LA LIBERTÉ SYNDICALE AU SERVICE DU NATIONAL-SYNDICALISME
par Brigitte Pellerin et Réjean Breton
Le modèle québécois si cher aux péquistes trouve ses racines dans la liberté syndicale telle que comprise et vécue au Québec.
Le modèle du national-syndicalisme, le modèle de la social-démocratie à la sauce québécoise, est la consécration du conformisme et de la loi du milieu syndical. Cette loi syndicale se joue sur fond de sécurité d'emploi et de refus de toute concurrence et de toute comparaison. En d'autres termes, le modèle du national-syndicalisme est basé sur le rejet primaire de la différence et des idées personnelles – rejet qui trouve son origine dans la « liberté » syndicale telle qu'appliquée au Québec. […]
La liberté syndicale qui a cours au Québec, c'est la liberté laissée aux monopoles syndicaux de bloquer l'accès à l'emploi dans les grands services publics. C'est la liberté laissée aux gros syndicats de réserver ces emplois à leurs seuls membres syndiqués, et de leur aménager des conditions de travail artificiellement bonifiées du fait de l'absence de concurrence de la part des travailleurs qui sont exclus des services publics.
Cette liberté syndicale débouche sur un marché du travail à deux vitesses: un marché d'emplois confortables et blindés pour les membres des gros syndicats exclusifs et un marché de « jobines » temporaires et/ou à temps partiel pour les autres travailleurs. […] Tout ça parce que la liberté syndicale telle qu'inscrite au Code du travail oblige tous les travailleurs d'un secteur d'activité syndiqué à être membres d'un monopole syndical qui contrôle l'accès aux belles jobs dans ce secteur d'activité.
Ce système de parti syndical unique oblige tous les travailleurs d'un secteur d'activité à financer les gros syndicats qui contrôlent l'accès au dit secteur et à s'y plier. Cette liberté particulière équivaut à donner le contrôle d'un grand service public comme l'éducation ou le transport en commun à un gros syndicat en situation de monopole sur l'accès au travail dans ce secteur. […]
Des libertés syndicales bafouées?
À l'origine, les promoteurs de la liberté syndicale se battaient pour que les travailleurs se sentent libres d'adhérer à un syndicat sans avoir à craindre les représailles de l'employeur. C'était une mesure nécessaire il y a cinquante ans. Aujourd'hui, les syndicats auraient bien de la difficulté à nous donner un seul exemple de salarié du secteur public qui aurait été victime de traitements injustes de la part de l'employeur en raison de ses convictions syndicales.
Aujourd'hui, nous vivons la situation inverse: un employé de l'État qui voudrait s'aventurer sur le terrain de la liberté de ne pas se syndiquer trouverait les centrales syndicales sur son chemin. De nos jours, les seuls travailleurs qui voient leur liberté restreinte sont ceux qui ne croyant pas aux monopoles syndicaux ne veulent pas être englobés et représentés par eux.
La liberté syndicale est au coeur du mouvement qui a vu le Québec passer d'un extrême à l'autre en moins d'une génération. Avant 1960, il n'y avait que peu d'État québécois et encore moins de pouvoir syndical. Aujourd'hui, il y a beaucoup de monopoles d'État et ils sont tous accouplés à des monopoles syndicaux.
La liberté syndicale bafouée, ce n'est plus le lot des travailleurs qu'on menace s'ils ont des activités syndicales. C'est plutôt devenu celui des travailleurs non syndiqués à qui on refuse l'accès à un emploi parce qu'il est contrôlé par les syndiqués.
« De nos jours, les seuls travailleurs qui voient leur liberté restreinte sont ceux qui ne croyant pas aux monopoles syndicaux ne veulent pas être englobés et représentés par eux. »
Les syndicats d'aujourd'hui ne sont, nulle part au Québec, des victimes, que ce soit de l'employeur ou – encore bien moins – des pouvoirs publics. Le syndicalisme est devenu une force qui, à son tour, fait des victimes. […]
La liberté syndicale au service de la libération nationale
La liberté syndicale n'est pas dénuée d'utilité politique. Les syndicats, au Québec, se comportent comme s'ils étaient les détenteurs de la vérité; et ils ne peuvent permettre que des travailleurs s'en éloignent. Il n'y a de liberté syndicale que pour les travailleurs qui veulent du syndicat. Il n'y a plus de liberté pour ceux qui choisissent de ne pas vouloir du syndicat. Hors du syndicat, point de salut.
