La chronique de Richard Martineau
La jungle
Richard Martineau
03/09/2008 08h57
Avez-vous lu le texte de mon confrère Jean-Philippe Pineault, hier, sur les profs qui ont peur d'intervenir physiquement auprès des élèves turbulents, par crainte de se retrouver devant les tribunaux ?
Ça m'a fait penser à une histoire qui a mis la France en émoi, il y a quelques semaines.
LA GIFLE
Je vous rappelle les faits. En janvier dernier, dans un collège du nord de la France (au gentil pays des Ch'tis), un élève de 11 ans a traité son prof de technologie de connard. Piqué au vif, l'enseignant de 49 ans a giflé l'élève et l'a plaqué contre le mur.
«J'ai réagi en père de famille, a expliqué le prof. C'est comme si un fils insultait son père. En 29 ans, je n'avais jamais donné de claque à un élève. Mais je n'avais non plus jamais été insulté...»
Poursuivi pour «violences aggravées» par le père du jeune garçon (qui était gendarme...), le prof, qui risquait cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros, a finalement été condamné à payer 500 euros (750 $) d'amende le 13 août dernier.
UN SYMBOLE NATIONAL
Ce fait divers a rapidement fait boule de neige. Les syndicats d'enseignants ont appuyé le prof, deux ministres sont venus à sa défense, trois pétitions de soutien ont recueilli près de 80 000 signatures - bref, le bonhomme est devenu une sorte de symbole du ras-le-bol des profs qui sont écoeurés de se faire insulter à longueur de journée.
«Comment ne pas finir par craquer devant les agressions auxquelles nous sommes exposés quotidiennement ? a lancé une prof sur un site Internet. Humiliation, harcèlement, violence verbale, dénigrement, manque de respect... Ça peut déraper à tout moment. On se fait même traiter d'enculée devant toute la classe ! Comment voulez-vous qu'on garde notre sang-froid ?»
LE MONSTRE
Les profs français devraient venir faire un tour au Québec. Ils verraient qu'ils ne sont pas seuls à se faire insulter dans leurs classes.
Hier, dans le texte de Jean-Philippe Pineault, on pouvait lire l'histoire d'un prof de secondaire qui, exaspéré de voir un étudiant de 13 ans parler et se chamailler pendant son cours, a perdu son calme et a pris le jeune par le cou.
Ça faisait 22 FOIS que le jeune se faisait expulser de sa classe ! En QUATRE MOIS ! Vous imaginez le monstre, vous ?
Voulez-vous me dire pourquoi un jeune qui a été expulsé 22 FOIS de sa classe est encore à l'école ?
Ah oui... C'est la loi. On n'a pas le droit de renvoyer un jeune de moins de 16 ans de l'école.
Le juriste qui a accouché de cette loi gnangnan devrait être enfermé dans une classe avec ce p'tit morveux. Je suis sûr qu'après trois heures, il gratterait les murs et demanderait pardon.
ÉCRIVEZ-MOI
L'autre jour, j'ai demandé aux policiers de m'écrire pour me faire part de leur trop-plein. Je réitère mon invitation aux profs.
Vous est-il déjà arrivé de perdre patience ? Trouvez-vous les enfants malpolis ? En avez-vous ras le bol de payer pour les parents qui ne font pas leur boulot ?
J'attends vos courriels. Et soignez votre orthographe, s'il vous plaît, il n'y a rien de pire qu'un prof qui fait des fautes...
_________________________________________
Vu qu'il y a bien des profs ici j'ai pensé que ça pouvait intéresser...
La jungle
L'expulsion, d'accord... Si un enfant est indiscipliné ou ne fait pas son travail...
Mais la giffle?.. Non, jamais je n'aurais accepté qu'on s'en prenne à mon enfant, jamais...
Si les forces policières n'ont pas le droit de frapper un criminel violent, je ne tolèrerai jamais qu'un adulte s'en prenne à mon enfant pour lui inculquer la discipline...
Mais la giffle?.. Non, jamais je n'aurais accepté qu'on s'en prenne à mon enfant, jamais...
Si les forces policières n'ont pas le droit de frapper un criminel violent, je ne tolèrerai jamais qu'un adulte s'en prenne à mon enfant pour lui inculquer la discipline...
Je comprends les 2 côtés de la médaille.
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
Chico_Fan a écritJe comprends les 2 côtés de la médaille.
