Mme Marois, il est trop tard pourt la souveraineté
Nikki. a écrit
Je suis d'accord avec toi. Je crois que la très grande majorité des jeunes veulent travailler. Cependant, il faut être conscient qu'ils ont le choix maintenant... Ce qui veut dire que les entreprises peuvent beaucoup moins qu'avant les exploiter et les ''écoeurer''...
Tu parles mieux que moi c'est exactement ca que je voulais dire.
Mais dans le fond hier soir je me posais la question, est ce vraiment important la souveraineté? J'ai déja un jour pensé que oui mais aujourd'hui je pense de plus en plus qu'il faut se rendre a l'évidence que nous pouvons etre plus fort tous ensemble dans la mondialisation que un tout petit Québec qui n'est meme pas capable de garder ses usines
Dans le fond je les comprend nos jeunes, va dont dire a quelqu'un qui a toujours vu ses parents vivre dans l'opulence ben toi pour avoir un pays libre va falloir tu te serres la ceinture un peu, il comprendra rien pantoute a tout ca parce que ce meme parent la lui a meme jamais raconté l'histoire de ses ancetres et comment il a travaillé fort pour défriché la terre sur laquel est batis sa maison, batir une maison pour lui c'est emprunté 300 000$ a la banque meme pas de cash et payé ca sur 35 ans, le remettre a un contracteur qui fera toute la job a sa place.
Comment les blamé?
Je suis d'accord avec toi. Je crois que la très grande majorité des jeunes veulent travailler. Cependant, il faut être conscient qu'ils ont le choix maintenant... Ce qui veut dire que les entreprises peuvent beaucoup moins qu'avant les exploiter et les ''écoeurer''...
Tu parles mieux que moi c'est exactement ca que je voulais dire.
Mais dans le fond hier soir je me posais la question, est ce vraiment important la souveraineté? J'ai déja un jour pensé que oui mais aujourd'hui je pense de plus en plus qu'il faut se rendre a l'évidence que nous pouvons etre plus fort tous ensemble dans la mondialisation que un tout petit Québec qui n'est meme pas capable de garder ses usines
Dans le fond je les comprend nos jeunes, va dont dire a quelqu'un qui a toujours vu ses parents vivre dans l'opulence ben toi pour avoir un pays libre va falloir tu te serres la ceinture un peu, il comprendra rien pantoute a tout ca parce que ce meme parent la lui a meme jamais raconté l'histoire de ses ancetres et comment il a travaillé fort pour défriché la terre sur laquel est batis sa maison, batir une maison pour lui c'est emprunté 300 000$ a la banque meme pas de cash et payé ca sur 35 ans, le remettre a un contracteur qui fera toute la job a sa place.
Comment les blamé?
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Texte de Michel Hébert (pris sur son blogue)
FAIS SEMBLANT D'Y CROIRE...
On ne peut pas entrer dans les caucus. Que ce soit au PQ, au PLQ ou à l’ADQ. Mais on peut facilement imaginer que François Legault a passé un mauvais quart d’heure derrière les portes closes, hier…
Mais qu’a-t-il dit de si grave, le député de Rousseau. Que la souveraineté est difficile à vendre? Que les gens sont méfiants, cyniques, voire exaspérés?
Vous a-t-il appris quelque chose en disant cela?
Sans doute pas…
Alors pourquoi M. Legault a-t-il dû s’expliquer devant ses collègues?
Parce qu’il donne à nouveau du PQ l’image d’un parti chicanier… Parce qu'il nuit à la relance de la Cause. Parce qu'il donne malheureusement l'impression que nous ne sommes pas tous dans le champ... Et juste avant que soit déposé le Manifeste pour la souveraineté... Pauvre Mme Harel qui en rêve depuis si longtemps à ce pays mythique...
Mais M. Legault nous a tout de même appris une chose. La devise péquiste a changé: ce n’est plus «Crois ou meurs», c’est désormais «Fais semblant d’y croire ou ferme-là».
