Remstar veut abolir les nouvelles à TQS

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Jean-marc
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jeudi 01 mai 2008

Les négociations achoppent à TQS

La Presse
Paul Journet

Les négociations entre les neuf syndicats de TQS et Remstar, futur acquéreur de TQS, viennent d'achopper. Ce matin, dans une ultime tentative d'en arriver à une entente, les syndicats ont déposé une proposition à l'employeur. Elle a été rejetée.

Rappelons que samedi dernier, les représentants des syndicats avaient obtenu de leurs membres le mandat de négocier, à la condition que Remstar renonce à abolir l'information à Montréal et en région. Tout porte à croire que c'est sur ce point que les négociations viennent d'achopper.

Après l'annonce de la fin des négociations ce matin, le premier ministre Jean Charest et les ministres Raymond Bachand et Monique Jérôme-Forget ont accepté de rencontrer les syndicats de TQS. Le gouvernement Charest a assuré qu'il interviendrait auprès du CRTC en leur faveur, prétend le syndicat.

Dans un communiqué, le syndicat a jugé «prématuré(e)» l'annonce d'abolir l'information, étant donné que Remstar doit encore obtenir l'accord de ses créanciers et du CRTC avant de devenir légalement propriétaire de TQS.

Le syndicat a convoqué une conférence de presse à 14 h 30 devant les bureaux de TQS.
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Jean-marc
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L'impasse persiste à TQS
Les neuf syndicats rejettent l'offre patronale




L'impasse persiste à TQS. Les neuf syndicats du réseau de télévision ont rejeté massivement hier soir les dernières offres patronales.

Le nouveau propriétaire, Remstar, proposait notamment de garder 34 des 270 employés dont le poste doit être aboli à l'information.

Mais l'offre patronale ne comprenait pas le maintien du service des nouvelles.

Le porte-parole syndical, Luc Bessette, estime que les employés ont «perdu leur temps» en étudiant cette offre dite finale de la direction.

Le CRTC se prononcera dans un mois sur le transfert de licence de TQS à Remstar.

Les audiences débuteront le 2 juin.
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Jean-marc
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Message par Jean-marc »

TQS: les employés auront une paye au moins tout l'été

Les employés du service d'information du réseau Télévision Quatre-Saisons (TQS) sont toujours menacés de perdre leur emploi, mais tout indique qu'ils se retrouveront officiellement au chômage un peu plus tard que prévu.

La Presse Canadienne a en effet appris que le nouvel acquéreur de TQS, Remstar, n'obtiendra pas l'exemption qu'il avait demandée au ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn, pour éviter de devoir donner un préavis de 16 semaines aux quelques 270 employés visés.

En d'autres mots, les employés devront être payés jusqu'à la fin août.

En vertu du Code canadien du travail, un employeur qui met à pied plus de 50 employés doit leur donner un avis de licenciement de 16 semaines. Le seul moyen d'éviter cette réalité est d'obtenir une dérogation du ministre du Travail, ce que Remstar avait demandée.

Le syndicat des employés de TQS s'était opposé à cette demande de dérogation. Il faisait valoir qu'il valait mieux préserver l'intégrité de TQS tant que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) n'avait pas rendu de décision. Il semble que cet argument a convaincu le ministre Blackburn.

Le CRTC doit tenir une audience sur le dossier au début du mois de juin.

L'annonce de l'abolition des bulletins de nouvelles et le congédiement des 270 employés de l'information du réseau TQS, il y a deux semaines, a soulevé un concert de critiques au Québec.

Du côté syndical, on se réjouissait mardi de la décision du ministre du Travail.

"C'est une bonne chose. Remstar a encore une fois essayé de se soustraire de l'application d'un règlement et ils se font rappeler à l'ordre et dire qu'il y a des choses qu'ils doivent respecter. On va voir pour la suite des choses, par rapport au CRTC et aux autres étapes", a commenté Pierre Roger, secrétaire général de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN).

Chez TQS, le porte-parole Claude Deraîche a préféré réserver ses commentaires pour plus tard, voulant lire la décision avant de la commenter.
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Message par .anthurium. »

De mouton noir à brebis galeuse
Le Journal de Montréal, p. 21 / Nathalie Elgrably-Lévy, 01 mai 2008


L'annonce de la fermeture du service des nouvelles de TQS par Remstar a eu l'effet d'une bombe et a déclenché un mouvement d'indignation générale. Un accident nucléaire n'aurait pas suscité davantage d'émotion!

Évidemment, c'est triste de voir 270 professionnels perdre leur emploi. Les travailleurs touchés vivent des moments difficiles, et c'est important de les aider à surmonter cette épreuve et à se trouver rapidement un nouvel emploi.

Mais les réactions qu'on observe vont au-delà de la sympathie. Depuis une semaine, le Québec tout entier proteste contre la décision des frères Rémillard: le milieu des médias se mobilise, les politiques poussent de hauts cris, les syndicats hurlent au scandale, et des «solidaires» déchirent leur chemise.

Il est particulièrement surprenant de constater que des gens, qui n'ont pas la moindre expérience en gestion et qui ignorent tout de l'industrie des médias, n'hésitent pas à faire des déclarations fracassantes sur ce que le futur acquéreur de TQS devrait faire.

