Élection au Provincial
Des élections provinciales le 8 décembre?
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le premier ministre Jean Charest devrait confirmer cet après-midi qu'il ne se rendra pas en Chine comme prévu, ce qui pave la voie à la tenue d'élections générales le 8 décembre.
M. Charest devait quitter le Québec vendredi et prendre la barre d'une mission économique avec cinq autres premiers ministres provinciaux. Il sera remplacé par un de ses ministres. Dans l'entourage de Jean Charest, on dit que la décision d'aller en élections n'est pas arrêtée, mais que le fait de ne pas aller en Chine montre qu'il est déterminé à se lancer en campagne.
Les élections seraient déclenchées la semaine prochaine, après l'énoncé budgétaire de Monique Jérôme-Forge, prévu pour jeudi prochain, ont laissé savoir des membres du cabinet du premier ministre.
M. Charest soulignera cet après-midi qu'au cours de la dernière fin de semaine, péquistes et adéquistes ont ouvertement critiqué la gestion du gouvernement en période de troubles économiques, sans toutefois apporter de solutions concrètes.
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Le premier ministre Jean Charest devrait confirmer cet après-midi qu'il ne se rendra pas en Chine comme prévu, ce qui pave la voie à la tenue d'élections générales le 8 décembre.
M. Charest devait quitter le Québec vendredi et prendre la barre d'une mission économique avec cinq autres premiers ministres provinciaux. Il sera remplacé par un de ses ministres. Dans l'entourage de Jean Charest, on dit que la décision d'aller en élections n'est pas arrêtée, mais que le fait de ne pas aller en Chine montre qu'il est déterminé à se lancer en campagne.
Les élections seraient déclenchées la semaine prochaine, après l'énoncé budgétaire de Monique Jérôme-Forge, prévu pour jeudi prochain, ont laissé savoir des membres du cabinet du premier ministre.
M. Charest soulignera cet après-midi qu'au cours de la dernière fin de semaine, péquistes et adéquistes ont ouvertement critiqué la gestion du gouvernement en période de troubles économiques, sans toutefois apporter de solutions concrètes.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Élections: les péquistes sont tiraillés.
Les péquistes ne tiennent pas à avoir des élections maintenant, mais ils demeurent toujours prêts à partir en campagne, assure la chef Pauline Marois.
Malorie Beauchemin
La Presse
(Québec) Les péquistes sont tiraillés quant à l'opportunité de déclencher des élections dans les prochaines semaines. Alors que la chef du Parti québécois, Pauline Marois, estime qu'il faut convaincre le gouvernement de mettre fin à son inaction en matière économique plutôt que le renverser, certains pensent qu'un scrutin permettrait de chasser Jean Charest du pouvoir.
«On n'a pas confiance en Jean Charest. On regarde ses résultats depuis cinq ans, ils ne sont pas bons. Alors ce serait très tentant d'aller en élections, a souligné le porte-parole du PQ en matière de finances, François Legault. Moi, personnellement, j'ai envie d'aller en élections maintenant, sur le bilan économique de Jean Charest.»«Par contre, il faut être responsable, a-t-il toutefois ajouté. Dans les prochains jours, pas les prochains mois, il faut absolument mettre en place un plan d'urgence pour éviter que la confiance continue de se dégrader chez les consommateurs et qu'on ait une vraie récession au Québec. Ce n'est pas dans 35 jours qu'il va falloir prendre des mesures pour aider la classe moyenne.»
Comme sa chef la veille, M. Legault estime qu'un gouvernement du Parti québécois serait bien mieux outillé pour faire face à la crise économique qui guette le Québec.
Au deuxième jour de la conférence nationale des présidents du Parti québécois, Mme Marois a continué de marteler que, comme la population, elle ne souhaite pas que Jean Charest déclenche des élections générales mais que son parti sera prêt à faire campagne le cas échéant.
À quelques jours de la mise à jour économique que doit présenter la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, la chef péquiste a même exclu de renverser le gouvernement sur cet enjeu.
