Le domaine de Pauline Marois serait construit sur des terres publiques
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Le domaine de Pauline Marois serait construit sur des terres publiques
Le 23 septembre 2007 - 07:02 | AgenceNews
Selon le quotidien The Gazette, des allégations laissent entendre que son domaine de L'Île- Bizard est en partie construit sur des terres appartenant au gouvernement du Québec. À 24 heures des élections complémentaires dans Charlevoix, la chef du Parti québécois Pauline Marois se retrouve dans l'embarras.
En effet, plusieurs acres de leur propriété se retrouveraient ainsi sur des terres expropriées par le gouvernement du Parti québécois en 1978, en vue d'un futur prolongement de l'autoroute 440.
Leur majestueuse résidence serait quant à elle construite sur d'anciennes terres agricoles dont le zonage a été changé au début des années 1990. Les allégations ont soulevé la colère chez certains citoyens du secteur.
Le 23 septembre 2007 - 07:02 | AgenceNews
Selon le quotidien The Gazette, des allégations laissent entendre que son domaine de L'Île- Bizard est en partie construit sur des terres appartenant au gouvernement du Québec. À 24 heures des élections complémentaires dans Charlevoix, la chef du Parti québécois Pauline Marois se retrouve dans l'embarras.
En effet, plusieurs acres de leur propriété se retrouveraient ainsi sur des terres expropriées par le gouvernement du Parti québécois en 1978, en vue d'un futur prolongement de l'autoroute 440.
Leur majestueuse résidence serait quant à elle construite sur d'anciennes terres agricoles dont le zonage a été changé au début des années 1990. Les allégations ont soulevé la colère chez certains citoyens du secteur.
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À 24 heures du scrutin
Controverse sur sa maison
Le Journal de Québec
23/09/2007 07h38
À quelques heures de l'élection partielle dans Charlevoix, la candidate Pauline Marois et son époux se sont retrouvés au centre d'une controverse au sujet de leur maison principale à l'île Bizard, à l'ouest de Montréal.
C'est le quotidien montréalais The Gazette qui a soulevé l'affaire en manchette de son édition d'hier. Sous le titre «How estate was built on public, farm lands» (Comment le domaine a été construit sur des terres agricoles publiques) le quotidien soutient que M. Blanchet a obtenu en 1992, en recourant aux services de l'un de ses amis, Henry Walsh, qu'un terrain soit dézoné par la Commission de la protection du territoire agricole. Il aurait suffi, toujours selon The Gazette, de faire valoir qu'il y avait une maison toujours habitée sur ce lot pour obtenir le dezonage. Une fois vendu, ce terrain aurait été annexé à d'autres pour constituer le vaste domaine de 41 acres qui a permis la construction d'un luxueuse demeure dont la valeur excède 3 millions $.
Sprint
La nouvelle a rattrapé hier Mme Marois qui mène un sprint final pour se faire élire députée de Charlevoix demain. Dans l'entourage de la chef du Parti québécois on se serait bien passé de cette nouvelle si près du jour du vote. Mme Marois n'a pas commenté elle-même mais a fait savoir par le biais de sa directrice des communications, Christiane Miville-Deschênes, que l'affaire n'en resterait pas là et se retrouvera devant les tribunaux. Mme Marois nie formellement toutes les informations du quotidien anglophone.
«Le contenu de cet article est faux. M. Blanchet a d'ailleurs en mains les preuves pour contrer ces allégations. Il va demander à la Gazette de se rétracter à sa satisfaction. à défaut de quoi, il va les poursuivre» de réagir Mme Miville-Deschênes. Cette dernière s'interroge sur le «timing» de la publication de cette nouvelle. «On peut se questionner sur le moment choisi pour publier ces allégations à quelques jours du vote» de déplorer celle-ci.
Conrad
De son côté son adversaire adéquiste, Conrad Harvey, on sait que le Parti libéral n'a pas de candidat à cette partielle, a sommé Mme Marois de s'expliquer mais a éviter de commenter la nouvelle sur le fonds. «Je n'ai pas de commentaires à faire sur le contenu de l'article. Mais ce sont des allégations sérieuses si bien que Mme Marois et et M. Blanchet ont une obligation morale de réagir. Les faits invoqués sont majeurs. Si ce qui est dans le journal est faux, ils doivent le dénoncer clairement» de dire hier soir M. Harvey en entrevue au Journal.
Le candidat adéquiste joue de prudence. «J'ai mené une campagne sur des enjeux locaux. Ces informations ne viennent pas de nous, ce n'est pas l'approche de l'ADQ. D'ailleurs je n'ai pas commenté les informations sur le chalet de Mme Marois dans Charlevoix».
La visite de la résidence secondaire de Mme Marois dans le comté, où elle a ouvert les portes de sa maison aux caméras, avait aussi alimenté les discussions durant cette campagne électorale.
Des voisins stupéfaits
Plusieurs voisins de Pauline Marois à l'Ile-Bizard étaient stupéfaits devant les nouvelles révélations sur son domaine.
«Si c'est un terrain public qu'est-ce qu'elle fait là», lance avec étonnement Louis Lacroix qui réside sur la rue Joly adjacente au domaine de Mme Marois depuis 50 ans.
«Comment elle aurait pu s'approprier des terres du gouvernement? Est-ce qu'elle paye un loyer», ajoute-t-il.
L'incompréhension était aussi palpable à quelques résidences de là.
«Si c'est vrai, ce n'est vraiment pas correct. Si se sont des terres publiques ont devrait en faire un parc pour que les jeunes puissent en profiter», dit Annie Dupuis.
Mitigés
La nouvelle a même soulevé la colère chez certains citoyens du secteur.
«Ce n'est pas ok. C'est encore plus décevant de la part de quelqu'un qui dirige le Parti québécois», dit Leo-Paul Ganecik.
«Ça me fait capoter. Je ne serais pas surpris que ce soit vrai. C'est frustrant, surtout pour des gens qui ont de l'argent», lance une voisine qui préfère garder l'anonymat.
D'autres résidants n'y voyaient qu'un moindre mal.
«Je préfère que ce soit elle que l'autoroute 440», avoue Su Douglas.
Même son de cloche chez son voisin d'en face.
