Bébé retrouvé dans un conteneur à Québec
Gin* a écritJe post rarement dans ce forum ci...mais là je donne mon opinion.
Il n'y a AUCUNE raison valable pour qu'une chose comme celle là arrive de nos jours. Si la mère ne voulait pas l'enfant elle avait droit à l'avortement. Si il était mort né, il y avait le 911. Me semble qu'on enterre ou qu'on incinère nos morts hein?
Tant qu'à trouver des défaites, je n'y crois pas. Le système de santé est peut-être pourri mais les systèmes d'entraides pour ce genre de cas est bien en fonction et facilement accessible.
Le médecin qui a suivit la grossesse aurait sûrement douté de la santé psychologique de sa patiente.
La personne qui tue par accident de voiture parce qu'il a prit de l'alcool ou a roulé trop vite...en avez vous de la compassion pour elle? La personne qui s'acharne à torturer un animal ...en avez vous de la compassion pour elle? Celui qui viole un enfant, en avez vous de la compassion pour lui?
Moi les meurtres ou la violence gratuite non merci, je n'adhère plus à ça.
Le plus gros problème de nos jours c'est justement que la plupart de gens s'en sortes avec des peines minimes dûes à leur santé psychologique...ben moi de j'dit merde à tout ça. C'est juste les aider à ne pas subir les conséquences de leurs actes pis ça m'enrage.
Y a pleins de femmes qui pleurent parce qu'elles ne peuvent pas enfanter, pleins d'autres qui pleure la mort de leurs enfants, bébés, jeunes ou vieux et il y en a qui vont me dire que...faut attendre pour avoir de la compassion. NON merci je passe.
Vive notre système juridique pourri avec leur psychiâtres qui n'arrivent pas à la même conclusion
Pourquoi il faudrait que la raison soit valable ?
Au dela de la justice, il me semble qu'il y a un questionnement beaucoup plus social a se poser? Comment se fait t'il quand 2008 avec justement tous les possibilités d'aide offerte, une jeune fille de 22 ans peut être si seule et si désemparée pour poser un geste si desespérée.
Comment se fait t'il qu'elle est accouchée a la maison, aucun pere, aucune famille ne se préoccupait de l'accouchement a venir...
une telle solitude est triste a mourir..... ca m'enleve toute envie de me changer en juge.
Il n'y a AUCUNE raison valable pour qu'une chose comme celle là arrive de nos jours. Si la mère ne voulait pas l'enfant elle avait droit à l'avortement. Si il était mort né, il y avait le 911. Me semble qu'on enterre ou qu'on incinère nos morts hein?
Tant qu'à trouver des défaites, je n'y crois pas. Le système de santé est peut-être pourri mais les systèmes d'entraides pour ce genre de cas est bien en fonction et facilement accessible.
Le médecin qui a suivit la grossesse aurait sûrement douté de la santé psychologique de sa patiente.
La personne qui tue par accident de voiture parce qu'il a prit de l'alcool ou a roulé trop vite...en avez vous de la compassion pour elle? La personne qui s'acharne à torturer un animal ...en avez vous de la compassion pour elle? Celui qui viole un enfant, en avez vous de la compassion pour lui?
Moi les meurtres ou la violence gratuite non merci, je n'adhère plus à ça.
Le plus gros problème de nos jours c'est justement que la plupart de gens s'en sortes avec des peines minimes dûes à leur santé psychologique...ben moi de j'dit merde à tout ça. C'est juste les aider à ne pas subir les conséquences de leurs actes pis ça m'enrage.
Y a pleins de femmes qui pleurent parce qu'elles ne peuvent pas enfanter, pleins d'autres qui pleure la mort de leurs enfants, bébés, jeunes ou vieux et il y en a qui vont me dire que...faut attendre pour avoir de la compassion. NON merci je passe.
Vive notre système juridique pourri avec leur psychiâtres qui n'arrivent pas à la même conclusion
Pourquoi il faudrait que la raison soit valable ?
Au dela de la justice, il me semble qu'il y a un questionnement beaucoup plus social a se poser? Comment se fait t'il quand 2008 avec justement tous les possibilités d'aide offerte, une jeune fille de 22 ans peut être si seule et si désemparée pour poser un geste si desespérée.
Comment se fait t'il qu'elle est accouchée a la maison, aucun pere, aucune famille ne se préoccupait de l'accouchement a venir...
une telle solitude est triste a mourir..... ca m'enleve toute envie de me changer en juge.
Ce texte me laisse perplexe, je trouve que rien n'y est clair, on y met même en référence un commentaire trouvé sur un forum, entre autre...
Je ne comprends pas pourquoi ici on dit que personne ne savait qu'elle était enceinte, alors que partout ailleurs, on dit que les gens s'inquiétaient de sa grossesse car l'accouchement était iminent?
Aussi, on semble insinuer que la coloc (conjointe?) était là, du moins, son véhicule y était. En tout cas, je vous met l'article tout de même, mais j'ai des réserves quant au contenu. À la fin, on a les actes d'accusations qui peuvent être posés dans deux cas distoncts.
Jean-François Néron
Le Soleil
Québec
Au lendemain de la découverte du corps d’un nouveau-né dans une poubelle à Limoilou, un sentiment d’incompréhension habite les amis et les connaissances de la mère et de sa colocataire, qui est aussi son amie de cœur. Personne ne semblait être au courant de la grossesse en cours.
Le couple habitait ensemble depuis trois ans, mais seulement depuis un mois au 1485, avenue Saint-Pascal, où le drame s’est déroulé en début de semaine.
C’est une personne proche de la mère qui a demandé lundi aux policiers de se rendre à l’appartement de la femme de 22 ans au centre de cette affaire. À force de questionner celle-ci, ils ont pu retrouver par la suite le bébé âgé de quelques heures seulement dans un bac à ordures adjacent à l’immeuble. Selon toute vraisemblance, elle aurait donné naissance à l’enfant dans son appartement.