«Si le gouvernement ne propose pas de plan et qu'il veut aller en élections, nous serons prêts à le battre, a dit Mme Marois. Mais on ne poussera pas le gouvernement à aller en élections. Ce que nous dit la population, c'est qu'elle attend de son gouvernement une direction ferme quant à la façon d'aborder cette crise-là.»
Mais le député péquiste de Richelieu, Sylvain Simard, a quant à lui émis une mise en garde, devant les quelques centaines de délégués et militants réunis à Québec.
«M. Charest, préoccupez-vous de la population du Québec et de l'économie du Québec, et nous serons derrière vous. Mais si vous continuez de ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire», a lancé M. Simard, soulevant des salves d'applaudissements.
«S'il continue à être immobile et qu'il va en élections là-dessus, il ne gagnera pas. Les Québécois sont tannés d'un gouvernement qui fait semblant d'agir et qui n'agit pas», a-t-il ajouté plus tard.
Son collègue le député de Rousseau abonde dans le même sens. «Nous avons offert notre collaboration. L'ADQ aussi a offert sa collaboration. On espère que Jean Charest va saisir l'opportunité. S'il ne saisit pas l'opportunité, bien là, on verra. On ne peut pas non plus laisser le gouvernement prendre de mauvaises décisions de façon continuelle. Si dans un mois, il n'a pas mis en place des mesures, moi je n'exclus rien», a souligné François Legault.
La chef péquiste estime toutefois que son caucus n'est pas divisé sur la question de déclencher ou non des élections. «Les gens ne sont pas déchirés, ils sont prêts, a-t-elle rétorqué. Nos membres et les leaders de ce parti sont prêts à aller en élections. Mais nous ne pensons pas que ce soit pertinent de le faire maintenant, et là-dessus il y a unanimité chez nous, je crois.»
Par ailleurs, les délégués du Parti québécois se sont penchés hier sur l'argumentaire qui accompagnera le Manifeste pour la souveraineté, outil pour mieux vendre «le projet de pays», a dit Mme Marois, qui s'est félicitée d'avoir remis «la souveraineté au coeur de l'action politique» de son parti.
Dans les prochaines semaines, si les élections ne sont pas déclenchées, elle fera la tournée du Québec pour rencontrer les gens et discuter de souveraineté, à commencer par les étudiants des cégeps et des universités, a-t-elle indiqué.
Les péquistes ne tiennent pas à avoir des élections maintenant, mais ils demeurent toujours prêts à partir en campagne, assure la chef Pauline Marois.
Malorie Beauchemin
La Presse
(Québec) Les péquistes sont tiraillés quant à l'opportunité de déclencher des élections dans les prochaines semaines. Alors que la chef du Parti québécois, Pauline Marois, estime qu'il faut convaincre le gouvernement de mettre fin à son inaction en matière économique plutôt que le renverser, certains pensent qu'un scrutin permettrait de chasser Jean Charest du pouvoir.
«On n'a pas confiance en Jean Charest. On regarde ses résultats depuis cinq ans, ils ne sont pas bons. Alors ce serait très tentant d'aller en élections, a souligné le porte-parole du PQ en matière de finances, François Legault. Moi, personnellement, j'ai envie d'aller en élections maintenant, sur le bilan économique de Jean Charest.»«Par contre, il faut être responsable, a-t-il toutefois ajouté. Dans les prochains jours, pas les prochains mois, il faut absolument mettre en place un plan d'urgence pour éviter que la confiance continue de se dégrader chez les consommateurs et qu'on ait une vraie récession au Québec. Ce n'est pas dans 35 jours qu'il va falloir prendre des mesures pour aider la classe moyenne.»
Comme sa chef la veille, M. Legault estime qu'un gouvernement du Parti québécois serait bien mieux outillé pour faire face à la crise économique qui guette le Québec.
Au deuxième jour de la conférence nationale des présidents du Parti québécois, Mme Marois a continué de marteler que, comme la population, elle ne souhaite pas que Jean Charest déclenche des élections générales mais que son parti sera prêt à faire campagne le cas échéant.
À quelques jours de la mise à jour économique que doit présenter la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, la chef péquiste a même exclu de renverser le gouvernement sur cet enjeu.
