Le loft VS le savoir VIVRE...
Modérateur : Elise-Gisèle
Rey Cheevas a écritMon intention n étais vraiment pas de dénigrée qui que ce soit et c est pour ça que j ai vraiment fait attention de nommé personne en particulier. Il avait juste le fait que dans les topic en général ont aborde pas vraiment cette aspect la des lofteurs (trop occupée a rire des boxer de Seb ) , quand selon moi voir un gars toujours couper les autres quand ils ont une discution ou voir la fille dire plus de sacre en 3 minute que ma grand-mère a pus en dire dans ça vie . Je dit que ça vaut bin une petite réflection ....non???
Tu ne dénigres pas, tu constates et tu nous fais part de tes obsevations. Quel est le mal? Mais tu vois c'est comme la maîtrise de la langue parlée et de son écrit, il ne faut pas aborder ces sujets là car on se sent facilement interpeler par l'effort et ça ce n'est pas notre fort...
Tu ne dénigres pas, tu constates et tu nous fais part de tes obsevations. Quel est le mal? Mais tu vois c'est comme la maîtrise de la langue parlée et de son écrit, il ne faut pas aborder ces sujets là car on se sent facilement interpeler par l'effort et ça ce n'est pas notre fort...
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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en effet moi aussi je trouve que le savoir-vivre est une espèce en voie de disparition mais je ne blame pas les jeunes de sa mais leurs parents
chez moi toute la famille s'assoit pour manger à la table familiale à la même heure c'est-à-dire qu'on mange pas quand sa nous tente mes gars ont appris a ne pas mettre les coudes sur la table et à prendre des bouchées raisonnables et à macher la bouche fermer
y ne rotent pas a table et encore moins y pètent pas non plus mon chum et moi on aurait jamais accepté sa
mes je leur ai appris sa et j'ai tenu mon bout et j'ai commencé tôt avec eux
y ont appris tôt à vouvoyer les adultes jusqu'à ceux-ci leur permettent de les tutoyer et la encore comme y ont appris a travailler dans le public y ont encore de la misère à tutoyer quelqu'un qui leur demande
le manque de savoir-vivre est un reflet d'une société qui fait passer la liberté individuelle devant la liberté collective
chez moi toute la famille s'assoit pour manger à la table familiale à la même heure c'est-à-dire qu'on mange pas quand sa nous tente mes gars ont appris a ne pas mettre les coudes sur la table et à prendre des bouchées raisonnables et à macher la bouche fermer
y ne rotent pas a table et encore moins y pètent pas non plus mon chum et moi on aurait jamais accepté sa
mes je leur ai appris sa et j'ai tenu mon bout et j'ai commencé tôt avec eux
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Mimichouette a écriten effet moi aussi je trouve que le savoir-vivre est une espèce en voie de disparition mais je ne blame pas les jeunes de sa mais leurs parents
chez moi toute la famille s'assoit pour manger à la table familiale à la même heure c'est-à-dire qu'on mange pas quand sa nous tente mes gars ont appris a ne pas mettre les coudes sur la table et à prendre des bouchées raisonnables et à macher la bouche fermer
y ne rotent pas a table et encore moins y pètent pas non plus mon chum et moi on aurait jamais accepté sa
mes je leur ai appris sa et j'ai tenu mon bout et j'ai commencé tôt avec eux
y ont appris tôt à vouvoyer les adultes jusqu'à ceux-ci leur permettent de les tutoyer et la encore comme y ont appris a travailler dans le public y ont encore de la misère à tutoyer quelqu'un qui leur demande
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tu devrait te nommée Harfang des neige vue que tu semble très rare .....lolllllll le fait des coudes ça table est un autre très bonne exemple que j avais remarquer il a au moins une a 2 personne a tout les repas qui fait ça ....
chez moi toute la famille s'assoit pour manger à la table familiale à la même heure c'est-à-dire qu'on mange pas quand sa nous tente mes gars ont appris a ne pas mettre les coudes sur la table et à prendre des bouchées raisonnables et à macher la bouche fermer
y ne rotent pas a table et encore moins y pètent pas non plus mon chum et moi on aurait jamais accepté sa
mes je leur ai appris sa et j'ai tenu mon bout et j'ai commencé tôt avec eux
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tu devrait te nommée Harfang des neige vue que tu semble très rare .....lolllllll le fait des coudes ça table est un autre très bonne exemple que j avais remarquer il a au moins une a 2 personne a tout les repas qui fait ça ....
