Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a le journal de montréal d'aujourd'hui qui peut me dire si il y a quelque chose de nouveau dans l'article sur OD?
Merci
Journal de Montréal
Modérateur : Elise-Gisèle
04/12/2003 - 07h14
Éric et Isabelle prennent possession de leur maison neuve à Blainville
Claude Langlois - Journal de Montréal
Ils ont beau avoir gagné une maison de 250 000 $, des meubles et deux voitures, Éric et Isabelle restent les deux pieds sur terre.
D’abord, pas question pour l’instant de vivre ensemble même si, disent-ils, leur couple va « super-bien ».
« On est comme tout couple qui en est au début d’une relation, et je ne me verrais pas habiter tout de suite avec Isabelle, et elle non plus.
« Comme c’est là, on se voit quelques jours par semaine et c’est parfait », disait Éric, qui continue de vivre à Sherbrooke pendant qu’elle vit à Montréal.
« Le retour à la vraie vie, c’est le travail et les études, et ça serait insensé d’abandonner tout ça. »
Ont-ils l’impression d’avoir gagné à la loterie avec tout ce qui leur arrive ?
Le bonheur
« Moi, je me sens pas comme si j’avais mérité ça nécessairement », poursuivait Éric.
« Dans mon cas, je suis juste un gars qu’on a mis entre quatre murs avec des caméras.
« Ça a donné qu’il y avait des prix au bout, mais on ne croit pas, Isabelle et moi, avoir un talent particulier. On a été nous-mêmes et le résultat a été de gagner ce qu’on a maintenant. »
Pas de talent particulier ? Ont-ils au moins celui d’être heureux ?
« Oui, répond spontanément Isabelle. Éric a le bonheur facile, et moi aussi. »
Ça peut sembler curieux, mais la première fois qu’ils se sont vus parmi tous les autres gars et filles d’Occupation double, ils n’ont pas senti d’attrait particulier l’un pour l’autre.
« Éric, c’était mon sixième choix », de dire Isabelle en riant. « Isabelle, c’était ma sixième aussi, de rétorquer Éric, qui est tout étonné d’apprendre qu’Isabelle n’a jamais voté contre lui. « Une fois, j’ai dit que ça ne me dérangerait pas qu’il parte, mais je ne le connaissais pas. »
Tensions
On le sait, les treize célibataires d’Occupation double vont se retrouver dimanche soir lors d’une émission spéciale de 90 minutes intitulée Occupation double : l’heure de vérité (à 19 h 30 au réseau TVA).
L’émission a été enregistrée il y a une dizaine de jours. Comment se sont passées ces retrouvailles ?
« En général, ça s’est bien passé », disait Éric.
En général ? Y a-t-il eu des tensions, de l’agressivité ?
« Un tantinet, dira Isabelle. La majorité des filles étaient contentes pour moi. Mais je me suis quand même fait dire que je ne le méritais pas.
« Moi personnellement, dira Éric, il a fallu que je me contrôle. Non, je ne me suis pas fait dire de vacheries, mais je dirais plutôt que je me suis fait picosser. »
Cela dit, Éric et Isabelle souhaitent garder contact avec tout le monde.
Même que pour Occupation double II, ils veulent réunir tous les gars et les filles afin de regarder les émissions ensemble et faire leurs prédictions.
Mais d’ici là, ils vont tous se retrouver à nouveau dès vendredi, car c’est le grand départ pour Cuba où ils resteront une semaine. Pour le meilleur et pour le pire.
S’il y avait un nuage ou deux dans le ciel hier, en cette belle (mais froide) journée de décembre, il n’y en avait aucun qui planait au-dessus d’Éric et Isabelle.
Leur conte de fées se poursuivait alors qu’ils prenaient officiellement possession de leur maison du Domaine Point Zéro-sur-le-Lac à Blainville.
Le matin même, ils étaient passés chez le notaire et nous avions rendez-vous au début de l’après-midi dans leur nouvelle demeure.
Pour laquelle ils avaient déjà quelques projets, la salle de bain, notamment, qu’ils avaient l’intention de peindre d’une autre couleur.
« Le petit jaune serin, on n’aime pas trop », disait Éric. Quelle couleur ? « Peut-être en vert », ajoutait Isabelle. « Alors on n’aura plus qu’à mettre du bleu sur le jaune », ajoutait Éric avec humeur.