Il est également agaçant de voir l'Assemblée nationale tenter d'imposer sa vision à Remstar, alors que notre bon gouvernement reste incapable d'équilibrer son budget sans faire de la comptabilité créative. Soudainement, tout le monde est devenu expert en gestion télévisuelle, et les conseils, qui fusent de toutes parts, visent tous à sauver la salle des nouvelles.

Un tel émoi est-il réellement justifié? S'il était aussi indispensable qu'on veut bien nous le faire croire, le bulletin d'information de TQS aurait attiré des millions de téléspectateurs, la salle des nouvelles aurait été rentable, et la chaîne de télé n'aurait pas été dans un gouffre financier. Mais la réalité est tout autre. TQS est en faillite. Le mouton noir est maintenant une brebis galeuse. Et penser que Remstar pourra sauver le réseau en gardant le même concept relève de la pensée magique.

Profondes mutations

Les nouvelles technologies changent la donne et imposent de profondes mutations au monde de l'information et des médias. Les efforts de Cogeco pour rentabiliser TQS se sont soldés par un échec.

C'est donc utopique d'espérer que Remstar réussira là où son prédécesseur a échoué. Il faut des changements majeurs et il faut accepter qu'une entreprise qui ne se renouvelle pas soit condamnée à l'implosion.

Or, on veut l'argent des frères Rémillard, mais on refuse leurs idées. On leur demande un plan de relance, mais on veut qu'ils préservent le statu quo. On veut qu'ils assument les risques inhérents à l'achat d'une entreprise en faillite, mais on veut prendre les décisions d'affaires à leur place. Il est temps de rompre avec cette mentalité socialisante qui assassine l'initiative!

Les frères Rémillard seront bientôt les nouveaux bergers de TQS. On peut décrier leurs méthodes, on peut compatir avec les travailleurs licenciés, mais il est fondamental de respecter le concept de propriété privée si indispensable au développement d'une société et de laisser les nouveaux acquéreurs libres d'amener le mouton noir paître de nouveaux pâturages, s'ils estiment cela nécessaire.

Quant à tous les bien-pensants qui vilipendent Remstar comme s'il s'agissait de l'incarnation du diable, ils ont manifestement oublié que TQS était sur le point de fermer ses portes en décembre dernier et que c'est précisément ce qui pourrait se produire si leurs démarches devaient faire reculer les nouveaux acquéreurs. Tout le monde accuse les frères Rémillard de détruire des emplois. Pour ma part, j'ai plutôt l'impression qu'ils permettent d'en sauver.

* Cette chronique a aussi été publiée dans Le Journal de Québec.

Nathalie Elgrably est chercheuse associée à l'Institut économique de Montréal et auteure du livre La face cachée des politiques publiques.

   
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Malike
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Message par Malike »

  Je suis complètement d'accord avec ce texte, c'est assez il me semble le battage médiatique et la pression autour de station agonisante-là. Ca me choque un brin que parce qu'il s'agit de travailleurs qui oeuvrent dans les médias on en fait tout un cas et notre bon gouvernement est prêt à monter aux barricades, alors qu'à peu près rien n'est fait pour des milliers d'autres anonymes qui n'ont très certainement pas les même moyens que ces travailleurs scolariés-ci.

De toute manière, qu'ils continuent comme ca et ce sont les autres travailleurs restants qui vont aussi y passer, c'est brillant et responsable quand même! Moi si j'étais les Rémillard je débarquerais du train rapido presto et je les laisserais faire leur gérance d'estrade, qu'ils la fassent cette reconstruction s'ils ont tellement de bonnes idées.
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Lison48
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Message par Lison48 »

ENTREVUE AVEC NATHALIE SIMARD
Exclusivité de la nouvelle TQS
Caroline Roy
Le Journal de Montréal
07-05-2008 | 08h50

La direction de TQS utilise l'entrevue exclusive que livre Nathalie Simard à Jean-Luc Mongrain pour revaloriser son service d'information. C'est ce type d'émission qui remplacera les bulletins de nouvelles, font valoir les dirigeants du Mouton noir.

L'entrevue de une heure avec Nathalie Simard sera diffusée jeudi à 19h30.

Dans un communiqué envoyé hier aux médias, le directeur général de TQS par intérim, Serge Bellerose, a rappelé que son réseau allait continuer à produire de l'information malgré la disparition probable des bulletins de nouvelles en septembre.

Antenne plus forte

«Nous sommes déterminés à faire de TQS une antenne encore plus forte et dynamique, a-t-il indiqué. À l'avenir, il faut s'attendre à ce que nous diffusions des émissions collées sur l'actualité, comme celle qui sera présentée jeudi soir.

«Nous voulons davantage répondre aux questions que se posent les téléspectateurs et c'est exactement à cela que travaillent les responsables de la programmation pour le futur», a-t-il ajouté.

Jean-Luc Mongrain a rencontré la chanteuse hier matin en République dominicaine. Rappelons que Nathalie Simard a fui le Québec il y a deux semaines pour prendre sa retraite du milieu artistique. Elle vit en République dominicaine avec son nouveau conjoint et sa fille.

Pendant ce temps, au Québec, son ex-conjoint et la productrice de sa tournée la poursuivent devant les tribunaux. Sa fondation pour aider les victimes d'agressions sexuelles a aussi dû fermer les livres.