«Au moins c'est tranquille», dit Léo St-John.
Controverse sur sa maison
Le Journal de Québec
23/09/2007 07h38
À quelques heures de l'élection partielle dans Charlevoix, la candidate Pauline Marois et son époux se sont retrouvés au centre d'une controverse au sujet de leur maison principale à l'île Bizard, à l'ouest de Montréal.
C'est le quotidien montréalais The Gazette qui a soulevé l'affaire en manchette de son édition d'hier. Sous le titre «How estate was built on public, farm lands» (Comment le domaine a été construit sur des terres agricoles publiques) le quotidien soutient que M. Blanchet a obtenu en 1992, en recourant aux services de l'un de ses amis, Henry Walsh, qu'un terrain soit dézoné par la Commission de la protection du territoire agricole. Il aurait suffi, toujours selon The Gazette, de faire valoir qu'il y avait une maison toujours habitée sur ce lot pour obtenir le dezonage. Une fois vendu, ce terrain aurait été annexé à d'autres pour constituer le vaste domaine de 41 acres qui a permis la construction d'un luxueuse demeure dont la valeur excède 3 millions $.
Sprint
La nouvelle a rattrapé hier Mme Marois qui mène un sprint final pour se faire élire députée de Charlevoix demain. Dans l'entourage de la chef du Parti québécois on se serait bien passé de cette nouvelle si près du jour du vote. Mme Marois n'a pas commenté elle-même mais a fait savoir par le biais de sa directrice des communications, Christiane Miville-Deschênes, que l'affaire n'en resterait pas là et se retrouvera devant les tribunaux. Mme Marois nie formellement toutes les informations du quotidien anglophone.
«Le contenu de cet article est faux. M. Blanchet a d'ailleurs en mains les preuves pour contrer ces allégations. Il va demander à la Gazette de se rétracter à sa satisfaction. à défaut de quoi, il va les poursuivre» de réagir Mme Miville-Deschênes. Cette dernière s'interroge sur le «timing» de la publication de cette nouvelle. «On peut se questionner sur le moment choisi pour publier ces allégations à quelques jours du vote» de déplorer celle-ci.
Conrad
De son côté son adversaire adéquiste, Conrad Harvey, on sait que le Parti libéral n'a pas de candidat à cette partielle, a sommé Mme Marois de s'expliquer mais a éviter de commenter la nouvelle sur le fonds. «Je n'ai pas de commentaires à faire sur le contenu de l'article. Mais ce sont des allégations sérieuses si bien que Mme Marois et et M. Blanchet ont une obligation morale de réagir. Les faits invoqués sont majeurs. Si ce qui est dans le journal est faux, ils doivent le dénoncer clairement» de dire hier soir M. Harvey en entrevue au Journal.
Le candidat adéquiste joue de prudence. «J'ai mené une campagne sur des enjeux locaux. Ces informations ne viennent pas de nous, ce n'est pas l'approche de l'ADQ. D'ailleurs je n'ai pas commenté les informations sur le chalet de Mme Marois dans Charlevoix».
La visite de la résidence secondaire de Mme Marois dans le comté, où elle a ouvert les portes de sa maison aux caméras, avait aussi alimenté les discussions durant cette campagne électorale.
Des voisins stupéfaits
Plusieurs voisins de Pauline Marois à l'Ile-Bizard étaient stupéfaits devant les nouvelles révélations sur son domaine.
«Si c'est un terrain public qu'est-ce qu'elle fait là», lance avec étonnement Louis Lacroix qui réside sur la rue Joly adjacente au domaine de Mme Marois depuis 50 ans.
«Comment elle aurait pu s'approprier des terres du gouvernement? Est-ce qu'elle paye un loyer», ajoute-t-il.
L'incompréhension était aussi palpable à quelques résidences de là.
«Si c'est vrai, ce n'est vraiment pas correct. Si se sont des terres publiques ont devrait en faire un parc pour que les jeunes puissent en profiter», dit Annie Dupuis.
Mitigés
La nouvelle a même soulevé la colère chez certains citoyens du secteur.
«Ce n'est pas ok. C'est encore plus décevant de la part de quelqu'un qui dirige le Parti québécois», dit Leo-Paul Ganecik.
«Ça me fait capoter. Je ne serais pas surpris que ce soit vrai. C'est frustrant, surtout pour des gens qui ont de l'argent», lance une voisine qui préfère garder l'anonymat.
D'autres résidants n'y voyaient qu'un moindre mal.
«Je préfère que ce soit elle que l'autoroute 440», avoue Su Douglas.
Même son de cloche chez son voisin d'en face.
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How estate was built on public, farm lands
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
As Parti Québécois leader Pauline Marois steels herself for Monday's Charlevoix by-election, she can take comfort in the fact that, win or lose, she can always retreat to the comforts of her multimillion-dollar private estate that sits on agricultural land, part of which is owned by the Quebec government.
The creation of the riverside manor on Île Bizard involved some deft handling before the Commission for the Protection of Agricultural Land on the part of her husband, Claude Blanchet.
This included an affidavit to the commission that proved decisive in obtaining permission in 1992 for Marois and Blanchet to build the estate on land zoned agricultural.
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The rear of the le Bizard home owned by Claude Blanchet and Pauline Marois.
John Mahoney the Gazette
More pictures: < Prev | Next >
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Font: ****The man who swore out the affidavit said he never read it and added that Blanchet gave him a "gift" of $1,600 after he signed the document.
The three-storey greystone château, which sports seven bathrooms and is heated by three geothermal systems, has been the couple's private Shangri-La since the mid-1990s.
While campaigning for a seat to represent Charlevoix in the National Assembly, Marois said she lives in a modest home in the riding, overlooking the St. Lawrence River, and she invited journalists in to photograph it.
But her real home is on Île Bizard, where her $3-million château sits on 41.3 acres of lush gardens, fountains and large, glistening duck ponds.
She has never invited journalists inside its plush gates.
Part of the estate sits on land the Parti Québécois government expropriated in 1978 for the extension of Highway 440.
Marois and her husband have essentially merged their own acreage with the government land to create a manicured hideaway on Île Bizard they call "La Closerie" - The Small Estate.
They have taken over the government land, which comprises about seven acres, and included it in their property.
