Les p'tits morveux (Chronique de Richard Martineau)

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moss
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Message par moss »

Je suis d'accord avec les conseils que l'on t'a donné Katherinète.  Lorsque ni l'enseignant de ton enfant, ni la direction ne semblent agir, tu peux contacter la commission scolaire.

Pour faire une plainte à la police, il faut malheureusement que l'enfant agresseur soit âgé d'au moins 12 ans.  Toutefois, j'ai déjà eu un élève âgé de 11 ans qui s'amusait à intimider et à blesser les jeunes élèves de première année sur la cour.  La direction (une directrice en or) avait alors décidé de faire venir un policier qui avait expliqué à l'élève agresseur ce qu'il aurait pu avoir comme conséquences si le parent avait pu faire une plainte officielle contre lui. Cela avait eu un bel effet sur lui.

Plusieurs écoles ont un ou une éducatrice spécialisée qui travaille spécifiquement avec les élèves en difficulté.  Tu pourrais t'informer si ce service est disponible à l'école de ta fille, si oui, demande à rencontrer cet éducateur ou cette éducatrice afin de lui parler du problème de ta fille.  Il ou elle pourra alors rencontrer les élèves en question et faire un suivi par la suite.

Je te souhaite bonne chance et je te dirais d'oser t'affirmer auprès de la direction et même d'aller à la commission scolaire si les choses ne changent pas. --Message edité par moss le 2008-08-07 17:35:16--
Katherinète
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Message par Katherinète »

Merci pour vos conseils. Je vais voir comment ça va aller cette année et si cela se reproduit je vais agir.

Moss, tu m'as donné une bonne idée. J'ai penser qu'il serait peut-être bon de tenir une petite conférence à l'école qui parlerait de l'intimidation, de la violence. Je vais proposer l'idée à l'école.
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moss
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Message par moss »

Katherinète  a écritMerci pour vos conseils. Je vais voir comment ça va aller cette année et si cela se reproduit je vais agir.

Moss, tu m'as donné une bonne idée. J'ai penser qu'il serait peut-être bon de tenir une petite conférence à l'école qui parlerait de l'intimidation, de la violence. Je vais proposer l'idée à l'école.
Excellente idée !    Plus on en parle de l'intimidation et mieux c'est !    
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Jannic
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Message par Jannic »

J'avais un élève assez turbulent. Son père prétextait toujours qu'il avait manqué d'oxygène à la naissance.

Ma réponse fut directe: Quand la police va ramener Vincent parce qu'il traine au parc (le père disait que les + grands l'entraînaient au parc à faire des mauvais coups), allez-vous leur dire: Ben.. c'pas d'sa faute, mon fils a manqué d'oxygène à sa naissance?

Vincent arrivait dans la cour d'école, au son de la cloche, avec des lunettes fumées mirroir (2e année) alors que son père venait tout juste de le faire descendre de l'auto à l'entrée de la cour. Les élèves étant déjà en rang, il arrivait comme une vedette! Je lui ai confisqué ses lunettes et lui ai dit que quand il sera d'âge à donner un show rock sur scène, il en portera tant qu'il voudra mais, qu'en attendant, je ne voulais plus le voir avec ça.

Ma compagne avait un élève plus que spécial, en fait l'élève avait des parents plus que spéciaux. Pascal ne faisait jamais son travail scolaire à la maison. Résultat: il ne participait pas à l'activité privilège à la fin d'étape et il devait faire les retenues hebdomadaires (prévues au code de vie).

Un matin, ma compagne me montre le carnet de route de Pascal. Chaque semaine, les parents devaient le signer. Le père de Pacal avait signé toutes les cases du carnet jusqu'à la fin de l'année et son commentaire fut le suivant: Vous me faites kier!

En 1re année, Pascal arrivait au son de la cloche dans la cour, reconduit pas ses parents. Rendu dans son rang, il commençait à pleurer en hurlant: Mamaaaaaaan, viens m'sauver!  Pas besoin de vous dire que ça partait à rire! Un vrai acteur!  

Le père avait deux familles, deux enfant plus vieux d'une union précédente.  Au secondaire, il avait eu recours à un avocat pour sa fille. Il menaçait ma compagne de faire la même chose avec elle.

