Le manque d'infirmières entraîne des césariennes
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES
Ariane Lacoursière
La Presse
Pour éviter d’opérer leur patientes la nuit, les gynécologues de l’hôpital Charles-LeMoyne, à Longueuil, effectuent des césariennes en soirée de façon préventive, alors que la chirurgie aurait pu être évitée.
La raison : la pénurie d’infirmières qui sévit au Québec touche durement l’hôpital. La nuit, seulement trois infirmières sont affectées au bloc opératoire. Cette équipe réduite ne peut superviser qu’une chirurgie à la fois.
«Vers 18 h, quand on est avec une patiente dont l’accouchement se déroule pas très bien, on a peur. On a peur de devoir faire une césarienne la nuit. Pour éviter ça, on les opère avant le temps», affirme le Dr Nabil Mansour, chef du département de gynécologie de l’hôpital Charles-LeMoyne.
Jusqu’à récemment, deux équipes d’infirmières étaient sur appel la nuit au bloc opératoire de l’hôpital Charles-LeMoyne. Mais faute de personnel, il n’y a plus qu’une seule équipe. Puisque l’établissement est un centre de traumatologie, tous les accidentés de la route de la Rive-Sud y sont référés. Il n’est donc pas rare que l’équipe d’infirmières du bloc opératoire soit monopolisée.
«Si l’on veut faire une césarienne la nuit et que les infirmières sont déjà occupées, on doit éplucher la liste des autres infirmières et tenter d’en convaincre de venir nous aider. Ça peut être long avant de trouver assez de filles qui veulent», déplore le Dr Mansour.
Sur le forum de discussions Futures mamans, où les Québécoises sont invitées à partager leurs expériences de grossesse, certaines internautes rapportent avoir vécu certains problèmes à l’hôpital Charles-LeMoyne. « En cas de complications majeures en dehors de ces heures (8 h-17 h), attendez-vous à attendre en mautadine pour votre césarienne d’urgence », affirme une maman qui porte le surnom BietWilly.
Le directeur des services professionnels et hospitaliers de l’hôpital Charles-LeMoyne, Dr Gilles Bastien, confirme qu’il n’y a pas de deuxième équipe d’infirmières au bloc opératoire, « que ce soit pour opérer une césarienne ou tout autre chose ». « On est en contexte de pénurie de personnel infirmier et c’est difficile de trouver des infirmières. Nous ne sommes pas le seul établissement à qui ça arrive. »
Le Dr Bastien promet qu’une deuxième équipe d’infirmières sur appel sera ajoutée au bloc opératoire de Charles-LeMoyne d’ici trois semaines. « Ça va régler l’insécurité », dit-il. Mais en attendant, les gynécologues préfèrent opérer leurs patientes de façon préventive pour « prendre moins de risques. »
Même en prenant cette précaution, les gynécologues doivent tout de même effectuer certaines césariennes d’urgence la nuit. Parfois, le temps presse tellement que le recrutement d’une deuxième équipe d’infirmières n’a pas le temps d’être fait. « On va en salle d’opération quand même. Mais on n’aime pas ça, confie le Dr Nabil. On demande aux infirmières du bloc de faire la navette entre deux opérations. » Le gynécologue se rappelle d’ailleurs avec effroi d’une nuit où les infirmières ont dû superviser à la fois une opération à crâne ouvert et une césarienne.
C’est donc pour éviter de vivre pareilles situations que les gynécologues de Charles-LeMoyne préfèrent opérer leurs patientes préventivement. Cela n’est pas sans conséquence. Certains patientes subissent une césarienne alors que la chirurgie aurait pu être évitée. Le taux de césariennes de l’hôpital Charles-LeMoyne est d’ailleurs élevé : 26 % des 1630 accouchements annuels se font par césarienne.
D’autres hôpitaux de la région de Montréal présentent un taux de césariennes aussi élevé. Mais leur volume de naissances est plus grand. Par exemple, l’hôpital St. Mary, dans le quartier Côte-des-Neiges, présente un taux de césarienne de 26 %, mais il accouche plus de 4000 mères annuellement. Le CHUM a quant à lui un taux de césarienne de 23 % pour plus de 2700 naissances.