Officials with the city of Montreal said the only lease on the expropriated land on Île Bizard is for a park run by the borough of Île Bizard/Ste. Geneviève.
Despite agricultural land conservation laws established by Marois's party in 1978 to protect dwindling farmland from development, she and her husband won the right to build the three-storey stone mansion on land designated for farming.
Marois refused to be interviewed for this story. The Gazette left messages for her husband at the manor house gate and with Marois's aides. He called The Gazette back once in the evening when the reporter was not there, but did not leave a telephone number where he could be contacted. He did not respond to additional messages.
The land came into the hands of Marois and her husband in a roundabout way.
They purchased the land in 1992 from Henry Walsh, a business partner of Blanchet.
Walsh had purchased it two years earlier for $65,823.38 from a company owned by Mario Grilli, one of the major land developers on Île Bizard. Walsh and Blanchet were business partners with Grilli at the time.
Soon after his purchase, Walsh filed an application with the Commission for the Protection of Agricultural Land for permission to build a house and hobby farm on the property.
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How estate was built on public, farm lands
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
He said he wanted to keep horses, ducks and geese. Walsh filed a study by a company called Agrosysts Ltd., which essentially claimed that was all the land was good for.
But the commission didn't agree. On June 18, 1991, it rejected his application.
"It is the commission's view that such a project would have a negative impact on the protection of agricultural land ... in a municipality where there wasn't much agricultural land left," the ruling states.
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Font: ****After the rejection, Walsh made another application, claiming he had an acquired right to build a house and other structures on 5,000 square metres (1.2 acres) of the land.
The Agricultural Land Act states that if a house on land designated agricultural was occupied in November 1978, when the law was enacted, the owner has a right to build on a section of up to 5,000 square metres.
Walsh based his case on the existence of a small abandoned and now derelict riverside cottage located at the end of his property.
When he made the application in late 1991, the cottage was engulfed in vegetation and its walls and ceiling were caving in.
But Walsh produced before the commission an affidavit from Marcel Turcotte, who in 1991 was about 70. Turcotte claimed in the affidavit that he was living in the cottage in November 1978 when the law was enacted.
Turcotte said he began renting the cottage from owner George St. Pierre in 1962 for $15 a month. Although the cottage had no electricity, Turcotte said he lived in it year-round.
He said he continued to rent it until 1974, when St. Pierre sold the property to Campeau Corp. for residential development.
Turcotte said that in 1975 he bought a house on Joly St., which is adjacent to the property and about a two-minute walk from the cottage.
He claimed in the affidavit, however, that he continued to stay at the cottage every second night until 1980.
Turcotte said he was worried somebody might steal some discarded construction materials and other junk he kept around the cottage. This consisted of a snowmobile carcass, some sheet metal and empty barrels.
He claimed he later kept two dogs tied up to guard the cottage.
His claim that he lived at the cottage in 1978 was despite the fact he didn't own the land, paid no rent at the time and had his own house - with heating - a two-minute walk away.
Faced with Turcotte's affidavit, the commission accepted the acquired right.
Commission lawyer Pierre Girard said the affidavit "gave the commission no choice." This allowed Walsh to subdivide his land, carving out a 5,000-square-metre, irregularly shaped building lot, officially called Lot 22-1.
As soon as he obtained the approval and created the subdivision, he sold all the land in June 1992 to Marois's husband, Blanchet, for the same amount he'd paid two years earlier - $65,823.38.
Asked whether he was just acting as a front for Blanchet, Walsh said in an interview, "Yes, I was.
"We didn't want to politicize the outcome. We wanted that it appear neutral before the commission." He said he did it as a favour to Blanchet. "He was a friend," Walsh said.
troisième pageHow estate was built on public, farm lands
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
He also said he never met Turcotte.
Soon after purchasing the property from Walsh, Blanchet and Marois built their manor house on the newly formed Lot 22-1.
They also built a large barn just outside Lot 22-1, which remains agricultural land. The commission allowed them to build the barn because it is considered a farm structure, even though they don't farm the land.
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Font: ****Turcotte is now 86 years old and still lives on Joly St. with his second wife, Pierrette Turcotte, 72.
Because of a workplace injury in 1970 in which he broke his spine, Turcotte walks with a cane. But he tries to remain active, driving back and forth each summer to a fishing cabin he owns in St. Michel des Saints, about 70 kilometres north of Mont Tremblant.
He said that since his accident he has lived off worker's compensation. He was a construction worker.
Turcotte and his wife said it was Blanchet, and not Walsh, who approached them to sign the affidavit attesting that Turcotte had lived in the cottage.
"It was Blanchet who approached Marcel," Pierrette Turcotte said.
"It was always Blanchet." "He asked me to sign that I had lived in the cottage on the land," Marcel Turcotte said. "I lived there for 12 years." He couldn't remember exactly when he moved out. But Pierrette Turcotte said it was in 1975, after they bought the house on Joly St.
Marcel Turcotte said he never read the affidavit before signing it.
He said he sometimes went to the cottage because "I still had some junk there and I was moving it over here." Turcotte said he cannot recall when he first began renting the cottage. But his affidavit says it was in 1962, which means he left the cottage in 1974 or 1975, as Pierrette Turcotte recalled.
Asked whether he received anything from Blanchet for his affidavit, Turcotte said: "He gave me a gift - $1,600 cash.
"I never asked for anything," he added.
The government land Marois and Blanchet include in their estate is in two parcels.
The first, which is part of the proposed Highway 440 extension that would link Laval to Highway 40 in the West Island, sits at the entrance to their property.
As they drive through their automatic wrought-iron gates and down their sweeping, tree-lined driveway, they are actually driving on six acres of public land owned by Quebecers.
But a sign on the electric gate warns intruders that the land is "Privé." A security keypad and intercom are hooked up to a post in front of the gates.
The driveway enters their land after about 50 metres and continues almost 700 metres before arriving at Marois's château.
The second parcel of government land - about 1.5 acres - is a provincial road corridor crossing the centre of the estate, where the couple have created two large ponds.
Most of the Île Bizard land expropriated for Highway 440 lies fallow. Only one section is leased, according to the Île Bizard/Ste. Geneviève borough. This section is used as a public park.
