Une femme battue en prison pour ne pas avoir donné sa nouvelle ....
- geneviève-2
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
e femme battue qui a déménager est en prison car elle n'a pas voulu donner sa nouvelle adresse a son ex-mari pour qu'il puisse voir son enfant .Le juge est completement fou de l'avoir mit en prison .C'est en France que sa se produit.Entendu a 98,5 corrus au Québec.
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On a pas beaucoup de détails pour juger... si elle avait déjà été en processus judiciaire, le mari aurait eu sa nouvelle adresse s'il avait un droit de garde. La madame ne peut pas décider d'elle-même de se sauver de son mari. On ne sait pas non plus si elle a vraiment été battue. Tout le monde peut inventer n'importe quoi sur n'importe qui... et là on ne sait pas si c'était vrai ou non...
Est-ce qu'elle avait la garde légale de l'enfant? Si oui, l'enfant est à sa charge à elle et en principe elle ne doit rien à son ex-mari. Surtout s'il la battait et qu'elle est partie pour se protéger et pour protéger son enfant. Si elle veut s'en sortir, elle doit couper les ponts. Sinon, à quoi bon dénoncer un conjoint violent? Y'a surement beaucoup de femmes qui restent avec leur conjoint violent parce qu'il les menace de partir avec l'enfant si jamais elle le dénonce. Alors si on dit à ces femmes qu'elle devront toujours rester en contact avec leur ex-conjoint violent, combien d'entre-elles vont vouloir s'en sortir et tenter de refaire leur vie?
Si elle n'a pas la garde légale ou qu'ils ont une garde partagée et qu'elle refuse de dévoiler au père son adresse, c'est probablement considéré comme un enlevement parental. En principe, il a autant le droit de voir son enfant que la mère puisqu'il en a aussi la garde. Mais je pense qu'on s'entend tous pour dire qu'un homme qui bat sa femme devrait se voir automatiquement retirer la garde de son enfant.
Lucie08 a écrit
Est-ce qu'elle avait la garde légale de l'enfant? Si oui, l'enfant est à sa charge à elle et en principe elle ne doit rien à son ex-mari. Surtout s'il la battait et qu'elle est partie pour se protéger et pour protéger son enfant. Si elle veut s'en sortir, elle doit couper les ponts. Sinon, à quoi bon dénoncer un conjoint violent? Y'a surement beaucoup de femmes qui restent avec leur conjoint violent parce qu'il les menace de partir avec l'enfant si jamais elle le dénonce. Alors si on dit à ces femmes qu'elle devront toujours rester en contact avec leur ex-conjoint violent, combien d'entre-elles vont vouloir s'en sortir et tenter de refaire leur vie?
Si elle n'a pas la garde légale ou qu'ils ont une garde partagée et qu'elle refuse de dévoiler au père son adresse, c'est probablement considéré comme un enlevement parental. En principe, il a autant le droit de voir son enfant que la mère puisqu'il en a aussi la garde. Mais je pense qu'on s'entend tous pour dire qu'un homme qui bat sa femme devrait se voir automatiquement retirer la garde de son enfant. Je suis d'accord avec toi mais dans ce cas-ci je trouve qu'on manque de détails
Est-ce qu'elle avait la garde légale de l'enfant? Si oui, l'enfant est à sa charge à elle et en principe elle ne doit rien à son ex-mari. Surtout s'il la battait et qu'elle est partie pour se protéger et pour protéger son enfant. Si elle veut s'en sortir, elle doit couper les ponts. Sinon, à quoi bon dénoncer un conjoint violent? Y'a surement beaucoup de femmes qui restent avec leur conjoint violent parce qu'il les menace de partir avec l'enfant si jamais elle le dénonce. Alors si on dit à ces femmes qu'elle devront toujours rester en contact avec leur ex-conjoint violent, combien d'entre-elles vont vouloir s'en sortir et tenter de refaire leur vie?
Si elle n'a pas la garde légale ou qu'ils ont une garde partagée et qu'elle refuse de dévoiler au père son adresse, c'est probablement considéré comme un enlevement parental. En principe, il a autant le droit de voir son enfant que la mère puisqu'il en a aussi la garde. Mais je pense qu'on s'entend tous pour dire qu'un homme qui bat sa femme devrait se voir automatiquement retirer la garde de son enfant. Je suis d'accord avec toi mais dans ce cas-ci je trouve qu'on manque de détails
- geneviève-2
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http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,35022 ... rsis-.html allez sur le site de TFI dans Info
Prison avec sursis pour une mère battue hébergée avec ses enfants par une association
26.07.07 | 18h10
ne mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque (Nord), qui a relaxé l'association.
