Presse prime 11

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:31 am

Gael chante le Che à Star Academy

mercredi 08 novembre 2006

Il est de bon ton, chez les jeunes communistes, de qualifier TF1 de chaîne de « beaufs franchouillards » inféodée à la droite la plus réactionnaire. Qu’ils se rassurent : la première chaîne sait donner des gages à l’idéologie meurtrière qu’ils défendent.
En effet, c’est à un hallucinant spectacle que l’émission de télé Star Academy nous a conviés le 20 octobre dernier : Gaël, le « Gipsy » de l’école, interprétant Commandante Che Guevara accompagné de danseurs en costume latino-américain et dans un décor de circonstance, avec une belle jeep couleur kaki et un portrait géant du célèbre guérillero !

Gaël a été chaudement félicité par ses camarades qui ont salué en lui un rebelle, un révolutionnaire, et j’en passe ! Et quand le présentateur Nikos Aliagas lui a demandé si le Che était un modèle pour lui, notre guérillero-académicien a répondu : « ce doit être un modèle pour tout le monde, je pense ».

Un modèle de quoi ? Nous ne le saurons pas. Il est même possible que le jeune chanteur soit a peu près ignorant de qui était réellement ce personnage permettant de vendre beaucoup de T-shirts.

Le Che, surnom d’Ernesto Rafael de la Serna, né en 1928 dans une famille aristocratique sans fortune d’Argentine, est d’abord un étudiant en médecine asthmatique à la recherche d’aventures. En 1951, prenant une année sabbatique, il enfourche une moto et part sillonner l’Amérique du Sud avec un ami d’enfance. L’observation concrète de la pauvreté sévissant dans les pays qu’il traverse renforce ses convictions : la révolution se fera par les armes pour renverser l’« exploitation capitaliste ». La rencontre du Cubain Fidel Castro, en 1955, lui permettra de passer de la théorie à la pratique. En 1959, les « barbudos » renversent le dictateur Batista. Castro et ses partisans ont vite fait de renier toutes leurs promesses de Démocratie et de Liberté. Les compagnons d’armes voulant rétablir une constitution libérale sont contraints à l’exil, parfois exécutés.

Che Guevara participe alors activement a l’établissement d’un régime totalitaire. Il s’illustrera de façon particulièrement morbide dans la prison La Cabana, qu’il dirige début 1959. Les exécutions y seront nombreuses durant cette période : 600, lit-on dans Le Livre Noir du Communisme (Robert Laffont 1997), 200 selon d’autres sources. Les procès sont des parodies de justice, la doctrine du Che en la matière étant « Si il y a un doute, tuez-le ».

Regis Debray, ancien compagnon d’arme du Che, rappelle également que ce dernier a ouvert les premiers camps de travail à Cuba, en 1960. En 1965, les camps d’internement sont systématisés pour ceux que le Che et sa bande considèrent comme suspects de tendances « contre-révolutionnaires » : les poètes dissidents, les homosexuels, les témoins de Jéhova, les prêtres catholiques, les clochards, les adolescents écoutant du rock, etc. La liste était longue.

Le reste de sa carrière ne fut pas plus brillant. Que ce soit en tant que Président de L’Institut national de la réforme agraire, directeur de la Banque centrale ou ministre de l’Industrie le héros s’illustra par son incompétence et son dogmatisme. La réforme industrielle ayant totalement échoué, Cuba ne devra sa survie pour les décennies à venir qu’aux subsides de l’URSS, à qui elle vend son sucre.

Certains défenseurs du Che essayent de redorer l’image du personnage, en soulignant sa distance vis-à-vis de l’URSS. Le Che n’aurait donc rien à voir avec les tyrans moscovites. C’est oublier le pourquoi de la brouille. En effet, celui-ci accusait l’URSS de faire trop de concessions. Durant la crise des missiles de 1962, le Che reprocha à Kroutchev d’avoir négocié avec les Américains le retrait des armes atomiques de l’Île. « Nous les aurions toutes utilisées et les aurions dirigées vers le cœur de l’Amérique », affirmera l’icône de la gauche pacifiste d’aujourd’hui.