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
Elles ne le sont pas et sont mêmes autorisées par l'article 43 du Code criminel sous le vocable de « Droits de correction ». C'est d'ailleurs contre cet article que Mailloux a longtemps combattu sans arriver à faire pencher la Cour Suprême. D'ailleurs, cette dernière a spécifié dans un arrêté le type de punition défendue et aussi certaines catégories de personnes qui en sont exemptées. Je te rapporte ça de mémoire car on pouvait trouver le tout dans l'article du journaliste mentionné par Martineau.
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
Elles ne le sont pas et sont mêmes autorisées par l'article 43 du Code criminel sous le vocable de « Droits de correction ». C'est d'ailleurs contre cet article que Mailloux a longtemps combattu sans arriver à faire pencher la Cour Suprême. D'ailleurs, cette dernière a spécifié dans un arrêté le type de punition défendue et aussi certaines catégories de personnes qui en sont exemptées. Je te rapporte ça de mémoire car on pouvait trouver le tout dans l'article du journaliste mentionné par Martineau.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
C'est quand même quelque chose quand on y pense, l'éducation vue comme un dû, une obligation et non comme une opportunité, une chance. Dans bien des pays les enfants sont heureux d'aller à l'école, s'instruire, et les nôtres vivent ca comme un suplice, une prison.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois 
Malike a écritC'est quand même quelque chose quand on y pense, l'éducation vue comme un dû, une obligation et non comme une opportunité, une chance. Dans bien des pays les enfants sont heureux d'aller à l'école, s'instruire, et les nôtres vivent ca comme un suplice, une prison.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Malike a écritC'est quand même quelque chose quand on y pense, l'éducation vue comme un dû, une obligation et non comme une opportunité, une chance. Dans bien des pays les enfants sont heureux d'aller à l'école, s'instruire, et les nôtres vivent ca comme un suplice, une prison.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
À notre époque matérialiste,il est plus que jamais essentiel de réserver une place d'honneur au conte de fées.
de Charles Dickens
de Charles Dickens
Malike a écritC'est quand même quelque chose quand on y pense, l'éducation vue comme un dû, une obligation et non comme une opportunité, une chance. Dans bien des pays les enfants sont heureux d'aller à l'école, s'instruire, et les nôtres vivent ca comme un suplice, une prison.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
C'est quand on laisse trop de liberté et de droit aux enfants justement qu'il finisse par poursuivent leur propres parents et professeurs.
Des enfants n'ont pas connaissance de toute l'importance des études parce qu'ici c'est gratuit et c'est obligatoire. C'est drôle parce qu'il y a des pays où l'école publique gratuite et obligatoire marche comme nos écoles privées. C'est à dire que les élèves voulant entrer une école publique doivent passer des examens d'admission (dans les écoles publiques les plus prestigieuses) et suivre le code de vie de l'école et ceux qui ne font pas d'effort dans leur études ou qui dérangent durant les cours sont expulsés et les parents doivent les inscrire dans une école privée et donc beaucoup plus cher. Donc les parents aussi change de mentalité et son beaucoup plus portés à appuyer les professeurs dans leur décisions. Ca permet tant aux pauvres qu'aux riches de profiter d'une bonne éducation. Les élèves ayant des problèmes d'apprentissage peuvent même prendre des cours privés subventionner par le gouvernement.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
C'est quand on laisse trop de liberté et de droit aux enfants justement qu'il finisse par poursuivent leur propres parents et professeurs.
Des enfants n'ont pas connaissance de toute l'importance des études parce qu'ici c'est gratuit et c'est obligatoire. C'est drôle parce qu'il y a des pays où l'école publique gratuite et obligatoire marche comme nos écoles privées. C'est à dire que les élèves voulant entrer une école publique doivent passer des examens d'admission (dans les écoles publiques les plus prestigieuses) et suivre le code de vie de l'école et ceux qui ne font pas d'effort dans leur études ou qui dérangent durant les cours sont expulsés et les parents doivent les inscrire dans une école privée et donc beaucoup plus cher. Donc les parents aussi change de mentalité et son beaucoup plus portés à appuyer les professeurs dans leur décisions. Ca permet tant aux pauvres qu'aux riches de profiter d'une bonne éducation. Les élèves ayant des problèmes d'apprentissage peuvent même prendre des cours privés subventionner par le gouvernement.
J'ai l'image dans ma tete d'un petit homme de maternelle qui faisait des crises dans le fond de son petit casier de bois ou il devait accrocher son manteau, un coup rendu dans le petit cubicule il refusait d'en sortir, les 24 autres éleves attendais dans la classe tandis que le professeur essayait tant bien que mal de le convaincre de sortir de la.
