Élections fédérales 2008
Chef des Verts
Elizabeth May conseille à ses partisans de voter «stratégique»
PC
12/10/2008 15h56
Elizabeth May
© Sean Kilpatrick /LA PRESSE CANADIENNE
Même s'ils sont favorables au Parti vert, les électeurs devraient voter pour le Nouveau Parti démocratique ou pour le Parti libéral dans certaines circonscrïptions, afin d'éviter une victoire des conservateurs, a affirmé la chef des Verts elle-même, Elizabeth May.
A deux jours de l'élection fédérale, Mme May estime à environ 20 pour cent la proportion des 308 circonscrïptions au pays où les électeurs pro-Verts devraient songer à voter de manière «stratégique». Cela équivaut à une soixantaine de sièges.
Mme May a dit à La Presse Canadienne qu'elle ne pouvait pas préciser quelles sont ces circonscrïptions. Mais trois scientifiques, lauréats d'un Prix Nobel et spécialisés dans les changements climatiques, invitent tout particulièrement les électeurs pro-Verts à défaire les conservateurs dans les 50 comtés ontariens où la lutte est serrée, et qui pourraient décider de l'issue du scrutin.
Ceci dit, dans la vaste majorité des comtés, spécialement ceux où les candidats verts ont une chance de l'emporter, les partisans des Verts devraient demeurer loyaux au parti, a ajouté Mme May.
Elizabeth May conseille à ses partisans de voter «stratégique»
PC
12/10/2008 15h56
Elizabeth May
© Sean Kilpatrick /LA PRESSE CANADIENNE
Même s'ils sont favorables au Parti vert, les électeurs devraient voter pour le Nouveau Parti démocratique ou pour le Parti libéral dans certaines circonscrïptions, afin d'éviter une victoire des conservateurs, a affirmé la chef des Verts elle-même, Elizabeth May.
A deux jours de l'élection fédérale, Mme May estime à environ 20 pour cent la proportion des 308 circonscrïptions au pays où les électeurs pro-Verts devraient songer à voter de manière «stratégique». Cela équivaut à une soixantaine de sièges.
Mme May a dit à La Presse Canadienne qu'elle ne pouvait pas préciser quelles sont ces circonscrïptions. Mais trois scientifiques, lauréats d'un Prix Nobel et spécialisés dans les changements climatiques, invitent tout particulièrement les électeurs pro-Verts à défaire les conservateurs dans les 50 comtés ontariens où la lutte est serrée, et qui pourraient décider de l'issue du scrutin.
Ceci dit, dans la vaste majorité des comtés, spécialement ceux où les candidats verts ont une chance de l'emporter, les partisans des Verts devraient demeurer loyaux au parti, a ajouté Mme May.
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Ontario
Jack Layton s'en prend à Stephen Harper
PC
12/10/2008 12h48
Le NPD propose d'implanter un programme favorisant les achats des produits et services du Canada.
© Andrew Vaughan/LA PRESSE CANADIENNE
Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jack Layton, effectue, dimanche, une visite éclair au coeur même de l'industrie manufacturière dévastée de l'Ontario au moment où la campagne électorale fédérale tire à sa fin.
A deux jours du scrutin fédéral, Jack Layton a demandé aux électeurs désillusionnés de donner une chance à son parti.
«A travers le sud de l'Ontario, des familles de travailleurs se débattent, plusieurs ont perdu leurs emplois, des centaines de milliers», a-t-il déclaré de passage dans Essex, une circonscrïption située près de Windsor, en Ontario, où la lutte est très serrée.
Le chef néo-démocrate a ensuite ajouté que Stephen Harper et les conservateurs «s'en fichent, tout simplement».
En une journée, Jack Layton fera sept arrêts en Ontario, dans des villes telles que Windsor et Guelph, et visitera 12 circonscrïptions.
Sa tournée a commencé à Windsor, ville qui affiche le plus haut taux de chômage en Ontario et où les usines de fabrication de pièces automobiles se battent pour demeurer ouvertes.
Jack Layton a déclaré que le gouvernement fédéral devrait en faire davantage pour aider l'industrie de l'automobile à effectuer le virage vers les technologies d'automobiles écologiques.
S'adressant à ses partisans dimanche matin, Jack Layton en a profité pour accuser Stephen Harper d'être resté impassible devant la perte de 400 000 emplois dans le secteur manufacturier au cours des dernières années.
Il a ajouté qu'un gouvernement néo-démocrate réparerait les dommages causés en négociant des ententes d'échange justes et en implantant un programme favorisant les achats des produits et services du Canada.
Par ailleurs, le chef du NPD a dit croire que la longue fin de semaine profitera à son parti, parce que l'économie primera les autres sujets durant les conversations des familles à l'heure des repas.
Selon lui, les Canadiens auront leurs emplois, leurs maisons, leurs régimes de retraite et leurs épargnes à l'esprit et de telles préoccupations ne pourraient qu'avantager le NPD.
A la dissolution de la Chambre des communes, le NDP détenait 12 sièges en Ontario.
Jack Layton s'en prend à Stephen Harper
PC
12/10/2008 12h48
Le NPD propose d'implanter un programme favorisant les achats des produits et services du Canada.
© Andrew Vaughan/LA PRESSE CANADIENNE
Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Jack Layton, effectue, dimanche, une visite éclair au coeur même de l'industrie manufacturière dévastée de l'Ontario au moment où la campagne électorale fédérale tire à sa fin.
A deux jours du scrutin fédéral, Jack Layton a demandé aux électeurs désillusionnés de donner une chance à son parti.
«A travers le sud de l'Ontario, des familles de travailleurs se débattent, plusieurs ont perdu leurs emplois, des centaines de milliers», a-t-il déclaré de passage dans Essex, une circonscrïption située près de Windsor, en Ontario, où la lutte est très serrée.
Le chef néo-démocrate a ensuite ajouté que Stephen Harper et les conservateurs «s'en fichent, tout simplement».
En une journée, Jack Layton fera sept arrêts en Ontario, dans des villes telles que Windsor et Guelph, et visitera 12 circonscrïptions.
Sa tournée a commencé à Windsor, ville qui affiche le plus haut taux de chômage en Ontario et où les usines de fabrication de pièces automobiles se battent pour demeurer ouvertes.
Jack Layton a déclaré que le gouvernement fédéral devrait en faire davantage pour aider l'industrie de l'automobile à effectuer le virage vers les technologies d'automobiles écologiques.
S'adressant à ses partisans dimanche matin, Jack Layton en a profité pour accuser Stephen Harper d'être resté impassible devant la perte de 400 000 emplois dans le secteur manufacturier au cours des dernières années.
Il a ajouté qu'un gouvernement néo-démocrate réparerait les dommages causés en négociant des ententes d'échange justes et en implantant un programme favorisant les achats des produits et services du Canada.
Par ailleurs, le chef du NPD a dit croire que la longue fin de semaine profitera à son parti, parce que l'économie primera les autres sujets durant les conversations des familles à l'heure des repas.
Selon lui, les Canadiens auront leurs emplois, leurs maisons, leurs régimes de retraite et leurs épargnes à l'esprit et de telles préoccupations ne pourraient qu'avantager le NPD.
A la dissolution de la Chambre des communes, le NDP détenait 12 sièges en Ontario.
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Campagne électorale
Duceppe se moque du «love-in» de Harper
Michel Hébert
Journal de Québec
12/10/2008 11h34
Au lieu de faire les beaux yeux au Québec dans un «love-in» à trois jours des élections, Stephen Harper aurait mieux fait de tenir ses promesses.
C’est ce qu’a soutenu le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, en tournée dans la capitale aujourd’hui.
Quelques heures avant un rassemblement des conservateurs au Centre de foires, le chef bloquiste a rappelé que M. Harper avait promis, à Québec en décembre 2005 de régler le déséquilibre fiscal, de permettre au Québec de siéger à l’UNESCO, d’encadrer le pouvoir fédéral de dépenser, etc.
«Au lieu de faire un love-in, il aurait dû passer de la parole aux actes», a martelé le chef bloquiste, venu prêter main-forte au candidat du Bloc dans Charlesbourg, Denis Courteau, ce matin.
Le Bloc compte bien faire des gains dans la capitale cette année. Les organisateurs bloquistes sont confiants de défaire Luc Harvey, dans Louis-Hébert, Sylvie Boucher, dans Limoilou-Beauport, et Daniel Petit dans Charlesbourg.
Leur défaite ne mettrait pas en péril les projets impliquant Ottawa comme l’agrandissement du PEPS, la reconstruction du Manège militaire et le regroupement des fonctionnaires fédéraux dans le secteur d’Estimauville, une zone économiquement déprimée de Québec.
«De toute façon, on le entend pas, sur aucun de ces sujets, on ne sait pas ce que pensent les députés conservateurs», a martelé Gilles Duceppe avant de partir à pied dans les rues de Charlesbourg.
Par ailleurs, la controverse portant sur la manipulation incorrecte de boîtes de scrutin dans la circonscrïption de Québec inquiète le chef du Bloc. Il ne craint pas encore l’annulation du scrutin mais dit qu’il se pliera à la décision d’Élections
Duceppe se moque du «love-in» de Harper
Michel Hébert
Journal de Québec
12/10/2008 11h34
Au lieu de faire les beaux yeux au Québec dans un «love-in» à trois jours des élections, Stephen Harper aurait mieux fait de tenir ses promesses.
