Suicide d'un soldat

[kali]

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Un soldat de Valcartier a été retrouvé sans vie




Photo Reuters




Martin Ouellet

Presse Canadienne

Québec

Un jeune soldat de la base de Valcartier, Frédéric Couture, blessé l'an dernier en Afghanistan, a été retrouvé sans vie plus tôt cette semaine dans sa résidence de Roxton Pond, dans les Cantons-de-l'Est.

 
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Le coroner-investigateur Jacques Robinson a ouvert une enquête pour déterminer la cause exacte du décès - qui remonte à mercredi - mais la thèse du suicide est déjà abondamment évoquée, notamment par la ministre fédérale Josée Verner.

«Un suicide, c'est toujours triste. Pour autant que ce soit cela. Je comprends qu'il y aura enquête et que la thèse du suicide n'est pas écartée», a dit la ministre du Patrimoine canadien, vendredi, à Québec.

Ironiquement, Mme Verner était dans la capitale pour annoncer un investissement de 1,4 million $ du gouvernement fédéral pour accroître les services offerts aux anciens combattants aux prises avec des séquelles post-traumatiques.

Les services actuels ne suffisent pas à répondre à la demande, a admis Mme Verner. Avec 100 dossiers «actifs», la clinique de traitement des traumatismes liés au stress opérationnel, située à Québec, n'arrive pas à combler les besoins.

L'investissement, a indiqué Mme Verner, permettra de doubler la capacité d'opération de la clinique administrée par le Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ).

Reste que l'institution, plus à même de répondre à la demande, n'aurait pas pu venir en aide au soldat Couture, toujours en service actif.

«Ce sont des services offerts aux anciens combattants. Il ne faut pas les confondre avec ceux qui sont offerts aux militaires (...) Les soldats actifs relèvent des Forces armées canadiennes et c'est la base (à laquelle ils appartiennent) qui leur prodigue les services», a-t-elle expliqué.

À cet égard, la ministre est convaincue que l'armée canadienne ne ménage pas les moyens.

«Je sais qu'il y a toute une gamme de services pour les soldats et leurs familles, avant, durant et après les missions», a-t-elle répété à maintes reprises. Pour le reste, il faudra, a dit Mme Verner, attendre les résultats de l'enquête.

La mort du jeune Couture survient au moment où, aux États-Unis, la population s'interroge sur le taux effarant de suicides chez les anciens militaires, entre autres ceux ayant combattu en Afghanistan et en Irak.

Selon une enquête de la chaîne de télévision américaine CBS, au moins 6256 ex-soldats ont mis fin à leurs jours en 2005, une moyenne alarmante de 17 par jour.

Impossible toutefois de savoir quel est le nombre de suicides chez les anciens combattants au Canada. La ministre soutient que la Défense nationale ne dispose pas de telles données.

«Nous ne sommes pas la police», a répondu Mme Verner à un journaliste qui lui demandait pourquoi le ministère de la Défense n'assurait pas un suivi auprès des anciens soldats.

Membre du 2e bataillon du Royal 22e Régiment, Frédéric Couture avait été grièvement blessé en décembre 2006 par une mine antipersonnel. Le soldat de 21 ans avait mis le pied sur l'engin explosif alors qu'il patrouillait dans le district de Panjawii, au sud de l'Afghanistan, l'une des régions les plus violentes et hostiles d'Asie centrale.

Il avait dû subir l'amputation d'une partie de sa jambe gauche. Depuis, il avait accordé quelques entrevues à des médias où il affirmait se remettre plutôt bien de son accident.

Le jeune homme entendait poursuivre son travail dans les Forces armées- dans des tâches administratives- une fois sa longue réadaptation terminée.

Son handicap, disait-il, ne l'empêcherait pas d'apprécier la vie.

«Au début, c'est dur, mais il y a des moyens de s'en sortir. Je vais avoir d'autres rêves», disait-il dans une entrevue accordée au début de 2007. --Message edité par kali le 2007-11-16 22:44:11--

[kali]

je suis vraiment triste.  J'ai travaillé avec son père qui est directeur de caisse.  Son père est une personne extraordinaire....

