Un enfant enlevé puis retrouvé à Lévis
Tout ceux connaissant l'homme s'entendent pour dire que c'était un homme doux, aimant, un bon père, travaillant. Personne ne se serait douté que cet homme pouvait être un pédophile. Il paraît qu'il s'indignait souvent des enlèvements d'enfant, notamment celui de la petite Cédrika. C'est encore plus épeurant quand on pense que ce pourrait être le bon monsieur d'à côté qui puisse faire de telles choses
Un médecin travaillant avec des pédophiles et des criminels sexuels, disait que le modus operandi du gars (ligoter sa victime-l'enfermer dans un réservoir-visser le couvercle-l'étrangler pour ne pas qu'il cri ect.) indiquait qu,il l'avait probablement déjà fait avant... Mais crime on aurait entendu aprler d'un cas semblable non?
Et toujours selon ce médecin, le fait que le gars ait enlever le petit garçon en plein jour, devant des témoins et tout, indiquait que fort probablement il voulait se faire prendre pour s'empêcher de recommencer. Ou qu'il était en proie à une pulsion trop forte et incontrôlable.... --Message edité par tipet le 2008-07-18 15:58:29--
Et toujours selon ce médecin, le fait que le gars ait enlever le petit garçon en plein jour, devant des témoins et tout, indiquait que fort probablement il voulait se faire prendre pour s'empêcher de recommencer. Ou qu'il était en proie à une pulsion trop forte et incontrôlable.... --Message edité par tipet le 2008-07-18 15:58:29--
Les avis sont peut-être partagés sur lui car dans le Soleil , des voisins disaient que c'était un homme mystérieux qui parlait
presque pas aux adultes juste aux enfants...
le médecin disait qu'il avait sans doute fait déjà la même chose et tu disais qu'on a jamais entendu parler d'un cas comme ça c'est sans doute qu'il s'est peut-être débarrasser du corps comme il aurait fait pour le petit garçon si les policiers l'avaient pas découvert... --Message edité par Maribelle le 2008-07-18 16:13:08--
presque pas aux adultes juste aux enfants...
le médecin disait qu'il avait sans doute fait déjà la même chose et tu disais qu'on a jamais entendu parler d'un cas comme ça c'est sans doute qu'il s'est peut-être débarrasser du corps comme il aurait fait pour le petit garçon si les policiers l'avaient pas découvert... --Message edité par Maribelle le 2008-07-18 16:13:08--
À notre époque matérialiste,il est plus que jamais essentiel de réserver une place d'honneur au conte de fées.
de Charles Dickens
de Charles Dickens
Defoy éprouvait du dégoût envers les histoires de rapts d’enfants
Le réservoir inutilisé de mazout où était enfermé la jeune victime.
Copropriété Le Belvédère
En dépit de la terrible histoire dans laquelle il est plongé, Pierre Defoy a émis, dans un passé rapproché, des sentiments de dégoût envers les histoires d’enfants qui étaient victimes d’enlèvement ou de sévices physiques.
Deux personnes qui ont travaillé avec l’homme de 50 ans à la Copropriété Le Belvédère — où l’enfant de huit ans a été retrouvé vivant dans un réservoir de mazout par les policiers de la ville de Québec — ont avoué avoir déjà eu des discussions avec l’accusé sur les enfants maltraités ou enlevés, notamment sur la disparition de la petite Cédrika Provencher de Trois-Rivières. Defoy agissait comme concierge dans cet édifice de condominiums.
«Toutes ces histoires d’enfants maltraités l’horripilaient, raconte François Magny, le gérant à la retraite de la copropriété qui a participé au processus d’embauche de Defoy, il y a environ trois ans et demi. Pierre ne comprenait pas qu’on puisse agir ainsi avec des enfants, car il disait que les enfants, ce sont les personnes dont on doit s’occuper le plus dans notre monde. Ce type d’histoires le choquait.»