C’est ce qu’a soutenu le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, en tournée dans la capitale aujourd’hui.
Quelques heures avant un rassemblement des conservateurs au Centre de foires, le chef bloquiste a rappelé que M. Harper avait promis, à Québec en décembre 2005 de régler le déséquilibre fiscal, de permettre au Québec de siéger à l’UNESCO, d’encadrer le pouvoir fédéral de dépenser, etc.
«Au lieu de faire un love-in, il aurait dû passer de la parole aux actes», a martelé le chef bloquiste, venu prêter main-forte au candidat du Bloc dans Charlesbourg, Denis Courteau, ce matin.
Le Bloc compte bien faire des gains dans la capitale cette année. Les organisateurs bloquistes sont confiants de défaire Luc Harvey, dans Louis-Hébert, Sylvie Boucher, dans Limoilou-Beauport, et Daniel Petit dans Charlesbourg.
Leur défaite ne mettrait pas en péril les projets impliquant Ottawa comme l’agrandissement du PEPS, la reconstruction du Manège militaire et le regroupement des fonctionnaires fédéraux dans le secteur d’Estimauville, une zone économiquement déprimée de Québec.
«De toute façon, on le entend pas, sur aucun de ces sujets, on ne sait pas ce que pensent les députés conservateurs», a martelé Gilles Duceppe avant de partir à pied dans les rues de Charlesbourg.
Par ailleurs, la controverse portant sur la manipulation incorrecte de boîtes de scrutin dans la circonscrïption de Québec inquiète le chef du Bloc. Il ne craint pas encore l’annulation du scrutin mais dit qu’il se pliera à la décision d’Élections
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Élections
Taschereau fait sortir Gagnon de ses gonds
Jean Laroche
Journal de Québec
12/10/2008 08h39
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Christiane Gagnon était en furie contre son adversaire conservatrice, Myriam Taschereau, hier.
Vendredi, TVA révélait qu'une boîte de scrutin du vote par anticipation avait été retrouvée dans une résidence privée. Deux de ses sceaux étaient décollés.
Il n'en faillait pas plus pour que Myriam Taschereau tire à boulets rouges sur son adversaire bloquiste, affirmant que « le Bloc utilise des stratégies malhonnêtes » depuis le début de la campagne. Mme Taschereau s'étonnait également qu'une telle histoire se produise dans la seule circonscrïption où le Bloc était responsable du scrutin.
Hier, Mme Taschereau en a remis par voie de communiqué, s'interrogeant notamment sur la capacité de Mme Gagnon à gérer la circonscrïption, « quand elle n'est pas capable de gérer son équipe ».
Il n'en fallait pas plus pour faire sortir Mme Gagnon de ses gonds. Selon elle, le geste de Mme Taschereau est « désespéré » et relève « de la petite politique bassement partisane ». « Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'elle a fait. Elle va beaucoup trop loin », a lancé Mme Gagnon.
Cette dernière balaie du revers de la main les accusations de son adversaire. « Pensez-vous que l'élection dans le comté de Québec va se décider par 25 voix? Qu'est-ce que j'aurais à gagner? », questionne Mme Gagnon.
Cette dernière se fait plutôt rassurante. « Pendant qu'elle fait des communiqués incendiaires, nous, on est déjà à l'action », assure-t-elle.
Ainsi, toutes les boîtes du vote par anticipation sont présentement rapatriées chez le directeur du scrutin. D'ailleurs, ce dernier avait eu en sa possession toutes les boîtes au cours des deux dernières élections.
« Cette fois-ci, on a fait la même demande, mais ça nous a été refusé. Le directeur du scrutin voulait appliquer la loi à la lettre et laisser la responsabilité des boîtes aux scrutateurs », explique Mme Gagnon.
Selon elle, cette loi devrait être révisée. « C'est laisser beaucoup trop de responsabilité aux scrutateurs », estime-t-elle.
Chez Élections Canada, on affirme qu'une enquête est en cours. « Nous tenterons de déterminer ce qui s'est passé avant de prendre des décisions », explique le porteparole André Bédard.
Taschereau fait sortir Gagnon de ses gonds
Jean Laroche
Journal de Québec
12/10/2008 08h39
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Christiane Gagnon était en furie contre son adversaire conservatrice, Myriam Taschereau, hier.
Vendredi, TVA révélait qu'une boîte de scrutin du vote par anticipation avait été retrouvée dans une résidence privée. Deux de ses sceaux étaient décollés.
Il n'en faillait pas plus pour que Myriam Taschereau tire à boulets rouges sur son adversaire bloquiste, affirmant que « le Bloc utilise des stratégies malhonnêtes » depuis le début de la campagne. Mme Taschereau s'étonnait également qu'une telle histoire se produise dans la seule circonscrïption où le Bloc était responsable du scrutin.
Hier, Mme Taschereau en a remis par voie de communiqué, s'interrogeant notamment sur la capacité de Mme Gagnon à gérer la circonscrïption, « quand elle n'est pas capable de gérer son équipe ».
Il n'en fallait pas plus pour faire sortir Mme Gagnon de ses gonds. Selon elle, le geste de Mme Taschereau est « désespéré » et relève « de la petite politique bassement partisane ». « Il n'y a pas de mots pour décrire ce qu'elle a fait. Elle va beaucoup trop loin », a lancé Mme Gagnon.
Cette dernière balaie du revers de la main les accusations de son adversaire. « Pensez-vous que l'élection dans le comté de Québec va se décider par 25 voix? Qu'est-ce que j'aurais à gagner? », questionne Mme Gagnon.
Cette dernière se fait plutôt rassurante. « Pendant qu'elle fait des communiqués incendiaires, nous, on est déjà à l'action », assure-t-elle.
Ainsi, toutes les boîtes du vote par anticipation sont présentement rapatriées chez le directeur du scrutin. D'ailleurs, ce dernier avait eu en sa possession toutes les boîtes au cours des deux dernières élections.
« Cette fois-ci, on a fait la même demande, mais ça nous a été refusé. Le directeur du scrutin voulait appliquer la loi à la lettre et laisser la responsabilité des boîtes aux scrutateurs », explique Mme Gagnon.
Selon elle, cette loi devrait être révisée. « C'est laisser beaucoup trop de responsabilité aux scrutateurs », estime-t-elle.
Chez Élections Canada, on affirme qu'une enquête est en cours. « Nous tenterons de déterminer ce qui s'est passé avant de prendre des décisions », explique le porteparole André Bédard.
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lolilou a écritDire qu'on va payer pour une campagne qui ne changera rien au gouvernement en fin de compte... quel gâchis!
Moi j'ai toujours pensé qu'un gouvernement, qu'il soit minoritaire ou majoritaire, devrait rester en poste 4 ans, pas moins. Si les électeurs ont décidé que tu serais minoritaire, c'est pour que tu sois minoritaire et c'est tout. Je ne vois pas pourquoi on devrait se taper des élections sans arrêt jusqu'à ce qu'il y ait un gouvernement majoritaire...C,est une dépense d'argent et ça contribue à écoeurer les électeurs de la chose politique... --Message edité par tipet le 2008-10-12 17:29:39--
Moi j'ai toujours pensé qu'un gouvernement, qu'il soit minoritaire ou majoritaire, devrait rester en poste 4 ans, pas moins. Si les électeurs ont décidé que tu serais minoritaire, c'est pour que tu sois minoritaire et c'est tout. Je ne vois pas pourquoi on devrait se taper des élections sans arrêt jusqu'à ce qu'il y ait un gouvernement majoritaire...C,est une dépense d'argent et ça contribue à écoeurer les électeurs de la chose politique... --Message edité par tipet le 2008-10-12 17:29:39--
Publié le 12 octobre 2008 à 08h02 | Mis à jour à 08h03
La politique-poubelle
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* Jean-Pierre Blackburn |
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* Rien n'est gagné pour le ministre
* Bush, avec une tuque
* Les marionnettes muettes
* Dring, dring, c'est le maire
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Patrick Lagacé
Photo: La Presse
Patrick Lagacé
La Presse
(Jonquière) C'était vendredi, au local de campagne de Jean-Pierre Blackburn, ministre conservateur du Travail et du Développement économique pour le Québec. M. Blackburn, qui n'est pas du tout assuré d'être réélu, m'a comme on dit «pété une coche».
Si je rapporte l'accrochage, c'est qu'il est symptomatique de l'attitude générale des conservateurs quand ils font face à cette petite bête malcommode qui s'appelle l'adversité.
Après la conférence de presse, l'Anglo avec qui j'ai fait ce voyage électoral au Québec, Martin Patriquin, du magazine Maclean's, s'est approché de M. Blackburn, pour lui poser des questions. J'ai ouvert mon calepin moi aussi.
Première question: sur les critiques qui pourfendent depuis des mois sa décision de sabrer les subventions aux organismes de développement des affaires. Du ministre provincial Raymond Bachand à la présidente de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, en passant par le maire de Québec, Régis Labeaume, ces critiques sont nombreux. Et bruyants.
M. Blackburn s'est animé. Pas question de répondre à des questions là-dessus, a-t-il dit, fâché.
«C'est réglé, cette affaire. Et je veux parler des dossiers de ma circonscrïption.»
Patriquin et moi avons insisté: vous êtes ministre du gouvernement, cette question est d'actualité, vos critiques sont virulents, le maire Labeaume ne se gêne jamais pour dire que vous devriez changer d'idée...
