Hypersexualisation Les femmes ne sont pas toutes des victimes
Hypersexualisation
Les femmes ne sont pas toutes des victimes
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
12/06/2008 09h46 - Mise à jour 12/06/2008 12h54
Les stars hollywoodiennes et autres Paris Hilton de ce monde auraient une grande influence chez les adolescentes.
Le Conseil du statut de la femme véhicule lui-même des stéréotypes dans son rapport sur les médias et l'hypersexualisation des jeunes, estiment les experts.
Le rapport du Conseil du statut de la femme publié hier révèle que la sexualité est omniprésente dans les médias et que les Paris Hilton de ce monde influencent les adolescentes à avoir des rapports sexuels de plus en plus jeunes, et inégalitaires.
Objet sexuel
«On dit à la femme Sois belle et tais-toi, s'insurge la présidente Christiane Pelchat. On ramène les femmes à un objet sexuel visant le seul plaisir de l'homme dominateur. Les jeunes finissent par croire à ces stéréotypes comme étant la réalité.»
Mais pour la sexologue Jacqueline Comte, les auteures du rapport véhiculent elles-mêmes des stéréotypes sur la sexualité des jeunes.
Explorer leur sexualité
«C'est un stéréotype que de dire que les jeunes femmes se laissent embarquer à donner du plaisir alors qu'elles n'en ont pas. Les jeunes filles aussi peuvent avoir du désir sans être amoureuses et peuvent avoir envie d'explorer leur sexualité.»
Autre cliché selon elle : la notion des garçons qui regardent les filles comme étant de simples objets sexuels.
«On veut laisser entendre que dès qu'on donne une valeur sexuelle à une femme, on oublie ses autres qualités. C'est démoniser la sexualité. C'est l'ancien discours judéochrétien», dénonce Mme Comte.
Même son de cloche du côté du psychologue-sexologue Yvon Dallaire, qui soutient que l'on dramatise une situation qui est loin d'être aussi grave qu'on voudrait le laisser croire.
Déresponsabilisation
«On va dans les clichés en mettant la faute de l'hypersexualisation des jeunes sur les médias et la société. Ce faisant, on déresponsabilise les parents qui ont le premier mot à dire sur la façon dont s'habille leur enfant pour aller à l'école.»
Tous les intervenants du milieu des vidéoclips, jeux vidéo, Internet, magazines pour jeunes femmes et télé contactés par le Journal hier soutenaient que cette image de la femme «soumise» était dépassée et que la femme était désormais présentée comme étant «en pleine possession de ses moyens, intelligente et sexy à la fois».
56 % des 12-17 ans ont visité des sites pornographiques, volontairement.
63 % des jeunes exposés à des images sexuelles diffusées par les médias croient que cette image [être belle et accepter d'avoir des relations avec les hommes pour leur faire plaisir] est la réalité.
67 % des filles qui ont eu une relation amoureuse avec rapports sexuels à 13 ans ou moins ont connu un épisode de violence dans le cadre de leur relation amoureuse.
22 % des Québécoises de 14 ou 15 ans affirment avoir déjà eu des relations sexuelles.
20 % De 2005 à 2006, on note une hausse de 20 % de la violence conjugale chez les filles de 12 à 17 ans.
90 % des jeunes filles sont insatisfaites de leur image.
Les femmes ne sont pas toutes des victimes
Jessica Nadeau
Le Journal de Montréal
12/06/2008 09h46 - Mise à jour 12/06/2008 12h54
Les stars hollywoodiennes et autres Paris Hilton de ce monde auraient une grande influence chez les adolescentes.
Le Conseil du statut de la femme véhicule lui-même des stéréotypes dans son rapport sur les médias et l'hypersexualisation des jeunes, estiment les experts.
Le rapport du Conseil du statut de la femme publié hier révèle que la sexualité est omniprésente dans les médias et que les Paris Hilton de ce monde influencent les adolescentes à avoir des rapports sexuels de plus en plus jeunes, et inégalitaires.
Objet sexuel
«On dit à la femme Sois belle et tais-toi, s'insurge la présidente Christiane Pelchat. On ramène les femmes à un objet sexuel visant le seul plaisir de l'homme dominateur. Les jeunes finissent par croire à ces stéréotypes comme étant la réalité.»
Mais pour la sexologue Jacqueline Comte, les auteures du rapport véhiculent elles-mêmes des stéréotypes sur la sexualité des jeunes.
Explorer leur sexualité
«C'est un stéréotype que de dire que les jeunes femmes se laissent embarquer à donner du plaisir alors qu'elles n'en ont pas. Les jeunes filles aussi peuvent avoir du désir sans être amoureuses et peuvent avoir envie d'explorer leur sexualité.»
Autre cliché selon elle : la notion des garçons qui regardent les filles comme étant de simples objets sexuels.