Because The Gazette was unable to contact Blanchet or Marois, we could not determine whether they have a lease for the expropriated land.
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Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
The couple's rectangular estate, which backs onto the Rivière des Prairies, is valued by the city of Montreal at $2.8 million.
The land alone is valued at $770,000.
This year, the city levied a $29,348.72 tax bill on their property.
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Font: ****In the early 1970s, the provincial Liberal government began expropriating land on Île Bizard for the Highway 440 extension.
The expropriations forced a number of residents off their property.
After the Parti Québécois took power, the government imposed a moratorium on highway expansion in 1977, but continued to expropriate land for the proposed extension.
In 1977, 1981 and 1983, the government expropriated the land around the future estate.
The estate entrance, as well as the entire frontage onto Cherrier Rd., is part of a parcel of land for which the government paid about $1.5 million.
When, or if, the extension is built as planned, the highway would go right through the land Marois and Blanchet use as the entrance to their estate.
The gate would be bulldozed and the entire frontage would become an asphalt highway junction.
It would mean the end of the intrusion on government land and also the end to the gated hideaway. Marois and Blanchet would then be forced to enter the property through a working-class development consisting of small bungalows on Joly St., to the east of their land. Gone would be the grand entrance.
When Marois and Blanchet built the estate, the PQ had just regained power and had essentially killed the Highway 440 extension.
But with the Liberals now back in power, the issue is back on the table.
Laval Mayor Gilles Vaillancourt is lobbying heavily for the extension, claiming it is a logical solution to traffic tieups in Montreal.
The extension would allow traffic from Laval and the North Shore to avoid the bottlenecks of Highway 15 and Metropolitan Blvd. by giving direct access to the West Island and Highway 40 to Ottawa. Montreal Mayor Gérald Tremblay is also in favour of the extension.
wmarsden@ thegazette.canwest.com
- - -
MANSION'S PRIVACY IS CLOSELY GUARDED
La Closerie has been a secret hideout that Parti Québécois leader Pauline Marois and her husband, Claude Blanchet, have jealously guarded.
No journalists have been allowed to enter its grounds and photograph the manor house - even though parts of the property are on government land.
But people who have visited it say it is a vast building with seven bathrooms.
The architecture is reflective of Catholic Quebec. The greystone manor resembles a convent - perhaps reminiscent of Marois's early days as a student at Jésus-Marie convent school in Quebec City.
Her house in the Charlevoix region is located in l'Anse sur Sac, near the picturesque village of St. lrénée. The house was recently lampooned by the Radio-Canada show Infoman as "l'Anse sur Shack."
© The Gazette (Montreal) 2007
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
As Parti Québécois leader Pauline Marois steels herself for Monday's Charlevoix by-election, she can take comfort in the fact that, win or lose, she can always retreat to the comforts of her multimillion-dollar private estate that sits on agricultural land, part of which is owned by the Quebec government.
The creation of the riverside manor on Île Bizard involved some deft handling before the Commission for the Protection of Agricultural Land on the part of her husband, Claude Blanchet.
This included an affidavit to the commission that proved decisive in obtaining permission in 1992 for Marois and Blanchet to build the estate on land zoned agricultural.
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The rear of the le Bizard home owned by Claude Blanchet and Pauline Marois.
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The three-storey greystone château, which sports seven bathrooms and is heated by three geothermal systems, has been the couple's private Shangri-La since the mid-1990s.
While campaigning for a seat to represent Charlevoix in the National Assembly, Marois said she lives in a modest home in the riding, overlooking the St. Lawrence River, and she invited journalists in to photograph it.
But her real home is on Île Bizard, where her $3-million château sits on 41.3 acres of lush gardens, fountains and large, glistening duck ponds.
She has never invited journalists inside its plush gates.
Part of the estate sits on land the Parti Québécois government expropriated in 1978 for the extension of Highway 440.
Marois and her husband have essentially merged their own acreage with the government land to create a manicured hideaway on Île Bizard they call "La Closerie" - The Small Estate.
They have taken over the government land, which comprises about seven acres, and included it in their property.
Officials with the city of Montreal said the only lease on the expropriated land on Île Bizard is for a park run by the borough of Île Bizard/Ste. Geneviève.
Despite agricultural land conservation laws established by Marois's party in 1978 to protect dwindling farmland from development, she and her husband won the right to build the three-storey stone mansion on land designated for farming.
Marois refused to be interviewed for this story. The Gazette left messages for her husband at the manor house gate and with Marois's aides. He called The Gazette back once in the evening when the reporter was not there, but did not leave a telephone number where he could be contacted. He did not respond to additional messages.
The land came into the hands of Marois and her husband in a roundabout way.
They purchased the land in 1992 from Henry Walsh, a business partner of Blanchet.
Walsh had purchased it two years earlier for $65,823.38 from a company owned by Mario Grilli, one of the major land developers on Île Bizard. Walsh and Blanchet were business partners with Grilli at the time.
Soon after his purchase, Walsh filed an application with the Commission for the Protection of Agricultural Land for permission to build a house and hobby farm on the property.
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Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
He said he wanted to keep horses, ducks and geese. Walsh filed a study by a company called Agrosysts Ltd., which essentially claimed that was all the land was good for.
But the commission didn't agree. On June 18, 1991, it rejected his application.
"It is the commission's view that such a project would have a negative impact on the protection of agricultural land ... in a municipality where there wasn't much agricultural land left," the ruling states.
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Font: ****After the rejection, Walsh made another application, claiming he had an acquired right to build a house and other structures on 5,000 square metres (1.2 acres) of the land.
The Agricultural Land Act states that if a house on land designated agricultural was occupied in November 1978, when the law was enacted, the owner has a right to build on a section of up to 5,000 square metres.
Walsh based his case on the existence of a small abandoned and now derelict riverside cottage located at the end of his property.
When he made the application in late 1991, the cottage was engulfed in vegetation and its walls and ceiling were caving in.
But Walsh produced before the commission an affidavit from Marcel Turcotte, who in 1991 was about 70. Turcotte claimed in the affidavit that he was living in the cottage in November 1978 when the law was enacted.
Turcotte said he began renting the cottage from owner George St. Pierre in 1962 for $15 a month. Although the cottage had no electricity, Turcotte said he lived in it year-round.