«Je n'en ai rien à foutre, de ces questions!» a alors tonné le ministre, désormais très contrarié. Il a fait quelques pas vers l'arrière. Puis il s'est ravisé et est revenu vers nous, agité.
«Parlez-nous de vos engagements régionaux», ai-je lancé, pour parler, justement, de la circonscrïption.
*****
Appuyons sur «pause», ici. Cette question, c'était une question facile, je le concède. Elle était destinée à mettre le ministre à l'aise. À le ramener à de meilleurs sentiments. À le calmer, pour relancer l'entrevue. Loin de se calmer, M. Blackburn s'est alors vraiment emporté.
«Monsieur, je viens de les présenter, mes engagements! Vous n'avez pas écouté? Je ne vais pas répéter. C'est tout. Étiez-vous là?»
Sur ce, il nous a plantés là pour retraiter vers les coulisses de son local de campagne. Je n'avais jamais vu ça.
Pourtant, j'ai posé des questions salement plus vaches à d'autres élus.
Plus tard, le ministre est revenu et a répondu posément aux questions.
*****
N'empêche, ce qui transpire de cet accrochage, c'est une impatience extrême, chez les conservateurs de M. Harper, devant les questions, devant les doutes, devant les défis posés par leurs opposants ou par les médias. Une impatience qui frise la mesquinerie.
C'est Caroline Saint-Hilaire, députée du Bloc qui ne se représente pas, qui m'a mis la puce à l'oreille il y a quelques semaines. Au Parlement depuis 1997, elle a croisé le fer avec les ténors de Jean Chrétien. Les batailles ont été dures. Mais les conservateurs, m'a-t-elle dit, pratiquent une politique de la terre brûlée qui relève de l'hyperpartisanerie malsaine.
On parle ici d'une députée qui s'est pourtant frottée à Denis Coderre et Sheila Copps!
Le Soleil, jeudi, a publié un texte de Guy Benjamin sur un débat entre Luc Harvey, député conservateur de Louis-Hébert, et son adversaire bloquiste, Pascal-Pierre Paillé. Arrogant à l'os, Harvey a multiplié les attaques personnelles et les commentaires condescendants.
Échantillon: « (Ce document) est en anglais. Je ne sais pas si vous comprenez l'anglais, je vais vous le lire.» Plus tard, il a entrepris d'expliquer au bloquiste ce qu'est... l'ONU.
Daniel Petit, député de Charlesbourg, lui, a dû s'excuser d'avoir fait un doigt d'honneur à l'opposition. En pleine Chambre des communes!
Il y a eu la radio-poubelle. Il y a la politique-poubelle.
*****
Hier, j'ai parlé à Jean-Pierre Blackburn. Je voulais revenir sur cet incident, pour ce papier. Il jure ne jamais se défiler devant les questions. Mais vendredi, à son local de campagne, il a eu, dit-il, «un réflexe d'autoprotection» en refusant de parler du maire Labeaume.
«Je dois gagner mon comté. J'ai un travail à faire, à quelques jours de l'élection.»
Le ministre a la mèche courte, apparemment. À Alma, avant un récent tournoi de hockey, il s'est approché du député péquiste de Lac-Saint-Jean, Sébastien Cloutier, pour l'enguirlander. Devant témoins. «Tu vas me trouver sur ton chemin!» lui a-t-il lancé.
Le député Cloutier a refusé de commenter cet accrochage quand je lui en ai parlé. «Il est fatigué, je crois.» Êtes-vous fatigué par la campagne, monsieur le ministre? «Pas du tout. J'ai beaucoup d'énergie.»
M. Blackburn m'a justifié ainsi l'épisode du tournoi de hockey d'Alma: «Il ne m'a jamais appelé depuis son élection. Et la première chose qu'il fait, c'est qu'il dit aux gens de voter contre moi!»
Donc, tout naturellement, le ministre l'a planté sans ménagement, en public.
*****
Les candidats conservateurs ont bien sûr le droit de croire qu'ils ont toujours raison et que tous les paumés qui osent les contredire sont des idiots qui doivent être écrasés, ridiculisés et boudés sans s'embarrasser de civilités.
Mais je soumets insolemment que ça explique peut-être, juste un tout petit peu, pourquoi ils vont probablement manger une volée, mardi.
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Photo: La Presse
Patrick Lagacé
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(Jonquière) C'était vendredi, au local de campagne de Jean-Pierre Blackburn, ministre conservateur du Travail et du Développement économique pour le Québec. M. Blackburn, qui n'est pas du tout assuré d'être réélu, m'a comme on dit «pété une coche».
Si je rapporte l'accrochage, c'est qu'il est symptomatique de l'attitude générale des conservateurs quand ils font face à cette petite bête malcommode qui s'appelle l'adversité.
Après la conférence de presse, l'Anglo avec qui j'ai fait ce voyage électoral au Québec, Martin Patriquin, du magazine Maclean's, s'est approché de M. Blackburn, pour lui poser des questions. J'ai ouvert mon calepin moi aussi.
Première question: sur les critiques qui pourfendent depuis des mois sa décision de sabrer les subventions aux organismes de développement des affaires. Du ministre provincial Raymond Bachand à la présidente de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, Isabelle Hudon, en passant par le maire de Québec, Régis Labeaume, ces critiques sont nombreux. Et bruyants.
M. Blackburn s'est animé. Pas question de répondre à des questions là-dessus, a-t-il dit, fâché.
«C'est réglé, cette affaire. Et je veux parler des dossiers de ma circonscrïption.»
Patriquin et moi avons insisté: vous êtes ministre du gouvernement, cette question est d'actualité, vos critiques sont virulents, le maire Labeaume ne se gêne jamais pour dire que vous devriez changer d'idée...
«Je n'en ai rien à foutre, de ces questions!» a alors tonné le ministre, désormais très contrarié. Il a fait quelques pas vers l'arrière. Puis il s'est ravisé et est revenu vers nous, agité.
«Parlez-nous de vos engagements régionaux», ai-je lancé, pour parler, justement, de la circonscrïption.
*****
Appuyons sur «pause», ici. Cette question, c'était une question facile, je le concède. Elle était destinée à mettre le ministre à l'aise. À le ramener à de meilleurs sentiments. À le calmer, pour relancer l'entrevue. Loin de se calmer, M. Blackburn s'est alors vraiment emporté.
«Monsieur, je viens de les présenter, mes engagements! Vous n'avez pas écouté? Je ne vais pas répéter. C'est tout. Étiez-vous là?»
Sur ce, il nous a plantés là pour retraiter vers les coulisses de son local de campagne. Je n'avais jamais vu ça.
Pourtant, j'ai posé des questions salement plus vaches à d'autres élus.
Plus tard, le ministre est revenu et a répondu posément aux questions.
*****
N'empêche, ce qui transpire de cet accrochage, c'est une impatience extrême, chez les conservateurs de M. Harper, devant les questions, devant les doutes, devant les défis posés par leurs opposants ou par les médias. Une impatience qui frise la mesquinerie.
C'est Caroline Saint-Hilaire, députée du Bloc qui ne se représente pas, qui m'a mis la puce à l'oreille il y a quelques semaines. Au Parlement depuis 1997, elle a croisé le fer avec les ténors de Jean Chrétien. Les batailles ont été dures. Mais les conservateurs, m'a-t-elle dit, pratiquent une politique de la terre brûlée qui relève de l'hyperpartisanerie malsaine.
On parle ici d'une députée qui s'est pourtant frottée à Denis Coderre et Sheila Copps!
Le Soleil, jeudi, a publié un texte de Guy Benjamin sur un débat entre Luc Harvey, député conservateur de Louis-Hébert, et son adversaire bloquiste, Pascal-Pierre Paillé. Arrogant à l'os, Harvey a multiplié les attaques personnelles et les commentaires condescendants.
Échantillon: « (Ce document) est en anglais. Je ne sais pas si vous comprenez l'anglais, je vais vous le lire.» Plus tard, il a entrepris d'expliquer au bloquiste ce qu'est... l'ONU.
Daniel Petit, député de Charlesbourg, lui, a dû s'excuser d'avoir fait un doigt d'honneur à l'opposition. En pleine Chambre des communes!
Il y a eu la radio-poubelle. Il y a la politique-poubelle.
*****
Hier, j'ai parlé à Jean-Pierre Blackburn. Je voulais revenir sur cet incident, pour ce papier. Il jure ne jamais se défiler devant les questions. Mais vendredi, à son local de campagne, il a eu, dit-il, «un réflexe d'autoprotection» en refusant de parler du maire Labeaume.
«Je dois gagner mon comté. J'ai un travail à faire, à quelques jours de l'élection.»
Le ministre a la mèche courte, apparemment. À Alma, avant un récent tournoi de hockey, il s'est approché du député péquiste de Lac-Saint-Jean, Sébastien Cloutier, pour l'enguirlander. Devant témoins. «Tu vas me trouver sur ton chemin!» lui a-t-il lancé.
Le député Cloutier a refusé de commenter cet accrochage quand je lui en ai parlé. «Il est fatigué, je crois.» Êtes-vous fatigué par la campagne, monsieur le ministre? «Pas du tout. J'ai beaucoup d'énergie.»
