L'interdiction de fumer pousse les gens à moins fumer.
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- Seigneur de la Causerie
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L'interdiction de fumer pousse bel et bien les gens à moins fumer, voire à cesser de fumer, selon une étude de Statistique Canada.
L'agence confirme, dans une étude publiée mercredi, que les gens qui vivaient dans une résidence où il était interdit de fumer ou qui travaillaient dans un milieu où il était devenu interdit de fumer étaient plus susceptibles d'avoir cessé de fumer durant les deux années qui suivaient l'interdiction que les personnes qui n'étaient pas soumises à de telles restrictions.
Ainsi, chez les fumeurs canadiens qui vivaient dans une maison devenue sans fumée durant l'enquête, 20 pour cent avaient renoncé au tabagisme deux ans plus tard, comparativement à 13 pour cent des fumeurs qui ne vivaient pas dans une maison soumise à de telles restrictions.
Dans les milieux de travail, l'effet semble similaire. Ainsi, chez les fumeurs qui, au départ, n'étaient soumis à aucune restriction de fumer mais qui subissaient une telle interdiction au travail, deux ans plus tard, 27 pour cent avaient cessé de fumer.
Cette proportion de 27 pour cent se compare à 13 pour cent chez les fumeurs qui n'étaient soumis à aucune restriction de fumer au travail.
Tout porte à croire que les restrictions à l'usage du tabac donnent le coup de pouce nécessaire aux fumeurs qui souhaitaient déjà cesser de fumer.
«C'est psychologique tout ça. C'est par étapes. Je pense que les gens se sont rendus compte des méfaits du tabac au niveau de leur santé, ensuite au niveau de leur entourage, ensuite qu'ils étaient contraints à ne pas pouvoir fumer au travail, maintenant dans les bars et les restaurants. Tout ça fait que petit à petit, on amène les gens à se questionner sur cette habitude-là et à se dire «je pense qu'il est temps, là, je suis capable» (de cesser de fumer)», a commenté en entrevue le porte-parole de la Société canadienne du cancer, division du Québec, André Beaulieu.
L'enquête de Statistique Canada indique également qu'entre 2000 et 2006, le pourcentage de Canadiens qui fumaient quotidiennement ou occasionnellement a diminué, passant de 24 à 18 pour cent.
Pendant la même période, le nombre de fumeurs qui vivaient dans une maison où il n'était plus permis de fumer est passé de 27 à 43 pour cent.
Ces données proviennent de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada et de l'Enquête nationale sur la santé de la population.
À la Société canadienne du cancer, M. Beaulieu n'est pas étonné de ces résultats et s'en réjouit. «On savait déjà qu'au Québec, depuis l'application de la loi sur le tabac, on avait vu, effectivement, une baisse assez importante du taux de tabagisme.»
M. Beaulieu cite une autre étude, strictement québécoise, selon laquelle le taux de tabagisme est passé de 24 à 20 pour cent du printemps à l'automne 2006, «ce qui énorme, peu commun». La loi québécoise était entrée en vigueur le 31 mai 2006. Il semble donc que même avant qu'elle n'entre en vigueur, quand les fumeurs «l'appréhendaient» encore, la loi ait eu un effet dissuasif, explique M. Beaulieu.
Reste qu'il y a toujours 1,3 million de personnes qui fument au Québec, souligne M. Beaulieu.
Le cancer du poumon, ajoute-t-il, est responsable de 30 pour cent de tous les cancers.
L'agence confirme, dans une étude publiée mercredi, que les gens qui vivaient dans une résidence où il était interdit de fumer ou qui travaillaient dans un milieu où il était devenu interdit de fumer étaient plus susceptibles d'avoir cessé de fumer durant les deux années qui suivaient l'interdiction que les personnes qui n'étaient pas soumises à de telles restrictions.
Ainsi, chez les fumeurs canadiens qui vivaient dans une maison devenue sans fumée durant l'enquête, 20 pour cent avaient renoncé au tabagisme deux ans plus tard, comparativement à 13 pour cent des fumeurs qui ne vivaient pas dans une maison soumise à de telles restrictions.
Dans les milieux de travail, l'effet semble similaire. Ainsi, chez les fumeurs qui, au départ, n'étaient soumis à aucune restriction de fumer mais qui subissaient une telle interdiction au travail, deux ans plus tard, 27 pour cent avaient cessé de fumer.
