Une ex-lofteuse dénonce
Modérateur : Elise-Gisèle
- laeticia_29
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- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
Roxie a écritpour celle qui disait que julie n'étais pas de celle qui frenchait les autre filles.....julie a frenché mélanie dans le fameux spa.....
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
- NainDeJardin
- Immortel du Domaine
- Messages : 19557
- Inscription : jeu. oct. 30, 2003 1:00 am
Laeticia_23 a écrit
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
Ça va être quoi son 3e livre; ses fantasmes de serial killer? A y va pas de main morte pour bitcher les autres... J'sais pas mais ce que j'ai lui (ce que tu as mis) sonne faux... Genre la fille qui veut avoir l'air tough à tout prix...
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
Ça va être quoi son 3e livre; ses fantasmes de serial killer? A y va pas de main morte pour bitcher les autres... J'sais pas mais ce que j'ai lui (ce que tu as mis) sonne faux... Genre la fille qui veut avoir l'air tough à tout prix...
- laeticia_29
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Moi aussi je trouvais ca!! On dirait qu'elle veut a tout prix briser son image de ptit fille a sa place. Un peu comme a la crise d'adolescence quand on veut se detacher de nos parents et qu'on fait nos tough...en tout cas! C'est assez violent. Le livre n'est pas comme ca de a à z cependant. C'est vraiment a la fin du livre qu'elle fait ca.
Merci pour les extraits...Ça semble correspondre à ce que je pensais d'elle. Je ne l'ai jamais prise pour un ange. Je l'ai toujours plutot considérée comme une fille super mal dans sa peau qui veut être remarquée à tout prix...
Assez pathétique dans le fond...Je ne pense pas que ce livre va améliorer son image
Assez pathétique dans le fond...Je ne pense pas que ce livre va améliorer son image
- vampirella
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Laeticia_23 a écrit
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
*sic* Je pense tout simplement qu'elle n'a rencontré que des gens hypocrites ou bien, qu'elle n'a pas su s'approcher ou lire les commentaires des nombreuses personnes qui lui auraient dit ce qu'ils pensaient d'elle, ou encore qu'elle se soit retrouvé sur une autre planète après sa sortie du Loft.
Exactement! Et voici un extrait du livre de Julie, texto, a la page 14:
"Donc, il y a eu la perte de mon emploi. Finie l'école. Terminée la suppléance. Pourquoi? J'imagine que c'était à cause de ce baiser avec une Mélanie dans le spa. Parfois, j'ai l'impression que le Québec se trouve encore sous l'emprise du clergé... Un baiser entre deux femmes, ce n'est quand même pas la mer à boire! Je n'avais pas assassiné de lofteur ni éventré notre chien Chico (même si l'idée m'avait souvent traversé l'esprit). Non. Techniquement, ma langue n'avait fait qu'embrasser celle d'une personne du même sexe. Et vous savez quoi? C'était b-o-n! Et vous savez quoi encore? Je ne suis pas homosexuelle pour autant. Non. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi notre société si "ouverte d'esprit" du XXIe siecle ne tolère toujours pas de voir une banale scène homosexuelle dans sa boîte à images. Ça vous boulverse de savoir que les personnes de même sexe peuvent se faire du bien?"
Fin de la citation. Je crois qu'on sait maintenant, de la bouche de Julie, que ca a eu lieu. Et concernant le fait si elle etait oui ou non enseignante ou etudiante:
"Moi qui menais, avant de m'engager dans cette aventure, une vie assez tranquille, un emploi de suppléante en milieu scolaire. Moi qui m'appretais à terminer mon baccalauréat en éducation au secteur préscolaire et primaire. Ma vie d'avant, cette vie "normale", était déjà bien loin."
Donc, elle n'était pas a proprement parler enseignante, mais etudiante qui faisait de la suppléante.
Pour ce qui st de son livre, meme si je l'ai lu rapidement, il me laisse perplexe. Pas tres bon et je m'attendais a plus de faits et moins de bla bla presque philosophique sur sa vision des choses et de la vie. Ca reste tres flou et on en apprend pas plus que ce que bien des gens disent depuis longtemps sur la téléréalité. Elle ne semble qu'avoir interrogé les perdants te les citations sont souvent bien vides. Elles n'apportent souvent rien au livre et sont trop peu nombreuses. C'Est vraiment un livre sur Julie et sa perception des choses. Elle fait meme une petite montée de lait a la fin. C'est long, mais voici des extraits, toujours tiré du livre de julie (p.126 et suivante):
"Maintenant, épargnez moi vos félicitations et vos louanges. Cessez de me dire : Julie tu étais la plus authentique, la plus gentille, la plus tranquille, la plus réfléchie. C'est faux. Je ne suis pas si gentille que ça. Moi aussi je suis capable de mentir et d'être méchante. Moi aussi, je suis capable d'être vache comme Mélanie. Moi aussi, j'ai dit du mal de mes colocataires. J'ai débité des vacheries à propos de Brigitte, Yannick, David, Léa, marie-laurence, et Hugues. J'ai traité Marie-laurence d'enfant gâtée et de chipie. J'ai ri de yannick, car je le trouvais plus féminin que moi avec ses innombrables manies et sa répugnance pour toute forme de poil. J'ai menti à Mélanie en lui disant que je ne savais pas pourquoi son onguent antibiotique s'était retrouvé dans mon tiroir. Bien sûr, je le savais. C'est nmoi qui le lui avait dérobé.
Au fait, chers anciens colocataires, saviez-vous que je cachais les rares tablettes de chocolat que nous recevions les lundis derrière les sacs d'oignons et de pommes de terre?Saviez vous que j'aimais P.? Non, vous n'en saviez rien. Et vous à la maison, vous saviez tout cela?
Pire, lorsqu'il y avait de l'alcool dans le loft, j'étais toujours pompette... J'adorais l'effet de l'alcool. J'en avais besoin. Bien entendu, j'étais loin d'etre la seule a en apprécier les bienfaits. C,était la une facon de glisser un peu d'authenticité dans cette fiction de loft.D'ailleurs, le soir du 25 novembre 2003, dans un état d'ivresse avancé, j'ai été malade et j'ai trébuché sur une plante qui n'était pas sur mon passage... Appuyée contre le mur aux teintes d'abricot transgénique, la plante tropicale a amorti ma chute. je me suis retrouvée le derriere dans la terre et les yeux dans le même trou. Ce soir-la, Brigitte et Samuel se sont occupés de moi tandis que Mélanie et hugues baisaient dans leur tente à cul. Évidemment, la gentille Julie ne pouvait pas être aussi grotesque.
Vous voulez que je poursuive mes confessions? Tenez, saviez vous que Mélanie et moi n'arretions pas de dire de sammuel et Brigitte qu'ils étainet sots? (...)" P. 127 : "Tiens, puisqu'il est question de Brigitte, avouons que je la détestait. Si, si. je haissait cette fille. J'avais horreur de son faux accent british, ses manies snobinardes et son attitude tellement condescendante. D'ailleurs, c'est a dessein que je me servais dans le tiroir a effets personnels de Madame la Duchesse... Souvent, je mettais la main sur ses produits capillaires à base d'huile d'olives. Ce n'est pas un crime de guerre, mais quand même, je souhaite remettre les pendules à l'heure. Je n'aimais pas trop cette pimbeche.Je n'aimais pas trop la voir avec aisance mener les gens à sa guise. Alors oui, quand elle a été mordue par chico, qui avait l'apparence d'un vulgaire tapis plus que d'un chien,j'étais ravie. Je voulais que Brigitte ait mal. Je voulais la voir pleurer. Je voulais la voir perdre. Je voulais la voir s'effondrer. Je voulais qu'elle se casse en mille miettes. J'esperais que le public se rendrait compte de ses machinations. Dans mon for intérieur, je souhaitais qu'elle se sente toute petite à son tour. Je jouissait à l'idée de la voir détruite."
p.129:
"Je ne suis pas une bonne petite fille. J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'ai accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star réalité de février 2004. Je voulais provoquer. je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de "réalité". Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante.Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante,ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert n'est pas parfaite. Et Wilfred pas d'avantage. Hugo. marie-Eve. Éric. samuel. Moi. Toutes les autres stars kleenex que vous avez proclammées gagnantes d'un faux concours arrangé avec le gars des vues. Non, Mélanie n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non Berangère n'est pas une salope. C'est une fille bien, tres lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants. Et qui m'aime."