M. Blackburn m'a justifié ainsi l'épisode du tournoi de hockey d'Alma: «Il ne m'a jamais appelé depuis son élection. Et la première chose qu'il fait, c'est qu'il dit aux gens de voter contre moi!»
Donc, tout naturellement, le ministre l'a planté sans ménagement, en public.
*****
Les candidats conservateurs ont bien sûr le droit de croire qu'ils ont toujours raison et que tous les paumés qui osent les contredire sont des idiots qui doivent être écrasés, ridiculisés et boudés sans s'embarrasser de civilités.
Mais je soumets insolemment que ça explique peut-être, juste un tout petit peu, pourquoi ils vont probablement manger une volée, mardi.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
tipet a écrit
C'est donc ben ridicule cette histoire-là...il est temps que les élections finissent, on dirait que les politiciens agissent de plus en plus comme des enfants à mesure que les jours passent. Et les partisans qui s'en mêlent en plus, c'est presque honteux.
Après avoir vu un vidéo des altercations (celle des politiciens et celle des partisans) je dois avouer avoir pensé la même chose.... C'est assé..... particulier
Pour des raisons de sécurités politique, veuillez attendre le nombre de seconde pas indiqués avant de poster votre message
C'est donc ben ridicule cette histoire-là...il est temps que les élections finissent, on dirait que les politiciens agissent de plus en plus comme des enfants à mesure que les jours passent. Et les partisans qui s'en mêlent en plus, c'est presque honteux.
Après avoir vu un vidéo des altercations (celle des politiciens et celle des partisans) je dois avouer avoir pensé la même chose.... C'est assé..... particulier
Pour des raisons de sécurités politique, veuillez attendre le nombre de seconde pas indiqués avant de poster votre message
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Tirer du journal Le Devoir.com:
Le prétendant
Michel David
Édition du samedi 11 et du dimanche 12 octobre 2008
Mots clés : Parti Québécois, Bloc québécois, Gilles Duceppe, Parti politique, Québec (province)
Tout aura été étonnant dans la campagne électorale qui s'achève et, au train où vont les choses, les résultats de mardi pourraient l'être plus encore. Le simple fait de prononcer les mots «premier ministre Dion» procure une sensation un peu bizarre.
Déjà, la complicité qui s'est développée au fil des semaines entre Gilles Duceppe et Jean Charest en a surpris plusieurs. De passage au Devoir hier matin, le chef du Bloc québécois a soutenu qu'il avait simplement défendu des positions sur lesquelles tous les partis représentés à l'Assemblée nationale étaient d'accord.
Avec les années, M. Duceppe est passé maître dans l'art du sophisme. S'il est vrai que le PQ ne s'oppose à aucune des demandes que M. Charest a présentées aux partis fédéraux, celles-ci demeurent totalement insuffisantes d'un point de vue souverainiste. Dans la perspective des prochaines élections au Québec, il est évident que cette alliance contre nature profite surtout au PLQ.
Là encore, M. Charest a semblé s'inspirer de l'exemple de Robert Bourassa qui, au lendemain de l'échec de l'accord du Lac-Meech, avait encouragé Lucien Bouchard à fonder le Bloc québécois afin de rétablir son rapport de force avec Ottawa, malgré le scepticisme de plusieurs libéraux, qui y voyaient un pacte avec le diable.
Si, dix-huit ans plus tard, certains d'entre eux ont pu être agacés de voir M. Charest favoriser l'élection de députés bloquistes par ses attaques incessantes contre Stephen Harper, les péquistes ont été encore plus irrités de voir M. Duceppe contribuer à la métamorphose de M. Charest en défenseur des intérêts du Québec.
M. Duceppe plaide que plus il y aura de bloquistes élus mardi, plus cela risque d'avantager le PQ. Cela reste à voir. En 20O6, le Bloc avait remporté sa plus belle victoire depuis 1993. Un an plus tard, le PQ encaissait sa plus cinglante défaite depuis 1973. Les Québécois n'ont pas l'habitude de mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Si le Bloc veille au grain à Ottawa, pourquoi ne pas laisser M. Charest se débrouiller avec la crise économique?
***
Rendons à César ce qui lui appartient. S'il est vrai que le Bloc québécois a bénéficié des erreurs grossières de M. Harper et d'une crise financière dont personne n'avait prévu l'ampleur, on doit reconnaître à M. Duceppe le mérite d'avoir su profiter de l'occasion.
Il faut avoir été témoin de sa désastreuse campagne de 1997 pour mesurer le chemin parcouru. Le débutant maladroit et hésitant est devenu un politicien d'une habileté consommée, qui a très bien su lire et exploiter les états de l'âme québécoise.
Si sa transformation a peut-être semblé moins spectaculaire que celle de Stéphane Dion entre le début et la fin de la campagne, c'est simplement qu'il partait de moins loin. Entre le chef qui devait passer ses journées à défendre la pertinence de son parti et celui qui aura vraisemblablement toutes les raisons de pavoiser mardi soir, le contraste n'en est pas moins saisissant.
Depuis qu'il s'était piteusement retiré de la course à la succession d'André Boisclair avant même que celle-ci n'ait commencé, l'étoile de M. Duceppe avait beaucoup pâli et le «fédéralisme d'ouverture» de M. Harper semblait lui avoir fait perdre ses repères. Il avait beau jurer que le feu sacré brûlait toujours, personne ne le croyait.
Cette parenthèse difficile est maintenant fermée. M. Duceppe est redevenu un gagnant. Peu importe qui formera le prochain gouvernement, il est maintenant assuré de pouvoir jouer un rôle important au cours des prochaines années. Alors que le prochain chef de l'opposition officielle, qu'il soit libéral ou conservateur, risque de vivre des heures difficiles au sein de son parti, M. Duceppe aura les coudées totalement franches.
***
Dès que le rideau sera tombé sur la campagne fédérale, les regards vont se tourner vers Québec. Même la perspective de quelques années additionnelles de gouvernement minoritaire à Ottawa enlève à M. Charest un argument de poids, dans la mesure où la nécessité d'un gouvernement fort à Québec devient moins impérieuse.
Le PQ et plus encore l'ADQ seraient infiniment soulagés si le premier ministre reportait ses projets, mais ce ne serait vraisemblablement que partie remise, le temps que les marchés financiers retrouvent une certaine stabilité.
Si besoin était, la campagne fédérale a démontré une fois de plus que rien ne doit jamais être tenu pour acquis. Force est cependant de constater que la population semble satisfaite du gouvernement Charest et que son alliance objective avec M. Duceppe a encore renforcé la crédibilité du premier ministre, alors que le PQ fait du surplace.
Bien qu'elle ait remporté son duel contre l'aile radicale de son parti au conseil national de mars 2007, Pauline Marois ne sera pas à l'abri de la contestation si le PQ perd une troisième élection consécutive, même avec le statut d'opposition officielle en guise de prix de consolation.
On se fait des ennemis si facilement et si rapidement en politique qu'il est difficile de ne pas devenir un peu paranoïaque. Après sa tentative manquée du printemps, M. Duceppe ne peut plus nier que le poste de chef du PQ l'intéresse. Même si l'humiliation que Mme Marois lui a infligée serait difficile à avaler pour n'importe qui, il n'ourdira pourtant aucun complot.
En revanche, il a prouvé qu'il était un homme de devoir, pour ne pas dire de mission. Si les souverainistes se tournaient finalement vers lui, il pourrait difficilement dire non. À 61 ans, il tient encore la forme et il semble avoir retrouvé le goût de la politique, si jamais il l'avait perdu. Qu'il le veuille ou non, il est redevenu un prétendant.
Le prétendant
Michel David
Édition du samedi 11 et du dimanche 12 octobre 2008
Mots clés : Parti Québécois, Bloc québécois, Gilles Duceppe, Parti politique, Québec (province)
Tout aura été étonnant dans la campagne électorale qui s'achève et, au train où vont les choses, les résultats de mardi pourraient l'être plus encore. Le simple fait de prononcer les mots «premier ministre Dion» procure une sensation un peu bizarre.
Déjà, la complicité qui s'est développée au fil des semaines entre Gilles Duceppe et Jean Charest en a surpris plusieurs. De passage au Devoir hier matin, le chef du Bloc québécois a soutenu qu'il avait simplement défendu des positions sur lesquelles tous les partis représentés à l'Assemblée nationale étaient d'accord.
Avec les années, M. Duceppe est passé maître dans l'art du sophisme. S'il est vrai que le PQ ne s'oppose à aucune des demandes que M. Charest a présentées aux partis fédéraux, celles-ci demeurent totalement insuffisantes d'un point de vue souverainiste. Dans la perspective des prochaines élections au Québec, il est évident que cette alliance contre nature profite surtout au PLQ.
Là encore, M. Charest a semblé s'inspirer de l'exemple de Robert Bourassa qui, au lendemain de l'échec de l'accord du Lac-Meech, avait encouragé Lucien Bouchard à fonder le Bloc québécois afin de rétablir son rapport de force avec Ottawa, malgré le scepticisme de plusieurs libéraux, qui y voyaient un pacte avec le diable.
Si, dix-huit ans plus tard, certains d'entre eux ont pu être agacés de voir M. Charest favoriser l'élection de députés bloquistes par ses attaques incessantes contre Stephen Harper, les péquistes ont été encore plus irrités de voir M. Duceppe contribuer à la métamorphose de M. Charest en défenseur des intérêts du Québec.