PS: On ignore encore si Pierre Curzi a bourré son iPod des grands succès de McCartney…
FAIS SEMBLANT D'Y CROIRE...
On ne peut pas entrer dans les caucus. Que ce soit au PQ, au PLQ ou à l’ADQ. Mais on peut facilement imaginer que François Legault a passé un mauvais quart d’heure derrière les portes closes, hier…
Mais qu’a-t-il dit de si grave, le député de Rousseau. Que la souveraineté est difficile à vendre? Que les gens sont méfiants, cyniques, voire exaspérés?
Vous a-t-il appris quelque chose en disant cela?
Sans doute pas…
Alors pourquoi M. Legault a-t-il dû s’expliquer devant ses collègues?
Parce qu’il donne à nouveau du PQ l’image d’un parti chicanier… Parce qu'il nuit à la relance de la Cause. Parce qu'il donne malheureusement l'impression que nous ne sommes pas tous dans le champ... Et juste avant que soit déposé le Manifeste pour la souveraineté... Pauvre Mme Harel qui en rêve depuis si longtemps à ce pays mythique...
Mais M. Legault nous a tout de même appris une chose. La devise péquiste a changé: ce n’est plus «Crois ou meurs», c’est désormais «Fais semblant d’y croire ou ferme-là».
PS: On ignore encore si Pierre Curzi a bourré son iPod des grands succès de McCartney…
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Je n'ai pas lu ce qui précède, mais être resté accroché sur l'idée de souveraineté, moi je vois ça comme ceux qui pensent que le son est plus beau sur un 33 tour en vinyl.
On est rendu à la mondialisation et à l'internet. On n'est plus en 1980.
On est rendu aux groupes de pressions qui font qu'à chaque barrage qu'on pourrait construire, les espèeces animales sont plus représentées par les groupes de pressions que les habitants du Québec entier.
Quand je verrai un autre barrage se construire pour vendre une énergie propre, alors je me remettrai à croire en un Québec indépendant et non dirigé par les groupes de pressions
On est rendu à la mondialisation et à l'internet. On n'est plus en 1980.
On est rendu aux groupes de pressions qui font qu'à chaque barrage qu'on pourrait construire, les espèeces animales sont plus représentées par les groupes de pressions que les habitants du Québec entier.
Quand je verrai un autre barrage se construire pour vendre une énergie propre, alors je me remettrai à croire en un Québec indépendant et non dirigé par les groupes de pressions
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Citation :
Increvable identité
28 août 2008 par Joseph Facal
Me voici de retour. Heureux de vous retrouver.
Une chose ne cesse de m’étonner : c’est fou comme une idée résiste à toutes les évidences qui la contredisent quand elle va dans le sens de ce que l’on veut croire à tout prix.
Ainsi, une opinion largement dominante dans les milieux intellectuels et journalistiques est à l’effet que les identités nationales sont aujourd’hui en régression ou, si elles ne le sont pas, qu’ils seraient bon qu’elles soient.
La mondialisation, les progrès de l’éducation, une meilleure connaissance de ceux qui ne sont pas comme nous, dit-on, construisent un monde constitué de grands ensembles régionaux, et des sociétés davantage multiculturelles, où l’on tablera, pour reprendre le cliché, «sur-ce- qui-nous-unit-et-non-ce-qui-nous-distingue».
L’Union européenne et le multiculturalisme canadien sont souvent cités à titre d’exemples les plus avancés de cette évolution présentée comme uniformément positive. S’y opposer ou simplement être sceptique, c’est être dépassé, «fermé», nostalgique, et dangereusement suspect d’ethnicisme.
Il est certes vrai que les individus sont aujourd’hui porteurs d’identités multiples : appelée à se définir, une personne se dira habituellement femme, gay, écologiste, de gauche ou de droite, bien avant de se dire québécoise.
Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je ne vois pourtant aucun recul des identités nationales. Les forces qui valorisent ce qui distingue les peuples les uns des autres sont au moins aussi fortes que celles qui poussent à la convergence. Que cela soit bon ou mauvais est un autre débat et dépend des convictions de chacun.