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Ça ne veux pas dire non plus qu'ils n'ont pas reçu d'éducation de la part de leur parents. Mes parents n'auraient jamais accepté que je rotte, sacre ou autre en public ou encore autour d'une table au souper. Et si ça devait arriver, que ce soit seulement avec mes parents ou avec d'autres personne, je devais absoluement m'excuser. J'ai toujours vouvoyé les gens plus vieux que moi et si j'avais le malheur de sacrer devant mes parents, je me faisait réprimender. Malheureusement, je dois avouer qu'à l'âge de 23 ans, je sacre comme une malade, et j'ai honte de le dire (mais vous me connaissez pas alors...). Mes parents n'ont jamais sacré devant moi, le reste de ma famille non plus alors, parfois ça n'a rien à voir.
Ce n'est pas non plus une question d'éducation dite académique, ni d'emploi. Je suis présentement à l'université dans un domaine qui exigera, plus tard, que j'ai un total contrôle de mes émotions et un total respect envers quiconque. Mais je sacre pareil... Je travaille dans un "fast-food" et ce n'est pas un métier hyper valorisé/valorisant mais tout de même je suis hyper respectueuse envers mes clients et les gens avec qui je travaille. Je ne suis quand même pas une "colone"! C'est pas là que j'ai appris à sacrer mais bien au secondaire et pourtant, j'étais dans une institution semi-privée où le respect était très important.
Petite tranche de vie mais c'est pour montrer que ça n'a parfois (et très souvent) pas rapport du tout avec l'éducation...
Ce n'est pas non plus une question d'éducation dite académique, ni d'emploi. Je suis présentement à l'université dans un domaine qui exigera, plus tard, que j'ai un total contrôle de mes émotions et un total respect envers quiconque. Mais je sacre pareil... Je travaille dans un "fast-food" et ce n'est pas un métier hyper valorisé/valorisant mais tout de même je suis hyper respectueuse envers mes clients et les gens avec qui je travaille. Je ne suis quand même pas une "colone"! C'est pas là que j'ai appris à sacrer mais bien au secondaire et pourtant, j'étais dans une institution semi-privée où le respect était très important.
Petite tranche de vie mais c'est pour montrer que ça n'a parfois (et très souvent) pas rapport du tout avec l'éducation...
P.S: je mets aussi mes coudes sur la table, pas qu'on ne me l'ai pas appris mais je ne vois seulement pas ça comme un manque de respect ou de civisme (peut-être pourriez-vous m'éclairer là-dessus). J'essaie tout de même de me retenir lorsque je vais dans les "grands restaurant" ou encore lorsque je mange avec des gens que je connais plus ou moins
ange_bleu a écritP.S: je mets aussi mes coudes sur la table, pas qu'on ne me l'ai pas appris mais je ne vois seulement pas ça comme un manque de respect ou de civisme (peut-être pourriez-vous m'éclairer là-dessus). J'essaie tout de même de me retenir lorsque je vais dans les "grands restaurant" ou encore lorsque je mange avec des gens que je connais plus ou moins
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
myrale a écrit
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
Pour la simple et bonne raison que c'est vu comme un manque de civisme par certaine personnes... je comprends toujours pas pourquoi mais c'est ce que ma grand-mère m'a appris mais tu semble voir ça comme un manque de civisme, est-ce que ce serais possible que tu m'explique ça un peu, ça manque à ma culture
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
Pour la simple et bonne raison que c'est vu comme un manque de civisme par certaine personnes... je comprends toujours pas pourquoi mais c'est ce que ma grand-mère m'a appris mais tu semble voir ça comme un manque de civisme, est-ce que ce serais possible que tu m'explique ça un peu, ça manque à ma culture
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myrale a écrit
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
Il me semble que de lui poser la question c'est y répondre. J'ai hâte de lire sa réponse.
je suis curieux,
si tu ne vois pas ça comme un manque de respect ou de civisme, pourquoi changes-tu tes habitudes en ces occasions?