Même son de cloche du côté d’une membre du conseil d’administration de la Copropriété Le Belvédère qui a accordé une entrevue au Soleil en son nom personnel, et non pour le conseil d’administration, et qui a demandé la protection de son identité.
«Il a toujours trouvé ça (les enfants enlevés) horrible, affirme-t-elle. Il ne comprenait pas qu’on puisse faire des choses comme ça à des enfants.»
Cette membre du conseil d’administration dit avoir parlé et eu une courte réunion avec Defoy vers 16h30, mardi, soit moins d’une heure trente avant qu’il n’entreprenne les présumés gestes qui lui sont reprochés devant le tribunal.
«Il avait l’air très fatigué, se rappelle-t-elle. J’allais même lui proposer de prendre quelques jours de congé pour qu’il se repose. Et vers 16h50, il m’a reparlé au téléphone, après son départ d’ici, pour me dire qu’il avait peut-être trouvé une soumission moins chère afin de refaire le toit du garage. Il voulait une autorisation pour aller de l’avant.»
La même dame avance qu’elle avait même eu l’idée de demander à Defoy de la conduire chez sa mère, le mardi tout juste avant son départ du 1105, avenue Belvédère. «Je m’étais ravisée car j’avais des commissions à faire avant d’aller chez ma mère.»
Autant du côté de M. Magny que du côté de la dame qui parle sous le couvert de l’anonymat, Pierre Defoy était un père de famille exemplaire et il avait inculqué de belles valeurs à ses deux enfants — un garçon et une fille — devenus de jeunes adultes. Defoy était un concierge très efficace et il travaillait au moins 60 heures par semaine, en plus de prendre des contrats de sous-traitance chez des résidants de la copropriété afin de réparer des petites défectuosités. Et quand il prenait des vacances de son emploi de concierge, il effectuait souvent des besognes pour d’autres compagnies et particuliers, car il est un homme très habile de ses mains.
«Ses enfants ont déjà travaillé ici afin de se payer des choses. Ils étaient bien élevés et très polis. Pierre avait toute la confiance des gens qui habitent ici. Il était un excellent concierge. Je suis certaine que tout le monde de notre copropriété se couche et se lève en pensant aux enfants de Pierre. Il travaillait beaucoup afin de s’acheter une maison.»
Le réservoir inutilisé de mazout où était enfermé la jeune victime.
Copropriété Le Belvédère
En dépit de la terrible histoire dans laquelle il est plongé, Pierre Defoy a émis, dans un passé rapproché, des sentiments de dégoût envers les histoires d’enfants qui étaient victimes d’enlèvement ou de sévices physiques.
Deux personnes qui ont travaillé avec l’homme de 50 ans à la Copropriété Le Belvédère — où l’enfant de huit ans a été retrouvé vivant dans un réservoir de mazout par les policiers de la ville de Québec — ont avoué avoir déjà eu des discussions avec l’accusé sur les enfants maltraités ou enlevés, notamment sur la disparition de la petite Cédrika Provencher de Trois-Rivières. Defoy agissait comme concierge dans cet édifice de condominiums.
«Toutes ces histoires d’enfants maltraités l’horripilaient, raconte François Magny, le gérant à la retraite de la copropriété qui a participé au processus d’embauche de Defoy, il y a environ trois ans et demi. Pierre ne comprenait pas qu’on puisse agir ainsi avec des enfants, car il disait que les enfants, ce sont les personnes dont on doit s’occuper le plus dans notre monde. Ce type d’histoires le choquait.»
Même son de cloche du côté d’une membre du conseil d’administration de la Copropriété Le Belvédère qui a accordé une entrevue au Soleil en son nom personnel, et non pour le conseil d’administration, et qui a demandé la protection de son identité.
«Il a toujours trouvé ça (les enfants enlevés) horrible, affirme-t-elle. Il ne comprenait pas qu’on puisse faire des choses comme ça à des enfants.»
Cette membre du conseil d’administration dit avoir parlé et eu une courte réunion avec Defoy vers 16h30, mardi, soit moins d’une heure trente avant qu’il n’entreprenne les présumés gestes qui lui sont reprochés devant le tribunal.