Dans mon livre France Intox (Éditions Underbahn, 2006), j’ai épinglé l’ignorance crasse des jeunes gens autoproclamés antifascistes et pacifistes, qui brandissent le portrait du Che dans leurs manifestations. Je suis sans doute mal placé pour juger des qualités de chanteur des « stars académiciens », mais en histoire comme en politique, c’est sûr, je leur donne un zéro pointé !

Frédéric Valandré et Aléric Brei-Lefebvre

source : les4verites.com - L'actualité Française vue de droite libérale

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:32 am

les vraies stars garantissent le succès

http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=17026

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:34 am

Rihanna séduite par la télé-réalité française

La jeune chanteuse interprétera son dernier single lors du prime-time de la Star Academy, ce vendredi soir.Rihanna sera la prochaine invitée sur le plateau du prime time de la Star Academy, ce vendredi. La jeune artiste viendra interpréter ses tubes avec les élèves du château de Dammarie-lès-Lys, avant son concert du 14 novembre au Zénith de Paris. Elle sera accompagnée des Pussycat Dolls. Parmi les autres artistes, on pourra retrouver également Nelly Furtado, David Guetta, Eddy Mitchell, Lynda Lemay et Natasha St-Pier.

La semaine dernière, l'émission spéciale avait éliminé deux candidats, Elfy et Nicolas, qui ne pourront donc pas participer à la série de concerts avec les autres élèves, début 2007. Cette semaine, retour à la normale, seul un élève quittera le château.

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:35 am

Les huissiers, stars des émissions de divertissement

source : le figaro - Pierre de Boishue. Publié le 10 novembre 2006Actualisé le 10 novembre 2006 : 10h17

«SI VOUS saisissez mon poste de télévision, je ne pourrai plus vous voir à l'antenne...» Cette phrase, Me Frédéric Nadjar, qui officie dans «Nouvelle Star», l'a souvent entendue dans l'exercice de ses fonctions. Comme nombre de ses collègues recrutés par la télévision pour veiller au bon déroulement d'émissions telles que «Star Academy» et «À prendre ou à laisser» sur TF1, ou bien «Nouvelle Star» sur M6.

Grâce à eux, l'image d'une profession aussi mal aimée que méconnue semble évoluer favorablement. Dans l'émission «À prendre ou à laisser», Me Jean-Louis Hauguel contribue, avec la complicité d'Arthur, à cette évolution. Ce n'est pas suffisant, néanmoins, pour permettre aux candidats qui exercent la profession d'huissiers de faire bonne figure au «Maillon faible» où ils sont fréquemment éliminés, avec les contrôleurs des impôts, parmi les premiers. Quel que soit leur niveau de culture générale.

À la Chambre nationale des huissiers, on constate globalement un frémissement lié à la participation de certains confrères à des jeux télévisés. «Le public oublie alors l'image de l'huissier et tous les clichés qui vont avec, pour découvrir une autre facette de ses activités, déclare Me Astrid Desagneaux. Avec Arthur, cela se déroule en plus dans un climat convivial». Rien à voir avec d'autres rendez-vous chocs. Voilà quelques années, elle avait été invitée par France 2 à un débat sur «les métiers mal aimés». Une confrontation qu'elle n'avait pas appréciée. Loin de là. «J'ai découvert, sur le plateau, un humoriste qui, au départ, ne figurait pas au casting. Il s'en est pris violemment, par mon intermédiaire, à notre profession. Désormais, nous en avons assez d'être conviés par les chaînes uniquement pour essuyer des insultes.» D'où le refus actuel de la Chambre nationale d'accorder aux huissiers un feu vert pour participer à des débats où ils n'ont jamais le beau rôle. Les chaînes l'ont compris. Ne recense-t-on pas aujourd'hui seulement «quatre ou cinq demandes» de leur part chaque année dans ce cadre précis ?

Mettre un visage sur une profession

Les huissiers sont tout aussi réticents quand on leur soumet un projet de reportage. Les arrière-pensées sont vite décryptées. «Récemment, une chaîne souhaitait nous accompagner pour filmer une expulsion, poursuit Astrid Desagneaux. Or, il est intolérable pour nous de devenir complices de la mise en scène d'une situation particulièrement difficile.» Comme ses collègues, elle trouve parfois des raisons de se réjouir, et notamment lorsqu'elle a découvert un numéro du magazine «Des racines et des ailes» sur le Palais-Royal, dont un sujet portait sur la chambre des huissiers.

