ÇA VA FAIRE LE BRAILLAGE !
Modérateur : Elise-Gisèle
Voici l'article:
Opinion
L'art de s'entretuer pour oublier que l'on meurt - Loft Story, ou la dernière scène
Jean Pierre Desaulniers, Professeur en communication à l'Université du Québec à Montréal
Édition du vendredi 17 octobre 2003
Mots clés : mort
De nouveaux médicaments calment la souffrance des agonisants et soulagent les proches du déclin final. Des professionnels peu impliqués émotivement avec le mourant le prennent en charge dans des contextes hautement spécialisés, épargnant encore une fois à la famille la cruelle tâche d'accompagner l'être aimé jusqu'au trépas. Les longues et pénibles sessions d'exposition du corps et de réception des condoléances se font rares. Le plus souvent, tout se bâcle rapidement dans la plus stricte intimité.
Finis aussi les interminables cérémonies religieuses, le cortège d'automobiles au cimetière, la descente du cercueil, la poignée de terre, les derniers adieux déchirants. Plus question non plus de l'ancien et sévère code du deuil se prolongeant jusqu'à plusieurs mois après le décès. La mort s'est faite discrète et aussi expéditive qu'une course chez le dépanneur.
Nous avons ainsi banni presque tous les rituels sociaux entourant le décès, ne conservant qu'un bref rassemblement familial restreint. Nous avons désappris à vivre avec cette inéluctable réalité. Et moins nous la fréquentons, plus elle nous effraie. Bref, la mort est devenue un énorme tabou.
Comment dès lors s'en approcher de nouveau sans trop de trouble, sans ressentir un sentiment de menace insupportable, sinon en la mettant en scène sous forme de jeu? En simulant son passage, en organisant artificiellement un rituel de mise à mort, dans un contexte de gros fun, d'éclat de joie et de relâchement des moeurs.
Dans mon jargon de prof en communication, il s'agit d'une esquive: traiter d'un sujet en insistant abondamment sur son contraire. Par exemple, en publicité, parler d'argent, pas celui que nous devrons sacrifier mais celui que nous économiserons. L'anthropologue Lévi-Strauss a inventé une formule extraordinaire pour ce genre de mise en scène: symétrique et inverse. Parler d'une chose en traitant exactement de son contraire.
À qui le tour ?
Mettre en scène des jeunes, la fleur de l'âge, pétants de santé, énergiques, déterminés, ambitieux, prêts aux pires excès alimentaires, sexuels ou autres... Débordants de vie. Tout le contraire d'êtres fragiles et souffreteux. Et les obliger à s'entretuer systématiquement chaque semaine sous le prétexte de trouver parmi eux le couple le plus résistant qu'on désignera comme étant idéal. Ces assassinats vont permettre d'entretenir et de répéter pendant deux mois un véritable rituel de la mort, de la fréquenter et, peut-être par voie d'habitude, de s'y familiariser. Tel est le sens véritable de Loft Story et des productions du genre, leur vraie dérive: faire de la mort un cérémonial hebdomadaire, en plein party et sous les apparences d'une course au meilleur mariage...
Oubliez les stépettes de la petite blonde ou les décolletés plongeants de la grande brune, les trempettes dans le jacusi ou les minauderies dans les coins. Pour que deux jeunes survivent, dix autres devront mourir. L'intérêt des Loft Story débute avec les tremblements nerveux du gars qui se demande comment les filles vont faire pour en envoyer deux au gibet après seulement deux jours. Une remarque déplacée, une traînerie de trop, un rot, une flatulence incommodante, un rien, le moindre geste peut déclencher une chute fatale.
Loft Story, c'est d'abord la menace et l'angoisse de la mort, de la disparition. À qui le tour, cette semaine? Comment les juges, tantôt les filles, tantôt les gars, vont-ils assumer leur rôle de procureurs? Avec quel sang-froid ou quel effroi? Seront-ils bourrés de remords en procédant aussi crûment à un assassinat ou conserveront-ils l'esprit libre et serein? Quels motifs vont-ils évoquer pour annoncer l'exécution de l'un d'entre eux? Nonchalance, timidité, discrétion, machisme, inculture, etc., tout peut devenir prétexte à condamnation puisqu'il s'agit d'un milieu clos et étroit, sans code ni loi préalables. En fait, la raison, le motif, ne compte pas. Il n'y a d'intérêt que pour l'acte lui-même: quelqu'un doit mourir.
Viennent ensuite les réactions des condamnés. Comment vit-on la corde au cou? Accepteront-ils leur sort avec résignation ou essaieront-ils de tout faire pour échapper à leur destin? Quelle stratégie utiliseront-ils pour amadouer leurs bourreaux ultimes, le peuple votant? À quoi vont-ils occuper les quelques jours de sursis?