«Il avait l’air très fatigué, se rappelle-t-elle. J’allais même lui proposer de prendre quelques jours de congé pour qu’il se repose. Et vers 16h50, il m’a reparlé au téléphone, après son départ d’ici, pour me dire qu’il avait peut-être trouvé une soumission moins chère afin de refaire le toit du garage. Il voulait une autorisation pour aller de l’avant.»
La même dame avance qu’elle avait même eu l’idée de demander à Defoy de la conduire chez sa mère, le mardi tout juste avant son départ du 1105, avenue Belvédère. «Je m’étais ravisée car j’avais des commissions à faire avant d’aller chez ma mère.»
Autant du côté de M. Magny que du côté de la dame qui parle sous le couvert de l’anonymat, Pierre Defoy était un père de famille exemplaire et il avait inculqué de belles valeurs à ses deux enfants — un garçon et une fille — devenus de jeunes adultes. Defoy était un concierge très efficace et il travaillait au moins 60 heures par semaine, en plus de prendre des contrats de sous-traitance chez des résidants de la copropriété afin de réparer des petites défectuosités. Et quand il prenait des vacances de son emploi de concierge, il effectuait souvent des besognes pour d’autres compagnies et particuliers, car il est un homme très habile de ses mains.
«Ses enfants ont déjà travaillé ici afin de se payer des choses. Ils étaient bien élevés et très polis. Pierre avait toute la confiance des gens qui habitent ici. Il était un excellent concierge. Je suis certaine que tout le monde de notre copropriété se couche et se lève en pensant aux enfants de Pierre. Il travaillait beaucoup afin de s’acheter une maison.»
Crime! Cacher un corps dans un reservoir... C'est une maudite
bonne cachette ca! Si tu as pas ete temoin de l'enlevement
tu peux chercher longtemps le corps...
Y'a peut-etre un enfant disparu qu'on a pas retrouve qui
est dans un reservoir quelque part justement...
bonne cachette ca! Si tu as pas ete temoin de l'enlevement
tu peux chercher longtemps le corps...
Y'a peut-etre un enfant disparu qu'on a pas retrouve qui
est dans un reservoir quelque part justement...
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
Maribelle a écrit
Ils étaient pas mal perpicace les policiers qu'ils l'ont trouvé dans ce réservoir c'est pas écrit dessus qu'il y avait plus d'huile là-dedans...et c'est très rare qu'un drame comme ça arrive...
Les policiers ne l'ont pas trouvé, ils sont arrivé et le gars était en train de visser le couvercle. --Message edité par tipet le 2008-07-18 16:24:33--
Ils étaient pas mal perpicace les policiers qu'ils l'ont trouvé dans ce réservoir c'est pas écrit dessus qu'il y avait plus d'huile là-dedans...et c'est très rare qu'un drame comme ça arrive...
Les policiers ne l'ont pas trouvé, ils sont arrivé et le gars était en train de visser le couvercle. --Message edité par tipet le 2008-07-18 16:24:33--
Pico82 a écritCrime! Cacher un corps dans un reservoir... C'est une maudite
bonne cachette ca! Si tu as pas ete temoin de l'enlevement
tu peux chercher longtemps le corps...
Y'a peut-etre un enfant disparu qu'on a pas retrouve qui
est dans un reservoir quelque part justement...
Ils étaient pas mal perpicace les policiers qu'ils l'ont trouvé dans ce réservoir c'est pas écrit dessus qu'il y avait plus d'huile là-dedans...et c'est très rare qu'un drame comme ça arrive...
bonne cachette ca! Si tu as pas ete temoin de l'enlevement
tu peux chercher longtemps le corps...
Y'a peut-etre un enfant disparu qu'on a pas retrouve qui
est dans un reservoir quelque part justement...
Ils étaient pas mal perpicace les policiers qu'ils l'ont trouvé dans ce réservoir c'est pas écrit dessus qu'il y avait plus d'huile là-dedans...et c'est très rare qu'un drame comme ça arrive...
