Les anciens de la StarAc (SA 1 -> SA6) : news en vrac
Modérateur : Elise-Gisèle
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Patxi nul que la Star Ac
rencontre THIERRY COLJON lesoir.be
mercredi 06 septembre 2006, 02:00
Sur les traces d'Olivia Ruiz, Patxi s'émancipe de l'émission qui l'a révélé. Avec un très beau premier album.
C 'était il y a trois ans déjà. Le millésime 2003. La troisième édition de la Star Academy, remportée par Elodie Frégé. Le petit Basque un peu fou fou, c'était lui. Plutôt que d'accepter de faire comme la plupart, en sortant son disque chez Mercury quelques semaines après l'extinction des feux et des paillettes, Patxi Garat a pris son temps. D'abord, de se faire oublier, puis de revenir trois ans plus tard sur le très crédible label Atmosphériques de Louise Attaque et de Louis Chedid. « J'ai tout de suite voulu trouver un label adéquat, plus petit, qui me laisserait plus de temps que Mercury. Pour moi, il était important que je fasse d'abord de bonnes rencontres. C'est ça qui m'intéressait le plus. »
C'est ainsi que Patxi croise le patron du studio Ferber, qui écoute ses premières chansons et lui propose de venir répéter chez lui, tout seul avec sa guitare. Il lui présente le manager de Jean-Louis Aubert, et tous les trois se mettent en quête d'un label - qui est devenu Atmosphériques. Marc Thonon, le patron liégeois du label parisien, est tout de suite sous le charme et le guide vers Jipé Nataf. De son côté, l'agent de Patxi le présente à Jean-Chri Urbain, l'autre moitié des Innocents. « Quand j'ai rencontré Jean-Chri, j'avais déjà six chansons. Il a tout de suite accroché. Jil Caplan aussi est venue. C'est amusant de voir Jipé et Jean-Chri sur le même album, pour la première fois depuis la séparation des Innos, alors qu'ils ont successivement produit Jil. »
Moins formaté que ses profs
Les rencontres ne se sont pas arrêtées là. Si Patxi écrit toutes ses chansons, il a reçu un petit coup de pouce de Louis Chedid et de Pierre Souchon pour deux titres : « J'ai donné à Louis Chedid un texte, qu'il a remanié et mis en musique en me demandant d'y ajouter un couplet. »
Patxi avait besoin d'être mis en confiance, lui qui doute et se sous-estime beaucoup. Il ne renie pas l'expérience Star Ac et est prêt à y défendre son disque : « Je n'aurais pas accepté d'y retourner si ce n'était pas pour y chanter ma chanson. Comme je suis très pudique, je me suis fixé, en y participant, des limites que je n'ai pas franchies. C'est pour ça que j'ai préféré mettre en avant le garçon drôle. J'avais surtout peur des leçons de chant, de perdre le naturel de ma voix. C'est avec la tournée que j'ai le plus appris. Plus de cent dates, la vie avec l'équipe, le rapport avec le public... Tout ça plus que les chansons, qui ne me plaisaient pas outre mesure. »
En tout cas, comme on l'a vu cet été aux Francos, Patxi a appris à être à l'aise sur scène. Il rejoint ainsi Olivia Ruiz au rayon des chanteurs de talent qui préfèrent une chanson moins formatée que celles défendues par les « profs ».
source : lesoir.be
rencontre THIERRY COLJON lesoir.be
mercredi 06 septembre 2006, 02:00
Sur les traces d'Olivia Ruiz, Patxi s'émancipe de l'émission qui l'a révélé. Avec un très beau premier album.
C 'était il y a trois ans déjà. Le millésime 2003. La troisième édition de la Star Academy, remportée par Elodie Frégé. Le petit Basque un peu fou fou, c'était lui. Plutôt que d'accepter de faire comme la plupart, en sortant son disque chez Mercury quelques semaines après l'extinction des feux et des paillettes, Patxi Garat a pris son temps. D'abord, de se faire oublier, puis de revenir trois ans plus tard sur le très crédible label Atmosphériques de Louise Attaque et de Louis Chedid. « J'ai tout de suite voulu trouver un label adéquat, plus petit, qui me laisserait plus de temps que Mercury. Pour moi, il était important que je fasse d'abord de bonnes rencontres. C'est ça qui m'intéressait le plus. »
C'est ainsi que Patxi croise le patron du studio Ferber, qui écoute ses premières chansons et lui propose de venir répéter chez lui, tout seul avec sa guitare. Il lui présente le manager de Jean-Louis Aubert, et tous les trois se mettent en quête d'un label - qui est devenu Atmosphériques. Marc Thonon, le patron liégeois du label parisien, est tout de suite sous le charme et le guide vers Jipé Nataf. De son côté, l'agent de Patxi le présente à Jean-Chri Urbain, l'autre moitié des Innocents. « Quand j'ai rencontré Jean-Chri, j'avais déjà six chansons. Il a tout de suite accroché. Jil Caplan aussi est venue. C'est amusant de voir Jipé et Jean-Chri sur le même album, pour la première fois depuis la séparation des Innos, alors qu'ils ont successivement produit Jil. »
Moins formaté que ses profs
Les rencontres ne se sont pas arrêtées là. Si Patxi écrit toutes ses chansons, il a reçu un petit coup de pouce de Louis Chedid et de Pierre Souchon pour deux titres : « J'ai donné à Louis Chedid un texte, qu'il a remanié et mis en musique en me demandant d'y ajouter un couplet. »
Patxi avait besoin d'être mis en confiance, lui qui doute et se sous-estime beaucoup. Il ne renie pas l'expérience Star Ac et est prêt à y défendre son disque : « Je n'aurais pas accepté d'y retourner si ce n'était pas pour y chanter ma chanson. Comme je suis très pudique, je me suis fixé, en y participant, des limites que je n'ai pas franchies. C'est pour ça que j'ai préféré mettre en avant le garçon drôle. J'avais surtout peur des leçons de chant, de perdre le naturel de ma voix. C'est avec la tournée que j'ai le plus appris. Plus de cent dates, la vie avec l'équipe, le rapport avec le public... Tout ça plus que les chansons, qui ne me plaisaient pas outre mesure. »
En tout cas, comme on l'a vu cet été aux Francos, Patxi a appris à être à l'aise sur scène. Il rejoint ainsi Olivia Ruiz au rayon des chanteurs de talent qui préfèrent une chanson moins formatée que celles défendues par les « profs ».
source : lesoir.be
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Newsletter envoyée par le webmaster du site officiel de Pierre Mathys (SA5)
Citation :Coucou à tous les PedrofanS,
Peu de news ces derniers temps,Pierre est en pleine préparation pour la
comédie musicale "Salut Joe" il passe beaucoup de temps en studio pour
enregistrer les différents titres.
Venez découvrir le nouveau message qu'il nous adresse sur le forum!
Par ailleurs nous auront l'occasion de le voir à la télé par 2 fois.
- Pierre sera sur la chaine direct 8 (chaine de la tnt) vendredi soir
vers 20h30 ou 20 h45 pour une emission, apparemment il s'agit d' un
jeu...ca dure 1h30.
Par ailleurs on ne sait pas si ça a été deja enregistré ou si c'est en
direct...
- Nous avons eu la confirmation de la présence de Pierre le 20 Octobre
prochain sur le plateau de la Star Academy 6 pour promouvoir la comédie
musicale.
Bises à tous et bonne semaine.
Citation :Coucou à tous les PedrofanS,
Peu de news ces derniers temps,Pierre est en pleine préparation pour la
comédie musicale "Salut Joe" il passe beaucoup de temps en studio pour
enregistrer les différents titres.
Venez découvrir le nouveau message qu'il nous adresse sur le forum!
Par ailleurs nous auront l'occasion de le voir à la télé par 2 fois.
- Pierre sera sur la chaine direct 8 (chaine de la tnt) vendredi soir
vers 20h30 ou 20 h45 pour une emission, apparemment il s'agit d' un
jeu...ca dure 1h30.
Par ailleurs on ne sait pas si ça a été deja enregistré ou si c'est en
direct...
- Nous avons eu la confirmation de la présence de Pierre le 20 Octobre
prochain sur le plateau de la Star Academy 6 pour promouvoir la comédie
musicale.
Bises à tous et bonne semaine.
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
je met la video ici aussi car le post elodie fregé est pas beaucoup visiter pourtant cette fille a enormement de talent voir la video pour en juger
http://fr.video.aol.com/video.full.adp?pmmsid=1705267
http://fr.video.aol.com/video.full.adp?pmmsid=1705267
MARINA "AVEC LE TEMPS" Marina "La Mama"
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MUSIQUE - Olivia Ruiz, "La femme chocolat", chante à Puerto Montt
Même si elle a toujours chanté, sa carrière a décollé avec l'émission Star Academy, en 2001. Pourtant, le style d'Olivia Ruiz, son inspiration, sa manière d'utiliser sa belle voix, sont strictement à l'opposé des poulains de l'émission de TF1. C'est pour cela qu'il faut courir voir cette "petite fille" d'Edith Piaf, de passage en ce moment au Chili
Comme le soulignait le journal El Mercurio, avec un nom pareil Olivia Ruiz pourrait être notre petit voisine à Santiago. Quand on la rencontre, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux noisettes, c'est encore plus évident. Mais qu'elle commence à parler et sa belle voix grave s'enroule autour d'un solide accent du sud de la France !
De Carcassonne, plus précisément, sa région natale. Après cinq ans de vie trépidante à Paris, rançon du succès qu'elle connaît depuis son passage par l'émission de TF1 Star Academy, elle aimerait d'ailleurs bien retourner s'y poser. En attendant, suite à la sortie, en novembre 2005, de son deuxième album "La femme chocolat", elle est à mi-chemin dune immense tournée, essentiellement française. Elle s'offre tout de même un détour par l'Amérique latine donc, après l'Argentine, elle est au Chili ces jours-ci. Ce soir, c'est à Puerto Montt que vous pourrez l'écouter.
LPJ : Avez-vous un lien avec le Chili ?
OR : Aucun, enfin, peu. C'est la première fois que je viens ici. Mais c'était mon souhait que la tournée passe par le Chili. Avec mes trois grands-parents espagnols réfugiés en France, c'est vrai que je me sens latine à fond. J'aime la musique, le tempérament sanguin des gens, la nourriture, tout. Et puis je parle à peu près espagnol, je dis bien "à peu près". Cela dit, hier soir, à l'aéroport, j'ai été accueilli par de la famille chilienne que je ne connaissais pas. Un cousin avait tout arrangé pour que je rencontre une sœur de mon arrière grand-mère, émigré de longue date, et tous les cousins à divers degrés. C'était très émouvant.
LPJ : Vous avez déjà vendu 400.000 exemplaires de votre dernier album, "La Femme chocolat", vous serez à l'Olympia le 14 décembre prochain, que devez vous à l'émission "Star Academy" ?
OR : Disons que j'ai gagné du temps. Ça m'a permis de signer assez vite chez Polydor en sortant, mais c'est vrai que c'était la première émission, en 2001, je ne savais pas trop où je mettais les pieds. J'ai quand même gardé mon cap, ça ne m'a pas abîmée, même s'il y a beaucoup à dire sur cette émission qui fait une utilisation perverse des images. Sans elle, j'en serais encore à faire le tour des bars, je crois.
LPJ : Comment peut-on vous situer musicalement, pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
OR : Mon registre, c'est la chanson réaliste des années 20 à 40, Fréhel, Edith Piaf, mais j'admire énormément les Rita Mitsouko. J'ai d'ailleurs travaillé avec leurs musiciens sur mon dernier album. Mais ma marraine vraiment dans le métier, c'est la chanteuse Juliette.
LPJ : Qu'est ce que vous écoutez en ce moment?
OR : J'ai découvert un Canadien exceptionnel qui s'appelle Berut, son album s'appelle "Goolag orchestra". Sinon, j'adore l'album de Thomas Fersen "Pièce montée des grands jours".
Propos recueillis par Sophie ROUCHON. (www.lepetitjournal.com -Santiago) 15 septembre 2006
Où l'entendre chanter ?
Vendredi 15/09
Olivia Ruiz + María Perlita
21h au Teatro Municipal Diego Rivera. Quillota 126. Puerto Montt.
$2.000 (prévente avec Feriaticket) ou $3.000 (sur place)
Samedi 16/09
Olivia Ruiz + María Perlita
21h à la Aula Magna UCSC. Caupolicán 459. Concepción.
$2.000 (prévente avec Feriaticket) ou $3.000 (sur place)
Mercredi 20/09
Olivia Ruiz + La Marraqueta
21h au Centro Mori. Constitución 183. Barrio Bellavista. Santiago.