Puis, chaque dimanche, le peuple se prononce et gracie l'un des deux condamnés. Le verdict devient de cette manière impersonnel, mais surtout, il provient d'une zone extérieure, invisible des lofteurs, exactement dans la même position où Dieu, anciennement, décidait du sort de chacun. Les téléspectateurs usurpent ainsi le rôle du bon Dieu... Un des deux condamnés sera ainsi sauvé in extremis, au seuil de son trépas. Pour l'autre, le verdict populaire devient une exécution publique, subite et sans appel. L'absence de son nom, un bref silence, va le détruire, l'anéantir. Les regards se portent sur lui. C'est fini, kaput, irrévocable. Out. Aucun pardon présidentiel, aucun miracle. La mort en direct.
Dès lors, le trépassé ne parle plus. Il se déplace de façon mécanique, irréelle. On l'aide à prendre ses choses, à se diriger vers la sortie, à aborder le vide, le néant. Il sort. Il part. Seule demeure une consternation creuse au sein du groupe.
L'obsession de la disparition
Puis, le mort nous livre son testament, comme dans le cas d'Occupation double, directement de l'intérieur de son cercueil. Il est seul dans le cocon sombre de la limousine. Il roule vers une destination inconnue. Coupé de ses colocataires à tout jamais, il s'autorise des excès de franchise impensables de son vivant... Il parle une dernière fois, comme si son âme, sa vraie nature, nous apparaissait durant quelques instants avant de s'évanouir à jamais.
Dans le loft, la vie reprend. On se console, on se dit que c'était mieux ainsi, que de toute façon il n'aurait pas pu résister plus longtemps, que son temps était venu, etc. Les formules creuses et clichés du deuil. Le spectre de la mort s'efface, mais pour quelques heures seulement. D'ici peu, la ronde meurtrière va reprendre...
Derrière une façade ludique et hautement sexuée, il faut «lire» ces émissions de télé-réalité comme rituel de la mort, rituel cru, livide, montrant des gens indolents, discutant des affaires de la «famille» comme s'il étaient réunis dans le fumoir des soins palliatifs ou au sous-sol du salon funéraire.
Star Académie, fort de sa résurrection finale, aura été la version soft du rituel. Facteur de risque et son attirance pour le dégoûtant, pour le cadavérique, deviendra la version hard. Et une grande obsession centrale: la disparition.
À la sortie du paradis terrestre, Dieu aurait abandonné le premier couple en disant à Adam et Ève: «Allez et multipliez-vous.» Dans Loft Story, on dit aux locataires: «Restez et réduisez-vous» pour nous révéler un nouveau couple primordial. Symétrique et inverse, disait le structuraliste. Oubliez dès lors la vision paradisiaque de ces adonis qui n'ont rien d'autre à faire que de baiser, donner la vie. Regardez-les plutôt vivre dans un enfer meurtrier où ils donnent la mort. Soixante-trois jours de cohabitation avec ce spectre que 20 caméras de surveillance tentent de capter...
Opinion
L'art de s'entretuer pour oublier que l'on meurt - Loft Story, ou la dernière scène
Jean Pierre Desaulniers, Professeur en communication à l'Université du Québec à Montréal
Édition du vendredi 17 octobre 2003
Mots clés : mort
De nouveaux médicaments calment la souffrance des agonisants et soulagent les proches du déclin final. Des professionnels peu impliqués émotivement avec le mourant le prennent en charge dans des contextes hautement spécialisés, épargnant encore une fois à la famille la cruelle tâche d'accompagner l'être aimé jusqu'au trépas. Les longues et pénibles sessions d'exposition du corps et de réception des condoléances se font rares. Le plus souvent, tout se bâcle rapidement dans la plus stricte intimité.
Finis aussi les interminables cérémonies religieuses, le cortège d'automobiles au cimetière, la descente du cercueil, la poignée de terre, les derniers adieux déchirants. Plus question non plus de l'ancien et sévère code du deuil se prolongeant jusqu'à plusieurs mois après le décès. La mort s'est faite discrète et aussi expéditive qu'une course chez le dépanneur.
Nous avons ainsi banni presque tous les rituels sociaux entourant le décès, ne conservant qu'un bref rassemblement familial restreint. Nous avons désappris à vivre avec cette inéluctable réalité. Et moins nous la fréquentons, plus elle nous effraie. Bref, la mort est devenue un énorme tabou.
Comment dès lors s'en approcher de nouveau sans trop de trouble, sans ressentir un sentiment de menace insupportable, sinon en la mettant en scène sous forme de jeu? En simulant son passage, en organisant artificiellement un rituel de mise à mort, dans un contexte de gros fun, d'éclat de joie et de relâchement des moeurs.
Dans mon jargon de prof en communication, il s'agit d'une esquive: traiter d'un sujet en insistant abondamment sur son contraire. Par exemple, en publicité, parler d'argent, pas celui que nous devrons sacrifier mais celui que nous économiserons. L'anthropologue Lévi-Strauss a inventé une formule extraordinaire pour ce genre de mise en scène: symétrique et inverse. Parler d'une chose en traitant exactement de son contraire.
À qui le tour ?