Les journalistes payés cet été

Même si plusieurs sont toujours menacés de perdre leur boulot en juin, les journalistes de TQS devraient être payés tout l'été. Ils se retrouveront donc au chômage plus tard que prévu.

Selon La Presse Canadienne, le nouveau propriétaire de TQS, Remstar, n'obtiendra pas l'exemption qu'il avait demandée au ministre fédéral du Travail, Jean-Pierre Blackburn.

Cette exemption aurait permis à Remstar d'éviter de donner un préavis de 16 semaines aux 270 employés mis à pied. Ainsi, les travailleurs de TQS devront recevoir leur chèque de paye jusqu'à la fin août.

Le syndicat des employés de TQS s'était opposé à cette dérogation. Il a convaincu le ministre Blackburn qu'il valait mieux attendre la décision du CRTC sur l'avenir du réseau TQS.

Le CRTC doit tenir des audiences sur cette affaire dès le 2 juin à Montréal.

L'entrevue accordée à Jean-Luc Mongrain par Nathalie Simard: jeudi à 19h30 à TQS.

http://www.canoe.com/divertissement/tel ... 6-jdm.html
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Ely
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Message par Ely »

Aujourd'hui Remstar à déposer son plan de remboursement pour les créanciers. Les créanciers pensaient recevoir 0,65 pour chaque 1$ de dette mais l'offre de Remstar est de 0,10 pour chaque 1$ de dette se qui fait un total d'environ 7 million rembourser sur une période de plusieurs années au lieu des 66 millions de dettes accumulé par TQS C'est pas beaucoup m'essemble surtout pour une famille riche comme les Rémillard ca doit être une peanut ca 7 millions  
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Jean-marc
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Message par Jean-marc »

TQS
Chantal Lacroix est encore loin de ses 2,5 millions...


Chantal Lacroix pourrait recevoir 425 000 $ alors qu'elle réclame 2,5 millions de dollars.

Remstar offre 17 sous pour chaque dollar exigé par ses créanciers. En d'autres mots, Chantal Lacroix pourrait recevoir 425 000 $ alors qu'elle réclame 2,5 millions de dollars.

Le plan d'arrangement de TQS avec ses créanciers a été dévoilé hier matin. Remstar est prêt à rembourser 7 millions de dollars sur les 40 millions que le réseau doit à ses créanciers.

Parmi ceux-ci, on retrouve plusieurs producteurs québécois, dont Groupe Télé-Vision, qui produit Loft Story et Zone 3 pour le magazine artistique Flash. Les employés de TQS sont aussi des créanciers.

Mais Remstar pourrait offrir plus à ses créanciers. À une seule condition: si le CRTC accorde aux télés généralistes, comme TQS, des redevances d'abonnement au câble, Remstar s'engage à rembourser 11 millions de dollars aux créanciers. Ils auraient alors 27 sous pour chaque dollar réclamé.

Une proposition que les syndiqués de TQS jugent farfelue. «Est-ce que le CRTC va vraiment demander aux abonnés du câble de rembourser les créances de Remstar?» questionne Éric Lévesque, président du syndicat de TQS-Québec.

Remboursement sur 1 an

Remstar propose de rembourser les sommes en trois étapes. Trente jours après l'adoption du plan, il fera un premier versement de 2 millions de dollars, qui permettra de donner jusqu'à 1000 $ à chaque créancier, y compris les employés.

Les comptables de RSM Richter recevront aussi quelques milliers de dollars pour leurs services.

Six mois plus tard, Remstar versera encore 2 millions répartis entre les créanciers au prorata de leurs réclamations. D'ici 12 mois, l'entreprise finira de rembourser les 3 millions restants de la même manière.

Les créanciers devront se prononcer sur ce plan lors d'une assemblée le 22 mai. Pour poursuivre son processus d'achat, Remstar doit obtenir l'appui de la moitié des créanciers.

Déjà les syndiqués entendent rejeter le plan d'arrangement dans sa forme actuelle. «On va se présenter à l'assemblée et on va aller au bout du processus. Le plan va peut-être être modifié d'ici là», indique Luc Bessette, président du syndicat de l'information de Montréal.

La prochaine étape dans le processus d'achat de TQS par Remstar sera les audiences du CRTC sur le transfert de licence qui débuteront le 2 juin.

Les syndiqués de TQS s'apprêtent à lancer une campagne publicitaire à la télévision pour soutenir entre autres le maintien du service d'information sur le réseau. Il y a deux semaines, 270 employés de la station ont appris qu'ils seraient mis à pied d'ici septembre.
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sawman
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Message par sawman »

Cibole 2,5 million pour les platitudes qu'elle a fait ?Cé incroyable quand meme le montant que recoivent les animateur de télé.
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Soleil47
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Message par Soleil47 »

sawman  a écritCibole 2,5 million pour les platitudes qu'elle a fait ?Cé incroyable quand meme le montant que recoivent les animateur de télé. Ce n'est pas du salaire de l'animatrice dont il est question, mais de sa maison de production laquelle doit payer toutes les infrastructures, les caméromans, les salaires de tous ceux qui ont participé à cette émission, etc etc etc.....

elle a des frais à rencontrer, produire une émission coûte de l'argent, donc cet argent qu'elle a investi lui revient de droit.
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Jean-marc
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Message par Jean-marc »

TQS
Au tour des journalistes
David Patry
Le Journal de Montréal
13-05-2008 | 05h24

Les journalistes Esther Bégin et Martin Robert réclament respectivement 410 000 $ et 357 000 $ à TQS. Ils font tous deux partie d'une longue liste d'employés qui ont fait savoir le montant de leurs créances au diffuseur.