«Si le gouvernement ne propose pas de plan et qu'il veut aller en élections, nous serons prêts à le battre, a dit Mme Marois. Mais on ne poussera pas le gouvernement à aller en élections. Ce que nous dit la population, c'est qu'elle attend de son gouvernement une direction ferme quant à la façon d'aborder cette crise-là.»
Mais le député péquiste de Richelieu, Sylvain Simard, a quant à lui émis une mise en garde, devant les quelques centaines de délégués et militants réunis à Québec.
«M. Charest, préoccupez-vous de la population du Québec et de l'économie du Québec, et nous serons derrière vous. Mais si vous continuez de ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire», a lancé M. Simard, soulevant des salves d'applaudissements.
«S'il continue à être immobile et qu'il va en élections là-dessus, il ne gagnera pas. Les Québécois sont tannés d'un gouvernement qui fait semblant d'agir et qui n'agit pas», a-t-il ajouté plus tard.
Son collègue le député de Rousseau abonde dans le même sens. «Nous avons offert notre collaboration. L'ADQ aussi a offert sa collaboration. On espère que Jean Charest va saisir l'opportunité. S'il ne saisit pas l'opportunité, bien là, on verra. On ne peut pas non plus laisser le gouvernement prendre de mauvaises décisions de façon continuelle. Si dans un mois, il n'a pas mis en place des mesures, moi je n'exclus rien», a souligné François Legault.
La chef péquiste estime toutefois que son caucus n'est pas divisé sur la question de déclencher ou non des élections. «Les gens ne sont pas déchirés, ils sont prêts, a-t-elle rétorqué. Nos membres et les leaders de ce parti sont prêts à aller en élections. Mais nous ne pensons pas que ce soit pertinent de le faire maintenant, et là-dessus il y a unanimité chez nous, je crois.»
Par ailleurs, les délégués du Parti québécois se sont penchés hier sur l'argumentaire qui accompagnera le Manifeste pour la souveraineté, outil pour mieux vendre «le projet de pays», a dit Mme Marois, qui s'est félicitée d'avoir remis «la souveraineté au coeur de l'action politique» de son parti.
Dans les prochaines semaines, si les élections ne sont pas déclenchées, elle fera la tournée du Québec pour rencontrer les gens et discuter de souveraineté, à commencer par les étudiants des cégeps et des universités, a-t-elle indiqué.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Vive the queen !
Merci pour les articles ... Messemble ça serait tellement mal choisit de déclancher des élections maintenant, y'a des enjeux beaucoup plus importants en ce moment pour les libéraux que de s'essayer à obtenir un gouvernement majoritaire (ce qui ne marchera probablement pas comme pour Harper). Ça risque d'être encore une fois une élection qui ne changera rien à part du fait que l'ADQ va perdre des sièges
Merci pour les articles ... Messemble ça serait tellement mal choisit de déclancher des élections maintenant, y'a des enjeux beaucoup plus importants en ce moment pour les libéraux que de s'essayer à obtenir un gouvernement majoritaire (ce qui ne marchera probablement pas comme pour Harper). Ça risque d'être encore une fois une élection qui ne changera rien à part du fait que l'ADQ va perdre des sièges

Aux urnes en décembre.
Radio-Canada a appris que les Québécois iront aux urnes le 8 décembre prochain. Le premier ministre Jean Charest devrait rencontrer le lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne, le 5 novembre pour dissoudre le Parlement.
Le premier ministre Charest a d'ailleurs annulé, lundi, son voyage en Chine prévu en fin de semaine.
La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, devrait prononcer un énoncé économique, jeudi, afin de faire le point sur la situation économique de la province, l'économie devenant le principal thème de la campagne.
Dimanche, le ministre du Développement économique Raymond Bachand a critiqué l'Action démocratique du Québec et le Parti québécois, qui tenaient tous deux des réunions politiques. Il déclarait alors que ces partis nuisaient à la stabilité de l'économie avec des discours sur la réouverture de la Constitution et sur la souveraineté du Québec.