Le Dr Mansour reconnaît que 26 % de césariennes, « c’est élevé ». Mais il se réjouit de voir que le taux de mortalité périnatal est faible à Charles-LeMoyne, soit deux pour mille naissances alors qu’il est de six et demi pour 1000 naissances en Montérégie. « Même si on doit opérer certaines mères plus vite qu’on ne le devrait, au moins on le fait bien », dit-il.
Ariane Lacoursière
La Presse
Pour éviter d’opérer leur patientes la nuit, les gynécologues de l’hôpital Charles-LeMoyne, à Longueuil, effectuent des césariennes en soirée de façon préventive, alors que la chirurgie aurait pu être évitée.
La raison : la pénurie d’infirmières qui sévit au Québec touche durement l’hôpital. La nuit, seulement trois infirmières sont affectées au bloc opératoire. Cette équipe réduite ne peut superviser qu’une chirurgie à la fois.
«Vers 18 h, quand on est avec une patiente dont l’accouchement se déroule pas très bien, on a peur. On a peur de devoir faire une césarienne la nuit. Pour éviter ça, on les opère avant le temps», affirme le Dr Nabil Mansour, chef du département de gynécologie de l’hôpital Charles-LeMoyne.
Jusqu’à récemment, deux équipes d’infirmières étaient sur appel la nuit au bloc opératoire de l’hôpital Charles-LeMoyne. Mais faute de personnel, il n’y a plus qu’une seule équipe. Puisque l’établissement est un centre de traumatologie, tous les accidentés de la route de la Rive-Sud y sont référés. Il n’est donc pas rare que l’équipe d’infirmières du bloc opératoire soit monopolisée.
«Si l’on veut faire une césarienne la nuit et que les infirmières sont déjà occupées, on doit éplucher la liste des autres infirmières et tenter d’en convaincre de venir nous aider. Ça peut être long avant de trouver assez de filles qui veulent», déplore le Dr Mansour.
Sur le forum de discussions Futures mamans, où les Québécoises sont invitées à partager leurs expériences de grossesse, certaines internautes rapportent avoir vécu certains problèmes à l’hôpital Charles-LeMoyne. « En cas de complications majeures en dehors de ces heures (8 h-17 h), attendez-vous à attendre en mautadine pour votre césarienne d’urgence », affirme une maman qui porte le surnom BietWilly.
Le directeur des services professionnels et hospitaliers de l’hôpital Charles-LeMoyne, Dr Gilles Bastien, confirme qu’il n’y a pas de deuxième équipe d’infirmières au bloc opératoire, « que ce soit pour opérer une césarienne ou tout autre chose ». « On est en contexte de pénurie de personnel infirmier et c’est difficile de trouver des infirmières. Nous ne sommes pas le seul établissement à qui ça arrive. »
Le Dr Bastien promet qu’une deuxième équipe d’infirmières sur appel sera ajoutée au bloc opératoire de Charles-LeMoyne d’ici trois semaines. « Ça va régler l’insécurité », dit-il. Mais en attendant, les gynécologues préfèrent opérer leurs patientes de façon préventive pour « prendre moins de risques. »
Même en prenant cette précaution, les gynécologues doivent tout de même effectuer certaines césariennes d’urgence la nuit. Parfois, le temps presse tellement que le recrutement d’une deuxième équipe d’infirmières n’a pas le temps d’être fait. « On va en salle d’opération quand même. Mais on n’aime pas ça, confie le Dr Nabil. On demande aux infirmières du bloc de faire la navette entre deux opérations. » Le gynécologue se rappelle d’ailleurs avec effroi d’une nuit où les infirmières ont dû superviser à la fois une opération à crâne ouvert et une césarienne.
C’est donc pour éviter de vivre pareilles situations que les gynécologues de Charles-LeMoyne préfèrent opérer leurs patientes préventivement. Cela n’est pas sans conséquence. Certains patientes subissent une césarienne alors que la chirurgie aurait pu être évitée. Le taux de césariennes de l’hôpital Charles-LeMoyne est d’ailleurs élevé : 26 % des 1630 accouchements annuels se font par césarienne.
D’autres hôpitaux de la région de Montréal présentent un taux de césariennes aussi élevé. Mais leur volume de naissances est plus grand. Par exemple, l’hôpital St. Mary, dans le quartier Côte-des-Neiges, présente un taux de césarienne de 26 %, mais il accouche plus de 4000 mères annuellement. Le CHUM a quant à lui un taux de césarienne de 23 % pour plus de 2700 naissances.