À notre époque matérialiste,il est plus que jamais essentiel de réserver une place d'honneur au conte de fées.
de Charles Dickens
de Charles Dickens
tipet a écrit
Cédrika, si le gros colon qui l,a vu se faire entrer de force dans l'Acura rouge avait été aussi perspicace que Ryan Murphy elle serait avec ses parents en ce moment
Oui c'est bien vrai et j'ajoute qu'il aurait dû être poursuivit en justice à part ça...
Cédrika, si le gros colon qui l,a vu se faire entrer de force dans l'Acura rouge avait été aussi perspicace que Ryan Murphy elle serait avec ses parents en ce moment
Oui c'est bien vrai et j'ajoute qu'il aurait dû être poursuivit en justice à part ça...
À notre époque matérialiste,il est plus que jamais essentiel de réserver une place d'honneur au conte de fées.
de Charles Dickens
de Charles Dickens
Dans l'article du Soleil "Toutes ces histoires d'enfants disparus l'horripilaient"... C'est peut-être parce qu'il l'a déjà fait lui- même... enlever un enfant que ça le touchait autant.
J'ai hâte de savoir tout ce qu'on pourrait découvrir sur cet homme. Maintenant qu'il est pris, il pourrait avouer d'autres crimes du genre, c'est possible. Et c'est possible aussi que ce soit lui qui soit en rapport avec l'enlèvement de Cédrika.
Dans ce cas-ci, si ça n'avait été de R. Murphay qui a fourni la bonne piste, on n'aurait probablement jamais trouvé l'enfant dans ce baril vu qu'il avait déjà commencé à le visser.
Quelle histoire triste qui doit bien amener de grosses réflexions chez la famille Provencher ce qui est compréhensible. Je pense beaucoup à cette petite qui a connu un triste sort depuis presqu'un an. Ça me rend si triste...
J'ai hâte de savoir tout ce qu'on pourrait découvrir sur cet homme. Maintenant qu'il est pris, il pourrait avouer d'autres crimes du genre, c'est possible. Et c'est possible aussi que ce soit lui qui soit en rapport avec l'enlèvement de Cédrika.
Dans ce cas-ci, si ça n'avait été de R. Murphay qui a fourni la bonne piste, on n'aurait probablement jamais trouvé l'enfant dans ce baril vu qu'il avait déjà commencé à le visser.
Quelle histoire triste qui doit bien amener de grosses réflexions chez la famille Provencher ce qui est compréhensible. Je pense beaucoup à cette petite qui a connu un triste sort depuis presqu'un an. Ça me rend si triste...
Je viens de voir le réservoir dans lequel l'enfant a été enfermé. Jamais on n'aurait pu le retrouver. À l'épaisseur du réservoir, même l'odeur n'aurait alerté personne.
Je viens de penser en écoutant la mère, c'est arrivé vers 7hres 15 mardi soir. Cédrika, c'était aussi un mardi soir vers la même heure et en juillet aussi. Coudonc...
Je viens de penser en écoutant la mère, c'est arrivé vers 7hres 15 mardi soir. Cédrika, c'était aussi un mardi soir vers la même heure et en juillet aussi. Coudonc...
Il va y avoir une emission speciale sur le sujet a LCN tantot
a 19h00 je crois...
La mere a dit tantot qu'elle n'a jamais montrer a son enfant
comment on ouvre un coffre de voiture de l'interieur.
Elle a aussi dit qu'elle trouvait bizarre que son fils n'aie
pas la voix eraillee pour avoir trop criee et le petit a dit
que le monsieur lui avait dit de ne pas crier si non il le
tuerait...
a 19h00 je crois...
La mere a dit tantot qu'elle n'a jamais montrer a son enfant
comment on ouvre un coffre de voiture de l'interieur.