Les deux filles étaient passionnées de mécanique et de 4 X 4. L’amie de cœur de la mère — appelons-la Sylvie — était propriétaire d’un Suzuki Samurai 1986 mauve, qui se trouvait toujours dans le stationnement, hier. Elles sont aussi membres d‘un club d’amateurs de camions et de rallyes.
L’une des responsables du club, qui a déjà côtoyé le couple, a reçu plusieurs appels d’amis qui ne comprenaient rien à la tragédie.
«Tout le monde à qui j’ai parlé ne savait pas qu’elle (Caroline, nom fictif) était enceinte. On se demande bien ce qui a pu se produire», raconte Annie lorsqu’elle a été jointe par Le Soleil.
Sur le site Internet du club, une amie de Sylvie écrit ceci : «(...) Sylvie m’a demandé de vous mettre au courant pour ne pas avoir à raconter l’histoire 100 fois. C’est bien leur truck que vous avez vu aux nouvelles. C’est la petite Caroline qui est concernée. Sylvie est victime dans tout ça. Elle n’était pas au courant. La tite Caroline lui a dit avoir fait une fausse couche. Bref, je ne veux pas tout dire les détails, mais juste vous dire que Sylvie a besoin de soutien. Tout s’écroule pour elle. Elle est sur le choc (sic). Alors ceux qui la connaissent, du soutien serait apprécié. Et abstenez-vous de vos jugements. C’est une situation épouvantable à vivre pour elle.»
Ce message a été retiré du site Internet du club hier en début de soirée, à la suite des messages et des appels du Soleil.
Le voisin de palier du couple était renversé. Il ne veut même pas croire à l’hypothèse d’un infanticide. «Je n’aime pas cette supposition-là. Elle est trop gentille pour ça», s’insurge Denis Beaumont, qui habite au même étage.
Il connaît le couple depuis peu, mais avait déjà établi de bons liens. «Quand tu leur parles, tu vois qu’elles sont intelligentes. Elles ont de l’entregent. Ce sont des filles funny, qui discutent aisément. La mère n’avait pas l’air dépressive.»
Avec du recul, M. Beaumont réfléchit au fait troublant que la mère ne lui a jamais parlé de sa grossesse. «J’étais à l’envers quand j’ai appris la nouvelle. Je ne pensais même pas qu’elle était enceinte. Elle avait une petite bedaine, mais ça aurait pu être un peu d’embonpoint.»
Il pense aussi à cet événement, il y a seulement deux semaines, où elle n’a pas hésité à grimper dans une échelle et est passée par la fenêtre étroite d’un appartement pour rendre service à un locataire qui était embarré à l’extérieur de chez lui, un comportement inhabituel pour une femme enceinte.
«Si j’étais dans le privé avec elle, j’aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça (mettre le bébé dans la poubelle). Viens me demander de l’aide», lance-t-il, visiblement dépassé par cette histoire.
Les enquêteurs au dossier s’interrogent également. Hier, des membres du service spécialisé d’identité judiciaire de la police de Québec prenaient des relevés de la scène à l’extérieur, où le nouveau-né a été retrouvé. Ils ont aussi fouillé l’appartement.
La principale question demeure : est-ce que le bébé est mort-né ou s’agit-il d’un infanticide? Pour le savoir, il faudra attendre que la police interroge la mère.
Celle-ci recevait toujours, hier, des soins physiques et psychologiques à l’hôpital. Ce n’est que lorsque les médecins donneront le feu vert aux enquêteurs que ces derniers pourront la rencontrer.
Il faut aussi compter sur les résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui ou demain à Montréal. Les conclusions pourraient être connues aussi tôt que vendredi. Aucune accusation n’a encore été portée dans cette affaire.
Les accusations possibles
Le Code criminel prévoit des sanctions sévères.
Article 242 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans une personne du sexe féminin qui, étant enceinte et sur le point d’accoucher, avec l’intention d’empêcher l’enfant de vivre ou dans le dessein de cacher sa naissance, néglige de prendre des dispositions en vue d’une aide raisonnable pour son accouchement, si l’enfant subit, par là, une lésion permanente ou si, par là, il meurt immédiatement avant, pendant ou peu de temps après sa naissance.
Article 243 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans quiconque, de quelque manière, fait disparaître le cadavre d’un enfant dans l’intention de cacher le fait que sa mère lui a donné naissance, que l’enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance. --Message edité par lélou le 2008-07-16 10:33:43--
Je ne comprends pas pourquoi ici on dit que personne ne savait qu'elle était enceinte, alors que partout ailleurs, on dit que les gens s'inquiétaient de sa grossesse car l'accouchement était iminent?
Aussi, on semble insinuer que la coloc (conjointe?) était là, du moins, son véhicule y était. En tout cas, je vous met l'article tout de même, mais j'ai des réserves quant au contenu. À la fin, on a les actes d'accusations qui peuvent être posés dans deux cas distoncts.
Jean-François Néron
Le Soleil
Québec
Au lendemain de la découverte du corps d’un nouveau-né dans une poubelle à Limoilou, un sentiment d’incompréhension habite les amis et les connaissances de la mère et de sa colocataire, qui est aussi son amie de cœur. Personne ne semblait être au courant de la grossesse en cours.
Le couple habitait ensemble depuis trois ans, mais seulement depuis un mois au 1485, avenue Saint-Pascal, où le drame s’est déroulé en début de semaine.
C’est une personne proche de la mère qui a demandé lundi aux policiers de se rendre à l’appartement de la femme de 22 ans au centre de cette affaire. À force de questionner celle-ci, ils ont pu retrouver par la suite le bébé âgé de quelques heures seulement dans un bac à ordures adjacent à l’immeuble. Selon toute vraisemblance, elle aurait donné naissance à l’enfant dans son appartement.