Connu pour ses interventions dans «Loft Story» puis «Nouvelle Star», deux énormes succès de M6, Me Nadjar reconnaît que sa médiatisation permet parfois d'«arrondir les angles» sur le terrain. «Certaines personnes préfèrent se trouver devant des huissiers qu'elles ont vus à la télévision.» Depuis près de deux ans, Me Hauguel répond avec le sourire aux remarques amicales de l'animateur Arthur. Toujours entouré de jolies femmes sur le plateau, «un souhait de la chaîne», dit-il, l'huissier est devenu au fil des mois l'une des figures emblématiques d'«À prendre ou à laisser». Une fois n'est pas coutume : ici, c'est le banquier qui tient le mauvais rôle. «Je pense qu'une présence physique à l'antenne apporte un vrai plus pour les huissiers. D'abord, parce qu'on parle de nous. Ensuite, parce que le public est heureux de mettre un visage sur une profession.»

L'habitude d'être agressés

Me Nadjar estime aussi que la télévision fait évoluer les choses dans le bon sens. «On ne nous parle plus seulement de saisie et d'expulsion ! Les téléspectateurs sont heureux de constater que leurs votes sont bien pris en considération». Leur vigilance est tout aussi permanente lorsqu'un confrère officie dans un autre rendez-vous. «J'avais été choqué qu'un animateur interpelle un huissier en égratignant son nom et en lui tournant ostensiblement le dos», se souvient Me Hauguel. Les éventuels propos désobligeants d'un présentateur ne seraient pas de nature à effrayer non plus Me Nadjar. Pas question de sortir de son rôle, à la télévision pas plus qu'ailleurs. «Nous avons l'habitude d'être agressés, il suffit de laisser couler», confie-t-il. Tout comme l'huissier de «Nouvelle Star», Jean-Louis Hauguel a une solide expérience. Déjà, en 1987, il veillait sur TF1 au bon déroulement des votes dans «Sacrée soirée». Au total, il consacre 50% de ses activités professionnelles à la télé et aux jeux concours. «Je n'ai pas eu à demander l'autorisation d'apparaître à l'antenne dans la mesure où j'y interviens dans le cadre de mes activités», souligne-t-il.

Une complicité doit-elle nécessairement se nouer entre l'animateur et l'huissier ? Divertissement oblige, et soucieux d'éviter toute forme de «démarchage», Jean-Louis Hauguel est convenu avec Arthur d'être simplement nommé «Jean-Louis» dans «À prendre ou à laisser». Se voit-il donc en coanimateur ou en futur présentateur ? «Je ne serais pas à ma place, explique l'huissier. Il ne faut pas se laisser intimider par Arthur mais se concentrer sur sa mission.» Par la force des choses, il est devenu «ami» avec la tête d'affiche du programme. Et d'ajouter : «Arthur parle souvent de ma vie à l'antenne et, par politesse, me met souvent en avant. Je sens bien qu'il aimerait me faire dire des bêtises.»

Rester dans son rôle

Depuis plusieurs années, les chaînes mesurent l'importance de la présence physique des huissiers dans leurs émissions phares. Et notamment en matière de téléréalité. «Elle n'est pas inutile, mais elle n'est pas obligatoire non plus, indique le directeur adjoint des programmes de M6, Régis Ravanas. Un huissier est là pour inspirer confiance, pour incarner la rigueur et la crédibilité de la justice. Il ne doit pas être un show man. Raison pour laquelle nous avons toujours souhaité que MeNadjar reste dans son rôle.» L'huissier confirme : «Il faut garder à l'esprit que, même si nous intervenons dans le cadre d'une émission, nous n'en faisons pas partie. Nous ne devons pas être entraînés par le mouvement.»

Chacun promet que la jalousie de confrères moins médiatiques n'est pas de mise. «Il s'agit davantage de curiosité. Celle-ci porte notamment sur des questions techniques et la façon dont on recueille les votes lors des émissions de prime time», conclut Me Nadjar. Un système informatique dont les dysfonctionnements, lors d'un direct sur M6, avaient conduit la chaîne à recommencer un vote. Les explications de l'huissier, la semaine suivante, avaient dissipé bien des doutes.