He said he continued to rent it until 1974, when St. Pierre sold the property to Campeau Corp. for residential development.
Turcotte said that in 1975 he bought a house on Joly St., which is adjacent to the property and about a two-minute walk from the cottage.
He claimed in the affidavit, however, that he continued to stay at the cottage every second night until 1980.
Turcotte said he was worried somebody might steal some discarded construction materials and other junk he kept around the cottage. This consisted of a snowmobile carcass, some sheet metal and empty barrels.
He claimed he later kept two dogs tied up to guard the cottage.
His claim that he lived at the cottage in 1978 was despite the fact he didn't own the land, paid no rent at the time and had his own house - with heating - a two-minute walk away.
Faced with Turcotte's affidavit, the commission accepted the acquired right.
Commission lawyer Pierre Girard said the affidavit "gave the commission no choice." This allowed Walsh to subdivide his land, carving out a 5,000-square-metre, irregularly shaped building lot, officially called Lot 22-1.
As soon as he obtained the approval and created the subdivision, he sold all the land in June 1992 to Marois's husband, Blanchet, for the same amount he'd paid two years earlier - $65,823.38.
Asked whether he was just acting as a front for Blanchet, Walsh said in an interview, "Yes, I was.
"We didn't want to politicize the outcome. We wanted that it appear neutral before the commission." He said he did it as a favour to Blanchet. "He was a friend," Walsh said.
troisième pageHow estate was built on public, farm lands
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
He also said he never met Turcotte.
Soon after purchasing the property from Walsh, Blanchet and Marois built their manor house on the newly formed Lot 22-1.
They also built a large barn just outside Lot 22-1, which remains agricultural land. The commission allowed them to build the barn because it is considered a farm structure, even though they don't farm the land.
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Font: ****Turcotte is now 86 years old and still lives on Joly St. with his second wife, Pierrette Turcotte, 72.
Because of a workplace injury in 1970 in which he broke his spine, Turcotte walks with a cane. But he tries to remain active, driving back and forth each summer to a fishing cabin he owns in St. Michel des Saints, about 70 kilometres north of Mont Tremblant.
He said that since his accident he has lived off worker's compensation. He was a construction worker.
Turcotte and his wife said it was Blanchet, and not Walsh, who approached them to sign the affidavit attesting that Turcotte had lived in the cottage.
"It was Blanchet who approached Marcel," Pierrette Turcotte said.
"It was always Blanchet." "He asked me to sign that I had lived in the cottage on the land," Marcel Turcotte said. "I lived there for 12 years." He couldn't remember exactly when he moved out. But Pierrette Turcotte said it was in 1975, after they bought the house on Joly St.
Marcel Turcotte said he never read the affidavit before signing it.
He said he sometimes went to the cottage because "I still had some junk there and I was moving it over here." Turcotte said he cannot recall when he first began renting the cottage. But his affidavit says it was in 1962, which means he left the cottage in 1974 or 1975, as Pierrette Turcotte recalled.
Asked whether he received anything from Blanchet for his affidavit, Turcotte said: "He gave me a gift - $1,600 cash.
"I never asked for anything," he added.
The government land Marois and Blanchet include in their estate is in two parcels.
The first, which is part of the proposed Highway 440 extension that would link Laval to Highway 40 in the West Island, sits at the entrance to their property.
As they drive through their automatic wrought-iron gates and down their sweeping, tree-lined driveway, they are actually driving on six acres of public land owned by Quebecers.
But a sign on the electric gate warns intruders that the land is "Privé." A security keypad and intercom are hooked up to a post in front of the gates.
The driveway enters their land after about 50 metres and continues almost 700 metres before arriving at Marois's château.
The second parcel of government land - about 1.5 acres - is a provincial road corridor crossing the centre of the estate, where the couple have created two large ponds.
Most of the Île Bizard land expropriated for Highway 440 lies fallow. Only one section is leased, according to the Île Bizard/Ste. Geneviève borough. This section is used as a public park.
Because The Gazette was unable to contact Blanchet or Marois, we could not determine whether they have a lease for the expropriated land.
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How estate was built on public, farm lands
Sprawling Château. Man says he got cash 'gift' after zoning was changed
WILLIAM MARSDEN, The Gazette
Published: Saturday, September 22
The couple's rectangular estate, which backs onto the Rivière des Prairies, is valued by the city of Montreal at $2.8 million.
The land alone is valued at $770,000.
This year, the city levied a $29,348.72 tax bill on their property.
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Font: ****In the early 1970s, the provincial Liberal government began expropriating land on Île Bizard for the Highway 440 extension.
The expropriations forced a number of residents off their property.
After the Parti Québécois took power, the government imposed a moratorium on highway expansion in 1977, but continued to expropriate land for the proposed extension.
In 1977, 1981 and 1983, the government expropriated the land around the future estate.
The estate entrance, as well as the entire frontage onto Cherrier Rd., is part of a parcel of land for which the government paid about $1.5 million.
When, or if, the extension is built as planned, the highway would go right through the land Marois and Blanchet use as the entrance to their estate.
The gate would be bulldozed and the entire frontage would become an asphalt highway junction.
It would mean the end of the intrusion on government land and also the end to the gated hideaway. Marois and Blanchet would then be forced to enter the property through a working-class development consisting of small bungalows on Joly St., to the east of their land. Gone would be the grand entrance.
When Marois and Blanchet built the estate, the PQ had just regained power and had essentially killed the Highway 440 extension.
But with the Liberals now back in power, the issue is back on the table.
Laval Mayor Gilles Vaillancourt is lobbying heavily for the extension, claiming it is a logical solution to traffic tieups in Montreal.
The extension would allow traffic from Laval and the North Shore to avoid the bottlenecks of Highway 15 and Metropolitan Blvd. by giving direct access to the West Island and Highway 40 to Ottawa. Montreal Mayor Gérald Tremblay is also in favour of the extension.
wmarsden@ thegazette.canwest.com
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MANSION'S PRIVACY IS CLOSELY GUARDED
La Closerie has been a secret hideout that Parti Québécois leader Pauline Marois and her husband, Claude Blanchet, have jealously guarded.