Les deux filles étaient passionnées de mécanique et de 4 X 4. L’amie de cœur de la mère — appelons-la Sylvie — était propriétaire d’un Suzuki Samurai 1986 mauve, qui se trouvait toujours dans le stationnement, hier. Elles sont aussi membres d‘un club d’amateurs de camions et de rallyes.
L’une des responsables du club, qui a déjà côtoyé le couple, a reçu plusieurs appels d’amis qui ne comprenaient rien à la tragédie.
«Tout le monde à qui j’ai parlé ne savait pas qu’elle (Caroline, nom fictif) était enceinte. On se demande bien ce qui a pu se produire», raconte Annie lorsqu’elle a été jointe par Le Soleil.
Sur le site Internet du club, une amie de Sylvie écrit ceci : «(...) Sylvie m’a demandé de vous mettre au courant pour ne pas avoir à raconter l’histoire 100 fois. C’est bien leur truck que vous avez vu aux nouvelles. C’est la petite Caroline qui est concernée. Sylvie est victime dans tout ça. Elle n’était pas au courant. La tite Caroline lui a dit avoir fait une fausse couche. Bref, je ne veux pas tout dire les détails, mais juste vous dire que Sylvie a besoin de soutien. Tout s’écroule pour elle. Elle est sur le choc (sic). Alors ceux qui la connaissent, du soutien serait apprécié. Et abstenez-vous de vos jugements. C’est une situation épouvantable à vivre pour elle.»
Ce message a été retiré du site Internet du club hier en début de soirée, à la suite des messages et des appels du Soleil.
Le voisin de palier du couple était renversé. Il ne veut même pas croire à l’hypothèse d’un infanticide. «Je n’aime pas cette supposition-là. Elle est trop gentille pour ça», s’insurge Denis Beaumont, qui habite au même étage.
Il connaît le couple depuis peu, mais avait déjà établi de bons liens. «Quand tu leur parles, tu vois qu’elles sont intelligentes. Elles ont de l’entregent. Ce sont des filles funny, qui discutent aisément. La mère n’avait pas l’air dépressive.»
Avec du recul, M. Beaumont réfléchit au fait troublant que la mère ne lui a jamais parlé de sa grossesse. «J’étais à l’envers quand j’ai appris la nouvelle. Je ne pensais même pas qu’elle était enceinte. Elle avait une petite bedaine, mais ça aurait pu être un peu d’embonpoint.»
Il pense aussi à cet événement, il y a seulement deux semaines, où elle n’a pas hésité à grimper dans une échelle et est passée par la fenêtre étroite d’un appartement pour rendre service à un locataire qui était embarré à l’extérieur de chez lui, un comportement inhabituel pour une femme enceinte.
«Si j’étais dans le privé avec elle, j’aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça (mettre le bébé dans la poubelle). Viens me demander de l’aide», lance-t-il, visiblement dépassé par cette histoire.
Les enquêteurs au dossier s’interrogent également. Hier, des membres du service spécialisé d’identité judiciaire de la police de Québec prenaient des relevés de la scène à l’extérieur, où le nouveau-né a été retrouvé. Ils ont aussi fouillé l’appartement.
La principale question demeure : est-ce que le bébé est mort-né ou s’agit-il d’un infanticide? Pour le savoir, il faudra attendre que la police interroge la mère.
Celle-ci recevait toujours, hier, des soins physiques et psychologiques à l’hôpital. Ce n’est que lorsque les médecins donneront le feu vert aux enquêteurs que ces derniers pourront la rencontrer.
Il faut aussi compter sur les résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui ou demain à Montréal. Les conclusions pourraient être connues aussi tôt que vendredi. Aucune accusation n’a encore été portée dans cette affaire.
Les accusations possibles
Le Code criminel prévoit des sanctions sévères.
Article 242 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans une personne du sexe féminin qui, étant enceinte et sur le point d’accoucher, avec l’intention d’empêcher l’enfant de vivre ou dans le dessein de cacher sa naissance, néglige de prendre des dispositions en vue d’une aide raisonnable pour son accouchement, si l’enfant subit, par là, une lésion permanente ou si, par là, il meurt immédiatement avant, pendant ou peu de temps après sa naissance.
Article 243 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans quiconque, de quelque manière, fait disparaître le cadavre d’un enfant dans l’intention de cacher le fait que sa mère lui a donné naissance, que l’enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance. --Message edité par lélou le 2008-07-16 10:33:43--
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lélou a écritCe texte me laisse perplexe, je trouve que rien n'y est clair, on y met même en référence un commentaire trouvé sur un forum, entre autre...
Je ne comprends pas pourquoi ici on dit que personne ne savait qu'elle était enceinte, alors que partout ailleurs, on dit que les gens s'inquiétaient de sa grossesse car l'accouchement était iminent?
Aussi, on semble insinuer que la coloc (conjointe?) était là, du moins, son véhicule y était. En tout cas, je vous met l'article tout de même, mais j'ai des réserves quant au contenu. À la fin, on a les actes d'accusations qui peuvent être posés dans deux cas distoncts.
Jean-François Néron
Le Soleil
Québec
Au lendemain de la découverte du corps d’un nouveau-né dans une poubelle à Limoilou, un sentiment d’incompréhension habite les amis et les connaissances de la mère et de sa colocataire, qui est aussi son amie de cœur. Personne ne semblait être au courant de la grossesse en cours.
Le couple habitait ensemble depuis trois ans, mais seulement depuis un mois au 1485, avenue Saint-Pascal, où le drame s’est déroulé en début de semaine.
C’est une personne proche de la mère qui a demandé lundi aux policiers de se rendre à l’appartement de la femme de 22 ans au centre de cette affaire. À force de questionner celle-ci, ils ont pu retrouver par la suite le bébé âgé de quelques heures seulement dans un bac à ordures adjacent à l’immeuble. Selon toute vraisemblance, elle aurait donné naissance à l’enfant dans son appartement.