«On veut laisser entendre que dès qu'on donne une valeur sexuelle à une femme, on oublie ses autres qualités. C'est démoniser la sexualité. C'est l'ancien discours judéochrétien», dénonce Mme Comte.
Même son de cloche du côté du psychologue-sexologue Yvon Dallaire, qui soutient que l'on dramatise une situation qui est loin d'être aussi grave qu'on voudrait le laisser croire.
Déresponsabilisation
«On va dans les clichés en mettant la faute de l'hypersexualisation des jeunes sur les médias et la société. Ce faisant, on déresponsabilise les parents qui ont le premier mot à dire sur la façon dont s'habille leur enfant pour aller à l'école.»
Tous les intervenants du milieu des vidéoclips, jeux vidéo, Internet, magazines pour jeunes femmes et télé contactés par le Journal hier soutenaient que cette image de la femme «soumise» était dépassée et que la femme était désormais présentée comme étant «en pleine possession de ses moyens, intelligente et sexy à la fois».
56 % des 12-17 ans ont visité des sites pornographiques, volontairement.
63 % des jeunes exposés à des images sexuelles diffusées par les médias croient que cette image [être belle et accepter d'avoir des relations avec les hommes pour leur faire plaisir] est la réalité.
67 % des filles qui ont eu une relation amoureuse avec rapports sexuels à 13 ans ou moins ont connu un épisode de violence dans le cadre de leur relation amoureuse.
22 % des Québécoises de 14 ou 15 ans affirment avoir déjà eu des relations sexuelles.
20 % De 2005 à 2006, on note une hausse de 20 % de la violence conjugale chez les filles de 12 à 17 ans.
90 % des jeunes filles sont insatisfaites de leur image.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Bon!
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Pico82 a écritBon!
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
C'est quant meme au parent de s"assurer que leur fille de 12 ans ne s'habille pas en guidoune
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
C'est quant meme au parent de s"assurer que leur fille de 12 ans ne s'habille pas en guidoune
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- Caïd de la Causette
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Pico82 a écritBon!
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
Ben j'en suis pas si sûre que ça. Vas juste à la Senza, tu vas voire les mamans magasiner les string avec leurs fillettes! C'est assez estomaquants
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
Ben j'en suis pas si sûre que ça. Vas juste à la Senza, tu vas voire les mamans magasiner les string avec leurs fillettes! C'est assez estomaquants
******TEAM RENÉ CHARLES DION ANGELIL ******
croustille a écrit Ben j'en suis pas si sûre que ça. Vas juste à la Senza, tu vas voire les mamans magasiner les string avec leurs fillettes! C'est assez estomaquants
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
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- Caïd de la Causette
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tipet a écrit
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
Voilà
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
Voilà
******TEAM RENÉ CHARLES DION ANGELIL ******
Pebbec a écrit
C'est quant meme au parent de s"assurer que leur fille de 12 ans ne s'habille pas en guidoune
M'a te dire, ca commence a etre difficile de magasiner du
linge decent pour une fille de 12-13 ans...
A moins que j'ai pas encore trouve les bonnes boutiques
les vetements de fille de 12-13 ans ressemblent enormement
a leur grande soeur de 17 ans...
Pis y'a de moins en moins de tissus apres chaque morceau
de linge...
Avec ma fille on a fait le test l'autre fois avec une
paire de Jeans dans un magasin de jeunes et des qu'elle
se penchait on voyait ses bobettes ou sa craque de fesses...
Elle n'a pas voulu les acheter. J'etais bien contente mais
c'est des Jeans qui se vendent beaucoup.
C'est quant meme au parent de s"assurer que leur fille de 12 ans ne s'habille pas en guidoune
M'a te dire, ca commence a etre difficile de magasiner du
linge decent pour une fille de 12-13 ans...
A moins que j'ai pas encore trouve les bonnes boutiques
les vetements de fille de 12-13 ans ressemblent enormement
a leur grande soeur de 17 ans...
Pis y'a de moins en moins de tissus apres chaque morceau
de linge...
Avec ma fille on a fait le test l'autre fois avec une
paire de Jeans dans un magasin de jeunes et des qu'elle
se penchait on voyait ses bobettes ou sa craque de fesses...
Elle n'a pas voulu les acheter. J'etais bien contente mais
c'est des Jeans qui se vendent beaucoup.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
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- Caïd de la Causette
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Pico82 a écrit
M'a te dire, ca commence a etre difficile de magasiner du
linge decent pour une fille de 12-13 ans...
A moins que j'ai pas encore trouve les bonnes boutiques
les vetements de fille de 12-13 ans ressemblent enormement
a leur grande soeur de 17 ans...
Pis y'a de moins en moins de tissus apres chaque morceau
de linge...