Selon les chiffres rendus publics dans les derniers jours, le total des demandes des employés s'élève à près de 12,8 M$. La réclamation la plus élevée est celle de la chef d'antenne du Journal du soir, Esther Bégin, qui atteint 410 000 $.

Un montant qui s'explique par la nature du contrat de la journaliste, qui lui garantissait trois années ferme de travail lorsqu'elle a quitté TVA pour se joindre au Mouton noir.

«Je suis une créancière comme les autres», nous a affirmé Esther Bégin au téléphone, sans toutefois vouloir émettre plus de commentaires. «Il y a un processus qui suit son cours», souligne-t-elle.

Selon le document de RSM Richter, le journaliste Martin Robert réclame de son côté 357 000 $. Et celle qui livre normalement les nouvelles lors de l'émission matinale Caféine, Hélène Fouquet, a une créance évaluée à 297 000 $.

Comment ces montants ont-ils été établis ? «Tout dépend des cas», indique le président du syndicat des employés de l'information de Montréal, Luc Bessette, qui réclame lui-même 40 000 $.

«Certains avaient des ententes particulières, d'autres des indemnités de départ, des congés fériés impayés ou du temps supplémentaire impayé», dit-il.

Même les patrons

La liste compte également quelques patrons de TQS. Le directeur de l'information, Bernard Brisset, dont le poste sera aboli à la fin août, a une créance de 56 000 $.

Même chose dans le cas du vice-président aux infor mations et affaires publiques, Réal Germain, qui a déjà quitté son emploi. Sa créance s'élève à 220 000 $.

Quant à Jean-Luc Mongrain et Gildor Roy, ils ne figurent pas dans la liste parce que leurs contrats seront honorés jusqu'à la fin par le diffuseur.

Rappelons que Jean-Luc Mongrain animera son dernier Grand Journal le 23 mai, tandis que Caféine quittera les ondes quelques jours plus tard.

Les créances signifiées par les employés ne seraient toutefois pas toutes valables, selon le porte-parole de TQS, Claude Deraîche.

«Certains employés ont fait des réclamations en ne sachant pas s'ils étaient des créanciers ou pas, au cas où», affirme-t-il.

Dans son plan de restructuration, Remstar avait annoncé que 270 personnes perdaient leur emploi. Le montant de 12,8 M$ pourrait donc être revu à la baisse.

Les employés de TQS ont déposé une requête en Cour supérieure pour faire retarder l'assemblée des créanciers, prévue pour le 22 mai. Ils estiment que cette rencontre devrait se tenir après que le CRTC se sera penché sur le plan de relance de Remstar, en juin.

CRÉANCES DE CERTAINS EMPLOYÉS DE TQS

Esther Bégin : 410 000 $

Martin Robert : 357 000 $

Hélène Fouquet : 297 000 $

Nathalie Roy : 191 000 $

Étienne Phénix : 172 272 $

Jean-François Fracheboud : 118 000 $

Nathalie Bruneau : 102 000 $

Véronique Darveau : 92 000 $

Nancie Ferron : 88 000 $ --Message edité par scorpy le 2008-05-13 10:35:09--
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Malike
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Message par Malike »

Mon impression c'est que ca va se terminer qu'ils vont avoir la peau de TQS les syndicats et employés des nouvelles. Le mouton noir finira peut-être en méchoui finalement.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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Jean-marc
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Message par Jean-marc »

TQS: le contrôleur craint la faillite si le plan de Remstar est rejeté

Le contrôleur nommé par la cour craint que TQS ne fasse la faillite si jamais le plan de redressement proposé par son acheteur Remstar devait essuyer un refus de la part des créanciers, lors de l'assemblée qui doit avoir lieu le 22 mai.

Le contrôleur Yves Vincent, de la firme RSM Richter, souligne que si Remstar se retire de l'aventure, il devra lui rembourser les dépenses encourues jusqu'à maintenant.

Le réseau de télévision perd actuellement environ 1,2 millions $ par mois. M. Vincent doute des chances de TQS de se trouver un nouvel acquéreur dans ces conditions.

Yves Vincent croit que, si le plan de relance est approuvé, les créanciers pourront récupérer entre 16 et 27 cents pour chaque dollar qui leur est dû. En cas de refus, il estime qu'ils ne pourront espérer récupérer qu'entre 6 et 15 cents par dollar.

Pour mettre le plus de chances possible de son côté, Remstar a racheté les créances des boîtes Télé-Vision et Pixcom. Les frères Rémillard ont de cette façon obtenu leurs droits de vote en vue de l'assemblée des créanciers. Remstar a également conclu une entente avec son plus important créancier, Warner Bros, s'assurant ainsi de l'appui du géant américain.