Les deux filles étaient passionnées de mécanique et de 4 X 4. L’amie de cœur de la mère — appelons-la Sylvie — était propriétaire d’un Suzuki Samurai 1986 mauve, qui se trouvait toujours dans le stationnement, hier. Elles sont aussi membres d‘un club d’amateurs de camions et de rallyes.
L’une des responsables du club, qui a déjà côtoyé le couple, a reçu plusieurs appels d’amis qui ne comprenaient rien à la tragédie.
«Tout le monde à qui j’ai parlé ne savait pas qu’elle (Caroline, nom fictif) était enceinte. On se demande bien ce qui a pu se produire», raconte Annie lorsqu’elle a été jointe par Le Soleil.
Sur le site Internet du club, une amie de Sylvie écrit ceci : «(...) Sylvie m’a demandé de vous mettre au courant pour ne pas avoir à raconter l’histoire 100 fois. C’est bien leur truck que vous avez vu aux nouvelles. C’est la petite Caroline qui est concernée. Sylvie est victime dans tout ça. Elle n’était pas au courant. La tite Caroline lui a dit avoir fait une fausse couche. Bref, je ne veux pas tout dire les détails, mais juste vous dire que Sylvie a besoin de soutien. Tout s’écroule pour elle. Elle est sur le choc (sic). Alors ceux qui la connaissent, du soutien serait apprécié. Et abstenez-vous de vos jugements. C’est une situation épouvantable à vivre pour elle.»
Ce message a été retiré du site Internet du club hier en début de soirée, à la suite des messages et des appels du Soleil.
Le voisin de palier du couple était renversé. Il ne veut même pas croire à l’hypothèse d’un infanticide. «Je n’aime pas cette supposition-là. Elle est trop gentille pour ça», s’insurge Denis Beaumont, qui habite au même étage.
Il connaît le couple depuis peu, mais avait déjà établi de bons liens. «Quand tu leur parles, tu vois qu’elles sont intelligentes. Elles ont de l’entregent. Ce sont des filles funny, qui discutent aisément. La mère n’avait pas l’air dépressive.»
Avec du recul, M. Beaumont réfléchit au fait troublant que la mère ne lui a jamais parlé de sa grossesse. «J’étais à l’envers quand j’ai appris la nouvelle. Je ne pensais même pas qu’elle était enceinte. Elle avait une petite bedaine, mais ça aurait pu être un peu d’embonpoint.»
Il pense aussi à cet événement, il y a seulement deux semaines, où elle n’a pas hésité à grimper dans une échelle et est passée par la fenêtre étroite d’un appartement pour rendre service à un locataire qui était embarré à l’extérieur de chez lui, un comportement inhabituel pour une femme enceinte.
«Si j’étais dans le privé avec elle, j’aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça (mettre le bébé dans la poubelle). Viens me demander de l’aide», lance-t-il, visiblement dépassé par cette histoire.
Les enquêteurs au dossier s’interrogent également. Hier, des membres du service spécialisé d’identité judiciaire de la police de Québec prenaient des relevés de la scène à l’extérieur, où le nouveau-né a été retrouvé. Ils ont aussi fouillé l’appartement.
La principale question demeure : est-ce que le bébé est mort-né ou s’agit-il d’un infanticide? Pour le savoir, il faudra attendre que la police interroge la mère.
Celle-ci recevait toujours, hier, des soins physiques et psychologiques à l’hôpital. Ce n’est que lorsque les médecins donneront le feu vert aux enquêteurs que ces derniers pourront la rencontrer.
Il faut aussi compter sur les résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui ou demain à Montréal. Les conclusions pourraient être connues aussi tôt que vendredi. Aucune accusation n’a encore été portée dans cette affaire.
Les accusations possibles
Le Code criminel prévoit des sanctions sévères.
Article 242 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans une personne du sexe féminin qui, étant enceinte et sur le point d’accoucher, avec l’intention d’empêcher l’enfant de vivre ou dans le dessein de cacher sa naissance, néglige de prendre des dispositions en vue d’une aide raisonnable pour son accouchement, si l’enfant subit, par là, une lésion permanente ou si, par là, il meurt immédiatement avant, pendant ou peu de temps après sa naissance.
Article 243 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans quiconque, de quelque manière, fait disparaître le cadavre d’un enfant dans l’intention de cacher le fait que sa mère lui a donné naissance, que l’enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance.
On semble nous dire d apres le texte que personne était au courant de sa grossesse...............mais d apres ce que je peux comprendre la mere de la fille le savait........esque c est ca que je lis ou pas.................alors la fille elle meme aurait du savoir qu elle était enceinte..............
Je ne comprends pas pourquoi ici on dit que personne ne savait qu'elle était enceinte, alors que partout ailleurs, on dit que les gens s'inquiétaient de sa grossesse car l'accouchement était iminent?
Aussi, on semble insinuer que la coloc (conjointe?) était là, du moins, son véhicule y était. En tout cas, je vous met l'article tout de même, mais j'ai des réserves quant au contenu. À la fin, on a les actes d'accusations qui peuvent être posés dans deux cas distoncts.
Jean-François Néron
Le Soleil
Québec
Au lendemain de la découverte du corps d’un nouveau-né dans une poubelle à Limoilou, un sentiment d’incompréhension habite les amis et les connaissances de la mère et de sa colocataire, qui est aussi son amie de cœur. Personne ne semblait être au courant de la grossesse en cours.
Le couple habitait ensemble depuis trois ans, mais seulement depuis un mois au 1485, avenue Saint-Pascal, où le drame s’est déroulé en début de semaine.
C’est une personne proche de la mère qui a demandé lundi aux policiers de se rendre à l’appartement de la femme de 22 ans au centre de cette affaire. À force de questionner celle-ci, ils ont pu retrouver par la suite le bébé âgé de quelques heures seulement dans un bac à ordures adjacent à l’immeuble. Selon toute vraisemblance, elle aurait donné naissance à l’enfant dans son appartement.