En tout cas,comme vous pouvez le constater, il y a bien 2 ou 3 passages plus trash sur les pensées de Julie. Mais comme je le disais, c'est surtout un livre sur la vie de julie. Elle m'a laissé l'impression d'etre une jeune femme qui crie pour qu'on l'entende vraiment.
Je ne sais pas a qui pourrait plaire ce livre. Les potineux ne seront que tres peu contenté. Les gens qui se sentent un peu psy dans l'ame aimeront peut etre analyser Julie... A part ca, a moins d'aimer connaitre les etats d'ame de long en large d'une personne, ca n'accroche pas vraiment. Je ne vous dis pas de ne pas le lire (car c'est quand meme une curiosité en soi), mais j'ai été decue pour ma part. Ca se lit tres vite egalement. Si vous etes un lecteur "pas pire", une heure 30 et c'est fini.
*sic* Je pense tout simplement qu'elle n'a rencontré que des gens hypocrites ou bien, qu'elle n'a pas su s'approcher ou lire les commentaires des nombreuses personnes qui lui auraient dit ce qu'ils pensaient d'elle, ou encore qu'elle se soit retrouvé sur une autre planète après sa sortie du Loft.
Chico_Fan a écritElle en a pas déjà écrit un livre Avec sa recette de sauce à spaghetti.
Etre un enseignant ou futur enseignant, il faut vraiment manquer de jugement pour s'inscrire à une télé-realité. Quel directeur d'école voudrait engager Julie de Loft Story.
Salut!!! Je veux juste te dire que j'ai participé à une téléréalité (Pour le meilleur et pour le pire) l'an passé et que je termine mes études en enseignement primaire...je ne manque pas de travail (je fais à chaque semaine de la suppléance et les élèves me posent encore beaucoup de questions. Ça intrigue beaucoup les enfants
Je ne crois pas que le fait de participer signifie manquer de jugement!!! C'est plutôt la façon de se comporter qui fait toute la différence non?
Etre un enseignant ou futur enseignant, il faut vraiment manquer de jugement pour s'inscrire à une télé-realité. Quel directeur d'école voudrait engager Julie de Loft Story.
Salut!!! Je veux juste te dire que j'ai participé à une téléréalité (Pour le meilleur et pour le pire) l'an passé et que je termine mes études en enseignement primaire...je ne manque pas de travail (je fais à chaque semaine de la suppléance et les élèves me posent encore beaucoup de questions. Ça intrigue beaucoup les enfants
Je ne crois pas que le fait de participer signifie manquer de jugement!!! C'est plutôt la façon de se comporter qui fait toute la différence non?
GeDom a écrit
Salut!!! Je veux juste te dire que j'ai participé à une téléréalité (Pour le meilleur et pour le pire) l'an passé et que je termine mes études en enseignement primaire...je ne manque pas de travail (je fais à chaque semaine de la suppléance et les élèves me posent encore beaucoup de questions. Ça intrigue beaucoup les enfants
Je ne crois pas que le fait de participer signifie manquer de jugement!!! C'est plutôt la façon de se comporter qui fait toute la différence non?
Effectivement je pense que le comportemetn est primordiale
Et je pense qu'il y a toute une différence (au point de vue de la société aussi) de participer a Pour le meilleur et pour le pire que participer a Loft Story..... ;)
J'esp`re que tout va bien pour vous deux en passant
Salut!!! Je veux juste te dire que j'ai participé à une téléréalité (Pour le meilleur et pour le pire) l'an passé et que je termine mes études en enseignement primaire...je ne manque pas de travail (je fais à chaque semaine de la suppléance et les élèves me posent encore beaucoup de questions. Ça intrigue beaucoup les enfants
Je ne crois pas que le fait de participer signifie manquer de jugement!!! C'est plutôt la façon de se comporter qui fait toute la différence non?
Effectivement je pense que le comportemetn est primordiale
Et je pense qu'il y a toute une différence (au point de vue de la société aussi) de participer a Pour le meilleur et pour le pire que participer a Loft Story..... ;)
J'esp`re que tout va bien pour vous deux en passant
Annouk a écrit
Oui elle en était
Exactement, Julie frenchait les gars, comme les filles.
Oui elle en était
Exactement, Julie frenchait les gars, comme les filles.
Pour me suivre en photos --- https://instagram.com/marie_strophe" onclick="window.open(this.href);return false;
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Citation :La télé m'a tuée
La colère gronde chez certains des ex-participants des émissions de téléréalité québécoises qui n'ont pas accédé au firmament du showbiz. Une gagnante de Loft Story se vide le coeur dans un livre à paraître cet automne.
Loft Story, Star Académie, Occupation double, Canadian Idol… Au cours des dernières années, la téléréalité a envahi la télévision québécoise et canadienne, attirant au passage des millions de téléspectateurs curieux et assidus. On a fait des vedettes instantanées de certains des participants à ces émissions nouveau genre. Mais une fois les projecteurs et les caméras éteints, que reste-t-il de l'expérience pour ceux qui y ont pris part? Si Wilfred Le Bouthillier et Marie-Élaine Thibert ont poursuivi leur carrière au-delà de Star Académie, d'autres ont connu des lendemains qui déchantent, comme en témoigne la gagnante de la première saison de Loft Story dans un livre à paraître: L'envers de la téléréalité, par Julie Lemay (Les Intouchables, en librairie le 30 septembre).
***
Le 19 mai 2004, j'ai perdu pied. Pratiquement seule sur le pont Jacques-Cartier, j'ai éclaté en sanglots. Je ne voyais plus rien et n'avais plus la moindre idée de qui j'étais. Mon mal de vivre devenait de plus en plus envahissant. Pire: je n'avais qu'une seule idée en tête. Me jeter du haut du pont Jacques-Cartier. Ironie du sort, on venait d'installer un dispositif antisuicide…
Dans un sens, c'est un peu grâce à ce dispositif que je n'ai pas sauté dans le vide ce jour-là. Par contre, ma chute de larmes s'est poursuivie toute la journée. Et la suivante. Et celle d'après. Et toutes celles qui ont meublé le calendrier 2004. Ma grande douleur a duré ainsi plusieurs mois. J'en voulais à la téléréalité de m'avoir détruite à ce point. J'en voulais à la téléréalité d'avoir inventé une Julie publique qui ne me correspondait pas. Je ne savais même plus quoi répondre aux gens qui m'abordaient. Je ne savais plus quoi leur dire. Combien de fois ai-je voulu répondre aux curieux qui me demandaient si c'était bien moi, la Julie de Loft Story: «Non, ce n'est pas moi. Julie, elle est morte…»
Car c'était vrai aussi. Je ne me voyais pas autrement que morte. Depuis Loft Story, j'avais peur de tout. Peur de l'avion. Peur de la vie. Peur des gens. Peur des fous qui me suivaient jusque chez moi. Peur de l'homme qui avait forcé ma porte pour pénétrer chez moi. Peur de ne plus jamais pouvoir me trouver un boulot dans l'enseignement parce que le Collège Français où j'avais été surveillante et où j'avais l'habitude de faire de la suppléance me boudait.
En quelques mois, la «gagnante» de Loft Story était devenue une perdante. Je n'avais plus la force de marcher la tête haute. Je n'avais même plus la force de respirer. Je n'avais même pas la force de dormir. Ma vie était devenue un vrai capharnaüm. Je ne dormais plus. Je ne mangeais plus. Je ne prenais plus plaisir à quoi que ce soit. J'avais la nausée de moi.
