bilan des trois partis

[.anthurium.]

Le samedi 21 juin 2008


Pas d'élections à l'automne
Malorie Beauchemin

La Presse

Québec

Même si les sondages lui sont favorables et que presque tout lui sourit, Jean Charest a plutôt fermé la porte, hier, à la tenue d'élections au cours des prochains mois.

 
Au moment de faire son bilan de session parlementaire, le premier ministre a en effet estimé qu'il n'était pas encore temps de déclencher un scrutin, même si c'était pour rafler une majorité de députés à l'Assemblée nationale et avoir ainsi les coudées franches.

«Les Québécois se sont prononcés il y a un an et demi, et je pense, et je ne me fie pas aux sondages pour le dire, que les Québécois aiment et apprécient le fait que nous ayons un Parlement de cohabitation, et que les efforts soient faits pour que nous puissions travailler ensemble, ce que nous faisons», a souligné M. Charest.

Dans un contexte de gouvernement minoritaire, c'est souvent l'opposition qui renverse le gouvernement, mais la faiblesse des adversaires péquistes et adéquistes dans les sondages semble réduire les risques qu'un tel scénario se produise prochainement.

Le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Mario Dumont, a lui-même indiqué hier ne pas sentir dans la population que «l'appétit pour le changement» était aussi fort qu'il l'avait déjà été.

Qu'à cela ne tienne, pour le premier ministre, le Parlement de «cohabitation» fonctionne et doit pour l'instant perdurer. «On va continuer à travailler dans l'esprit et en ayant en tête le mandat que les Québécois nous ont donné, a dit M. Charest. Il n'y a aucune loi adoptée actuellement qui n'a pas fait l'objet d'un appui d'un des deux partis de l'opposition.»

Cette opinion est contestée par la chef du Parti québécois, Pauline Marois, qui estime que le statut minoritaire du gouvernement «n'a pas donné les résultats escomptés» et qu'il nuit finalement au développement du Québec.

«C'est un gouvernement qui ne veut pas bouger, ne rien déranger. À force de ne rien faire, ça va finir par coûter cher aux Québécois et aux Québécoises», a-t-elle souligné. Le PQ reproche notamment au gouvernement sa «gestion pitoyable» de plusieurs dossiers (UQAM, CHUM, autoroute 30, hippodromes), ainsi que son «inaction» dans d'autres (attente en santé, manque de places en garderies, investissements à la baisse).

Se défendant d'avoir été inactif, le premier ministre a dressé la liste des réalisations de son gouvernement depuis l'hiver, du Pacte pour l'emploi à l'octroi de contrats pour l'énergie éolienne, en passant par l'adoption symbolique d'un amendement à la Charte des droits pour y faire prévaloir l'égalité entre les hommes et les femmes et l'entente, très attendue, avec la Ville de Montréal.



Mea-culpa de Dumont



Si Jean Charest sort de cette période de travaux parlementaires plus fort que jamais, le chef de l'opposition, Mario Dumont, a quant à lui dû faire son mea-culpa pour les mois difficiles que son parti a connus cette année.

«Les chefs doivent assumer (...) la responsabilité de ce qui arrive à leur famille. Je l'assume, a-t-il dit. On dirige une équipe. Si l'équipe ne livre pas son plein potentiel, c'est qu'on n'est pas allé chercher le plein potentiel des joueurs.»

Convaincu d'être sorti de cette mauvaise passe, le chef adéquiste y est allé d'une analogie sportive. «En première période, notre plan de match ne semblait pas fonctionner; en deuxième période, on s'est fait brasser pas mal, mais, en troisième période, on sentait que notre équipe était drôlement sur la glace, plus aguerrie», a estimé M. Dumont.

Du côté de Pauline Marois, même si le PQ stagne dans les sondages, elle estime avoir bâti de solides bases pour l'avenir. «Actuellement, on vit sur une illusion, a-t-elle affirmé au sujet de la popularité du gouvernement libéral.»

[Fabine]

Pour répondre à la question.

Bof, bof, bof.

[Red Ketchup]

La balloune adéquiste a dégonflée.

Les libéraux ont le vent dans les voiles. Ils ont deuxième mandat quand même pas trop pire pour l'instant mais pas comme eux le prétendent en annonçant souvent 3 fois les mêmes investissements.

Le PQ se maintient et c'est quand même pas si pire. Il ne fait pas de gains mais aurait pu en perdre. Marois n'était pas celle attendue de tous et c'est déjà un bon point qu'elle ait réussit à stabiliser le bateau. Reste juste à le faire avancer maintenant.

[Fabine]

Red Ketchup  a écritLa balloune adéquiste a dégonflée.

Les libéraux ont le vent dans les voiles. Ils ont deuxième mandat quand même pas trop pire pour l'instant mais pas comme eux le prétendent en annonçant souvent 3 fois les mêmes investissements.

Le PQ se maintient et c'est quand même pas si pire. Il ne fait pas de gains mais aurait pu en perdre. Marois n'était pas celle attendue de tous et c'est déjà un bon point qu'elle ait réussit à stabiliser le bateau. Reste juste à le faire avancer maintenant.

Après mon bof, en bonne paresseuse, j'appuie ce que tu dis.