Les deux filles étaient passionnées de mécanique et de 4 X 4. L’amie de cœur de la mère — appelons-la Sylvie — était propriétaire d’un Suzuki Samurai 1986 mauve, qui se trouvait toujours dans le stationnement, hier. Elles sont aussi membres d‘un club d’amateurs de camions et de rallyes.
L’une des responsables du club, qui a déjà côtoyé le couple, a reçu plusieurs appels d’amis qui ne comprenaient rien à la tragédie.
«Tout le monde à qui j’ai parlé ne savait pas qu’elle (Caroline, nom fictif) était enceinte. On se demande bien ce qui a pu se produire», raconte Annie lorsqu’elle a été jointe par Le Soleil.
Sur le site Internet du club, une amie de Sylvie écrit ceci : «(...) Sylvie m’a demandé de vous mettre au courant pour ne pas avoir à raconter l’histoire 100 fois. C’est bien leur truck que vous avez vu aux nouvelles. C’est la petite Caroline qui est concernée. Sylvie est victime dans tout ça. Elle n’était pas au courant. La tite Caroline lui a dit avoir fait une fausse couche. Bref, je ne veux pas tout dire les détails, mais juste vous dire que Sylvie a besoin de soutien. Tout s’écroule pour elle. Elle est sur le choc (sic). Alors ceux qui la connaissent, du soutien serait apprécié. Et abstenez-vous de vos jugements. C’est une situation épouvantable à vivre pour elle.»
Ce message a été retiré du site Internet du club hier en début de soirée, à la suite des messages et des appels du Soleil.
Le voisin de palier du couple était renversé. Il ne veut même pas croire à l’hypothèse d’un infanticide. «Je n’aime pas cette supposition-là. Elle est trop gentille pour ça», s’insurge Denis Beaumont, qui habite au même étage.
Il connaît le couple depuis peu, mais avait déjà établi de bons liens. «Quand tu leur parles, tu vois qu’elles sont intelligentes. Elles ont de l’entregent. Ce sont des filles funny, qui discutent aisément. La mère n’avait pas l’air dépressive.»
Avec du recul, M. Beaumont réfléchit au fait troublant que la mère ne lui a jamais parlé de sa grossesse. «J’étais à l’envers quand j’ai appris la nouvelle. Je ne pensais même pas qu’elle était enceinte. Elle avait une petite bedaine, mais ça aurait pu être un peu d’embonpoint.»
Il pense aussi à cet événement, il y a seulement deux semaines, où elle n’a pas hésité à grimper dans une échelle et est passée par la fenêtre étroite d’un appartement pour rendre service à un locataire qui était embarré à l’extérieur de chez lui, un comportement inhabituel pour une femme enceinte.
«Si j’étais dans le privé avec elle, j’aimerais lui demander pourquoi elle a fait ça (mettre le bébé dans la poubelle). Viens me demander de l’aide», lance-t-il, visiblement dépassé par cette histoire.
Les enquêteurs au dossier s’interrogent également. Hier, des membres du service spécialisé d’identité judiciaire de la police de Québec prenaient des relevés de la scène à l’extérieur, où le nouveau-né a été retrouvé. Ils ont aussi fouillé l’appartement.
La principale question demeure : est-ce que le bébé est mort-né ou s’agit-il d’un infanticide? Pour le savoir, il faudra attendre que la police interroge la mère.
Celle-ci recevait toujours, hier, des soins physiques et psychologiques à l’hôpital. Ce n’est que lorsque les médecins donneront le feu vert aux enquêteurs que ces derniers pourront la rencontrer.
Il faut aussi compter sur les résultats de l’autopsie qui sera pratiquée aujourd’hui ou demain à Montréal. Les conclusions pourraient être connues aussi tôt que vendredi. Aucune accusation n’a encore été portée dans cette affaire.
Les accusations possibles
Le Code criminel prévoit des sanctions sévères.
Article 242 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans une personne du sexe féminin qui, étant enceinte et sur le point d’accoucher, avec l’intention d’empêcher l’enfant de vivre ou dans le dessein de cacher sa naissance, néglige de prendre des dispositions en vue d’une aide raisonnable pour son accouchement, si l’enfant subit, par là, une lésion permanente ou si, par là, il meurt immédiatement avant, pendant ou peu de temps après sa naissance.
Article 243 : est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de deux ans quiconque, de quelque manière, fait disparaître le cadavre d’un enfant dans l’intention de cacher le fait que sa mère lui a donné naissance, que l’enfant soit mort avant, pendant ou après la naissance.
On semble nous dire d apres le texte que personne était au courant de sa grossesse...............mais d apres ce que je peux comprendre la mere de la fille le savait........esque c est ca que je lis ou pas.................alors la fille elle meme aurait du savoir qu elle était enceinte..............
Son Excellence a écrit
On semble nous dire d apres le texte que personne était au courant de sa grossesse...............mais d apres ce que je peux comprendre la mere de la fille le savait........esque c est ca que je lis ou pas.................alors la fille elle meme aurait du savoir qu elle était enceinte..............
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
On semble nous dire d apres le texte que personne était au courant de sa grossesse...............mais d apres ce que je peux comprendre la mere de la fille le savait........esque c est ca que je lis ou pas.................alors la fille elle meme aurait du savoir qu elle était enceinte..............
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
-
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 1668
- Inscription : lun. mars 26, 2007 12:00 am
lélou a écrit
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
OUIN je relie et relie et je trouve pas toujours la meme version
devrait etre l age
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
OUIN je relie et relie et je trouve pas toujours la meme version
devrait etre l age
lélou a écrit
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
En effet... j'ai pas lu au complet... parce que je trouve ca plate lire des infos différentes aux autres fournies depuis la découverte...
Le texte est très mal écrit, quand ils disent "la mère", ils parlent de la femme qui a accouché et non pas de la mère de cette femme. Je sais pas si tu me suis
Mais comme je disais, je trouve que cet article n'est pas très clair et qu'il repose pas mal sur des suppositions.