Pendant plusieurs mois, Julie «la parfaite» a dû prendre des calmants et consulter une psychologue. J'étais visiblement anxieuse. J'éprouvais de la confusion et je ne savais plus du tout qui j'étais. Je n'ai jamais osé en parler à mes proches. J'avais tellement honte de ma faiblesse. Julie me dégoûtait.
Alors, bien sûr, je ne comprends pas pourquoi les stars téléréelles que nous avons tous été n'ont pas eu droit aux spécialistes de la santé mentale qu'on nous avait promis. Cela nous aurait fait du bien.
Lorsque je relis tout ce qui s'est rédigé sur mon compte et que je revois les émissions vues en moyenne par près de deux millions de téléspectateurs, je constate qu'on n'a jamais dit du mal de moi. Personne n'a terni ma réputation de «bonne petite fille». Personne n'a démasqué la manipulatrice en moi et les défauts de l'être humain.
Je ne suis pas une «bonne petite fille». J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'avais accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star Réalité de février 2004. Je voulais provoquer. Je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de «réalité». Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide, en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante. Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante, ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert [Star Académie] n'est pas parfaite. Et Wilfred [Le Bouthillier, de Star Académie] pas davantage. Hugo [Occupation double]. Marie-Ève [Occupation double]. Éric [Occupation double]. Samuel [Loft Story]. Moi. Toutes les autres stars-kleenex que vous avez proclamées gagnantes d'un faux concours «arrangé avec le gars des vues». Non, Mélanie [Loft Story] n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non, Bérengère [Occupation double] n'est pas une salope. C'est une fille bien, très lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues [Loft Story] n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants.
***
La grande Léa de Loft Story me confia avoir trouvé elle aussi son retour à la vie plutôt pénible. «Ça a été difficile pendant un long bout. J'avais vraiment l'impression de tourner en rond. Je ne savais plus du tout quoi faire», expliqua celle qui avait l'impression que sa vie «était sur stop» depuis son passage à Loft Story. «J'ai décidé de suivre un cours par correspondance parce que je n'avais pas le goût de me faire dévisager», ajouta Léa, qui avoue cependant aujourd'hui «ne plus savoir exactement ce qu'elle souhaite».
Hugues Dubé, natif du Saguenay, n'est plus le même depuis ce temps. Lui qui affichait une mine confiante avait comme moi troqué son sourire contagieux contre un regard morose. «TQS et Guy Cloutier n'ont absolument rien fait pour nous. Ils nous disaient qu'on allait faire de la télé, mais ce n'était pas vrai.» C'est vrai, Hugues, on nous a menti. «Jean-Philippe Tremblay, directeur de la programmation à CKOI, m'avait promis que j'allais faire de la radio avec Michel Barrette. Il m'avait laissé sa carte et m'avait fait jurer de lui téléphoner le plus rapidement possible. Je lui ai laissé plusieurs messages, mais il ne m'a jamais rappelé. C'était de la foutaise», me fit amèrement savoir Hugues. C'est donc animé par des espoirs fallacieux que ce Saguenéen est venu vivre à Montréal en 2004. «Ils nous avaient tellement promis. Philippe [Fehmiu, animateur de Loft Story] m'avait même conseillé de venir vivre à Montréal. Lui aussi avait un projet pour moi. Forcément, on ne peut pas faire autrement que de se décourager quand on s'aperçoit qu'aucun de ces projets ne s'est réalisé», émit cet ancien lofteur avant de lancer péniblement qu'il s'était installé «pour rien à Montréal, dans [son] trois et demi»… Tu parles!
Vous n'êtes pas sans savoir que Guy Cloutier avait résilié tous les contrats de ses lofteurs chéris quelques semaines après la fin de son spectacle si populaire. R., mon ex, m'avait confié être allé nous voir dans notre aquarium. Qui plus est, selon R., Guy Cloutier invitait ses bons «chums» à venir zieuter les lofteuses à l'heure des douches le matin… Toujours selon R., le célèbre producteur invitait beaucoup, beaucoup de bons camarades et autres voyeurs de ce monde à venir observer gratuitement les rats de laboratoire que nous étions. «Il n'y avait aucune vérification, tous ceux et celles qui avaient leur insigne de Loft Story avaient le droit d'inviter qui ils voulaient. Chaque membre de la production pouvait faire visiter les coulisses du loft à ses proches et amis», m'expliqua Dany [un des membres de l'équipe technique] en avouant que «c'était un gros phénomène qui intriguait tout le monde».
***
Star Académie, une école? «Non, vous dira Marie-France [Lettre]. Au contraire, c'était une émission de téléréalité qui se cachait derrière le prétexte de dénicher de nouveaux talents. Parce que, si cela avait été l'école dont ils vantent les mérites, poursuit-elle, celle qui prétendait vouloir découvrir de nouveaux talents, ils n'auraient pas réalisé un montage de tout ce qui s'est dit pendant que nous mangions des toasts ou que nous nous brossions les dents. Ils présenteraient un montage de ce qui s'est fait dans les cours.»
Le lundi 4 avril dernier, je suis allée rendre visite à Jean-François Prud'homme, ex-participant de la cuvée Star Académie 2004, chez lui, à Saint-Donat. Jannie Lemay, ex-participante de Star Académie, était présente, elle aussi. Je voulus savoir s'il était vrai que les candidats de Star Académie n'avaient reçu aucun salaire lors de leur séjour à Sainte-Adèle. J'avais entendu dire que PKP [Pierre Karl Péladeau, grand patron de Quebecor] avait omis de payer ses vedettes instantanées. Qu'il s'était généreusement gardé de leur offrir un salaire, même symbolique, pendant tout le temps que dura l'émission. Jannie m'affirma que c'était vrai, mais ajouta ceci: «Nous recevions le minimum de l'Union des artistes pour les spectacles du dimanche soir. Ce qui donnait un cachet d'un peu moins de 150 dollars par semaine», m'informa-t-elle. Attends, Jannie… Les spectacles du dimanche? Ceux qui réussissaient à attirer plus de 2,7 millions de téléspectateurs? «Oui, ceux-là», soupira-t-elle. Vous receviez 150 dollars par semaine? Il y eut un silence que je n'osai même plus interrompre par mes questions.
En reprenant une gorgée d'un café devenu tiède, je repensai à ces 150 dollars. Je ne pouvais m'empêcher de songer à ce que les loups avaient amassé grâce à des candidats comme Jean-François et Jannie. Et aussi comme moi. Mais 150 dollars par semaine, alors que l'UDA oblige les producteurs à fournir ce minimum aux artistes qui se produisent pendant une heure à la télévision, ce n'est rien. Est-ce que PKP considérait que ses académiciens (qui lui permettaient de s'emparer de 70% des parts du marché) ne valaient que «le minimum»? En conséquence, force est de croire que les Productions J [producteur de Star Académie] traitaient ces jeunes gens talentueux avec fort peu de respect.
Puisque nous abordons la question des salaires, aussi bien régler le sujet. À Loft Story, les participants touchaient 500 dollars par semaine. Dans le spectacle de téléréalité d'Éric Salvail [animateur d'Occupation double], les candidats recevaient «un gros 200 dollars», pour reprendre les paroles très ironiques de Bérengère Thériault-Grenier. Ainsi donc, à Loft Story, nous étions plus avantagés... Il faut tenir compte du fait que «Loft Story était pas mal plus difficile qu'Occupation double», m'expliqua Bérengère. Cela justifie qu'ils aient reçu un plus gros cachet. Bien entendu, pour des candidats comme Mélanie Leclaire, cette somme était loin d'égaler le salaire hebdomadaire qu'ils avaient l'habitude d'empocher. Mais étant donné l'expérience acquise, la diminution de salaire valait bien le coup… Évidemment, je suis, moi aussi, très sarcastique ici.