$5.000 (prévente avec Ticketmaster) ou $6.000 (sur place)
source : le petit journal des français à l'étranger
Même si elle a toujours chanté, sa carrière a décollé avec l'émission Star Academy, en 2001. Pourtant, le style d'Olivia Ruiz, son inspiration, sa manière d'utiliser sa belle voix, sont strictement à l'opposé des poulains de l'émission de TF1. C'est pour cela qu'il faut courir voir cette "petite fille" d'Edith Piaf, de passage en ce moment au Chili
Comme le soulignait le journal El Mercurio, avec un nom pareil Olivia Ruiz pourrait être notre petit voisine à Santiago. Quand on la rencontre, avec ses longs cheveux bruns et ses yeux noisettes, c'est encore plus évident. Mais qu'elle commence à parler et sa belle voix grave s'enroule autour d'un solide accent du sud de la France !
De Carcassonne, plus précisément, sa région natale. Après cinq ans de vie trépidante à Paris, rançon du succès qu'elle connaît depuis son passage par l'émission de TF1 Star Academy, elle aimerait d'ailleurs bien retourner s'y poser. En attendant, suite à la sortie, en novembre 2005, de son deuxième album "La femme chocolat", elle est à mi-chemin dune immense tournée, essentiellement française. Elle s'offre tout de même un détour par l'Amérique latine donc, après l'Argentine, elle est au Chili ces jours-ci. Ce soir, c'est à Puerto Montt que vous pourrez l'écouter.
LPJ : Avez-vous un lien avec le Chili ?
OR : Aucun, enfin, peu. C'est la première fois que je viens ici. Mais c'était mon souhait que la tournée passe par le Chili. Avec mes trois grands-parents espagnols réfugiés en France, c'est vrai que je me sens latine à fond. J'aime la musique, le tempérament sanguin des gens, la nourriture, tout. Et puis je parle à peu près espagnol, je dis bien "à peu près". Cela dit, hier soir, à l'aéroport, j'ai été accueilli par de la famille chilienne que je ne connaissais pas. Un cousin avait tout arrangé pour que je rencontre une sœur de mon arrière grand-mère, émigré de longue date, et tous les cousins à divers degrés. C'était très émouvant.
LPJ : Vous avez déjà vendu 400.000 exemplaires de votre dernier album, "La Femme chocolat", vous serez à l'Olympia le 14 décembre prochain, que devez vous à l'émission "Star Academy" ?
OR : Disons que j'ai gagné du temps. Ça m'a permis de signer assez vite chez Polydor en sortant, mais c'est vrai que c'était la première émission, en 2001, je ne savais pas trop où je mettais les pieds. J'ai quand même gardé mon cap, ça ne m'a pas abîmée, même s'il y a beaucoup à dire sur cette émission qui fait une utilisation perverse des images. Sans elle, j'en serais encore à faire le tour des bars, je crois.
LPJ : Comment peut-on vous situer musicalement, pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
OR : Mon registre, c'est la chanson réaliste des années 20 à 40, Fréhel, Edith Piaf, mais j'admire énormément les Rita Mitsouko. J'ai d'ailleurs travaillé avec leurs musiciens sur mon dernier album. Mais ma marraine vraiment dans le métier, c'est la chanteuse Juliette.
LPJ : Qu'est ce que vous écoutez en ce moment?
OR : J'ai découvert un Canadien exceptionnel qui s'appelle Berut, son album s'appelle "Goolag orchestra". Sinon, j'adore l'album de Thomas Fersen "Pièce montée des grands jours".
Propos recueillis par Sophie ROUCHON. (www.lepetitjournal.com -Santiago) 15 septembre 2006
Où l'entendre chanter ?
Vendredi 15/09
Olivia Ruiz + María Perlita
21h au Teatro Municipal Diego Rivera. Quillota 126. Puerto Montt.
$2.000 (prévente avec Feriaticket) ou $3.000 (sur place)
Samedi 16/09
Olivia Ruiz + María Perlita
21h à la Aula Magna UCSC. Caupolicán 459. Concepción.
$2.000 (prévente avec Feriaticket) ou $3.000 (sur place)
Mercredi 20/09
Olivia Ruiz + La Marraqueta
21h au Centro Mori. Constitución 183. Barrio Bellavista. Santiago.
$5.000 (prévente avec Ticketmaster) ou $6.000 (sur place)
source : le petit journal des français à l'étranger
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vu sur le live Star Ac 6 hier :
"Mathieu Gonet cherche à remonter le moral d'Eloisha, qui est a deux doigt de claquer la porte.
Il lui explique que le jury, c'est comme pour un casting, et il cite Sofia en exemple :
"Là en ce moment, Sofia est en train de passer un casting pour un rôle très important dans une comédie musicale devant un jury de huit personnes, et elle sait qu'il faut en passer par là""
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Infos sur le futur DVD de Grégory Lemarchal.
Synopsis : (pour info, c'est pas forcément ce qui sera indiqué au dos de la jaquette hein)
Le premier concert solo de Grégory Lemarchal dans la salle mythique de l'Olympia. Un DVD événement qui vous propose de suivre le concert en intégralité du grand vainqueur de la Star Academy 4 et d'assister à la consécration d'un artiste surdoué.
Programme :
01. Je deviens moi
02. Je suis en vie
03. Mon ange
04. Promets-moi
05. Il n'y a qu'un pas
06. Aussi libre que moi
07. Même si (l'annonce ne précise pas s'il s'agit de la version avec Lucie, qui me paraîtrait plus plausible, ou la version entièrement française...)
08. À corps perdu
09. Fais-moi un signe
10. Le feu sur les planches
11. Nos fiançailles
12. Pardonne-moi
13. Show Must Go On
14. Ecris l'histoire
15. Je t'écris
Bonus :
Les coulisses du spectacle (26 min.)
5 clips vidéos
Le duo avec Chimène Badi
Making of du clip en duo avec Lucie Silvas
Caractéristiques techniques :
Format vidéo : 1.77 (16/9 Anamorphique compatible 4/3)
Audio : Stéréo 2.0, Dolby Digital 5.1 et DTS
Des news sur le dvd. Merci à Junior de Just Gregory et à Océan
Synopsis : (pour info, c'est pas forcément ce qui sera indiqué au dos de la jaquette hein)
Le premier concert solo de Grégory Lemarchal dans la salle mythique de l'Olympia. Un DVD événement qui vous propose de suivre le concert en intégralité du grand vainqueur de la Star Academy 4 et d'assister à la consécration d'un artiste surdoué.
Programme :
01. Je deviens moi
02. Je suis en vie
03. Mon ange
04. Promets-moi
05. Il n'y a qu'un pas
06. Aussi libre que moi
07. Même si (l'annonce ne précise pas s'il s'agit de la version avec Lucie, qui me paraîtrait plus plausible, ou la version entièrement française...)
08. À corps perdu
09. Fais-moi un signe
10. Le feu sur les planches
11. Nos fiançailles
12. Pardonne-moi
13. Show Must Go On
14. Ecris l'histoire
15. Je t'écris
Bonus :
Les coulisses du spectacle (26 min.)
5 clips vidéos
Le duo avec Chimène Badi
Making of du clip en duo avec Lucie Silvas
Caractéristiques techniques :
Format vidéo : 1.77 (16/9 Anamorphique compatible 4/3)
Audio : Stéréo 2.0, Dolby Digital 5.1 et DTS
Des news sur le dvd. Merci à Junior de Just Gregory et à Océan
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Les beaux débuts de Patxi
VINCENT BRAUN
Mis en ligne le 15/09/2006
- - - - - - - - - - -
Le petit Basque de la Star Academy sort son premier disque, «S'embrasser».
Une petite perle de légèreté et de sobriété folk pop. Attachant.
D.R.
La chanson est un art mineur, disait Gainsbourg, au grand dam de Guy Béart, lors d'un plateau télé resté célèbre. Cette formule, Patxi Garat l'assume sans complexe et avec l'insouciance de ses 24 ans, croyant fermement en son étoile -un thème que l'on retrouve beaucoup sur le disque. L'ex-pensionnaire du château de la Star Ac's'est émancipé avec un certain succès de la plus célèbre poulinière de la chanson française. Patxi n'a pas hésité à changer de label pour y chercher une crédibilité, délaissant Mercury pour Atmosphériques.
Trois ans après sa seconde place, il signe, avec «S'embrasser», un album léger, dépouillé, bien rythmé et d'une étonnante sobriété folk, faisant même place à ses racines basques. Ce qui le place à cent lieues musicales des inconsistantes et emphatiques Jenifer, Elodie et autres Nolwenn. Chacun son créneau, en définitive.
Douze textes écrits tout seul comme un grand (hormis un cosigné avec Louis Chedid) et des musiques itou, à deux exceptions près (Chedid et Pierre Souchon). «J'avais vraiment envie de raconter mes histoires à ma façon. J'ai toujours eu un plaisir énorme d'écrire mes chansons et puis de les chanter», précise l'intéressé. «C'est ma manière d'appréhender la musique. Je compose avec ma guitare. Toutes mes références musicales sont là: Aubert, Miossec, Bob Dylan, Raphaël, Cali.»
De fait, le verbe titulaire rappelle Christophe le Brestois, les arrangements sonnent Raphaël ou Louise Attaque. Ce premier disque aurait pu s'appeler «Se rencontrer» ou «S'entourer», tant les signatures qui le recouvrent témoignent de la volonté du petit chanteur à la frêle et éraillée voix de bien s'entourer, et de veiller à être bien conseillé. Aux commandes, on trouve ainsi les deux ex-Innocents, Jean-Christophe Urbain (pour neuf titres) et Jean-Philippe «Jipé» Nataf (deux titres), ainsi que le duo formé par Régis Ceccarelli (batteur féru de jazz) et Laurent Vernerey (contrebassiste du groupe Manau).
En basque dans le texte
Outre la position centrale de la guitare folk, le banjo, et même la txalaparta (avec le x prononcé «ch» comme dans Patxi) sont à l'oeuvre.
«Il s'agit d'un instrument de musique basque que les bergers continuent parfois à utiliser pour communiquer d'une vallée à l'autre.» On peut entendre le son sec de la txalaparta sur «Hegalekin» (avec les ailes, en basque), qui traite de la nostalgie liée à l'exil. «C'est une chanson sur les racines. J'ai rencontré beaucoup de gens qui, comme moi, sont tristes d'avoir quitter leur pays. Ça m'a touché, j'avais envie de raconter cette nostalgie-là, cette douleur de la séparation qui est liée au fait d'avoir appris cette langue avant d'avoir appris le français, d'avoir vécu là-bas, de vivre à Paris pour le moment. Ma chanson dit qu'on peut toujours vaincre la nostalgie de son pays en y pensant très fort, avec les ailes mentales que sont les souvenirs.» La chanson comporte même des passages en basque «qui se sont imposés au cours de l'écriture», tout comme dans «On peut toujours rêver».
On en prend conscience: si les textes des chansons affichent une certaine humilité, une simplicité, leur propos pas forcément. Comme sur le très beau «Lilou». «C'est une petite fille de cinq ans à qui je m'adresse pour lui expliquer ce qu'est la vie. Et plus je lui parle, plus je me rends compte que c'est elle qui m'apprend le plus sur la vie.»
La sienne est pour le moment faite de lecture et d'écriture qui, hormis la musique, composent le plus clair de ses journées. «Ecrire me procure beaucoup de plaisir, et m'oblige à me poser vraiment des questions, à trouver des réponses, à m'en poser d'autres à partir des réponses que je trouve. Cela m'aide aussi à exorciser les choses, à vider le sac et pouvoir repartir.»
Patxi, «S'embrasser», Bang!
La Libre Belgique 2006
source : lalibre.be
VINCENT BRAUN
Mis en ligne le 15/09/2006
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Le petit Basque de la Star Academy sort son premier disque, «S'embrasser».
Une petite perle de légèreté et de sobriété folk pop. Attachant.
D.R.
La chanson est un art mineur, disait Gainsbourg, au grand dam de Guy Béart, lors d'un plateau télé resté célèbre. Cette formule, Patxi Garat l'assume sans complexe et avec l'insouciance de ses 24 ans, croyant fermement en son étoile -un thème que l'on retrouve beaucoup sur le disque. L'ex-pensionnaire du château de la Star Ac's'est émancipé avec un certain succès de la plus célèbre poulinière de la chanson française. Patxi n'a pas hésité à changer de label pour y chercher une crédibilité, délaissant Mercury pour Atmosphériques.
Trois ans après sa seconde place, il signe, avec «S'embrasser», un album léger, dépouillé, bien rythmé et d'une étonnante sobriété folk, faisant même place à ses racines basques. Ce qui le place à cent lieues musicales des inconsistantes et emphatiques Jenifer, Elodie et autres Nolwenn. Chacun son créneau, en définitive.
Douze textes écrits tout seul comme un grand (hormis un cosigné avec Louis Chedid) et des musiques itou, à deux exceptions près (Chedid et Pierre Souchon). «J'avais vraiment envie de raconter mes histoires à ma façon. J'ai toujours eu un plaisir énorme d'écrire mes chansons et puis de les chanter», précise l'intéressé. «C'est ma manière d'appréhender la musique. Je compose avec ma guitare. Toutes mes références musicales sont là: Aubert, Miossec, Bob Dylan, Raphaël, Cali.»