Je reviens de trois semaines en France, en Italie et en Suisse. L’Union européenne a du bon et du mauvais. Mais il est fascinant de voir à quel point elle est, pour l’essentiel, un dada des politiciens, des fonctionnaires, des journalistes et des intellectuels. Eux sont évidemment persuadés de savoir ce qui est bon pour le peuple qui, lui, se sent plus profondément français, suisse ou italien que jamais.
Ce n’est pourtant pas faute d’efforts pour le convertir : on me faisait remarquer que l’Europe est partout tapissée de drapeaux européens que personne ne salue, et s’est dotée d’un hymne que personne ne fredonne. Ironie suprême, la capitale européenne, Bruxelles, est en plein cœur d’un pays, la Belgique, au bord de l’éclatement.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il y avait 23 pays en Europe. Il y en a aujourd’hui 50. Et après les Kosovars qui n’avaient aucune envie d’être Serbes, voici que les Ossètes et les Abkhazes n’ont aucune intention de rester Géorgiens.
Basques, Catalans, Écossais, Wallons, Flamands, et des dizaines d’autres dans l’ex-URSS, s’obstinent aussi à vouloir rester eux-mêmes, voire même à penser qu’avoir leur propre État n’est pas du tout une idée dépassée.
Voyez aussi l’Afrique, où nombre de conflits s’expliquent parce que les frontières fixées à l’époque des colonies forcent la cohabitation de peuples qui ne veulent pas habiter ensemble. Et c’est tout aussi vrai en Inde, au Pakistan, et dans de nombreux autres coins d’Asie.
Bref, le sentiment national évolue, mais il demeure increvable et sera encore, que cela plaise ou non, l’une des forces motrices du monde de demain. Et c’est quand on force la cohabitation de gens qui ne se sentent rien en commun qu’on s’achète de graves troubles sociaux.
En plein ce que je pense...
Increvable identité
28 août 2008 par Joseph Facal
Me voici de retour. Heureux de vous retrouver.
Une chose ne cesse de m’étonner : c’est fou comme une idée résiste à toutes les évidences qui la contredisent quand elle va dans le sens de ce que l’on veut croire à tout prix.
Ainsi, une opinion largement dominante dans les milieux intellectuels et journalistiques est à l’effet que les identités nationales sont aujourd’hui en régression ou, si elles ne le sont pas, qu’ils seraient bon qu’elles soient.
La mondialisation, les progrès de l’éducation, une meilleure connaissance de ceux qui ne sont pas comme nous, dit-on, construisent un monde constitué de grands ensembles régionaux, et des sociétés davantage multiculturelles, où l’on tablera, pour reprendre le cliché, «sur-ce- qui-nous-unit-et-non-ce-qui-nous-distingue».
L’Union européenne et le multiculturalisme canadien sont souvent cités à titre d’exemples les plus avancés de cette évolution présentée comme uniformément positive. S’y opposer ou simplement être sceptique, c’est être dépassé, «fermé», nostalgique, et dangereusement suspect d’ethnicisme.
Il est certes vrai que les individus sont aujourd’hui porteurs d’identités multiples : appelée à se définir, une personne se dira habituellement femme, gay, écologiste, de gauche ou de droite, bien avant de se dire québécoise.
Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je ne vois pourtant aucun recul des identités nationales. Les forces qui valorisent ce qui distingue les peuples les uns des autres sont au moins aussi fortes que celles qui poussent à la convergence. Que cela soit bon ou mauvais est un autre débat et dépend des convictions de chacun.
Je reviens de trois semaines en France, en Italie et en Suisse. L’Union européenne a du bon et du mauvais. Mais il est fascinant de voir à quel point elle est, pour l’essentiel, un dada des politiciens, des fonctionnaires, des journalistes et des intellectuels. Eux sont évidemment persuadés de savoir ce qui est bon pour le peuple qui, lui, se sent plus profondément français, suisse ou italien que jamais.