M. Duceppe plaide que plus il y aura de bloquistes élus mardi, plus cela risque d'avantager le PQ. Cela reste à voir. En 20O6, le Bloc avait remporté sa plus belle victoire depuis 1993. Un an plus tard, le PQ encaissait sa plus cinglante défaite depuis 1973. Les Québécois n'ont pas l'habitude de mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Si le Bloc veille au grain à Ottawa, pourquoi ne pas laisser M. Charest se débrouiller avec la crise économique?
***
Rendons à César ce qui lui appartient. S'il est vrai que le Bloc québécois a bénéficié des erreurs grossières de M. Harper et d'une crise financière dont personne n'avait prévu l'ampleur, on doit reconnaître à M. Duceppe le mérite d'avoir su profiter de l'occasion.
Il faut avoir été témoin de sa désastreuse campagne de 1997 pour mesurer le chemin parcouru. Le débutant maladroit et hésitant est devenu un politicien d'une habileté consommée, qui a très bien su lire et exploiter les états de l'âme québécoise.
Si sa transformation a peut-être semblé moins spectaculaire que celle de Stéphane Dion entre le début et la fin de la campagne, c'est simplement qu'il partait de moins loin. Entre le chef qui devait passer ses journées à défendre la pertinence de son parti et celui qui aura vraisemblablement toutes les raisons de pavoiser mardi soir, le contraste n'en est pas moins saisissant.
Depuis qu'il s'était piteusement retiré de la course à la succession d'André Boisclair avant même que celle-ci n'ait commencé, l'étoile de M. Duceppe avait beaucoup pâli et le «fédéralisme d'ouverture» de M. Harper semblait lui avoir fait perdre ses repères. Il avait beau jurer que le feu sacré brûlait toujours, personne ne le croyait.
Cette parenthèse difficile est maintenant fermée. M. Duceppe est redevenu un gagnant. Peu importe qui formera le prochain gouvernement, il est maintenant assuré de pouvoir jouer un rôle important au cours des prochaines années. Alors que le prochain chef de l'opposition officielle, qu'il soit libéral ou conservateur, risque de vivre des heures difficiles au sein de son parti, M. Duceppe aura les coudées totalement franches.
***
Dès que le rideau sera tombé sur la campagne fédérale, les regards vont se tourner vers Québec. Même la perspective de quelques années additionnelles de gouvernement minoritaire à Ottawa enlève à M. Charest un argument de poids, dans la mesure où la nécessité d'un gouvernement fort à Québec devient moins impérieuse.
Le PQ et plus encore l'ADQ seraient infiniment soulagés si le premier ministre reportait ses projets, mais ce ne serait vraisemblablement que partie remise, le temps que les marchés financiers retrouvent une certaine stabilité.
Si besoin était, la campagne fédérale a démontré une fois de plus que rien ne doit jamais être tenu pour acquis. Force est cependant de constater que la population semble satisfaite du gouvernement Charest et que son alliance objective avec M. Duceppe a encore renforcé la crédibilité du premier ministre, alors que le PQ fait du surplace.
Bien qu'elle ait remporté son duel contre l'aile radicale de son parti au conseil national de mars 2007, Pauline Marois ne sera pas à l'abri de la contestation si le PQ perd une troisième élection consécutive, même avec le statut d'opposition officielle en guise de prix de consolation.
On se fait des ennemis si facilement et si rapidement en politique qu'il est difficile de ne pas devenir un peu paranoïaque. Après sa tentative manquée du printemps, M. Duceppe ne peut plus nier que le poste de chef du PQ l'intéresse. Même si l'humiliation que Mme Marois lui a infligée serait difficile à avaler pour n'importe qui, il n'ourdira pourtant aucun complot.
En revanche, il a prouvé qu'il était un homme de devoir, pour ne pas dire de mission. Si les souverainistes se tournaient finalement vers lui, il pourrait difficilement dire non. À 61 ans, il tient encore la forme et il semble avoir retrouvé le goût de la politique, si jamais il l'avait perdu. Qu'il le veuille ou non, il est redevenu un prétendant.
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Publié le 12 octobre 2008 à 08h55 | Mis à jour à 08h56
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* Même son de cloche des autres sondages nationaux
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* Parti libéral du Canada |
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Vincent Marissal
La Presse
(Trois-Rivières) Le constat est aussi brutal que lucide. «Au plan des communications et des perceptions, dans cette campagne, le Bloc québécois nous a battus à plate couture.»
À trois jours du vote, le candidat conservateur dans Sherbrooke, André Bachand, dressait hier matin un bilan cru des 35 derniers jours.
Il n'est pas le seul. Et si M. Bachand est serein devant l'imminence de la défaite, d'autres, par contre, commencent déjà à chercher, voire à désigner des coupables.
Depuis quelques jours, une douzaine de candidats et d'organisateurs ont confessé leur déception devant cette pauvre campagne. Ils reprochent au parti d'avoir tout centralisé à Ottawa au lieu d'établir un vrai war room au Québec. Ils critiquent la stratégie contre le Bloc québécois. Ils dénoncent les messages négatifs et rebutants de la campagne nationale. Ils s'accusent entre eux d'avoir torpillé leurs chances par des déclarations malheureuses ou, pire, par l'absence de réaction. Ils parlent de la guerre malsaine, dans l'entourage de Stephen Harper, entre partisans de l'ADQ et ceux du PLQ. Et ils s'inquiètent sérieusement pour l'avenir du parti au Québec.
André Bachand n'accuse personne et ne cherche pas de responsable, mais il concède sans détour que la campagne conservatrice au Québec a complètement raté sa cible.
«Le bilan de M. Harper est tellement bon au Québec, il aurait fallu le publiciser davantage. Moi, je l'ai fait et je continue à le faire tous les jours, mais nous ne contrôlons pas tout dans les régions. La campagne n'a pas assez insisté là-dessus, et le Bloc nous a battus à plate couture dans la bataille des communications.»
Selon M. Bachand et plusieurs de ses collègues, le Parti conservateur a souffert pendant toute la campagne d'un grave problème de perception. Un problème exacerbé par des attaques particulièrement efficaces du Bloc québécois.
Fernand Blanchard, le directeur de campagne de Patrick Clune, candidat dans Saint-Lambert rencontré hier après-midi dans un rassemblement à Longueuil, admettait franchement que les coupes dans les programmes culturels ont miné leurs efforts auprès des électeurs.
«Dans les faits, le gouvernement Harper a augmenté les budgets de la culture, mais la perception, c'est qu'on les a réduits, dit-il. Alors, il faut expliquer tous les jours, presque à toutes les portes. Ça nous ralentit, c'est certain.»
Même Stephen Harper a admis hier que le dossier de la culture avait court-circuité sa campagne au Québec. «Certains groupes ont fait du bruit autour de la culture, tellement de bruit que les Québécois ont eu du mal à entendre notre message», a lancé le premier ministre en ajoutant que, en réalité, son gouvernement avait augmenté les budgets de ce secteur.
Déjà, des conservateurs influents au Québec commencent à montrer du doigt les coupables de ce fiasco. «C'est Josée Verner qui a tout bousillé, pas Stephen Harper. Elle devait corriger le tir et elle ne l'a pas fait», dit une source fiable très au fait du dossier.
En plus de traîner la culture et les jeunes contrevenants comme des boulets, les conservateurs se sont tiré dans le pied en insistant trop lourdement sur les publicités négatives. Voilà du moins ce que pense un organisateur de la couronne Nord de Montréal.
«En 2006, la campagne de peur contre Harper n'a pas fonctionné parce qu'il avait une campagne positive, parce qu'il avait des choses à proposer, indique notre organisateur. Cette fois, ce n'était que des publicités négatives.»
André Bachand fait la même analyse: «Les gens n'ont pas apprécié les publicités négatives, surtout celles contre Stéphane Dion, qui n'était même pas un adversaire pour nous.»
La publicité contre les coûts du Bloc, lancée en début de campagne, a aussi irrité plusieurs candidats. «C'était niaiseux et malavisé», tranche un candidat de la région de Montréal.
En fait, cette pub connue sous le titre La facture du Bloc a indisposé même les libéraux. «J'ai dit à Michael Fortier: vous venez de réveiller un mort avec votre pub contre le Bloc, ça va se retourner contre vous», raconte le libéral Denis Coderre.
Pourtant, la campagne nationale a été prévenue dès avant le tout début de la campagne de la force du Bloc dans les régions, indique un organisateur-terrain.
Autre pépin, selon de nombreuses sources: la guerre de pouvoir, à l'intérieur du parti, entre sympathisants adéquistes et partisans libéraux.
«Le problème, c'est que ce sont trois adéquistes, Michel Lalonde (ancien proche conseiller de Mario Dumont et candidat de l'ADQ), Jean-Luc Benoît (ancien attaché de presse de M. Dumont) et Dimitri Soudas (attaché de presse de M. Harper et militant adéquiste) qui mènent la campagne d'Ottawa et qu'ils se servent du PC au Québec pour faire du capital politique à l'ADQ», accuse un autre organisateur furieux.
Les «kids de l'ADQ», comme les appellent certains conservateurs québécois, ne se sont pas fait beaucoup d'amis durant cette campagne.
Tout cela promet des jours difficiles au Parti conservateur au Québec, craint-on déjà.
Pertes de circonscrïptions, désertion de militants qui commençaient à peine à revenir, organisation décimée dans plusieurs régions. Pire encore, échec de la politique d'ouverture prônée par Stephen Harper.