De fait, le verbe titulaire rappelle Christophe le Brestois, les arrangements sonnent Raphaël ou Louise Attaque. Ce premier disque aurait pu s'appeler «Se rencontrer» ou «S'entourer», tant les signatures qui le recouvrent témoignent de la volonté du petit chanteur à la frêle et éraillée voix de bien s'entourer, et de veiller à être bien conseillé. Aux commandes, on trouve ainsi les deux ex-Innocents, Jean-Christophe Urbain (pour neuf titres) et Jean-Philippe «Jipé» Nataf (deux titres), ainsi que le duo formé par Régis Ceccarelli (batteur féru de jazz) et Laurent Vernerey (contrebassiste du groupe Manau).
En basque dans le texte
Outre la position centrale de la guitare folk, le banjo, et même la txalaparta (avec le x prononcé «ch» comme dans Patxi) sont à l'oeuvre.
«Il s'agit d'un instrument de musique basque que les bergers continuent parfois à utiliser pour communiquer d'une vallée à l'autre.» On peut entendre le son sec de la txalaparta sur «Hegalekin» (avec les ailes, en basque), qui traite de la nostalgie liée à l'exil. «C'est une chanson sur les racines. J'ai rencontré beaucoup de gens qui, comme moi, sont tristes d'avoir quitter leur pays. Ça m'a touché, j'avais envie de raconter cette nostalgie-là, cette douleur de la séparation qui est liée au fait d'avoir appris cette langue avant d'avoir appris le français, d'avoir vécu là-bas, de vivre à Paris pour le moment. Ma chanson dit qu'on peut toujours vaincre la nostalgie de son pays en y pensant très fort, avec les ailes mentales que sont les souvenirs.» La chanson comporte même des passages en basque «qui se sont imposés au cours de l'écriture», tout comme dans «On peut toujours rêver».
On en prend conscience: si les textes des chansons affichent une certaine humilité, une simplicité, leur propos pas forcément. Comme sur le très beau «Lilou». «C'est une petite fille de cinq ans à qui je m'adresse pour lui expliquer ce qu'est la vie. Et plus je lui parle, plus je me rends compte que c'est elle qui m'apprend le plus sur la vie.»
La sienne est pour le moment faite de lecture et d'écriture qui, hormis la musique, composent le plus clair de ses journées. «Ecrire me procure beaucoup de plaisir, et m'oblige à me poser vraiment des questions, à trouver des réponses, à m'en poser d'autres à partir des réponses que je trouve. Cela m'aide aussi à exorciser les choses, à vider le sac et pouvoir repartir.»
Patxi, «S'embrasser», Bang!
La Libre Belgique 2006
source : lalibre.be
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RETRANscrïptION
La métamorphose d’Elodie Frégé
Le deuxième album de la gagnante de la Star Academy sonne autrement. Normal, il est plus personnel. Plus proche de son univers musical mis en valeur par Benjamin Biolay.
INTERVIEW¤
Une robe courte et colorée de jaune et de vert, un large bandeau terre de sienne qui retient ses cheveux, des bottes beiges qui s’arrêtent aux genoux, un collier avec des perles grosses comme des balles de ping-pong : Elodie soigne son look années 60 pour assurer la promotion de son nouvel album. Et s’en amuse, tout en se raclant la gorge. « La faute à la poussière » des friperies qu’elle écument depuis quelques jours. Malgré la chaleur qui écrase Paris en ce dernier jour d’août, elle coupe la climatisation de la suite du grand hôtel où elle nous reçoit, à quelques mètres du jardin des Tuileries. Elodie est radieuse et souriante. « Je me sens vraiment mieux dans ma peau depuis que j’ai terminé l’album.». Pour la première fois, elle a eu « l’impression d’avoir dirigé, pris des décisions ». Le manque d’assurance de la jeune femme est toujours perceptible. Celle de l’artiste, beaucoup moins. Elle concède : « Rencontrer Benjamin m’a permis, ou plutôt m’a poussé à faire ce dont j’avais envie. »
Justement, parlons de cette rencontre avec Benjamin Biolay.
C’était au printemps 2005, à un concert de Florent Marchet. On m’avait déjà dit que ce serait bien de travailler avec lui. Que c’était un mec avec qui je m’entendrais bien, que nous avions un peu les mêmes univers. J’étais d’accord, mais je pensais qu’il ne voudrait jamais bosser avec moi. Ce soir là, il m’a dit qu’il ne savait pas ce que je faisais. Mais que si j’écrivais des chansons, il avait bien envie des les écouter. Deux ou trois semaines plus tard je l’ai invité à déjeuner, à côté de chez moi. Je lui ai dit que j’aimais bien ce qu’il faisait – c’est vrai que j’ai adoré Rose Kennedy, je crois que c’est son plus bel album. Après, nous avons été chez moi, j’ai pris ma guitare et j’ai chanté Je sais jamais. Il m’a dit que j’étais une chanteuse folk en puissance et que je ne le savais peut être même pas. Alors je lui ai demandé s’il voulait réaliser mon album. Il m’a répondu « c’est parti ».
Et ensuite ?
Nous nous sommes beaucoup vus. Il a appris à me découvrir. Je crois que c’est une des personnes qui me connaît le mieux maintenant. Je me suis déversée en confessions. Finalement, nous nous sommes rendus compte que l’on s’entendait super bien. Professionnellement et affectivement. Parce que c’est important de se sentir proche de quelqu’un avec qui on va travailler pendant six mois. C’est une des rares personnes qui, dans ce métier, est devenue mon ami et en qui j’ai confiance. Artistiquement, il m’a beaucoup aidé. Il m’a dit : « Tu as envie de faire ça ? Et bien fais le. Ignore les autres. ». En fait, j’attendais qu’on me le dise. Il m’a assuré que même si je n’avais pas fait la Star Ac, il m’aurait quand même repérée. Que j’aurais peut être mis plus de temps, mais que j’y serais arrivée.
La Star Academy n’a pas été un obstacle ?
En fait, elle m’a aidé plus qu’autre chose. Ca ne m’a pas enfoncé, je n’ai pas fait de dépression. Au contraire. Ca m’a permis de faire des choix. De savoir tout ce dont je n’avais pas envie pour la suite de ma carrière. Après la tournée de la Star Ac, j’ai repris ma guitare. J’ai retrouvé mes bases. Quand j’étais petite, mes parents écoutaient Brassens, Brel, Gainsbourg et Barbara.
Et cet album, alors ?
Benjamin a écrit des chansons plus fraîches, on va dire. Moi je tombe parfois dans une profonde pénombre. Même si je donne l’impression de toujours être une fille joyeuse. J’avais écrit des chansons, mais je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire. Si j’allais avoir le droit de les utiliser pour l’album. Les gens de la maison de disques et Benjamin ont été agréablement surpris. Ils ont trouvé ça bien. Je ne parle pas que de moi dans mes chansons. Je parle aussi de personnes qui sont autour de moi, d’histoires que j’ai pu observées. Des histoires dont j’ai peur qu’elle devienne les miennes.
Exemple ?
Le mariage. Si je trouve quelqu’un et que nous avons des enfants, j’ai peur de ne plus être une femme, mais seulement une mère au foyer qui ne serait plus désirable.
Benjamin Biolay apporte donc une tonalité plus légère ?
C’est vrai. Mais il a su écrire des chansons qui me ressemblent quand même. La première fois qu’il m’a fait écouter Il en faut, j’ai pleuré. D’ailleurs je pleure dans la chanson. C’est vrai, je dors toujours du même côté du lit pour garder la place à celui qui vivra avec moi le reste de ma vie. C’est mon côté fleur bleue. Il l’a bien retranscrit.
Il offre également un bel hommage, non déguisé, au duo Gainsbourg-Bardot.
Le Jeu des 7 erreurs est un cadeau magnifique. J’adore le couple Gainsbourg-Bardot autant que celui Gainsbourg-Birkin. Ca m’a touché de partager cet hommage avec Benjamin.
Des concerts sont-ils prévus ?
C’est le truc que j’attends depuis la tournée de la Star Ac où je ne me suis pas vraiment éclatée. Nous étions en groupe et j’ai tendance à disparaître dans ces conditions. Et puis ce n’était pas mes chansons. Là, je sais que je fais le café de la danse, le 7 et le 8 décembre (1). C’est la premières fois que je vais pouvoir chanter mes chansons et celles de Benjamin. J’avoue que je suis un peu effrayée. J’ai envie, mais en même temps je ne me suis jamais retrouvée devant un public venu que pour moi. J’ai hâte, mais il va falloir que je sois forte.
- (1). A Paris.
PHILIPPE DÉPALLE
8 FEMMES. C’est non. Des magazines annonçaient Elodie dans une adaptation pour la scène de 8 Femmes, le film de François Ozon. Elle dément : « Il est vrai que j’ai reçu le scénario chez moi. J’adore le film, mais comme j’avais mon album et qu’il fallait que je bosse beaucoup pour le mettre en avant, je n’ai pas donné suite. »
« Une artiste très au dessus du lot »
Benjamin Biolay aime à dire qu’Elodie est « un être humain très fréquentable ». La formule, toute en pudeur, tranche avec un franc parler qui très vite pointe son nez. Quand il souligne que « cet album n’est pas un plan foireux de maison de disques », mais bien le fruit de la rencontre avec une artiste « très au dessus du lot ».
Elodie l’a abordé à un concert de Florent Marchet, au printemps 2005. A l’époque, il ne la connaissait qu’à travers ce qu’il avait pu lire dans les journaux. De son propre aveu, il ne l’avait même jamais vue « animée ». Il avait « décroché de la Star Ac », l’année précédent la promotion 2003. C’est donc « sans idée préconçue » qu’il a accepté de la revoir. Et de l’écouter chanter, seule avec sa guitare. « Elle joue classique, pas comme une folk singer. Et c’est impressionnant. Elle joue vraiment très bien. »
Cette première rencontre lui a donné envie d’aller plus loin. « Nous avons d’abord sympathisé. Puis nous avons pas mal travaillé avant l’entrée en studio. Ce n’était pas des réunions de marketing. On a passé des après-midi à gratouiller la guitare. Il était hors de question que cet album soit une collection de chansons. On a pris notre temps. »
Dans les studios de Labomatic (Paris), Elodie était dans son élément. « Elle a vite compris les rudiments nécessaires à la survie en studio », plaisante-t-il. L’humour est un fil conducteur de leur relation. « Elle est sérieuse et passionnée, mais elle sait aussi s’amuser ». Tout en étant consciente « de la chance qu’elle avait de faire l’album qu’elle voulait ». Un album qui a bénéficié d’un plus non négligeable. Au départ, Benjamin Biolay n’était pas censé écrire pour Elodie. « Mais c’est venu naturellement et ça m’a plu de le faire. »
Quelques mois plus tard, en ce début du mois de septembre, dans le même studio Labomatic, Benjamin Biolay travaille sur son propre album qui sortira en janvier prochain. Mais il continue de penser à Elodie. « Une aventure comme ça ne s’arrête pas quand le disque est dans un bac à la Fnac ». Aussi, il attend son passage sur scène annoncé pour décembre et ne s’est pas privé de lui donner déjà quelques conseils. Il en est sûr, Elodie « peut tout déchirer ». Il la voit entourée d’une petite formation « qui s’étoffera peut être ensuite ».
Pense-t-il poursuivre cette collaboration au-delà ? « Oui, c’est un petit peu le but. Elodie n’a pas de problème d’ego, moi non plus. » Et il l’avoue, il a pris un plaisir particulier sur le duo qui donne son nom à l’album. « Le jeu des 7 erreurs, c’est une vraie et belle référence à Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot. Quitte à rendre hommage, autant que ce soit chiadé… »
BIOLAY. Un homme, des femmes. Benjamin Biolay, dans une attitude très « gainsbourienne », est un homme à femme. Avant Elodie, on lui doit, notamment, des collaborations avec Juliette Gréco, Coralie Clément, Isabelle Boulay, Valérie Lagrange et Keren Ann.
Le jeu des quinze questions-réponses
Elodie a accepté ce petit questionnaire façon Proust. Tout en prévenant : « Tu sais que parfois je n’arrive pas à répondre à ce genre de chose ». Une nouvelle preuve d’un manque de confiance en soi vite démentie au fil des réponses.
Le bonheur ?
C’est le chemin, la quête du bonheur. Parce qu’une fois que tu l’as trouvé…
Un défaut ?
Le manque de confiance en moi.
Un héros ?
Je n’aime pas les héros.
Un lieu ?
La forêt des Landes (celle où elle allait en vacances quand elle était enfant).
Une qualité chez l’homme ?
L’intégrité.
Chez la femme ?
La spontanéité. J’aime les femmes qui s’assument.
Un écrivain ?
Le dernier lu, Bernard Werber. Je n’aime pas les écrivains femmes. Je trouve qu’elles minaudent un peu trop.