Mettre en scène des jeunes, la fleur de l'âge, pétants de santé, énergiques, déterminés, ambitieux, prêts aux pires excès alimentaires, sexuels ou autres... Débordants de vie. Tout le contraire d'êtres fragiles et souffreteux. Et les obliger à s'entretuer systématiquement chaque semaine sous le prétexte de trouver parmi eux le couple le plus résistant qu'on désignera comme étant idéal. Ces assassinats vont permettre d'entretenir et de répéter pendant deux mois un véritable rituel de la mort, de la fréquenter et, peut-être par voie d'habitude, de s'y familiariser. Tel est le sens véritable de Loft Story et des productions du genre, leur vraie dérive: faire de la mort un cérémonial hebdomadaire, en plein party et sous les apparences d'une course au meilleur mariage...
Oubliez les stépettes de la petite blonde ou les décolletés plongeants de la grande brune, les trempettes dans le jacusi ou les minauderies dans les coins. Pour que deux jeunes survivent, dix autres devront mourir. L'intérêt des Loft Story débute avec les tremblements nerveux du gars qui se demande comment les filles vont faire pour en envoyer deux au gibet après seulement deux jours. Une remarque déplacée, une traînerie de trop, un rot, une flatulence incommodante, un rien, le moindre geste peut déclencher une chute fatale.
Loft Story, c'est d'abord la menace et l'angoisse de la mort, de la disparition. À qui le tour, cette semaine? Comment les juges, tantôt les filles, tantôt les gars, vont-ils assumer leur rôle de procureurs? Avec quel sang-froid ou quel effroi? Seront-ils bourrés de remords en procédant aussi crûment à un assassinat ou conserveront-ils l'esprit libre et serein? Quels motifs vont-ils évoquer pour annoncer l'exécution de l'un d'entre eux? Nonchalance, timidité, discrétion, machisme, inculture, etc., tout peut devenir prétexte à condamnation puisqu'il s'agit d'un milieu clos et étroit, sans code ni loi préalables. En fait, la raison, le motif, ne compte pas. Il n'y a d'intérêt que pour l'acte lui-même: quelqu'un doit mourir.
Viennent ensuite les réactions des condamnés. Comment vit-on la corde au cou? Accepteront-ils leur sort avec résignation ou essaieront-ils de tout faire pour échapper à leur destin? Quelle stratégie utiliseront-ils pour amadouer leurs bourreaux ultimes, le peuple votant? À quoi vont-ils occuper les quelques jours de sursis?
Puis, chaque dimanche, le peuple se prononce et gracie l'un des deux condamnés. Le verdict devient de cette manière impersonnel, mais surtout, il provient d'une zone extérieure, invisible des lofteurs, exactement dans la même position où Dieu, anciennement, décidait du sort de chacun. Les téléspectateurs usurpent ainsi le rôle du bon Dieu... Un des deux condamnés sera ainsi sauvé in extremis, au seuil de son trépas. Pour l'autre, le verdict populaire devient une exécution publique, subite et sans appel. L'absence de son nom, un bref silence, va le détruire, l'anéantir. Les regards se portent sur lui. C'est fini, kaput, irrévocable. Out. Aucun pardon présidentiel, aucun miracle. La mort en direct.
Dès lors, le trépassé ne parle plus. Il se déplace de façon mécanique, irréelle. On l'aide à prendre ses choses, à se diriger vers la sortie, à aborder le vide, le néant. Il sort. Il part. Seule demeure une consternation creuse au sein du groupe.
L'obsession de la disparition
Puis, le mort nous livre son testament, comme dans le cas d'Occupation double, directement de l'intérieur de son cercueil. Il est seul dans le cocon sombre de la limousine. Il roule vers une destination inconnue. Coupé de ses colocataires à tout jamais, il s'autorise des excès de franchise impensables de son vivant... Il parle une dernière fois, comme si son âme, sa vraie nature, nous apparaissait durant quelques instants avant de s'évanouir à jamais.
Dans le loft, la vie reprend. On se console, on se dit que c'était mieux ainsi, que de toute façon il n'aurait pas pu résister plus longtemps, que son temps était venu, etc. Les formules creuses et clichés du deuil. Le spectre de la mort s'efface, mais pour quelques heures seulement. D'ici peu, la ronde meurtrière va reprendre...
Derrière une façade ludique et hautement sexuée, il faut «lire» ces émissions de télé-réalité comme rituel de la mort, rituel cru, livide, montrant des gens indolents, discutant des affaires de la «famille» comme s'il étaient réunis dans le fumoir des soins palliatifs ou au sous-sol du salon funéraire.
Star Académie, fort de sa résurrection finale, aura été la version soft du rituel. Facteur de risque et son attirance pour le dégoûtant, pour le cadavérique, deviendra la version hard. Et une grande obsession centrale: la disparition.
