Crise Politique à Ottawa

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Ely
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Message par Ely »

Le topic était pas encore ouvert ici

Pense-vous qu'on va avoir d'autre élection fédérale seulement 2 mois après les dernières ?

Pensez-vous que ca vaut la peine de perdre 1 milliard $$$ parce que Dion passerai 5 mois comme chef (disons presque une marionnette) ?
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Malike
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Message par Malike »

Je ne pense pas qu'on va avoir des élections mais je ne suis pas certaine que le projet de coalition va se réaliser.

Hors sujet : elle me tape tellement Denise Bombardier, tu parles d'une condescendante. Je déteste quand on réfère aux "québécois" de manière péjorative alors qu'on en est un. Ca fait tellement prétentieux!!
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tipet
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Message par tipet »

Ely  a écritLe topic était pas encore ouvert ici

Pense-vous qu'on va avoir d'autre élection fédérale seulement 2 mois après les dernières ?

Pensez-vous que ca vaut la peine de perdre 1 milliard $$$ parce que Dion passerai 5 mois comme chef (disons presque une marionnette) ?

Pour que la coalition soit acceptée par la GG, il faut que les partis assurent qu'elle sera viable plus que 2 semaines, sinon elle va déclancher des élections.
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Beppo
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Message par Beppo »

tipet  a écrit

Pour que la coalition soit acceptée par la GG, il faut que les partis assurent qu'elle sera viable plus que 2 semaines, sinon elle va déclancher des élections.


Après avoir lu l'article d'Yves Boisvert dans La Presse, je ne suis pas sûr que la GG ait le pouvoir de passer le pouvoir à une coalition. Quelques experts se sont prononcés à ce sujet et l'AABN est très nébuleux à ce sujet. Je remets l'article dans un prochain message.





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Message par tipet »

Beppo  a écrit

Après avoir lu l'article d'Yves Boisvert dans La Presse, je ne suis pas sûr que la GG ait le pouvoir de passer le pouvoir à une coalition. Quelques experts se sont prononcés à ce sujet et l'AABN est très nébuleux à ce sujet. Je remets l'article dans un prochain message.




Ah j'ai pas lu Boisvert je dois avouer Je me fiais à Lessard à RC qui disait que les partis de la coalition devait prouver à la GG que leur coalition durerait assez longtemps....
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Beppo
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Message par Beppo »

Publié le 01 décembre 2008 à 06h13 | Mis à jour à 06h14

Monarque s'abstenir!
Yves Boisvert
La Presse


La convention constitutionnelle ne permet pas à Michaëlle Jean de changer de premier ministre.

Ils ont beau faire tous les plans qu'ils veulent, les libéraux et les néo-démocrates ne peuvent pas récrire les conventions constitutionnelles à leur gré.

Or, ce n'est que dans des circonstances exceptionnelles qu'on peut changer de premier ministre sans de nouvelles élections.

En ces matières, rien n'est parfaitement clair, il est vrai. Cela dépend des conventions constitutionnelles et des circonstances.


Par exemple, la loi fondatrice du Canada, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique (AANB), ne mentionne même pas la fonction de premier ministre. Il existe cependant une convention constitutionnelle britannique, importée ici, qui fait en sorte que le chef du parti qui a le plus de députés à la Chambre des communes est désigné comme premier ministre par le gouverneur général.

Des élections doivent avoir lieu au minimum tous les cinq ans, dit par ailleurs la Loi constitutionnelle de 1982 - c'était jusque-là une simple convention constitutionnelle.

Entre-temps, le gouvernement reste en fonction tant qu'il a la confiance de la Chambre. S'il la perd, il doit démissionner. Ce qui, normalement, entraîne des élections.

Le gouvernement a perdu cette confiance quand il perd un vote de défiance ou qu'une de ses lois budgétaires est défaite. Le premier ministre demande alors au gouverneur général de dissoudre la Chambre.

Selon une autre convention constitutionnelle, le gouverneur général n'agit en toute matière que sur avis du gouvernement et ne peut pas «agir selon son propre jugement».

Donc, si Stephen Harper est défait, il demande la dissolution de la Chambre et Michaëlle Jean doit y consentir.