Ce n’est pourtant pas faute d’efforts pour le convertir : on me faisait remarquer que l’Europe est partout tapissée de drapeaux européens que personne ne salue, et s’est dotée d’un hymne que personne ne fredonne. Ironie suprême, la capitale européenne, Bruxelles, est en plein cœur d’un pays, la Belgique, au bord de l’éclatement.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il y avait 23 pays en Europe. Il y en a aujourd’hui 50. Et après les Kosovars qui n’avaient aucune envie d’être Serbes, voici que les Ossètes et les Abkhazes n’ont aucune intention de rester Géorgiens.
Basques, Catalans, Écossais, Wallons, Flamands, et des dizaines d’autres dans l’ex-URSS, s’obstinent aussi à vouloir rester eux-mêmes, voire même à penser qu’avoir leur propre État n’est pas du tout une idée dépassée.
Voyez aussi l’Afrique, où nombre de conflits s’expliquent parce que les frontières fixées à l’époque des colonies forcent la cohabitation de peuples qui ne veulent pas habiter ensemble. Et c’est tout aussi vrai en Inde, au Pakistan, et dans de nombreux autres coins d’Asie.
Bref, le sentiment national évolue, mais il demeure increvable et sera encore, que cela plaise ou non, l’une des forces motrices du monde de demain. Et c’est quand on force la cohabitation de gens qui ne se sentent rien en commun qu’on s’achète de graves troubles sociaux.
En plein ce que je pense...
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Gillo a écritCitation :
Increvable identité
28 août 2008 par Joseph Facal
Me voici de retour. Heureux de vous retrouver.
Une chose ne cesse de m’étonner : c’est fou comme une idée résiste à toutes les évidences qui la contredisent quand elle va dans le sens de ce que l’on veut croire à tout prix.
Ainsi, une opinion largement dominante dans les milieux intellectuels et journalistiques est à l’effet que les identités nationales sont aujourd’hui en régression ou, si elles ne le sont pas, qu’ils seraient bon qu’elles soient.
La mondialisation, les progrès de l’éducation, une meilleure connaissance de ceux qui ne sont pas comme nous, dit-on, construisent un monde constitué de grands ensembles régionaux, et des sociétés davantage multiculturelles, où l’on tablera, pour reprendre le cliché, «sur-ce- qui-nous-unit-et-non-ce-qui-nous-distingue».
L’Union européenne et le multiculturalisme canadien sont souvent cités à titre d’exemples les plus avancés de cette évolution présentée comme uniformément positive. S’y opposer ou simplement être sceptique, c’est être dépassé, «fermé», nostalgique, et dangereusement suspect d’ethnicisme.
Il est certes vrai que les individus sont aujourd’hui porteurs d’identités multiples : appelée à se définir, une personne se dira habituellement femme, gay, écologiste, de gauche ou de droite, bien avant de se dire québécoise.
Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je ne vois pourtant aucun recul des identités nationales. Les forces qui valorisent ce qui distingue les peuples les uns des autres sont au moins aussi fortes que celles qui poussent à la convergence. Que cela soit bon ou mauvais est un autre débat et dépend des convictions de chacun.
Je reviens de trois semaines en France, en Italie et en Suisse. L’Union européenne a du bon et du mauvais. Mais il est fascinant de voir à quel point elle est, pour l’essentiel, un dada des politiciens, des fonctionnaires, des journalistes et des intellectuels. Eux sont évidemment persuadés de savoir ce qui est bon pour le peuple qui, lui, se sent plus profondément français, suisse ou italien que jamais.
Ce n’est pourtant pas faute d’efforts pour le convertir : on me faisait remarquer que l’Europe est partout tapissée de drapeaux européens que personne ne salue, et s’est dotée d’un hymne que personne ne fredonne. Ironie suprême, la capitale européenne, Bruxelles, est en plein cœur d’un pays, la Belgique, au bord de l’éclatement.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il y avait 23 pays en Europe. Il y en a aujourd’hui 50. Et après les Kosovars qui n’avaient aucune envie d’être Serbes, voici que les Ossètes et les Abkhazes n’ont aucune intention de rester Géorgiens.