À la sortie du paradis terrestre, Dieu aurait abandonné le premier couple en disant à Adam et Ève: «Allez et multipliez-vous.» Dans Loft Story, on dit aux locataires: «Restez et réduisez-vous» pour nous révéler un nouveau couple primordial. Symétrique et inverse, disait le structuraliste. Oubliez dès lors la vision paradisiaque de ces adonis qui n'ont rien d'autre à faire que de baiser, donner la vie. Regardez-les plutôt vivre dans un enfer meurtrier où ils donnent la mort. Soixante-trois jours de cohabitation avec ce spectre que 20 caméras de surveillance tentent de capter...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Trivial a écritjai fini de me justifié la dessus!
jvous dit que c est dur pour certains! et p-etre pas pour tout le monde mais jvous dit juste certaines personnes ont cette facilité d etre émut et c est tout!
Certains vont utiliser leurs larmes pour avoir la sympathie du public.....d`autres vont user de stratégie pour atteindre leur but. Ils utilisent donc leur propre capacité pour atteindre leur but.
A mon oeil à moi, ceux-là sont plus intéressants à suivre dans le JEU.
jvous dit que c est dur pour certains! et p-etre pas pour tout le monde mais jvous dit juste certaines personnes ont cette facilité d etre émut et c est tout!
Certains vont utiliser leurs larmes pour avoir la sympathie du public.....d`autres vont user de stratégie pour atteindre leur but. Ils utilisent donc leur propre capacité pour atteindre leur but.
A mon oeil à moi, ceux-là sont plus intéressants à suivre dans le JEU.
[color=#000000]
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~[/color]
[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
Trivial a écritjai fini de me justifié la dessus!
jvous dit que c est dur pour certains! et p-etre pas pour tout le monde mais jvous dit juste certaines personnes ont cette facilité d etre émut et c est tout!
Mon dieu, j'espère que personne ne te force à te justifier... On a droit à nos émotions et à notre façon de les vivre...
J'ai une job où je dois être "tough" et ce week end, j'ai écouté de la TV et de l'opéra la larme à l'oeil...
jvous dit que c est dur pour certains! et p-etre pas pour tout le monde mais jvous dit juste certaines personnes ont cette facilité d etre émut et c est tout!
Mon dieu, j'espère que personne ne te force à te justifier... On a droit à nos émotions et à notre façon de les vivre...
J'ai une job où je dois être "tough" et ce week end, j'ai écouté de la TV et de l'opéra la larme à l'oeil...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
J'avoue que j'ai beaucoup de difficulté à comprendre la peine des lofteurs quand il y a un départ. Ils ne se connaissaient pas il y a une semaine et là c'est comme la fin du monde.
OK, il semblerait que c'est intense dans le loft mais wowww minute... heyyyy, on dirait que la gestapo est venu chercher Maude je mettrais plus cela sur le compte de l'âge des participants, ils sont des boules d'émotions.
Imaginons un loft avec des personnes de 40 à 50 ans, je ne pense pas que ça pleurerais autant.
OK, il semblerait que c'est intense dans le loft mais wowww minute... heyyyy, on dirait que la gestapo est venu chercher Maude je mettrais plus cela sur le compte de l'âge des participants, ils sont des boules d'émotions.
Imaginons un loft avec des personnes de 40 à 50 ans, je ne pense pas que ça pleurerais autant.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=-WVm38B6hhw[/url]
et aussi je pense qu ils ont pitié les uns des autres
le proffesseur a pa tout a fait tordd de faire un parallaile avec la mort
bin c ca peut etre ils se voient mort ca les fait pleurer
ils voient les autres possiblemennt mort et ca les fait pleurer aussi
et faut dire que quand on commence a pleurer ca se peut con soi pu cap darreter et meme con entraine les autres dans le mood des pleur
le proffesseur a pa tout a fait tordd de faire un parallaile avec la mort
bin c ca peut etre ils se voient mort ca les fait pleurer
ils voient les autres possiblemennt mort et ca les fait pleurer aussi
et faut dire que quand on commence a pleurer ca se peut con soi pu cap darreter et meme con entraine les autres dans le mood des pleur
[color=#0000FF][b]N o n, t u n e l e s a u r a s p a s m o n s e c r e t [/b][/color]
- jojo3couleurs
- Immortel du Domaine
- Messages : 23194
- Inscription : jeu. nov. 02, 2006 1:00 am
moi ce qui m'énerve cette année, outre le braillage, c'est la constante justification que les lofteurs font à chaque fois qu'un événement les fait brailler... ils répètent inlassablement que 'seuls les anciens lofteurs peuvent comprendre', qu'il faut être dans le loft pour savoir exactement ce qui se passe et patati et patata...
C'est sûr que je n'ai jamais été dans le loft, je ne sais pas 'exactement' comment on se sent là-dedans... Mais j'essaie de me mettre à leur place et je trouve que les situations ne sont pas aussi intenses qu'ils veulent nous faire croire... ça commence à être 'gros'.... à la limite, (et Trivial peut ne pas être d'accord) je trouve qu'ils exagèrent leur peine pour passer pour des gens 'biens' et 'avec de bons sentiments' à la télévision.