Mais... il y a des mais. Les conventions constitutionnelles sont le fruit de précédents. Elles n'ont une force que dans la mesure où les acteurs politiques la lui reconnaissent. Et il est arrivé dans l'histoire pas si ancienne que des circonstances exceptionnelles entraînent des adaptations étonnantes de ces règles.

William IV

En Angleterre, la dernière fois que le roi a congédié un premier ministre sans recourir à des élections remonte à 1834. William IV jugeait le gouvernement du parti whig de Lord Melbourne un peu trop radical et a désigné pour le remplacer Sir Robert Peel, qui dirigeait le parti tory. Mais Peel et son parti, minoritaire, ont été défaits en Chambre, puis aux élections de 1835. Et les électeurs reportèrent Melbourne au pouvoir.

King-Byng

Pendant la Première Guerre mondiale, le conservateur Robert Borden a tenté de former un gouvernement de coalition avec les libéraux pour rendre plus facile la conscrïption. Le chef libéral Wilfrid Laurier, fermement opposé à l'enrôlement obligatoire, refusa. Mais plusieurs libéraux acceptèrent de faire partie du gouvernement conservateur. La coalition s'effrita lentement après la guerre, mais elle a duré de 1917 à 1920.

Mais ce qui a entraîné la plus récente controverse au sujet du rôle du gouverneur général fut l'affaire King-Byng, en 1926. William Lyon Mackenzie King était premier ministre d'un gouvernement libéral minoritaire: son parti avait 116 députés, les conservateurs, 99 et les progressistes, un groupe de l'Ouest, 24. Il réussissait à gouverner avec ces derniers, mais une série de scandales entourant les douanes avaient entraîné la démission d'un ministre. Il était sur le point de faire face à un vote de défiance. Il décida plutôt d'aller voir le gouverneur général, Lord Byng, pour lui demander de dissoudre la Chambre.

Mais Byng décida plutôt de confier le poste de premier ministre au chef de l'opposition, le conservateur Arthur Meighen. Son gouvernement fut cependant battu à la première occasion, par un seul vote.

King avait demandé au gouverneur général de consulter le Colonial Office avant de rejeter sa demande, ce que Byng avait refusé net: c'était une affaire canadienne, disait-il. Ironiquement, King a ensuite fait campagne sur le thème du nationalisme canadien, en disant que le Canada devait s'affranchir de la tutelle britannique dont Byng, un Lord britannique qui n'était pas citoyen canadien, était la plus évidente incarnation! Il a remporté une éclatante victoire.

L'affaire divise encore les spécialistes. Ceux qui donnent raison à Byng notent que King voulait utiliser une manoeuvre pour empêcher le Parlement de s'exprimer librement dans son vote de défiance. La majorité penche généralement pour King, estimant que le gouverneur avait outrepassé ses pouvoirs.

L'affaire Whitlam-Kerr

L'Australie, qui a également hérité d'un régime parlementaire de type britannique, a connu une affaire encore plus spectaculaire en 1975. Le pays était dirigé par le parti travailliste du premier ministre Gough William. Le Sénat, cependant, était à majorité libérale. Prétextant une série de scandales, la Chambre haute refusait de voter les crédits budgétaires et menaçait de paralyser toute l'activité gouvernementale tant que des élections ne seraient pas déclenchées. Le gouvernement Whitlam, élu en 1972, n'en avait nullement l'intention. D'autant moins que la Chambre haute n'a pas la légitimité démocratique de la Chambre basse, arguait-il. Pendant deux semaines, la crise a été totale.

Devant cette impasse qui plongeait le gouvernement entier dans la paralysie, le gouverneur général, John Kerr, décida carrément de démettre le premier ministre. Il a nommé comme premier ministre intérimaire le chef de l'opposition libérale, Malcolm Fraser. Le Sénat a voté les crédits, des élections ont été déclenchées et les libéraux l'ont emporté.

Cette affaire a créé un fort mouvement pour transformer l'Australie en république et abolir tout lien juridique avec la Grande-Bretagne - ce qui n'a toujours pas été accompli.