Pour être accepté, le plan de relance de TQS, qui prévoit notamment l'abandon des bulletins de nouvelles, doit obtenir l'assentiment d'au moins la moitié des créanciers et il faut que ceux qui lui donnent une réponse favorable représentent au moins les deux tiers des sommes dues.
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Earendil
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Message par Earendil »

Le samedi 17 mai 2008

Le controversé aïeul des frères Rémillard
J. Aldéo Léo Rémillard est passé de criminel à la petite semaine à politicien. (Photo tirée du livre Cité de Jacques-Cartier)
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J. Aldéo Léo Rémillard est passé de criminel à la petite semaine à politicien.
Photo tirée du livre Cité de Jacques-Cartier

André Cédilot

La Presse

Les créanciers de TQS se prononceront jeudi prochain sur le plan d’arrangement proposé par Remstar afin de régler les dettes du réseau de télévision. À la tête de Remstar se trouvent les frères Maxime et Julien Rémillard. Les deux dirigeants ont grandi au sein d’une famille qui, depuis leur controversé grand-père, J. Aldéo Léo Rémillard, cultive le sens des affaires.
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Qu’ils le veuillent ou non, les nouveaux acquéreurs de la station de télévision TQS, Maxime et Julien Rémillard, doivent vivre avec la lointaine histoire de leur défunt grand-père, J. Aldéo Léo Rémillard. Vols, parjure, assaut sur un policier, complicité dans un alambic, la liste est longue. Néanmoins, sa réussite dans le domaine de la collecte des déchets est, à n’en pas douter, à la base de l’immense richesse de leur riche châtelain de papa, Lucien, et de la famille, en général.

De 1960 à 1963, J. Aldéo Léo Rémillard fut maire de Ville de Jacques-Cartier, l’une des municipalités les plus corrompues de la Rive-Sud. Mais à cause de son casier judiciaire, il a été chassé de la politique par un décret de l’Assemblée nationale du Québec.

Dans l’esprit populaire, la réputation de J. Aldéo Léo Rémillard pèse incontestablement davantage que tout ce qu’il a pu faire de bien dans la tout aussi peu prestigieuse Ville de Jacques-Cartier du milieu des années 50, enclavée entre Boucherville et Longueuil. «Malgré les moyens qu’il a pris, sa réussite n’en est pas moins édifiante. Je garde un bon souvenir de lui», affirme l’ancien maire de Longueuil, Marcel Robidas.

Sur le plan judiciaire, J. Aldéo Léo Rémillard s’est fait connaître au milieu des années 40 à la suite de son spectaculaire acquittement, en Cour criminelle, dans des affaires de vol et de recel de matériaux trouvés sur le site d’un modeste bungalow qu’il avait mis en chantier.

En l’occurrence, il s’agissait de «deux par quatre», de fournitures électriques et d’accessoires de plomberie pour lesquels il ne possédait aucune facture. Petit constructeur débutant n’ayant aucune marge de crédit avec les marchands de bois et les grands quincailliers, il avait expliqué avoir acquis le matériel de vendeurs ambulants ou d’occasion. Après avoir entendu les témoins d’un premier vol, le célèbre et défunt juge Irénée Lagarde avait rejeté la plainte en reprochant à la poursuite d’avoir mal identifié les matériaux au cœur de l’accusation. Sans plus de préambule, le savant magistrat avait ensuite écarté les 39 autres inculpations, au grand dam des entrepreneurs lésés.

À la même époque, un autre juge avait libéré une bande de fiers-à-bras arrêtés lors d’une journée de scrutin mouvementée à Ville de Jacques-Cartier, en ordonnant à la police, sur un ton franchement sérieux, de «remettre leurs outils de travail à ces honnêtes travailleurs d’élection». Ces fameux outils étaient principalement des... bâtons de baseball. L’affaire avait évidemment fait la manchette dans au moins deux quotidiens de la grande métropole.

De petit criminel à politicien

Né en 1916, J. Aldéo Léo Rémillard a grandi dans le quartier Saint-Henri, fief de la célèbre famille Dubois. Issu lui aussi de parents aux revenus modestes, il s’est vite retrouvé sur le marché du travail, multipliant les petits boulots, tout en agrémentant ses temps morts de crimes à la petite semaine. C’est ainsi qu’il a cumulé les condamnations à partir de l’adolescence. De 1933 à 1940, il est allé en prison quatre fois pour un vol d’auto et des vols par effraction. La plus sévère sentence, 12 mois, indique-t-on dans les livres d’histoire, s’accompagnait de travaux forcés!

Comme des centaines de familles démunies de la métropole, J. Aldéo Léo Rémillard a déménagé sur la Rive-Sud quelques années après son mariage en 1934, où il a développé ses activités à la force de ses poignets. Très tôt, il s’est aussi beaucoup impliqué à tous les niveaux de la politique. À l’image du père des frères Dubois, il avait sa bande de «travailleurs d’élections». Envers et contre le clergé et l’establishment politique et économique, il s’est présenté à la mairie de Jacques-Cartier, en 1957. La journée du scrutin a tourné à l’émeute. Défait, il est revenu à la charge un peu plus tard en se faisant nommer conseiller, lors d’une élection partielle. Il tenait alors l’unique cabaret de la municipalité, le Seven Seas.

Exaspérés par la corruption et le favoritisme de l’équipe en place, les citoyens l’ont porté au pouvoir trois ans plus tard, en 1960. Son resto-bar ayant été fermé la même année à la suite de deux incendies, il s’est décrit comme un courtier en immeubles dans son bulletin de candidature. En plus de sa «machine électorale habituelle», J. Aldéo Léo Rémillard avait notamment requis l’aide des frères Dubois. Dans les journaux, on parlait d’une journée d’élection calme, «il n’y a eu que 22 arrestations»!