Cessez de croire tout ce qu'on vous montre à la télévision, pour l'amour du ciel! N'acceptez pas ce rôle d'imbécile qu'on vous a assigné. Soyez lucides. Prenez les devants. Décidez. Choisissez. Informez-vous. Changez de poste. Mieux, fermez la télévision. Secouez-vous. Bougez. Boudez s'il le faut. Sortez. Arrêtez-vous. Prenez congé des médias. Prenez congé de la publicité. Fermez les yeux. Regardez autour de vous. Qui décide pour vous? Est-ce vous? Maîtrisez de nouveau votre vie. Sachez aussi qu'apprendre à dire non, cela veut dire être capable de dire oui quand il le faut. Cessez d'idéaliser le monde du spectacle. Ce n'est pas plus vert chez le voisin.
Et vous, les candidats, sachez que lorsque les producteurs vous choisissent parmi plusieurs milliers de jeunes gens pour faire de vous une star jetable, ils ne vous font pas de cadeau. C'est à eux qu'ils en font. Et quel cadeau! Un bénévole pour un spectacle de télé qui rapportera gros… Un volontaire prêt à envoyer promener patron, famille et amis pour tenter le coup. Une personne brillante et prête à tout envoyer valser. Cette personne, c'était moi. Heureusement, je ne suis plus cette personne.
Quant à Marie-France Lettre, de Star Académie, elle vous dira juste ceci: «Ne croyez pas tout ce que vous voyez à la télé. Sachez que derrière chaque caméra il y a un monteur, que derrière chaque monteur il y a un réalisateur, et que derrière chaque réalisateur il y a Pierre Karl Péladeau… Et dans les yeux de Pierre Karl, il y a deux gros signes de “piasses”»…
La colère gronde chez certains des ex-participants des émissions de téléréalité québécoises qui n'ont pas accédé au firmament du showbiz. Une gagnante de Loft Story se vide le coeur dans un livre à paraître cet automne.
Loft Story, Star Académie, Occupation double, Canadian Idol… Au cours des dernières années, la téléréalité a envahi la télévision québécoise et canadienne, attirant au passage des millions de téléspectateurs curieux et assidus. On a fait des vedettes instantanées de certains des participants à ces émissions nouveau genre. Mais une fois les projecteurs et les caméras éteints, que reste-t-il de l'expérience pour ceux qui y ont pris part? Si Wilfred Le Bouthillier et Marie-Élaine Thibert ont poursuivi leur carrière au-delà de Star Académie, d'autres ont connu des lendemains qui déchantent, comme en témoigne la gagnante de la première saison de Loft Story dans un livre à paraître: L'envers de la téléréalité, par Julie Lemay (Les Intouchables, en librairie le 30 septembre).
***
Le 19 mai 2004, j'ai perdu pied. Pratiquement seule sur le pont Jacques-Cartier, j'ai éclaté en sanglots. Je ne voyais plus rien et n'avais plus la moindre idée de qui j'étais. Mon mal de vivre devenait de plus en plus envahissant. Pire: je n'avais qu'une seule idée en tête. Me jeter du haut du pont Jacques-Cartier. Ironie du sort, on venait d'installer un dispositif antisuicide…
Dans un sens, c'est un peu grâce à ce dispositif que je n'ai pas sauté dans le vide ce jour-là. Par contre, ma chute de larmes s'est poursuivie toute la journée. Et la suivante. Et celle d'après. Et toutes celles qui ont meublé le calendrier 2004. Ma grande douleur a duré ainsi plusieurs mois. J'en voulais à la téléréalité de m'avoir détruite à ce point. J'en voulais à la téléréalité d'avoir inventé une Julie publique qui ne me correspondait pas. Je ne savais même plus quoi répondre aux gens qui m'abordaient. Je ne savais plus quoi leur dire. Combien de fois ai-je voulu répondre aux curieux qui me demandaient si c'était bien moi, la Julie de Loft Story: «Non, ce n'est pas moi. Julie, elle est morte…»
Car c'était vrai aussi. Je ne me voyais pas autrement que morte. Depuis Loft Story, j'avais peur de tout. Peur de l'avion. Peur de la vie. Peur des gens. Peur des fous qui me suivaient jusque chez moi. Peur de l'homme qui avait forcé ma porte pour pénétrer chez moi. Peur de ne plus jamais pouvoir me trouver un boulot dans l'enseignement parce que le Collège Français où j'avais été surveillante et où j'avais l'habitude de faire de la suppléance me boudait.
En quelques mois, la «gagnante» de Loft Story était devenue une perdante. Je n'avais plus la force de marcher la tête haute. Je n'avais même plus la force de respirer. Je n'avais même pas la force de dormir. Ma vie était devenue un vrai capharnaüm. Je ne dormais plus. Je ne mangeais plus. Je ne prenais plus plaisir à quoi que ce soit. J'avais la nausée de moi.
Pendant plusieurs mois, Julie «la parfaite» a dû prendre des calmants et consulter une psychologue. J'étais visiblement anxieuse. J'éprouvais de la confusion et je ne savais plus du tout qui j'étais. Je n'ai jamais osé en parler à mes proches. J'avais tellement honte de ma faiblesse. Julie me dégoûtait.
Alors, bien sûr, je ne comprends pas pourquoi les stars téléréelles que nous avons tous été n'ont pas eu droit aux spécialistes de la santé mentale qu'on nous avait promis. Cela nous aurait fait du bien.
Lorsque je relis tout ce qui s'est rédigé sur mon compte et que je revois les émissions vues en moyenne par près de deux millions de téléspectateurs, je constate qu'on n'a jamais dit du mal de moi. Personne n'a terni ma réputation de «bonne petite fille». Personne n'a démasqué la manipulatrice en moi et les défauts de l'être humain.
Je ne suis pas une «bonne petite fille». J'ai d'incroyables sautes d'humeur. Je suis opportuniste et j'aime mettre les gens dans ma poche, moi aussi. Je ne suis pas l'ange merveilleux que vous avez fait de moi. Je dirais même que c'est un peu pour cette raison que j'avais accepté de poser nue, en ange, dans la revue Star Réalité de février 2004. Je voulais provoquer. Je ne voulais plus être l'imposteur ni la sainte que j'avais été l'automne d'avant en remportant ce faux concours à saveur de «réalité». Je voulais qu'on me critique un peu. Je voulais qu'on soit lucide, en fin de compte.
Je ne suis qu'un être humain. Une jeune femme confuse, rancunière, orgueilleuse, impulsive et parfois méchante. Par contre, rendons à César ce qui revient à César, je suis patiente, généreuse, bienveillante, ambitieuse et je sais être reconnaissante. Ainsi, je ne suis pas parfaite. Mais qui pourrait se vanter de l'être? Non, Marie-Élaine Thibert [Star Académie] n'est pas parfaite. Et Wilfred [Le Bouthillier, de Star Académie] pas davantage. Hugo [Occupation double]. Marie-Ève [Occupation double]. Éric [Occupation double]. Samuel [Loft Story]. Moi. Toutes les autres stars-kleenex que vous avez proclamées gagnantes d'un faux concours «arrangé avec le gars des vues». Non, Mélanie [Loft Story] n'est pas que méchante. Elle est drôle aussi. Et futée. Non, Bérengère [Occupation double] n'est pas une salope. C'est une fille bien, très lucide, qui n'a pas la langue dans sa poche. Non, Hugues [Loft Story] n'est pas violent. C'est un gros toutou sensible qui cherche encore une mère pour ses enfants.
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La grande Léa de Loft Story me confia avoir trouvé elle aussi son retour à la vie plutôt pénible. «Ça a été difficile pendant un long bout. J'avais vraiment l'impression de tourner en rond. Je ne savais plus du tout quoi faire», expliqua celle qui avait l'impression que sa vie «était sur stop» depuis son passage à Loft Story. «J'ai décidé de suivre un cours par correspondance parce que je n'avais pas le goût de me faire dévisager», ajouta Léa, qui avoue cependant aujourd'hui «ne plus savoir exactement ce qu'elle souhaite».