À la décharge de Kerr, notons l'état d'urgence et l'impossibilité apparente de compromis. Kerr, par ailleurs, avait obtenu un avis écrit du juge en chef de la High Court (Cour suprême australienne) qui l'approuvait.

La coalition ontarienne de 1985

Ce qui s'est passé en Ontario en 1985 ressemble un peu à la situation actuelle à Ottawa... avec plusieurs différences importantes, cependant.

Les conservateurs de Frank Miller avaient obtenu une légère majorité: 52 députés, contre 48 pour les libéraux de David Peterson. Le NPD de Bob Rae avait 25 sièges. Avant même la convocation de la Chambre, les libéraux et le NPD s'étaient entendus pour renverser le gouvernement conservateur. Par un accord écrit, les libéraux s'engageaient à faire certaines réformes tandis que le NPD promettait de ne pas renverser le gouvernement pour deux ans.

C'est ainsi, donc, que Miller a été défait après le discours du Trône et que le lieutenant-gouverneur a désigné Peterson comme premier ministre, sans dissoudre la Chambre.

Mais voici les nuances: même s'ils avaient quatre sièges de moins, les libéraux avaient obtenu plus de votes que les conservateurs. Ils avaient donc une légitimité démocratique à laquelle ne peut prétendre Stéphane Dion.

Ensuite, dans sa lettre de démission, le premier ministre Miller ne réclamait pas formellement la dissolution de la Chambre. Il laissait voir que les libéraux pourraient obtenir la confiance de la Chambre. Le lieutenant-gouverneur n'a donc pas agi selon son jugement.

Et maintenant?

Ces nuances sont fort importantes parce que le lieutenant-gouverneur, ou le gouverneur général, est censé n'agir que sur avis du gouvernement.

Les pouvoirs que le gouverneur général peut exercer de son propre chef «sont très peu nombreux et relativement imprécis», écrivent les professeurs François Chevrette et Herbert Marx dans leur classique sur le droit constitutionnel.

«Il peut théoriquement choisir le premier ministre, mais comme le principe du gouvernement responsable l'oblige à choisir le chef du parti ayant la majorité à la Chambre, sa discrétion est inexistante; et même dans le cas où il s'agit de remplacer un premier ministre décédé ou démissionnaire, il agira le plus souvent sur l'avis des représentants du gouvernement majoritaire», écrivent-ils. Ils soutiennent que la discrétion du gouverneur général pourrait s'exercer dans le cas d'un premier ministre dont le parti aurait été défait mais qui refuserait de démissionner ou de demander la dissolution de la Chambre.

Une affaire Harper-Jean?

Mais si les conservateurs sont défaits la semaine prochaine et que Stephen Harper demande la dissolution de la Chambre, il n'est donc pas du tout acquis que Michaëlle Jean pourra légitimement nommer Stéphane Dion, encore moins un autre chef hypothétique qui ne l'était même pas le jour des élections.

Selon la convention constitutionnelle, elle doit agir uniquement sur avis du gouvernement. Les exceptions à cette règle paraissent assez limitées: crise majeure, impasse politique totale, légitimité démocratique du nouveau premier ministre, accord plus ou moins tacite du gouvernement «battu».

Si Stephen Harper est battu et demande la dissolution de la Chambre, la gouverneure générale est obligée de lui obéir. À moins de vouloir récrire la convention constitutionnelle. À la place de notre gouverneure générale, je m'équiperais d'une opinion juridique solide... mais je doute que la juge en chef de la Cour suprême avalise la prise du pouvoir par cette sorte de coalition des malheureux, qui ont si nettement perdu les élections et qui, à deux partis (libéral et NPD), totalisent 44,4% des suffrages exprimés.

Son devoir est d'«assurer la permanence des institutions». Pas de redessiner la carte politique du Canada et encore moins de redonner du pouvoir à la monarchie.

Vade retro, Regina!

http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... stenir.php --Message edité par Beppo le 2008-12-01 22:58:27--



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lolilou
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Message par lolilou »

tipet  a écrit

Pour que la coalition soit acceptée par la GG, il faut que les partis assurent qu'elle sera viable plus que 2 semaines, sinon elle va déclancher des élections.