Un film ?
Certains l’aiment show. Je suis folle de Marilyn Monroe.
Un peintre ?
Kandinsky. Je ne sais pas pourquoi, mais sa peinture m’apaise.
Une boisson ?
Champagne !
Une couleur ?
J’hésite entre le rouge et le noir.
Une fierté ?
Avoir réussi à accomplir ce dont je rêvais avec cet album.
Un regret ?
Ne pas dire assez aux gens qui sont proches que je les aime. Je suis très pudique.
Une peur ?
Les araignées. Sinon je n’ai pas peur de mourir. Mais je ne supporte pas l’idée que quelqu’un qui m’est proche puisse disparaître.
Un changement ?
J’aimerais changer le regard que je porte sur moi. Je suis un peu trop dure. Je souffre un peu de dysmorphophobie…
Journal du centre
La métamorphose d’Elodie Frégé
Le deuxième album de la gagnante de la Star Academy sonne autrement. Normal, il est plus personnel. Plus proche de son univers musical mis en valeur par Benjamin Biolay.
INTERVIEW¤
Une robe courte et colorée de jaune et de vert, un large bandeau terre de sienne qui retient ses cheveux, des bottes beiges qui s’arrêtent aux genoux, un collier avec des perles grosses comme des balles de ping-pong : Elodie soigne son look années 60 pour assurer la promotion de son nouvel album. Et s’en amuse, tout en se raclant la gorge. « La faute à la poussière » des friperies qu’elle écument depuis quelques jours. Malgré la chaleur qui écrase Paris en ce dernier jour d’août, elle coupe la climatisation de la suite du grand hôtel où elle nous reçoit, à quelques mètres du jardin des Tuileries. Elodie est radieuse et souriante. « Je me sens vraiment mieux dans ma peau depuis que j’ai terminé l’album.». Pour la première fois, elle a eu « l’impression d’avoir dirigé, pris des décisions ». Le manque d’assurance de la jeune femme est toujours perceptible. Celle de l’artiste, beaucoup moins. Elle concède : « Rencontrer Benjamin m’a permis, ou plutôt m’a poussé à faire ce dont j’avais envie. »
Justement, parlons de cette rencontre avec Benjamin Biolay.
C’était au printemps 2005, à un concert de Florent Marchet. On m’avait déjà dit que ce serait bien de travailler avec lui. Que c’était un mec avec qui je m’entendrais bien, que nous avions un peu les mêmes univers. J’étais d’accord, mais je pensais qu’il ne voudrait jamais bosser avec moi. Ce soir là, il m’a dit qu’il ne savait pas ce que je faisais. Mais que si j’écrivais des chansons, il avait bien envie des les écouter. Deux ou trois semaines plus tard je l’ai invité à déjeuner, à côté de chez moi. Je lui ai dit que j’aimais bien ce qu’il faisait – c’est vrai que j’ai adoré Rose Kennedy, je crois que c’est son plus bel album. Après, nous avons été chez moi, j’ai pris ma guitare et j’ai chanté Je sais jamais. Il m’a dit que j’étais une chanteuse folk en puissance et que je ne le savais peut être même pas. Alors je lui ai demandé s’il voulait réaliser mon album. Il m’a répondu « c’est parti ».
Et ensuite ?
Nous nous sommes beaucoup vus. Il a appris à me découvrir. Je crois que c’est une des personnes qui me connaît le mieux maintenant. Je me suis déversée en confessions. Finalement, nous nous sommes rendus compte que l’on s’entendait super bien. Professionnellement et affectivement. Parce que c’est important de se sentir proche de quelqu’un avec qui on va travailler pendant six mois. C’est une des rares personnes qui, dans ce métier, est devenue mon ami et en qui j’ai confiance. Artistiquement, il m’a beaucoup aidé. Il m’a dit : « Tu as envie de faire ça ? Et bien fais le. Ignore les autres. ». En fait, j’attendais qu’on me le dise. Il m’a assuré que même si je n’avais pas fait la Star Ac, il m’aurait quand même repérée. Que j’aurais peut être mis plus de temps, mais que j’y serais arrivée.
La Star Academy n’a pas été un obstacle ?
En fait, elle m’a aidé plus qu’autre chose. Ca ne m’a pas enfoncé, je n’ai pas fait de dépression. Au contraire. Ca m’a permis de faire des choix. De savoir tout ce dont je n’avais pas envie pour la suite de ma carrière. Après la tournée de la Star Ac, j’ai repris ma guitare. J’ai retrouvé mes bases. Quand j’étais petite, mes parents écoutaient Brassens, Brel, Gainsbourg et Barbara.
Et cet album, alors ?
Benjamin a écrit des chansons plus fraîches, on va dire. Moi je tombe parfois dans une profonde pénombre. Même si je donne l’impression de toujours être une fille joyeuse. J’avais écrit des chansons, mais je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire. Si j’allais avoir le droit de les utiliser pour l’album. Les gens de la maison de disques et Benjamin ont été agréablement surpris. Ils ont trouvé ça bien. Je ne parle pas que de moi dans mes chansons. Je parle aussi de personnes qui sont autour de moi, d’histoires que j’ai pu observées. Des histoires dont j’ai peur qu’elle devienne les miennes.
Exemple ?
Le mariage. Si je trouve quelqu’un et que nous avons des enfants, j’ai peur de ne plus être une femme, mais seulement une mère au foyer qui ne serait plus désirable.
Benjamin Biolay apporte donc une tonalité plus légère ?
C’est vrai. Mais il a su écrire des chansons qui me ressemblent quand même. La première fois qu’il m’a fait écouter Il en faut, j’ai pleuré. D’ailleurs je pleure dans la chanson. C’est vrai, je dors toujours du même côté du lit pour garder la place à celui qui vivra avec moi le reste de ma vie. C’est mon côté fleur bleue. Il l’a bien retranscrit.
Il offre également un bel hommage, non déguisé, au duo Gainsbourg-Bardot.
Le Jeu des 7 erreurs est un cadeau magnifique. J’adore le couple Gainsbourg-Bardot autant que celui Gainsbourg-Birkin. Ca m’a touché de partager cet hommage avec Benjamin.
Des concerts sont-ils prévus ?
C’est le truc que j’attends depuis la tournée de la Star Ac où je ne me suis pas vraiment éclatée. Nous étions en groupe et j’ai tendance à disparaître dans ces conditions. Et puis ce n’était pas mes chansons. Là, je sais que je fais le café de la danse, le 7 et le 8 décembre (1). C’est la premières fois que je vais pouvoir chanter mes chansons et celles de Benjamin. J’avoue que je suis un peu effrayée. J’ai envie, mais en même temps je ne me suis jamais retrouvée devant un public venu que pour moi. J’ai hâte, mais il va falloir que je sois forte.
- (1). A Paris.
PHILIPPE DÉPALLE
8 FEMMES. C’est non. Des magazines annonçaient Elodie dans une adaptation pour la scène de 8 Femmes, le film de François Ozon. Elle dément : « Il est vrai que j’ai reçu le scénario chez moi. J’adore le film, mais comme j’avais mon album et qu’il fallait que je bosse beaucoup pour le mettre en avant, je n’ai pas donné suite. »
« Une artiste très au dessus du lot »
Benjamin Biolay aime à dire qu’Elodie est « un être humain très fréquentable ». La formule, toute en pudeur, tranche avec un franc parler qui très vite pointe son nez. Quand il souligne que « cet album n’est pas un plan foireux de maison de disques », mais bien le fruit de la rencontre avec une artiste « très au dessus du lot ».
Elodie l’a abordé à un concert de Florent Marchet, au printemps 2005. A l’époque, il ne la connaissait qu’à travers ce qu’il avait pu lire dans les journaux. De son propre aveu, il ne l’avait même jamais vue « animée ». Il avait « décroché de la Star Ac », l’année précédent la promotion 2003. C’est donc « sans idée préconçue » qu’il a accepté de la revoir. Et de l’écouter chanter, seule avec sa guitare. « Elle joue classique, pas comme une folk singer. Et c’est impressionnant. Elle joue vraiment très bien. »
Cette première rencontre lui a donné envie d’aller plus loin. « Nous avons d’abord sympathisé. Puis nous avons pas mal travaillé avant l’entrée en studio. Ce n’était pas des réunions de marketing. On a passé des après-midi à gratouiller la guitare. Il était hors de question que cet album soit une collection de chansons. On a pris notre temps. »
Dans les studios de Labomatic (Paris), Elodie était dans son élément. « Elle a vite compris les rudiments nécessaires à la survie en studio », plaisante-t-il. L’humour est un fil conducteur de leur relation. « Elle est sérieuse et passionnée, mais elle sait aussi s’amuser ». Tout en étant consciente « de la chance qu’elle avait de faire l’album qu’elle voulait ». Un album qui a bénéficié d’un plus non négligeable. Au départ, Benjamin Biolay n’était pas censé écrire pour Elodie. « Mais c’est venu naturellement et ça m’a plu de le faire. »
Quelques mois plus tard, en ce début du mois de septembre, dans le même studio Labomatic, Benjamin Biolay travaille sur son propre album qui sortira en janvier prochain. Mais il continue de penser à Elodie. « Une aventure comme ça ne s’arrête pas quand le disque est dans un bac à la Fnac ». Aussi, il attend son passage sur scène annoncé pour décembre et ne s’est pas privé de lui donner déjà quelques conseils. Il en est sûr, Elodie « peut tout déchirer ». Il la voit entourée d’une petite formation « qui s’étoffera peut être ensuite ».
Pense-t-il poursuivre cette collaboration au-delà ? « Oui, c’est un petit peu le but. Elodie n’a pas de problème d’ego, moi non plus. » Et il l’avoue, il a pris un plaisir particulier sur le duo qui donne son nom à l’album. « Le jeu des 7 erreurs, c’est une vraie et belle référence à Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot. Quitte à rendre hommage, autant que ce soit chiadé… »
BIOLAY. Un homme, des femmes. Benjamin Biolay, dans une attitude très « gainsbourienne », est un homme à femme. Avant Elodie, on lui doit, notamment, des collaborations avec Juliette Gréco, Coralie Clément, Isabelle Boulay, Valérie Lagrange et Keren Ann.
Le jeu des quinze questions-réponses
Elodie a accepté ce petit questionnaire façon Proust. Tout en prévenant : « Tu sais que parfois je n’arrive pas à répondre à ce genre de chose ». Une nouvelle preuve d’un manque de confiance en soi vite démentie au fil des réponses.
Le bonheur ?
C’est le chemin, la quête du bonheur. Parce qu’une fois que tu l’as trouvé…
Un défaut ?
Le manque de confiance en moi.
Un héros ?
Je n’aime pas les héros.
Un lieu ?
La forêt des Landes (celle où elle allait en vacances quand elle était enfant).
Une qualité chez l’homme ?
L’intégrité.
Chez la femme ?
La spontanéité. J’aime les femmes qui s’assument.
Un écrivain ?
Le dernier lu, Bernard Werber. Je n’aime pas les écrivains femmes. Je trouve qu’elles minaudent un peu trop.
Un film ?
Certains l’aiment show. Je suis folle de Marilyn Monroe.
Un peintre ?
Kandinsky. Je ne sais pas pourquoi, mais sa peinture m’apaise.
Une boisson ?
Champagne !
Une couleur ?
J’hésite entre le rouge et le noir.
Une fierté ?
Avoir réussi à accomplir ce dont je rêvais avec cet album.
Un regret ?
Ne pas dire assez aux gens qui sont proches que je les aime. Je suis très pudique.
Une peur ?
Les araignées. Sinon je n’ai pas peur de mourir. Mais je ne supporte pas l’idée que quelqu’un qui m’est proche puisse disparaître.
Un changement ?
J’aimerais changer le regard que je porte sur moi. Je suis un peu trop dure. Je souffre un peu de dysmorphophobie…
Journal du centre
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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- Inscription : mar. juin 28, 2005 12:00 am
Elodie Frégé:
Pour la première fois je suis fière de mon travail
http://www.maxi-realtv.com/index.php?ac ... t&id=14349
Pour la première fois je suis fière de mon travail
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[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]
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Volubilis : ITW d'Élodie Frégé par Pierre Derensy
http://www.volubilis.net/index.htm
Un grand nombre d’intégristes rock vont se faire rétamer sec par une petite blonde de 24 ans, frêle mais obstinée, qui vient de sortir un album impudique mais de grande classe après quelques années de péripéties dans le star-system des journaux people. Même Benjamin Biolay n’a pas encore digéré la voix de cristal d’Élodie Frégé. On ne renie pas son passé on construit son avenir avec, c’est donc ce qu’elle a fait avec son « Jeu des 7 Erreurs ».
(Credit Interview Pierre Derensy)
Pierre : Je ne vais pas faire l’hypocrite, avant cet album jamais cela ne me serait venu à l’idée de faire la démarche d’une interview avec toi ?