Le Dr Mansour reconnaît que 26 % de césariennes, « c’est élevé ». Mais il se réjouit de voir que le taux de mortalité périnatal est faible à Charles-LeMoyne, soit deux pour mille naissances alors qu’il est de six et demi pour 1000 naissances en Montérégie. « Même si on doit opérer certaines mères plus vite qu’on ne le devrait, au moins on le fait bien », dit-il.
- Elise-Gisèle
- Modérateur
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- Inscription : sam. oct. 25, 2003 12:00 am
Nikki. a écritC'est terrible je trouve!..
Quand est-ce qu'on va se décider à donner des conditions de travail adéquates à nos infirmières pour inciter les jeunes à en faire leur futur métier?..
Ma nièce a fait le cours un an, elle a abandonné après son premier stage
Quand est-ce qu'on va se décider à donner des conditions de travail adéquates à nos infirmières pour inciter les jeunes à en faire leur futur métier?..
Ma nièce a fait le cours un an, elle a abandonné après son premier stage

ma belle soeur as terminé con cour déja depuis 2 ans
elle as donné son nom ici a l hopital de la ville,
pour se faire répondre qu elle n avais pas d expérience de travail
clissss elle finis son cour et c est certain qu elle n as pas l expérience de travail a part des stages qu elle as fait a ce meme hopital.
apres ils osent dirent qu il manque des infirmières
une autre qui termine sa cession au mois de mai cette année,
elle part avec une dizainnes d infirmieres qui terminent en meme temps qu elle et s en vont faire un stage de travail en Turqui, et oui en Turqui
a son retour elle est engagé a l hopital Brome Missiquoi a Cowansville, elle devrat voyager soir et matin car elle n habite meme pas dans cette ville. ici il lui ont encore répondu qu elle n avait pas d expérience
une autre a trouvé du travail a l hopital Francois Boucher a St Jean
elle as donné son nom ici a l hopital de la ville,
pour se faire répondre qu elle n avais pas d expérience de travail
clissss elle finis son cour et c est certain qu elle n as pas l expérience de travail a part des stages qu elle as fait a ce meme hopital.
apres ils osent dirent qu il manque des infirmières
une autre qui termine sa cession au mois de mai cette année,
elle part avec une dizainnes d infirmieres qui terminent en meme temps qu elle et s en vont faire un stage de travail en Turqui, et oui en Turqui
a son retour elle est engagé a l hopital Brome Missiquoi a Cowansville, elle devrat voyager soir et matin car elle n habite meme pas dans cette ville. ici il lui ont encore répondu qu elle n avait pas d expérience
une autre a trouvé du travail a l hopital Francois Boucher a St Jean
Il me semble avoir déjà lu ou entendu qu'il était faux de prétendre qu'il y avait un manque d'infirmières sur le marché mais que le gouvernement ne voulait pas attribuer de postes par mesure d'économie. Qu'on me corrige si j'ai mal interprété ou entendu... --Message edité par Beppo le 2008-03-06 16:50:27--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écritIl me semble avoir déjà lu ou entendu qu'il était faux de prétendre qu'il y avait un manque d'infirmières sur le marché mais que le gouvernement ne voulait pas attribuer de postes par mesure d'économie. Qu'on me corrige si j'ai mal interprété ou entendu...
Je sais pas pour ailleurs mais par ici, il y en a à la pocheté, sur appel mais qui font du temps plein pareil mais toujours sans poste permanent. Il y en a plein au chomage, qui travaillent dans des boutiques en attendant...
La pénurie ici, elle est dans les postes disponibles pas dans le nombre d'infirmière
Je sais pas pour ailleurs mais par ici, il y en a à la pocheté, sur appel mais qui font du temps plein pareil mais toujours sans poste permanent. Il y en a plein au chomage, qui travaillent dans des boutiques en attendant...
La pénurie ici, elle est dans les postes disponibles pas dans le nombre d'infirmière
- sleepy-girl
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Je ne pense pas que le problème se situe uniquement du côté du gouvernement, même si bien sûr, il a sa part de responsabilité...