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:35 am

Star Ac’ / Science Po : même combat
source : imédias.biz, par Sophie Pène
10 novembre 2006

"Promotion Science Po" dans Envoyé Spécial (9 novembre 2006) (DR)

Programmes : Envoyé spécial

Hier soir Envoyé spécial consacrait un reportage à la « discrimination positive à la française ». Décryptage avec Sophie Pène, Professeur en Sciences de l’Information et de la Communication. Université René Descartes Paris 5.

Jeudi soir Envoyé Spécial, magazine d’investigation, mène l’enquête dans un drôle de milieu. Mafia, salles de jeu, élections truquées, quel secteur corrompu s’expose à la traque d’un journalisme sans concession ? Avant un reportage sur les milieux d’affaires chinois, c’est Science Po, cette école paisible de la rue Saint-Guillaume, qui est l’objet d’une exploration au microscope. Notre système de formation universitaire est en faillite, on le sait. C’est un sujet de société, dont la télévision s’est emparée depuis plusieurs années. Moins par des enquêtes que par un véritable système de substitution : la télé a réinventé l’école.

Depuis plusieurs saisons, la Nouvelle Star nous montre un processus d’éducation réussi. Il faut sélectionner. Des centaines de candidats et peu d’élus. Des humiliations, des refus, des paroles directes « S’il te plaît, arrête de chanter ! Fais autre chose, tout de suite ». Les candidats refusés s’effondrent. Qui imagine un jury d’enseignants de philosophie osant dire à un candidat peu doué : « S’il te plaît, Kant, laisse tomber ! Va faire des pizzas ! » ? Ce soir, la boucle est bouclée. Nous avions appris par la Star Ac’ comment former nos jeunes, à la dure, en fonction de la « motivation », sous le fer d’un entraînement brutal, et grâce au flair de détecteurs de talents tels que Raffie ou Pascal Nègre. Aujourd’hui, la télé revient vers l’école ordinaire. Ordinaire ? Pas tout à fait. Avec Richard Descoings dans le rôle de Marianne James. Envoyé Spécial s’engage. Par des portraits de jeunes qui ont passé le filtre de la « discrimination positive à la française », on nous montre comment une école, pardon, une Grande Ecole, peut s’enrichir de profils exotiques.

Nous voici en Moselle, avec Aurélie. La grand-mère, ex-première du Certificat d’études, nous raconte comment elle en veut encore, 50 ans plus tard, à ses parents : « S’ils m’avaient laissé aller à Sarreguemines ! J’aurais été institutrice ! » Pour sa petite fille, le tour est joué. Richard est passé par là. La voici Parisienne, étudiante à Science Po. Djallal, qui aura appris en examen blanc à ne pas dire face au jury : « On prend les gars des banlieues pour des cons » sera sélectionné lui aussi et aura sa chance. Azouz Begag, dans le rôle du Producteur, donne les règles : « T’es riche, t’as un réseau. Un stage ? Pas de problème ! C’est un coup de fil ». Il mime la bataille avec ses deux poings , signe des carnets, et tend sa joue pour la petite bise au politique. C’est un ministre. Drôle de façon de défendre la loi sur l’égalité des chances.
Finaliste, Salem fait sa valise, il part pour Seattle. Il nous livre ses appréhensions « ça fait peur, c’est un pays qu’on ne connaît pas très bien. On m’a dit de me méfier des filles. » La caméra le montre, quelques semaines plus tard, à l’aise au consulat de Seattle, « représentant la France », fier du drapeau bleu blanc rouge de sa carte de visite. Ridicules, ces jeunes ? Sûrement pas. Le problème naît du format télévisuel. Il donne au « roman de formation » le gabarit de la fabrication de l’artiste, tel que l’a défini la baguette d’Alexia de la Roche-Joubert pour la Star Ac’. Ces jeunes adultes ne nous sont pas montrés en bibliothèque, travaillant ou discutant avec leurs pairs de questions de géopolitique. Passer un concours, profiter de l’ascenseur social, c’est entrer dans la vie d’artiste, telle que la télé en définit le protocole. Les passages obligés de la « Naissance de l’artiste », le Jury, le retour dans la famille, l’angoisse de la métamorphose nous sont infligés. Alors, on fait quoi ? On se met au boulot sérieusement ou on espère qu’Envoyé Spécial nous sélectionne ?