Hugues Dubé, natif du Saguenay, n'est plus le même depuis ce temps. Lui qui affichait une mine confiante avait comme moi troqué son sourire contagieux contre un regard morose. «TQS et Guy Cloutier n'ont absolument rien fait pour nous. Ils nous disaient qu'on allait faire de la télé, mais ce n'était pas vrai.» C'est vrai, Hugues, on nous a menti. «Jean-Philippe Tremblay, directeur de la programmation à CKOI, m'avait promis que j'allais faire de la radio avec Michel Barrette. Il m'avait laissé sa carte et m'avait fait jurer de lui téléphoner le plus rapidement possible. Je lui ai laissé plusieurs messages, mais il ne m'a jamais rappelé. C'était de la foutaise», me fit amèrement savoir Hugues. C'est donc animé par des espoirs fallacieux que ce Saguenéen est venu vivre à Montréal en 2004. «Ils nous avaient tellement promis. Philippe [Fehmiu, animateur de Loft Story] m'avait même conseillé de venir vivre à Montréal. Lui aussi avait un projet pour moi. Forcément, on ne peut pas faire autrement que de se décourager quand on s'aperçoit qu'aucun de ces projets ne s'est réalisé», émit cet ancien lofteur avant de lancer péniblement qu'il s'était installé «pour rien à Montréal, dans [son] trois et demi»… Tu parles!
Vous n'êtes pas sans savoir que Guy Cloutier avait résilié tous les contrats de ses lofteurs chéris quelques semaines après la fin de son spectacle si populaire. R., mon ex, m'avait confié être allé nous voir dans notre aquarium. Qui plus est, selon R., Guy Cloutier invitait ses bons «chums» à venir zieuter les lofteuses à l'heure des douches le matin… Toujours selon R., le célèbre producteur invitait beaucoup, beaucoup de bons camarades et autres voyeurs de ce monde à venir observer gratuitement les rats de laboratoire que nous étions. «Il n'y avait aucune vérification, tous ceux et celles qui avaient leur insigne de Loft Story avaient le droit d'inviter qui ils voulaient. Chaque membre de la production pouvait faire visiter les coulisses du loft à ses proches et amis», m'expliqua Dany [un des membres de l'équipe technique] en avouant que «c'était un gros phénomène qui intriguait tout le monde».
***
Star Académie, une école? «Non, vous dira Marie-France [Lettre]. Au contraire, c'était une émission de téléréalité qui se cachait derrière le prétexte de dénicher de nouveaux talents. Parce que, si cela avait été l'école dont ils vantent les mérites, poursuit-elle, celle qui prétendait vouloir découvrir de nouveaux talents, ils n'auraient pas réalisé un montage de tout ce qui s'est dit pendant que nous mangions des toasts ou que nous nous brossions les dents. Ils présenteraient un montage de ce qui s'est fait dans les cours.»
Le lundi 4 avril dernier, je suis allée rendre visite à Jean-François Prud'homme, ex-participant de la cuvée Star Académie 2004, chez lui, à Saint-Donat. Jannie Lemay, ex-participante de Star Académie, était présente, elle aussi. Je voulus savoir s'il était vrai que les candidats de Star Académie n'avaient reçu aucun salaire lors de leur séjour à Sainte-Adèle. J'avais entendu dire que PKP [Pierre Karl Péladeau, grand patron de Quebecor] avait omis de payer ses vedettes instantanées. Qu'il s'était généreusement gardé de leur offrir un salaire, même symbolique, pendant tout le temps que dura l'émission. Jannie m'affirma que c'était vrai, mais ajouta ceci: «Nous recevions le minimum de l'Union des artistes pour les spectacles du dimanche soir. Ce qui donnait un cachet d'un peu moins de 150 dollars par semaine», m'informa-t-elle. Attends, Jannie… Les spectacles du dimanche? Ceux qui réussissaient à attirer plus de 2,7 millions de téléspectateurs? «Oui, ceux-là», soupira-t-elle. Vous receviez 150 dollars par semaine? Il y eut un silence que je n'osai même plus interrompre par mes questions.
En reprenant une gorgée d'un café devenu tiède, je repensai à ces 150 dollars. Je ne pouvais m'empêcher de songer à ce que les loups avaient amassé grâce à des candidats comme Jean-François et Jannie. Et aussi comme moi. Mais 150 dollars par semaine, alors que l'UDA oblige les producteurs à fournir ce minimum aux artistes qui se produisent pendant une heure à la télévision, ce n'est rien. Est-ce que PKP considérait que ses académiciens (qui lui permettaient de s'emparer de 70% des parts du marché) ne valaient que «le minimum»? En conséquence, force est de croire que les Productions J [producteur de Star Académie] traitaient ces jeunes gens talentueux avec fort peu de respect.
Puisque nous abordons la question des salaires, aussi bien régler le sujet. À Loft Story, les participants touchaient 500 dollars par semaine. Dans le spectacle de téléréalité d'Éric Salvail [animateur d'Occupation double], les candidats recevaient «un gros 200 dollars», pour reprendre les paroles très ironiques de Bérengère Thériault-Grenier. Ainsi donc, à Loft Story, nous étions plus avantagés... Il faut tenir compte du fait que «Loft Story était pas mal plus difficile qu'Occupation double», m'expliqua Bérengère. Cela justifie qu'ils aient reçu un plus gros cachet. Bien entendu, pour des candidats comme Mélanie Leclaire, cette somme était loin d'égaler le salaire hebdomadaire qu'ils avaient l'habitude d'empocher. Mais étant donné l'expérience acquise, la diminution de salaire valait bien le coup… Évidemment, je suis, moi aussi, très sarcastique ici.
Cessez de croire tout ce qu'on vous montre à la télévision, pour l'amour du ciel! N'acceptez pas ce rôle d'imbécile qu'on vous a assigné. Soyez lucides. Prenez les devants. Décidez. Choisissez. Informez-vous. Changez de poste. Mieux, fermez la télévision. Secouez-vous. Bougez. Boudez s'il le faut. Sortez. Arrêtez-vous. Prenez congé des médias. Prenez congé de la publicité. Fermez les yeux. Regardez autour de vous. Qui décide pour vous? Est-ce vous? Maîtrisez de nouveau votre vie. Sachez aussi qu'apprendre à dire non, cela veut dire être capable de dire oui quand il le faut. Cessez d'idéaliser le monde du spectacle. Ce n'est pas plus vert chez le voisin.
Et vous, les candidats, sachez que lorsque les producteurs vous choisissent parmi plusieurs milliers de jeunes gens pour faire de vous une star jetable, ils ne vous font pas de cadeau. C'est à eux qu'ils en font. Et quel cadeau! Un bénévole pour un spectacle de télé qui rapportera gros… Un volontaire prêt à envoyer promener patron, famille et amis pour tenter le coup. Une personne brillante et prête à tout envoyer valser. Cette personne, c'était moi. Heureusement, je ne suis plus cette personne.
Quant à Marie-France Lettre, de Star Académie, elle vous dira juste ceci: «Ne croyez pas tout ce que vous voyez à la télé. Sachez que derrière chaque caméra il y a un monteur, que derrière chaque monteur il y a un réalisateur, et que derrière chaque réalisateur il y a Pierre Karl Péladeau… Et dans les yeux de Pierre Karl, il y a deux gros signes de “piasses”»…
(1) Philippe pouvait bien promettre des choses, il tire lui-même le diable par la queue, se promenant de contrats en contrats, de projets en projets qui souvent ne se réalisent pas
(2) Le milieu est fermé. L'animateur de foule qui fait toute le monde en parle à Radio-Canada, c'est le même qui fait Le Cercle à TVA. Il est travailleur autonome et travaille pour tous les réseaux a la fois. Il fait cela depuis 15 ans dans un milieu ou tout le monde se connait, il a ses appuis. Quand il voit un lofteur qui reluque sa job, que pensez-vous qu'il fait!