No journalists have been allowed to enter its grounds and photograph the manor house - even though parts of the property are on government land.
But people who have visited it say it is a vast building with seven bathrooms.
The architecture is reflective of Catholic Quebec. The greystone manor resembles a convent - perhaps reminiscent of Marois's early days as a student at Jésus-Marie convent school in Quebec City.
Her house in the Charlevoix region is located in l'Anse sur Sac, near the picturesque village of St. lrénée. The house was recently lampooned by the Radio-Canada show Infoman as "l'Anse sur Shack."
© The Gazette (Montreal) 2007
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Sbin pour dire hein! Le shack appartient à la compagnie de son mari et le château appartient à Pauline... On lit que depuis 1978, je crois, que la cabane à Pauline existe et on en parle 30 ans plus tard, la veille d'un vote où l'on pense que son adversaire va se faire laver. Mesquin ou opportuniste?
mdr
mdr
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
liz a écritOn s'attaque à ta vie privée ? C'est que l'on ne trouve rien à redire à tes ouvrages. - Sacha Guitry
Et voila
Ça semble devenu la norme en camapgne électorale de chercher la bibitte dans la vie privé des candidats...L'homosexualité, la prise de drogue dans le passé, le petit détail scabreux...
Durant ce temps là, on entend très peu parler des programmes, des moyens de financer les promesses, de ce qu'on devrai entendre sur les partis pour faire un choix éclairer...
C'est juste rendu une vraie farce
Et voila
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C'est juste rendu une vraie farce
Annouk a écrit
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C'est de la télé-réalité... On est dans un forum de télé-réalité non?
Mais sérieusement j'espère qu'elle va rentrer le plus fort possible pour démontrer que ces tactiques sont inutiles. Même s'ils ont réussi dans le cas de boisclair... --Message edité par gillo le 2007-09-23 11:51:02--
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C'est juste rendu une vraie farce
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Mais sérieusement j'espère qu'elle va rentrer le plus fort possible pour démontrer que ces tactiques sont inutiles. Même s'ils ont réussi dans le cas de boisclair... --Message edité par gillo le 2007-09-23 11:51:02--
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Le Dimanche 23 Septembre 2007
La Gazette a publié, hier, un papier sur la construction, il y a longtemps, du domaine gigantesque de Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l’Île-Bizard. William Marsden, journaliste d’enquête, évoque ceci : une partie du domaine est bâti sur des terres publiques. Et un voisin (qui témoigne) aurait reçu, jadis, un « cadeau » de 1600$ en échange d’une signature pour un document visant à étoffer le dossier du couple, devant la Commission de protection des terres agricoles.
Juste un truc, cependant. Marsden, dans son papier, raconte qu’il a tout tenté pour parler à Claude Blanchet et à Pauline Marois. Mais qu’il n’a jamais pu les interviewer afin de leur parler des allégations qu’il s’apprêtait à publier. Selon le journaliste, Blanchet l’a rappelé, un soir, alors qu’il n’était pas au bureau, sans laisser de numéro de rappel. Or, on s’entend, ce sont des allégations assez graves. Du genre que, si on a quelque chose à dire/nuancer/démentir, on s’empresse de le faire, et vite. Se taire et espérer que le poisson se noie, c’est une stratégie d’amateurs, indigne de gens habitués à dealer avec des journalistes, comme M. Blanchet et Mme Marois.
C’est pourquoi c’est bien beau de parler de campagne de salissage, à deux jours de l’élection partielle dans Charlevoix, mais je suis très, très, très curieux d’entendre le couple Blanchet-Marois répondre aux allégations de La Gazette.
Et quand je parle de réponse, je ne parle pas de l’attachée de presse de Mme Marois, qui se déchire la chemise comme le font les attachées de presse dans ces cas-là, non. Je suis curieux d’entendre le couple répondre en personne, formellement, point par point. Il est très possible que la chef du PQ et son époux aient des explications convaincantes à opposer au papier de Marsden. Si c’est le cas, ils devraient le faire sans tarder.
Un mot sur Marsden le journaliste de the Gasette) ce n’est pas un vert dans le domaine de l’investigation journalistique, loin de là. Ce livre, par exemple, est un des meilleurs trucs écrits sur l’ascension des Hells Angels au Canada et au Québec.
Le Dimanche 23 Septembre 2007
La Gazette a publié, hier, un papier sur la construction, il y a longtemps, du domaine gigantesque de Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l’Île-Bizard. William Marsden, journaliste d’enquête, évoque ceci : une partie du domaine est bâti sur des terres publiques. Et un voisin (qui témoigne) aurait reçu, jadis, un « cadeau » de 1600$ en échange d’une signature pour un document visant à étoffer le dossier du couple, devant la Commission de protection des terres agricoles.
Juste un truc, cependant. Marsden, dans son papier, raconte qu’il a tout tenté pour parler à Claude Blanchet et à Pauline Marois. Mais qu’il n’a jamais pu les interviewer afin de leur parler des allégations qu’il s’apprêtait à publier. Selon le journaliste, Blanchet l’a rappelé, un soir, alors qu’il n’était pas au bureau, sans laisser de numéro de rappel. Or, on s’entend, ce sont des allégations assez graves. Du genre que, si on a quelque chose à dire/nuancer/démentir, on s’empresse de le faire, et vite. Se taire et espérer que le poisson se noie, c’est une stratégie d’amateurs, indigne de gens habitués à dealer avec des journalistes, comme M. Blanchet et Mme Marois.
C’est pourquoi c’est bien beau de parler de campagne de salissage, à deux jours de l’élection partielle dans Charlevoix, mais je suis très, très, très curieux d’entendre le couple Blanchet-Marois répondre aux allégations de La Gazette.
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La Gazette a publié, hier, un papier sur la construction, il y a longtemps, du domaine gigantesque de Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l’Île-Bizard. William Marsden, journaliste d’enquête, évoque ceci : une partie du domaine est bâti sur des terres publiques. Et un voisin (qui témoigne) aurait reçu, jadis, un « cadeau » de 1600$ en échange d’une signature pour un document visant à étoffer le dossier du couple, devant la Commission de protection des terres agricoles.