Avec ma fille on a fait le test l'autre fois avec une
paire de Jeans dans un magasin de jeunes et des qu'elle
se penchait on voyait ses bobettes ou sa craque de fesses...
Elle n'a pas voulu les acheter. J'etais bien contente mais
c'est des Jeans qui se vendent beaucoup.
Si les parents ne les achetaient pas, ils en fabriqueraient plus de ces jeans là Tout ce que veules les commerçants, c'est notre portefeuille, donc à nous de refermer le zipper
M'a te dire, ca commence a etre difficile de magasiner du
linge decent pour une fille de 12-13 ans...
A moins que j'ai pas encore trouve les bonnes boutiques
les vetements de fille de 12-13 ans ressemblent enormement
a leur grande soeur de 17 ans...
Pis y'a de moins en moins de tissus apres chaque morceau
de linge...
Avec ma fille on a fait le test l'autre fois avec une
paire de Jeans dans un magasin de jeunes et des qu'elle
se penchait on voyait ses bobettes ou sa craque de fesses...
Elle n'a pas voulu les acheter. J'etais bien contente mais
c'est des Jeans qui se vendent beaucoup.
Si les parents ne les achetaient pas, ils en fabriqueraient plus de ces jeans là Tout ce que veules les commerçants, c'est notre portefeuille, donc à nous de refermer le zipper
******TEAM RENÉ CHARLES DION ANGELIL ******
J'ai une fille de 15 ans. Elle ne porte le string que pour ses shows de danse parce que c'est obligatoire sous les costumes de scènes.
Le jeans a encore la taille basse mais les chandails ont rallongé pas mal dans la mode.
À 15 ans, elle découvre le flirt comme je l'ai fait à son âge. Elle est intelligente, s'affirme mais aime être sexy tout en restant dans le bon gout. Je l'ai déjà dit dans d'autres topics qui portaient sur le même sujet mais parmi toutes les adolescentes que je rencontre, que je cotoie (une bonne 30aine), pas une seule ne me semble habillée comme une pute.
Il n'y a pas d'uniforme à l'école de ma fille mais selon ce que je vois, elles ont toutes tendance à avoir 3 épaisseurs sur le haut du corps soit camisole, chandail entrouvert qui laisse voir un bout de camisole au haut et chandail zip par dessus tout cela.
Le jeans a encore la taille basse mais les chandails ont rallongé pas mal dans la mode.
À 15 ans, elle découvre le flirt comme je l'ai fait à son âge. Elle est intelligente, s'affirme mais aime être sexy tout en restant dans le bon gout. Je l'ai déjà dit dans d'autres topics qui portaient sur le même sujet mais parmi toutes les adolescentes que je rencontre, que je cotoie (une bonne 30aine), pas une seule ne me semble habillée comme une pute.
Il n'y a pas d'uniforme à l'école de ma fille mais selon ce que je vois, elles ont toutes tendance à avoir 3 épaisseurs sur le haut du corps soit camisole, chandail entrouvert qui laisse voir un bout de camisole au haut et chandail zip par dessus tout cela.
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- Seigneur de la Causerie
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Pico82 a écritBon!
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
Ça fait parti justement de la responsabilité des parent de voir a ce que leur enfant s'habille modestement.
Il y a des parents qui ont peur de leurs enfants de leur réactions, qui ne veulent pas être parents mais copin avec leur enfants, être "cool". Personne n'aime se faire dire qu'il est vieux ,dépassé mais on doit passé par là quand on est parent. La modestie n'est pas une valeur très populaire a notre époque.
C'est encore la faute des parents...
T'essayeras de dire a ta fille de ne pas s'habiller de telle
ou telle facon quand toutes ses amies sont habillees un peu
trop sexy pour des filles de sec. 1 !
Quand LA prof de geo porte un g-sting rouge sous une jupe blanche
pour donner son cours a une classe mixte...
Ça fait parti justement de la responsabilité des parent de voir a ce que leur enfant s'habille modestement.
Il y a des parents qui ont peur de leurs enfants de leur réactions, qui ne veulent pas être parents mais copin avec leur enfants, être "cool". Personne n'aime se faire dire qu'il est vieux ,dépassé mais on doit passé par là quand on est parent. La modestie n'est pas une valeur très populaire a notre époque.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
.anthurium. a écrit
Ça fait parti justement de la responsabilité des parent de voir a ce que leur enfant s'habille modestement.
Il y a des parents qui ont peur de leurs enfants de leur réactions, qui ne veulent pas être parents mais copin avec leur enfants, être "cool". Personne n'aime se faire dire qu'il est vieux ,dépassé mais on doit passé par là quand on est parent. La modestie n'est pas une valeur très populaire a notre époque.
Je dis pas le contraire non plus.