(3) Celui qui travaille a musique plus comme animateur d'une émission, fait aussi autre chose pour boucler sa fin de mois. Il occupe un petit poste par exemple a l'émission Le Cercle de TVA, un autre dans une autre émission, etc.
Les emplois sont rares et ils sont déjà comblés par des gens qui ont des appuis et qui au fil des ans, se sont faits des amis dans le milieu.
(4) Regardez Isabelle Maréchal, croyez-vous qu'elle attend que le téléphone sonne pour travailler? Elle soumet des projets et elle fonce!
Quand un lofteur arrive a la porte du showbizz et dit. "Je cherche une job". Pourquoi recevrait-il de cadeau? Si tu n'as pas d'expérience de travail et que tu arrives avec tes grands sabots pourquoi est-ce qu'il en serait autrement? Le fait de participer a une téléréalité ne fait pas de toi comme par magie quelqu'un de qualifié et quelqu'un d'accepté dans le milieu!
La plupart des jobs dans le shobizz ne demandent pas de la visibilité, ce sont des postes obscurs de recherchistes, de techniciens, etc. Même un caméraman a TVA est engagé pour la durée de l'émission par contrat. Il n'a pas de sécurité d'emploi. Les emplois sont précaires, Tu peux rouler sur l'or une année et être dans la dèche l'année suivante. Parlez-en a l'animateur de "Merci, bonsoir" Du jour au lendemain, plus d'émission.
(5) Richard Z Sirois n'est-il pas recherchiste pour l'émission "Tout le monde en parle" il n'est plus en avant scène et sa popularité d'autrefois ne lui ouvre pas automatique toutes les portes.
(6) J'ai rencontré Ève Duranceau chez-elle, vous connaissez? Elle demeure dans un 3 et demi sur Masson. Elle galère depuis 4 ans, depuis qu'elle a terminé l'école de théâtre.
Et bien, vous êtes à la veille d'en entendre parler, car elle fait partie de la série Le Justicier aux côtés d'Éric Lapointe commencant en janvier. Pourtant son nom n'apparait pas dans les publicités, n'étant pas connue du public, ce qui pourrait changer.
Elle a fait ses classes, elle a du guts, fait du théâtre, joue des petits roles dans des séries, attendant son jour de gloire. Elle ne roule pas sur l'or, croyez-moi. Comme elle n'est pas une coquille vide issue de la téléréalité, elle peut espérer.
J'ai mis en lumière ces exemples pour mieux comprendre la naiveté de ceux qui s'embarquent dans le téléréalités en s'imaginant parvenir au faites de la gloire sans rien de concret comme fondement avec en bonus l'illusion que seule la popularité instantanné ouvre toutes les portes. --Message edité par ploloto le 2005-10-09 07:01:22--
(2) Le milieu est fermé. L'animateur de foule qui fait toute le monde en parle à Radio-Canada, c'est le même qui fait Le Cercle à TVA. Il est travailleur autonome et travaille pour tous les réseaux a la fois. Il fait cela depuis 15 ans dans un milieu ou tout le monde se connait, il a ses appuis. Quand il voit un lofteur qui reluque sa job, que pensez-vous qu'il fait!
(3) Celui qui travaille a musique plus comme animateur d'une émission, fait aussi autre chose pour boucler sa fin de mois. Il occupe un petit poste par exemple a l'émission Le Cercle de TVA, un autre dans une autre émission, etc.
Les emplois sont rares et ils sont déjà comblés par des gens qui ont des appuis et qui au fil des ans, se sont faits des amis dans le milieu.
(4) Regardez Isabelle Maréchal, croyez-vous qu'elle attend que le téléphone sonne pour travailler? Elle soumet des projets et elle fonce!
Quand un lofteur arrive a la porte du showbizz et dit. "Je cherche une job". Pourquoi recevrait-il de cadeau? Si tu n'as pas d'expérience de travail et que tu arrives avec tes grands sabots pourquoi est-ce qu'il en serait autrement? Le fait de participer a une téléréalité ne fait pas de toi comme par magie quelqu'un de qualifié et quelqu'un d'accepté dans le milieu!
La plupart des jobs dans le shobizz ne demandent pas de la visibilité, ce sont des postes obscurs de recherchistes, de techniciens, etc. Même un caméraman a TVA est engagé pour la durée de l'émission par contrat. Il n'a pas de sécurité d'emploi. Les emplois sont précaires, Tu peux rouler sur l'or une année et être dans la dèche l'année suivante. Parlez-en a l'animateur de "Merci, bonsoir" Du jour au lendemain, plus d'émission.
(5) Richard Z Sirois n'est-il pas recherchiste pour l'émission "Tout le monde en parle" il n'est plus en avant scène et sa popularité d'autrefois ne lui ouvre pas automatique toutes les portes.
(6) J'ai rencontré Ève Duranceau chez-elle, vous connaissez? Elle demeure dans un 3 et demi sur Masson. Elle galère depuis 4 ans, depuis qu'elle a terminé l'école de théâtre.
Et bien, vous êtes à la veille d'en entendre parler, car elle fait partie de la série Le Justicier aux côtés d'Éric Lapointe commencant en janvier. Pourtant son nom n'apparait pas dans les publicités, n'étant pas connue du public, ce qui pourrait changer.
Elle a fait ses classes, elle a du guts, fait du théâtre, joue des petits roles dans des séries, attendant son jour de gloire. Elle ne roule pas sur l'or, croyez-moi. Comme elle n'est pas une coquille vide issue de la téléréalité, elle peut espérer.
J'ai mis en lumière ces exemples pour mieux comprendre la naiveté de ceux qui s'embarquent dans le téléréalités en s'imaginant parvenir au faites de la gloire sans rien de concret comme fondement avec en bonus l'illusion que seule la popularité instantanné ouvre toutes les portes. --Message edité par ploloto le 2005-10-09 07:01:22--
- laeticia_29
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- Inscription : jeu. sept. 15, 2005 12:00 am
ploloto a écrit(1) Philippe pouvait bien promettre des choses, il tire lui-même le diable par la queue, se promenant de contrats en contrats, de projets en projets qui souvent ne se réalisent pas
(2) Le milieu est fermé. L'animateur de foule qui fait toute le monde en parle à Radio-Canada, c'est le même qui fait Le Cercle à TVA. Il est travailleur autonome et travaille pour tous les réseaux a la fois. Il fait cela depuis 15 ans dans un milieu ou tout le monde se connait, il a ses appuis. Quand il voit un lofteur qui reluque sa job, que pensez-vous qu'il fait!
(3) Celui qui travaille a musique plus comme animateur d'une émission, fait aussi autre chose pour boucler sa fin de mois. Il occupe un petit poste par exemple a l'émission Le Cercle de TVA, un autre dans une autre émission, etc.
Les emplois sont rares et ils sont déjà comblés par des gens qui ont des appuis et qui au fil des ans, se sont faits des amis dans le milieu.
(4) Regardez Isabelle Maréchal, croyez-vous qu'elle attend que le téléphone sonne pour travailler? Elle soumet des projets et elle fonce!
Quand un lofteur arrive a la porte du showbizz et dit. "Je cherche une job". Pourquoi recevrait-il de cadeau? Si tu n'as pas d'expérience de travail et que tu arrives avec tes grands sabots pourquoi est-ce qu'il en serait autrement? Le fait de participer a une téléréalité ne fait pas de toi comme par magie quelqu'un de qualifié et quelqu'un d'accepté dans le milieu!
La plupart des jobs dans le shobizz ne demandent pas de la visibilité, ce sont des postes obscurs de recherchistes, de techniciens, etc. Même un caméraman a TVA est engagé pour la durée de l'émission par contrat. Il n'a pas de sécurité d'emploi. Les emplois sont précaires, Tu peux rouler sur l'or une année et être dans la dèche l'année suivante. Parlez-en a l'animateur de "Merci, bonsoir" Du jour au lendemain, plus d'émission.