Juste un truc, cependant. Marsden, dans son papier, raconte qu’il a tout tenté pour parler à Claude Blanchet et à Pauline Marois. Mais qu’il n’a jamais pu les interviewer afin de leur parler des allégations qu’il s’apprêtait à publier. Selon le journaliste, Blanchet l’a rappelé, un soir, alors qu’il n’était pas au bureau, sans laisser de numéro de rappel. Or, on s’entend, ce sont des allégations assez graves. Du genre que, si on a quelque chose à dire/nuancer/démentir, on s’empresse de le faire, et vite. Se taire et espérer que le poisson se noie, c’est une stratégie d’amateurs, indigne de gens habitués à dealer avec des journalistes, comme M. Blanchet et Mme Marois.
C’est pourquoi c’est bien beau de parler de campagne de salissage, à deux jours de l’élection partielle dans Charlevoix, mais je suis très, très, très curieux d’entendre le couple Blanchet-Marois répondre aux allégations de La Gazette.
Et quand je parle de réponse, je ne parle pas de l’attachée de presse de Mme Marois, qui se déchire la chemise comme le font les attachées de presse dans ces cas-là, non. Je suis curieux d’entendre le couple répondre en personne, formellement, point par point. Il est très possible que la chef du PQ et son époux aient des explications convaincantes à opposer au papier de Marsden. Si c’est le cas, ils devraient le faire sans tarder.
Un mot sur Marsden (le journaliste de the Gasette) ce n’est pas un vert dans le domaine de l’investigation journalistique, loin de là. Ce livre, par exemple, est un des meilleurs trucs écrits sur l’ascension des Hells Angels au Canada et au Québec.
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La Gazette a publié, hier, un papier sur la construction, il y a longtemps, du domaine gigantesque de Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l’Île-Bizard. William Marsden, journaliste d’enquête, évoque ceci : une partie du domaine est bâti sur des terres publiques. Et un voisin (qui témoigne) aurait reçu, jadis, un « cadeau » de 1600$ en échange d’une signature pour un document visant à étoffer le dossier du couple, devant la Commission de protection des terres agricoles.
Juste un truc, cependant. Marsden, dans son papier, raconte qu’il a tout tenté pour parler à Claude Blanchet et à Pauline Marois. Mais qu’il n’a jamais pu les interviewer afin de leur parler des allégations qu’il s’apprêtait à publier. Selon le journaliste, Blanchet l’a rappelé, un soir, alors qu’il n’était pas au bureau, sans laisser de numéro de rappel. Or, on s’entend, ce sont des allégations assez graves. Du genre que, si on a quelque chose à dire/nuancer/démentir, on s’empresse de le faire, et vite. Se taire et espérer que le poisson se noie, c’est une stratégie d’amateurs, indigne de gens habitués à dealer avec des journalistes, comme M. Blanchet et Mme Marois.
C’est pourquoi c’est bien beau de parler de campagne de salissage, à deux jours de l’élection partielle dans Charlevoix, mais je suis très, très, très curieux d’entendre le couple Blanchet-Marois répondre aux allégations de La Gazette.
Et quand je parle de réponse, je ne parle pas de l’attachée de presse de Mme Marois, qui se déchire la chemise comme le font les attachées de presse dans ces cas-là, non. Je suis curieux d’entendre le couple répondre en personne, formellement, point par point. Il est très possible que la chef du PQ et son époux aient des explications convaincantes à opposer au papier de Marsden. Si c’est le cas, ils devraient le faire sans tarder.
Un mot sur Marsden (le journaliste de the Gasette) ce n’est pas un vert dans le domaine de l’investigation journalistique, loin de là. Ce livre, par exemple, est un des meilleurs trucs écrits sur l’ascension des Hells Angels au Canada et au Québec.
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Le clan Marois somme The Gazette de se rétracter
Catherine Handfield
La Presse
Le clan de Pauline Marois sort l'artillerie lourde. Le quotidien The Gazette recevra dès aujourd'hui une mise en demeure lui intimant de se rétracter, sans quoi des poursuites judiciaires seront intentées. Le Parti québécois est sans équivoque: les affirmations voulant que le domaine de L'Île-Bizard où vit leur chef soit en partie situé sur des terres de l'État sont erronées.
«Fausses allégations de corruption», «vicieuse opération de salissage»; le PQ n'y allait pas de main morte hier pour qualifier l'article publié samedi dans le quotidien montréalais.
L'histoire de The Gazette est complexe. D'abord, on écrit que sept des 41 acres du domaine habité par Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l'ouest de Montréal, appartiendraient à l'État. Ces terres auraient été expropriées par le gouvernement du Parti québécois en 1978 en vue du prolongement de l'autoroute 440.
Ensuite, le quotidien décrit les supposées tractations du mari de Pauline Marois au début des années 90 pour faire dézoner ce terrain agricole en vue d'y construire une maison de trois étages. Claude Blanchet aurait alors demandé à un voisin de témoigner en sa faveur devant la Commission de protection du territoire agricole, lui refilant par la suite 1600$.
Faux, faux et faux, se défend le clan Marois. «M. Blanchet a dans les mains différents documents prouvant les faussetés de l'article», a déclaré l'attachée de presse de Pauline Marois, Christiane Miville-Deschênes.
Quels détails du texte de 2000 mots sont mensongers? «Comme ça risque de se retrouver en cour, on reste prudent dans ce qu'on dit», a répondu Mme Miville-Deschênes. Elle affirme toutefois que M. Blanchet n'a jamais payé quiconque dans cette affaire.
Pauline Marois n'a pas voulu commenter, hier. Mais dans un communiqué, le Parti québécois reconnaît qu'une partie du terrain appartient à l'État mais qu'il s'agit d'un «droit de passage» au même titre qu'une ruelle. M. Blanchet aurait «choisi d'aménager ce terrain à ses frais tout en étant conscient que les aménagements sont temporaires et que n'importe quand, ils pourraient disparaître», peut-on lire.
Questionné sur l'affaire, l'avocat en droit immobilier Roger Martin a qualifié le cas de «nébuleux». «Un droit de passage de sept acres, ça me paraît gros, dit-il, mais ça dépend toujours des circonstances.»
Selon lui, M. Blanchet devra démontrer qu'il a signé une entente notariée avec l'État québécois sur ce droit de passage (puisqu'il est interdit d'acheter un terrain public). Ce type d'entente prévoit généralement une indemnité versée au propriétaire, note l'avocat.