Basques, Catalans, Écossais, Wallons, Flamands, et des dizaines d’autres dans l’ex-URSS, s’obstinent aussi à vouloir rester eux-mêmes, voire même à penser qu’avoir leur propre État n’est pas du tout une idée dépassée.
Voyez aussi l’Afrique, où nombre de conflits s’expliquent parce que les frontières fixées à l’époque des colonies forcent la cohabitation de peuples qui ne veulent pas habiter ensemble. Et c’est tout aussi vrai en Inde, au Pakistan, et dans de nombreux autres coins d’Asie.
Bref, le sentiment national évolue, mais il demeure increvable et sera encore, que cela plaise ou non, l’une des forces motrices du monde de demain. Et c’est quand on force la cohabitation de gens qui ne se sentent rien en commun qu’on s’achète de graves troubles sociaux.
En plein ce que je pense...
Merci pour ce texte Gillo
Il me rejoint aussi entièrement.
Increvable identité
28 août 2008 par Joseph Facal
Me voici de retour. Heureux de vous retrouver.
Une chose ne cesse de m’étonner : c’est fou comme une idée résiste à toutes les évidences qui la contredisent quand elle va dans le sens de ce que l’on veut croire à tout prix.
Ainsi, une opinion largement dominante dans les milieux intellectuels et journalistiques est à l’effet que les identités nationales sont aujourd’hui en régression ou, si elles ne le sont pas, qu’ils seraient bon qu’elles soient.
La mondialisation, les progrès de l’éducation, une meilleure connaissance de ceux qui ne sont pas comme nous, dit-on, construisent un monde constitué de grands ensembles régionaux, et des sociétés davantage multiculturelles, où l’on tablera, pour reprendre le cliché, «sur-ce- qui-nous-unit-et-non-ce-qui-nous-distingue».
L’Union européenne et le multiculturalisme canadien sont souvent cités à titre d’exemples les plus avancés de cette évolution présentée comme uniformément positive. S’y opposer ou simplement être sceptique, c’est être dépassé, «fermé», nostalgique, et dangereusement suspect d’ethnicisme.
Il est certes vrai que les individus sont aujourd’hui porteurs d’identités multiples : appelée à se définir, une personne se dira habituellement femme, gay, écologiste, de gauche ou de droite, bien avant de se dire québécoise.
Quand je regarde le monde d’aujourd’hui, je ne vois pourtant aucun recul des identités nationales. Les forces qui valorisent ce qui distingue les peuples les uns des autres sont au moins aussi fortes que celles qui poussent à la convergence. Que cela soit bon ou mauvais est un autre débat et dépend des convictions de chacun.
Je reviens de trois semaines en France, en Italie et en Suisse. L’Union européenne a du bon et du mauvais. Mais il est fascinant de voir à quel point elle est, pour l’essentiel, un dada des politiciens, des fonctionnaires, des journalistes et des intellectuels. Eux sont évidemment persuadés de savoir ce qui est bon pour le peuple qui, lui, se sent plus profondément français, suisse ou italien que jamais.
Ce n’est pourtant pas faute d’efforts pour le convertir : on me faisait remarquer que l’Europe est partout tapissée de drapeaux européens que personne ne salue, et s’est dotée d’un hymne que personne ne fredonne. Ironie suprême, la capitale européenne, Bruxelles, est en plein cœur d’un pays, la Belgique, au bord de l’éclatement.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il y avait 23 pays en Europe. Il y en a aujourd’hui 50. Et après les Kosovars qui n’avaient aucune envie d’être Serbes, voici que les Ossètes et les Abkhazes n’ont aucune intention de rester Géorgiens.
Basques, Catalans, Écossais, Wallons, Flamands, et des dizaines d’autres dans l’ex-URSS, s’obstinent aussi à vouloir rester eux-mêmes, voire même à penser qu’avoir leur propre État n’est pas du tout une idée dépassée.