Elle a aussi dit qu'elle trouvait bizarre que son fils n'aie
pas la voix eraillee pour avoir trop criee et le petit a dit
que le monsieur lui avait dit de ne pas crier si non il le
tuerait...
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Le vendredi 18 juillet 2008
Enlèvement d’un enfant : l’ex-infirmier reconnu coupable de vol et de trafic de médicaments
Daphné Dion-Viens
Le Soleil Québec
Pierre Defoy n’en serait pas à son premier acte criminel. En 1992, alors qu’il était infirmier auxiliaire à l’Hôtel-Dieu de Lévis, il a été reconnu coupable d’avoir volé et trafiqué des fioles de médicaments pour assouvir sa dépendance aux drogues.
Réjean Boutin, directeur général adjoint de l’Hôtel-Dieu de Lévis, le confirme. Il a tout de suite reconnu l’ancien infirmier lorsqu’il a vu son visage au bulletin télévisé, mercredi soir. «Je n’ai pas de doute, c’est vraiment lui», a-t-il indiqué hier au Soleil.
À l’époque, M. Boutin était directeur des ressources humaines. «Le personnel infirmier avait remarqué qu’il manquait des médicaments et qu’il y avait des fioles qui avaient été altérées. On a rapidement alerté la police municipale de Lévis.»
C’est le sergent-détective Jacques Boilard, aujourd’hui retraité, qui prend l’enquête en main. Après quelques semaines de recherche, les policiers arrêtent Pierre Defoy à sa sortie de l’hôpital, en février 1991. L’homme est alors en possession de plusieurs fioles de médicaments, raconte M. Boilard. Une perquisition à son domicile de Lévis permet de trouver d’autres contenants de narcotiques. L’infirmer accepte alors de subir une cure de désintoxication.
Pierre Defoy, qui était à l’emploi de l’Hôtel-Dieu depuis 13 ans, était jusqu’à ce jour un employé sans histoire. «On avait été surpris quand on a su qu’il s’était fait pogner pour ça, se souvient un de ses anciens collègues, qui a préféré garder l’anonymat. C’était pas un gars qui parlait beaucoup, il était pas mal discret.» Lui aussi est convaincu qu’il s’agit du même homme qui a enlevé le gamin de huit ans à Lévis, mardi soir.
Redoutant les effets qu’aurait pu avoir la substitution de médicaments, le sergent-détective Boilard demande alors l’intervention du coroner Bernard Couillard, pour éclaircir ce dossier. Ce dernier étudie les cas d’une quarantaine de patients décédés à l’Hôtel-Dieu au cours des derniers mois. Mais aucun lien n’a été démontré.
«Encore aujourd’hui, je suis persuadé que certaines personnes n’ont pas reçu le tranquillisant qu’elles méritaient», a affirmé M. Boilard, qui décrit Pierre Defoy à l’époque comme un homme «troublé» et «très affecté par sa dépendance».
Plaidoyer de culpabilité
Après avoir enregistré un plaidoyer de culpabilité, Pierre Defoy est reconnu coupable d’avoir volé et trafiqué des médicaments en avril 1992. Âgé d’une trentaine d’années, il est alors condamné à deux ans moins un jour de prison.
Selon le juge André Cartier, de la Cour du Québec, l’homme avait utilisé un «stratagème très complexe» pour soutirer à l’aide d’une seringue le contenu d’une vingtaine d’ampoules de tranquillisants pour le remplacer par un autre produit.
Le Soleil rapportait à l’époque que Pierre Defoy traversait une «période dépressive», selon l’agente de probation qui s’était penchée sur son cas. Travailleur et étudiant à temps plein, il devait composer avec la maladie d’un proche.
L’Hôtel-Dieu de Lévis a par ailleurs porté plainte à l’Ordre des infirmiers auxiliaires du Québec, qui l’a radié en juin 1992. Dans la décision de l’Ordre, dont Le Soleil a obtenu copie, on peut lire qu’il a été reconnu coupable d’avoir commis «un méfait qui rend un bien dangereux à l’égard de la vie d’autrui».