C'est sûr que je n'ai jamais été dans le loft, je ne sais pas 'exactement' comment on se sent là-dedans... Mais j'essaie de me mettre à leur place et je trouve que les situations ne sont pas aussi intenses qu'ils veulent nous faire croire... ça commence à être 'gros'.... à la limite, (et Trivial peut ne pas être d'accord) je trouve qu'ils exagèrent leur peine pour passer pour des gens 'biens' et 'avec de bons sentiments' à la télévision.
-
- Illustre Pie
- Messages : 381
- Inscription : mer. oct. 17, 2007 12:00 am
- Alexandra555
- Magicien des Mots
- Messages : 3707
- Inscription : ven. sept. 28, 2007 12:00 am
Frasie a écritJ'avoue que j'ai beaucoup de difficulté à comprendre la peine des lofteurs quand il y a un départ. Ils ne se connaissaient pas il y a une semaine et là c'est comme la fin du monde.
OK, il semblerait que c'est intense dans le loft mais wowww minute... heyyyy, on dirait que la gestapo est venu chercher Maude je mettrais plus cela sur le compte de l'âge des participants, ils sont des boules d'émotions.
Imaginons un loft avec des personnes de 40 à 50 ans, je ne pense pas que ça pleurerais autant.
Belle comparaison.
Cela serait très intéressant de voir quel genre de dynamique il y aurait avec un groupe plus âgé. Pas tant pour les voir "jouer" mais pour voir si les comportements seraient semblables à ceux qu'on voit dans le Loft depuis quelques années.
OK, il semblerait que c'est intense dans le loft mais wowww minute... heyyyy, on dirait que la gestapo est venu chercher Maude je mettrais plus cela sur le compte de l'âge des participants, ils sont des boules d'émotions.
Imaginons un loft avec des personnes de 40 à 50 ans, je ne pense pas que ça pleurerais autant.
Belle comparaison.
Cela serait très intéressant de voir quel genre de dynamique il y aurait avec un groupe plus âgé. Pas tant pour les voir "jouer" mais pour voir si les comportements seraient semblables à ceux qu'on voit dans le Loft depuis quelques années.
[color=#4040BF][i]Ça, c'est moi. J'ai prêté mon visage à Kate pour qu'elle puisse faire des films.[/i][/color]
Consult1 a écritVoici l'article:
Opinion
L'art de s'entretuer pour oublier que l'on meurt - Loft Story, ou la dernière scène
Jean Pierre Desaulniers, Professeur en communication à l'Université du Québec à Montréal
Édition du vendredi 17 octobre 2003
Mots clés : mort
De nouveaux médicaments calment la souffrance des agonisants et soulagent les proches du déclin final. Des professionnels peu impliqués émotivement avec le mourant le prennent en charge dans des contextes hautement spécialisés, épargnant encore une fois à la famille la cruelle tâche d'accompagner l'être aimé jusqu'au trépas. Les longues et pénibles sessions d'exposition du corps et de réception des condoléances se font rares. Le plus souvent, tout se bâcle rapidement dans la plus stricte intimité.
Finis aussi les interminables cérémonies religieuses, le cortège d'automobiles au cimetière, la descente du cercueil, la poignée de terre, les derniers adieux déchirants. Plus question non plus de l'ancien et sévère code du deuil se prolongeant jusqu'à plusieurs mois après le décès. La mort s'est faite discrète et aussi expéditive qu'une course chez le dépanneur.
Nous avons ainsi banni presque tous les rituels sociaux entourant le décès, ne conservant qu'un bref rassemblement familial restreint. Nous avons désappris à vivre avec cette inéluctable réalité. Et moins nous la fréquentons, plus elle nous effraie. Bref, la mort est devenue un énorme tabou.
Comment dès lors s'en approcher de nouveau sans trop de trouble, sans ressentir un sentiment de menace insupportable, sinon en la mettant en scène sous forme de jeu? En simulant son passage, en organisant artificiellement un rituel de mise à mort, dans un contexte de gros fun, d'éclat de joie et de relâchement des moeurs.
Dans mon jargon de prof en communication, il s'agit d'une esquive: traiter d'un sujet en insistant abondamment sur son contraire. Par exemple, en publicité, parler d'argent, pas celui que nous devrons sacrifier mais celui que nous économiserons. L'anthropologue Lévi-Strauss a inventé une formule extraordinaire pour ce genre de mise en scène: symétrique et inverse. Parler d'une chose en traitant exactement de son contraire.
À qui le tour ?
Mettre en scène des jeunes, la fleur de l'âge, pétants de santé, énergiques, déterminés, ambitieux, prêts aux pires excès alimentaires, sexuels ou autres... Débordants de vie. Tout le contraire d'êtres fragiles et souffreteux. Et les obliger à s'entretuer systématiquement chaque semaine sous le prétexte de trouver parmi eux le couple le plus résistant qu'on désignera comme étant idéal. Ces assassinats vont permettre d'entretenir et de répéter pendant deux mois un véritable rituel de la mort, de la fréquenter et, peut-être par voie d'habitude, de s'y familiariser. Tel est le sens véritable de Loft Story et des productions du genre, leur vraie dérive: faire de la mort un cérémonial hebdomadaire, en plein party et sous les apparences d'une course au meilleur mariage...