En effet... j'ai pas lu au complet... parce que je trouve ca plate lire des infos différentes aux autres fournies depuis la découverte...
nancy31f a écritc innaceptable ce qu'elle a fait
t'a peur tu pense perdre la carte
ben tu fais comme l,autre femme au pire tu depose le bébé a l'hopital pis tu te sauve c pas plus brillant mais le bébé serait sain et sauf
Justement je ne crois pas qu'une personne en souffrance (mentale) puisse raisonner comme tu le fais. Là est toute la différence.
t'a peur tu pense perdre la carte
ben tu fais comme l,autre femme au pire tu depose le bébé a l'hopital pis tu te sauve c pas plus brillant mais le bébé serait sain et sauf
Justement je ne crois pas qu'une personne en souffrance (mentale) puisse raisonner comme tu le fais. Là est toute la différence.
Son Excellence a écrit
OUIN je relie et relie et je trouve pas toujours la meme version
devrait etre l age
En tout cas, j'ai l'impression que cet article là a été commandé, qu'il fallait absolument écrire quelque chose, même si le contenu n'était pas encore assez solide. Je ne comprends pas qu'on site des commentaires donnés sur des forums comme source dans des situations comme celle-là, on est pas à Loft Story --Message edité par lélou le 2008-07-16 11:12:37--
OUIN je relie et relie et je trouve pas toujours la meme version
devrait etre l age
En tout cas, j'ai l'impression que cet article là a été commandé, qu'il fallait absolument écrire quelque chose, même si le contenu n'était pas encore assez solide. Je ne comprends pas qu'on site des commentaires donnés sur des forums comme source dans des situations comme celle-là, on est pas à Loft Story --Message edité par lélou le 2008-07-16 11:12:37--
L'entourage de la jeune le savait, ils ont telephoné à la police car ils etaient inquiets
2,008 où il a pleins d'organisme d'aide
Detresse je veux bien croire mais avec tout ce qu'il est offert comme aide , c'est incroyable de voir des agissements comme ça
Est-ce du au gros pourcentage d'individualiste chex certains etres humains que ses drames se produisent
2,008 où il a pleins d'organisme d'aide
Detresse je veux bien croire mais avec tout ce qu'il est offert comme aide , c'est incroyable de voir des agissements comme ça
Est-ce du au gros pourcentage d'individualiste chex certains etres humains que ses drames se produisent
Savvy! a écrit
Justement je ne crois pas qu'une personne en souffrance (mentale) puisse raisonner comme tu le fais. Là est toute la différence.
J'ai trouvé intéressant dans un des articles que j'ai mis ici les commentaires de la spécialiste qui expliquait les cas de dépression post partum, même à seulement quelques heures de l,accouchement, et de l'état de schizophrénie ou/et de pshychose post partum. Je ne sais pas si c'est ce qui est arrivé, mais si en plus tu es isolée, seule, et que ça t'arrive, ouf, ça doit être quelque chose!
Justement je ne crois pas qu'une personne en souffrance (mentale) puisse raisonner comme tu le fais. Là est toute la différence.
J'ai trouvé intéressant dans un des articles que j'ai mis ici les commentaires de la spécialiste qui expliquait les cas de dépression post partum, même à seulement quelques heures de l,accouchement, et de l'état de schizophrénie ou/et de pshychose post partum. Je ne sais pas si c'est ce qui est arrivé, mais si en plus tu es isolée, seule, et que ça t'arrive, ouf, ça doit être quelque chose!
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- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : lun. mars 26, 2007 12:00 am
lélou a écrit
En plus, l'auteur a "inventé" des noms et la nomme "la petite Caroline" ou un truc du genre... en tout cas, j'ai l'impression que cet article là a été commandé, qu'il fallait absolument écrire quelque chose, même si le contenu n'était pas encore assez solide. Je ne comprends pas qu'on site des commentaires donnés sur des forums comme source dans des situations comme celle-là, on est pas à Loft Story
Avec un texte comme ca on est enreint de faire comme un téléroman................fiction.
En plus, l'auteur a "inventé" des noms et la nomme "la petite Caroline" ou un truc du genre... en tout cas, j'ai l'impression que cet article là a été commandé, qu'il fallait absolument écrire quelque chose, même si le contenu n'était pas encore assez solide. Je ne comprends pas qu'on site des commentaires donnés sur des forums comme source dans des situations comme celle-là, on est pas à Loft Story
Avec un texte comme ca on est enreint de faire comme un téléroman................fiction.
Son Excellence a écrit
Avec un texte comme ca on est enreint de faire comme un téléroman................fiction.
J'ai édité mon commentaire, l'auteur n'a pas inventé le terme "petite (nom de la mère)" mais c'était tiré du commentaire sur le forum. En tout cas, ça sert à rien de faire des suppositions à partir de cet article
Avec un texte comme ca on est enreint de faire comme un téléroman................fiction.
J'ai édité mon commentaire, l'auteur n'a pas inventé le terme "petite (nom de la mère)" mais c'était tiré du commentaire sur le forum. En tout cas, ça sert à rien de faire des suppositions à partir de cet article
Jetter un bébé naissant dans une poubelle comme un vulgaire déchet, moi je pardonne pas. Me fiche totalement des excuses que fournira le psy ou autre médecin... c'est un acte horrible.
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
lélou a écritAprès l'accouchement, l'enfer
Marc Allard
Le Soleil
Québec
Dans la vie d’une mère, la naissance d’un enfant est censée être un des moments les plus heureux. La découverte d’un bébé d’à peine quelques heures dans un bac à ordures, lundi, nous rappelle au contraire que pour certaines femmes, la période qui suit l’accouchement peut se transformer en enfer.
L’enquête de la police de Québec n’a pas encore déterminé si l’enfant était mort-né ou s’il avait été tué. On peut néanmoins deviner la détresse qui habitait la jeune mère de 22 ans lors des événements.