Pauline Marois
La même journée, la chef du PQ, Pauline Marois, déclarait que « le gouvernement a été incapable de gérer la crise du fromage, imaginez la crise financière maintenant ». « Si vous continuez à ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire, M. Charest », a rajouté le député Sylvain Simard.
En déclarant que la crise économique serait mieux gérée par un gouvernement péquiste, les observateurs croient que le Parti québécois a donné un prétexte en or au premier ministre Charest pour qu'il déclenche des élections.
M. Charest pourrait ainsi demander à la population d'élire le parti qu'elle croit être le meilleur pour gérer la crise.
De plus, les derniers sondages internes des partis sont favorables aux libéraux. Ils devancent légèrement les péquistes, tandis que l'ADQ semble s'effondrer. Les départs de deux députés adéquistes chez les libéraux, la semaine dernière, n'auront certainement pas aidé les troupes de Mario Dumont.
Le Parti libéral compte actuellement 48 sièges à l'Assemblée nationale. Deux députés adéquistes ont fait défection au profit des libéraux la semaine dernière.
L'Action démocratique compte de son côté 39 députés, et le Parti québécois en a 36. Il y a deux sièges vacants.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ebec.shtml --Message edité par RépubliK le 2008-10-27 13:20:11--
Radio-Canada a appris que les Québécois iront aux urnes le 8 décembre prochain. Le premier ministre Jean Charest devrait rencontrer le lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne, le 5 novembre pour dissoudre le Parlement.
Le premier ministre Charest a d'ailleurs annulé, lundi, son voyage en Chine prévu en fin de semaine.
La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, devrait prononcer un énoncé économique, jeudi, afin de faire le point sur la situation économique de la province, l'économie devenant le principal thème de la campagne.
Dimanche, le ministre du Développement économique Raymond Bachand a critiqué l'Action démocratique du Québec et le Parti québécois, qui tenaient tous deux des réunions politiques. Il déclarait alors que ces partis nuisaient à la stabilité de l'économie avec des discours sur la réouverture de la Constitution et sur la souveraineté du Québec.
Pauline Marois
La même journée, la chef du PQ, Pauline Marois, déclarait que « le gouvernement a été incapable de gérer la crise du fromage, imaginez la crise financière maintenant ». « Si vous continuez à ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire, M. Charest », a rajouté le député Sylvain Simard.
En déclarant que la crise économique serait mieux gérée par un gouvernement péquiste, les observateurs croient que le Parti québécois a donné un prétexte en or au premier ministre Charest pour qu'il déclenche des élections.
M. Charest pourrait ainsi demander à la population d'élire le parti qu'elle croit être le meilleur pour gérer la crise.
De plus, les derniers sondages internes des partis sont favorables aux libéraux. Ils devancent légèrement les péquistes, tandis que l'ADQ semble s'effondrer. Les départs de deux députés adéquistes chez les libéraux, la semaine dernière, n'auront certainement pas aidé les troupes de Mario Dumont.
Le Parti libéral compte actuellement 48 sièges à l'Assemblée nationale. Deux députés adéquistes ont fait défection au profit des libéraux la semaine dernière.
L'Action démocratique compte de son côté 39 députés, et le Parti québécois en a 36. Il y a deux sièges vacants.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ebec.shtml --Message edité par RépubliK le 2008-10-27 13:20:11--
je partage l'avis de Micka... vraiment pas le temps. Encore de l'argent fichu aux vidanges.
Si on doit aller voter malgré tout, alors je voterai pour le PQ
Si on doit aller voter malgré tout, alors je voterai pour le PQ
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Génial... un vote le jour de ma fête ! *sarcasme*
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
strophe alors offre toi un beau cadeau
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
RépubliK a écritAux urnes en décembre.
Radio-Canada a appris que les Québécois iront aux urnes le 8 décembre prochain. Le premier ministre Jean Charest devrait rencontrer le lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne, le 5 novembre pour dissoudre le Parlement.
Le premier ministre Charest a d'ailleurs annulé, lundi, son voyage en Chine prévu en fin de semaine.