Ben là ils ont signé une entente pour 18 mois... donc j'imagine que c'est faisable...

Ce qui me fait le plus chier dans tout ça c'est que cette crise occulte complètement la fin de la campagne électorale du Québec... Charest s'est complètement volatilisé...
Qu'est-ce que les Québécois pensent de ça... vont-ils aller voter + ou ça changera rien pour eux


Maudit 20 secondes --Message edité par lolilou le 2008-12-01 22:56:19--
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capella
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Message par capella »

Qui l'eu cru, une coalition Dion-Leyton-Duceppe. Le bogue de l'an 2000 en retard.

Ça toffera pas la route bien longtemps. Le plus drole c'est que Dion le rejeté du Canada et de son propre parti qui est l'homme de la situation aujourd'hui.

Et Duceppe avec ses intérêts supérieurs du Québec avec Dion comme premier ministre. Trouver l'erreur....

Je rirais si ce n'est pas que cette saga ridicule va nous ramener en élection encore.
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Message par tipet »

Les conservateurs ouvrent la porte à une prorogation

La Presse Canadienne
Ottawa


Les conservateurs, qui ont pourtant la réputation de ne jamais rien laisser au hasard, semblent bel et bien avoir perdu le contrôle de la situation sur la colline parlementaire, face à une opposition qui a conclu un accord de coalition, lundi.

Devant ce «très sérieux» dénouement «sans précédent», les ministres du cabinet de Stephen Harper ont mis la table en fin de journée à une éventuelle prorogation de la session parlementaire en demandant à tous de «prendre du recul».

Le ministre du Patrimoine, James Moore, accompagné de son collègue de l'Environnement, Jim Prentice, ont tenu une conférence de presse spéciale en fin de journée pour invoquer la nécessité de «faire une pause».

Une coalition soutenue par des «séparatistes» serait non seulement «irresponsable», mais contreviendrait aux principes démocratiques, ont-ils tenté de faire valoir.


«Si les trois partis de l'opposition sont fiers de ce qu'ils ont fait aujourd'hui (lundi), s'ils sont confiants d'être sur le côté des anges et le côté des Canadiens (...), ils devraient demander aux Canadiens un mandat pour imposer ce qu'ils ont décidé», a prétendu M. Moore.

Interrogé sur l'intention du premier ministre Harper de proroger la session pour ne faire revenir les députés en Chambre qu'en janvier prochain, M. Prentice a indiqué que le gouvernement conservateur considérait «toutes les étapes raisonnables pour protéger les intérêts» du pays.

A propos des options qu'envisageraient les conservateurs pour régler le drame politique qui se joue à Ottawa depuis jeudi, on en saura un peu plus dans les jours à venir, a-t-il indiqué.

S'ils mettaient ainsi fin à la session parlementaire, les conservateurs éviteraient une motion de défiance de la part de l'opposition et le vote sur l'énoncé budgétaire dès le lundi 8 décembre. L'opposition, désormais unie, a prévenu qu'elle entendait défaire ce gouvernement à la première occasion.

Pour proroger la session, le gouvernement doit cependant avoir l'accord de la gouverneure générale, Michaëlle Jean, actuellement en voyage en Europe.

C'est également elle qui peut demander au chef de l'opposition, Stéphane Dion, de former un nouveau gouvernement.

Mme Jean pourrait revenir au pays en catastrophe pour prendre de telles décisions. A son bureau lundi, on assurait cependant que son séjour, qui devait prendre fin dimanche matin, ne sera écourté que de quelques heures et qu'elle rentrerait au bercail samedi en fin de soirée.

«L'équipe au Bureau du secrétaire du gouverneur général surveille de très près le dossier et la gouverneure générale continue d'être informée, sur une base régulière, de la situation», a indiqué la directrice des affaires publiques du Bureau, Lucie Caron.

On ignore pour l'instant si Mme Jean et M. Harper se sont parlés récemment au sujet de la crise.

«Dans l'avenir, le premier ministre va parler de ces sortes de détails, mais je n'ai pas une annonce sur ce sujet en ce moment», a simplement indiqué M. Moore.