The Gazette n'a pas confirmé ce détail, affirmant n'avoir pu joindre le couple malgré plusieurs tentatives. L'attachée de presse de Pauline Marois soutient que ni elle ni ses collègues n'ont reçu d'appels à ce sujet.
«Ce n'est pas une attaque dirigée contre M. Blanchet, mais bien contre Pauline Marois au moment même de son élection», a déclaré Mme Miville-Deschênes. Le journaliste William Mardsen, sûr de la véracité de ses allégations, ne s'en cache pas. «L'article était prêt, et il était intéressant pour les gens de Charlevoix de le lire avant les élections.»
Catherine Handfield
La Presse
Le clan de Pauline Marois sort l'artillerie lourde. Le quotidien The Gazette recevra dès aujourd'hui une mise en demeure lui intimant de se rétracter, sans quoi des poursuites judiciaires seront intentées. Le Parti québécois est sans équivoque: les affirmations voulant que le domaine de L'Île-Bizard où vit leur chef soit en partie situé sur des terres de l'État sont erronées.
«Fausses allégations de corruption», «vicieuse opération de salissage»; le PQ n'y allait pas de main morte hier pour qualifier l'article publié samedi dans le quotidien montréalais.
L'histoire de The Gazette est complexe. D'abord, on écrit que sept des 41 acres du domaine habité par Pauline Marois et son mari, Claude Blanchet, à l'ouest de Montréal, appartiendraient à l'État. Ces terres auraient été expropriées par le gouvernement du Parti québécois en 1978 en vue du prolongement de l'autoroute 440.
Ensuite, le quotidien décrit les supposées tractations du mari de Pauline Marois au début des années 90 pour faire dézoner ce terrain agricole en vue d'y construire une maison de trois étages. Claude Blanchet aurait alors demandé à un voisin de témoigner en sa faveur devant la Commission de protection du territoire agricole, lui refilant par la suite 1600$.
Faux, faux et faux, se défend le clan Marois. «M. Blanchet a dans les mains différents documents prouvant les faussetés de l'article», a déclaré l'attachée de presse de Pauline Marois, Christiane Miville-Deschênes.
Quels détails du texte de 2000 mots sont mensongers? «Comme ça risque de se retrouver en cour, on reste prudent dans ce qu'on dit», a répondu Mme Miville-Deschênes. Elle affirme toutefois que M. Blanchet n'a jamais payé quiconque dans cette affaire.
Pauline Marois n'a pas voulu commenter, hier. Mais dans un communiqué, le Parti québécois reconnaît qu'une partie du terrain appartient à l'État mais qu'il s'agit d'un «droit de passage» au même titre qu'une ruelle. M. Blanchet aurait «choisi d'aménager ce terrain à ses frais tout en étant conscient que les aménagements sont temporaires et que n'importe quand, ils pourraient disparaître», peut-on lire.
Questionné sur l'affaire, l'avocat en droit immobilier Roger Martin a qualifié le cas de «nébuleux». «Un droit de passage de sept acres, ça me paraît gros, dit-il, mais ça dépend toujours des circonstances.»
Selon lui, M. Blanchet devra démontrer qu'il a signé une entente notariée avec l'État québécois sur ce droit de passage (puisqu'il est interdit d'acheter un terrain public). Ce type d'entente prévoit généralement une indemnité versée au propriétaire, note l'avocat.
The Gazette n'a pas confirmé ce détail, affirmant n'avoir pu joindre le couple malgré plusieurs tentatives. L'attachée de presse de Pauline Marois soutient que ni elle ni ses collègues n'ont reçu d'appels à ce sujet.
«Ce n'est pas une attaque dirigée contre M. Blanchet, mais bien contre Pauline Marois au moment même de son élection», a déclaré Mme Miville-Deschênes. Le journaliste William Mardsen, sûr de la véracité de ses allégations, ne s'en cache pas. «L'article était prêt, et il était intéressant pour les gens de Charlevoix de le lire avant les élections.»
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Omi a écritOstie de crosseuse. Pas capable de s'expliquer, elle veut étouffer l'affaire au plus criss avec des poursuites judiciaires qui lui donnent la parfaite excuse pour se taire.
euhh étouffer l'affaire? Si elle songe à poursuivre, c'Est sans doute parce que ces affirmations sont mensongères.... Pas sure que les esti de crosseurs sont pas ceux qui ont lancé cette histoire probablement mensongère à 2 jours de l'élection moi
euhh étouffer l'affaire? Si elle songe à poursuivre, c'Est sans doute parce que ces affirmations sont mensongères.... Pas sure que les esti de crosseurs sont pas ceux qui ont lancé cette histoire probablement mensongère à 2 jours de l'élection moi
Omi a écritOstie de crosseuse. Pas capable de s'expliquer, elle veut étouffer l'affaire au plus criss avec des poursuites judiciaires qui lui donnent la parfaite excuse pour se taire.
bon là...dernier avertissement Omi....ça fait deux fois que je te demande d,avoir un language un peu plus châtié..alors la troisième c,est la dernière......quelle sorte de discussion on peut avoir si tout le monde s,exprime en sacrant contre tout.... --Message edité par tuberale le 2007-09-24 18:12:52--
bon là...dernier avertissement Omi....ça fait deux fois que je te demande d,avoir un language un peu plus châtié..alors la troisième c,est la dernière......quelle sorte de discussion on peut avoir si tout le monde s,exprime en sacrant contre tout.... --Message edité par tuberale le 2007-09-24 18:12:52--
tuberale a écrit
bon là...dernier avertissement Omi....ça fait deux fois que je te demande d,avoir un language un peu plus châtié..alors la troisième c,est la dernière......quelle sorte de discussion on peut avoir si tout le monde s,exprime en sacrant contre tout....
Moi je mets de os?%$ de ta*%?&$ de ca&?%$ de caractères pour m'exprimer!
bon là...dernier avertissement Omi....ça fait deux fois que je te demande d,avoir un language un peu plus châtié..alors la troisième c,est la dernière......quelle sorte de discussion on peut avoir si tout le monde s,exprime en sacrant contre tout....
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