Contrairement au Parti libéral, le Parti conservateur n'a plus de racines au Québec, et la relève est pratiquement inexistante. Chez les libéraux, malgré le marasme au Québec, au moins trois candidats souhaitent remplacer le président du PLC-Québec. Le PLC compte aussi sur une aile jeunesse active et de grands noms en réserve, comme Martin Cauchon, par exemple.
«Ces élections, c'était notre occasion de passer à une autre étape au Québec, de grandir, mais nous avons raté notre coup», constate, dépité, un candidat conservateur.
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(Trois-Rivières) Le constat est aussi brutal que lucide. «Au plan des communications et des perceptions, dans cette campagne, le Bloc québécois nous a battus à plate couture.»
À trois jours du vote, le candidat conservateur dans Sherbrooke, André Bachand, dressait hier matin un bilan cru des 35 derniers jours.
Il n'est pas le seul. Et si M. Bachand est serein devant l'imminence de la défaite, d'autres, par contre, commencent déjà à chercher, voire à désigner des coupables.
Depuis quelques jours, une douzaine de candidats et d'organisateurs ont confessé leur déception devant cette pauvre campagne. Ils reprochent au parti d'avoir tout centralisé à Ottawa au lieu d'établir un vrai war room au Québec. Ils critiquent la stratégie contre le Bloc québécois. Ils dénoncent les messages négatifs et rebutants de la campagne nationale. Ils s'accusent entre eux d'avoir torpillé leurs chances par des déclarations malheureuses ou, pire, par l'absence de réaction. Ils parlent de la guerre malsaine, dans l'entourage de Stephen Harper, entre partisans de l'ADQ et ceux du PLQ. Et ils s'inquiètent sérieusement pour l'avenir du parti au Québec.
André Bachand n'accuse personne et ne cherche pas de responsable, mais il concède sans détour que la campagne conservatrice au Québec a complètement raté sa cible.
«Le bilan de M. Harper est tellement bon au Québec, il aurait fallu le publiciser davantage. Moi, je l'ai fait et je continue à le faire tous les jours, mais nous ne contrôlons pas tout dans les régions. La campagne n'a pas assez insisté là-dessus, et le Bloc nous a battus à plate couture dans la bataille des communications.»
Selon M. Bachand et plusieurs de ses collègues, le Parti conservateur a souffert pendant toute la campagne d'un grave problème de perception. Un problème exacerbé par des attaques particulièrement efficaces du Bloc québécois.
Fernand Blanchard, le directeur de campagne de Patrick Clune, candidat dans Saint-Lambert rencontré hier après-midi dans un rassemblement à Longueuil, admettait franchement que les coupes dans les programmes culturels ont miné leurs efforts auprès des électeurs.
«Dans les faits, le gouvernement Harper a augmenté les budgets de la culture, mais la perception, c'est qu'on les a réduits, dit-il. Alors, il faut expliquer tous les jours, presque à toutes les portes. Ça nous ralentit, c'est certain.»
Même Stephen Harper a admis hier que le dossier de la culture avait court-circuité sa campagne au Québec. «Certains groupes ont fait du bruit autour de la culture, tellement de bruit que les Québécois ont eu du mal à entendre notre message», a lancé le premier ministre en ajoutant que, en réalité, son gouvernement avait augmenté les budgets de ce secteur.
Déjà, des conservateurs influents au Québec commencent à montrer du doigt les coupables de ce fiasco. «C'est Josée Verner qui a tout bousillé, pas Stephen Harper. Elle devait corriger le tir et elle ne l'a pas fait», dit une source fiable très au fait du dossier.
En plus de traîner la culture et les jeunes contrevenants comme des boulets, les conservateurs se sont tiré dans le pied en insistant trop lourdement sur les publicités négatives. Voilà du moins ce que pense un organisateur de la couronne Nord de Montréal.
«En 2006, la campagne de peur contre Harper n'a pas fonctionné parce qu'il avait une campagne positive, parce qu'il avait des choses à proposer, indique notre organisateur. Cette fois, ce n'était que des publicités négatives.»
André Bachand fait la même analyse: «Les gens n'ont pas apprécié les publicités négatives, surtout celles contre Stéphane Dion, qui n'était même pas un adversaire pour nous.»
La publicité contre les coûts du Bloc, lancée en début de campagne, a aussi irrité plusieurs candidats. «C'était niaiseux et malavisé», tranche un candidat de la région de Montréal.
En fait, cette pub connue sous le titre La facture du Bloc a indisposé même les libéraux. «J'ai dit à Michael Fortier: vous venez de réveiller un mort avec votre pub contre le Bloc, ça va se retourner contre vous», raconte le libéral Denis Coderre.
Pourtant, la campagne nationale a été prévenue dès avant le tout début de la campagne de la force du Bloc dans les régions, indique un organisateur-terrain.
Autre pépin, selon de nombreuses sources: la guerre de pouvoir, à l'intérieur du parti, entre sympathisants adéquistes et partisans libéraux.
«Le problème, c'est que ce sont trois adéquistes, Michel Lalonde (ancien proche conseiller de Mario Dumont et candidat de l'ADQ), Jean-Luc Benoît (ancien attaché de presse de M. Dumont) et Dimitri Soudas (attaché de presse de M. Harper et militant adéquiste) qui mènent la campagne d'Ottawa et qu'ils se servent du PC au Québec pour faire du capital politique à l'ADQ», accuse un autre organisateur furieux.
Les «kids de l'ADQ», comme les appellent certains conservateurs québécois, ne se sont pas fait beaucoup d'amis durant cette campagne.
Tout cela promet des jours difficiles au Parti conservateur au Québec, craint-on déjà.
Pertes de circonscrïptions, désertion de militants qui commençaient à peine à revenir, organisation décimée dans plusieurs régions. Pire encore, échec de la politique d'ouverture prônée par Stephen Harper.
Contrairement au Parti libéral, le Parti conservateur n'a plus de racines au Québec, et la relève est pratiquement inexistante. Chez les libéraux, malgré le marasme au Québec, au moins trois candidats souhaitent remplacer le président du PLC-Québec. Le PLC compte aussi sur une aile jeunesse active et de grands noms en réserve, comme Martin Cauchon, par exemple.
«Ces élections, c'était notre occasion de passer à une autre étape au Québec, de grandir, mais nous avons raté notre coup», constate, dépité, un candidat conservateur.
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
hum.... intéressant comme article ça me met un peu mal à l'aise, car j'ai l'impression d'y lire un peu de partisanerie, (ex: faire parler une ancienne Bloquiste... Il me semble certain que ancienne ou pas, elle a encore les conviction profonde de son Parti, alors elle n'encensera certainement pas un Conservateur lol! ou encore le fait de voir un Conservateur être très impoli, sur la défensive etc, et d'en conclure que TOUT les Conservateurs sont ainsi, c'est un peu grossier) mais cela démontre, selon moi, que les Conservateurs sont sur les nerfs
EDIT: je parle du premier article, pas de celui sous lequel je viens de poster --Message edité par Nabila le 2008-10-12 17:37:15--
EDIT: je parle du premier article, pas de celui sous lequel je viens de poster --Message edité par Nabila le 2008-10-12 17:37:15--
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Mon avis sur la campagne conservatrice est qu'ils ont sous-estimés leurs adversaires tout simplement Ils n'ont même pas prévu de promesses ou de bonbons élctoraux, c'est tout dire. Ils ont cru pouvoir surfer sur la vague de leur bilan mais ils se sont trompé. Dans le fond ils ont un peu pris leurs électeurs pour des crétins...
Je crois bien qu'il ya une couple de stratèges conservateurs québécois qui vont perdre leur job le 15 octobre.
Je crois bien qu'il ya une couple de stratèges conservateurs québécois qui vont perdre leur job le 15 octobre.
surtout que les strateges quebecois etaits danciens adequistes
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Jumbo a écrit
Je dirai pas le contraire, mais Duceppe a t'il eu l'air plus intelligent? Faudrait vraiment être aveugle pour dire le contraire.
C'est sûr que Duceppe aurait pu garder son commentaire pour lui seul mais à voir l'autre qui criait après et qui le collait comme un chien après son os j'aurais peut-être fait pareil.
Je dirai pas le contraire, mais Duceppe a t'il eu l'air plus intelligent? Faudrait vraiment être aveugle pour dire le contraire.
C'est sûr que Duceppe aurait pu garder son commentaire pour lui seul mais à voir l'autre qui criait après et qui le collait comme un chien après son os j'aurais peut-être fait pareil.
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Mise à jour le dimanche 12 octobre 2008 à 17 h 50
Élections Canada
Les urnes retrouvées
Hugo Lavoie revient sur la disparition des boîtes.
Les trois urnes contenant des bulletins de vote et ayant disparu dans la circonscrïption de Québec ont été retrouvées par la police.
Les enquêteurs les ont localisées dans un logement de la rue Charland, dans le quartier Limoilou.
Selon la police de Québec, ces boîtes ont été remises volontairement aux enquêteurs. Aucune arrestation n'a été effectuée, mais l'enquête se poursuit.
La disparition de ces urnes a suscité toute une mobilisation. Le directeur du scrutin de la circonscrïption, Jean-Pierre Vignola, a demandé aux scrutateurs qui détiendraient ces urnes de les ramener.