C'est un métier difficile, infirmière... C'est un métier souvent ingrat où le public lui-même leur donne énormément de pression... Elles doivent être parfaites, souriantes, maternantes, rassurantes et ce, malgré les 14 heures de travail déjà effectuées...
Elles sont souvent les faire-valoir des médecins, où elles posent presque tous les gestes que les médecins doivent poser mais sans en retirer ni le salaire ni le mérite...
Alors quand en plus, il faut laisser sa vie de côté pour assurer le chiffre de nuit, je comprends un peu le désintéressement à en faire son métier...
C'est un métier difficile, infirmière... C'est un métier souvent ingrat où le public lui-même leur donne énormément de pression... Elles doivent être parfaites, souriantes, maternantes, rassurantes et ce, malgré les 14 heures de travail déjà effectuées...
Elles sont souvent les faire-valoir des médecins, où elles posent presque tous les gestes que les médecins doivent poser mais sans en retirer ni le salaire ni le mérite...
Alors quand en plus, il faut laisser sa vie de côté pour assurer le chiffre de nuit, je comprends un peu le désintéressement à en faire son métier...
- gingerstar
- Intronisé au Panthéon
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- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
Bien ça a l'air bizarre à dire mais les mauvaises conditions de travail sont beaucoup reliées à la pénurie d'infirmières et en même temps les mauvaises conditions éloignent bien des recrues possibles...
Autrement dit, il y a trop de travail pour le nombre d'infirmières et lorsque les étudiants en stage se retrouvent dans ces conditions, ils abandonnent et se dirigent ailleurs.
Il y a le fait aussi que nous servons beaucoup de tampons...Fâché contre un congé trop précipité? C'est l'infirmière qui écope du mécontentement du patient et surtout de la famille. Les préposés n'ont pas levé telle patiente? C'est à nous que la physiothérapeute va verbaliser sa contrariété. L'opération est retardée? C'est nous qui prenons l'agressivité qui vient avec la réaction patient-famille. Le patient n'est pas encore descendu pour son écho abdominale? C'est à nous que les gens de la radiologie s'en prennent. Le système peu adéquat, le trop ou pas assez de pilules, la nourriture pas assez variée, pas asez chaude, la ligne trop souvent occupée, le scan remis au lendemain, enfin imaginez un peu tous les problèmes quotidiens, nous sommes la personne sur qui la plupart du temps tout cela retombe, ça fait beaucoup lorsqu'on court toute la journée pour donner des soins adéquats...Et ça n'attire pas beaucoup les jeunes qui cherchent un travail valorisant où ils veulent s'épanouir!
Chez nous, il manque constamment de personnel, jour-soir-nuit. Ce qui fait que nous avons souvent recours aux agences. Nous travaillons donc souvent avec du personnel qui n'a aucune organisation de trravail et qui ne connaît pas grand chose pour deux fois notre salaire...Il faut constamment leur montrer leur travail. Les agences embauchent des étudiants qui sortent de l'école et n'ont aucune expérience de travail. Ils ne savent pas ce qu'est une hyperalimentation parentérale, une épidurale continue, une pompe de morphine, un gaz capillaire, un drain à mobiliser etc. Si ces personnes étaient engagées dans les hôpitaux, on leur montrerait tout cela et elles deviendraient fonctionnelles. Mais elles préfèrent travailler quand ça leur plaît à un salaire supérieur et se fier sur nous. Si toutes ces agences fermaient, ça réglerait une partie du problème.
Nous, non seulement nous engageons des gens qui sortent du CEGEP ou de l'université mais nous allons même les recruter là-bas, comme la plupart des hôpitaux de Montréal le font. Nous gardons même du personnel plus ou moins compétents par manque de personnel...
Lors des réunions, lorsqu'on déplore tout cela, épuisées, stressées, déprimées, on nous répond qu'ils comprennent tout cela mais qu'ils doivent faire avec la pénurie d'infirmières...
Il y a aussi un phénomène nouveau. Lorsque j'ai commencé à travailler dans ce domaine il y a 20 ans, les filles voulaient travailler le plus possible pour s'en aller en logement, se payer une auto, s'habiller etc... Elles étaient prêtes à travailler sur plusieurs chiffres, faire des heures supplémentaires. Aujourd'hui les jeunes veulent "une qualité de vie", elles préfèrent faire moins d'argent et profiter de plus de congé, ce qui augmente le problème de pénurie.