La dernière fois que j'ai travaillé à cette caisse, son père me racontait ses inquétudes en rapport avec le fait que son fil était parti en Afganistan.....

J'ai su qu'en décembre de l'an dernier, Frédérick avait été le premier blessé québécois de cette guerre, il avait perdu un pied.  J'avais vu des videos de son retour et maudit que je trouvais qu'il était fort et positif et quel beau jeune homme.  Son père était pas loin de lui et quelle chance il avait d,avoir ce père.

Aujourd'hui, j'ai de la peine pour ce père qui a un très grand coeur..... --Message edité par kali le 2007-11-16 22:56:38--

[geneviève-2]

C'est triste mes sympathies à toi et sa famille .

[angelgirl_marie]

c'est triste je trouve cela dommange je me demande si il aurait voulut paraitre plus fort qu'il l'était

[tuberale]

C'est hélas très répandu le suicide chez les soldats.    Pour demeurer près de la base de Val-Cartier, j'en ai connu plusieurs qui ont mis fin à leur vie, au moins aujourd'hui on en parle. Il n'y a rien de plus difficile de connaître quelqu'un qui vient d,aller se tirer une balle dans le bois derrière chez vous....et que personne, aucun média en souffle même un mot.....c'est terrible pour la famille, un peu comme si c'était un bandit, une honte supplémentaire s'installe..c,est très triste comme situation

[.anthurium.]

Hier j'écoutais une de ses entrevues quand il était de retour d'Afganistan et oui il paraissait fort mais je dirais plus qu'il était encore sur l'Adrénaline, sur l'énergie de la gang la bas. Il faisaait souvent référence aux gars qui étaient encore la bas. J'ai senti qu'il ne réalisait pas vraiment qu'il ne ferait plus parti du groupe. (c'est facile a dire après)

Le retour a la réalité a du être pénible lui qui était continuellement dans l'action. il a du se sentir seul et inutile en convalescence chez ses parents.

ça m'attriste les suicides. Les gens n'ont plus rien a quoi s'accrocher et pourtant il y a tant de chose a faire sur la terre.

[Pepsi]

C'est certain qu'après que la poussière soit redescendue... Il a dû vivre un méchant down.. Il devait se sentir inutile.. Il devait se sentir looser.. Mais dans le fond.. c'est tellement pas le cas!

Quelqu'un qui vit l'adrénaline jour après jour, le stress, l'action et qui du jour au lendemain BANG.. y se passe pu rien... Ça donne tout un choc!

Après avoir fais mon cours de recrue à St-Jean, quand je suis revenu chez nous au calme... Je capotais.. J'avais des flashback de mes moments vécus, je m'Ennuyais de ma gang.. et j'étais même pas à la guerre imaginez !!!!!!!

[angelgirl_marie]

Tu dois avoir fait ton cours de secourisme pepsi donc tu as le livre je me rappelle plus le chapitre mais il parle  du stress post traumatique et tu décrit ce qui peu arriver.  

Il a perdu une jambe, les mois on passer et l'adrénaline a descendu et il s'est rendu compte moi je sais que les soldats sont appuyé pour prévenir le stress post truamatiques mais c'est pas toujours évident à detecter ils font encore des recherches pour comprendre ce qui se passe quand les gens souffre de se syndrome

et aussi n'importe qui peu en souffrir autant un civil  si j'ai du temps je ferais un topic dessus

[kapucine]

Guerre apres guerre... c'est toujours le meme combat pour les soldats... qui sont de retour

Maudites guerres...

[Kelly-Ann]

Vraiment dommage tout cela.  Je connnais un jeune homme qui est là présentement et il dit que cela est très très difficile.  Il dit qu'ils ne savent pas grand chose, ils sont en quelque sorte isolés bien qu'ils puissent communiquer fréquemment avec leur famille, mais sur place, c'est fermé et parfois difficile à vivre.