Il me semble que de lui poser la question c'est y répondre. J'ai hâte de lire sa réponse.
Au plaisir!
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sasa 30 a écritPour une des rares fois cette anné j'vais défendre les lofteur....Je ne veut pas défendre certain de leur comportment mais il sont humains et un peut comme nous il leur arrive des égard de conduites...moi même desfois il m'arrive de lacher un sacre de rotté a la table etc....`J'pense qu'a force d'être enfermé il oublier qu'il sont filmé.
Pis moé genre qui est ton amie, pfff je ne te pensais pas comme ça.
Signée celle qui ne sacre full genre jamais
Pis moé genre qui est ton amie, pfff je ne te pensais pas comme ça.
Signée celle qui ne sacre full genre jamais
Rey Cheevas a écritnon selon la bien seance les coudes sur la table furent longtemps conscrit mais dans la bien seance moderne ils sont tolérés sauf lors du repas en tant que tel ( lors des conversation entre service et avant le repas c est OK) .
Oui ça je le savais, mais je ne comprends pas pourquoi ;) à savoir si c'est malpropre (et pourquoi) ou quoi que ce soit c'est sur que, de nos jours, plusieurs règles de bienscéance sont oubliés voir même boudées. Je ne crois aps que ce soit une bonne chose. Je suis encore de la vieille école et j'ai conservé la plupart de ses règles qui m'ont été transmises par mes grands-parents et mes parents. À l'âge de 5 ans, je savais déjà la bonne façon de mettre une table et tout, mais on ne m'a pas appris à ne pas mettre les coudes sur la table. Ma grand-mère me l'a conseillé lorsque j'avais 18 ans et, rendu là, c,est sur de changer nos habitudes surtout lorsqu'on ne comprends pas la raison de cette règles.
Oui ça je le savais, mais je ne comprends pas pourquoi ;) à savoir si c'est malpropre (et pourquoi) ou quoi que ce soit c'est sur que, de nos jours, plusieurs règles de bienscéance sont oubliés voir même boudées. Je ne crois aps que ce soit une bonne chose. Je suis encore de la vieille école et j'ai conservé la plupart de ses règles qui m'ont été transmises par mes grands-parents et mes parents. À l'âge de 5 ans, je savais déjà la bonne façon de mettre une table et tout, mais on ne m'a pas appris à ne pas mettre les coudes sur la table. Ma grand-mère me l'a conseillé lorsque j'avais 18 ans et, rendu là, c,est sur de changer nos habitudes surtout lorsqu'on ne comprends pas la raison de cette règles.
Savoir-Manger ou Mourir
l'homme mange ; l'homme d'esprit seul sait manger (Anthelme Brillat-Savarin)
--------------------------------------------------------------------------------
règles élémentaires | dresser la table | places à table | au restaurant
Règles élémentaires
C'est à table qu'on distingue les honnêtes hommes des goujats. Il s'agit donc en ce domaine de s'astreindre à une discipline de fer et de respecter au moins les règles élémentaires de la politesse. La première d'entre elles est la patience. Ne vous approchez pas de la table sans y être invité par la maîtresse de maison et une fois assis, attendez que tous les convives soient servis avant de commencer à manger. Peu importe si ce qu'il y a dans votre assiette refroidit, vous devez attendre que l'hôte d'honneur ou les maîtres de maison aient commencé.
La position correcte à table est la suivante : vous devez vous tenir droit sur votre chaise sans vous appuyer sur le dossier, vos bras doivent être le long du corps et vos poings sur la table, près du bord. Ne mettez pas vos coudes sur la table et n'adoptez pas cette attitude si déplaisante qui consiste à placer l'avant-bras parallèlement au bord de la table, à l'extrémité d'icelui.