L'opposition accuse les conservateurs d'être à l'origine de la crise ayant mené à leur coalition puisqu'ils n'ont présenté aucun plan de stimulation dans leur énoncé économique la semaine dernière.

Mais les députés conservateurs n'ont pas le coeur au mea-culpa.

Selon le ministre du Revenu, Jean-Pierre Blackburn, la mise à jour économique n'a rien à voir avec la coalition, qui, martèle-t-il, avait commencé à se traficoter bien avant, selon lui.

«Trois partis d'opposition qui se lient ensemble, qui ont des positions diamétralement opposées sur à peu près tous les sujets, pour défaire le gouvernement; ç'a été prémédité avant même l'énoncé économique», a-t-il affirmé.

Quant au premier ministre, il s'est plusieurs fois indigné en Chambre du fait que le Parti libéral (PLC) et le Nouveau Parti démocratique (NPD) s'associent au Bloc québécois.

«C'est incroyable de voir le parti de Laurier et Trudeau applaudissant le chef du Bloc», a-t-il lancé aux libéraux.

Quant aux néo-démocrates, il leur a demandé si de former une coalition «pour laquelle personne n'a voté» et dont «des gens qui veulent briser le pays» détiennent la balance du pouvoir était dans l'intérêt du pays.

Il y a pas à dire, Trudeau doit être en train de se revirer dans sa tombe Les gros méchants séparatisses dangereux qui deviennent aussi importants --Message edité par tipet le 2008-12-01 23:17:38--
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liz
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Message par liz »

tipet  a écritLes conservateurs ouvrent la porte à une prorogation

La Presse Canadienne
Ottawa



Interrogé sur l'intention du premier ministre Harper de proroger la session pour ne faire revenir les députés en Chambre qu'en janvier prochain, M. Prentice a indiqué que le gouvernement conservateur considérait «toutes les étapes raisonnables pour protéger les leurs intérêts» du pays.
 




Citation :Il y a pas à dire, Trudeau doit être en train de se revirer dans sa tombe Les gros méchants séparatisses dangereux qui deviennent aussi importants


         

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Pico82
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Message par Pico82 »

Moi je pense que Michaelle Jean serait ben mieux de declancher
des elections...  

Dion... Mechant bouche-trou en tous cas...    
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
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liz
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Message par liz »

Pico82  a écritMoi je pense que Michaelle Jean serait ben mieux de declancher
des elections... :/  

Dion... Mechant bouche-trou en tous cas...    


Au prix que ca coute, et pour le résultat qu'on risque d'avoir, pas sure que cé la bonne solution...  



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lolilou
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Message par lolilou »

Ben oui let's go, garochons encore 300 millions par la fenêtre
Non vu la crise économique et le j'm'en foutisme des conservateurs à ce sujet... (coudonc, ils dorment dans le gaz eux ou quoi? J'en reviens pas encore qu'ils aient rien prévu d'immédiat... ) Pour Mmme Jean accepter la coalition serait ce qu'il y a de mieux...
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lolilou
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Message par lolilou »

oui je l'ai lu... mais là on est dans un contexte exceptionnel...

Reste que les conservateurs dorment dans le gaz... on vit une crise financière importante et eux font rien... ils nous laissent crever... moi je dis Bravo d'être aussi con  
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lolilou
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Message par lolilou »

Crise à Ottawa
Stéphane Dion à la tête du pays?

Mathieu Bélanger
Le Journal de Montréal
02/12/2008 07h21 - Mise à jour 02/12/2008 07h30

Qualifié de «canard boiteux» par certains de ses collègues libéraux il y a tout juste quelques semaines, Stéphane Dion, à la suite d'une succession d'événements aussi historiques que sans précédent, et surtout grâce à l'appui des souverainistes, est maintenant sur le point de devenir premier ministre du Canada.
Ce qui se passe actuellement à Ottawa est du jamais vu. La colline parlementaire mène des expériences dont des résultats demeurent inconnus.

L'état de fébrilité dans lequel est plongé le Parlement a attiré, hier, à Ottawa des journalistes de partout au pays.