«Chose certaine, c’est toujours un drame quand ça se produit. Dans la majorité des cas, l’état de conscience de la maman est perturbé», explique Marie-Josée Poulin, psychiatre et responsable médicale du Programme de psychiatrie périnatale au Centre hospitalier Robert-Giffard, jointe à Alger, où elle était en vacances.
Au Québec, une femme sur six fait une dépression après l’accouchement, soit plus du double d’il y a 20 ans, indique Mme Poulin. La dépression apparaît souvent environ un mois plus tard. Elle peut toutefois se manifester dans les minutes qui suivent la naissance du bébé.
«La mère devient triste, elle a moins envie de s’occuper de son bébé, elle est très fatiguée — donc tous les signes d’une dépression classique auxquels s’ajoutent un trouble d’attachement à l’enfant ou de la difficulté à en prendre soin», décrit Mme Poulin.
Plusieurs facteurs augmentent les risques de dépression après l’accouchement, explique-t-elle. L’angoisse liée à un premier enfant, le bouleversement des hormones, les problèmes d’argent, l’instabilité au travail, à la maison, de mauvaises relations avec sa propre mère et l’isolement peuvent être en cause.
Beaucoup plus rarement — une à deux naissances sur 1000 —, les mères peuvent souffrir d’une psychose après l’accouchement.
«C’est la plus grande urgence psychiatrique qui existe», poursuit-elle. La psychose peut aussi se manifester dès le jour de l’accouchement. Les mères perdent contact avec la réalité, ont des hallucinations visuelles et auditives. «C’est un cauchemar éveillé.»
Une majorité de psychoses
Selon des études américaines, canadiennes et d’autres pays industrialisés, la majorité (60 %) des infanticides ont été commis par des mères qui avaient un trouble psychotique comme la psychose post-partum, la dépression avec des éléments de psychose ou la schizophrénie.
Les 40 % restants «sont des mères qui se débarrassent de l’enfant parce qu’elles n’en veulent pas. C’est un crime. Il n’y a pas vraiment de pathologie psychiatrique. C’est plus un trouble de personnalité», explique Mme Poulin.
Dans d’autres cas, plus fréquents que ce que l’on croit, poursuit la psychiatre, les mères se murent dans le déni. «Pour elles, c’est réel. Elles ne s’aperçoivent pas qu’elles sont enceintes. (…) Dans ce temps-là, quand le travail commence, c’est la grande panique. Le choc. Et quelqu’un en choc peut commettre l’irréparable.»
Pour éviter de tels drames, il faut convaincre la population et le gouvernement de consacrer plus de ressources non seulement à la santé physique, mais à la santé mentale des mères qui viennent d’accoucher, croit Mme Poulin.
«Les gens ne veulent pas y croire. On veut que ça aille bien pour une femme enceinte, on veut que ce soit le bonheur.»
Citation :Beppo a dit :
Tu résumes bien ce qui émane de notre société présentement. Comme si de prouver la culpabilité d'une personne à tout prix nous permettait de se laver les mains de la détresse humaine. Nous sommes rendus que nous cherchons « le meurtrier dans l'humain » sans vouloir prendre conscience de « l'humain dans le meurtrier ».
Trouvons le coupable, condamnons-le et passons au prochain appel. Citation :Soleil47 a dit :
C'est aussi le sentiment que j'ai.
De plus je crois que les tabous qui entourent la détresse psychologique, voir la santé mentale, ne peuvent que contribuer à l'isolement de ces personnes qui sont condamnées.
Me semble que ces drames vont se multipier. Enfin, tant et aussi longtemps que la détresse psychologique sera vue, dans bien des cas particuliers, comme une faiblesse personnelle.
Je trouve cela bien triste. Moi aussi j'trouve ça triste et décourageant, on attend trop qu'il arrive un drame avant d'agir et de réaliser à quel point une personne peut être gravement malade
Marc Allard
Le Soleil
Québec
Dans la vie d’une mère, la naissance d’un enfant est censée être un des moments les plus heureux. La découverte d’un bébé d’à peine quelques heures dans un bac à ordures, lundi, nous rappelle au contraire que pour certaines femmes, la période qui suit l’accouchement peut se transformer en enfer.
L’enquête de la police de Québec n’a pas encore déterminé si l’enfant était mort-né ou s’il avait été tué. On peut néanmoins deviner la détresse qui habitait la jeune mère de 22 ans lors des événements.
«Chose certaine, c’est toujours un drame quand ça se produit. Dans la majorité des cas, l’état de conscience de la maman est perturbé», explique Marie-Josée Poulin, psychiatre et responsable médicale du Programme de psychiatrie périnatale au Centre hospitalier Robert-Giffard, jointe à Alger, où elle était en vacances.
Au Québec, une femme sur six fait une dépression après l’accouchement, soit plus du double d’il y a 20 ans, indique Mme Poulin. La dépression apparaît souvent environ un mois plus tard. Elle peut toutefois se manifester dans les minutes qui suivent la naissance du bébé.
«La mère devient triste, elle a moins envie de s’occuper de son bébé, elle est très fatiguée — donc tous les signes d’une dépression classique auxquels s’ajoutent un trouble d’attachement à l’enfant ou de la difficulté à en prendre soin», décrit Mme Poulin.
Plusieurs facteurs augmentent les risques de dépression après l’accouchement, explique-t-elle. L’angoisse liée à un premier enfant, le bouleversement des hormones, les problèmes d’argent, l’instabilité au travail, à la maison, de mauvaises relations avec sa propre mère et l’isolement peuvent être en cause.
Beaucoup plus rarement — une à deux naissances sur 1000 —, les mères peuvent souffrir d’une psychose après l’accouchement.
«C’est la plus grande urgence psychiatrique qui existe», poursuit-elle. La psychose peut aussi se manifester dès le jour de l’accouchement. Les mères perdent contact avec la réalité, ont des hallucinations visuelles et auditives. «C’est un cauchemar éveillé.»