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:36 am

Interview de Kamel Ouali

Chorégraphe des "Dix Commandements", et "D'autant en emporte le vent". Kamel Ouali est surtout connu du grand public, pour être le chorégraphe de l'émission "Star Academy". A la veille de la sortie très attendue du Dvd de la comédie musicale du "Roi Soleil ». Kamel Ouali, nous accorde une interview pleine de fierté et de bonheur envers son spectacle "Le Roi Soleil". L’occasion pour nous d’en savoir un peu plus sur ce spectacle et sur son concepteur.

Interview mené par Emmanuel Galais

- Comment est née l’idée de faire un spectacle sur le roi Soleil ?
Le spectacle est né lorsque j’étais à l’école, à la demande d’un prof qui demandait de choisir un passage historique qui nous ait séduit, je passais beaucoup de temps dans une bibliothèque, et je parle d’un exposé qui ressemble plus à un pavé qu’au travail d’un gamin de 12/13 ans. A la différence des enfants de mon âge qui pense plus à jouer au foot, moi je passais du temps dans la bibliothèque, à lire l’histoire du roi Soleil. Inconsciemment cela à joué, et pendant que je faisais la mise en scène du spectacle « Autant en emporte le vent », j’ai rencontré Albert Cohen et Dove Attia et je leur ai parlé de mon envie de mettre en scène un spectacle sur « Louis XIV ».

- En tant que metteur en scène et chorégraphe, avez vous participez au choix des chansons ?
Oui, bien sur ! Mais avant tout c’était un travail de groupe. Il y avait Roberto Ciurléo d’NRJ, Albert Cohen le producteur, Dove Attia et moi.

- Quels étaient vos critères ?
On n’avait pas de critères à proprement parler. La seule chose c’est qu’on voulait quelque chose de résolument moderne. On ne voulait pas que ce soit une comédie musicale comme on en voit dans les pays Anglo-saxons, ou même parfois ici, avec un côté un peu lyrique, un peu vieillot. On avait vraiment envie d’avoir une nouvelle couleur. Il faut savoir que la comédie musicale, ne fait pas partie de notre culture, et qu’on a la chance de pouvoir amener quelque chose en France comme notre couleur et avoir un côté plus pop dans la musique que ce qui se fait ailleurs. Même si aux Etats-Unis ou en Angleterre, plus ça va, et plus ils font appel à des professionnels pop plutôt que de la musique lyrique comme on a pu entendre avant.

- Certaines chorégraphies du spectacle (les plus spectaculaires), comme celle des bulles ou encore celle de l’envol des danseurs ont été vu dans l’émission « Star Academy », est ce un moyen pour vous de tester la faisabilité d’une idée, ou au contraire est ce plus pour le plaisir d’utiliser les accessoires d’un autre manière ?
Non ça n’a pas été fait dans « Star Academy », j’aurais bien voulu, mais ça n’était pas possible. On n’avait pas assez de hauteur de plafond, car elle doit être particulièrement importante pour pouvoir mettre en place ce type de chorégraphie. Non, en plus quel serait l’intérêt pour moi de refaire ce type de chorégraphie ailleurs ?

- Ce qui veut dire que les Chorégraphies de Star Academy sont à chaque fois de nouvelles créations ?

Oui, oui à chaque fois, parce que ça ne m’intéresse pas de refaire quelque chose que j’ai déjà fait ailleurs. Donc même si techniquement cela était possible, je n’en aurais pas envie.

- Que pensez vous de la retranscrïption du spectacle en DVD ?(Trouvez vous qu’elle retranscrit parfaitement les sensations des spectateurs ?)
Oui, bien sur. D’ailleurs avec Dove on a été présents au montage, on a recadrer des choses de manières à retrouver l’univers et l’émotion du spectacle. On a même été un peu pointilleux, même ennuyeux pour les monteurs et le réalisateur, parce qu’il y avait plein de choses qu’on voulait. Et puis voilà, ce spectacle, je le vis depuis deux ans, même un peu plus maintenant, alors j’avais une idée très précise de ce que je voulais voir en DVD. Donc, je suis super content du travail effectué et du résultat.