À partir de ce jour, l'enseignante ne devait plus rencontrer le père seul, toujours en présence de la direction.

J'aurais des dizaines d'anecdotes à relater. Je travaillais dans un bon milieu comme on dit, imaginez. Petite ville de la banlieu sud de Montréal, clientèle stable, classe moyenne etc...

Un fois, je dis à une mère: Voulez-vous voir Richard un jour faire la première page du Journal de Montréal?

Mais,les pires milieux sont les très favorisés. C'est dans ces milieux qu'on retrouve le plus de parents-rois. "Vous allez avoir à faire avec mon avocat"... très fréquent comme réplique.

Le burn-out est devenu épidémique dans le milieu. C'est un problème social. Les jeunes enseignants ne sont pas préparés à faire face à des situations si complexes et les plus vieux enseignants sont au bout de leur rouleau. Qui sont les grands perdants finalement?

J'ai plusieurs fois eu le sentiment devant certains parents qu'au fond, ils pourraient très bien faire ma job, c'est juste qu'ils n'avaient pas le temps. Tsé, c'est pas dur d'enseigner en 2e année, c'est BB

Si les parents savaient combien ils ne rendent pas service à leur enfant... s'ils savaient...

Moi, je leur disais: Vous savez, moi, je passe une année avec vos enfants. Vous, vous en avez pour au moins 20 ans!  
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Panda
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Message par Panda »

Sans vouloir être irrespectueuse envers les enseignants, je dirais que plusieurs d'entre eux n'ont aucune notion d'autorité. Et qu'ils devraient regarder Cesar et ses chiens pour comprendre que c'est important ce qu'on dégage (même plus important que les longs discours parfois).

Et je dirais que c'est pareil pour les enfants, et SURTOUT les parents.

Faut passer un test pour conduire une auto, mais il n'y a pas aucun test pour élever un enfant de 0 à 18 ans    

C'est tu normal ou c'est moi qui me pose trop de questions  ?











. --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-08-13 04:13:17--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
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kapucine
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Message par kapucine »

Oui c'est normal Bambi_Smiley de ne pas passer de test pour élever un enfant...

J'pense pas que personne ne serait intéressé d'etre obligé d'obtenir un DEC en éducation spécialisé pour avoir un bébé      faut pas devenir fou.
[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/01/11/110111032541180441.jpg[/img][/url] [url=http://www.casimages.com][img]http://nsa24.casimages.com/img/2010/10/18/101018034517279643.gif[/img][/url]
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Jannic
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Message par Jannic »

Bambi_Smiley  a écritSans vouloir être irrespectueuse envers les enseignants, je dirais que plusieurs d'entre eux n'ont aucune notion d'autorité. Et qu'ils devraient regarder Cesar et ses chiens pour comprendre que c'est important ce qu'on dégage (même plus important que les longs discours parfois).

Et je dirais que c'est pareil pour les enfants, et SURTOUT les parents.

Faut passer un test pour conduire une auto, mais il n'y a pas aucun test pour élever un enfant de 0 à 18 ans    

C'est tu normal ou c'est moi qui me pose trop de questions  ?











.  

Ici, je te l'accorde, Bambi_Smiley . La capacité à gérer le fait d'être en autorité (faut pas le nier, nous le sommes, c'est capital et idem pour les parents) est une réalité à assumer. Il arrive que de jeunes enseignants veulent être chummy avec leurs élèves et j'ai aussi vu des enseignants plus âgées ne rien comprendre à la psychologie d'un enfant. Erreur!

Une classe bien encadrée dans le calme, le respect, l'affection demeure le meilleur environnement pour des apprentissages réussis. On ne crie pas dans une classe, on ne dit pas n'importe quoi n'importe comment. J'ai toujours eu le contrôle de mes groupes. L'anarchie est mortelle pour les enfants. J'ai toujours accueilli mes élèves le matin avec le sourire. Le non-verbal compte autant sinon plus que le verbal. Un geste, un toucher d'encouragement, du renforcement positif etc... des pratiques qui ne coûtent pas cher et qui rapportent beaucoup.

Des enfants encadrés à la maison (sécurité intérieure), des enfants affectionnés mais pas surprotégés (estime de soi), des enfants stimulés à qui on parle depuis la naissance (psycho-motricité et habiletés langagières), voilà, selon ma petite expérience, des atouts non négligeables pour un parcours scolaire réussi. Heureusement, ça demeure le cas pour le plus grand nombre, faut pas l'oublier.