Oubliez les stépettes de la petite blonde ou les décolletés plongeants de la grande brune, les trempettes dans le jacusi ou les minauderies dans les coins. Pour que deux jeunes survivent, dix autres devront mourir. L'intérêt des Loft Story débute avec les tremblements nerveux du gars qui se demande comment les filles vont faire pour en envoyer deux au gibet après seulement deux jours. Une remarque déplacée, une traînerie de trop, un rot, une flatulence incommodante, un rien, le moindre geste peut déclencher une chute fatale.
Loft Story, c'est d'abord la menace et l'angoisse de la mort, de la disparition. À qui le tour, cette semaine? Comment les juges, tantôt les filles, tantôt les gars, vont-ils assumer leur rôle de procureurs? Avec quel sang-froid ou quel effroi? Seront-ils bourrés de remords en procédant aussi crûment à un assassinat ou conserveront-ils l'esprit libre et serein? Quels motifs vont-ils évoquer pour annoncer l'exécution de l'un d'entre eux? Nonchalance, timidité, discrétion, machisme, inculture, etc., tout peut devenir prétexte à condamnation puisqu'il s'agit d'un milieu clos et étroit, sans code ni loi préalables. En fait, la raison, le motif, ne compte pas. Il n'y a d'intérêt que pour l'acte lui-même: quelqu'un doit mourir.
Viennent ensuite les réactions des condamnés. Comment vit-on la corde au cou? Accepteront-ils leur sort avec résignation ou essaieront-ils de tout faire pour échapper à leur destin? Quelle stratégie utiliseront-ils pour amadouer leurs bourreaux ultimes, le peuple votant? À quoi vont-ils occuper les quelques jours de sursis?
Puis, chaque dimanche, le peuple se prononce et gracie l'un des deux condamnés. Le verdict devient de cette manière impersonnel, mais surtout, il provient d'une zone extérieure, invisible des lofteurs, exactement dans la même position où Dieu, anciennement, décidait du sort de chacun. Les téléspectateurs usurpent ainsi le rôle du bon Dieu... Un des deux condamnés sera ainsi sauvé in extremis, au seuil de son trépas. Pour l'autre, le verdict populaire devient une exécution publique, subite et sans appel. L'absence de son nom, un bref silence, va le détruire, l'anéantir. Les regards se portent sur lui. C'est fini, kaput, irrévocable. Out. Aucun pardon présidentiel, aucun miracle. La mort en direct.
Dès lors, le trépassé ne parle plus. Il se déplace de façon mécanique, irréelle. On l'aide à prendre ses choses, à se diriger vers la sortie, à aborder le vide, le néant. Il sort. Il part. Seule demeure une consternation creuse au sein du groupe.
L'obsession de la disparition
Puis, le mort nous livre son testament, comme dans le cas d'Occupation double, directement de l'intérieur de son cercueil. Il est seul dans le cocon sombre de la limousine. Il roule vers une destination inconnue. Coupé de ses colocataires à tout jamais, il s'autorise des excès de franchise impensables de son vivant... Il parle une dernière fois, comme si son âme, sa vraie nature, nous apparaissait durant quelques instants avant de s'évanouir à jamais.
Dans le loft, la vie reprend. On se console, on se dit que c'était mieux ainsi, que de toute façon il n'aurait pas pu résister plus longtemps, que son temps était venu, etc. Les formules creuses et clichés du deuil. Le spectre de la mort s'efface, mais pour quelques heures seulement. D'ici peu, la ronde meurtrière va reprendre...
Derrière une façade ludique et hautement sexuée, il faut «lire» ces émissions de télé-réalité comme rituel de la mort, rituel cru, livide, montrant des gens indolents, discutant des affaires de la «famille» comme s'il étaient réunis dans le fumoir des soins palliatifs ou au sous-sol du salon funéraire.
Star Académie, fort de sa résurrection finale, aura été la version soft du rituel. Facteur de risque et son attirance pour le dégoûtant, pour le cadavérique, deviendra la version hard. Et une grande obsession centrale: la disparition.
À la sortie du paradis terrestre, Dieu aurait abandonné le premier couple en disant à Adam et Ève: «Allez et multipliez-vous.» Dans Loft Story, on dit aux locataires: «Restez et réduisez-vous» pour nous révéler un nouveau couple primordial. Symétrique et inverse, disait le structuraliste. Oubliez dès lors la vision paradisiaque de ces adonis qui n'ont rien d'autre à faire que de baiser, donner la vie. Regardez-les plutôt vivre dans un enfer meurtrier où ils donnent la mort. Soixante-trois jours de cohabitation avec ce spectre que 20 caméras de surveillance tentent de capter...