Certaines mêlées de presse chaotiques et agressives, voire dangereuses, ont fait rire bien des stratèges politiques dont certains n'avaient pas souri depuis longtemps.

Une coalition

Libéraux, bloquistes et néo-démocrates se sont officiellement ligués, hier, pour faire tomber et remplacer le gouvernement de Stephen Harper.

Flanqué de Stéphane Dion et de Gilles Duceppe, le chef du NPD, Jack Layton, a indiqué en conférence de presse que le confiance de la Chambre et qu'il serait battu à la première occasion.

«Je vous demande, au cours de la prochaine année, d'accepter votre nouveau rôle dans cette Chambre, d'accepter le verdict de vos collègues députés et de mettre fin à vos manoeuvres créant encore plus d'instabilité», a-t-il lancé à l'intention de M. Harper.

«Coup d'État»

Le chef libéral a affirmé être entré en contact avec la gouverneure générale, Michaëlle Jean, pour l'informer de l'accord son pouvoir constitutionnel en invitant le chef de l'opposition officielle à former un nouveau gouvernement.

Il n'en fallait pas plus pour que certains députés conservateurs crient au «coup d'État».

«C'est une situation très sérieuse, a prétendu le ministre conservateur Jim Prentice. Je demande à tout le monde de prendre du recul, de respirer et de faire une pause. Cette coalition est supportée par des séparatistes qui veulent détruire notre pays. C'est une décision irresponsable et antidémocratique.»

Ce qu'ils ont dit

# «Depuis quelques jours, M. Harper a sorti plusieurs lapins de son chapeau, mais moi, je crois qu'on a besoin d'un premier ministre et pas d'un magicien.»
- Gilles Duceppe

# «Nous en avons assez appris sur leurs vraies intentions au cours des derniers jours pour sceller leur sort à tout jamais au Québec.»
- Thomas Mulcair

«C'est comme un coup d'État.»

- Jean-Pierre Blackburn

«C'est incroyable de voir le parti de Laurier et Trudeau applaudir le chef du Bloc québécois.»
- Stephen Harper

Le parcours incroyable de Stéphane Dion

# Né à Québec le 28 septembre 1955, il est le deuxième enfant d'une fa-mille de cinq. Il est le fils du politicologue Léon Dion.

# En 1979, il obtient une maîtrise en science politique de l'Université Laval, à Québec. Il obtient par la suite un doctorat d'État en sociologie de l'Institut d'études politiques de Paris.

# Il devient professeur au Département de science politique de la Faculté des arts et des sciences de l'Université de Montréal de 1984 jusqu'en 1996. Au cours de sa carrière universitaire, Dion s'est spécialisé dans l'étude de l'administration publique et a publié de nombreux livres et articles sur ce thème.

# Recruté par le premier ministre Jean Chrétien, Stéphane Dion devient ministre non élu du ministère des Affaires intergouvernementales le 25 janvier 1996. Son mandat est de réconcilier le Canada à la suite du référendum sur la souveraineté du Québec, qui a donné des sueurs froides à Chrétien.

# Quelques mois plus tard, il est élu dans une élection complémentaire dans la circonscrïption de Saint-Laurent - Cartierville. Il est réélu en juin 1997 et en novembre 2000.

# Le nouveau premier ministre Paul Martin l'écarte du conseil des ministres.

# Le 28 juin 2004, il est élu au sein d'un gouvernement libéral minoritaire. Il est nommé ministre de l'Environnement le 20 juillet 2004. Le 23 janvier 2006, il est réélu mais dans l'opposition.

# Sous-estimé et parfois même ridiculisé, Stéphane Dion se lance dans la course à la chefferie du Parti libéral. Profitant du désistement du candidat Gerard Kennedy, Dion passe devant Michael Ignatieff avec 54,7 % des voix, contre 45,3 %. Il devient à la surprise de tous le nouveau chef libéral le 2 décembre 2006.

# Avec en tête Stéphane Dion, le PLC encaisse l'une des pires défaites depuis la création de son parti en faisant élire seulement 76 députés lors de l'élection du 14 octobre dernier. Avant l'élection, les libéraux détenaient 95 sièges.