Il va de soi que les bruits de bouche, les éclaboussures, les précipitations en tout genre sont à proscrire. Un fameux "code de la table" datant de 1642 édictait les règles élémentaires de la cour d'Autriche : "on ne doit pas se balancer sur sa chaise, ne se frotter contre son siège, boire la bouche pleine, mettre les mains dans les plats, jeter les os sous la table, lècher ses doigts, cracher dans les assiettes, se moucher dans la nappe, boire bestialement". On peut ajouter dans les attitudes bestiales à éviter absolument : manger la bouche ouverte et parler la bouche pleine. Si on vous interroge alors que vous avez la bouche pleine, avalez calmement et parlez après avoir vidé votre bouche. Vous devez donc, et cela est d'ailleurs beaucoup plus élégant, faire de petites bouchées. Tous les comportements qui tiennent du goinfre sont à éviter, vous passeriez pour un pique-assiette qui ne sait pas se tenir.
A table, l'usage est ici de ne pas toucher à la nourriture avant que tous les convives ne soient servis. C'est une coutume démocratique, en ce qu'elle établit l'égalité dans l'apaisement de la faim, mais déplorable en ce qu'elle vous réduit à manger froids des mets qui doivent être chauds. Hélas ! Elle est absolue, rigide, et vous passerez pour un goinfre malappris si vous passez outre ... Il n'est pas nécessaire d'achever la portion qui vous a été servie. Les Américains sont grands gâcheurs de nourriture ; ils admettent qu'un invité ne vide pas son assiette ; ils seraient choqués si le même convive se servait de pain pour "saucer" ...
André Maurois
Les fautes de goût (de politesse) décrites ci-dessus sont les plus lourdes, les moins pardonnables à un homme bien élevé. Mais sachez aussi qu'on ne lit jamais à table, surtout en compagnie d'une femme, qu'on ne déplie sa serviette que dans le sens de la longueur (pas entièrement donc) et qu'on la pose sur les genoux (pas de serviette autour du cou sorti de la petite enfance), qu'on ne pose pas les coudes sur la table, qu'on ne fait pas de gestes brusques, qu'on n'étale pas ses mains et qu'on ne joue pas avec son couteau, avec son verre, avec son pain ni avec son porte-couteau. Si vous vous sentez l'âme d'un artiste, attendez d'être seul pour façonner de petites sculptures en mie de pain.
Dans une moindre mesure, tâchez de ne jamais poser vos couverts sales sur la table ni sur le rebord de votre assiette. Utilisez le porte-couteau ou placez-les dans votre assiette. A la fin du repas, ne repliez pas votre serviette mais posez-la à droite de votre assiette.
Si vous ne devez pas être désagréable avec le personnel qui fait le service, vous ne devez en revanche pas lui parler. Pour indiquer que vous avez assez de vin à un maître d'hôtel qui voudrait vous servir, touchez votre verre du doigt. Ne dites pas merci, ne soulevez pas votre verre (sauf la coupe de champagne) lorsqu'on vous sert.
Pour boire, ne mettez pas vos doigts en "aile de pigeon". Pour manger, prenez la fourchette de la main droite ; si vous utilisez un couteau, prenez la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite. Les index ne doivent pas se rapprocher des dents de la fourchette ni dépasser la virole qui sépare le manche de la lame du couteau. N'utilisez pas votre couteau pour accumuler des aliments sur votre fourchette tenue en main gauche. Seuls les biscuits, la pâtisserie sèche, les raisins et les cerises peuvent se manger avec les doigts. A ces exceptions près, tous les aliments doivent être mangés avec des couverts, y compris les fruits, les gâteaux, les tartes, ...
Quant au pain, s'il est un des composants indispensables de la table, il doit être utilisé avec élégance. N'en coupez pas d'énormes morceaux pour "pousser" mais découpez-en de petites portions que vous tiendrez délicatement. Ne mordez pas directement dans votre morceau de pain et ne "saucez" pas votre assiette, même si votre bout de pain est au bout de votre fourchette.