La mère, qui était poursuivie par son mari, devra en outre verser 800 euros de dommages-intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse lorsqu'elle avait été recueillie du 1er janvier au 4 août 2004 par l'association Sedire à Dunkerque.
Poursuivies, elles aussi, pour "soustraction d'enfants", l'association et sa présidente au moment des faits ont en revanche été relaxées.
Lors de l'audience du 22 juin, le procureur Philippe Olivier n'avait pas requis de peine précise à l'encontre des prévenues, laissant le tribunal "apprécier" si l'"état de nécessité" pouvait être invoqué dans l'affaire.
Hospitalisée en 2003 après avoir été victime de violences de la part de son mari, la prévenue condamnée, Aynour B. avait été orientée par les services sociaux vers l'association d'aide aux femmes battues Sedire.
Elle avait déposé plainte pour violences mais celle-ci avait été classée sans suite, malgré l'ouverture d'une information judiciaire, en raison du départ de son mari en Turquie.
Interrogée par l'AFP, la directrice de Sedire au moment des faits, Mauricette Sauvignon, s'est dite "satisfaite d'être relaxée mais déçue par rapport à" la mère condamnée.
La conséquence de cette décision "par rapport aux femmes est vraiment terrible: cela veut dire qu'on ne peut pas partir, se mettre à l'abri sans communiquer à son mari qui est violent où on se trouve", a-t-elle ajouté.
"C'est complètement délirant", a estimé l'ancienne directrice.
Le jugement a également été vivement dénoncé par la Fédération nationale Solidarité femmes. "Cela me choque profondément, l'histoire est complètement renversée", a déclaré à l'AFP sa vice-présidente Germaine Watine.
Le fait qu'une femme ait été condamnée "pour avoir protégé ses enfants de violence" "casse tout le travail de notre Fédération", a-t-elle poursuivi, rappelant qu'il y avait "des constats" et "des faits précis", les pompiers étant venus chercher la femme battue et ses trois enfants à son domicile. --Message edité par geneviève-2 le 2007-07-26 18:46:42--
Prison avec sursis pour une mère battue hébergée avec ses enfants par une association
26.07.07 | 18h10
ne mère victime de violences conjugales qui s'était réfugiée auprès d'une association avec ses enfants, à l'insu de son mari, a été condamnée jeudi à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Dunkerque (Nord), qui a relaxé l'association.
La mère, qui était poursuivie par son mari, devra en outre verser 800 euros de dommages-intérêts pour ne pas avoir communiqué au père sa nouvelle adresse lorsqu'elle avait été recueillie du 1er janvier au 4 août 2004 par l'association Sedire à Dunkerque.
Poursuivies, elles aussi, pour "soustraction d'enfants", l'association et sa présidente au moment des faits ont en revanche été relaxées.
Lors de l'audience du 22 juin, le procureur Philippe Olivier n'avait pas requis de peine précise à l'encontre des prévenues, laissant le tribunal "apprécier" si l'"état de nécessité" pouvait être invoqué dans l'affaire.
Hospitalisée en 2003 après avoir été victime de violences de la part de son mari, la prévenue condamnée, Aynour B. avait été orientée par les services sociaux vers l'association d'aide aux femmes battues Sedire.
Elle avait déposé plainte pour violences mais celle-ci avait été classée sans suite, malgré l'ouverture d'une information judiciaire, en raison du départ de son mari en Turquie.
Interrogée par l'AFP, la directrice de Sedire au moment des faits, Mauricette Sauvignon, s'est dite "satisfaite d'être relaxée mais déçue par rapport à" la mère condamnée.
La conséquence de cette décision "par rapport aux femmes est vraiment terrible: cela veut dire qu'on ne peut pas partir, se mettre à l'abri sans communiquer à son mari qui est violent où on se trouve", a-t-elle ajouté.
"C'est complètement délirant", a estimé l'ancienne directrice.
Le jugement a également été vivement dénoncé par la Fédération nationale Solidarité femmes. "Cela me choque profondément, l'histoire est complètement renversée", a déclaré à l'AFP sa vice-présidente Germaine Watine.
Le fait qu'une femme ait été condamnée "pour avoir protégé ses enfants de violence" "casse tout le travail de notre Fédération", a-t-elle poursuivi, rappelant qu'il y avait "des constats" et "des faits précis", les pompiers étant venus chercher la femme battue et ses trois enfants à son domicile. --Message edité par geneviève-2 le 2007-07-26 18:46:42--
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