# Le 20 octobre, Stéphane Dion annonce sa démission. Il entend toutefois rester jusqu'à ce qu'un nouveau chef soit élu au terme d'une course au leadership.

# Coup de théâtre, Dion est choisi pour diriger une coalition du PLC, du NPD et du Bloc pour prendre le contrôle du pays aux mains des conservateurs.

http://www.canoe.com/infos/dossiers/arc ... 72106.html --Message edité par lolilou le 2008-12-02 08:43:59--
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Ely
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Message par Ely »

De toute façon, Stephen Harper a fait la pire gaffe de ca vie. Non mais pov con, même son parti veux pu de lui. Hier à la chambre des communes plus d'une dizaine de ces députés ne sont pas lever pour applaudir, ca veux dire qu'il va avoir une course au leadership chez les conservateurs bientôt aussi. Déjà plusieurs nom ce font entendre à la course à la direction des conservateurs... alors pensez-vous vraiment que Harper veux aller en élection maintenant ?

Chefferie pour les libéraux et les conservateurs, wow on a de bon leader pour des élection en janvier  
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Message par peppermintpatty »

lolilou  a écritoui je l'ai lu... mais là on est dans un contexte exceptionnel...

Reste que les conservateurs dorment dans le gaz... on vit une crise financière importante et eux font rien... ils nous laissent crever... moi je dis Bravo d'être aussi con    


N'étant pas encore tout a fait sénile, je me souviens qu'il y a 3 ou 4 semaines, le gouvernement conservateur a allongé la somme de 30 milliards de dollars pour aider l'économie canadienne
en ces temps difficiles.
Les libéraux, conseillés pas Jean Chrétien = Commandites, ont choisis d'ignorer ce fait.
Ce qui n'a rien de surprenant, n'est-ce-pas?
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Ely
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Message par Ely »

Les Canadiens anglais se révolte contre la coalition (phrase tirés de plusieurs nouveau site web anti-coalition):

Canadians For Democracy

Jack Layton and the NDP say their attempt to overthrow the democratically elected Government of Canada is all about the Fiscal Update. But it's not. Jack Layton said so himself.

"BQ stability issues, worry about BQ potentially being off-side, we're taking that very much into account. We have numerous strategies designed to deal with it, I actually believe they're the least of our problems, but in case I'm wrong, let's just say we have strategies, this whole thing would not have happened if the moves hadn't have been made with the Bloc to lock them in early, because you couldn't put three people together in one, in three hours. The first part was done a long time ago, I won't go into details..." – Jack Layton

Jack Layton and the NDP are trying to overthrow the Government as part of a secret and longstanding deal hatched with the separatist Bloc. That's right. The same separatist party whose stated goal is to destroy our great country.

Plus d'information à :
http://www.rallyforcanada.ca/
http://www.canadians4democracy.ca/

Ce que je comprend pas de ces sites web c'est que les conservateurs ont PAS été élu majoritaire YOU MORONS ! quand 62% du Canada vote contre les conservateurs, c'est parce que la MAJORITÉ des canadiens en veulent pas, donc une coalition est tous a fait légitime !

Le Globe and Mail demande la démission de Stephen Harper! Ou est-ce qu'on peux signer une pétition pour ça, c'est urgent ! --Message edité par ely le 2008-12-02 10:42:19--
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Message par vivier »

Malike  a écritJe ne pense pas qu'on va avoir des élections mais je ne suis pas certaine que le projet de coalition va se réaliser.

Hors sujet : elle me tape tellement Denise Bombardier, tu parles d'une condescendante. Je déteste quand on réfère aux "québécois" de manière péjorative alors qu'on en est un. Ca fait tellement prétentieux!!


je ne l'ai pas écoutée peut-tu nous résumer ce quel a dit ?

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Malike
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Message par Malike »

vivier  a écrit


je ne l'ai pas écoutée peut-tu nous résumer ce quel a dit ?


Désolée je ne l'ai pas trop suivie.  Quand je l'ai entendue dire un "les québécois" d'une manière méprisante en s'excluant de la gang, un peu comme les personnes qui parlent de la "masse", bref j'ai zapé et j'ai pas écouté plus loin.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois ;)
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