Voyez aussi l’Afrique, où nombre de conflits s’expliquent parce que les frontières fixées à l’époque des colonies forcent la cohabitation de peuples qui ne veulent pas habiter ensemble. Et c’est tout aussi vrai en Inde, au Pakistan, et dans de nombreux autres coins d’Asie.
Bref, le sentiment national évolue, mais il demeure increvable et sera encore, que cela plaise ou non, l’une des forces motrices du monde de demain. Et c’est quand on force la cohabitation de gens qui ne se sentent rien en commun qu’on s’achète de graves troubles sociaux.
En plein ce que je pense...
Merci pour ce texte Gillo
Il me rejoint aussi entièrement.
tipet a écritJ'aurais juste une question par-contre, en quoi le fait d'aspirer à la souveraineté en 2008 nous empêche de nous soucier de l'environnement, ou de l'économie, ou de la famille ect.?
En principe, en rien. Sauf que dans les faits, on l'a vu par le passé, lorsqu'on parle de souveraineté on ne parle de rien d'autre en campagne électoral... Donc pas d'environnement...
Souvent l'argument péquiste est d'ailleurs : "On pourra s'occuper de tout ça lorsqu'on sera libre"...
En principe, en rien. Sauf que dans les faits, on l'a vu par le passé, lorsqu'on parle de souveraineté on ne parle de rien d'autre en campagne électoral... Donc pas d'environnement...
Souvent l'argument péquiste est d'ailleurs : "On pourra s'occuper de tout ça lorsqu'on sera libre"...
Mimosa a écritQuand on voit à quel point l'environnement tient au coeur de Harper, c'est p'tet vrai qu'on pourra mieux s'en occuper quand on sera libre...
Pour ça tu as entièrement raison
Pour ça tu as entièrement raison
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/N3LF.jpg[/img][img]http://b3.lilypie.com/BWcSm5/.png[/img][/url]
[url=http://lilypie.com][img]http://lilypie.com/pic/090307/P3Yv.jpg[/img][img]http://b1.lilypie.com/FXD1m5/.png[/img][/url]
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Quand on voit à quel point l'environnement tient au coeur de Harper, c'est p'tet vrai qu'on pourra mieux s'en occuper quand on sera libre...
Because they don't have a voice, you'll never stop hearing mine.
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
Great minds discuss ideas. Average minds discuss events. Small minds discuss people. - Eleanor Roosevelt
Facal a écritEt c’est quand on force la cohabitation de gens qui ne se sentent rien en commun qu’on s’achète de graves troubles sociaux.
Sauf qu'une séparation de gens différents ne règle pas forcément les choses. Quand l'Inde s'est divisé pour séparer les musulmans des hindous, il y a eu un million de morts, des suicides collectifs, des massacres, des dizaines de millers de femmes enlevées et violées, etc.
Donc une séparation peut aussi impliquer de graves troubles sociaux, dont de l'instabilité, de la violence, etc. Une nation qui se sépare, c'est un peuple qui se déchire, des individus qui doivent parfois faire un choix douloureux.
Sauf qu'une séparation de gens différents ne règle pas forcément les choses. Quand l'Inde s'est divisé pour séparer les musulmans des hindous, il y a eu un million de morts, des suicides collectifs, des massacres, des dizaines de millers de femmes enlevées et violées, etc.
Donc une séparation peut aussi impliquer de graves troubles sociaux, dont de l'instabilité, de la violence, etc. Une nation qui se sépare, c'est un peuple qui se déchire, des individus qui doivent parfois faire un choix douloureux.
Ça dépend, c'est exactement comme un couple qui se sépare... Si tu reste ça peut être pire, si tu casse ça peut être dur sur le coup et très bien après... Ou bedon le bordel intégral... --Message edité par Gillo le 2008-08-29 20:42:33--
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
Chico_Fan a écrit
Sauf qu'une séparation de gens différents ne règle pas forcément les choses. Quand l'Inde s'est divisé pour séparer les musulmans des hindous, il y a eu un million de morts, des suicides collectifs, des massacres, des dizaines de millers de femmes enlevées et violées, etc.