Élodie Frégé : Ho mais ça je l’imagine très bien (rire). Même moi je ne me serais pas demandé une interview (rire) !
Pierre : L’album a commencé lorsque tu as rencontré Benjamin Biolay ?
Élodie Frégé : Pas tout à fait. A la fin de la tournée que j’avais faite avec la Starac’ j’en avais déjà marre de chanter au milieu d’un groupe. J’avais besoin d’indépendance. Je m’étais remise à la guitare, j’avais griffonné quelques textes et début septembre, épaulée par de nouveaux agents, je me cherchais des producteurs pour m’aider dans un projet dont le but était de revenir vers mes base.
Pierre : Alors justement dis moi, quelles sont tes bases qui me semblent loin de la variété ?
Élodie Frégé : Tout démarre par mes parents nés fin quarante et donc influencé par les années 60-70 qui m’ont fait écouter toute petite leurs vinyles qui allaient de Brassens à Gainsbourg, de Brel aux Beatles. Depuis je suis très imprégnée par les beaux mots et les jolies mélodies. J’adore écrire et composer ! Et puis en ayant fait 8 ans de guitare classique, peut être que je pouvais espérer sortir quelque chose de personnel.
Pierre : Donc tu pars avec tes maquettes sous le bras chez Universal ?
Élodie Frégé : Oui ! je m’étais choisi un nouveau directeur artistique qui s’était occupé de Gainsbourg ou de Daniel Darc, des gens qui me correspondaient un peu plus finalement. Quand je leur ai fait écouter, j’étais gênée mais ils ont été agréablement surpris par mes chansons « tortueuses ». Ils avaient devant eux soudain une fille qui n’était pas en adéquation avec ce qu’ils pensaient de moi. Ils m’ont laissé chercher un réalisateur qui correspondrait à mes nouveaux besoins.
Pierre : D’où une ribambelle de noms ?
Élodie Frégé : J’ai contacté Gonzales mais il n’était pas libre. J’ai rencontré plein de gens, dont Christophe qui avait vu en moi un potentiel inexploité. Il voulait absolument m’écrire des titres mais bon, disons que c’est très difficile de le coincer Christophe, il est sur une autre planète. Donc je me retrouvais avec mes chansons sous le bras, quand un jour, lors d’un concert de Florent Marchet, j’ai rencontré Benjamin Biolay.
Pierre : Là vous n’écoutez que votre courage pour aller le solliciter ?
Élodie Frégé : Je l’ai croisé dans les coulisses et je n’avais pas le choix : je devais lui dire que j’adorais son travail, qu’il était pour moi l’élégance même des auteurs-compositeurs en France. Mais dans ma petite tête c’est un garçon tellement raffiné qu’il ne pouvait pas me connaître. Donc je lui ai dis « Tu ne sais sûrement pas qui je suis (dieu soit loué) mais je suis en train d’écrire des chansons » et là il me répond qu’il me connaît et qu’il sait que j’ai gagné une émission de télé-réalité.
Pierre : Tu pensais que c’était fini ?
Élodie Frégé : Je lui ai dit que j’espérais qu’il n’avait pas écouté le premier album (rire). Je lui ai expliqué que j’étais en train d’écrire mon deuxième album et je lui ai donné le nom de mon agent car j’étais trop intimidé pour le contacter directement. Et finalement nous avons déjeuné et puis il m’a laissé jouer à la guitare une de mes compositions «Je sais Jamais ». Sans à priori, sans me mettre une étiquette sur le front.
Pierre : Et je suis certain qu’il fut surpris comme tout le monde ?
Élodie Frégé : Oui ! mais lui il ne m’avait jamais entendu chanter avant. C’était un plus pour moi. Mes chansons, je ne les chante pas comme une chanteuse à voix qui doit se prouver des choses.
Pierre : Tu avais pourtant user ce style ?
Élodie Frégé : Je peux être gueularde mais je n’éprouve pas autant de plaisir que lorsque je chante l’une de mes chansons avec laquelle je fais corps. Donc Benjamin à la fin de ma chanson j’ai quand même osé lui dire que je cherchais un garçon comme lui pour produire ce disque et il m’a simplement répondu ok, on commence quand ?
Pierre : Ce qui est encore plus charmant dans ton disque, c’est que la première fois que j’ai écouté le disque, sans faire attention aux crédits je me suis dit, l’animal lui a fait 14 belles chansons et je fus super surpris de voir que la moitié des titres étaient signés Élodie Hymself ?
Élodie Frégé : Ecoute je ne savais pas que j’en étais capable ! Je suis quelqu’un de pudique tout en ayant un grand besoin de m’extérioriser. Avant je n’étais pas extrêmement bien dans ma peau… bon là je ne suis pas tout à fait bien (rire) mais en tout cas le fait d’avoir fait ça j’ai pu projeter mes angoisses.
Pierre : Vos deux styles se marient très bien ?
Élodie Frégé : Quand il me faisait écouter les maquettes j’étais très émue, parce que j’avais l’impression que ce qu’il m’écrivait venait de moi. Que mes chansons et les siennes n’étaient sorties que d’une même personne.
Pierre : Vous avez en plus une grosse modestie face à votre métier tous les deux, qui ne se montre pas de la même manière, mais qui est bien là ?
Élodie Frégé : Ha bon tu trouves Benjamin modeste ? (rire) C’est peut être que l’on vient de province et qu’on ne sait jamais si on va arriver à faire quelque chose. Tu sais on vient vraiment de la cambrousse tous les deux.
Pierre : Il y a également ce titre génial qui s’intitule « La Fidélité » la dernière chanson écrite par Jacques Lanzmann où là aussi, il te pousse dans tes retranchements ?
Élodie Frégé : Je lui ai demandé d’écrire ce texte car il y a des choses que je n’arrive pas à exprimer. Je suis plus douée pour écrire des textes mélancoliques qu’ironiques. Je lui ai demandé de parler d’un sujet tranchant qui peut être dramatique comme l’infidélité, ou la jalousie, deux thèmes qui font partie de mes angoisses dans la vie. Quelques semaines plus tard il m’a pondu « La Fidélité » où c’était moi qui n’était pas la victime mais la manipulatrice. J’ai pris beaucoup de plaisir à chanter cette chanson. Déjà le rythme disco m’a littéralement envoûté …
Pierre : Et le « 3-4 » pour marquer le tempo avant le refrain est dantesque ?
Élodie Frégé : Hou ! le ‘3-4’ c’est de moi ! (rire) en fait pour l’enregistrer je n’ai fait qu’une prise voix sur cette chanson, et je devais guider les musiciens qui ne savaient pas quand démarrait le refrain, je devais absolument faire 3-4 et comme c’était très drôle nous l’avons laissé.
Pierre : Alors dans le disque tu es servie par des hommes mais qu’est ce qu’on en prend pour notre grade ?
Élodie Frégé : ça c’est vrai ! Je ne critique pas vraiment les hommes mais je parle de choses que je crains me voir tomber sur la tête. Ce sont des angoisses projetées.
Pierre : Avoir choisi la chanson « Le Jeu des 7 erreurs » pour nominer ton album c’est parce qu’à ton avis c’est celle qui te correspond le plus ?
Élodie Frégé : On cherchait un nom spécial. Et finalement en regardant les titres j’ai trouvé qu’il était parfait. Pascal Nègre voulait l’appeler « Chez Moi » mais je suis contente de ce titre. De plus, je tenais à symboliser le mariage entre Biolay et moi. C’est quand même le truc qui surprend le plus ! Tu vois en plus, je ne sais pas si tu sais mais c’est un duo.
Pierre : Je te rassure j’ai vraiment écouté l’album !
Élodie Frégé : «(gênée) ho j’en suis sûre.»
Pierre : Cette idée de duo tu l’avais dès le début, ou c’est venu au cours des sessions d’enregistrements ?
Élodie Frégé : Il y a pas mal de choses qui sont venues en studio. Un jour il est arrivé avec 3 chansons et dans ces trois chansons il y avait ce titre et il m’a simplement dit qu’il aimerait la chanter avec moi.
Pierre : Mettre « Est ce que tu le sais ? » de Biolay et « Je Sais Jamais » de toi, deux de vos chansons l’une derrière l’autre c’était un clin d’œil ou vous ne vous en êtes pas rendu compte ?
Élodie Frégé : J’adore ! C’est lui qui me pose la question et moi qui répond dans deux chansons différentes. ça m’illustre bien car je suis quelqu’un qui doute souvent. C’est comme si tu vois, il me posait la question « est ce que tu le sais que cet album est magnifique et que tu as réussi quelque chose de formidable » et je me vois très bien lui répondre « je sais jamais et j’attendrais l’avis du public ».
Pierre : Ce qui semble une constance sur ce disque c’est que tu as l’air d’avoir été drôlement secouée par le manque de sincérité dans les rapports amoureux, penses tu que la cour assidue et les strass des plateaux télé ont été un miroir aux alouettes qui aurait très bien pu mal tourner pour toi ?
Élodie Frégé : J’ai toujours pensé comme ça par rapport aux relations amoureuses. Je suis très nostalgique du romantisme. Evidement il y avait toujours l’adultère, la jalousie, le manque de communication mais à notre époque j’ai l’impression de subir la normalité du libertinage. On se marie, on divorce, on se re-marie, on se fait tromper par sa meilleure amie et je trouve qu’il manque une certaine grâce dans le vie.
Pierre : Est ce qu’Élodie cherche encore le bonheur ?
Élodie Frégé : Bien sur ! On va dire que je ne suis pas aussi malheureuse que ce que j’évoque mais de toute manière on se fait chier quand on écoute « tout va bien madame la marquise ».
Pierre : Sur « Chez Moi » tu avoues des choses à ta famille ?
Élodie Frégé : On a une espèce de pudeur que je trouve assez malsaine maintenant que je suis partie : dans notre clan on ne sait pas se dire qu’on s’aime. Il y a un gros manque de communication et d’affection. C’est peut être aussi pour ça que je doute des sentiments. Mon vieux t’es en train de me servir de psychanalyste (rire) !
Pierre : Le fait que le premier disque n’ait pas marché, ce fut salvateur ?
Élodie Frégé : Ho que oui ! Si j’avais vendu 600 000 ou 1 million d’albums j’aurais été bien embêtée parce qu’on ne m’aurait pas laissé faire ce que je voulais. Ils m’auraient laissée dans cette case dans laquelle j’étais coincée.
Pierre : Tu sais aussi, qu’avec cet album tu vas tourner définitivement le dos à un certain public sans être certaine de conquérir l’autre ?
Élodie Frégé : C’est possible quoi que j’ai l’impression qu’une partie de cet ancien public va grandir avec moi. Et puis je peux servir modestement à faire découvrir aux gens ce genre de musique. C’est vrai que les adolescents n’ont peut être pas intérêt à décortiquer mes textes mais peut être qu’à la place je vais toucher un public plus pointu, élégant et raffiné. Comme cela me correspond plus, ça me fait du bien. Je fais un mixe entre mon côté populaire tout en étant à la base quelqu’un qui a des aspirations lyriques et littéraires. Je ne sais qu’une chose, c’est qu’il me faut rester moi même car je me suis fait trop de mal par le passé.
Pierre : Tu étais prête à ne pas sortir d’album s’il n’avait pas eu la couleur que tu souhaitais ?
Élodie Frégé : Franchement j’aurais pu attendre 5 ans avant de pouvoir enfin faire cet album là car je l’attendais !
Pierre : Le regard des autres à ton égard et en sachant que tu n’étais pas ce que les gens pensaient, t’a t’il fait du mal ?
Élodie Frégé : Parfois c’est chiant de se justifier. J’en avais marre. ça me fait tellement de bien de pouvoir parler de choses intéressantes dans les interviews ! D’avoir des choses à assumer… avant on me regardait plus que l’on ne m’écoutait et ça (même si je m’exprime très mal à l’oral) je préfère qu’on m’écoute raconter ce beau projet que de répondre à « Alors les amours ?»
Pierre : Tu me sembles être une grande perfectionniste alors qu’est ce qui manque sur ce tableau sans erreur ?
Élodie Frégé : Oui mais ça n’a rien à voir avec une erreur. Il manque une chanson que j’ai écrite avec une amie qui s’appelle Josephine Graille et qui s’appelle « Paris ». J’ai hâte de la chanter à un public.
Pierre : Et tes dates de concert alors ?
Élodie Frégé : J’ai deux dates au café de la danse le 07 et 08 décembre. Sinon j’adorerais faire le Bataclan.
Pierre : C’est mieux de faire une interview avec moi ou avec un journaliste de Télé 7 jours ?
Élodie Frégé : Je réfléchi…
Pierre : Ho mince je pensais rafler la mise directement !
Élodie Frégé : Attends tu n’es pas le même ? (rire).