J'incite fortement les gens concernés, qui se connaissent et que nous connaissons, à me contacter ou [à contacter] la police pour qu'ils se rapportent et ramènent les boîtes. Tôt ou tard, ils devront s'expliquer. C'est un délit grave. — Jean-Pierre Vignola, directeur du scrutin
La loi électorale demande aux scrutateurs de conserver les urnes du vote par anticipation sous leur garde, jusqu'au jour du dépouillement.
Élections Canada avait décidé, samedi, de rappeler toutes les boîtes entreposées chez les scrutateurs, mais trois boîtes manquent toujours. TVA affirme qu'il s'agit des boîtes qu'elle montrait dans un reportage. Les scellés de celles-ci étaient endommagés et les bulletins de vote accessibles.
La candidate conservatrice accuse le Bloc québécois
La candidate conservatrice de la circonscrïption de Québec, Myriam Taschereau, a tourné son regard vers le Bloc québécois. « Le Bloc est prêt à tout pour conserver Québec, même à truquer le vote! », a-t-elle déclaré au quotidien La Presse. Et d'ajouter: « J'ai vu des élections se gagner par 25 voix, alors nous sommes très inquiets ». Le Parti conservateur a d'ailleurs engagé des avocats.
Le parti qui représente la circonscrïption, en l'occurrence le Bloc québécois, doit proposer des scrutateurs au directeur du scrutin. Le directeur du scrutin peut toutefois nommer d'autres personnes.
Le Bloc se défend de toute manipulation et demande que la loi soit changée sur le champ. La candidate bloquiste de la circonscrïption, Christiane Gagnon, pense qu'il faut rester prudent avant de sauter aux conclusions. Elle est députée à la Chambre des communes depuis 1993.
Du côté du Parti libéral, le candidat Damien Rousseau estime qu'il y a risque de fraude électorale et de déni de démocratie. Il a appelé le président des élections à prendre ses responsabilités.
L'ex-directeur de scrutin désapprouve cette pratique
Claude Berthelot, directeur de scrutin pour la circonscrïption de Québec jusqu'en 2006, affirme que ce problème n'aurait jamais eu lieu lorsqu'il était en poste.
En effet, M. Berthelot préférait conserver les urnes du vote par anticipation dans son bureau, affirme-t-il dans une interview au Soleil.
Et pour cause, il a été marqué par un scrutin dans les années 70. Il n'avait pu ouvrir un bureau de scrutin lors d'un vote par anticipation, car le scrutateur avait emporté l'urne et était parti « sur la brosse ».
Élections Canada
Les urnes retrouvées
Hugo Lavoie revient sur la disparition des boîtes.
Les trois urnes contenant des bulletins de vote et ayant disparu dans la circonscrïption de Québec ont été retrouvées par la police.
Les enquêteurs les ont localisées dans un logement de la rue Charland, dans le quartier Limoilou.
Selon la police de Québec, ces boîtes ont été remises volontairement aux enquêteurs. Aucune arrestation n'a été effectuée, mais l'enquête se poursuit.
La disparition de ces urnes a suscité toute une mobilisation. Le directeur du scrutin de la circonscrïption, Jean-Pierre Vignola, a demandé aux scrutateurs qui détiendraient ces urnes de les ramener.
J'incite fortement les gens concernés, qui se connaissent et que nous connaissons, à me contacter ou [à contacter] la police pour qu'ils se rapportent et ramènent les boîtes. Tôt ou tard, ils devront s'expliquer. C'est un délit grave. — Jean-Pierre Vignola, directeur du scrutin
La loi électorale demande aux scrutateurs de conserver les urnes du vote par anticipation sous leur garde, jusqu'au jour du dépouillement.
Élections Canada avait décidé, samedi, de rappeler toutes les boîtes entreposées chez les scrutateurs, mais trois boîtes manquent toujours. TVA affirme qu'il s'agit des boîtes qu'elle montrait dans un reportage. Les scellés de celles-ci étaient endommagés et les bulletins de vote accessibles.
La candidate conservatrice accuse le Bloc québécois
La candidate conservatrice de la circonscrïption de Québec, Myriam Taschereau, a tourné son regard vers le Bloc québécois. « Le Bloc est prêt à tout pour conserver Québec, même à truquer le vote! », a-t-elle déclaré au quotidien La Presse. Et d'ajouter: « J'ai vu des élections se gagner par 25 voix, alors nous sommes très inquiets ». Le Parti conservateur a d'ailleurs engagé des avocats.
Le parti qui représente la circonscrïption, en l'occurrence le Bloc québécois, doit proposer des scrutateurs au directeur du scrutin. Le directeur du scrutin peut toutefois nommer d'autres personnes.
Le Bloc se défend de toute manipulation et demande que la loi soit changée sur le champ. La candidate bloquiste de la circonscrïption, Christiane Gagnon, pense qu'il faut rester prudent avant de sauter aux conclusions. Elle est députée à la Chambre des communes depuis 1993.
Du côté du Parti libéral, le candidat Damien Rousseau estime qu'il y a risque de fraude électorale et de déni de démocratie. Il a appelé le président des élections à prendre ses responsabilités.
L'ex-directeur de scrutin désapprouve cette pratique
Claude Berthelot, directeur de scrutin pour la circonscrïption de Québec jusqu'en 2006, affirme que ce problème n'aurait jamais eu lieu lorsqu'il était en poste.
En effet, M. Berthelot préférait conserver les urnes du vote par anticipation dans son bureau, affirme-t-il dans une interview au Soleil.
Et pour cause, il a été marqué par un scrutin dans les années 70. Il n'avait pu ouvrir un bureau de scrutin lors d'un vote par anticipation, car le scrutateur avait emporté l'urne et était parti « sur la brosse ».
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
Mise à jour le dimanche 12 octobre 2008 à 17 h 58
Parti conservateur
Les gros canons à Québec
Le chef conservateur Stephen Harper a dérogé à ses habitudes adoptées depuis le début de la campagne, en tenant des activités électorales le dimanche, et deux fois plutôt qu'une.
La caravane conservatrice est à Québec, où le parti a tenu ce qu'il présente comme le plus gros rassemblement de la campagne. Les organisateurs disaient attendre 2000 personnes.
Précisons que si les conservateurs ont effectué une percée dans la région en 2006, les sondages tendent à indiquer que les appuis conservateurs ont diminué au Québec depuis le début de la campagne électorale, et que plusieurs députés du secteur seraient en danger.
Le chef conservateur s'est adressé à la foule compacte de ses partisans et de ses députés locaux. Il a demandé aux Québécois d'élire une délégation forte de conservateurs, pour, promet-il, poursuivre ses politiques de défense des intérêts du Québec.
J'ai commencé cette campagne le 7 septembre ici, et les Québécois vont jouer le 14 octobre un rôle plus important dans ce pays qu'ils ont fondé. — Stephen Harper
Concédant tout haut que les Québécois « avaient eu du mal à entendre notre message », Stephen Harper a dressé le bilan de son appui non seulement à la région, mais à la culture, évoquant entre autres l'augmentation du financement à la chaîne TV5 et le crédit d'impôt aux parents d'enfants qui pratiquent des activités de nature artistique.
Évoquant ses intentions en matière de criminalité des jeunes, Stephen Harper a mis l'accent sur le volet réinsertion plutôt que sur l'aspect répression de son programme, qui a suscité beaucoup de critiques, et pas seulement au Québec.
Plus d'info
Lire à ce sujet nos Voeux d'experts sur la question
Boucler la boucle
Dénonçant le chef du Bloc qui, dit-il, le dépeint comme « un diable qui porte des bottes de cow-boy », Stephen Harper a déclaré que les Québécois savent faire la part des choses et choisiront celui qui a su gouverner le parti au cours des 30 derniers mois.
Les Québécois, conclut-il, vont envoyer mardi un message clair au chef du Bloc tout en rejetant les « nouvelles taxes » proposées par le Parti libéral.
Voulez-vous être représenté à la table où se prennent les décisions? Mes amis, mardi prochain, vous avez le choix. Le Bloc vous enferme dans l'opposition, nous, on va vous faire participer aux décisions gouvernementales. — Stephen Harper
« J'ai besoin de vous, a martelé le chef conservateur, besoin de voix de toutes les régions du Québec. »
Des manifestants
Outre les partisans conservateurs, plusieurs groupes de manifestants ont accueilli Stephen Harper en marge de l'événement, entre autres des membres du FRAPRU. L'organisme dénonce le peu d'investissement du gouvernement conservateur sortant dans le logement social (Lisez Nouvelle manifestation).
La police de Québec annonçait peu avant le début des allocutions qu'une personne avait été arrêtée au Centre de foires de Québec. Il s'agit, selon cette même source, d'un manifestant qui a réussi à s'introduire dans le Centre de foires, apparemment armé d'un couteau.
On ne sait pas si cette personne avait l'intention d'utiliser son arme blanche. L'homme a été arrêté et conduit au poste de police où il a reçu un constat d'infraction pour possession illégale d'une arme blanche.
Enfoncer le clou
faq // Mise à jour technique
Plus tôt, en ce dimanche québécois en ce qui le concerne, le chef conservateur a répété son message au sujet de l'économie devant des partisans réunis en Mauricie. « Notre système bancaire est le meilleur au monde. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le FMI », a-t-il déclaré.