Bien sûr que des raisons d'ordre psycho-sensoriel ou neurologique, des enfants peuvent éprouver certaines difficultés d'apprentissage ou des ralentissements. Ces enfants alors, ont droit au soutien le plus adéquat possible. Mais, s'ils retrouvent au départ, les mêmes conditions de base favorables (sécurité - estime de soi - habiletés) à la maison, leur chance de réussite scolaire se voit de beaucoup augmentée.

Être parent, ça s'apprend  sur le tas, comme on dit. Pas de manuel d'instruction à la naissance! Par contre, lire, s'informer, partager avec d'autres parents, développer une saine curiosité de la psychologie humaine, grandir soi-même etc...ça ne peut nuire. Faut allier connaissances et intuition, pas les opposer. On augmente ainsi nos propres chances de réussites éducatives auprès de ceux qu'on aime tant, nos enfants.

On a de beaux enfants... aimons-les bien mausus! Ils seront les citoyens et les parents de demain, c'est pas rien!
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Beppo
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Message par Beppo »

Bambi_Smiley  a écritSans vouloir être irrespectueuse envers les enseignants, je dirais que plusieurs d'entre eux n'ont aucune notion d'autorité. Et qu'ils devraient regarder Cesar et ses chiens pour comprendre que c'est important ce qu'on dégage (même plus important que les longs discours parfois).

Et je dirais que c'est pareil pour les enfants, et SURTOUT les parents.

Faut passer un test pour conduire une auto, mais il n'y a pas aucun test pour élever un enfant de 0 à 18 ans    

C'est tu normal ou c'est moi qui me pose trop de questions  ?
.  

La notion d'autorité ne s'applique que si te sens secondé. Ceci vaut autant pour l'enseignant que pour les parents entre eux. Quand j'applique une sanction à un écolier et que le parent m'écrit pour m'indiquer que son jeune ne la remplira pas, je ne me sens pas secondé. Quand un parent dit une chose devant son enfant et que l'autre lui exprime le contraire, il n'y a pas de renforcement de part et d'autre. Quand une juge vient saper l'autorité parentale en annulant une sanction imposée à une jeune fille, il n'y a pas de collaboration entre les différents paliers d'intervention. Nous avons tous une notion de l'autorité mais quand on pense que seule la sienne est bonne... Ça fouerre en clisss!





Au plaisir!


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moss
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Message par moss »

Beppo  a écrit

La notion d'autorité ne s'applique que si te sens secondé. Ceci vaut autant pour l'enseignant que pour les parents entre eux. Quand j'applique une sanction à un écolier et que le parent m'écrit pour m'indiquer que son jeune ne la remplira pas, je ne me sens pas secondé. Quand un parent dit une chose devant son enfant et que l'autre lui exprime le contraire, il n'y a pas de renforcement de part et d'autre. Quand une juge vient saper l'autorité parentale en annulant une sanction imposée à une jeune fille, il n'y a pas de collaboration entre les différents paliers d'intervention. Nous avons tous une notion de l'autorité mais quand on pense que seule la sienne est bonne... Ça fouerre en clisss!





Et je rajouterais que pour les enseignants à statut précaire, ce n'est pas toujours évident d'avoir le support de la direction dans leurs interventions auprès des élèves difficiles.

Quand l'élève voit que son enseignant n'a pas le support de la direction, ça t'enlève rapidement le peu d'autorité que tu pouvais avoir.

Ex:  Un jour que je faisais de la suppléance dans une classe difficile, un des élèves menace de son poing un autre élève tout en lui criant par la tête.  Je retire immédiatement l'élève de la classe, l'installant dans le corridor. Je lui explique que je ne peux aucunement tolérer un tel comportement violent de sa part et lui explique qu'il pourra réintégrer la classe après réflexion et excuses.  Il m'envoie promener, me disant qu'il n'en fera jamais rien.

Je le laisse donc dans le corridor et je retourne en classe.  Il se met alors à regarder par la fenêtre de la porte et à faire des niaiseries pour déranger les élèves.  Je l'envoie à la direction.