Les syndicalistes ne peuvent souffrir que des travailleurs perdent leur âme pour n'avoir pas cru aux vertus du monopole syndical; c'est pourquoi les dissidents ne peuvent être laissés libres de choisir ou non la voie syndicale.
Les Québécois sont bénis de pouvoir compter sur des syndicats infaillibles. Alors ils ne vont pas se formaliser à cause d'une simple absence de choix. De toutes manières, il ne s'agit pas d'une question de compréhension ou d'intelligence, mais bien de foi.
La voie syndicale, celle du monopole, est présentée officiellement comme la seule et unique voie possible, le seul choix qui s'offre aux travailleurs québécois. Comme s'il n'y avait pas d'autres possibilités pour les travailleurs de défendre leurs intérêts, comme s'il leur fallait nécessairement subir le système du monopole syndical qui contrôle l'offre de travail dans un secteur d'activité. On ne va quand même pas nous faire avaler qu'il n'existe aucune autre manière de représenter et d'organiser les travailleurs, aucune autre manière qui soit fondée sur le respect de l'intelligence de chacun et de son droit à la différence.
Ou peut-être que si, après tout.
Le prolongement politique des syndicats québécois, le Parti québécois, croit dur comme fer que le modèle du monopole syndical doit être imposé à tous, sans possibilité de choix, puisqu'il s'agit du meilleur système qui soit. Si le PQ et les syndicats y croient, ça doit vouloir dire que c'est vrai. Alors pourquoi les travailleurs perdraient-ils un temps précieux à analyser une question à laquelle les penseurs syndicaux et nationaux ont déjà réfléchi à leur place?
C'est d'ailleurs là le grand avantage du modèle national-syndical: il apporte des réponses toutes faites aux grandes questions sociales et économiques qui se posent dans notre société. Ça évite aux citoyens d'avoir à s'informer et d'avoir à faire des choix difficiles. […]
La liberté syndicale au service du "National-Syndicalisme"
L’IDÉOLOGIE SYNDICALE
EST ÉGALEMENT CELLE DE L’ÉTAT
par André Dorais
À la veille du nouvel an, les chefs syndicaux prévenaient le gouvernement que si leurs membres n’obtenaient pas ce qu’ils demandaient, l’année 2004 serait turbulente. Ils se servaient d’un sondage défavorable aux dirigeants gouvernementaux pour les ébranler davantage. À l’instar des politiciens, les chefs syndicaux manipulent l'humeur des gens et la vérité, diabolisent la concurrence et utilisent la coercition. Malgré cette opposition de façade entre les syndicats et l’actuel gouvernement, l’idéologie défendue par les syndicats est essentiellement étatiste. Les deux s’appuient sur la coercition et l’extorsion.
Les syndiqués qui se plaignent sont majoritairement des employés du gouvernement. Ces derniers, qu’ils soient syndiqués en bonne et due forme ou membres de corporations professionnelles, dérangent toujours plus que ceux du secteur privé, car ils constituent des monopoles au sein de monopoles ou de quasi-monopoles d’État. Ainsi, depuis un an, la population a subi les «journées d’études» des médecins – c’est que lorsqu’on est médecin on ne fait pas la grève, on «étudie» –, les moyens de pression des cols blancs, des enseignants, des techniciennes en garderie, des policiers, et au niveau municipal, les méfaits des pompiers, des cols bleus, des chauffeurs d’autobus et autres employés de la Société de transport de Montréal.
Rappelons d’abord une réalité trop souvent oubliée, voire complètement ignorée de la population en général: l'impôt payé par le fonctionnaire est brut, mais ce qui lui reste n'en demeure pas moins des impôts payés par le contribuable. Le premier vit au crochet du second sans lequel il ne peut pas exister. Puisqu’on est forcé de payer, on peut donc qualifier les impôts de vol. Que celui-ci soit justifié par une majorité ou au nom du «bien commun» ne tient pas la route. Perpétrer un mal dans le but d’accomplir un bien est immoral. Ainsi, les fonctionnaires laissent au gouvernement le soin de nous voler, tandis qu’eux se chargent de faire la casse ou de nous intimider quand ils n’en ont pas assez. Bref, ne cherchez pas la loi de la jungle dans le marché, c’est au secteur public qu’elle se trouve.