Je suis pas copain-copain avec mes enfants mais je constate que
dans bien des cas les valeurs ne sont pas les memes.
Ce que moi me derange, pour un autre parent ca passe
sans probleme. Le debut du secondaire c'est une periode
assez delicate. Changement d'ecole, formation de differents
groupes d'amies etc. Toutes les filles de 12-13 ans ne
sont pas rendues au meme niveau dans leur developpement alors
elles veulent se sentir acceptee dans le groupe etc...
Ça fait parti justement de la responsabilité des parent de voir a ce que leur enfant s'habille modestement.
Il y a des parents qui ont peur de leurs enfants de leur réactions, qui ne veulent pas être parents mais copin avec leur enfants, être "cool". Personne n'aime se faire dire qu'il est vieux ,dépassé mais on doit passé par là quand on est parent. La modestie n'est pas une valeur très populaire a notre époque.
Je dis pas le contraire non plus.
Je suis pas copain-copain avec mes enfants mais je constate que
dans bien des cas les valeurs ne sont pas les memes.
Ce que moi me derange, pour un autre parent ca passe
sans probleme. Le debut du secondaire c'est une periode
assez delicate. Changement d'ecole, formation de differents
groupes d'amies etc. Toutes les filles de 12-13 ans ne
sont pas rendues au meme niveau dans leur developpement alors
elles veulent se sentir acceptee dans le groupe etc...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
La chronique de Marie-France Bazzo
Femme, tu ne seras point pétard!
Marie-France Bazzo
13/06/2008 04h49
Le cru 2008 de «l'hypersexualisation-gate» vient d'arriver ! Le Conseil du statut de la femme vient d'émettre un avis à propos des stéréotypes sexuels et sexistes.
Son constat est clair : la sexualité occupe de plus en plus de place dans l'espace public, arrive de plus en plus tôt dans la vie des jeunes et la lutte aux stéréotypes est un échec. Mais certaines de ses interprétations sont exaspérantes de prévisibilité et d'arguments dogmatiques.
D'abord, le fait que tout ça, sexualisation, soumission, stéréotypes, est la faute des médias. Tellement pratique comme coupable !
LA FAMILLE
Au lieu de pointer paresseusement les médias, pourrait-on regarder des fois du côté de la famille ? Les enfants ont des télés, des ordis, mais aussi des parents ! La famille a été inventée, jadis, pour fournir repères et balises.
L'éducation familiale, c'est de parler, être attentifs, vigilants, construire l'estime de soi des enfants, garçons comme filles. C'est aussi fixer des limites, prévenir du danger, dire non.
On ne peut pas - on ne doit pas - empêcher le monde extérieur de pénétrer l'univers des jeunes, mais la famille permet à ces derniers de développer un discours critique qui relativise.
C'est lorsque les parents démissionnent de cette fonction que les médias occupent tout le terrain.
Comme société, nous devons les soutenir. Ça veut dire, entre autres, être conséquents. Exemple : on ne peut pas dénoncer le porno sur Internet ET acheter des strings aux fillettes de 7 ans.
Bref, lâchons le mollet médiatique et soutenons les parents.
«L'IDÉOLOGIE DE LA SÉDUCTION» ?
Troublante aussi, cette remarque du CSF qui évoque «l'idéologie de la séduction» comme le plus important échec du féminisme.
Idéologie, généralement, réfère à une manière codifiée à l'extrême de voir et d'interpréter le monde.
Le maoïsme, le marxisme, le néolibéralisme, l'islamisme radical, le féminisme radical sont des idéologies, mais la séduction ? Enrôle-t-on des hommes et des femmes sous la dictature du Kama Sutra ?
La séduction est autant féminine que masculine. C'est un jeu, un pouvoir, un atout, un outil. Elle peut être subtile ou vulgaire, et s'exprime de mille manières selon le contexte, la culture, le sexe, la classe sociale.
Elle peut être utilisée à bon ou à mauvais escient. C'est un art, pas une idéologie, batinsse !
Ne mélangeons pas tout. Parlons de «tyrannie de l'apparence», qui affecte presque autant les hommes que les femmes, mais pas «d'idéologie de la séduction».
Quand le CSF dit «idéologie de la séduction», j'entends péché, diabolisation de la féminité. Dans cette logique figée, c'est encore la maman ou la putain, être féministe «by the book» ou être une victime. Femme intelligente, tu ne seras point pétard !
On n'est pas sortis de la religion. La séduction féminine est encore suspecte, subie, même aux yeux de certaines femmes. C'est exaspérant.
C'est en dépeignant la réalité en noir et blanc et en dictant à chacun le rôle qu'il doit endosser qu'on décourage les gens de changer. Bravo CSF !
Julie Couillard comme mascotte de l'hypersexualisation avec ça ?
http://www2.canoe.com/infos/chroniques/ ... 44900.html
Femme, tu ne seras point pétard!