Quelques minutes plus tard, la direction m'appelle par l'intercom et me demande sèchement de lui expliquer pourquoi je lui avais envoyé l'élève en question. Et ce, bien sûr, devant toute la classe.  Je lui explique qu'il avait eu un comportement violent.  Elle me demande de lui expliquer ce que j'entends par un comportement violent...

Une fois que je lui ai expliqué   , elle me dit qu'elle aura une discussion avec l'élève.  Surprise, il me revient quelques minutes plus tard dans la classe avec une attitude "tu ne peux rien contre moi". Il n'a jamais présenté d'excuses à l'élève... La direction avait donc passé outre mon autorité.  Que pouvais-je y faire ?
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gingerstar
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Message par gingerstar »

Fleur de Jasmin  a écritD'avoir suspendus pour quelques jours de l'école ces petits morveux, c'est quasiment punir les parents.    
Peut être, ne les voulaient-ils pas à la maison.      

   

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gingerstar
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Message par gingerstar »

Bambi_Smiley  a écritAnecdote vécue:

J'étais sur une terrasse rue St-Denis au soleil avec mon chum de mari.

À une table plus loin il y a une maman, son chum, fiston, et le fusil à l'eau de ce dernier.

À un moment donné, Fiston s'ennui, et décide d'arroser le monde sur la terrasse. Les clients se plaignent. Le serveur averti la maman en toute courtoisie. Et vla la maman qui se lève debout et commence à engueuler tout le monde sur la terrasse (un beau speach, je vous jure ) comme quoi on comprenait rien aux enfants.

Bref, le problème n'était pas son enfant  

Le problème c'était tous ceux qui n'aimaient pas se faire arroser un dimanche après-midi sur une terrasse rue St-Denis. C'est ce qui dérangeait la maman finalement. Fiston n'avait rien à voir là dedant et n'avait aucun problème d'obéissance quand un adulte lui disait d'arrêter. C'est tous les adultes de la terrasse qui avaient un problème    



Depuis ce temps là je me dis qu'il faut un permis pour conduire une auto...    ...mais que n'importe qui peut faire des enfants.





.  

Quelle belle intervention!!! Qu'elle se lève pour s'excuser du comportement de son fils aurait été un peu plus adéquat. C'est sûr qu'un enfant qui s'ennuie va essayer toutes sortes de trucs pour attirer l'attention des parents et partir de là, il va tester jusqu'à ce qu'on lui indique une limite. Si le parent réagit en enfant, comment le jeune peut-il évoluer?

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gingerstar
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Message par gingerstar »

Ely  a écritJe crois pas que les profs doivent avoir plus de pouvoir envers les enfants. On leur a enlever justement parce qu'ils exagéraient (ma grand-mère ma tellement raconter d'histoire de coup de règle sur les doigts ou sur les fesses qui lui ont laisser des cicatrices pour le restant de ces jours )

Il faut prendre les problèmes à la sources et le problème c'est les parents, c'est eux qui doivent prendre en main leur enfants, pas l'école. Je crois que trop de prof croient à tord que cette tâche leur reviens et ça fait perdre beaucoup de temps durant les heures de cours.

À la place, un prof devraient se plaindre directement à la police ou à la DPJ si un parent prend la défense de son enfant à tord ou s'il démontre qu'il se fous complètement de l'éducation de son enfant. Ou encore, pouvoir expulser l'enfant de l'école pour le reste de l'année si aucun effort est fait de la part du parent pour rêgler la situation. Les écoles privés ont le droit, pourquoi pas les écoles publiques  

Moi je me rapelle qu'au primaire et au secondaire, mon père voulait pas signer les rêglements de l'école parce qu'il voulait pas que je fasse de retenue. Il disait que les retenues c'était une perte de temps et que seul lui pouvait me punir. Et je vous jure que je marchait drette parce que les punitions de mon père étaient 100 fois plus sévère que la moyenne!  Mais une fois, j'avais oublier de faire un devoir et mon prof m'avait donner un billet de retenue, et je lui ai dit que je pouvait pas parce que mon père voulait pas et je lui ais redonner le billet avec le message de mon père dessus. isshhhh ! Elle avait pas aimer ça que mon père la laisse pas me punir, et elle ma fait la vie dure pour le reste de mon secondaire      

Mais pourquoi est-ce que les profs auraient les mains liées et devraient faire intervenir la police ou la DPJ pour des choses qui se passent en classe? Est-ce à dire qu'ils n'ont pas le jugement nécessaire?