Les chefs syndicaux, à l’instar des politiciens, tentent, en vain, de justifier leurs méfaits. Ils disent ne pas vouloir s’en prendre aux gens, mais seulement au gouvernement et à l’entreprise privée – celle-ci est toujours dans leur ligne de tir, peu importe qu'ils y travaillent ou non, car ils la considèrent exploiteuse. Or, en bloquant les routes ou en empêchant l'activité économique de se poursuivre d'une manière ou d'une autre, les syndiqués s'en prennent nécessairement à tous les citoyens ordinaires dont ils dépendent. Ils crachent dans la main qui pourtant les nourrit.
Services essentiels
Les fonctionnaires prétendent que leurs services sont essentiels et qu’ils doivent être fournis par eux. Or, il ne suffit pas d’invoquer un besoin pour justifier l’État. La nourriture et le logement sont produits grâce à des mécanismes de marché et constituent des besoins beaucoup plus essentiels que tout ce qui est offert par le gouvernement. Il n’y a absolument rien qui ne peut être offert par le secteur privé si on veut bien lui en laisser la chance; sans compter que moins il est entravé par le gouvernement, meilleur est le service.
«Dans le but de maintenir la paix sociale, le gouvernement, il y a quelque 50 ans, a permis aux syndicats de forcer les travailleurs à y cotiser. Où est passée la liberté de choisir, le droit de dire non? Plutôt que d’obtenir la paix, il a crée un monstre dont il ne sait maintenant plus comment arrêter les agissements destructeurs.»
Dans le but de maintenir la paix sociale, le gouvernement, il y a quelque 50 ans, a permis aux syndicats de forcer les travailleurs à y cotiser. Où est passée la liberté de choisir, le droit de dire non? Plutôt que d’obtenir la paix, il a crée un monstre dont il ne sait maintenant plus comment arrêter les agissements destructeurs.
Le gouvernement et les organismes sans but lucratif (financés à même vos taxes) ont tout intérêt à salir le secteur privé comme pratiquant de la discrimination, car ils vivent eux-mêmes de la discrimination soi-disant positive. Celle-ci est pratiquée, encouragée et financée par le gouvernement, qui prétend ainsi «renverser» ou corriger un mal présumé. Or, l’État crée ce mal de toutes pièces. Le gouvernement engage des gens qui sont tout à fait incapables de suivre le rythme, mais qui recevront néanmoins le même salaire grâce aux conventions collectives.
Ainsi le salaire du fonctionnaire ne varie pas selon sa capacité de production, mais selon son «ancienneté». Lorsqu’il atteint celle-ci il est pratiquement impossible de le déloger. Plusieurs fonctionnaires en profitent pour s’asseoir sur leurs lauriers, si cela n'a pas été fait plus tôt. Vous y trouvez donc plus de fainéants qu’ailleurs, car peu importe ce qu’ils font ils ont le même salaire grâce au syndicat.
Les sociaux-démocrates qualifient ces pratiques de «justice sociale», soit une pseudo générosité rendue avec l’argent des autres. Ne reste plus qu’à inviter tout le monde à travailler pour le gouvernement ou en être bénéficiaires. Ainsi, comme il ne restera plus personne à taxer, la justice sociale pourra être admirée dans toute sa splendeur, soit la destruction complète de l’économie.
Il est très difficile pour une agence gouvernementale de mesurer son efficacité, car elle taxe au lieu de demander un prix. C’est la même raison qui explique qu’elle ne meurt jamais. Plus le gouvernement est inefficace, plus il taxe. Aussi dur que cela puisse paraître, la possibilité de ne plus exister demain comme entreprise est essentielle à l’efficacité des services et à l’enrichissement des gens.