Une majorité de psychoses
Selon des études américaines, canadiennes et d’autres pays industrialisés, la majorité (60 %) des infanticides ont été commis par des mères qui avaient un trouble psychotique comme la psychose post-partum, la dépression avec des éléments de psychose ou la schizophrénie.
Les 40 % restants «sont des mères qui se débarrassent de l’enfant parce qu’elles n’en veulent pas. C’est un crime. Il n’y a pas vraiment de pathologie psychiatrique. C’est plus un trouble de personnalité», explique Mme Poulin.
Dans d’autres cas, plus fréquents que ce que l’on croit, poursuit la psychiatre, les mères se murent dans le déni. «Pour elles, c’est réel. Elles ne s’aperçoivent pas qu’elles sont enceintes. (…) Dans ce temps-là, quand le travail commence, c’est la grande panique. Le choc. Et quelqu’un en choc peut commettre l’irréparable.»
Pour éviter de tels drames, il faut convaincre la population et le gouvernement de consacrer plus de ressources non seulement à la santé physique, mais à la santé mentale des mères qui viennent d’accoucher, croit Mme Poulin.
«Les gens ne veulent pas y croire. On veut que ça aille bien pour une femme enceinte, on veut que ce soit le bonheur.»
Citation :Beppo a dit :
Tu résumes bien ce qui émane de notre société présentement. Comme si de prouver la culpabilité d'une personne à tout prix nous permettait de se laver les mains de la détresse humaine. Nous sommes rendus que nous cherchons « le meurtrier dans l'humain » sans vouloir prendre conscience de « l'humain dans le meurtrier ».
Trouvons le coupable, condamnons-le et passons au prochain appel. Citation :Soleil47 a dit :
C'est aussi le sentiment que j'ai.
De plus je crois que les tabous qui entourent la détresse psychologique, voir la santé mentale, ne peuvent que contribuer à l'isolement de ces personnes qui sont condamnées.
Me semble que ces drames vont se multipier. Enfin, tant et aussi longtemps que la détresse psychologique sera vue, dans bien des cas particuliers, comme une faiblesse personnelle.
Je trouve cela bien triste. Moi aussi j'trouve ça triste et décourageant, on attend trop qu'il arrive un drame avant d'agir et de réaliser à quel point une personne peut être gravement malade
«Aimer c'est la moitié de Croire.»
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- Manitou de la Parlotte
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- Inscription : lun. mars 26, 2007 12:00 am
Son Excellence a écritMoi ce qui me dérange c est pauvre jeune fille ici pauvre femme la dans tout ca la vraie victime est qui...................la jeune fille qui est toujours en vie ou le bébé qui est mort dans les poubelles............mit la par la jeune fille.......
Jusqu'à preuve du contraire, on ne sait pas encore ce qui s'est passé, ni si c'est elle qui a mis le bébé là (bien que ce soit en effet probable) mais ça je crois que tu le sais déjà.
Enfin, moi ça m'intéresse de comprendre ce qui peut mener à une telle situation catastrophique, j'aime mieux, en attendant de savoir ce qui s'est passé, me questionner sur le pourquoi et le comment une telle situation peut arriver plutôt que de décider de la culpabilité d'une personne sans connaître les faits entourant la tragédie.
Jusqu'à preuve du contraire, on ne sait pas encore ce qui s'est passé, ni si c'est elle qui a mis le bébé là (bien que ce soit en effet probable) mais ça je crois que tu le sais déjà.
Enfin, moi ça m'intéresse de comprendre ce qui peut mener à une telle situation catastrophique, j'aime mieux, en attendant de savoir ce qui s'est passé, me questionner sur le pourquoi et le comment une telle situation peut arriver plutôt que de décider de la culpabilité d'une personne sans connaître les faits entourant la tragédie.
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- Inscription : lun. mars 26, 2007 12:00 am
lélou a écrit
Jusqu'à preuve du contraire, on ne sait pas encore ce qui s'est passé, ni si c'est elle qui a mis le bébé là (bien que ce soit en effet probable) mais ça je crois que tu le sais déjà.
Enfin, moi ça m'intéresse de comprendre ce qui peut mener à une telle situation catastrophique, j'aime mieux, en attendant de savoir ce qui s'est passé, me questionner sur le pourquoi et le comment une telle situation peut arriver plutôt que de décider de la culpabilité d'une personne sans connaître les faits entourant la tragédie.
Dans mon texte je n accuse personne je demande qui est la victime......
Jusqu'à preuve du contraire, on ne sait pas encore ce qui s'est passé, ni si c'est elle qui a mis le bébé là (bien que ce soit en effet probable) mais ça je crois que tu le sais déjà.
Enfin, moi ça m'intéresse de comprendre ce qui peut mener à une telle situation catastrophique, j'aime mieux, en attendant de savoir ce qui s'est passé, me questionner sur le pourquoi et le comment une telle situation peut arriver plutôt que de décider de la culpabilité d'une personne sans connaître les faits entourant la tragédie.
Dans mon texte je n accuse personne je demande qui est la victime......
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lélou a écrit
Tu disais que ça te dérangeais qu'on parle de la tragédie que cette jeune fille a vécu, moi je te répondais en ce sens.
Ce n est pas ce que j ai écrit..............relit le texte
Moi ce qui me dérange c est pauvre jeune fille ici pauvre femme la dans tout ca la vraie victime est qui...................la jeune fille qui est toujours en vie ou le bébé qui est mort dans les poubelles............mit la par la jeune fille.......
Tu disais que ça te dérangeais qu'on parle de la tragédie que cette jeune fille a vécu, moi je te répondais en ce sens.
Ce n est pas ce que j ai écrit..............relit le texte
Moi ce qui me dérange c est pauvre jeune fille ici pauvre femme la dans tout ca la vraie victime est qui...................la jeune fille qui est toujours en vie ou le bébé qui est mort dans les poubelles............mit la par la jeune fille.......