Au final plusieurs fois elle a été obligé de faire venir la directrice qui apres avoir essayer de faire entendre raison a l'enfant a du se résigner a appeler le parent pour lui demander de venir sortir son fils du casier.
La mere leur disais ben la attraper le par le bras pis sortez le de la, je vous donne la permission de le faire la directrice lui répondais invariablement désolé nous ne pouvons pas toucher aux enfants vous devez venir nous avons autre chose a faire que s'occuper d'un enfant dans un casier.
Pauvre mere que pouvait elle faire, elle a refusé d'aller le sortir de la apres 3 fois et l'école a dit si vous ne venez pas il ne pourra plus revenir a L'école...
Tout le monde a les mains liés par cette peur de toucher les enfants, l'enfant l'a tres bien compris et en a profiter a plein héhé.
Pis on parle d'un enfant de 5 ans la
Au final plusieurs fois elle a été obligé de faire venir la directrice qui apres avoir essayer de faire entendre raison a l'enfant a du se résigner a appeler le parent pour lui demander de venir sortir son fils du casier.
La mere leur disais ben la attraper le par le bras pis sortez le de la, je vous donne la permission de le faire la directrice lui répondais invariablement désolé nous ne pouvons pas toucher aux enfants vous devez venir nous avons autre chose a faire que s'occuper d'un enfant dans un casier.
Pauvre mere que pouvait elle faire, elle a refusé d'aller le sortir de la apres 3 fois et l'école a dit si vous ne venez pas il ne pourra plus revenir a L'école...
Tout le monde a les mains liés par cette peur de toucher les enfants, l'enfant l'a tres bien compris et en a profiter a plein héhé.
Pis on parle d'un enfant de 5 ans la
Celui qui ne sait pas perdre ne gagnera jamais...
Cass a écritJ'ai l'image dans ma tete d'un petit homme de maternelle qui faisait des crises dans le fond de son petit casier de bois ou il devait accrocher son manteau, un coup rendu dans le petit cubicule il refusait d'en sortir, les 24 autres éleves attendais dans la classe tandis que le professeur essayait tant bien que mal de le convaincre de sortir de la.
Au final plusieurs fois elle a été obligé de faire venir la directrice qui apres avoir essayer de faire entendre raison a l'enfant a du se résigner a appeler le parent pour lui demander de venir sortir son fils du casier.
La mere leur disais ben la attraper le par le bras pis sortez le de la, je vous donne la permission de le faire la directrice lui répondais invariablement désolé nous ne pouvons pas toucher aux enfants vous devez venir nous avons autre chose a faire que s'occuper d'un enfant dans un casier.
Pauvre mere que pouvait elle faire, elle a refusé d'aller le sortir de la apres 3 fois et l'école a dit si vous ne venez pas il ne pourra plus revenir a L'école...
Tout le monde a les mains liés par cette peur de toucher les enfants, l'enfant l'a tres bien compris et en a profiter a plein héhé.
Pis on parle d'un enfant de 5 ans la
Crime c'est pas normal ça. J'ose même pas m'imaginer ce qu'il devait faire comme crise à la maison Mais l'école à raison, on touche pas aux enfants, s'ils agissent comme ça c'est souvent les parents qui les laissent tous faire à la maison.
Au final plusieurs fois elle a été obligé de faire venir la directrice qui apres avoir essayer de faire entendre raison a l'enfant a du se résigner a appeler le parent pour lui demander de venir sortir son fils du casier.
La mere leur disais ben la attraper le par le bras pis sortez le de la, je vous donne la permission de le faire la directrice lui répondais invariablement désolé nous ne pouvons pas toucher aux enfants vous devez venir nous avons autre chose a faire que s'occuper d'un enfant dans un casier.
Pauvre mere que pouvait elle faire, elle a refusé d'aller le sortir de la apres 3 fois et l'école a dit si vous ne venez pas il ne pourra plus revenir a L'école...
Tout le monde a les mains liés par cette peur de toucher les enfants, l'enfant l'a tres bien compris et en a profiter a plein héhé.
Pis on parle d'un enfant de 5 ans la
Crime c'est pas normal ça. J'ose même pas m'imaginer ce qu'il devait faire comme crise à la maison Mais l'école à raison, on touche pas aux enfants, s'ils agissent comme ça c'est souvent les parents qui les laissent tous faire à la maison.