à lire ces règles je ne suis plus sûr d'être un honnête homme
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C'est à table qu'on distingue les honnêtes hommes des goujats. Il s'agit donc en ce domaine de s'astreindre à une discipline de fer et de respecter au moins les règles élémentaires de la politesse. La première d'entre elles est la patience. Ne vous approchez pas de la table sans y être invité par la maîtresse de maison et une fois assis, attendez que tous les convives soient servis avant de commencer à manger. Peu importe si ce qu'il y a dans votre assiette refroidit, vous devez attendre que l'hôte d'honneur ou les maîtres de maison aient commencé.
La position correcte à table est la suivante : vous devez vous tenir droit sur votre chaise sans vous appuyer sur le dossier, vos bras doivent être le long du corps et vos poings sur la table, près du bord. Ne mettez pas vos coudes sur la table et n'adoptez pas cette attitude si déplaisante qui consiste à placer l'avant-bras parallèlement au bord de la table, à l'extrémité d'icelui.
Il va de soi que les bruits de bouche, les éclaboussures, les précipitations en tout genre sont à proscrire. Un fameux "code de la table" datant de 1642 édictait les règles élémentaires de la cour d'Autriche : "on ne doit pas se balancer sur sa chaise, ne se frotter contre son siège, boire la bouche pleine, mettre les mains dans les plats, jeter les os sous la table, lècher ses doigts, cracher dans les assiettes, se moucher dans la nappe, boire bestialement". On peut ajouter dans les attitudes bestiales à éviter absolument : manger la bouche ouverte et parler la bouche pleine. Si on vous interroge alors que vous avez la bouche pleine, avalez calmement et parlez après avoir vidé votre bouche. Vous devez donc, et cela est d'ailleurs beaucoup plus élégant, faire de petites bouchées. Tous les comportements qui tiennent du goinfre sont à éviter, vous passeriez pour un pique-assiette qui ne sait pas se tenir.
A table, l'usage est ici de ne pas toucher à la nourriture avant que tous les convives ne soient servis. C'est une coutume démocratique, en ce qu'elle établit l'égalité dans l'apaisement de la faim, mais déplorable en ce qu'elle vous réduit à manger froids des mets qui doivent être chauds. Hélas ! Elle est absolue, rigide, et vous passerez pour un goinfre malappris si vous passez outre ... Il n'est pas nécessaire d'achever la portion qui vous a été servie. Les Américains sont grands gâcheurs de nourriture ; ils admettent qu'un invité ne vide pas son assiette ; ils seraient choqués si le même convive se servait de pain pour "saucer" ...
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Les fautes de goût (de politesse) décrites ci-dessus sont les plus lourdes, les moins pardonnables à un homme bien élevé. Mais sachez aussi qu'on ne lit jamais à table, surtout en compagnie d'une femme, qu'on ne déplie sa serviette que dans le sens de la longueur (pas entièrement donc) et qu'on la pose sur les genoux (pas de serviette autour du cou sorti de la petite enfance), qu'on ne pose pas les coudes sur la table, qu'on ne fait pas de gestes brusques, qu'on n'étale pas ses mains et qu'on ne joue pas avec son couteau, avec son verre, avec son pain ni avec son porte-couteau. Si vous vous sentez l'âme d'un artiste, attendez d'être seul pour façonner de petites sculptures en mie de pain.
Dans une moindre mesure, tâchez de ne jamais poser vos couverts sales sur la table ni sur le rebord de votre assiette. Utilisez le porte-couteau ou placez-les dans votre assiette. A la fin du repas, ne repliez pas votre serviette mais posez-la à droite de votre assiette.
Si vous ne devez pas être désagréable avec le personnel qui fait le service, vous ne devez en revanche pas lui parler. Pour indiquer que vous avez assez de vin à un maître d'hôtel qui voudrait vous servir, touchez votre verre du doigt. Ne dites pas merci, ne soulevez pas votre verre (sauf la coupe de champagne) lorsqu'on vous sert.