La retenue, une perte de temps? Est-ce que ton temps était si précieux? Je crois que beaucoup de parents ont l'orgueil mal placé...

Nabila
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Message par Nabila »

Très petite intervention...

Je ne suis pas enseignante...

mais je suis mère....

JAMAIS il ne me viendrait à l'idée de prendre la part de mon enfant face à mon mari, devant l'enfant................... Si je ne suis pas d'accord avec une méthode, une punition, un discours, je laisse "pisser" comme on dit, et une fois seule à seule, je discute, j'argument, j'écoute, et nous arrivons à un terrain d'entente...

De la même façon, JAMAIS au grand JAMAIS je dirai face à mon enfant "ton enseignant/ante a pas raison, je vais lui téléphoner pour savoir c'est quoi le problème"....

L'ai-je déjà pensé???? Off course!!!!!!!!! Ai-je déjà téléphoné à un prof pour savoir ce qui s'était passé en vrai????? Oui, et plus qu'une fois!

Mais à chaque fois, je débutais par un truc du genre" mon fils m'a dit telle telle chose en arrivant de l'école, il semble boulversé de la conséquence qu'il a reçu, mais je sais que la perception d'un enfant n'est pas toujours juste. J'aimerais savoir, de la part d'un adulte, ce qui ce passe, pour faire le suivi à la maison... pouvez vous me parler de ce qui s'est passé aujourdhui???"

De cette façon, selon moi, l'enseignant ne se sent pas menacé, il n'a PAS à ce justifier, juste à m'expliquer....

Si je dis carrément, face à mon fils, que je pense que le prof n'a pas raison, je "sappe" son autorité, et il perdra le contrôle pour quelques temps, ce qui est stupide, puisqu'il est avec mon enfant pour + ou - 8 heures par jours!!!!!!

Je ne comprends juste pas comment un adulte, qui comprend et connait les enfants, peut prendre la part d'un enfant face à un adulte en position d'autorité.... --Message edité par Nabila le 2008-08-13 23:04:45--




https://album.aufeminin.com/album/notremariage785





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gingerstar
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Message par gingerstar »

Nabila  a écritTrès petite intervention...

Je ne suis pas enseignante...

mais je suis mère....

JAMAIS il ne me viendrait à l'idée de prendre la part de mon enfant face à mon mari, devant l'enfant................... Si je ne suis pas d'accord avec une méthode, une punition, un discours, je laisse "pisser" comme on dit, et une fois seule à seule, je discute, j'argument, j'écoute, et nous arrivons à un terrain d'entente...

De la même façon, JAMAIS au grand JAMAIS je dirai face à mon enfant "ton enseignant/ante a pas raison, je vais lui téléphoner pour savoir c'est quoi le problème"....

L'ai-je déjà pensé???? Off course!!!!!!!!! Ai-je déjà téléphoné à un prof pour savoir ce qui s'était passé en vrai????? Oui, et plus qu'une fois!

Mais à chaque fois, je débutais par un truc du genre" mon fils m'a dit telle telle chose en arrivant de l'école, il semble boulversé de la conséquence qu'il a reçu, mais je sais que la perception d'un enfant n'est pas toujours juste. J'aimerais savoir, de la part d'un adulte, ce qui ce passe, pour faire le suivi à la maison... pouvez vous me parler de ce qui s'est passé aujourdhui???"
De cette façon, selon moi, l'enseignant ne se sent pas menacé, il n'a PAS à ce justifier, juste à m'expliquer....

Si je dis carrément, face à mon fils, que je pense que le prof n'a pas raison, je "sappe" son autorité, et il perdra le contrôle pour quelques temps, ce qui est stupide, puisqu'il est avec mon enfant pour + ou - 8 heures par jours!!!!!!

Je ne comprends juste pas comment un adulte, qui comprend et connait les enfants, peut prendre la part d'un enfant face à un adulte en position d'autorité....  

Je trouve ta façon d'intervenir très habile. Ça donne la chance au prof d'expliquer la situation sans qu'il ne se sente attaqué ou menacé et cela lui permet de voir un aspect de la situation qui peut lui avoir échappé.

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