La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, devrait prononcer un énoncé économique, jeudi, afin de faire le point sur la situation économique de la province, l'économie devenant le principal thème de la campagne.
Dimanche, le ministre du Développement économique Raymond Bachand a critiqué l'Action démocratique du Québec et le Parti québécois, qui tenaient tous deux des réunions politiques. Il déclarait alors que ces partis nuisaient à la stabilité de l'économie avec des discours sur la réouverture de la Constitution et sur la souveraineté du Québec.
Pauline Marois
La même journée, la chef du PQ, Pauline Marois, déclarait que « le gouvernement a été incapable de gérer la crise du fromage, imaginez la crise financière maintenant ». « Si vous continuez à ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire, M. Charest », a rajouté le député Sylvain Simard.
En déclarant que la crise économique serait mieux gérée par un gouvernement péquiste, les observateurs croient que le Parti québécois a donné un prétexte en or au premier ministre Charest pour qu'il déclenche des élections.
M. Charest pourrait ainsi demander à la population d'élire le parti qu'elle croit être le meilleur pour gérer la crise.
De plus, les derniers sondages internes des partis sont favorables aux libéraux. Ils devancent légèrement les péquistes, tandis que l'ADQ semble s'effondrer. Les départs de deux députés adéquistes chez les libéraux, la semaine dernière, n'auront certainement pas aidé les troupes de Mario Dumont.
Le Parti libéral compte actuellement 48 sièges à l'Assemblée nationale. Deux députés adéquistes ont fait défection au profit des libéraux la semaine dernière.
L'Action démocratique compte de son côté 39 députés, et le Parti québécois en a 36. Il y a deux sièges vacants.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ebec.shtml
Tsss... J'espère tellement que le PQ va enfin déloger Charest... Ça et avec l'ADQ qui va retourner dans son trou, les élections serviraient au moins à quelque chose
Radio-Canada a appris que les Québécois iront aux urnes le 8 décembre prochain. Le premier ministre Jean Charest devrait rencontrer le lieutenant-gouverneur, Pierre Duchesne, le 5 novembre pour dissoudre le Parlement.
Le premier ministre Charest a d'ailleurs annulé, lundi, son voyage en Chine prévu en fin de semaine.
La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, devrait prononcer un énoncé économique, jeudi, afin de faire le point sur la situation économique de la province, l'économie devenant le principal thème de la campagne.
Dimanche, le ministre du Développement économique Raymond Bachand a critiqué l'Action démocratique du Québec et le Parti québécois, qui tenaient tous deux des réunions politiques. Il déclarait alors que ces partis nuisaient à la stabilité de l'économie avec des discours sur la réouverture de la Constitution et sur la souveraineté du Québec.
Pauline Marois
La même journée, la chef du PQ, Pauline Marois, déclarait que « le gouvernement a été incapable de gérer la crise du fromage, imaginez la crise financière maintenant ». « Si vous continuez à ne pas agir comme vous le faites, nous allons vous défaire, M. Charest », a rajouté le député Sylvain Simard.
En déclarant que la crise économique serait mieux gérée par un gouvernement péquiste, les observateurs croient que le Parti québécois a donné un prétexte en or au premier ministre Charest pour qu'il déclenche des élections.
M. Charest pourrait ainsi demander à la population d'élire le parti qu'elle croit être le meilleur pour gérer la crise.
De plus, les derniers sondages internes des partis sont favorables aux libéraux. Ils devancent légèrement les péquistes, tandis que l'ADQ semble s'effondrer. Les départs de deux députés adéquistes chez les libéraux, la semaine dernière, n'auront certainement pas aidé les troupes de Mario Dumont.
Le Parti libéral compte actuellement 48 sièges à l'Assemblée nationale. Deux députés adéquistes ont fait défection au profit des libéraux la semaine dernière.
L'Action démocratique compte de son côté 39 députés, et le Parti québécois en a 36. Il y a deux sièges vacants.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... ebec.shtml
Tsss... J'espère tellement que le PQ va enfin déloger Charest... Ça et avec l'ADQ qui va retourner dans son trou, les élections serviraient au moins à quelque chose

Ça me tente tellement pas qu'on se retrouve encore en élections... coudonc, on vient à peine de sortir de celles du fédérales. Fichez-nous la paix, pitié!
Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
au moins ca servirais a delogé l'adq et a retourné ses peev wee de députés a la tite école
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
justement je viens de voir sur le site de l,adq que le parti quebecois est un parti dinosaure et les libéraux sont traités de paresseux
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
- geneviève-2
- Immortel du Domaine
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-
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. avr. 23, 2004 3:00 am
Ce midi au club des ex Lisa Frulla disait qu'elle n'était pas certaine qu'on irait en élection. Elle pense que c'est une balloune de Jean Charest.
Prière et chant religieux
la-voute-f46/prieres-et-chants-religieux-t67717.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
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Notre famille compte un nouveau membre à aimer.
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
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- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
tipet a écritYé!
Maudit que je suis écoeurée des élections qui vont au gré des humeurs des partis et des sondages.
On vous a élu minoritaires, minoritaires vous serez, et ce pour 4 ans bâtard!
Idem! Me semble qu'on pourrait dépenser tous ces millions pour n'importe quoi d'autre plutôt que pour revenir au même maudit point...
Maudit que je suis écoeurée des élections qui vont au gré des humeurs des partis et des sondages.
On vous a élu minoritaires, minoritaires vous serez, et ce pour 4 ans bâtard!
Idem! Me semble qu'on pourrait dépenser tous ces millions pour n'importe quoi d'autre plutôt que pour revenir au même maudit point...
Charest est décidé depuis longtemps
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Voici l'histoire qu'on voudrait nous faire croire: Jean Charest, pendant la fin de semaine, subitement frappé par les déclarations de Pauline Marois, Sylvain Simard et Mario Dumont, a tout à coup compris qu'il ne pouvait avoir les coudées franches à l'Assemblée nationale.
Dans ce scénario, seul un mandat majoritaire après des élections générales pourrait permettre au gouvernement de faire des gestes nécessaires en période de crise financière.Tous les Québécois, bien sûr, ont été témoins de ce tsunami politique, à Québec et à Drummondville, la fin de semaine dernière... Le Québec est devenu incontrôlable tout à coup. Pour ceux qui ont suivi les assises adéquistes et péquistes du week-end, les arguments de Jean Charest paraîtront cousus de fil blanc.
Voici plutôt ce qui s'est passé. Avec en main des sondages internes au beau fixe, Jean Charest est convaincu depuis des semaines qu'il serait réélu avec une confortable majorité. À condition d'y aller maintenant. Personne ne peut prédire ce qui se passera au printemps. Attendre devient un pari bien risqué en période de crise financière.
Tout était prêt il y a un mois, mais la déconfiture inattendue de Stephen Harper l'a refroidi... un peu. Les députés libéraux piaffaient d'impatience, une majorité des ministres aussi. Seuls quelques apparatchiks restaient dubitatifs. Daniel Gagnier, le chef de cabinet, était aux côtés de l'Ontarien David Peterson quand le populaire premier ministre libéral a déclenché des élections précipitées, et subi une raclée inattendue aux mains des néo-démocrates de Bob Rae.
Jean Charest aime mieux une autre anecdote: Jean Chrétien avait appuyé sur le bouton en 2000, trois ans seulement après avoir été élu. Il avait capté au vol une petite phrase de Stockwell Day, le chef de l'opposition, devenu leader de l'Alliance. L'Albertain avait, gauchement, réclamé des élections. Il les a eues. Jean Chrétien l'emporta par une immense majorité.
Même si 7 Québécois sur 10 ne souhaitent pas d'élections générales, Jean Charest fait le pari que ces considérations seront bien vite reléguées aux oubliettes. En temps d'incertitude économique, les Québécois opteront pour le parti et le chef le plus rassurant, pour une valeur connue.
Bernard Landry avait fait une gageure similaire en 2003, et déclenché les élections à la veille de la guerre en Irak. Mais ses sondages étaient bien moins rassurants que ceux dont dispose Jean Charest.