- Une nouvelle version du spectacle est actuellement en train de se jouer à Paris, était ce pour le plaisir de le voir autrement qu’a l’original ou alors était ce pour intégrer de nouvelles idées ?
Effectivement, il y a de nouvelles idées dans la mise en scène. Il faut dire qu’on a eu une très très belle saison l’année dernière, où il y avait déjà quatre musiciens, en l’occurrence un quatuor. Là, on avait envie de rajouter le son Pop Rock, et d’avoir des musiciens rock, on a pu se le permettre, grâce au succès de l’année dernière, et ça apporte encore une autre énergie, et c’est génial pour les artistes. Et puis on a rajouté des effets de mise en scène différents. Moi je trouve ça excitant! En plus ce qui est génial, c’est qu’il s’agit exactement de la même troupe, tous le monde a re-signer, les chanteurs, les danseurs... Donc le fait qu’il y ait cet élément supplémentaire, ça amène une nouvelle fraîcheur, et du sang nouveau dans une troupe.

- Quel est votre meilleur souvenir dans cette aventure ?
Le meilleur souvenir dans cette aventure ? Certainement le soir de la première, parce que pendant tout le montage, tout le monde flippe, et lorsque le soir de la première, on voit que tout le public est debout, je me rappelle de l’émotion que ça m’a procurer. Là, je me suis dit que je n’avais pas travaillé pour rien, et comme les gens se lèvent à chaque fois, je pense que le pari est gagné.

- Et bien sur quel est votre pire souvenir ?
Il y en a plusieurs, quand un élément du décor ne fonctionne pas, un moteur bloque, ou une coupure de son... Ah non, il y en a eu un dernièrement, et finalement c’était plutôt mignon, donc je n’ai pas trop crié: J’étais au spectacle et à un moment donné, un comédien devait arrivé et il n’est pas rentré. Et là ça part dans un fou rire, pendant 5 minutes un gros blanc, le public a été extraordinaire et a particulièrement bien réagi à ce manque de comédien. Les autres n’ont pas réussi à combler, d’autant qu’il s’agissait d’un passage particulièrement important, où l’histoire bascule. Et finalement ils sont resté bloqués, incapable de prendre une autre direction. Et en fait à la fin de la représentation, on apprend que le comédien était au téléphone avec sa femme qui était en train d’accoucher. Pris dans l’action, il ne s’est pas rendu compte que c’était à son tour de rentrer sur scène.

- Avez-vous participez au choix des Bonus ?
Non, pas du tout

- Qu’auriez vous voulu voir en plus dans les bonus, si vous aviez eu la possibilité d’y participer ?
J’y aurais participé, si j’en avais fait la demande. Mais le spectacle était pour moi le plus important. Et puis s’il devait y avoir un bonus à mettre en plus (S’il n’en fait pas parti) ce serait le montage (Les répétitions), parce que ça représente beaucoup, beaucoup de travail.

- Entre la Star Academy, le spectacle actuellement en cours, la promotion du DVD, avez-vous un jumeau pour tout cumuler ?
Non, mais les journées sont particulièrement longues et les nuits particulièrement courtes

source et photos du DVD : dvdcritiques.com/

Slenderframe · Message par **Slenderframe** » dim. nov. 12, 2006 5:37 am

Star Ac’ 6 : le lynchage de Nicolas
le jeudi 9 novembre 2006, par Thierry CADET

La presse est unanime, Nicolas le candidat corse de la sixième promotion de "Star Academy" se serait fait lyncher en direct, notamment par Pascal Nègre et cette douteuse Jackie Lombard, qui ne souhaitaient pas lui permettre de continuer l'aventure. Charts In France a voulu en savoir plus...

Vendredi dernier, Nicolas quitte l’aventure "Star Academy" avec un petit 12,6 donné par ses professeurs suite à sa prestation sur le "Prime" ; le problème, c’est que le candidat corse est tellement populaire que le public ne l’entend pas de la même oreille et provoque un tollé jamais vu dans cette émission afin de manifester son mécontentement.

Dans une interview donnée récemment à Corse Matin, le candidat balance : "J’avais la haine, la rage de me faire éliminer de cette façon. Le public, en huant et en vociférant, s’est chargé pour moi, de transmettre mes émotions" dit-il. "Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent sur internet en ce moment. Les gens disent " "c’était truqué". Je n’en ai pas la preuve, meme si j’ai de gros doutes." poursuit-il.