Alors voilà pour la pénurie d'infirmières...
Autrement dit, il y a trop de travail pour le nombre d'infirmières et lorsque les étudiants en stage se retrouvent dans ces conditions, ils abandonnent et se dirigent ailleurs.
Il y a le fait aussi que nous servons beaucoup de tampons...Fâché contre un congé trop précipité? C'est l'infirmière qui écope du mécontentement du patient et surtout de la famille. Les préposés n'ont pas levé telle patiente? C'est à nous que la physiothérapeute va verbaliser sa contrariété. L'opération est retardée? C'est nous qui prenons l'agressivité qui vient avec la réaction patient-famille. Le patient n'est pas encore descendu pour son écho abdominale? C'est à nous que les gens de la radiologie s'en prennent. Le système peu adéquat, le trop ou pas assez de pilules, la nourriture pas assez variée, pas asez chaude, la ligne trop souvent occupée, le scan remis au lendemain, enfin imaginez un peu tous les problèmes quotidiens, nous sommes la personne sur qui la plupart du temps tout cela retombe, ça fait beaucoup lorsqu'on court toute la journée pour donner des soins adéquats...Et ça n'attire pas beaucoup les jeunes qui cherchent un travail valorisant où ils veulent s'épanouir!
Chez nous, il manque constamment de personnel, jour-soir-nuit. Ce qui fait que nous avons souvent recours aux agences. Nous travaillons donc souvent avec du personnel qui n'a aucune organisation de trravail et qui ne connaît pas grand chose pour deux fois notre salaire...Il faut constamment leur montrer leur travail. Les agences embauchent des étudiants qui sortent de l'école et n'ont aucune expérience de travail. Ils ne savent pas ce qu'est une hyperalimentation parentérale, une épidurale continue, une pompe de morphine, un gaz capillaire, un drain à mobiliser etc. Si ces personnes étaient engagées dans les hôpitaux, on leur montrerait tout cela et elles deviendraient fonctionnelles. Mais elles préfèrent travailler quand ça leur plaît à un salaire supérieur et se fier sur nous. Si toutes ces agences fermaient, ça réglerait une partie du problème.
Nous, non seulement nous engageons des gens qui sortent du CEGEP ou de l'université mais nous allons même les recruter là-bas, comme la plupart des hôpitaux de Montréal le font. Nous gardons même du personnel plus ou moins compétents par manque de personnel...
Lors des réunions, lorsqu'on déplore tout cela, épuisées, stressées, déprimées, on nous répond qu'ils comprennent tout cela mais qu'ils doivent faire avec la pénurie d'infirmières...
Il y a aussi un phénomène nouveau. Lorsque j'ai commencé à travailler dans ce domaine il y a 20 ans, les filles voulaient travailler le plus possible pour s'en aller en logement, se payer une auto, s'habiller etc... Elles étaient prêtes à travailler sur plusieurs chiffres, faire des heures supplémentaires. Aujourd'hui les jeunes veulent "une qualité de vie", elles préfèrent faire moins d'argent et profiter de plus de congé, ce qui augmente le problème de pénurie.
Alors voilà pour la pénurie d'infirmières...
-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Rénatane a écritIl en manque surtout pour les quart de nuit ou de soir......et/ ou dans des domaines spécialisés comme l'urgence , les soins intensifs , bloc opératoire......etc......
Sur les étages , de jour , c'est vrai qu'il en manque pas....
Il existe dans certains hôpitaux un système de mentorat ou les infirmières anciennes accompagnes les nouvelles, donc tout ce beau monde partage les horaires de nuits et de jours. Ça va assez bien car les infirmières d'expériences ont la satisfaction de partager leur savoir et s'assurer par le fait même que le travail est bien fait et les nouvelles se sentent rassuré.
Sur les étages , de jour , c'est vrai qu'il en manque pas....