Même si tout le monde associait J. Aldéo à la pègre, cela ne l’a pas empêché de faire du bon travail durant ses trois années à la mairie. «Il dirigeait comme un petit empereur. Il a fait flèche de tout bois et l’hôtel-de-ville bourdonne», a écrit feu Claude Gauthier dans l’un de ses deux volumineux bouquins intitulés La métropole de la Rive-Sud. D’autant, de souligner l’auteur, que les partis adverses faisaient eux aussi appel à des « goons » lors des journées d’élection. Certains étaient armés de barres de fer, de matraques, de bâtons de baseball et même de fusils.

«Mes adversaires me reprochent d’avoir un casier judiciaire. C’est peut-être vrai, mais personne ne peut m’accuser d’avoir commis quoi que ce soit à l’encontre de la population de Jacques-Cartier. J’ai toujours aidé les gens et été l’ami des pauvres», clamait-il avec fierté. «Il n’était pas imposant, mais il en imposait par les moyens qu’il prenait. Par contre, c’est vrai qu’il était généreux avec les citoyens», se souvient le maire Robidas, aujourd’hui âgé de 85 ans.

Le «bill Rémilard»

Extrait du journal La Voix de la Rive-Sud, édition du 2 juin 1960, l’avant-veille des élections municipales. (Image tirée du livre Cité de Jacques-Cartier)
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Extrait du journal La Voix de la Rive-Sud, édition du 2 juin 1960, l’avant-veille des élections municipales.
Image tirée du livre Cité de Jacques-Cartier

Malgré le court séjour de Rémillard à la mairie, c’est lui, selon les historiens, qui a véritablement sorti la municipalité de sa torpeur en installant égouts et aqueduc, en pavant les rues et en construisant des écoles. Le gouvernement provincial, avec à sa tête l’ancien ministre des Affaires municipales Pierre Laporte, a voulu le déloger en présentant ce qu’on a appelé le «bill Rémillard». Ce décret empêchait toute personne avec un casier judiciaire d’accéder à la mairie. On avait aussi imposé une tutelle. Ce sont de graves problèmes de dos qui l’inciteront finalement à démissionner, le 19 février 1963.

Une fois remis, il s’est fait élire de nouveau en 1968 comme... conseiller municipal. Cette fois, il a été exclu sur l’ordre du gouvernement, à la suite de l’adoption d’une nouvelle version du «bill Rémillard». Sa femme a tenté de lui succéder l’année suivante, mais elle a été battue à plate couture.

Dans l’intervalle, Aldéo Léo Rémillard avait créé une entreprise de ramassage des déchets qu’il dirigeait par personne interposée. Cette compagnie desservait Jacques-Cartier quand la ville s’est fusionnée à Longueuil, en 1969. «Les deux villes avaient leurs éboueurs. On a divisé la nouvelle ville en deux, et Rémillard en a obtenu la desserte pour la moitié. C’est quasiment moi qui l’ai mis au monde», rappelle avec ironie M. Robidas, qui a longtemps été un redoutable ennemi politique de Rémillard.

Collecte de déchets

«Quand il travaillait pour la Ville de Jacques-Cartier, c’était la vraie misère. Il avait peine à boucler les fins de mois, il était toujours chez son banquier. Après la fusion, il n’a plus jamais eu de problèmes», de dire l’ex-magistrat de Longueuil. À la demande d’un de ses conseillers, il se rappelle être intervenu auprès de la direction du Collège Français pour que son fils, Lucien Rémillard, puisse fréquenter cette école privée. «On lui refusait l’accès à cause de la mauvaise réputation de son père», a-t-il noté.

C’est ainsi, jusqu’à la retraite du maire Robidas en 1982, que J. Aldéo Léo Rémillard, bientôt rejoint par son fils, ont fait la collecte des déchets à Longueuil. «Ce qui a fait la force des Rémillard, c’est qu’ils avaient leur propre site d’enfouissement sanitaire. C’est comme ça qu’ils ont tranquillement fait leur fortune», estime l’octogénaire. C’est après son départ que la compagnie Intersan, nouvellement créée par Lucien Robillard, a décroché un contrat de 20 ans.

Devenu l’un des barons de l’industrie des éboueurs au Canada et aux États-Unis, Lucien Rémillard détient une petite banque aux Barbades. Il est aussi président du conseil d’administration de Remstar, mais c’est seulement à titre honorifique, selon ses fils Maxime et Julien, nouveaux propriétaires du «mouton noir» de la télévision.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
ex-TQS
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Message par ex-TQS »