Maintenir des emplois qui ne sont pas sujets aux prix librement établis ne constitue pas de la solidarité mais de l’égoïsme, car d’autres services plus utiles pourraient voir le jour. La taxation, en plus d’être injuste, brouille l’information nécessaire à une allocation judicieuse des ressources. Lorsque les syndicats chantent la solidarité ils ne pensent pas à vous, mais à eux. C’est l’égoïsme qui les meut, et c’est avec l’argent des autres qu’ils se gonflent de supériorité morale.
Lorsque le gouvernement édicte des lois qui font des syndicats des monopoles ou quasi-monopoles, il ne faut se surprendre des problèmes qui s’ensuivent. Le gouvernement doit-il casser le syndicat pour corriger cette erreur? Non, les syndicats ont leur place en autant qu’on ne les protège pas de la concurrence et qu’on n’oblige pas les travailleurs à y adhérer ou à y cotiser. Si le gouvernement est incapable de réduire la taille de l’État, peut-être qu’un jour la population s’en chargera en disant non au vol, c’est-à-dire aux taxes et impôts. Les hommes de l’État ont tout intérêt à prendre cette menace au sérieux. Puisque le syndicat tire sa force démesurée de l'État, au sein duquel il cherche à vivre comme lui au crochet du marché, on n’a pas à casser le syndicat mais à réduire l’État. Le syndicat sera réduit d’autant et dans le meilleur intérêt de tous. --Message edité par Acrux le 2008-03-22 09:22:06--
EST ÉGALEMENT CELLE DE L’ÉTAT
par André Dorais
À la veille du nouvel an, les chefs syndicaux prévenaient le gouvernement que si leurs membres n’obtenaient pas ce qu’ils demandaient, l’année 2004 serait turbulente. Ils se servaient d’un sondage défavorable aux dirigeants gouvernementaux pour les ébranler davantage. À l’instar des politiciens, les chefs syndicaux manipulent l'humeur des gens et la vérité, diabolisent la concurrence et utilisent la coercition. Malgré cette opposition de façade entre les syndicats et l’actuel gouvernement, l’idéologie défendue par les syndicats est essentiellement étatiste. Les deux s’appuient sur la coercition et l’extorsion.
Les syndiqués qui se plaignent sont majoritairement des employés du gouvernement. Ces derniers, qu’ils soient syndiqués en bonne et due forme ou membres de corporations professionnelles, dérangent toujours plus que ceux du secteur privé, car ils constituent des monopoles au sein de monopoles ou de quasi-monopoles d’État. Ainsi, depuis un an, la population a subi les «journées d’études» des médecins – c’est que lorsqu’on est médecin on ne fait pas la grève, on «étudie» –, les moyens de pression des cols blancs, des enseignants, des techniciennes en garderie, des policiers, et au niveau municipal, les méfaits des pompiers, des cols bleus, des chauffeurs d’autobus et autres employés de la Société de transport de Montréal.
Rappelons d’abord une réalité trop souvent oubliée, voire complètement ignorée de la population en général: l'impôt payé par le fonctionnaire est brut, mais ce qui lui reste n'en demeure pas moins des impôts payés par le contribuable. Le premier vit au crochet du second sans lequel il ne peut pas exister. Puisqu’on est forcé de payer, on peut donc qualifier les impôts de vol. Que celui-ci soit justifié par une majorité ou au nom du «bien commun» ne tient pas la route. Perpétrer un mal dans le but d’accomplir un bien est immoral. Ainsi, les fonctionnaires laissent au gouvernement le soin de nous voler, tandis qu’eux se chargent de faire la casse ou de nous intimider quand ils n’en ont pas assez. Bref, ne cherchez pas la loi de la jungle dans le marché, c’est au secteur public qu’elle se trouve.
Les chefs syndicaux, à l’instar des politiciens, tentent, en vain, de justifier leurs méfaits. Ils disent ne pas vouloir s’en prendre aux gens, mais seulement au gouvernement et à l’entreprise privée – celle-ci est toujours dans leur ligne de tir, peu importe qu'ils y travaillent ou non, car ils la considèrent exploiteuse. Or, en bloquant les routes ou en empêchant l'activité économique de se poursuivre d'une manière ou d'une autre, les syndiqués s'en prennent nécessairement à tous les citoyens ordinaires dont ils dépendent. Ils crachent dans la main qui pourtant les nourrit.