Cette proportion de 27 pour cent se compare à 13 pour cent chez les fumeurs qui n'étaient soumis à aucune restriction de fumer au travail.
Tout porte à croire que les restrictions à l'usage du tabac donnent le coup de pouce nécessaire aux fumeurs qui souhaitaient déjà cesser de fumer.
«C'est psychologique tout ça. C'est par étapes. Je pense que les gens se sont rendus compte des méfaits du tabac au niveau de leur santé, ensuite au niveau de leur entourage, ensuite qu'ils étaient contraints à ne pas pouvoir fumer au travail, maintenant dans les bars et les restaurants. Tout ça fait que petit à petit, on amène les gens à se questionner sur cette habitude-là et à se dire «je pense qu'il est temps, là, je suis capable» (de cesser de fumer)», a commenté en entrevue le porte-parole de la Société canadienne du cancer, division du Québec, André Beaulieu.
L'enquête de Statistique Canada indique également qu'entre 2000 et 2006, le pourcentage de Canadiens qui fumaient quotidiennement ou occasionnellement a diminué, passant de 24 à 18 pour cent.
Pendant la même période, le nombre de fumeurs qui vivaient dans une maison où il n'était plus permis de fumer est passé de 27 à 43 pour cent.
Ces données proviennent de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada et de l'Enquête nationale sur la santé de la population.
À la Société canadienne du cancer, M. Beaulieu n'est pas étonné de ces résultats et s'en réjouit. «On savait déjà qu'au Québec, depuis l'application de la loi sur le tabac, on avait vu, effectivement, une baisse assez importante du taux de tabagisme.»
M. Beaulieu cite une autre étude, strictement québécoise, selon laquelle le taux de tabagisme est passé de 24 à 20 pour cent du printemps à l'automne 2006, «ce qui énorme, peu commun». La loi québécoise était entrée en vigueur le 31 mai 2006. Il semble donc que même avant qu'elle n'entre en vigueur, quand les fumeurs «l'appréhendaient» encore, la loi ait eu un effet dissuasif, explique M. Beaulieu.
Reste qu'il y a toujours 1,3 million de personnes qui fument au Québec, souligne M. Beaulieu.
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Dans mon cas, ca m'a incité à arrêter. C'était rendue que j'étais quasiment gênée d'allumer. Ca a pris du temps mais j'ai fêté mes 4 mois sans boucane cette semaine. Je n'ai aucune idée des statistiques par exemple. C'est sûr qu'ils veulent mettre ça au mieux pour que ca ait l'air d'un grand succès leur affaire!
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lucide a écritEst ce une étude menée pour les gens qui lisent Le Journal de Montreal ou pour ceux qui lisent le Devoir ?
Est ce une étude analysée par des intellectuels ou des gens qui gobent tout sans rechercher?
Lucide a dit:
Le gros moi en moi qui ressent pleins d'émotions va quand même rester polie et garder son commentaire personnel entre les touches de son clavier et son écran.
Anthurium dit avec un sourire . Pas capable de résister
Est ce une étude analysée par des intellectuels ou des gens qui gobent tout sans rechercher?
Lucide a dit:
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Pantera72 a écritDans mon cas, ca m'a incité à arrêter. C'était rendue que j'étais quasiment gênée d'allumer. Ca a pris du temps mais j'ai fêté mes 4 mois sans boucane cette semaine. Je n'ai aucune idée des statistiques par exemple. C'est sûr qu'ils veulent mettre ça au mieux pour que ca ait l'air d'un grand succès leur affaire!
Bravo! pour tes 4 mois. C'est sûr qu'ils veulent sensibiliser le plus de gens possibles et le plus rapidement possible avec des chiffres. Encore, Bravo! et on continue
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lucide a écritEst ce une étude menée pour les gens qui lisent Le Journal de Montreal ou pour ceux qui lisent le Devoir ?
Est ce une étude analysée par des intellectuels ou des gens qui gobent tout sans rechercher?
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Pantera72 a écritDans mon cas, ca m'a incité à arrêter. C'était rendue que j'étais quasiment gênée d'allumer. Ca a pris du temps mais j'ai fêté mes 4 mois sans boucane cette semaine. Je n'ai aucune idée des statistiques par exemple. C'est sûr qu'ils veulent mettre ça au mieux pour que ca ait l'air d'un grand succès leur affaire!
Felicitations!
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