Il existe dans certains hôpitaux un système de mentorat ou les infirmières anciennes accompagnes les nouvelles, donc tout ce beau monde partage les horaires de nuits et de jours. Ça va assez bien car les infirmières d'expériences ont la satisfaction de partager leur savoir et s'assurer par le fait même que le travail est bien fait et les nouvelles se sentent rassuré.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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.anthurium. a écrit
Il existe dans certains hôpitaux un système de mentorat ou les infirmières anciennes accompagnes les nouvelles, donc tout ce beau monde partage les horaires de nuits et de jours. Ça va assez bien car les infirmières d'expériences ont la satisfaction de partager leur savoir et s'assurer par le fait même que le travail est bien fait et les nouvelles se sentent rassuré.
Hum je^pense pas que ce soit très interessant pour *l'ancienne*..
J'ai travaillé 15 ans de nuit et je n'en pouvait plus a la fin......je suis de jour maintenant et je dois faire parfois des fins de semaines de nuits........et bien , je suis tout en l'envers 3 -4 jours après.........c'est vraiment difficile.
Il existe dans certains hôpitaux un système de mentorat ou les infirmières anciennes accompagnes les nouvelles, donc tout ce beau monde partage les horaires de nuits et de jours. Ça va assez bien car les infirmières d'expériences ont la satisfaction de partager leur savoir et s'assurer par le fait même que le travail est bien fait et les nouvelles se sentent rassuré.
Hum je^pense pas que ce soit très interessant pour *l'ancienne*..
J'ai travaillé 15 ans de nuit et je n'en pouvait plus a la fin......je suis de jour maintenant et je dois faire parfois des fins de semaines de nuits........et bien , je suis tout en l'envers 3 -4 jours après.........c'est vraiment difficile.
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Urgent besoin :
Travail de nuit ou de soir .....une fin de semaine sur deux.....possibilité d'être pris en otage pour 8 heures de plus....vacances d'été :fin septembre au début ...,et dans 15 20 ans peut-être les 2 dernières de juillet
Qui ça interesse ???
Travail de nuit ou de soir .....une fin de semaine sur deux.....possibilité d'être pris en otage pour 8 heures de plus....vacances d'été :fin septembre au début ...,et dans 15 20 ans peut-être les 2 dernières de juillet
Qui ça interesse ???
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écritUrgent besoin :
Travail de nuit ou de soir .....une fin de semaine sur deux.....possibilité d'être pris en otage pour 8 heures de plus....vacances d'été :fin septembre au début ...,et dans 15 20 ans peut-être les 2 dernières de juillet
Qui ça interesse ???
Moiiiii
Je suis étudiante en soins infirmiers.. et j'ai vu quelques milieux.. Mais bon, j'aime ça! Et le défi est attirant!
Pour répondre à Ginger sur les gens d'agence, tu as tellement raison! Dans mon dernier stage, un infirmier d'agence arrive sur l'étage. Il a les cheveux longs pas attachés, son uniforme pas particulièrement propre (au début du chiffre la). Ma superviseure de stage nous averti : regardez le bien, observez sa façon de travailler. Il fera ce que vous NE DEVEZ PAS FAIRE.
Et elle avait bien raison, c'était assez épouvantable!
Travail de nuit ou de soir .....une fin de semaine sur deux.....possibilité d'être pris en otage pour 8 heures de plus....vacances d'été :fin septembre au début ...,et dans 15 20 ans peut-être les 2 dernières de juillet
Qui ça interesse ???
Moiiiii
Je suis étudiante en soins infirmiers.. et j'ai vu quelques milieux.. Mais bon, j'aime ça! Et le défi est attirant!
Pour répondre à Ginger sur les gens d'agence, tu as tellement raison! Dans mon dernier stage, un infirmier d'agence arrive sur l'étage. Il a les cheveux longs pas attachés, son uniforme pas particulièrement propre (au début du chiffre la). Ma superviseure de stage nous averti : regardez le bien, observez sa façon de travailler. Il fera ce que vous NE DEVEZ PAS FAIRE.
Et elle avait bien raison, c'était assez épouvantable!
maya213 a écrit
Moiiiii
Je suis étudiante en soins infirmiers.. et j'ai vu quelques milieux.. Mais bon, j'aime ça! Et le défi est attirant!
Pour répondre à Ginger sur les gens d'agence, tu as tellement raison! Dans mon dernier stage, un infirmier d'agence arrive sur l'étage. Il a les cheveux longs pas attachés, son uniforme pas particulièrement propre (au début du chiffre la). Ma superviseure de stage nous averti : regardez le bien, observez sa façon de travailler. Il fera ce que vous NE DEVEZ PAS FAIRE.