Services essentiels
Les fonctionnaires prétendent que leurs services sont essentiels et qu’ils doivent être fournis par eux. Or, il ne suffit pas d’invoquer un besoin pour justifier l’État. La nourriture et le logement sont produits grâce à des mécanismes de marché et constituent des besoins beaucoup plus essentiels que tout ce qui est offert par le gouvernement. Il n’y a absolument rien qui ne peut être offert par le secteur privé si on veut bien lui en laisser la chance; sans compter que moins il est entravé par le gouvernement, meilleur est le service.
«Dans le but de maintenir la paix sociale, le gouvernement, il y a quelque 50 ans, a permis aux syndicats de forcer les travailleurs à y cotiser. Où est passée la liberté de choisir, le droit de dire non? Plutôt que d’obtenir la paix, il a crée un monstre dont il ne sait maintenant plus comment arrêter les agissements destructeurs.»
Dans le but de maintenir la paix sociale, le gouvernement, il y a quelque 50 ans, a permis aux syndicats de forcer les travailleurs à y cotiser. Où est passée la liberté de choisir, le droit de dire non? Plutôt que d’obtenir la paix, il a crée un monstre dont il ne sait maintenant plus comment arrêter les agissements destructeurs.
Le gouvernement et les organismes sans but lucratif (financés à même vos taxes) ont tout intérêt à salir le secteur privé comme pratiquant de la discrimination, car ils vivent eux-mêmes de la discrimination soi-disant positive. Celle-ci est pratiquée, encouragée et financée par le gouvernement, qui prétend ainsi «renverser» ou corriger un mal présumé. Or, l’État crée ce mal de toutes pièces. Le gouvernement engage des gens qui sont tout à fait incapables de suivre le rythme, mais qui recevront néanmoins le même salaire grâce aux conventions collectives.
Ainsi le salaire du fonctionnaire ne varie pas selon sa capacité de production, mais selon son «ancienneté». Lorsqu’il atteint celle-ci il est pratiquement impossible de le déloger. Plusieurs fonctionnaires en profitent pour s’asseoir sur leurs lauriers, si cela n'a pas été fait plus tôt. Vous y trouvez donc plus de fainéants qu’ailleurs, car peu importe ce qu’ils font ils ont le même salaire grâce au syndicat.
Les sociaux-démocrates qualifient ces pratiques de «justice sociale», soit une pseudo générosité rendue avec l’argent des autres. Ne reste plus qu’à inviter tout le monde à travailler pour le gouvernement ou en être bénéficiaires. Ainsi, comme il ne restera plus personne à taxer, la justice sociale pourra être admirée dans toute sa splendeur, soit la destruction complète de l’économie.
Il est très difficile pour une agence gouvernementale de mesurer son efficacité, car elle taxe au lieu de demander un prix. C’est la même raison qui explique qu’elle ne meurt jamais. Plus le gouvernement est inefficace, plus il taxe. Aussi dur que cela puisse paraître, la possibilité de ne plus exister demain comme entreprise est essentielle à l’efficacité des services et à l’enrichissement des gens.
Maintenir des emplois qui ne sont pas sujets aux prix librement établis ne constitue pas de la solidarité mais de l’égoïsme, car d’autres services plus utiles pourraient voir le jour. La taxation, en plus d’être injuste, brouille l’information nécessaire à une allocation judicieuse des ressources. Lorsque les syndicats chantent la solidarité ils ne pensent pas à vous, mais à eux. C’est l’égoïsme qui les meut, et c’est avec l’argent des autres qu’ils se gonflent de supériorité morale.
Lorsque le gouvernement édicte des lois qui font des syndicats des monopoles ou quasi-monopoles, il ne faut se surprendre des problèmes qui s’ensuivent. Le gouvernement doit-il casser le syndicat pour corriger cette erreur? Non, les syndicats ont leur place en autant qu’on ne les protège pas de la concurrence et qu’on n’oblige pas les travailleurs à y adhérer ou à y cotiser. Si le gouvernement est incapable de réduire la taille de l’État, peut-être qu’un jour la population s’en chargera en disant non au vol, c’est-à-dire aux taxes et impôts. Les hommes de l’État ont tout intérêt à prendre cette menace au sérieux. Puisque le syndicat tire sa force démesurée de l'État, au sein duquel il cherche à vivre comme lui au crochet du marché, on n’a pas à casser le syndicat mais à réduire l’État. Le syndicat sera réduit d’autant et dans le meilleur intérêt de tous. --Message edité par Acrux le 2008-03-22 09:22:06--
Il y a certains points qui sont tout à fait vrais dans ces articles. Il est effectivement très difficile de déloger un employé syndiqué qui a plusieurs années d'ancienneté, ce avec quoi je suis en total désaccord.