Donc une séparation peut aussi impliquer de graves troubles sociaux, dont de l'instabilité, de la violence, etc. Une nation qui se sépare, c'est un peuple qui se déchire, des individus qui doivent parfois faire un choix douloureux.
Étant donne qu'Art Peur nous a déclarés une nâtion, tu crois vraiment qu'au moment de la séparation des anglais vont déchirer leur chemise en nous voyant partir? Tu as cru à leur démonstration d'amour la veille du référendum de '95? Je peux comprendre qu'on nous aime d'une façon féroce seulement si tu ne les déranges pas trop.
Sauf qu'une séparation de gens différents ne règle pas forcément les choses. Quand l'Inde s'est divisé pour séparer les musulmans des hindous, il y a eu un million de morts, des suicides collectifs, des massacres, des dizaines de millers de femmes enlevées et violées, etc.
Donc une séparation peut aussi impliquer de graves troubles sociaux, dont de l'instabilité, de la violence, etc. Une nation qui se sépare, c'est un peuple qui se déchire, des individus qui doivent parfois faire un choix douloureux.
Étant donne qu'Art Peur nous a déclarés une nâtion, tu crois vraiment qu'au moment de la séparation des anglais vont déchirer leur chemise en nous voyant partir? Tu as cru à leur démonstration d'amour la veille du référendum de '95? Je peux comprendre qu'on nous aime d'une façon féroce seulement si tu ne les déranges pas trop.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
Étant donne qu'Art Peur nous a déclarés une nâtion, tu crois vraiment qu'au moment de la séparation des anglais vont déchirer leur chemise en nous voyant partir? Tu as cru à leur démonstration d'amour la veille du référendum de '95? Je peux comprendre qu'on nous aime d'une façon féroce seulement si tu ne les déranges pas trop.
Je commentais sur ce que Facal disait sans penser nécessairement au Québec.
Mais sinon en effet je vois mal le Rest of Canada brailler bien longtemps, même si ca sépare le beau pays en 2. Le seul problème que je voie, c'est pour les gens habitant au Québec qui sont attachés au Canada et qui voudraient rester Canadiens. A ce moment-là, il y aurait une décision à prendre.
Étant donne qu'Art Peur nous a déclarés une nâtion, tu crois vraiment qu'au moment de la séparation des anglais vont déchirer leur chemise en nous voyant partir? Tu as cru à leur démonstration d'amour la veille du référendum de '95? Je peux comprendre qu'on nous aime d'une façon féroce seulement si tu ne les déranges pas trop.
Je commentais sur ce que Facal disait sans penser nécessairement au Québec.
Mais sinon en effet je vois mal le Rest of Canada brailler bien longtemps, même si ca sépare le beau pays en 2. Le seul problème que je voie, c'est pour les gens habitant au Québec qui sont attachés au Canada et qui voudraient rester Canadiens. A ce moment-là, il y aurait une décision à prendre.
tipet a écritJ'aurais juste une question par-contre, en quoi le fait d'aspirer à la souveraineté en 2008 nous empêche de nous soucier de l'environnement, ou de l'économie, ou de la famille ect.?
Je virerais la question de bord :
En quoi le fait d'aspirer à la souveraineté en 2008 peut contribuer à nous soucier de l'environnement, de notre économie et de nos familles ?
Personnellement j'attend un chef qui aura de grands projets comme la construction d'un autre barrage électrique, ceci pour la prospérité future du Québec (Économie, famille et environnement) --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-08-30 03:47:37--
Je virerais la question de bord :
En quoi le fait d'aspirer à la souveraineté en 2008 peut contribuer à nous soucier de l'environnement, de notre économie et de nos familles ?
Personnellement j'attend un chef qui aura de grands projets comme la construction d'un autre barrage électrique, ceci pour la prospérité future du Québec (Économie, famille et environnement) --Message edité par Bambi_Smiley le 2008-08-30 03:47:37--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
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