Il sera facile pour Monique Jérôme-Forget de soutenir, jeudi, que le Québec ne sera pas plongé en déficit l'an prochain. Ce sera peut-être une autre histoire au printemps prochain. L'Ontario et le gouvernement fédéral auront des déficits. À Ottawa surtout, c'est un renversement par rapport aux habituels surplus. Pourquoi le Québec échapperait-il à l'encre rouge?
Stephen Harper avait, lui aussi, pris un gros pari en déclenchant les élections en septembre dernier. Un mois plus tôt, personne n'aurait parié sur cette stratégie de la part d'un gouvernement qui avait légiféré pour des élections à date fixe. Mais on oublie trop souvent que, sans sa très mauvaise campagne québécoise, Stephen Harper serait aujourd'hui majoritaire aux Communes.
Cousu de fil blanc
Dès le conseil général du PLQ, à la fin du mois de septembre à Lévis, des sources avaient indiqué à La Presse que Jean Charest ne serait pas du voyage en Chine.
Le premier ministre avait nié, avec la dernière énergie. Il niait encore, la semaine dernière: pas de changement au programme, indiquait-il avec des formules sibyllines qui, déjà, montraient qu'il marchait sur des oeufs. Comme il devait partir vendredi prochain, il n'avait pas le choix de confirmer aujourd'hui qu'il ne serait pas du voyage.
Les libéraux ont eu du mal à cacher leur préparation électorale. Tout à coup, au début d'octobre, le maire de Saint-Marc-des-Carrières, près de Québec, Michel Matte, annonce qu'il compte être candidat du PLQ. On nie encore l'imminence d'élections. M. Matte sera confirmé ce soir dans Portneuf. La mairesse de Lévis, Danielle Roy-Marinelli avait, elle, senti subitement le besoin d'annoncer qu'elle ne serait pas candidate au provincial. Et Jean Perreault, le maire de Sherbrooke, vient de faire savoir qu'il ne solliciterait pas d'autre mandat... municipal. Dans Maskinongé, le préfet Jean-Paul Diamond annoncera sous peu qu'il sera candidat du PLQ.
Tout était en place du côté libéral pour déclencher des élections rapidement après le scrutin fédéral. Contre toute attente, Stephen Harper n'a pas eu de mandat majoritaire, ce qui privait Jean Charest d'un argument. Il aurait eu beau jeu de se positionner comme le fiduciaire des intérêts du Québec et de demander aux électeurs de lui donner un mandat clair pour contrecarrer les visées d'Ottawa. Pendant des semaines, toutes ces sorties visaient à le positionner dans le rôle de «Capitaine Québec». Depuis le 14 octobre, M. Charest tient un autre rôle, dans une autre pièce, où il joue un guide, rassurant, dans la tempête économique. --Message edité par tipet le 2008-10-28 07:22:11--
Denis Lessard
La Presse
(Québec) Voici l'histoire qu'on voudrait nous faire croire: Jean Charest, pendant la fin de semaine, subitement frappé par les déclarations de Pauline Marois, Sylvain Simard et Mario Dumont, a tout à coup compris qu'il ne pouvait avoir les coudées franches à l'Assemblée nationale.
Dans ce scénario, seul un mandat majoritaire après des élections générales pourrait permettre au gouvernement de faire des gestes nécessaires en période de crise financière.Tous les Québécois, bien sûr, ont été témoins de ce tsunami politique, à Québec et à Drummondville, la fin de semaine dernière... Le Québec est devenu incontrôlable tout à coup. Pour ceux qui ont suivi les assises adéquistes et péquistes du week-end, les arguments de Jean Charest paraîtront cousus de fil blanc.
Voici plutôt ce qui s'est passé. Avec en main des sondages internes au beau fixe, Jean Charest est convaincu depuis des semaines qu'il serait réélu avec une confortable majorité. À condition d'y aller maintenant. Personne ne peut prédire ce qui se passera au printemps. Attendre devient un pari bien risqué en période de crise financière.