Pierre Derensy
http://www.volubilis.net/interviews/int ... 092006.php
Source site elodie-Frégé.net Merci
http://www.volubilis.net/index.htm
Un grand nombre d’intégristes rock vont se faire rétamer sec par une petite blonde de 24 ans, frêle mais obstinée, qui vient de sortir un album impudique mais de grande classe après quelques années de péripéties dans le star-system des journaux people. Même Benjamin Biolay n’a pas encore digéré la voix de cristal d’Élodie Frégé. On ne renie pas son passé on construit son avenir avec, c’est donc ce qu’elle a fait avec son « Jeu des 7 Erreurs ».
(Credit Interview Pierre Derensy)
Pierre : Je ne vais pas faire l’hypocrite, avant cet album jamais cela ne me serait venu à l’idée de faire la démarche d’une interview avec toi ?
Élodie Frégé : Ho mais ça je l’imagine très bien (rire). Même moi je ne me serais pas demandé une interview (rire) !
Pierre : L’album a commencé lorsque tu as rencontré Benjamin Biolay ?
Élodie Frégé : Pas tout à fait. A la fin de la tournée que j’avais faite avec la Starac’ j’en avais déjà marre de chanter au milieu d’un groupe. J’avais besoin d’indépendance. Je m’étais remise à la guitare, j’avais griffonné quelques textes et début septembre, épaulée par de nouveaux agents, je me cherchais des producteurs pour m’aider dans un projet dont le but était de revenir vers mes base.
Pierre : Alors justement dis moi, quelles sont tes bases qui me semblent loin de la variété ?
Élodie Frégé : Tout démarre par mes parents nés fin quarante et donc influencé par les années 60-70 qui m’ont fait écouter toute petite leurs vinyles qui allaient de Brassens à Gainsbourg, de Brel aux Beatles. Depuis je suis très imprégnée par les beaux mots et les jolies mélodies. J’adore écrire et composer ! Et puis en ayant fait 8 ans de guitare classique, peut être que je pouvais espérer sortir quelque chose de personnel.
Pierre : Donc tu pars avec tes maquettes sous le bras chez Universal ?
Élodie Frégé : Oui ! je m’étais choisi un nouveau directeur artistique qui s’était occupé de Gainsbourg ou de Daniel Darc, des gens qui me correspondaient un peu plus finalement. Quand je leur ai fait écouter, j’étais gênée mais ils ont été agréablement surpris par mes chansons « tortueuses ». Ils avaient devant eux soudain une fille qui n’était pas en adéquation avec ce qu’ils pensaient de moi. Ils m’ont laissé chercher un réalisateur qui correspondrait à mes nouveaux besoins.
Pierre : D’où une ribambelle de noms ?
Élodie Frégé : J’ai contacté Gonzales mais il n’était pas libre. J’ai rencontré plein de gens, dont Christophe qui avait vu en moi un potentiel inexploité. Il voulait absolument m’écrire des titres mais bon, disons que c’est très difficile de le coincer Christophe, il est sur une autre planète. Donc je me retrouvais avec mes chansons sous le bras, quand un jour, lors d’un concert de Florent Marchet, j’ai rencontré Benjamin Biolay.
Pierre : Là vous n’écoutez que votre courage pour aller le solliciter ?
Élodie Frégé : Je l’ai croisé dans les coulisses et je n’avais pas le choix : je devais lui dire que j’adorais son travail, qu’il était pour moi l’élégance même des auteurs-compositeurs en France. Mais dans ma petite tête c’est un garçon tellement raffiné qu’il ne pouvait pas me connaître. Donc je lui ai dis « Tu ne sais sûrement pas qui je suis (dieu soit loué) mais je suis en train d’écrire des chansons » et là il me répond qu’il me connaît et qu’il sait que j’ai gagné une émission de télé-réalité.
Pierre : Tu pensais que c’était fini ?
Élodie Frégé : Je lui ai dit que j’espérais qu’il n’avait pas écouté le premier album (rire). Je lui ai expliqué que j’étais en train d’écrire mon deuxième album et je lui ai donné le nom de mon agent car j’étais trop intimidé pour le contacter directement. Et finalement nous avons déjeuné et puis il m’a laissé jouer à la guitare une de mes compositions «Je sais Jamais ». Sans à priori, sans me mettre une étiquette sur le front.
Pierre : Et je suis certain qu’il fut surpris comme tout le monde ?
Élodie Frégé : Oui ! mais lui il ne m’avait jamais entendu chanter avant. C’était un plus pour moi. Mes chansons, je ne les chante pas comme une chanteuse à voix qui doit se prouver des choses.
Pierre : Tu avais pourtant user ce style ?
Élodie Frégé : Je peux être gueularde mais je n’éprouve pas autant de plaisir que lorsque je chante l’une de mes chansons avec laquelle je fais corps. Donc Benjamin à la fin de ma chanson j’ai quand même osé lui dire que je cherchais un garçon comme lui pour produire ce disque et il m’a simplement répondu ok, on commence quand ?
Pierre : Ce qui est encore plus charmant dans ton disque, c’est que la première fois que j’ai écouté le disque, sans faire attention aux crédits je me suis dit, l’animal lui a fait 14 belles chansons et je fus super surpris de voir que la moitié des titres étaient signés Élodie Hymself ?
Élodie Frégé : Ecoute je ne savais pas que j’en étais capable ! Je suis quelqu’un de pudique tout en ayant un grand besoin de m’extérioriser. Avant je n’étais pas extrêmement bien dans ma peau… bon là je ne suis pas tout à fait bien (rire) mais en tout cas le fait d’avoir fait ça j’ai pu projeter mes angoisses.
Pierre : Vos deux styles se marient très bien ?
Élodie Frégé : Quand il me faisait écouter les maquettes j’étais très émue, parce que j’avais l’impression que ce qu’il m’écrivait venait de moi. Que mes chansons et les siennes n’étaient sorties que d’une même personne.
Pierre : Vous avez en plus une grosse modestie face à votre métier tous les deux, qui ne se montre pas de la même manière, mais qui est bien là ?
Élodie Frégé : Ha bon tu trouves Benjamin modeste ? (rire) C’est peut être que l’on vient de province et qu’on ne sait jamais si on va arriver à faire quelque chose. Tu sais on vient vraiment de la cambrousse tous les deux.
Pierre : Il y a également ce titre génial qui s’intitule « La Fidélité » la dernière chanson écrite par Jacques Lanzmann où là aussi, il te pousse dans tes retranchements ?
Élodie Frégé : Je lui ai demandé d’écrire ce texte car il y a des choses que je n’arrive pas à exprimer. Je suis plus douée pour écrire des textes mélancoliques qu’ironiques. Je lui ai demandé de parler d’un sujet tranchant qui peut être dramatique comme l’infidélité, ou la jalousie, deux thèmes qui font partie de mes angoisses dans la vie. Quelques semaines plus tard il m’a pondu « La Fidélité » où c’était moi qui n’était pas la victime mais la manipulatrice. J’ai pris beaucoup de plaisir à chanter cette chanson. Déjà le rythme disco m’a littéralement envoûté …
Pierre : Et le « 3-4 » pour marquer le tempo avant le refrain est dantesque ?
Élodie Frégé : Hou ! le ‘3-4’ c’est de moi ! (rire) en fait pour l’enregistrer je n’ai fait qu’une prise voix sur cette chanson, et je devais guider les musiciens qui ne savaient pas quand démarrait le refrain, je devais absolument faire 3-4 et comme c’était très drôle nous l’avons laissé.
Pierre : Alors dans le disque tu es servie par des hommes mais qu’est ce qu’on en prend pour notre grade ?
Élodie Frégé : ça c’est vrai ! Je ne critique pas vraiment les hommes mais je parle de choses que je crains me voir tomber sur la tête. Ce sont des angoisses projetées.
Pierre : Avoir choisi la chanson « Le Jeu des 7 erreurs » pour nominer ton album c’est parce qu’à ton avis c’est celle qui te correspond le plus ?
Élodie Frégé : On cherchait un nom spécial. Et finalement en regardant les titres j’ai trouvé qu’il était parfait. Pascal Nègre voulait l’appeler « Chez Moi » mais je suis contente de ce titre. De plus, je tenais à symboliser le mariage entre Biolay et moi. C’est quand même le truc qui surprend le plus ! Tu vois en plus, je ne sais pas si tu sais mais c’est un duo.
Pierre : Je te rassure j’ai vraiment écouté l’album !
Élodie Frégé : «(gênée) ho j’en suis sûre.»
Pierre : Cette idée de duo tu l’avais dès le début, ou c’est venu au cours des sessions d’enregistrements ?
Élodie Frégé : Il y a pas mal de choses qui sont venues en studio. Un jour il est arrivé avec 3 chansons et dans ces trois chansons il y avait ce titre et il m’a simplement dit qu’il aimerait la chanter avec moi.
Pierre : Mettre « Est ce que tu le sais ? » de Biolay et « Je Sais Jamais » de toi, deux de vos chansons l’une derrière l’autre c’était un clin d’œil ou vous ne vous en êtes pas rendu compte ?
Élodie Frégé : J’adore ! C’est lui qui me pose la question et moi qui répond dans deux chansons différentes. ça m’illustre bien car je suis quelqu’un qui doute souvent. C’est comme si tu vois, il me posait la question « est ce que tu le sais que cet album est magnifique et que tu as réussi quelque chose de formidable » et je me vois très bien lui répondre « je sais jamais et j’attendrais l’avis du public ».
Pierre : Ce qui semble une constance sur ce disque c’est que tu as l’air d’avoir été drôlement secouée par le manque de sincérité dans les rapports amoureux, penses tu que la cour assidue et les strass des plateaux télé ont été un miroir aux alouettes qui aurait très bien pu mal tourner pour toi ?
Élodie Frégé : J’ai toujours pensé comme ça par rapport aux relations amoureuses. Je suis très nostalgique du romantisme. Evidement il y avait toujours l’adultère, la jalousie, le manque de communication mais à notre époque j’ai l’impression de subir la normalité du libertinage. On se marie, on divorce, on se re-marie, on se fait tromper par sa meilleure amie et je trouve qu’il manque une certaine grâce dans le vie.
Pierre : Est ce qu’Élodie cherche encore le bonheur ?
Élodie Frégé : Bien sur ! On va dire que je ne suis pas aussi malheureuse que ce que j’évoque mais de toute manière on se fait chier quand on écoute « tout va bien madame la marquise ».
Pierre : Sur « Chez Moi » tu avoues des choses à ta famille ?
Élodie Frégé : On a une espèce de pudeur que je trouve assez malsaine maintenant que je suis partie : dans notre clan on ne sait pas se dire qu’on s’aime. Il y a un gros manque de communication et d’affection. C’est peut être aussi pour ça que je doute des sentiments. Mon vieux t’es en train de me servir de psychanalyste (rire) !
Pierre : Le fait que le premier disque n’ait pas marché, ce fut salvateur ?
Élodie Frégé : Ho que oui ! Si j’avais vendu 600 000 ou 1 million d’albums j’aurais été bien embêtée parce qu’on ne m’aurait pas laissé faire ce que je voulais. Ils m’auraient laissée dans cette case dans laquelle j’étais coincée.
Pierre : Tu sais aussi, qu’avec cet album tu vas tourner définitivement le dos à un certain public sans être certaine de conquérir l’autre ?
Élodie Frégé : C’est possible quoi que j’ai l’impression qu’une partie de cet ancien public va grandir avec moi. Et puis je peux servir modestement à faire découvrir aux gens ce genre de musique. C’est vrai que les adolescents n’ont peut être pas intérêt à décortiquer mes textes mais peut être qu’à la place je vais toucher un public plus pointu, élégant et raffiné. Comme cela me correspond plus, ça me fait du bien. Je fais un mixe entre mon côté populaire tout en étant à la base quelqu’un qui a des aspirations lyriques et littéraires. Je ne sais qu’une chose, c’est qu’il me faut rester moi même car je me suis fait trop de mal par le passé.
Pierre : Tu étais prête à ne pas sortir d’album s’il n’avait pas eu la couleur que tu souhaitais ?
Élodie Frégé : Franchement j’aurais pu attendre 5 ans avant de pouvoir enfin faire cet album là car je l’attendais !
Pierre : Le regard des autres à ton égard et en sachant que tu n’étais pas ce que les gens pensaient, t’a t’il fait du mal ?
Élodie Frégé : Parfois c’est chiant de se justifier. J’en avais marre. ça me fait tellement de bien de pouvoir parler de choses intéressantes dans les interviews ! D’avoir des choses à assumer… avant on me regardait plus que l’on ne m’écoutait et ça (même si je m’exprime très mal à l’oral) je préfère qu’on m’écoute raconter ce beau projet que de répondre à « Alors les amours ?»
Pierre : Tu me sembles être une grande perfectionniste alors qu’est ce qui manque sur ce tableau sans erreur ?
Élodie Frégé : Oui mais ça n’a rien à voir avec une erreur. Il manque une chanson que j’ai écrite avec une amie qui s’appelle Josephine Graille et qui s’appelle « Paris ». J’ai hâte de la chanter à un public.