Vendre ou ne pas vendre
Cela dit, il est loin d’être sûr qu’ils la garderont, cette maison. Même qu’il est fort probable qu’ils la vendront, ne serait-ce que pour des raisons pratico-pratiques.
D’abord, Éric habite Sherbrooke, comme on le sait, et Isabelle travaille à Montréal. Dans les circonstances, habiter Blainville est loin d’être la situation idéale.
De toute façon, ils vont prendre leur décision en janvier. Une chose est sûre, cependant, ils vont l’habiter pour la période des fêtes et ils ont bien l’intention d’y recevoir leurs parents et amis.
En passant, ils n’ont pas encore passé une seule nuit dans leur nouvelle maison. « Peut-être demain (ce soir) », disait Éric.
Travail
Mais de toute façon, le quotidien a déjà repris ses droits.
Isabelle a recommencé à travailler, tandis qu’Éric est allé s’inscrire pour la session de janvier à l’Université de Sherbrooke où il lui reste une année et demie à faire pour terminer ses études en finances.
Isabelle racontait : « On avait le souper retrouvailles le samedi (22 novembre), qui s’est terminé à 6 h du matin, et 24 heures plus tard je retournais au bureau. »
« J’en avais besoin. J’avais besoin de me sentir productive et utile. Alors j’ai bien apprécié de retourner travailler. »
Et les collègues de bureau, comment l’ont-ils accueillie ? « Disons que j’ai fait rire de moi un peu, mais c’était sympathique. Sur un mur au bureau, ils avaient mis des coupures de journaux et des photos où j’embrassais Éric, histoire de me mettre un peu mal à l’aise.
« Mais sinon, ça s’est très bien passé. On a fait un gros déjeuner et on a sorti le champagne. »
Pour Éric aussi, le retour parmi les siens s’est fait tout en douceur.
« Tout le monde est très fier, très heureux pour moi de tout ce qui s’est passé. »
Le bon choix
Se font-ils reconnaître dans la rue ?
« Moi, je me fais reconnaître seulement quand je suis avec Éric, disait Isabelle, amusée. Sinon, les gens ne viennent pas me parler. »
Éric admettait, lui, qu’il se fait arrêter souvent, mais il n’a eu encore aucun commentaire négatif, dit-il.
« Peut-être une dame une fois qui m’a dit qu’elle aurait souhaité que Michaël gagne. « Sinon, tout le monde me dit que j’ai fait le bon choix avec Isabelle. »
Éric et Isabelle prennent possession de leur maison neuve à Blainville
Claude Langlois - Journal de Montréal
Ils ont beau avoir gagné une maison de 250 000 $, des meubles et deux voitures, Éric et Isabelle restent les deux pieds sur terre.
D’abord, pas question pour l’instant de vivre ensemble même si, disent-ils, leur couple va « super-bien ».
« On est comme tout couple qui en est au début d’une relation, et je ne me verrais pas habiter tout de suite avec Isabelle, et elle non plus.
« Comme c’est là, on se voit quelques jours par semaine et c’est parfait », disait Éric, qui continue de vivre à Sherbrooke pendant qu’elle vit à Montréal.
« Le retour à la vraie vie, c’est le travail et les études, et ça serait insensé d’abandonner tout ça. »
Ont-ils l’impression d’avoir gagné à la loterie avec tout ce qui leur arrive ?
Le bonheur
« Moi, je me sens pas comme si j’avais mérité ça nécessairement », poursuivait Éric.
« Dans mon cas, je suis juste un gars qu’on a mis entre quatre murs avec des caméras.
« Ça a donné qu’il y avait des prix au bout, mais on ne croit pas, Isabelle et moi, avoir un talent particulier. On a été nous-mêmes et le résultat a été de gagner ce qu’on a maintenant. »
Pas de talent particulier ? Ont-ils au moins celui d’être heureux ?
« Oui, répond spontanément Isabelle. Éric a le bonheur facile, et moi aussi. »
Ça peut sembler curieux, mais la première fois qu’ils se sont vus parmi tous les autres gars et filles d’Occupation double, ils n’ont pas senti d’attrait particulier l’un pour l’autre.
« Éric, c’était mon sixième choix », de dire Isabelle en riant. « Isabelle, c’était ma sixième aussi, de rétorquer Éric, qui est tout étonné d’apprendre qu’Isabelle n’a jamais voté contre lui. « Une fois, j’ai dit que ça ne me dérangerait pas qu’il parte, mais je ne le connaissais pas. »
Tensions
On le sait, les treize célibataires d’Occupation double vont se retrouver dimanche soir lors d’une émission spéciale de 90 minutes intitulée Occupation double : l’heure de vérité (à 19 h 30 au réseau TVA).