Tout était prêt il y a un mois, mais la déconfiture inattendue de Stephen Harper l'a refroidi... un peu. Les députés libéraux piaffaient d'impatience, une majorité des ministres aussi. Seuls quelques apparatchiks restaient dubitatifs. Daniel Gagnier, le chef de cabinet, était aux côtés de l'Ontarien David Peterson quand le populaire premier ministre libéral a déclenché des élections précipitées, et subi une raclée inattendue aux mains des néo-démocrates de Bob Rae.
Jean Charest aime mieux une autre anecdote: Jean Chrétien avait appuyé sur le bouton en 2000, trois ans seulement après avoir été élu. Il avait capté au vol une petite phrase de Stockwell Day, le chef de l'opposition, devenu leader de l'Alliance. L'Albertain avait, gauchement, réclamé des élections. Il les a eues. Jean Chrétien l'emporta par une immense majorité.
Même si 7 Québécois sur 10 ne souhaitent pas d'élections générales, Jean Charest fait le pari que ces considérations seront bien vite reléguées aux oubliettes. En temps d'incertitude économique, les Québécois opteront pour le parti et le chef le plus rassurant, pour une valeur connue.
Bernard Landry avait fait une gageure similaire en 2003, et déclenché les élections à la veille de la guerre en Irak. Mais ses sondages étaient bien moins rassurants que ceux dont dispose Jean Charest.
Il sera facile pour Monique Jérôme-Forget de soutenir, jeudi, que le Québec ne sera pas plongé en déficit l'an prochain. Ce sera peut-être une autre histoire au printemps prochain. L'Ontario et le gouvernement fédéral auront des déficits. À Ottawa surtout, c'est un renversement par rapport aux habituels surplus. Pourquoi le Québec échapperait-il à l'encre rouge?
Stephen Harper avait, lui aussi, pris un gros pari en déclenchant les élections en septembre dernier. Un mois plus tôt, personne n'aurait parié sur cette stratégie de la part d'un gouvernement qui avait légiféré pour des élections à date fixe. Mais on oublie trop souvent que, sans sa très mauvaise campagne québécoise, Stephen Harper serait aujourd'hui majoritaire aux Communes.
Cousu de fil blanc
Dès le conseil général du PLQ, à la fin du mois de septembre à Lévis, des sources avaient indiqué à La Presse que Jean Charest ne serait pas du voyage en Chine.
Le premier ministre avait nié, avec la dernière énergie. Il niait encore, la semaine dernière: pas de changement au programme, indiquait-il avec des formules sibyllines qui, déjà, montraient qu'il marchait sur des oeufs. Comme il devait partir vendredi prochain, il n'avait pas le choix de confirmer aujourd'hui qu'il ne serait pas du voyage.
Les libéraux ont eu du mal à cacher leur préparation électorale. Tout à coup, au début d'octobre, le maire de Saint-Marc-des-Carrières, près de Québec, Michel Matte, annonce qu'il compte être candidat du PLQ. On nie encore l'imminence d'élections. M. Matte sera confirmé ce soir dans Portneuf. La mairesse de Lévis, Danielle Roy-Marinelli avait, elle, senti subitement le besoin d'annoncer qu'elle ne serait pas candidate au provincial. Et Jean Perreault, le maire de Sherbrooke, vient de faire savoir qu'il ne solliciterait pas d'autre mandat... municipal. Dans Maskinongé, le préfet Jean-Paul Diamond annoncera sous peu qu'il sera candidat du PLQ.
Tout était en place du côté libéral pour déclencher des élections rapidement après le scrutin fédéral. Contre toute attente, Stephen Harper n'a pas eu de mandat majoritaire, ce qui privait Jean Charest d'un argument. Il aurait eu beau jeu de se positionner comme le fiduciaire des intérêts du Québec et de demander aux électeurs de lui donner un mandat clair pour contrecarrer les visées d'Ottawa. Pendant des semaines, toutes ces sorties visaient à le positionner dans le rôle de «Capitaine Québec». Depuis le 14 octobre, M. Charest tient un autre rôle, dans une autre pièce, où il joue un guide, rassurant, dans la tempête économique. --Message edité par tipet le 2008-10-28 07:22:11--