Par contre, pouruqoi ne viser que les syndicats de la fonction publique? Il y a environ 40% des QUébécois qui sont syndiqués, personne ne me fera croire qu'ils sont tous dans la fonction publique?
Et oui, certains syndicats sont trop forts (pensons par exemple à celui des cols bleus). Mais certains autres (le mien par exemple! ) est vraiment faible et ne gagne à peu près jamais rien (c'en est gênant et frustrant). Alors de tous les mettre dans le même panier, je trouve que c'est un peu facile! Je me sens parfois exploité par mon employeur (comme j'en ai parlé dans le sujet sur Mario) alors j'ose à peine imaginer ce que ça serait si je n'avais pas de syndicat!
Mais bon, quand quelque chose ne fonctionne vraiment pas, je ne passe pas par le syndicat et je m'organise avec mes collègues pour aller parler directement au supérieur immédiat, ce qui donne parfois de bons résultats (j'ai un patron qui, heureusement, est ouvert et parlable contrairement à d'autres).
Par contre, pouruqoi ne viser que les syndicats de la fonction publique? Il y a environ 40% des QUébécois qui sont syndiqués, personne ne me fera croire qu'ils sont tous dans la fonction publique?
Et oui, certains syndicats sont trop forts (pensons par exemple à celui des cols bleus). Mais certains autres (le mien par exemple! ) est vraiment faible et ne gagne à peu près jamais rien (c'en est gênant et frustrant). Alors de tous les mettre dans le même panier, je trouve que c'est un peu facile! Je me sens parfois exploité par mon employeur (comme j'en ai parlé dans le sujet sur Mario) alors j'ose à peine imaginer ce que ça serait si je n'avais pas de syndicat!
Mais bon, quand quelque chose ne fonctionne vraiment pas, je ne passe pas par le syndicat et je m'organise avec mes collègues pour aller parler directement au supérieur immédiat, ce qui donne parfois de bons résultats (j'ai un patron qui, heureusement, est ouvert et parlable contrairement à d'autres).
Et j'ajoute que le pouvoir de négociation des syndicats de la fonction publique est loin d'être aussi important que certains semblent le croire. En effet, il faut se rappeler qu'en décembre 2005, le gouvernement a adopté la loi 142, qui est venue nous imposer notre convention collective, sans que nous ayons pu négocier sérieusement! L'employeur étant le gouvernement, il peut décider de changer les règles du jeu comme bon lui semble etmodifier ou créer des lois pour nous faire fermer la trappe, comme on dit. Alors pour ce qui est de la supposée puissance et nuisance de notre syndicat en ce qui a trait aux conditions de travail, on repassera! Du moins en ce qui concerne les employés de l'État qui se sont fait imposer la loi 142 (pas tous, mais une bonne batch!).
Avant de débuter, je dois dire que je viens d'une famille Ontarienne qui a toujours été entrepreneur à son compte. Donc ma vision est influencée par la culture familiale dans laquelle j'ai grandie, ainsi que par les emplois occupés par la suite par moi, mon chum, ma famille et mes amis.
Ceci dit, j'ai l'impression qu'en gros il y a deux style de personnes : Celles pour qui la sécurité d'emploi est importante, et d'autres pour qui ça l'est moins.
Les premiers se retrouvent habituellement dans des emplois syndiqués alors que les deuxième oeuvrent à leur compte ou dans des PME.
J'ai vu des personnes compétentes dans ces deux groupes.
Toutefois, ceux du deuxième groupe sont davantages soumis aux aléas du marché. Aussi, j'ai souvent eu l'impression qu'ils tiraient fierté du fait que leur sécurité d'emploi résidait dans leurs compétences.