Pierre : Et tes dates de concert alors ?
Élodie Frégé : J’ai deux dates au café de la danse le 07 et 08 décembre. Sinon j’adorerais faire le Bataclan.
Pierre : C’est mieux de faire une interview avec moi ou avec un journaliste de Télé 7 jours ?
Élodie Frégé : Je réfléchi…
Pierre : Ho mince je pensais rafler la mise directement !
Élodie Frégé : Attends tu n’es pas le même ? (rire).
Pierre Derensy
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Source site elodie-Frégé.net Merci
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Patxi et Elodie dans Gimmick
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Remise des prix du concours Aficar
le 20 septembre 2006
Philippe Vasseur, président de l'Aficar (1) et Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, remettront mercredi 20 septembre 2006 les prix aux gagnants du concours de dessin organisé cet été auprès des centres de loisirs..
Dix fresques ont été sélectionnées par le jury sur les quelques 500 projets reçus. Venus de toute la France, les jeunes lauréats ont été invités à Paris pour une journée exceptionnelle au Muséum national d'histoire naturelle. Juste avant la remise du premier prix par Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, les 150 privilégiés assisteront à un concert de Jeremy Amelin - finaliste de la Star Academy 5 - dans le grand amphithéâtre du Muséum. Ouverture des festivités prévue à 14h.
(1) Agence française d'information et de communication agricole et rurale
source : agriculture.gouv.fr/
En Mars 2007, il fera 10 dates au Théâtre de 10 heures à Paris
le 20 septembre 2006
Philippe Vasseur, président de l'Aficar (1) et Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, remettront mercredi 20 septembre 2006 les prix aux gagnants du concours de dessin organisé cet été auprès des centres de loisirs..
Dix fresques ont été sélectionnées par le jury sur les quelques 500 projets reçus. Venus de toute la France, les jeunes lauréats ont été invités à Paris pour une journée exceptionnelle au Muséum national d'histoire naturelle. Juste avant la remise du premier prix par Dominique Bussereau, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, les 150 privilégiés assisteront à un concert de Jeremy Amelin - finaliste de la Star Academy 5 - dans le grand amphithéâtre du Muséum. Ouverture des festivités prévue à 14h.
(1) Agence française d'information et de communication agricole et rurale
source : agriculture.gouv.fr/
En Mars 2007, il fera 10 dates au Théâtre de 10 heures à Paris
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20.09.06 - Carine, la surprise de "Salut Joe !"
Depuis quelques temps la comédie musicale, « Salut Joe ! » fait couler beaucoup d’encres …
A partir du 5 décembre, toutes la troupe se produira au « Cirque d’hiver ». La particularité de cette comédie est que les stars de celle-ci sont exclusivement des anciens candidats de la « Star Académy » ! Tous les anciens qui rêvent encore à la célébrité se sont précipités sur cette nouvelle opportunité …
Pas de surprise de retrouver sur la liste Aurélie, Anne Laure, Houcine, Pierre, Alexia et Mario qui avaient déjà officialiser l’information … Par contre grosse surprise avec Carine Haddadou, la finaliste de la « Star Académy 1 » … Arrivé a la dernière minute la belle fera donc partie du casting de l’aventure « Salut Joe ! » !
D’abord éjecté de la liste par le producteur, elle se fait tout de même sa place en remplaçant Ely, la canadienne qui s’est désisté à la dernière minute !
Certaines mauvaises langues voient déjà le flop, les académyciens quand à eux voient avec ce nouveau projet une perspective de développer leurs carrières …
Source : www.star-attitude.new.fr
Depuis quelques temps la comédie musicale, « Salut Joe ! » fait couler beaucoup d’encres …
A partir du 5 décembre, toutes la troupe se produira au « Cirque d’hiver ». La particularité de cette comédie est que les stars de celle-ci sont exclusivement des anciens candidats de la « Star Académy » ! Tous les anciens qui rêvent encore à la célébrité se sont précipités sur cette nouvelle opportunité …
Pas de surprise de retrouver sur la liste Aurélie, Anne Laure, Houcine, Pierre, Alexia et Mario qui avaient déjà officialiser l’information … Par contre grosse surprise avec Carine Haddadou, la finaliste de la « Star Académy 1 » … Arrivé a la dernière minute la belle fera donc partie du casting de l’aventure « Salut Joe ! » !
D’abord éjecté de la liste par le producteur, elle se fait tout de même sa place en remplaçant Ely, la canadienne qui s’est désisté à la dernière minute !
Certaines mauvaises langues voient déjà le flop, les académyciens quand à eux voient avec ce nouveau projet une perspective de développer leurs carrières …
Source : www.star-attitude.new.fr
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Anne-Laure Sibon s'est mariée en Belgique
Enghien, vendredi 18 août à 15h. Anne-Laure et Vanessa se passent la bague au doigt. Pour tetu.com, la chanteuse de 23 ans, révélée par la «Star Academy 2», dévoile la rencontre avec la femme de sa vie, la cérémonie et ses projets d'avenir.
Mairie d'Enghien (Belgique), vendredi 18 août à 15h. Anne-Laure et Vanessa se passent la bague au doigt. Pour tetu.com, la chanteuse de 23 ans, révélée par la «Star Academy 2», dévoile la rencontre avec la femme de sa vie, la cérémonie et ses projets d'avenir.
Comment avez-vous rencontré Vanessa? C'était lors d'un concert acoustique au Vogue à Bruxelles, le 2 décembre 2005. Elle était gérante de l'établissement. Ce fut le vrai coup de foudre. La demande en mariage est venue naturellement. En Belgique, c'est tellement évident depuis que la loi est passée. Elle s'est mise à genou, puis moi aussi. À nouveau elle. Et re-moi. Jusqu'au moment où nous avons vraiment pris la décision. C'était le rêve de ma vie, mais j'avoue que je n'y pensais plus. En France, c'était inespéré.
Comment s'est passé le mariage? Ni ses parents, ni les miens, ni nos amis n'ont exprimé une seule seconde un sentiment de gène durant la journée. Jamais nous n'avons ressenti que notre mariage était «anormal». Nous étions toutes les deux en robes blanches dessinées par Johanne Riis, une styliste bruxelloise. Il fallait dire «oui», avec les invités en arrière-plan. Nous avions les alliances, le carnet de mariage. Le côté symbolique, très important pour elle et moi, était au rendez-vous. Tu vis ta journée de mariage comme dans les films. Je pense que nous n'aurions pas retrouvé cela avec le Pacs. C'est ce qui me freinait. Après la mairie, nous sommes partis pour le Château de Ruisbroek, le temps était superbe, le champagne coulait à flots, tout était parfait. Je m'occupais de la musique programmée ensemble, et Vanessa s'occupait des invités, entre 50 et 70 personnes étaient présentes. Barbecue, deejay, open bar…Tout s'est passé très vite.
Vous avez eu la chance de tomber amoureuse d'une Belge. Auriez-vous envisagé de vous marier à l'étranger si elle avait été française? Je ne sais pas si j'aurais pensé au mariage. Mais on aurait sans doute fait le délire d'aller se marier à Las Vegas. En revanche, nous ne nous serions sans doute pas pacsées. Je n'ai jamais aimé cette loi. Je voulais vivre une journée magique. J'espère que le mariage sera ouvert à tous dès la prochaine élection présidentielle. Mais pour ma part, comme je m'installe en Belgique, et que tout ce que nous achèterons sera ici, ça ne pose pas trop de problèmes. Même si j'ai toujours mon appartement à Paris, même si je travaille toujours en France, aujourd'hui ma vie est en Belgique.
Votre vie professionnelle est-elle également en Belgique? Non, mes tourneurs sont toujours en France. L'été prochain, j'ai prévu une tournée d'une vingtaine de concerts. Et du 5 décembre au 8 janvier 2007, je participe au spectacle «Salut Joe!», en hommage à Joe Dassin, mis en scène par Philippe Hersant. Ce spectacle aura lieu au Cirque d'hiver Bouglione à Paris et regroupe 30 artistes, danseurs, musiciens, acrobates et chanteurs, dont une grande partie est issue de la Star Academy. 32 concerts sont prévus à Paris, suivis d'une tournée française. En Belgique, j'envisage de travailler à terme avec Vanessa, mais je préfère ne pas en parler pour l'instant.
Voir son site officiel et son interview dans Têtu n°109.
Photos DR
par Marjorie Marcillac
Copyright tetu.com
Enghien, vendredi 18 août à 15h. Anne-Laure et Vanessa se passent la bague au doigt. Pour tetu.com, la chanteuse de 23 ans, révélée par la «Star Academy 2», dévoile la rencontre avec la femme de sa vie, la cérémonie et ses projets d'avenir.
Mairie d'Enghien (Belgique), vendredi 18 août à 15h. Anne-Laure et Vanessa se passent la bague au doigt. Pour tetu.com, la chanteuse de 23 ans, révélée par la «Star Academy 2», dévoile la rencontre avec la femme de sa vie, la cérémonie et ses projets d'avenir.
Comment avez-vous rencontré Vanessa? C'était lors d'un concert acoustique au Vogue à Bruxelles, le 2 décembre 2005. Elle était gérante de l'établissement. Ce fut le vrai coup de foudre. La demande en mariage est venue naturellement. En Belgique, c'est tellement évident depuis que la loi est passée. Elle s'est mise à genou, puis moi aussi. À nouveau elle. Et re-moi. Jusqu'au moment où nous avons vraiment pris la décision. C'était le rêve de ma vie, mais j'avoue que je n'y pensais plus. En France, c'était inespéré.
Comment s'est passé le mariage? Ni ses parents, ni les miens, ni nos amis n'ont exprimé une seule seconde un sentiment de gène durant la journée. Jamais nous n'avons ressenti que notre mariage était «anormal». Nous étions toutes les deux en robes blanches dessinées par Johanne Riis, une styliste bruxelloise. Il fallait dire «oui», avec les invités en arrière-plan. Nous avions les alliances, le carnet de mariage. Le côté symbolique, très important pour elle et moi, était au rendez-vous. Tu vis ta journée de mariage comme dans les films. Je pense que nous n'aurions pas retrouvé cela avec le Pacs. C'est ce qui me freinait. Après la mairie, nous sommes partis pour le Château de Ruisbroek, le temps était superbe, le champagne coulait à flots, tout était parfait. Je m'occupais de la musique programmée ensemble, et Vanessa s'occupait des invités, entre 50 et 70 personnes étaient présentes. Barbecue, deejay, open bar…Tout s'est passé très vite.
Vous avez eu la chance de tomber amoureuse d'une Belge. Auriez-vous envisagé de vous marier à l'étranger si elle avait été française? Je ne sais pas si j'aurais pensé au mariage. Mais on aurait sans doute fait le délire d'aller se marier à Las Vegas. En revanche, nous ne nous serions sans doute pas pacsées. Je n'ai jamais aimé cette loi. Je voulais vivre une journée magique. J'espère que le mariage sera ouvert à tous dès la prochaine élection présidentielle. Mais pour ma part, comme je m'installe en Belgique, et que tout ce que nous achèterons sera ici, ça ne pose pas trop de problèmes. Même si j'ai toujours mon appartement à Paris, même si je travaille toujours en France, aujourd'hui ma vie est en Belgique.
Votre vie professionnelle est-elle également en Belgique? Non, mes tourneurs sont toujours en France. L'été prochain, j'ai prévu une tournée d'une vingtaine de concerts. Et du 5 décembre au 8 janvier 2007, je participe au spectacle «Salut Joe!», en hommage à Joe Dassin, mis en scène par Philippe Hersant. Ce spectacle aura lieu au Cirque d'hiver Bouglione à Paris et regroupe 30 artistes, danseurs, musiciens, acrobates et chanteurs, dont une grande partie est issue de la Star Academy. 32 concerts sont prévus à Paris, suivis d'une tournée française. En Belgique, j'envisage de travailler à terme avec Vanessa, mais je préfère ne pas en parler pour l'instant.
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Avec Biolay, son Pygmalion (22/09/2006)
Élodie Frégé a trouvé son style : attendez-vous à être agréablement surpris
BRUXELLES Le premier album d'Élodie Frégé n'avait pas convaincu plus que ça. Quelques titres sortaient du lot pourtant : ceux qu'elle avait signés de sa plume et on aurait dû se douter que, derrière le formatage Star Ac', se cachait une véritable artiste en devenir. Avec son deuxième opus, Élo, qui avait cette après-midi-là des allures que Brigitte Bardot lui aurait enviées à l'époque, a vu juste. Elle a trouvé son style (de la vraie chanson à texte servie en guitare-voix) et son Pygmalion (Benjamin Biolay) et Dieu que c'est bon. Rencontre avec celle qui crée la surprise en cette fin d'année.
En écoutant cet album-là, on se rend compte que la Star Academy est loin derrière maintenant...
