de l'école a annulé une partie de basket-ball opposant des élèves de 15 à 17 ans de crainte qu'une bagarre n'éclate entre bandes rivales.

La sécurité, une priorité

Dans la catégorie des polyvalentes de 500 à 999 élèves, c'est l'école Laval-Liberty qui se retrouve au sommet de notre palmarès.

«Dans un contexte urbain, 12 appels (pour des actes de violence), c'est réaliste. L'école est fréquentée le jour, le soir et les fins de semaine, alors ça augmente les incidents possibles», dit Maxeen Jolin, de la Commission scolaire Sir-Wilfrid-Laurier.

Affirmant que la sécurité des jeunes est une priorité, cette dernière explique que plusieurs programmes spéciaux, comme le sport-étude, sont en place pour favoriser la bonne conduite.

Dans les polyvalentes de petite taille (0 à 499 élèves), ce sont des écoles spécialisées pour les jeunes en difficulté qui détiennent les premières places.





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