Personnellement, j'ai bien essayé de travailler pour la fonction publique durant un an, mais je n'ai pas aimé être régie par des politiques et des règlements égales pour tous, peu importe ton rendement. Mais mon chum de mari oeuvre dans la fonction publique depuis 25 ans, il est souvent en maudit, mais pour lui ex-soviétique, la sécurité d'emploi est très importante, et provient de l'extérieur.
Donc tout n'est pas noir ni blanc, ça dépends de la personalité de chacun à mon avis. Et comme ici on jase avant tout avec des personnes (syndiquées ou non), la personalité peut teinter, voire biaiser le discours. --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-03-22 18:31:00--
Ceci dit, j'ai l'impression qu'en gros il y a deux style de personnes : Celles pour qui la sécurité d'emploi est importante, et d'autres pour qui ça l'est moins.
Les premiers se retrouvent habituellement dans des emplois syndiqués alors que les deuxième oeuvrent à leur compte ou dans des PME.
J'ai vu des personnes compétentes dans ces deux groupes.
Toutefois, ceux du deuxième groupe sont davantages soumis aux aléas du marché. Aussi, j'ai souvent eu l'impression qu'ils tiraient fierté du fait que leur sécurité d'emploi résidait dans leurs compétences.
Personnellement, j'ai bien essayé de travailler pour la fonction publique durant un an, mais je n'ai pas aimé être régie par des politiques et des règlements égales pour tous, peu importe ton rendement. Mais mon chum de mari oeuvre dans la fonction publique depuis 25 ans, il est souvent en maudit, mais pour lui ex-soviétique, la sécurité d'emploi est très importante, et provient de l'extérieur.
Donc tout n'est pas noir ni blanc, ça dépends de la personalité de chacun à mon avis. Et comme ici on jase avant tout avec des personnes (syndiquées ou non), la personalité peut teinter, voire biaiser le discours. --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-03-22 18:31:00--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Les syndicats c'est comme l'église, ils ont des bonnes intentions, mais dès qu'ils ont trop de pouvoir ou qu'ils sont trop forts, ils abusent. Et comme l'église, les syndicats vont tranquillement disparaître qu'on le veuille ou non.
Deux fois dans ma vie que j'ai été pognée avec des syndicats et chaque fois j'ai pas restée plus que 1 an... la première fois on m'a menacée si je ne suivais pas le syndicat lors d'un vote et l'autre fois j'étais trop productive.
C'est vraiment ça que notre société québécoise veut?
En tout cas, pas moi.
Deux fois dans ma vie que j'ai été pognée avec des syndicats et chaque fois j'ai pas restée plus que 1 an... la première fois on m'a menacée si je ne suivais pas le syndicat lors d'un vote et l'autre fois j'étais trop productive.
C'est vraiment ça que notre société québécoise veut?
En tout cas, pas moi.
Ely a écritLes syndicats c'est comme l'église, ils ont des bonnes intentions, mais dès qu'ils ont trop de pouvoir ou qu'ils sont trop forts, ils abusent. Et comme l'église, les syndicats vont tranquillement disparaître qu'on le veuille ou non.
Deux fois dans ma vie que j'ai été pognée avec des syndicats et chaque fois j'ai pas restée plus que 1 an... la première fois on m'a menacée si je ne suivais pas le syndicat lors d'un vote et l'autre fois j'étais trop productive.
C'est vraiment ça que notre société québécoise veut?
En tout cas, pas moi.
Je pense que non car c'est des fonctionnaires syndiqués qui pronaient le bulletin sans notes, ni moyenne de classe, ni redoublement, et la population a pas aimé ce nivellement par le bas (pour protéger les plus faibles et au mépris des élèves performants non reconnus).
Deux fois dans ma vie que j'ai été pognée avec des syndicats et chaque fois j'ai pas restée plus que 1 an... la première fois on m'a menacée si je ne suivais pas le syndicat lors d'un vote et l'autre fois j'étais trop productive.
C'est vraiment ça que notre société québécoise veut?
En tout cas, pas moi.
Je pense que non car c'est des fonctionnaires syndiqués qui pronaient le bulletin sans notes, ni moyenne de classe, ni redoublement, et la population a pas aimé ce nivellement par le bas (pour protéger les plus faibles et au mépris des élèves performants non reconnus).
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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