(5) Richard Z Sirois n'est-il pas recherchiste pour l'émission "Tout le monde en parle" il n'est plus en avant scène et sa popularité d'autrefois ne lui ouvre pas automatique toutes les portes.
(6) J'ai rencontré Ève Duranceau chez-elle, vous connaissez? Elle demeure dans un 3 et demi sur Masson. Elle galère depuis 4 ans, depuis qu'elle a terminé l'école de théâtre.
Et bien, vous êtes à la veille d'en entendre parler, car elle fait partie de la série Le Justicier aux côtés d'Éric Lapointe commencant en janvier. Pourtant son nom n'apparait pas dans les publicités, n'étant pas connue du public, ce qui pourrait changer.
Elle a fait ses classes, elle a du guts, fait du théâtre, joue des petits roles dans des séries, attendant son jour de gloire. Elle ne roule pas sur l'or, croyez-moi. Comme elle n'est pas une coquille vide issue de la téléréalité, elle peut espérer.
J'ai mis en lumière ces exemples pour mieux comprendre la naiveté de ceux qui s'embarquent dans le téléréalités en s'imaginant parvenir au faites de la gloire sans rien de concret comme fondement avec en bonus l'illusion que seule la popularité instantanné ouvre toutes les portes.
Oui peut-etre, mais peut-on leur en vouloir? Je crois qu'ils se sont peut-être fait promettre de bien belles choses...et quand tu ne connais pas ce milieu, tu peux y croire.
Moi, a 15 ans, il y a une dame qui est venue me voir alors qu'on magasinais (moi et ma mere). Je vais faire une histoire courte, mais de l'age de 15 ans a 19 and, j'ai fait des photos et autres trucs de ce genre. Au debut, ca ne m'intéressait pas, mais ma mere m'a dit c'est cool tu vas te faire voir et tu vas connaitre le milieu du showbusiness etc. (Ma mere a toujours voulu me voir a la tv genre...) Elle était fascinée par cet univers. Bref, convaincue par l'entousiasme de ma mere, j'ai accepté. PLus les jours passaient, et plus je faisais des contrats et plus je me disais que, un jour, je ferais the real thing, a savoir que je serais comédienne ou animatrice, etc. La vérité, c'est que c'était foutu au depart. Je ne suis ni une comédienne, ni une animatrice. Je n'ai pas "d'affaire" a la télé!!! Mais c'est si facile d'y croire quand c'est ce que tu aimerais peut-etre faire. Tu crois que "te faire voir", talent ou non, va t'ouvrir des portes. :/ Quand j'ai réalisé que je n'avais aucun talent dans l'art dramatique j'ai tout lacher de mes occupations et je suis aller a l'université. Tout ca pour dire que les petits nobody que nous sommes aimont a croire qu'on aura notre place au soleil un jour au l'autre et on nous répète que tout est possible et que ca vaut le cout d'essayer d'y rentrer, meme par la porte d'en arriere. On est si naifs!!! Comme tu l'a dit, les vrais comédiens, les vrais animateurs, et tout les gens qui oeuvrent dans le milieu du showbusiness doivent trimer dur pour conserver leur place. C'est un milieu ou rien n'est acquis. Alors imaginez ce que peuvent valoir les lofteurs en tant qu'espérance de vie dans le showbiz!!? Absolument rien. C'était prévisible, mais je continue de croire que c'était compréhensible pour eux de croire le contraire. Je ne me considère pas comme une "épaisse" ou une 2 de quotiens et pourtant... je me suis fait prendre au jeu. J'ai eu l'audace et la prétention de croire que sans école de théatre pour faire ce métier, j'y arriverais parce que je "m'était montrée"... Mais ce n'est pas notre faute a 100%, on nous l'a tellement dit.
Le problème n'est pas d'y avoir cru (comme Julie par exemple), mais le fait de ne pas en revenir et de s'accrocher. Ces gens devraient comprendre qu'ils n'ont pas leur place dans le milieu du showbusiness et faire autre chose. Ce n'est pas la fin du monde... Moi, malgré le fait que j'y avais cru, j'ai gardé les belles expériences (voyages, etc), et j'ai rejeté mes anciennes ambitions ridicules.
(2) Le milieu est fermé. L'animateur de foule qui fait toute le monde en parle à Radio-Canada, c'est le même qui fait Le Cercle à TVA. Il est travailleur autonome et travaille pour tous les réseaux a la fois. Il fait cela depuis 15 ans dans un milieu ou tout le monde se connait, il a ses appuis. Quand il voit un lofteur qui reluque sa job, que pensez-vous qu'il fait!
(3) Celui qui travaille a musique plus comme animateur d'une émission, fait aussi autre chose pour boucler sa fin de mois. Il occupe un petit poste par exemple a l'émission Le Cercle de TVA, un autre dans une autre émission, etc.
Les emplois sont rares et ils sont déjà comblés par des gens qui ont des appuis et qui au fil des ans, se sont faits des amis dans le milieu.
(4) Regardez Isabelle Maréchal, croyez-vous qu'elle attend que le téléphone sonne pour travailler? Elle soumet des projets et elle fonce!
Quand un lofteur arrive a la porte du showbizz et dit. "Je cherche une job". Pourquoi recevrait-il de cadeau? Si tu n'as pas d'expérience de travail et que tu arrives avec tes grands sabots pourquoi est-ce qu'il en serait autrement? Le fait de participer a une téléréalité ne fait pas de toi comme par magie quelqu'un de qualifié et quelqu'un d'accepté dans le milieu!
La plupart des jobs dans le shobizz ne demandent pas de la visibilité, ce sont des postes obscurs de recherchistes, de techniciens, etc. Même un caméraman a TVA est engagé pour la durée de l'émission par contrat. Il n'a pas de sécurité d'emploi. Les emplois sont précaires, Tu peux rouler sur l'or une année et être dans la dèche l'année suivante. Parlez-en a l'animateur de "Merci, bonsoir" Du jour au lendemain, plus d'émission.
(5) Richard Z Sirois n'est-il pas recherchiste pour l'émission "Tout le monde en parle" il n'est plus en avant scène et sa popularité d'autrefois ne lui ouvre pas automatique toutes les portes.
(6) J'ai rencontré Ève Duranceau chez-elle, vous connaissez? Elle demeure dans un 3 et demi sur Masson. Elle galère depuis 4 ans, depuis qu'elle a terminé l'école de théâtre.
Et bien, vous êtes à la veille d'en entendre parler, car elle fait partie de la série Le Justicier aux côtés d'Éric Lapointe commencant en janvier. Pourtant son nom n'apparait pas dans les publicités, n'étant pas connue du public, ce qui pourrait changer.
Elle a fait ses classes, elle a du guts, fait du théâtre, joue des petits roles dans des séries, attendant son jour de gloire. Elle ne roule pas sur l'or, croyez-moi. Comme elle n'est pas une coquille vide issue de la téléréalité, elle peut espérer.
J'ai mis en lumière ces exemples pour mieux comprendre la naiveté de ceux qui s'embarquent dans le téléréalités en s'imaginant parvenir au faites de la gloire sans rien de concret comme fondement avec en bonus l'illusion que seule la popularité instantanné ouvre toutes les portes.
Oui peut-etre, mais peut-on leur en vouloir? Je crois qu'ils se sont peut-être fait promettre de bien belles choses...et quand tu ne connais pas ce milieu, tu peux y croire.