Et elle avait bien raison, c'était assez épouvantable!
Je ne voulais pas te décourager ;) tant mieux si tu viens dans le domaine , on en a besoin
Moiiiii
Je suis étudiante en soins infirmiers.. et j'ai vu quelques milieux.. Mais bon, j'aime ça! Et le défi est attirant!
Pour répondre à Ginger sur les gens d'agence, tu as tellement raison! Dans mon dernier stage, un infirmier d'agence arrive sur l'étage. Il a les cheveux longs pas attachés, son uniforme pas particulièrement propre (au début du chiffre la). Ma superviseure de stage nous averti : regardez le bien, observez sa façon de travailler. Il fera ce que vous NE DEVEZ PAS FAIRE.
Et elle avait bien raison, c'était assez épouvantable!
Je ne voulais pas te décourager ;) tant mieux si tu viens dans le domaine , on en a besoin
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Annouk a écrit
Je sais pas pour ailleurs mais par ici, il y en a à la pocheté, sur appel mais qui font du temps plein pareil mais toujours sans poste permanent. Il y en a plein au chomage, qui travaillent dans des boutiques en attendant...
La pénurie ici, elle est dans les postes disponibles pas dans le nombre d'infirmière
j'ai une amie du saguenay qui vient d'être engager à québec car les hopîtaux au saguenay ne donnait pas d'heures du tout!
elle travaille à québec et ses 2 petites filles sont à la baie...et elle se voyage les jours de congé!!
je trouve ça terrible....et de son cours...elles sont 5 filles dans la même situation --Message edité par babychoux le 2008-03-08 17:02:26--
Je sais pas pour ailleurs mais par ici, il y en a à la pocheté, sur appel mais qui font du temps plein pareil mais toujours sans poste permanent. Il y en a plein au chomage, qui travaillent dans des boutiques en attendant...
La pénurie ici, elle est dans les postes disponibles pas dans le nombre d'infirmière
j'ai une amie du saguenay qui vient d'être engager à québec car les hopîtaux au saguenay ne donnait pas d'heures du tout!
elle travaille à québec et ses 2 petites filles sont à la baie...et elle se voyage les jours de congé!!
je trouve ça terrible....et de son cours...elles sont 5 filles dans la même situation --Message edité par babychoux le 2008-03-08 17:02:26--
J,ai fais 21 ans dans ce domaine, je suis loin de m'ennuyer de mon ancienne job
dommage, car j'amais ce travail, mais les quarts de travail, les vacances en mai, les week-ends un sur trois, les patients de plus en plus exigeants et insatisfaits, la direction tjs de plus en plus exigeante, font qu'on devient a bout de souffle.
par ici aussi il y a pénurie, et avec études a l'appuie, il y a pénurie réelle, mais pas sur papier.
le nombre d'infirmières engagées est suffisant mais non disponible, causé par des congé maternité qui dur un an.
je suis en accord avec les congés, mais le gouv et la direction des hôpitaux n'a rien prévu pour les remplacer.
On engage des infirmières de remplacement mais ne leur offre aucun poste. Aucun poste signifie aucun avantage.
ce qui cause leur départ pour aller travailler ailleurs, donc pénurie ici.
dommage, car j'amais ce travail, mais les quarts de travail, les vacances en mai, les week-ends un sur trois, les patients de plus en plus exigeants et insatisfaits, la direction tjs de plus en plus exigeante, font qu'on devient a bout de souffle.
par ici aussi il y a pénurie, et avec études a l'appuie, il y a pénurie réelle, mais pas sur papier.
le nombre d'infirmières engagées est suffisant mais non disponible, causé par des congé maternité qui dur un an.
je suis en accord avec les congés, mais le gouv et la direction des hôpitaux n'a rien prévu pour les remplacer.
On engage des infirmières de remplacement mais ne leur offre aucun poste. Aucun poste signifie aucun avantage.
ce qui cause leur départ pour aller travailler ailleurs, donc pénurie ici.
[img]http://indgel.fr/SIGNATU/fleurs/lili_fl.gif[/img]
LiLymamie
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