"C'est assez évident, oui. Quand je suis revenue de la tournée Star Ac', je savais ce que je n'avais plus envie de faire : je ne voulais plus chanter des reprises. J'ai donc repris ma guitare, j'avais fait beaucoup de guitare classique auparavant, et j'ai recommencé à jouer. C'est quand j'ai commencé à c o m p o s e r quelques petites choses, que je me suis dit que, peut-être, je pourrais faire mes propres chansons moi-même. Les textes, la poésie, le jeu avec les mots, ça m'a toujours attirée, donc je me suis amusée et finalement je me suis retrouvée avec des chansons. Et je me suis dit que je devais peut-être les faire écouter. Je me disais que si, par bonheur, ma maison de disques acceptait, ça me fera un super beau deuxième album."
L'album a été réalisé et écrit en partie par Benjamin Biolay. Comment s'est passée votre rencontre ?
"On s'est croisés lors d'un concert de Florent Marchet. Je lui avais dit que j'étais en train d'écrire des chansons et que s'il avait envie de les écouter... Je savais que, comme j'avais fait une émission de télé-réalité, ça pouvait ne pas l'intéresser. Et il est venu et il m'a écoutée chez moi. Ça l'a charmé. Il m'a dit que j'étais une chanteuse folk, qu'il adorait ma manière de jouer, de chanter, que c'était vachement intime. Ça m'a donné du courage et de l'espoir. J'ai fait écouter mes chansons à d'autres gens, à ma maison de disques. Et c'est parti de là."
Il a donc accepté sans a priori ?
"Oui. Je pensais d'ailleurs qu'il n'accepterait pas parce qu'il avait l'air vachement fermé en interview. Il me donnait l'impression de grogner contre tout et n'importe quoi. Finalement, ça s'est super bien passé, on est devenus super potes, il me connaît, il a su rentrer dans mon univers et me cerner complètement. Les chansons qu'il a écrites, c'est comme si je les avais écrites moi-même. C'est mon Pygmalion en quelque sorte. On était sur le même terrain, on allait dans le même sens. Il m'a dit que j'avais été sa muse pendant le temps de l'album et qu'il était content d'avoir retrouvé le goût de l'écriture."
Le duo avec lui, sur Le jeu des 7 erreurs, s'est donc imposé naturellement ?
"Oui, c'est arrivé pendant le studio. Il pensait que nos voix allaient bien se marier. On a essayé la chanson et on a bien rigolé parce qu'elle est assez ironique : je parle des hommes comme de gros machos. C'est un homme et une femme qui se crachent des choses à la figure et, dans le refrain, on se retrouve, parce qu'on cherche tous le grand amour, l'histoire longue et extraordinaire. Et c'est pour ça que j'ai décidé d'appeler cet album Le jeu des 7 erreurs : vu qu'il y a 6 chansons de moi, 6 chansons de Benjamin, notre rencontre a vraiment été fusionnelle, donc ça me semblait logique."
Cet album traite, comme le précédent d'amour insatisfait. Mais, rassurez-nous, vous y croyez encore ?
"Je suis mélancolique du romantisme. Je trouve que ça manque beaucoup à notre époque. Je suis vraiment tombée dans la génération sans tabou : les couples libertins, la tromperie, le mensonge... C'est devenu banal. C'est dommage, parce que, avant, on prenait quand même des risques. Maintenant, beaucoup moins. J'aimerais bien faire confiance un petit peu... Je suis très fleur bleue mais très lucide. Je ne suis pas très contemplative : je me venge dans mes chansons, je ressors la hargne que j'ai contre les hommes... et les femmes, parce que nous, on est pires voire pareilles ! Je sais que je suis mon pire ennemi. C'est pour ça que j'écris toutes ces choses que je crains : ça me libère et ça m'évite peut-être quelque part de commettre ces erreurs, justement."
Que vous inspire aujourd'hui votre premier album ?
"Disons que c'était une ébauche. Ce n'était pas une erreur. En fait, pour les quatre derniers candidats, ils avaient déjà fait une sélection de titres qu'ils pensaient correspondants à notre univers, alors qu'on n'était même pas encore sortis. J'ai eu de la chance de pouvoir mettre trois chansons à moi ! Je ne sais pas comment l'appeler le premier : je n'en ai pas honte. Je suis contente de l'avoir fait mais je suis tellement plus heureuse d'avoir fait celui-là !"
Élodie Frégé, Le jeu des 7 erreurs (Universal).
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La confiance revient
BRUXELLES Élodie l'avoue : si son album est si différent du premier, c'est parce qu'elle-même a pas mal changé. "Je me sens mieux dans ma peau. Je n'assumais pas du tout avant d'avoir gagné la Star Ac'. J'allais sur scène limite à reculons en me disant : ce n'est pas moi que les gens attendent. Ça n'allait pas du tout mais je n'étais pas heurtée au point de faire une dépression. C'est en rentrant de la tournée que j'ai commencé à revenir à mes bases. J'adore Hardy, Brassens beaucoup... Je suis nostalgique de ne pas être née dans ces années-là. J'aurais adoré voir Brassens sur scène, connaître Gainsbourg... Mais aujourd'hui, il y a des gens comme ça qui existent aussi : Benjamin, pour moi, c'est un des meilleurs auteurs-compositeurs de sa génération. Et je trouve qu'il n'a pas le succès qu'il mérite."
En tout cas, Élodie commence à retrouver confiance en elle ("Je sais que maintenant mon travail mérite qu'on s'y attarde") et espère bien monter sur scène souvent. "Je suis impatiente. Je ne m'y connais pas du tout en scène toute seule. J'espère avoir la reconnaissance d'auteur-compositeur que je peux mériter et que l'étiquette se décollera d'elle-même. J'espère qu'on me donnera ma chance en tant qu'artiste... disons artiste en développement, et pas rescapée de la Star Ac'."
http://www.dhnet.be - Propos recueillis par Déborah Laurent - © La Dernière Heure 2006
Élodie Frégé a trouvé son style : attendez-vous à être agréablement surpris
BRUXELLES Le premier album d'Élodie Frégé n'avait pas convaincu plus que ça. Quelques titres sortaient du lot pourtant : ceux qu'elle avait signés de sa plume et on aurait dû se douter que, derrière le formatage Star Ac', se cachait une véritable artiste en devenir. Avec son deuxième opus, Élo, qui avait cette après-midi-là des allures que Brigitte Bardot lui aurait enviées à l'époque, a vu juste. Elle a trouvé son style (de la vraie chanson à texte servie en guitare-voix) et son Pygmalion (Benjamin Biolay) et Dieu que c'est bon. Rencontre avec celle qui crée la surprise en cette fin d'année.
En écoutant cet album-là, on se rend compte que la Star Academy est loin derrière maintenant...
"C'est assez évident, oui. Quand je suis revenue de la tournée Star Ac', je savais ce que je n'avais plus envie de faire : je ne voulais plus chanter des reprises. J'ai donc repris ma guitare, j'avais fait beaucoup de guitare classique auparavant, et j'ai recommencé à jouer. C'est quand j'ai commencé à c o m p o s e r quelques petites choses, que je me suis dit que, peut-être, je pourrais faire mes propres chansons moi-même. Les textes, la poésie, le jeu avec les mots, ça m'a toujours attirée, donc je me suis amusée et finalement je me suis retrouvée avec des chansons. Et je me suis dit que je devais peut-être les faire écouter. Je me disais que si, par bonheur, ma maison de disques acceptait, ça me fera un super beau deuxième album."
L'album a été réalisé et écrit en partie par Benjamin Biolay. Comment s'est passée votre rencontre ?
"On s'est croisés lors d'un concert de Florent Marchet. Je lui avais dit que j'étais en train d'écrire des chansons et que s'il avait envie de les écouter... Je savais que, comme j'avais fait une émission de télé-réalité, ça pouvait ne pas l'intéresser. Et il est venu et il m'a écoutée chez moi. Ça l'a charmé. Il m'a dit que j'étais une chanteuse folk, qu'il adorait ma manière de jouer, de chanter, que c'était vachement intime. Ça m'a donné du courage et de l'espoir. J'ai fait écouter mes chansons à d'autres gens, à ma maison de disques. Et c'est parti de là."
Il a donc accepté sans a priori ?
"Oui. Je pensais d'ailleurs qu'il n'accepterait pas parce qu'il avait l'air vachement fermé en interview. Il me donnait l'impression de grogner contre tout et n'importe quoi. Finalement, ça s'est super bien passé, on est devenus super potes, il me connaît, il a su rentrer dans mon univers et me cerner complètement. Les chansons qu'il a écrites, c'est comme si je les avais écrites moi-même. C'est mon Pygmalion en quelque sorte. On était sur le même terrain, on allait dans le même sens. Il m'a dit que j'avais été sa muse pendant le temps de l'album et qu'il était content d'avoir retrouvé le goût de l'écriture."
Le duo avec lui, sur Le jeu des 7 erreurs, s'est donc imposé naturellement ?
"Oui, c'est arrivé pendant le studio. Il pensait que nos voix allaient bien se marier. On a essayé la chanson et on a bien rigolé parce qu'elle est assez ironique : je parle des hommes comme de gros machos. C'est un homme et une femme qui se crachent des choses à la figure et, dans le refrain, on se retrouve, parce qu'on cherche tous le grand amour, l'histoire longue et extraordinaire. Et c'est pour ça que j'ai décidé d'appeler cet album Le jeu des 7 erreurs : vu qu'il y a 6 chansons de moi, 6 chansons de Benjamin, notre rencontre a vraiment été fusionnelle, donc ça me semblait logique."
Cet album traite, comme le précédent d'amour insatisfait. Mais, rassurez-nous, vous y croyez encore ?
"Je suis mélancolique du romantisme. Je trouve que ça manque beaucoup à notre époque. Je suis vraiment tombée dans la génération sans tabou : les couples libertins, la tromperie, le mensonge... C'est devenu banal. C'est dommage, parce que, avant, on prenait quand même des risques. Maintenant, beaucoup moins. J'aimerais bien faire confiance un petit peu... Je suis très fleur bleue mais très lucide. Je ne suis pas très contemplative : je me venge dans mes chansons, je ressors la hargne que j'ai contre les hommes... et les femmes, parce que nous, on est pires voire pareilles ! Je sais que je suis mon pire ennemi. C'est pour ça que j'écris toutes ces choses que je crains : ça me libère et ça m'évite peut-être quelque part de commettre ces erreurs, justement."
Que vous inspire aujourd'hui votre premier album ?
"Disons que c'était une ébauche. Ce n'était pas une erreur. En fait, pour les quatre derniers candidats, ils avaient déjà fait une sélection de titres qu'ils pensaient correspondants à notre univers, alors qu'on n'était même pas encore sortis. J'ai eu de la chance de pouvoir mettre trois chansons à moi ! Je ne sais pas comment l'appeler le premier : je n'en ai pas honte. Je suis contente de l'avoir fait mais je suis tellement plus heureuse d'avoir fait celui-là !"
Élodie Frégé, Le jeu des 7 erreurs (Universal).
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La confiance revient
BRUXELLES Élodie l'avoue : si son album est si différent du premier, c'est parce qu'elle-même a pas mal changé. "Je me sens mieux dans ma peau. Je n'assumais pas du tout avant d'avoir gagné la Star Ac'. J'allais sur scène limite à reculons en me disant : ce n'est pas moi que les gens attendent. Ça n'allait pas du tout mais je n'étais pas heurtée au point de faire une dépression. C'est en rentrant de la tournée que j'ai commencé à revenir à mes bases. J'adore Hardy, Brassens beaucoup... Je suis nostalgique de ne pas être née dans ces années-là. J'aurais adoré voir Brassens sur scène, connaître Gainsbourg... Mais aujourd'hui, il y a des gens comme ça qui existent aussi : Benjamin, pour moi, c'est un des meilleurs auteurs-compositeurs de sa génération. Et je trouve qu'il n'a pas le succès qu'il mérite."
En tout cas, Élodie commence à retrouver confiance en elle ("Je sais que maintenant mon travail mérite qu'on s'y attarde") et espère bien monter sur scène souvent. "Je suis impatiente. Je ne m'y connais pas du tout en scène toute seule. J'espère avoir la reconnaissance d'auteur-compositeur que je peux mériter et que l'étiquette se décollera d'elle-même. J'espère qu'on me donnera ma chance en tant qu'artiste... disons artiste en développement, et pas rescapée de la Star Ac'."
http://www.dhnet.be - Propos recueillis par Déborah Laurent - © La Dernière Heure 2006
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Site d'une maison de production qui organise des concerts:
Michal, Sofia Essaïdi, Hoda et Jérémy Amelin font partie de leurs artistes.
On y apprend que Michal sortira son nouvel album le 8 janvier.
http://www.lplcproductions.com/
Michal, Sofia Essaïdi, Hoda et Jérémy Amelin font partie de leurs artistes.
On y apprend que Michal sortira son nouvel album le 8 janvier.
http://www.lplcproductions.com/
[img]http://img14.imageshack.us/img14/8854/bannirefotmf.jpg[/img]