Moi, a 15 ans, il y a une dame qui est venue me voir alors qu'on magasinais (moi et ma mere). Je vais faire une histoire courte, mais de l'age de 15 ans a 19 and, j'ai fait des photos et autres trucs de ce genre. Au debut, ca ne m'intéressait pas, mais ma mere m'a dit c'est cool tu vas te faire voir et tu vas connaitre le milieu du showbusiness etc. (Ma mere a toujours voulu me voir a la tv genre...) Elle était fascinée par cet univers. Bref, convaincue par l'entousiasme de ma mere, j'ai accepté. PLus les jours passaient, et plus je faisais des contrats et plus je me disais que, un jour, je ferais the real thing, a savoir que je serais comédienne ou animatrice, etc. La vérité, c'est que c'était foutu au depart. Je ne suis ni une comédienne, ni une animatrice. Je n'ai pas "d'affaire" a la télé!!! Mais c'est si facile d'y croire quand c'est ce que tu aimerais peut-etre faire. Tu crois que "te faire voir", talent ou non, va t'ouvrir des portes. :/ Quand j'ai réalisé que je n'avais aucun talent dans l'art dramatique j'ai tout lacher de mes occupations et je suis aller a l'université. Tout ca pour dire que les petits nobody que nous sommes aimont a croire qu'on aura notre place au soleil un jour au l'autre et on nous répète que tout est possible et que ca vaut le cout d'essayer d'y rentrer, meme par la porte d'en arriere. On est si naifs!!! Comme tu l'a dit, les vrais comédiens, les vrais animateurs, et tout les gens qui oeuvrent dans le milieu du showbusiness doivent trimer dur pour conserver leur place. C'est un milieu ou rien n'est acquis. Alors imaginez ce que peuvent valoir les lofteurs en tant qu'espérance de vie dans le showbiz!!? Absolument rien. C'était prévisible, mais je continue de croire que c'était compréhensible pour eux de croire le contraire. Je ne me considère pas comme une "épaisse" ou une 2 de quotiens et pourtant... je me suis fait prendre au jeu. J'ai eu l'audace et la prétention de croire que sans école de théatre pour faire ce métier, j'y arriverais parce que je "m'était montrée"... Mais ce n'est pas notre faute a 100%, on nous l'a tellement dit.
Le problème n'est pas d'y avoir cru (comme Julie par exemple), mais le fait de ne pas en revenir et de s'accrocher. Ces gens devraient comprendre qu'ils n'ont pas leur place dans le milieu du showbusiness et faire autre chose. Ce n'est pas la fin du monde... Moi, malgré le fait que j'y avais cru, j'ai gardé les belles expériences (voyages, etc), et j'ai rejeté mes anciennes ambitions ridicules.
je lisais les revues à potin en fin de semaine chez ma belle-mère, encore je sais pas si c'est dans écho vedette ou star système, mais il y avait une entrevue avec cette charmante personne.
Le dernier paragraphe de l'entrevue, elle disait qu'elle était en train de terminer ses études en enseignement. Pas pire pour une fille qui les a terminé il y a 2 ans. Toujours est-il qu'elle est encore dans le botin des étudiants de l'uqam, alors que j'ai terminé en 2004, et je n'y suis plus.... faite vos déductions
Le dernier paragraphe de l'entrevue, elle disait qu'elle était en train de terminer ses études en enseignement. Pas pire pour une fille qui les a terminé il y a 2 ans. Toujours est-il qu'elle est encore dans le botin des étudiants de l'uqam, alors que j'ai terminé en 2004, et je n'y suis plus.... faite vos déductions
Propriétaire de 3 enfants de 14, 16 et 18 ans. Négociable pour en vendre un ou deux. Payable en vin.
Merci Minimichouette pour avoir tout retranscris - je viens tout juste de le lire dans le dernier numéro de l'Actualité.
Je trouve cela bizarre quand même:
Marielle (occupation double) qui a fait tout une sortie 1 1/2 an après son passage à Occupation Double;
Stéphane (SA1) qui a fait la même chose, juste avant la nouvelle cuvée de SA3;
Et maintenant Julie - qui ressort cela après 1 1/2 an, soit juste au moment où ils s'apprêtent à faire Loft Story 2.
J'aurais aimé lire dans ce livre que Julie ce qu'elle voit de positif dans les Télé-Réalités - il doit bien y en avoir,
Je trouve cela bizarre quand même:
Marielle (occupation double) qui a fait tout une sortie 1 1/2 an après son passage à Occupation Double;
Stéphane (SA1) qui a fait la même chose, juste avant la nouvelle cuvée de SA3;
Et maintenant Julie - qui ressort cela après 1 1/2 an, soit juste au moment où ils s'apprêtent à faire Loft Story 2.
J'aurais aimé lire dans ce livre que Julie ce qu'elle voit de positif dans les Télé-Réalités - il doit bien y en avoir,
Pour Hugues, effectivement, j'ai entendu une émission de radio avec Michel Barrette! Je crois que Hugues aurait du aller le principal interressé, Barrette! Es-ce que Barrette est au courant de ça? Est-il prêt d'animer et aider un jeune animateur? Mais c'est vrai qu'il faut qu'il prend des cours. Je me rappelle qu'il avait même fait des auditions pour l'École Jeune pour rire avec un numéro sur son passage à Loft Story! J'imagine bien qu'il était pas pris! Malheureusement, je croyait à son potentiel! Il aurait pu faire une brassé d'émissions à TQS!
Télé-nostalgie: https://www.telenostalgie.com/
Site sur Marie-Mai https://www.geocities.com/mnardpatrick/index.html
Soleil47 a écritMerci Minimichouette pour avoir tout retranscris - je viens tout juste de le lire dans le dernier numéro de l'Actualité.
Je trouve cela bizarre quand même:
Marielle (occupation double) qui a fait tout une sortie 1 1/2 an après son passage à Occupation Double;
Stéphane (SA1) qui a fait la même chose, juste avant la nouvelle cuvée de SA3;
Et maintenant Julie - qui ressort cela après 1 1/2 an, soit juste au moment où ils s'apprêtent à faire Loft Story 2.
J'aurais aimé lire dans ce livre que Julie ce qu'elle voit de positif dans les Télé-Réalités - il doit bien y en avoir,
Pour ma part, ce que j'en déduis:
-Marielle n'a toujours pas avaler de n'avoir pas gagné OC1 et qu'Eric ne l'ait pas choisie.
-Stéphane Mercier n'a toujours pas digéré que son album ait été un flop et de ne pas connaître la gloire
-Julie ne supporte pas d'être retombée dans l'anonymat...Elle rêvait d'être une star et aurait vendu son âme pour y arriver. C'était visible lors de loft story..Cette fille là de demande qu'à attirer l'attention.
Il y a aussi des gens qui s'en sont bien sorti. Ceux-là ont toujours eu une belle attitude et n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait dans les télé-réalités. Je pense entre autre à Isabelle Rochon de OD1, à Wilfred, Marie-Elaine, Annie, Marie-Mai, Dave..Ou sont-ils les témoignages de ceux-là? Ils ont sans doute refusé de participer à ce livre
Je trouve cela bizarre quand même:
Marielle (occupation double) qui a fait tout une sortie 1 1/2 an après son passage à Occupation Double;
Stéphane (SA1) qui a fait la même chose, juste avant la nouvelle cuvée de SA3;
Et maintenant Julie - qui ressort cela après 1 1/2 an, soit juste au moment où ils s'apprêtent à faire Loft Story 2.
J'aurais aimé lire dans ce livre que Julie ce qu'elle voit de positif dans les Télé-Réalités - il doit bien y en avoir,
Pour ma part, ce que j'en déduis:
-Marielle n'a toujours pas avaler de n'avoir pas gagné OC1 et qu'Eric ne l'ait pas choisie.
-Stéphane Mercier n'a toujours pas digéré que son album ait été un flop et de ne pas connaître la gloire
-Julie ne supporte pas d'être retombée dans l'anonymat...Elle rêvait d'être une star et aurait vendu son âme pour y arriver. C'était visible lors de loft story..Cette fille là de demande qu'à attirer l'attention.
Il y a aussi des gens qui s'en sont bien sorti. Ceux-là ont toujours eu une belle attitude et n'ont jamais eu à rougir de ce qu'ils ont fait dans les télé-réalités. Je pense entre autre à Isabelle Rochon de OD1, à Wilfred, Marie-Elaine, Annie, Marie-Mai, Dave..Ou sont-ils les témoignages de ceux-là? Ils ont sans doute refusé de participer à ce livre