IL EST TEMPS DE DÉVOILER LA VÉRITÉ

[/g]En tant que futur ex-employé de TQS, je me dois de vous décrire ce qui se passe et non d'écouter tout ce qui se dit de l'extérieur.
Pour l'argent que l'on nous doit, seules nos vacances et notre temps supplémentaire seront payés. Notre prime de séparation sera payée entre 13 et 20 sous du dollar, si le CRTC se plie aux exigences du Remstar, ce qui veut dire que si le CRTC ne dit pas "oui" à toutes les demandes, ce sera donc la faute du CRTC ! Vous voyez comment Remstar est rapide à mettre la faute sur le dos des autres !!
Remstar s'est essayé d'outre-passer la loi sur les normes du travail en demandant au Ministre Blackburn de faire exception à cette loi(un petit service en-dessous de la table). Heureusement M. Blackburn a gardé ses culottes et a dit que la loi existait pour tout le monde. Qu'à cela ne tienne, Remstar, qui m'avait avisé par lettre que je perdais mon emploi à partir du 31 août 2008...m'a retourné une nouvelle lettre enregistrée stipulant que j'étais dehors à compter du 15 juin 2008 ! En d'autres mots: "Blackburn...voila ce qu'on en fait de ta loi ! De toute façon, l'amande doit être tellement ridicule que ça nous fait rien de la payer." Voyez-vous à quel genre de dictature on doit faire face ? Et c'est comme ça depuis le début.

Un autre exemple: Remstar nous fait parvenir une lettre que l'on doit retourner au plus tard 10 jours après la date indiquée sur cette lettre(une lettre rédigée le 9 mai). Ainsi nous devons la retourner au plus tard le 19 mai n'est-ce pas ? Je l'ai reçue le vendredi(notez bien: vendredi) 15 mai ! Je dois donc décider de mon avenir et prendre une décision capitale en 2 jours (samedi-dimanche) et remettre ma réponse le lundi 19 mai... jour FÉRIÉ !

Toutes les négociations ont été faites de cette façon. Nous avons été acculés au pied du mur sans arrêt. N'oubliez pas que ces gens sans scrupules et sans-coeur vivent avec des salaires que nous n'imaginons même pas en rêve. Croyez-vous qu'ils savent ce que c'est qu'essayer d'arriver avec une femme, trois enfants, une auto à payer ainsi qu'une hypothèque sur un salaire total de $42,000 ?

Un autre détail: croyez-vous vraiment que l'argent qui nous est dû nous sera payé au moment de notre départ ? Détrompez-vous, nous verrons les miettes de ce qu'ils nous doivent réparties sur près d'un an et demi !! Oui ! Vous avez bien lu. Que feront les beaux petits fonctionnaires de l'Assurance Emploi ? Nous diront-ils que nous devons épuiser notre prime de départ avant tout montant déboursé par l'Assurance Emploi ? Seront-ils capables d'avoir une réaction rapide et efficace devant une situation "d'exception" ? Ce sera à voir...

Croyez-vous également Remstar quand il se targue qu'il encouragera les maisons de productions locales dans les régions en achetant leurs produits ? Je ne connais aucune maison de production qui investira des centaines de milliers de dollars en cameras "BROADCAST", 16X9, Haute-Définition, et des unités de montage pour réaliser des nouvelles locales, tout en payant les techniciens reliés à ces tâches, sans compter les recherchistes et journalistes.... pour finalement se présenter devant Dieu Remstar s'il veut bien acheter ce petit reportage local sur un événement local. Selon l'humeur et l'intérêt tout-à-fait personnel de Dieu Remstar, peut-être daignera-t-il, avec un air de dégoût, dans toute sa magnanimité, allonger un p'tit 100 piastres ....mais pas plus(car selon lui, ça ne vaudra pas plus que ça). Quel producteur sera intéressé à investir des sommes incroyables pour ensuite aller quêter chez ces MAÎTRES AVANT DIEU ?
Voilà, j'en ai assez dit et vous n'en savez qu'une infime partie de leur savoir faire en matière de relations (in)humaines
--Message edité par ex-TQS le 2008-05-18 22:27:55--
Danielle
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Message par Danielle »

C'est epouvantable ce que tu decrit X TQS

de plus en plus au Québec il a des entreprises qui essaient
de ne pas suivre les lois

TQS il a encore de place pour cette tele
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Soleil47
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Message par Soleil47 »

ex-TQS  a écritIL EST TEMPS DE DÉVOILER LA VÉRITÉ

[/g]En tant que futur ex-employé de TQS, je me dois de vous décrire ce qui se passe et non d'écouter tout ce qui se dit de l'extérieur.
Pour l'argent que l'on nous doit, seules nos vacances et notre temps supplémentaire seront payés. Notre prime de séparation sera payée entre 13 et 20 sous du dollar, si le CRTC se plie aux exigences du Remstar, ce qui veut dire que si le CRTC ne dit pas "oui" à toutes les demandes, ce sera donc la faute du CRTC ! Vous voyez comment Remstar est rapide à mettre la faute sur le dos des autres !!
Remstar s'est essayé d'outre-passer la loi sur les normes du travail en demandant au Ministre Blackburn de faire exception à cette loi(un petit service en-dessous de la table). Heureusement M. Blackburn a gardé ses culottes et a dit que la loi existait pour tout le monde. Qu'à cela ne tienne, Remstar, qui m'avait avisé par lettre que je perdais mon emploi à partir du 31 août 2008...m'a retourné une nouvelle lettre enregistrée stipulant que j'étais dehors à compter du 15 juin 2008 ! En d'autres mots: "Blackburn...voila ce qu'on en fait de ta loi ! De toute façon, l'amande doit être tellement ridicule que ça nous fait rien de la payer." Voyez-vous à quel genre de dictature on doit faire face ? Et c'est comme ça depuis le début.