Demande de pardon?
Du côté du Service de police de Lévis, on n’a toutefois retrouvé aucun dossier au nom de Pierre Defoy hier, malgré plusieurs recherches. Même son de cloche de la part de la Sûreté du Québec, qui maintenait toujours que l’homme n’avait aucun antécédent judiciaire.
Si l’ancien infirmier de l’Hôtel-Dieu est bel et bien le même homme qui a enlevé le jeune garçon à Lévis, une option pourrait expliquer cette absence dans les dossiers des autorités : une demande de pardon.
Cette requête, qui permet d’effacer toute trace de casier judiciaire, peut être formulée de trois à cinq ans après le jugement prononcé contre un individu. Si la demande est acceptée, le dossier est retiré des banques de données fédérales, en vertu de la Loi sur le casier judiciaire. Les autorités provinciales et municipales sont tenues de faire de même, a indiqué hier Carole Ménard, porte-parole de la Commission nationale des libérations conditionnelles, qui accorde les demandes de pardon.
Cette démarche étant strictement confidentielle, il a été impossible de savoir si Pierre Defoy avait fait cette requête.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 9/CPSOLEIL
Enlèvement d’un enfant : l’ex-infirmier reconnu coupable de vol et de trafic de médicaments
Daphné Dion-Viens
Le Soleil Québec
Pierre Defoy n’en serait pas à son premier acte criminel. En 1992, alors qu’il était infirmier auxiliaire à l’Hôtel-Dieu de Lévis, il a été reconnu coupable d’avoir volé et trafiqué des fioles de médicaments pour assouvir sa dépendance aux drogues.
Réjean Boutin, directeur général adjoint de l’Hôtel-Dieu de Lévis, le confirme. Il a tout de suite reconnu l’ancien infirmier lorsqu’il a vu son visage au bulletin télévisé, mercredi soir. «Je n’ai pas de doute, c’est vraiment lui», a-t-il indiqué hier au Soleil.
À l’époque, M. Boutin était directeur des ressources humaines. «Le personnel infirmier avait remarqué qu’il manquait des médicaments et qu’il y avait des fioles qui avaient été altérées. On a rapidement alerté la police municipale de Lévis.»
C’est le sergent-détective Jacques Boilard, aujourd’hui retraité, qui prend l’enquête en main. Après quelques semaines de recherche, les policiers arrêtent Pierre Defoy à sa sortie de l’hôpital, en février 1991. L’homme est alors en possession de plusieurs fioles de médicaments, raconte M. Boilard. Une perquisition à son domicile de Lévis permet de trouver d’autres contenants de narcotiques. L’infirmer accepte alors de subir une cure de désintoxication.
Pierre Defoy, qui était à l’emploi de l’Hôtel-Dieu depuis 13 ans, était jusqu’à ce jour un employé sans histoire. «On avait été surpris quand on a su qu’il s’était fait pogner pour ça, se souvient un de ses anciens collègues, qui a préféré garder l’anonymat. C’était pas un gars qui parlait beaucoup, il était pas mal discret.» Lui aussi est convaincu qu’il s’agit du même homme qui a enlevé le gamin de huit ans à Lévis, mardi soir.
Redoutant les effets qu’aurait pu avoir la substitution de médicaments, le sergent-détective Boilard demande alors l’intervention du coroner Bernard Couillard, pour éclaircir ce dossier. Ce dernier étudie les cas d’une quarantaine de patients décédés à l’Hôtel-Dieu au cours des derniers mois. Mais aucun lien n’a été démontré.
«Encore aujourd’hui, je suis persuadé que certaines personnes n’ont pas reçu le tranquillisant qu’elles méritaient», a affirmé M. Boilard, qui décrit Pierre Defoy à l’époque comme un homme «troublé» et «très affecté par sa dépendance».
Plaidoyer de culpabilité
Après avoir enregistré un plaidoyer de culpabilité, Pierre Defoy est reconnu coupable d’avoir volé et trafiqué des médicaments en avril 1992. Âgé d’une trentaine d’années, il est alors condamné à deux ans moins un jour de prison.