Pour boire, ne mettez pas vos doigts en "aile de pigeon". Pour manger, prenez la fourchette de la main droite ; si vous utilisez un couteau, prenez la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite. Les index ne doivent pas se rapprocher des dents de la fourchette ni dépasser la virole qui sépare le manche de la lame du couteau. N'utilisez pas votre couteau pour accumuler des aliments sur votre fourchette tenue en main gauche. Seuls les biscuits, la pâtisserie sèche, les raisins et les cerises peuvent se manger avec les doigts. A ces exceptions près, tous les aliments doivent être mangés avec des couverts, y compris les fruits, les gâteaux, les tartes, ...
Quant au pain, s'il est un des composants indispensables de la table, il doit être utilisé avec élégance. N'en coupez pas d'énormes morceaux pour "pousser" mais découpez-en de petites portions que vous tiendrez délicatement. Ne mordez pas directement dans votre morceau de pain et ne "saucez" pas votre assiette, même si votre bout de pain est au bout de votre fourchette.
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je croit que ça rapport avec le fait de ne pas S'imposer premièrement , par la suite comme tu dit Ange plusieurs règles étais et ne sont plus . Souvent employer par la Haute- bourgeoisie ils n'étais en place que pour mieux distinguer les gens et leurs statu.
En y pensant ils passe leurs journée a vouloir se distingués les un des autres , quand cette option d un très bon savoir vivre est a leurs portée.... c est comique ...lollllll
En y pensant ils passe leurs journée a vouloir se distingués les un des autres , quand cette option d un très bon savoir vivre est a leurs portée.... c est comique ...lollllll
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myrale a écritSavoir-Manger ou Mourir
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C'est à table qu'on distingue les honnêtes hommes des goujats. Il s'agit donc en ce domaine de s'astreindre à une discipline de fer et de respecter au moins les règles élémentaires de la politesse. La première d'entre elles est la patience. Ne vous approchez pas de la table sans y être invité par la maîtresse de maison et une fois assis, attendez que tous les convives soient servis avant de commencer à manger. Peu importe si ce qu'il y a dans votre assiette refroidit, vous devez attendre que l'hôte d'honneur ou les maîtres de maison aient commencé.
La position correcte à table est la suivante : vous devez vous tenir droit sur votre chaise sans vous appuyer sur le dossier, vos bras doivent être le long du corps et vos poings sur la table, près du bord. Ne mettez pas vos coudes sur la table et n'adoptez pas cette attitude si déplaisante qui consiste à placer l'avant-bras parallèlement au bord de la table, à l'extrémité d'icelui.
Il va de soi que les bruits de bouche, les éclaboussures, les précipitations en tout genre sont à proscrire. Un fameux "code de la table" datant de 1642 édictait les règles élémentaires de la cour d'Autriche : "on ne doit pas se balancer sur sa chaise, ne se frotter contre son siège, boire la bouche pleine, mettre les mains dans les plats, jeter les os sous la table, lècher ses doigts, cracher dans les assiettes, se moucher dans la nappe, boire bestialement". On peut ajouter dans les attitudes bestiales à éviter absolument : manger la bouche ouverte et parler la bouche pleine. Si on vous interroge alors que vous avez la bouche pleine, avalez calmement et parlez après avoir vidé votre bouche. Vous devez donc, et cela est d'ailleurs beaucoup plus élégant, faire de petites bouchées. Tous les comportements qui tiennent du goinfre sont à éviter, vous passeriez pour un pique-assiette qui ne sait pas se tenir.
A table, l'usage est ici de ne pas toucher à la nourriture avant que tous les convives ne soient servis. C'est une coutume démocratique, en ce qu'elle établit l'égalité dans l'apaisement de la faim, mais déplorable en ce qu'elle vous réduit à manger froids des mets qui doivent être chauds. Hélas ! Elle est absolue, rigide, et vous passerez pour un goinfre malappris si vous passez outre ... Il n'est pas nécessaire d'achever la portion qui vous a été servie. Les Américains sont grands gâcheurs de nourriture ; ils admettent qu'un invité ne vide pas son assiette ; ils seraient choqués si le même convive se servait de pain pour "saucer" ...