Marie-France Bazzo
13/06/2008 04h49
Le cru 2008 de «l'hypersexualisation-gate» vient d'arriver ! Le Conseil du statut de la femme vient d'émettre un avis à propos des stéréotypes sexuels et sexistes.
Son constat est clair : la sexualité occupe de plus en plus de place dans l'espace public, arrive de plus en plus tôt dans la vie des jeunes et la lutte aux stéréotypes est un échec. Mais certaines de ses interprétations sont exaspérantes de prévisibilité et d'arguments dogmatiques.
D'abord, le fait que tout ça, sexualisation, soumission, stéréotypes, est la faute des médias. Tellement pratique comme coupable !
LA FAMILLE
Au lieu de pointer paresseusement les médias, pourrait-on regarder des fois du côté de la famille ? Les enfants ont des télés, des ordis, mais aussi des parents ! La famille a été inventée, jadis, pour fournir repères et balises.
L'éducation familiale, c'est de parler, être attentifs, vigilants, construire l'estime de soi des enfants, garçons comme filles. C'est aussi fixer des limites, prévenir du danger, dire non.
On ne peut pas - on ne doit pas - empêcher le monde extérieur de pénétrer l'univers des jeunes, mais la famille permet à ces derniers de développer un discours critique qui relativise.
C'est lorsque les parents démissionnent de cette fonction que les médias occupent tout le terrain.
Comme société, nous devons les soutenir. Ça veut dire, entre autres, être conséquents. Exemple : on ne peut pas dénoncer le porno sur Internet ET acheter des strings aux fillettes de 7 ans.
Bref, lâchons le mollet médiatique et soutenons les parents.
«L'IDÉOLOGIE DE LA SÉDUCTION» ?
Troublante aussi, cette remarque du CSF qui évoque «l'idéologie de la séduction» comme le plus important échec du féminisme.
Idéologie, généralement, réfère à une manière codifiée à l'extrême de voir et d'interpréter le monde.
Le maoïsme, le marxisme, le néolibéralisme, l'islamisme radical, le féminisme radical sont des idéologies, mais la séduction ? Enrôle-t-on des hommes et des femmes sous la dictature du Kama Sutra ?
La séduction est autant féminine que masculine. C'est un jeu, un pouvoir, un atout, un outil. Elle peut être subtile ou vulgaire, et s'exprime de mille manières selon le contexte, la culture, le sexe, la classe sociale.
Elle peut être utilisée à bon ou à mauvais escient. C'est un art, pas une idéologie, batinsse !
Ne mélangeons pas tout. Parlons de «tyrannie de l'apparence», qui affecte presque autant les hommes que les femmes, mais pas «d'idéologie de la séduction».
Quand le CSF dit «idéologie de la séduction», j'entends péché, diabolisation de la féminité. Dans cette logique figée, c'est encore la maman ou la putain, être féministe «by the book» ou être une victime. Femme intelligente, tu ne seras point pétard !
On n'est pas sortis de la religion. La séduction féminine est encore suspecte, subie, même aux yeux de certaines femmes. C'est exaspérant.
C'est en dépeignant la réalité en noir et blanc et en dictant à chacun le rôle qu'il doit endosser qu'on décourage les gens de changer. Bravo CSF !
Julie Couillard comme mascotte de l'hypersexualisation avec ça ?
http://www2.canoe.com/infos/chroniques/ ... 44900.html
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
tipet a écrit
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
Effectivement! Et en plus, ce sont les parents qui paient les vêtements d'une fillette de 11 ans à ce que je sache. Quand bien même l'école au complet porterait un g-string, si tu veux pas lui en acheter un à ta fille, elle en aura pas.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
bah , la , la mode est un peu plus décente.....fini les chandails bédaines
c'est les camisoles longues sous les chandails...
y a plus rien de sexy , la mode est cute .....quand bien même la jeune fille aurait un g-string on ne le verrais plus sous sa longue camisole
c'est les camisoles longues sous les chandails...
y a plus rien de sexy , la mode est cute .....quand bien même la jeune fille aurait un g-string on ne le verrais plus sous sa longue camisole
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Le samedi 14 juin 2008
Le cul occulte
Pierre Foglia
La Presse
Souvent, je n’ai pas d’opinion. D’autres fois, pour compenser sans doute, j’en ai deux. Antinomiques en plus. Je pense blanc et noir au même instant. Pour le même sujet.
Tenez, la chronique de ma collègue Rima Elkouri, mardi, sur l’hypersexualisation des jeunes filles. J’étais d’accord sur tout. Ces gamines en string et talons aiguilles, franchement ! Sauf que la chronique de Rima était illustrée de la photo de deux jeunes filles qui marchent dans la rue.