Selon le juge André Cartier, de la Cour du Québec, l’homme avait utilisé un «stratagème très complexe» pour soutirer à l’aide d’une seringue le contenu d’une vingtaine d’ampoules de tranquillisants pour le remplacer par un autre produit.
Le Soleil rapportait à l’époque que Pierre Defoy traversait une «période dépressive», selon l’agente de probation qui s’était penchée sur son cas. Travailleur et étudiant à temps plein, il devait composer avec la maladie d’un proche.
L’Hôtel-Dieu de Lévis a par ailleurs porté plainte à l’Ordre des infirmiers auxiliaires du Québec, qui l’a radié en juin 1992. Dans la décision de l’Ordre, dont Le Soleil a obtenu copie, on peut lire qu’il a été reconnu coupable d’avoir commis «un méfait qui rend un bien dangereux à l’égard de la vie d’autrui».
Demande de pardon?
Du côté du Service de police de Lévis, on n’a toutefois retrouvé aucun dossier au nom de Pierre Defoy hier, malgré plusieurs recherches. Même son de cloche de la part de la Sûreté du Québec, qui maintenait toujours que l’homme n’avait aucun antécédent judiciaire.
Si l’ancien infirmier de l’Hôtel-Dieu est bel et bien le même homme qui a enlevé le jeune garçon à Lévis, une option pourrait expliquer cette absence dans les dossiers des autorités : une demande de pardon.
Cette requête, qui permet d’effacer toute trace de casier judiciaire, peut être formulée de trois à cinq ans après le jugement prononcé contre un individu. Si la demande est acceptée, le dossier est retiré des banques de données fédérales, en vertu de la Loi sur le casier judiciaire. Les autorités provinciales et municipales sont tenues de faire de même, a indiqué hier Carole Ménard, porte-parole de la Commission nationale des libérations conditionnelles, qui accorde les demandes de pardon.
Cette démarche étant strictement confidentielle, il a été impossible de savoir si Pierre Defoy avait fait cette requête.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 9/CPSOLEIL
[url=http://www.casimages.com][img]http://nsa25.casimages.com/img/2011/01/11/110111032541180441.jpg[/img][/url] [url=http://www.casimages.com][img]http://nsa24.casimages.com/img/2010/10/18/101018034517279643.gif[/img][/url]
- gingerstar
- Intronisé au Panthéon
- Messages : 41008
- Inscription : dim. sept. 21, 2003 12:00 am
Une véritable histoire d'horreur pour cet enfant là: enlevé sur la rue, jeté dans un coffre d'auto, réussit à ouvrir le coffre, se fait refermer le coffre sur lui, séquestré, abusé, menacé, violenté, attaché, jeté dans un gros contenant aux parois épaisses, tout cela en quelques heures...Ouf! Pauvre ti-pit, il va rester marqué à vie.
Heureusement que grâce à un témoin efficace, il a été retrouvé à temps. J'imagine la terreur de cet enfant au moment où le ravisseur a refermé le gros couvercle au-dessus de lui... Au moins, il est maintenant bien entouré et doit recevoir tous les soins physiques et psychologiques dont il a besoin. Sa famille le veille sûrement, il doit tellement avoir besoin de réconfort.
Quant à son ravisseur, pour aller chercher cet enfant devant témoins, fallait qu'il ait toute une pulsion, ça fait vraiment peur...
Heureusement que grâce à un témoin efficace, il a été retrouvé à temps. J'imagine la terreur de cet enfant au moment où le ravisseur a refermé le gros couvercle au-dessus de lui... Au moins, il est maintenant bien entouré et doit recevoir tous les soins physiques et psychologiques dont il a besoin. Sa famille le veille sûrement, il doit tellement avoir besoin de réconfort.
Quant à son ravisseur, pour aller chercher cet enfant devant témoins, fallait qu'il ait toute une pulsion, ça fait vraiment peur...