André Maurois
Les fautes de goût (de politesse) décrites ci-dessus sont les plus lourdes, les moins pardonnables à un homme bien élevé. Mais sachez aussi qu'on ne lit jamais à table, surtout en compagnie d'une femme, qu'on ne déplie sa serviette que dans le sens de la longueur (pas entièrement donc) et qu'on la pose sur les genoux (pas de serviette autour du cou sorti de la petite enfance), qu'on ne pose pas les coudes sur la table, qu'on ne fait pas de gestes brusques, qu'on n'étale pas ses mains et qu'on ne joue pas avec son couteau, avec son verre, avec son pain ni avec son porte-couteau. Si vous vous sentez l'âme d'un artiste, attendez d'être seul pour façonner de petites sculptures en mie de pain.
Dans une moindre mesure, tâchez de ne jamais poser vos couverts sales sur la table ni sur le rebord de votre assiette. Utilisez le porte-couteau ou placez-les dans votre assiette. A la fin du repas, ne repliez pas votre serviette mais posez-la à droite de votre assiette.
Si vous ne devez pas être désagréable avec le personnel qui fait le service, vous ne devez en revanche pas lui parler. Pour indiquer que vous avez assez de vin à un maître d'hôtel qui voudrait vous servir, touchez votre verre du doigt. Ne dites pas merci, ne soulevez pas votre verre (sauf la coupe de champagne) lorsqu'on vous sert.
Pour boire, ne mettez pas vos doigts en "aile de pigeon". Pour manger, prenez la fourchette de la main droite ; si vous utilisez un couteau, prenez la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite. Les index ne doivent pas se rapprocher des dents de la fourchette ni dépasser la virole qui sépare le manche de la lame du couteau. N'utilisez pas votre couteau pour accumuler des aliments sur votre fourchette tenue en main gauche. Seuls les biscuits, la pâtisserie sèche, les raisins et les cerises peuvent se manger avec les doigts. A ces exceptions près, tous les aliments doivent être mangés avec des couverts, y compris les fruits, les gâteaux, les tartes, ...
Quant au pain, s'il est un des composants indispensables de la table, il doit être utilisé avec élégance. N'en coupez pas d'énormes morceaux pour "pousser" mais découpez-en de petites portions que vous tiendrez délicatement. Ne mordez pas directement dans votre morceau de pain et ne "saucez" pas votre assiette, même si votre bout de pain est au bout de votre fourchette.
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Merci pour ton eclairement sur le sujet je dit pas que ont est toujours en 1850 mais le fait de savoir les grandes lignes de ca peux te faire evitée de passer pour un pas de classe. sourtous a T.V ..... A T.V pensez s'y ...lolllll
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C'est à table qu'on distingue les honnêtes hommes des goujats. Il s'agit donc en ce domaine de s'astreindre à une discipline de fer et de respecter au moins les règles élémentaires de la politesse. La première d'entre elles est la patience. Ne vous approchez pas de la table sans y être invité par la maîtresse de maison et une fois assis, attendez que tous les convives soient servis avant de commencer à manger. Peu importe si ce qu'il y a dans votre assiette refroidit, vous devez attendre que l'hôte d'honneur ou les maîtres de maison aient commencé.
La position correcte à table est la suivante : vous devez vous tenir droit sur votre chaise sans vous appuyer sur le dossier, vos bras doivent être le long du corps et vos poings sur la table, près du bord. Ne mettez pas vos coudes sur la table et n'adoptez pas cette attitude si déplaisante qui consiste à placer l'avant-bras parallèlement au bord de la table, à l'extrémité d'icelui.