On nous les montre de dos, la jupette que porte celle de gauche est complètement diaphane, on voit son cul comme si elle se promenait cul nu, excepté pour un bout chiffon qui bouchonne dans le haut de la craque.
Je mets au défi ces dames du Conseil du statut de la femme de prétendre le contraire: un cul absolument magnifique. Voyez, je suis d’accord avec le discours de Rima et je suis d’accord avec l’image qui le contredit. Je suis quand même un
type assez complexe, trouvez pas ?
Sur ce même sujet, le lendemain matin, à Homier-Roy, une sexologue relevait que ces enfants hypersexuées obéissent avec la même navrante conformité aux diktats du marketing et à leur petits chums qui leur commandent des trucs sexuels pas vraiment orthodoxes.
Je comprenais qu’elle était en train de nous dire que le problème n’est pas le cul, mais la conformité, et yesss, j’acquiesçais de toute mon âme quand la dame, pour illustrer son propos, nous dit qu’elle revient à l’instant de Paris, où, ces jours-ci, sur les murs du métro, on voit une jeune femme à la culotte si ajustée que, je cite la sexologue, on voit ses grandes lèvres.
Je ne vous suis plus, madame. Qu’on ait déshabillé la fille pour vendre je ne sais quoi, bon. Mais qu’a donc le relief de ses grandes lèvres de plus indécent que la bosse si clairement dessinée que nous montrent tout l’été les hommes en maillot ou en cuissards?
Tiens, pour votre plaisir, vous regarderez les gymnastes dans leur long pantalon blanc, cet été, aux Jeux, par exemple dans la figure nommée «la croix de fer», aux anneaux. Vous verrez, il n’y a pas que la croix qui est en fer.
Pour revenir au fond de la question, il est quand même assez extraordinaire de considérer l’échec du mouvement féministe (et de la société en général) dans la lutte contre les stéréotypes sexuels par rapport aux progrès incroyables que ce même mouvement a fait faire aux femmes depuis... disons depuis la Ligue du droit des femmes de Thérèse Casgrain en 1929: droit de vote (au Québec), 1940; première sénatrice, 1953; droit de devenir juré, 1971; première clinique d’avortement créé par le Centre des femmes, 1972; droit de garder son nom de jeune fille dans le mariage et de le donner à ses enfants, 1981; première ministre des Finances, 1993; et dernière avancée, sans doute la plus importante: la loi sur l’équité salariale, 1996...
Mais dans la lutte contre les stéréotypes sexuels, rien, zéro. Le corps des femmes est utilisé plus que jamais pour vendre des chars, pour vendre n’importe quoi. Bien plus, on a inventé ces derniers temps un second degré pour mieux les fourrer: hé, les filles, c’est une joke, on fait semblant de se servir de votre corps comme dans les annonces d’autrefois, mais c’est juste un clin d’œil. La vérité, c’est que votre cul mène le monde. Girl power, les filles, girl power. Yé, on a gagné.
Ben tiens.
Il y a trois ou quatre semaines, avant que le Conseil du statut de la femme réactualise le sujet, je suis entré à Montréal par l’autoroute Bonaventure et j’ai aperçu ce panneau publicitaire qui m’a tellement frappé que j’en ai parlé en arrivant au bureau. À qui, donc? Ah oui: à Stéphanie, la petite boss des sports.
Regarde, Steph, le panneau, immense, montre une jeune femme en maillot de bain, son portable à la main. Ça se veut un clin d’œil à 1965, sauf que la fille est déshabillée comme en 2008. Le pétard total. Le message est clair: rien n’a bougé depuis 1965. Le sous-texte encore plus limpide: mangez donc d’la marde, les féministes.
Ajoute à ça que cette jeune fille, la bouche entrouverte, ne donne pas du tout l’impression qu’elle va téléphoner mais qu’elle va le sucer, son putain de portable. Non, non, je ne suis pas tordu. Le tordu, c’est le type dans le bureau de pub qui a dit à la fille lors de la séance photo: tiens le portable comme tu tiendrais un pénis, entrouvre légèrement les lèvres juste au-dessus de la petite antenne.
Comme ça, quand Foglia va passer sur Bonaventure, il va penser fellation, et il se rappellera pour toujours le nom du portable.
Eh bien, il s’est gouré, ce con. J’ai effectivement pensé fellation, mais je ne me souviens pas du tout de la marque du portable.
Steph, toi qui es une jeune femme moderne et tout, je te pose la question: si rien n’a changé depuis un demi-siècle, si en 2008, on montre encore des pitounes pour vendre des chars et des portables malgré tout ce qui a été dit, écrit, analysé, ça doit être parce que les gens veulent voir des pitounes. Pourquoi ne pas leur en donner, une bonne fois pour toutes? Et tant qu’à suggérer des fellations et des éjaculations subliminales depuis plus de 40 ans dans la pub, pourquoi ne pas en montrer vraiment?