Un autre exemple: Remstar nous fait parvenir une lettre que l'on doit retourner au plus tard 10 jours après la date indiquée sur cette lettre(une lettre rédigée le 9 mai). Ainsi nous devons la retourner au plus tard le 19 mai n'est-ce pas ? Je l'ai reçue le vendredi(notez bien: vendredi) 15 mai ! Je dois donc décider de mon avenir et prendre une décision capitale en 2 jours (samedi-dimanche) et remettre ma réponse le lundi 19 mai... jour FÉRIÉ !

Toutes les négociations ont été faites de cette façon. Nous avons été acculés au pied du mur sans arrêt. N'oubliez pas que ces gens sans scrupules et sans-coeur vivent avec des salaires que nous n'imaginons même pas en rêve. Croyez-vous qu'ils savent ce que c'est qu'essayer d'arriver avec une femme, trois enfants, une auto à payer ainsi qu'une hypothèque sur un salaire total de $42,000 ?

Un autre détail: croyez-vous vraiment que l'argent qui nous est dû nous sera payé au moment de notre départ ? Détrompez-vous, nous verrons les miettes de ce qu'ils nous doivent réparties sur près d'un an et demi !! Oui ! Vous avez bien lu. Que feront les beaux petits fonctionnaires de l'Assurance Emploi ? Nous diront-ils que nous devons épuiser notre prime de départ avant tout montant déboursé par l'Assurance Emploi ? Seront-ils capables d'avoir une réaction rapide et efficace devant une situation "d'exception" ? Ce sera à voir...

Croyez-vous également Remstar quand il se targue qu'il encouragera les maisons de productions locales dans les régions en achetant leurs produits ? Je ne connais aucune maison de production qui investira des centaines de milliers de dollars en cameras "BROADCAST", 16X9, Haute-Définition, et des unités de montage pour réaliser des nouvelles locales, tout en payant les techniciens reliés à ces tâches, sans compter les recherchistes et journalistes.... pour finalement se présenter devant Dieu Remstar s'il veut bien acheter ce petit reportage local sur un événement local. Selon l'humeur et l'intérêt tout-à-fait personnel de Dieu Remstar, peut-être daignera-t-il, avec un air de dégoût, dans toute sa magnanimité, allonger un p'tit 100 piastres ....mais pas plus(car selon lui, ça ne vaudra pas plus que ça). Quel producteur sera intéressé à investir des sommes incroyables pour ensuite aller quêter chez ces MAÎTRES AVANT DIEU ?
Voilà, j'en ai assez dit et vous n'en savez qu'une infime partie de leur savoir faire en matière de relations (in)humaines
 Je sympathise beaucoup avec vous, tous ceux et celles qui devront perdre leur emploi dans un avenir rapproché.

Mais Resmtar, en achetant la station, n'a ps vraiment de choix que de couper quelque part, je dis pas de mettre tout le monde dehors, mais vous saviez, bien avant que ce soit Remstar qui achète la station, que le potentiel ou les potentiels acheteurs allaient couper du personnel.

Il est impossible pour un éventuel acheteur de racheter TQS et de ne pas appliquer de coupures.
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sleepy-girl
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Message par sleepy-girl »

je trouve vraiment triste que vous perdiez vos emplois Leur façon de faire ressemble à du tordage de vras si j'peux dire
Celà étant dit,qu,auriez-vous faits de plus,si la station n,avait po trouver d'acheteurs sérieux?
Dans les questions d,affaires,les gros boss sont considérés comme des requins,et,je ne doute absolument po de votre parole,mais malheureusement le monde est ainsi fait..Pour vivre faut en faire ',survivrent'' d'autres,,Bien malheureux,vous allez tous nous manquer --Message edité par sleepy-girl le 2008-05-19 01:27:20--
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Danielle
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Message par Danielle »

C'est beau des nouveaux propriétaires
mais il des lois et il n'a pas à traiter des employés
comme de la marchandise

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Ely
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Message par Ely »

ex-TQS  a écritJe ne connais aucune maison de production qui investira des centaines de milliers de dollars en cameras "BROADCAST", 16X9, Haute-Définition, et des unités de montage pour réaliser des nouvelles locales, tout en payant les techniciens reliés à ces tâches, sans compter les recherchistes et journalistes.... pour finalement se présenter devant Dieu Remstar s'il veut bien acheter ce petit reportage local sur un événement local. Selon l'humeur et l'intérêt tout-à-fait personnel de Dieu Remstar, peut-être daignera-t-il, avec un air de dégoût, dans toute sa magnanimité, allonger un p'tit 100 piastres ....mais pas plus(car selon lui, ça ne vaudra pas plus que ça). Quel producteur sera intéressé à investir des sommes incroyables pour ensuite aller quêter chez ces MAÎTRES AVANT DIEU ?
Voilà, j'en ai assez dit et vous n'en savez qu'une infime partie de leur savoir faire en matière de relations (in)humaines
 


Tout ça servit à la sauce sensationnaliste de TQS. C'est pour ces genres de commentaires que je déteste regarder les nouvelles à ce poste de télévision. Des suppressions de postes dans une entreprise ça existe depuis la nuit des temps, c'est triste oui dans les circonstances, mais c'est nécessaire à la survie d'autres postes.
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