Il a de nouveau voulu marquer la différence avec notre voisin du Sud: « Les États-Unis font des déficits, nous on fait des surplus. Ils creusent la dette, on la rembourse ».
M. Harper a aussi dressé son bilan des deux dernières années. Création d'emploi, investissements ciblés, baisse de la TPS et d'autres éléments ont contribué, selon lui, à « améliorer le niveau de vie des Québécois et des Canadiens ».
Le Parti conservateur détient le meilleur plan pour affronter « l'incertitude économique », selon lui. Il a énuméré plusieurs promesses électorales de sa plateforme à ce sujet.
Stephen Harper a ensuite dirigé ses propos en direction du Bloc québécois. Le chef conservateur a déclaré qu'« au moment où vous vivez l'incertitude économique, je veux que vous soyez assis à la table où se prennent les décisions ».
Les candidats du Bloc vous demandent un mandat de grève. Les candidats conservateurs veulent un mandat pour travailler. — Stephen Harper
Il reprenait ainsi ses propos tenus samedi, réutilisant aussi un trait d'humour : « [Gilles Duceppe] dit que je travaille pour les pétrolières parce que je viens de l'Alberta ». Il ajoute que « les électeurs vont lui dire qu'on est tanné des attaques personnelles ».
Vers un gouvernement minoritaire?
Le Parti libéral a essuyé une pique : ce parti imposerait une nouvelle taxe sur le carbone, retournerait à l'époque du déficit et plongerait le pays en récession, croit M. Harper. Il affirme aussi que le prochain gouvernement sera minoritaire et qu'il sera dirigé soit par les conservateurs, soit par les libéraux.
Mais quel que soit le résultat, « le Bloc sera toujours dans l'opposition. Ils ne seront que des gérants d'estrade », estime-t-il.
Plus de points de presse?
Des membres de l'équipe de Stephen Harper ont par ailleurs laissé entendre que Stephen Harper pourrait s'abstenir de répondre aux questions des journalistes de la caravane électorale ( une vingtaine de personnes) jusqu'au scrutin de mardi. Il continue cependant à accorder des entrevues individuelles.
Parti conservateur
Les gros canons à Québec
Le chef conservateur Stephen Harper a dérogé à ses habitudes adoptées depuis le début de la campagne, en tenant des activités électorales le dimanche, et deux fois plutôt qu'une.
La caravane conservatrice est à Québec, où le parti a tenu ce qu'il présente comme le plus gros rassemblement de la campagne. Les organisateurs disaient attendre 2000 personnes.
Précisons que si les conservateurs ont effectué une percée dans la région en 2006, les sondages tendent à indiquer que les appuis conservateurs ont diminué au Québec depuis le début de la campagne électorale, et que plusieurs députés du secteur seraient en danger.
Le chef conservateur s'est adressé à la foule compacte de ses partisans et de ses députés locaux. Il a demandé aux Québécois d'élire une délégation forte de conservateurs, pour, promet-il, poursuivre ses politiques de défense des intérêts du Québec.
J'ai commencé cette campagne le 7 septembre ici, et les Québécois vont jouer le 14 octobre un rôle plus important dans ce pays qu'ils ont fondé. — Stephen Harper
Concédant tout haut que les Québécois « avaient eu du mal à entendre notre message », Stephen Harper a dressé le bilan de son appui non seulement à la région, mais à la culture, évoquant entre autres l'augmentation du financement à la chaîne TV5 et le crédit d'impôt aux parents d'enfants qui pratiquent des activités de nature artistique.
Évoquant ses intentions en matière de criminalité des jeunes, Stephen Harper a mis l'accent sur le volet réinsertion plutôt que sur l'aspect répression de son programme, qui a suscité beaucoup de critiques, et pas seulement au Québec.
Plus d'info
Lire à ce sujet nos Voeux d'experts sur la question
Boucler la boucle
Dénonçant le chef du Bloc qui, dit-il, le dépeint comme « un diable qui porte des bottes de cow-boy », Stephen Harper a déclaré que les Québécois savent faire la part des choses et choisiront celui qui a su gouverner le parti au cours des 30 derniers mois.
Les Québécois, conclut-il, vont envoyer mardi un message clair au chef du Bloc tout en rejetant les « nouvelles taxes » proposées par le Parti libéral.
Voulez-vous être représenté à la table où se prennent les décisions? Mes amis, mardi prochain, vous avez le choix. Le Bloc vous enferme dans l'opposition, nous, on va vous faire participer aux décisions gouvernementales. — Stephen Harper
« J'ai besoin de vous, a martelé le chef conservateur, besoin de voix de toutes les régions du Québec. »
Des manifestants
Outre les partisans conservateurs, plusieurs groupes de manifestants ont accueilli Stephen Harper en marge de l'événement, entre autres des membres du FRAPRU. L'organisme dénonce le peu d'investissement du gouvernement conservateur sortant dans le logement social (Lisez Nouvelle manifestation).
La police de Québec annonçait peu avant le début des allocutions qu'une personne avait été arrêtée au Centre de foires de Québec. Il s'agit, selon cette même source, d'un manifestant qui a réussi à s'introduire dans le Centre de foires, apparemment armé d'un couteau.
On ne sait pas si cette personne avait l'intention d'utiliser son arme blanche. L'homme a été arrêté et conduit au poste de police où il a reçu un constat d'infraction pour possession illégale d'une arme blanche.
Enfoncer le clou
faq // Mise à jour technique
Plus tôt, en ce dimanche québécois en ce qui le concerne, le chef conservateur a répété son message au sujet de l'économie devant des partisans réunis en Mauricie. « Notre système bancaire est le meilleur au monde. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le FMI », a-t-il déclaré.
Il a de nouveau voulu marquer la différence avec notre voisin du Sud: « Les États-Unis font des déficits, nous on fait des surplus. Ils creusent la dette, on la rembourse ».
M. Harper a aussi dressé son bilan des deux dernières années. Création d'emploi, investissements ciblés, baisse de la TPS et d'autres éléments ont contribué, selon lui, à « améliorer le niveau de vie des Québécois et des Canadiens ».
Le Parti conservateur détient le meilleur plan pour affronter « l'incertitude économique », selon lui. Il a énuméré plusieurs promesses électorales de sa plateforme à ce sujet.
Stephen Harper a ensuite dirigé ses propos en direction du Bloc québécois. Le chef conservateur a déclaré qu'« au moment où vous vivez l'incertitude économique, je veux que vous soyez assis à la table où se prennent les décisions ».
Les candidats du Bloc vous demandent un mandat de grève. Les candidats conservateurs veulent un mandat pour travailler. — Stephen Harper
Il reprenait ainsi ses propos tenus samedi, réutilisant aussi un trait d'humour : « [Gilles Duceppe] dit que je travaille pour les pétrolières parce que je viens de l'Alberta ». Il ajoute que « les électeurs vont lui dire qu'on est tanné des attaques personnelles ».
Vers un gouvernement minoritaire?
Le Parti libéral a essuyé une pique : ce parti imposerait une nouvelle taxe sur le carbone, retournerait à l'époque du déficit et plongerait le pays en récession, croit M. Harper. Il affirme aussi que le prochain gouvernement sera minoritaire et qu'il sera dirigé soit par les conservateurs, soit par les libéraux.
Mais quel que soit le résultat, « le Bloc sera toujours dans l'opposition. Ils ne seront que des gérants d'estrade », estime-t-il.
Plus de points de presse?
Des membres de l'équipe de Stephen Harper ont par ailleurs laissé entendre que Stephen Harper pourrait s'abstenir de répondre aux questions des journalistes de la caravane électorale ( une vingtaine de personnes) jusqu'au scrutin de mardi. Il continue cependant à accorder des entrevues individuelles.
https://album.aufeminin.com/album/notremariage785
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- Illustre Pie
- Messages : 282
- Inscription : mer. nov. 24, 2004 1:00 am
Nabila a écrit
Après avoir vu un vidéo des altercations (celle des politiciens et celle des partisans) je dois avouer avoir pensé la même chose.... C'est assé..... particulier
Pour des raisons de sécurités politique, veuillez attendre le nombre de seconde pas indiqués avant de poster votre message
Moi j'ai vu le Journaliste Paul Larocque de TVA...invité Luc Harvey a s'adressé à Gilles DUCEPPE...
Après que Luc Harvey eu demandé à DUCEPPE de parler de son Bilan....il a alors traité Luc Harvey d'imbécile....
De la classe...vraiment de la classe Monsieur Duceppe....Oui nous pouvons en tant que QUÉBÉCOIS et QUÉBÉCOISE être fier de vous.....
MERCI pour nous et nos enfants....
Après avoir vu un vidéo des altercations (celle des politiciens et celle des partisans) je dois avouer avoir pensé la même chose.... C'est assé..... particulier
Pour des raisons de sécurités politique, veuillez attendre le nombre de seconde pas indiqués avant de poster votre message
Moi j'ai vu le Journaliste Paul Larocque de TVA...invité Luc Harvey a s'adressé à Gilles DUCEPPE...
Après que Luc Harvey eu demandé à DUCEPPE de parler de son Bilan....il a alors traité Luc Harvey d'imbécile....
De la classe...vraiment de la classe Monsieur Duceppe....Oui nous pouvons en tant que QUÉBÉCOIS et QUÉBÉCOISE être fier de vous.....
MERCI pour nous et nos enfants....
Amicalement - michelineB