Si en arrivant à Montréal par l’autoroute Bonaventure une série de panneaux montraient des filles dans toutes sortes de tenues et de positions occupées à fellare non pas leur cellulaire mais la vraie affaire, c’est sûr, au début, j’irais à Montréal plus souvent, mais ça ne me prendrait pas 50 ans pour me tanner. Un mois ou deux, pis je ne les verrais même plus.
À côté de ça, si des gens veulent annoncer des cellulaires, ils n’auraient qu’à montrer, je ne sais pas, moi, un Arabe dans le désert, sur son chameau, en train de téléphoner.
Personne ne penserait que l’Arabe veut sucer son chameau. On penserait que ce doit être un sacré bon cellulaire puisqu’il marche dans le désert. Les gens en achèteraient plein. Les petites filles s’habilleraient normalement pour aller à l’école, et moi, ben moi, pour me remercier, vous pourriez me nommer président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, mon rêve depuis si longtemps.
Pour finir sur une image d’été, je me souviens d’un cul au Tour de France, placardé cette année-là dans tous les villages, dans toute la France, un cul fendu d’un string rouge, bien rond, bien plein, estival et ludique, qui donnait envie de jouer au ballon plus qu’autre chose. Mais surtout, ce que je voulais souligner, c’est que je n’ai jamais su ce qu’il annonçait. Voilà, je voulais le placer pour au moins justifier mon titre: le cul occulte.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... OPINIONS05
Le cul occulte
Pierre Foglia
La Presse
Souvent, je n’ai pas d’opinion. D’autres fois, pour compenser sans doute, j’en ai deux. Antinomiques en plus. Je pense blanc et noir au même instant. Pour le même sujet.
Tenez, la chronique de ma collègue Rima Elkouri, mardi, sur l’hypersexualisation des jeunes filles. J’étais d’accord sur tout. Ces gamines en string et talons aiguilles, franchement ! Sauf que la chronique de Rima était illustrée de la photo de deux jeunes filles qui marchent dans la rue.
On nous les montre de dos, la jupette que porte celle de gauche est complètement diaphane, on voit son cul comme si elle se promenait cul nu, excepté pour un bout chiffon qui bouchonne dans le haut de la craque.
Je mets au défi ces dames du Conseil du statut de la femme de prétendre le contraire: un cul absolument magnifique. Voyez, je suis d’accord avec le discours de Rima et je suis d’accord avec l’image qui le contredit. Je suis quand même un
type assez complexe, trouvez pas ?
Sur ce même sujet, le lendemain matin, à Homier-Roy, une sexologue relevait que ces enfants hypersexuées obéissent avec la même navrante conformité aux diktats du marketing et à leur petits chums qui leur commandent des trucs sexuels pas vraiment orthodoxes.
Je comprenais qu’elle était en train de nous dire que le problème n’est pas le cul, mais la conformité, et yesss, j’acquiesçais de toute mon âme quand la dame, pour illustrer son propos, nous dit qu’elle revient à l’instant de Paris, où, ces jours-ci, sur les murs du métro, on voit une jeune femme à la culotte si ajustée que, je cite la sexologue, on voit ses grandes lèvres.
Je ne vous suis plus, madame. Qu’on ait déshabillé la fille pour vendre je ne sais quoi, bon. Mais qu’a donc le relief de ses grandes lèvres de plus indécent que la bosse si clairement dessinée que nous montrent tout l’été les hommes en maillot ou en cuissards?
Tiens, pour votre plaisir, vous regarderez les gymnastes dans leur long pantalon blanc, cet été, aux Jeux, par exemple dans la figure nommée «la croix de fer», aux anneaux. Vous verrez, il n’y a pas que la croix qui est en fer.
Pour revenir au fond de la question, il est quand même assez extraordinaire de considérer l’échec du mouvement féministe (et de la société en général) dans la lutte contre les stéréotypes sexuels par rapport aux progrès incroyables que ce même mouvement a fait faire aux femmes depuis... disons depuis la Ligue du droit des femmes de Thérèse Casgrain en 1929: droit de vote (au Québec), 1940; première sénatrice, 1953; droit de devenir juré, 1971; première clinique d’avortement créé par le Centre des femmes, 1972; droit de garder son nom de jeune fille dans le mariage et de le donner à ses enfants, 1981; première ministre des Finances, 1993; et dernière avancée, sans doute la plus importante: la loi sur l’équité salariale, 1996...
Mais dans la lutte contre les stéréotypes sexuels, rien, zéro. Le corps des femmes est utilisé plus que jamais pour vendre des chars, pour vendre n’importe quoi. Bien plus, on a inventé ces derniers temps un second degré pour mieux les fourrer: hé, les filles, c’est une joke, on fait semblant de se servir de votre corps comme dans les annonces d’autrefois, mais c’est juste un clin d’œil. La vérité, c’est que votre cul mène le monde. Girl power, les filles, girl power. Yé, on a gagné.