Excellent article merci
Opinion
L'art de s'entretuer pour oublier que l'on meurt - Loft Story, ou la dernière scène
Jean Pierre Desaulniers, Professeur en communication à l'Université du Québec à Montréal
Édition du vendredi 17 octobre 2003
Mots clés : mort
De nouveaux médicaments calment la souffrance des agonisants et soulagent les proches du déclin final. Des professionnels peu impliqués émotivement avec le mourant le prennent en charge dans des contextes hautement spécialisés, épargnant encore une fois à la famille la cruelle tâche d'accompagner l'être aimé jusqu'au trépas. Les longues et pénibles sessions d'exposition du corps et de réception des condoléances se font rares. Le plus souvent, tout se bâcle rapidement dans la plus stricte intimité.
Finis aussi les interminables cérémonies religieuses, le cortège d'automobiles au cimetière, la descente du cercueil, la poignée de terre, les derniers adieux déchirants. Plus question non plus de l'ancien et sévère code du deuil se prolongeant jusqu'à plusieurs mois après le décès. La mort s'est faite discrète et aussi expéditive qu'une course chez le dépanneur.
Nous avons ainsi banni presque tous les rituels sociaux entourant le décès, ne conservant qu'un bref rassemblement familial restreint. Nous avons désappris à vivre avec cette inéluctable réalité. Et moins nous la fréquentons, plus elle nous effraie. Bref, la mort est devenue un énorme tabou.
Comment dès lors s'en approcher de nouveau sans trop de trouble, sans ressentir un sentiment de menace insupportable, sinon en la mettant en scène sous forme de jeu? En simulant son passage, en organisant artificiellement un rituel de mise à mort, dans un contexte de gros fun, d'éclat de joie et de relâchement des moeurs.
Dans mon jargon de prof en communication, il s'agit d'une esquive: traiter d'un sujet en insistant abondamment sur son contraire. Par exemple, en publicité, parler d'argent, pas celui que nous devrons sacrifier mais celui que nous économiserons. L'anthropologue Lévi-Strauss a inventé une formule extraordinaire pour ce genre de mise en scène: symétrique et inverse. Parler d'une chose en traitant exactement de son contraire.
À qui le tour ?
Mettre en scène des jeunes, la fleur de l'âge, pétants de santé, énergiques, déterminés, ambitieux, prêts aux pires excès alimentaires, sexuels ou autres... Débordants de vie. Tout le contraire d'êtres fragiles et souffreteux. Et les obliger à s'entretuer systématiquement chaque semaine sous le prétexte de trouver parmi eux le couple le plus résistant qu'on désignera comme étant idéal. Ces assassinats vont permettre d'entretenir et de répéter pendant deux mois un véritable rituel de la mort, de la fréquenter et, peut-être par voie d'habitude, de s'y familiariser. Tel est le sens véritable de Loft Story et des productions du genre, leur vraie dérive: faire de la mort un cérémonial hebdomadaire, en plein party et sous les apparences d'une course au meilleur mariage...
Oubliez les stépettes de la petite blonde ou les décolletés plongeants de la grande brune, les trempettes dans le jacusi ou les minauderies dans les coins. Pour que deux jeunes survivent, dix autres devront mourir. L'intérêt des Loft Story débute avec les tremblements nerveux du gars qui se demande comment les filles vont faire pour en envoyer deux au gibet après seulement deux jours. Une remarque déplacée, une traînerie de trop, un rot, une flatulence incommodante, un rien, le moindre geste peut déclencher une chute fatale.
Loft Story, c'est d'abord la menace et l'angoisse de la mort, de la disparition. À qui le tour, cette semaine? Comment les juges, tantôt les filles, tantôt les gars, vont-ils assumer leur rôle de procureurs? Avec quel sang-froid ou quel effroi? Seront-ils bourrés de remords en procédant aussi crûment à un assassinat ou conserveront-ils l'esprit libre et serein? Quels motifs vont-ils évoquer pour annoncer l'exécution de l'un d'entre eux? Nonchalance, timidité, discrétion, machisme, inculture, etc., tout peut devenir prétexte à condamnation puisqu'il s'agit d'un milieu clos et étroit, sans code ni loi préalables. En fait, la raison, le motif, ne compte pas. Il n'y a d'intérêt que pour l'acte lui-même: quelqu'un doit mourir.
Viennent ensuite les réactions des condamnés. Comment vit-on la corde au cou? Accepteront-ils leur sort avec résignation ou essaieront-ils de tout faire pour échapper à leur destin? Quelle stratégie utiliseront-ils pour amadouer leurs bourreaux ultimes, le peuple votant? À quoi vont-ils occuper les quelques jours de sursis?