Est-il utile de préciser que TF1 et Endemol n’ont communiqué aucun pourcentage ? Peur de voir Nicolas se classer en tête des votes ? Peur de renouveler le "phénomène Magalie" de l’an dernier ? Probablement. Belle transparence en tous cas, bravo !

Ce que Nicolas veut retenir, c’est la bronca du public lorsque l’on l’a traité de chanteur de karaoké :

"J’ai donné des frissons à deux mille personnes. Pour moi, c’est la plus belle des réponses à tous mes détracteurs" dit-il. "Raphie est venue dans ma loge et m’a expliqué certains trucs dont je ne peux pas parler en ce moment. En tout cas, elle avait les larmes aux yeux. Elle était dégoutée. elle m’a confirmé tout ce qu’elle avait dit sur le net. Elle avait les "boules"".

Raphaëlle Ricci se serait exprimée récemment sur le sujet via le forum d’un site qui lui est consacré :
"Bonjour à tous,
Pour faire suite aux nombreuses réactions que je reçois depuis vendredi soir, et également suite au débrief, je vais tenter de vous expliquer ce qu’il s’est passé. Mais comme "l’affaire" est en route, vous comprendrez que je ne peux rentrer dans les détails.
Vendredi soir, j’ai assisté à un "assassinat" avec préméditation. !.. J’ai découvert pendant l’émission que certaines personnes du jury avaient été brieffé pour donner une mauvaise note à Nico... Bref, me concernant, j’ai donné la note que je pensais juste par rapport au travail fourni par Nico en interpretation durant les deux mois écoulés en tenant également compte de sa prestation sur "L’envie"... Résultat : un grand moment de solitude pour moi dans le jury... Ensuite, quand j’ai compris qu’Elfy partait, j’ai pris mes affaires et je suis partie du plateau dix minutes avant la fin de l’émission... plutot que de prendre le micro pour dire des grosses bêtises à chaud, j’ai préféré aller m’isoler dans ma loge.
Voilà pour vendredi soir...
Lors du débrief, j’ai fais un tour de table pour reccueillir les impressions des élèves, comme d’hab’... et j’ai bien senti qu’il y avait comme un hic dans ce qu’ils avaient ressenti et vécu...
J’ai donc pris la décision de leur dire exactement ce que je savais sur cette soirée, d’où la censure de cinq minutes ! A la fin de mon speech, ils se sont tous levés et ont applaudis en me remerciant ... Je leur ai également expliqué que pour cette fois, je n’étais pas là pour voir leurs travers à améliorer. Pour une fois, on regarderait le débrief tranquillement. Et compte tenu des circonstances, j’ai trouvé qu’ils avaient été au top et que si eux avaient des choses à dire, ils pouvaient le faire... J’ai en quelque sorte boycotté le débrief... On est donc très loin de ce que viens d’annoncer Nikos dans la quotidienne, à savoir : "Raphie a trouvé la soirée parfaite !!!" Non non, cette soirée était moisie de l’intérieur et je refuse de me porter caution de ce genre d’attitude. Je n’en dirais pas plus pour l’instant...
Sachez toutefois que Nico va aussi bien qu’il le peut... j’ai passé la soirée d’hier avec lui, je le revois dans la semaine ainsi qu’Elfy, qui se ressource en famille... Je vous lance une bouteille à la mer... si le public le souhaite, il peut très facilement réintégrer Nico à la tournée, il suffit de demander. Et enfin, je voulais vous préciser que ce n’est pas l’élimination de Nicolas que je dénonce, c’est la façon dont cela a été organisé... et en plus, pour moi, Nico était sur la bonne voie ! Donc double déception... Voilà les faits tels que je les ai vécus...

Je reste très confiante quoi qu’il arrive, et j’irai au bout de ce que je crois être juste !

Bises et merci à tous pour votre soutien,

Raphie"

Certains parlent d’info (Nicolas le confirme dans Corse Matin), d’autres d’intox. Raphaëlle Ricci n’a pas souhaité s’exprimer plus en détails sur le sujet.

Concernant l’avenir : "Les professionnels n’ont pas compris que l’on me jette de la sorte. J’ai eu aussi à ce moment là de nombreux contacts avec des producteurs et des gens qui me proposent des chansons. C’est la meilleure des réponses avec le soutien du public en plus. " dit fièrement Nico.

source chartsinfrance.net