Ben tiens.
Il y a trois ou quatre semaines, avant que le Conseil du statut de la femme réactualise le sujet, je suis entré à Montréal par l’autoroute Bonaventure et j’ai aperçu ce panneau publicitaire qui m’a tellement frappé que j’en ai parlé en arrivant au bureau. À qui, donc? Ah oui: à Stéphanie, la petite boss des sports.
Regarde, Steph, le panneau, immense, montre une jeune femme en maillot de bain, son portable à la main. Ça se veut un clin d’œil à 1965, sauf que la fille est déshabillée comme en 2008. Le pétard total. Le message est clair: rien n’a bougé depuis 1965. Le sous-texte encore plus limpide: mangez donc d’la marde, les féministes.
Ajoute à ça que cette jeune fille, la bouche entrouverte, ne donne pas du tout l’impression qu’elle va téléphoner mais qu’elle va le sucer, son putain de portable. Non, non, je ne suis pas tordu. Le tordu, c’est le type dans le bureau de pub qui a dit à la fille lors de la séance photo: tiens le portable comme tu tiendrais un pénis, entrouvre légèrement les lèvres juste au-dessus de la petite antenne.
Comme ça, quand Foglia va passer sur Bonaventure, il va penser fellation, et il se rappellera pour toujours le nom du portable.
Eh bien, il s’est gouré, ce con. J’ai effectivement pensé fellation, mais je ne me souviens pas du tout de la marque du portable.
Steph, toi qui es une jeune femme moderne et tout, je te pose la question: si rien n’a changé depuis un demi-siècle, si en 2008, on montre encore des pitounes pour vendre des chars et des portables malgré tout ce qui a été dit, écrit, analysé, ça doit être parce que les gens veulent voir des pitounes. Pourquoi ne pas leur en donner, une bonne fois pour toutes? Et tant qu’à suggérer des fellations et des éjaculations subliminales depuis plus de 40 ans dans la pub, pourquoi ne pas en montrer vraiment?
Si en arrivant à Montréal par l’autoroute Bonaventure une série de panneaux montraient des filles dans toutes sortes de tenues et de positions occupées à fellare non pas leur cellulaire mais la vraie affaire, c’est sûr, au début, j’irais à Montréal plus souvent, mais ça ne me prendrait pas 50 ans pour me tanner. Un mois ou deux, pis je ne les verrais même plus.
À côté de ça, si des gens veulent annoncer des cellulaires, ils n’auraient qu’à montrer, je ne sais pas, moi, un Arabe dans le désert, sur son chameau, en train de téléphoner.
Personne ne penserait que l’Arabe veut sucer son chameau. On penserait que ce doit être un sacré bon cellulaire puisqu’il marche dans le désert. Les gens en achèteraient plein. Les petites filles s’habilleraient normalement pour aller à l’école, et moi, ben moi, pour me remercier, vous pourriez me nommer président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, mon rêve depuis si longtemps.
Pour finir sur une image d’été, je me souviens d’un cul au Tour de France, placardé cette année-là dans tous les villages, dans toute la France, un cul fendu d’un string rouge, bien rond, bien plein, estival et ludique, qui donnait envie de jouer au ballon plus qu’autre chose. Mais surtout, ce que je voulais souligner, c’est que je n’ai jamais su ce qu’il annonçait. Voilà, je voulais le placer pour au moins justifier mon titre: le cul occulte.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... OPINIONS05
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Un des problemes aussi, c le fait que beaucoup d'enfant se retrouvent seuls le matin, les parents doivent quitter avant eux pour le travail... alors papa et maman parfois ne sont meme pas aux courant de ce que portent leurs enfants parce que le soir aussi les enfants arrivent avant les parents. Moi je vois se phenomen avec ma voisine de 13 ans... je ne suis pas super proche de ses parents mais ce sont de bonnes personnes qui ne tolererais probablement pas de voir leur fille partir vetu comme elle le fait. La preuve, la fin de semaine elle n'a jamais le meme look que lorsqu'elle va a l'ecole. Je ne m'en mele pas parce que ce ne sont pas mes affaires... mais j'imagines que c la realite de beaucoup de famille. Une fois cet hiver je suis allee chercher les enfants de ma cousine, et la copine de sa fille portait une minijupe avec des bottes hautes, pas de collant. Le mantau ouvert, pas de chapeau, foulard ou mitaine, il devait faire -30 cette journee la... une petite fille de 10 ans, mais encore ses parents quittent avant elle le matin lui laissant la chance de se vetir comme il lui plait pour aller a l'ecole.