L’émission a été enregistrée il y a une dizaine de jours. Comment se sont passées ces retrouvailles ?
« En général, ça s’est bien passé », disait Éric.
En général ? Y a-t-il eu des tensions, de l’agressivité ?
« Un tantinet, dira Isabelle. La majorité des filles étaient contentes pour moi. Mais je me suis quand même fait dire que je ne le méritais pas.
« Moi personnellement, dira Éric, il a fallu que je me contrôle. Non, je ne me suis pas fait dire de vacheries, mais je dirais plutôt que je me suis fait picosser. »
Cela dit, Éric et Isabelle souhaitent garder contact avec tout le monde.
Même que pour Occupation double II, ils veulent réunir tous les gars et les filles afin de regarder les émissions ensemble et faire leurs prédictions.
Mais d’ici là, ils vont tous se retrouver à nouveau dès vendredi, car c’est le grand départ pour Cuba où ils resteront une semaine. Pour le meilleur et pour le pire.
S’il y avait un nuage ou deux dans le ciel hier, en cette belle (mais froide) journée de décembre, il n’y en avait aucun qui planait au-dessus d’Éric et Isabelle.
Leur conte de fées se poursuivait alors qu’ils prenaient officiellement possession de leur maison du Domaine Point Zéro-sur-le-Lac à Blainville.
Le matin même, ils étaient passés chez le notaire et nous avions rendez-vous au début de l’après-midi dans leur nouvelle demeure.
Pour laquelle ils avaient déjà quelques projets, la salle de bain, notamment, qu’ils avaient l’intention de peindre d’une autre couleur.
« Le petit jaune serin, on n’aime pas trop », disait Éric. Quelle couleur ? « Peut-être en vert », ajoutait Isabelle. « Alors on n’aura plus qu’à mettre du bleu sur le jaune », ajoutait Éric avec humeur.
Vendre ou ne pas vendre
Cela dit, il est loin d’être sûr qu’ils la garderont, cette maison. Même qu’il est fort probable qu’ils la vendront, ne serait-ce que pour des raisons pratico-pratiques.
D’abord, Éric habite Sherbrooke, comme on le sait, et Isabelle travaille à Montréal. Dans les circonstances, habiter Blainville est loin d’être la situation idéale.
De toute façon, ils vont prendre leur décision en janvier. Une chose est sûre, cependant, ils vont l’habiter pour la période des fêtes et ils ont bien l’intention d’y recevoir leurs parents et amis.
En passant, ils n’ont pas encore passé une seule nuit dans leur nouvelle maison. « Peut-être demain (ce soir) », disait Éric.
Travail
Mais de toute façon, le quotidien a déjà repris ses droits.
Isabelle a recommencé à travailler, tandis qu’Éric est allé s’inscrire pour la session de janvier à l’Université de Sherbrooke où il lui reste une année et demie à faire pour terminer ses études en finances.
Isabelle racontait : « On avait le souper retrouvailles le samedi (22 novembre), qui s’est terminé à 6 h du matin, et 24 heures plus tard je retournais au bureau. »
« J’en avais besoin. J’avais besoin de me sentir productive et utile. Alors j’ai bien apprécié de retourner travailler. »
Et les collègues de bureau, comment l’ont-ils accueillie ? « Disons que j’ai fait rire de moi un peu, mais c’était sympathique. Sur un mur au bureau, ils avaient mis des coupures de journaux et des photos où j’embrassais Éric, histoire de me mettre un peu mal à l’aise.
« Mais sinon, ça s’est très bien passé. On a fait un gros déjeuner et on a sorti le champagne. »
Pour Éric aussi, le retour parmi les siens s’est fait tout en douceur.
« Tout le monde est très fier, très heureux pour moi de tout ce qui s’est passé. »
Le bon choix
Se font-ils reconnaître dans la rue ?
« Moi, je me fais reconnaître seulement quand je suis avec Éric, disait Isabelle, amusée. Sinon, les gens ne viennent pas me parler. »
Éric admettait, lui, qu’il se fait arrêter souvent, mais il n’a eu encore aucun commentaire négatif, dit-il.
« Peut-être une dame une fois qui m’a dit qu’elle aurait souhaité que Michaël gagne. « Sinon, tout le monde me dit que j’ai fait le bon choix avec Isabelle. »