Ely a écritWooo, à TVA, ils viennent de dire qu'il y a une école (ils ont pas encore dit où, plus de détails après la pause) où le directeur barre les portes de l'école une fois les élèves à l'intérieur pour pas que les élèvent fassent l'école buissonière
C'est incroyablement dangereux cette histoire !
C'est vrai ça... S'il y avait un incendie...
C'est incroyablement dangereux cette histoire !
C'est vrai ça... S'il y avait un incendie...
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Chico_Fan a écritJe comprends les 2 côtés de la médaille.
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
Je suis pas mal d'accord avec ce que tu écris. Sauf que gifler un élève est inacceptable selon moi et sans faire faire de la prison, il doit y avoir une conséquence pour l'enseignant qui a frappé un élève. On suspend des élèves qui se battent, alors il serait illogique de laisser passer une gifle donnée par un professeur.
C'est certainement pas acceptable de gifler un élève, sauf que les professeurs sont humains et sont parfois poussés à bout! Se faire traiter de connard, ouf.
Si les punitions corporelles sont interdites, alors il faut qu'il y ait une alternative tout autant efficace. Mais le problème est: est-ce que cette alternative existe?
Je suis pas mal d'accord avec ce que tu écris. Sauf que gifler un élève est inacceptable selon moi et sans faire faire de la prison, il doit y avoir une conséquence pour l'enseignant qui a frappé un élève. On suspend des élèves qui se battent, alors il serait illogique de laisser passer une gifle donnée par un professeur.
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
La poly de Victoriaville barre ces porte car il manquait toujours un ou deux élèves dans les cours Ils disent que si le système d'incendie part, les portes se débarrent mais ils sont vraiment naïf de penser qu'il y a juste le feu de dangereux dans nos école, Dawson est un bon exemple ...
Même les élèves intterogés disaient que ca empêcherait pas les élèves de "loafer". À place de manquer juste le deuxième cours, ils vont manquer tout l'après-midi.
Même les élèves intterogés disaient que ca empêcherait pas les élèves de "loafer". À place de manquer juste le deuxième cours, ils vont manquer tout l'après-midi.
Beppo a écrit
Elles ne le sont pas et sont mêmes autorisées par l'article 43 du Code criminel sous le vocable de « Droits de correction ». C'est d'ailleurs contre cet article que Mailloux a longtemps combattu sans arriver à faire pencher la Cour Suprême. D'ailleurs, cette dernière a spécifié dans un arrêté le type de punition défendue et aussi certaines catégories de personnes qui en sont exemptées. Je te rapporte ça de mémoire car on pouvait trouver le tout dans l'article du journaliste mentionné par Martineau.
Je me cite pour copier l'article que nous pouvions lire dans le Journal hier.
« LE DROIT DE CORRECTION
L'article 43 du Code criminel prévoit que les parents et les enseignants peuvent utiliser la force pour corriger des enfants. La Cour suprême a cependant fixé certaines limites. Il est notamment déraisonnable de recourir au châtiment corporel chez les enfants de moins de deux ans, chez ceux qui souffrent de déficience intellectuelle et chez les adolescents. L'usage de règles ou de ceintures est à proscrire, tout comme les gifles, les coups à la tête et les gestes susceptibles de causer des lésions corporelles. »
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 51800.html
Elles ne le sont pas et sont mêmes autorisées par l'article 43 du Code criminel sous le vocable de « Droits de correction ». C'est d'ailleurs contre cet article que Mailloux a longtemps combattu sans arriver à faire pencher la Cour Suprême. D'ailleurs, cette dernière a spécifié dans un arrêté le type de punition défendue et aussi certaines catégories de personnes qui en sont exemptées. Je te rapporte ça de mémoire car on pouvait trouver le tout dans l'article du journaliste mentionné par Martineau.
Je me cite pour copier l'article que nous pouvions lire dans le Journal hier.
« LE DROIT DE CORRECTION
L'article 43 du Code criminel prévoit que les parents et les enseignants peuvent utiliser la force pour corriger des enfants. La Cour suprême a cependant fixé certaines limites. Il est notamment déraisonnable de recourir au châtiment corporel chez les enfants de moins de deux ans, chez ceux qui souffrent de déficience intellectuelle et chez les adolescents. L'usage de règles ou de ceintures est à proscrire, tout comme les gifles, les coups à la tête et les gestes susceptibles de causer des lésions corporelles. »
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 51800.html
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Ely a écritWooo, à TVA, ils viennent de dire qu'il y a une école (ils ont pas encore dit où, plus de détails après la pause) où le directeur barre les portes de l'école une fois les élèves à l'intérieur pour pas que les élèvent fassent l'école buissonière
C'est incroyablement dangereux cette histoire !