Il va de soi que les bruits de bouche, les éclaboussures, les précipitations en tout genre sont à proscrire. Un fameux "code de la table" datant de 1642 édictait les règles élémentaires de la cour d'Autriche : "on ne doit pas se balancer sur sa chaise, ne se frotter contre son siège, boire la bouche pleine, mettre les mains dans les plats, jeter les os sous la table, lècher ses doigts, cracher dans les assiettes, se moucher dans la nappe, boire bestialement". On peut ajouter dans les attitudes bestiales à éviter absolument : manger la bouche ouverte et parler la bouche pleine. Si on vous interroge alors que vous avez la bouche pleine, avalez calmement et parlez après avoir vidé votre bouche. Vous devez donc, et cela est d'ailleurs beaucoup plus élégant, faire de petites bouchées. Tous les comportements qui tiennent du goinfre sont à éviter, vous passeriez pour un pique-assiette qui ne sait pas se tenir.
A table, l'usage est ici de ne pas toucher à la nourriture avant que tous les convives ne soient servis. C'est une coutume démocratique, en ce qu'elle établit l'égalité dans l'apaisement de la faim, mais déplorable en ce qu'elle vous réduit à manger froids des mets qui doivent être chauds. Hélas ! Elle est absolue, rigide, et vous passerez pour un goinfre malappris si vous passez outre ... Il n'est pas nécessaire d'achever la portion qui vous a été servie. Les Américains sont grands gâcheurs de nourriture ; ils admettent qu'un invité ne vide pas son assiette ; ils seraient choqués si le même convive se servait de pain pour "saucer" ...
André Maurois
Les fautes de goût (de politesse) décrites ci-dessus sont les plus lourdes, les moins pardonnables à un homme bien élevé. Mais sachez aussi qu'on ne lit jamais à table, surtout en compagnie d'une femme, qu'on ne déplie sa serviette que dans le sens de la longueur (pas entièrement donc) et qu'on la pose sur les genoux (pas de serviette autour du cou sorti de la petite enfance), qu'on ne pose pas les coudes sur la table, qu'on ne fait pas de gestes brusques, qu'on n'étale pas ses mains et qu'on ne joue pas avec son couteau, avec son verre, avec son pain ni avec son porte-couteau. Si vous vous sentez l'âme d'un artiste, attendez d'être seul pour façonner de petites sculptures en mie de pain.
Dans une moindre mesure, tâchez de ne jamais poser vos couverts sales sur la table ni sur le rebord de votre assiette. Utilisez le porte-couteau ou placez-les dans votre assiette. A la fin du repas, ne repliez pas votre serviette mais posez-la à droite de votre assiette.
Si vous ne devez pas être désagréable avec le personnel qui fait le service, vous ne devez en revanche pas lui parler. Pour indiquer que vous avez assez de vin à un maître d'hôtel qui voudrait vous servir, touchez votre verre du doigt. Ne dites pas merci, ne soulevez pas votre verre (sauf la coupe de champagne) lorsqu'on vous sert.
Pour boire, ne mettez pas vos doigts en "aile de pigeon". Pour manger, prenez la fourchette de la main droite ; si vous utilisez un couteau, prenez la fourchette de la main gauche et le couteau de la main droite. Les index ne doivent pas se rapprocher des dents de la fourchette ni dépasser la virole qui sépare le manche de la lame du couteau. N'utilisez pas votre couteau pour accumuler des aliments sur votre fourchette tenue en main gauche. Seuls les biscuits, la pâtisserie sèche, les raisins et les cerises peuvent se manger avec les doigts. A ces exceptions près, tous les aliments doivent être mangés avec des couverts, y compris les fruits, les gâteaux, les tartes, ...
Quant au pain, s'il est un des composants indispensables de la table, il doit être utilisé avec élégance. N'en coupez pas d'énormes morceaux pour "pousser" mais découpez-en de petites portions que vous tiendrez délicatement. Ne mordez pas directement dans votre morceau de pain et ne "saucez" pas votre assiette, même si votre bout de pain est au bout de votre fourchette.
à lire ces règles je ne suis plus sûr d'être un honnête homme
Merci pour ton eclairement sur le sujet je dit pas que ont est toujours en 1850 mais le fait de savoir les grandes lignes de ca peux te faire evitée de passer pour un pas de classe. sourtous a T.V ..... A T.V pensez s'y ...lolllll