Si c'est dangereux, j'ai vécu dangereusement au moins une bonne quinzaine d'années. Dans ma CS, les portes se barrent après l'entrée du matin et du midi sauf celle qui donne accès au secrétariat. Raison : sécurité. Toutes les portes cependant s'ouvrent de l'intérieur (porte panique).
--Message edité par Beppo le 2008-09-03 19:31:55--
C'est incroyablement dangereux cette histoire !
Si c'est dangereux, j'ai vécu dangereusement au moins une bonne quinzaine d'années. Dans ma CS, les portes se barrent après l'entrée du matin et du midi sauf celle qui donne accès au secrétariat. Raison : sécurité. Toutes les portes cependant s'ouvrent de l'intérieur (porte panique).
--Message edité par Beppo le 2008-09-03 19:31:55--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Malike a écritC'est quand même quelque chose quand on y pense, l'éducation vue comme un dû, une obligation et non comme une opportunité, une chance. Dans bien des pays les enfants sont heureux d'aller à l'école, s'instruire, et les nôtres vivent ca comme un suplice, une prison.
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Tu crois qu'il va quitter l'école pour aller travailler? Il y en a plusieurs qui prennent une « sabbatique » aux frais de leurs parents. T'en penses et tu fais quoi avec ça? Tention à ce que tu vas répondre car la loi va protéger le futur vacancier... mdr
Des fois je me dis qu'on devrait arrêter de se battre avec les jeunes qui ne veulent pas s'instruire. T'as pas 16 ans et tu veux aller travailler ben vas-y.
Tu crois qu'il va quitter l'école pour aller travailler? Il y en a plusieurs qui prennent une « sabbatique » aux frais de leurs parents. T'en penses et tu fais quoi avec ça? Tention à ce que tu vas répondre car la loi va protéger le futur vacancier... mdr
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Si c'est dangereux, j'ai vécu dangereusement au moins une bonne quinzaine d'années. Dans ma CS, les portes se barrent après l'entrée du matin et du midi sauf celle qui donne accès au secrétariat. Raison : sécurité. Toutes les portes cependant s'ouvrent de l'intérieur (porte panique).
C'est normal de barrer les portes pour pas que le monde rentre dans une école comme dans une grange. Mais de la façon qu'ils expliquaient, les portes étaient barrer de façon à ce que personne puisse sortir justement
Si c'est dangereux, j'ai vécu dangereusement au moins une bonne quinzaine d'années. Dans ma CS, les portes se barrent après l'entrée du matin et du midi sauf celle qui donne accès au secrétariat. Raison : sécurité. Toutes les portes cependant s'ouvrent de l'intérieur (porte panique).
C'est normal de barrer les portes pour pas que le monde rentre dans une école comme dans une grange. Mais de la façon qu'ils expliquaient, les portes étaient barrer de façon à ce que personne puisse sortir justement
jaskab a écrit
Sauf que gifler un élève est inacceptable selon moi et sans faire faire de la prison, il doit y avoir une conséquence pour l'enseignant qui a frappé un élève.
C'est clair!
Ma réflexion est: supposons qu'un élève traite son prof de crétin, de cave ou une autre insulte. Oui une réaction violente est complètement inacceptable, mais quelle serait une punition adéquate? Je pense pas que de simplement envoyer un élève dans un local de punition, ou de donner une retenue soit suffisant!
Je me demande quel système pourrait être mis en place, donc. Pour moi insulter une personne d'autorité, ca mérite une punition très lourde!
Sauf que gifler un élève est inacceptable selon moi et sans faire faire de la prison, il doit y avoir une conséquence pour l'enseignant qui a frappé un élève.
C'est clair!
Ma réflexion est: supposons qu'un élève traite son prof de crétin, de cave ou une autre insulte. Oui une réaction violente est complètement inacceptable, mais quelle serait une punition adéquate? Je pense pas que de simplement envoyer un élève dans un local de punition, ou de donner une retenue soit suffisant!
Je me demande quel système pourrait être mis en place, donc. Pour moi insulter une personne d'autorité, ca mérite une punition très lourde!