Puis, chaque dimanche, le peuple se prononce et gracie l'un des deux condamnés. Le verdict devient de cette manière impersonnel, mais surtout, il provient d'une zone extérieure, invisible des lofteurs, exactement dans la même position où Dieu, anciennement, décidait du sort de chacun. Les téléspectateurs usurpent ainsi le rôle du bon Dieu... Un des deux condamnés sera ainsi sauvé in extremis, au seuil de son trépas. Pour l'autre, le verdict populaire devient une exécution publique, subite et sans appel. L'absence de son nom, un bref silence, va le détruire, l'anéantir. Les regards se portent sur lui. C'est fini, kaput, irrévocable. Out. Aucun pardon présidentiel, aucun miracle. La mort en direct.
Dès lors, le trépassé ne parle plus. Il se déplace de façon mécanique, irréelle. On l'aide à prendre ses choses, à se diriger vers la sortie, à aborder le vide, le néant. Il sort. Il part. Seule demeure une consternation creuse au sein du groupe.
L'obsession de la disparition
Puis, le mort nous livre son testament, comme dans le cas d'Occupation double, directement de l'intérieur de son cercueil. Il est seul dans le cocon sombre de la limousine. Il roule vers une destination inconnue. Coupé de ses colocataires à tout jamais, il s'autorise des excès de franchise impensables de son vivant... Il parle une dernière fois, comme si son âme, sa vraie nature, nous apparaissait durant quelques instants avant de s'évanouir à jamais.
Dans le loft, la vie reprend. On se console, on se dit que c'était mieux ainsi, que de toute façon il n'aurait pas pu résister plus longtemps, que son temps était venu, etc. Les formules creuses et clichés du deuil. Le spectre de la mort s'efface, mais pour quelques heures seulement. D'ici peu, la ronde meurtrière va reprendre...
Derrière une façade ludique et hautement sexuée, il faut «lire» ces émissions de télé-réalité comme rituel de la mort, rituel cru, livide, montrant des gens indolents, discutant des affaires de la «famille» comme s'il étaient réunis dans le fumoir des soins palliatifs ou au sous-sol du salon funéraire.
Star Académie, fort de sa résurrection finale, aura été la version soft du rituel. Facteur de risque et son attirance pour le dégoûtant, pour le cadavérique, deviendra la version hard. Et une grande obsession centrale: la disparition.
À la sortie du paradis terrestre, Dieu aurait abandonné le premier couple en disant à Adam et Ève: «Allez et multipliez-vous.» Dans Loft Story, on dit aux locataires: «Restez et réduisez-vous» pour nous révéler un nouveau couple primordial. Symétrique et inverse, disait le structuraliste. Oubliez dès lors la vision paradisiaque de ces adonis qui n'ont rien d'autre à faire que de baiser, donner la vie. Regardez-les plutôt vivre dans un enfer meurtrier où ils donnent la mort. Soixante-trois jours de cohabitation avec ce spectre que 20 caméras de surveillance tentent de capter...
Excellent article merci
laurry a écrit
C`est une belle comparaison.
On peut prendre aussi un autre exemple. Tous les mercredi soir, c`est la Poule aux Oeufs d`Or à TVA.... on en voit pas pleurer quand l`autre est éliminé. Et pourtant, ils ont passé tout l`après-midi ensemble à se pratiquer.
La moyenne d'âge à la Poule aux Oeufs d'Or et dans le loft n'est pas tout à fait la même....il doit y avoir là une explication sur les nerfs à fleur de peau ! Dans le loft les jeunes, peut-être pas tous mais beaucoup oublient vite le but du jeu (ça revient à un moment donné ) ils sont habitués de vivre des amitiés et de partager tous ensemble dans la vraie vie alors dans le loft ils sont enfermés et en surplus la production les laisse végéter sans leur permettre "encore" d'évacuer l'énergie et d'aller dans le gym, ce qui leur aiderait beaucoup à mon avis. Mais ce doit être ce que veut la production j'imagine ! --Message edité par timinou le 2008-10-06 09:52:09--
C`est une belle comparaison.
On peut prendre aussi un autre exemple. Tous les mercredi soir, c`est la Poule aux Oeufs d`Or à TVA.... on en voit pas pleurer quand l`autre est éliminé. Et pourtant, ils ont passé tout l`après-midi ensemble à se pratiquer.
La moyenne d'âge à la Poule aux Oeufs d'Or et dans le loft n'est pas tout à fait la même....il doit y avoir là une explication sur les nerfs à fleur de peau ! Dans le loft les jeunes, peut-être pas tous mais beaucoup oublient vite le but du jeu (ça revient à un moment donné ) ils sont habitués de vivre des amitiés et de partager tous ensemble dans la vraie vie alors dans le loft ils sont enfermés et en surplus la production les laisse végéter sans leur permettre "encore" d'évacuer l'énergie et d'aller dans le gym, ce qui leur aiderait beaucoup à mon avis. Mais ce doit être ce que veut la production j'imagine ! --Message edité par timinou le 2008-10-06 09:52:09--
- Naphtaline
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Timinou a écrit
La moyenne d'âge à la Poule aux Oeufs d'Or et dans le loft n'est pas tout à fait la même....il doit y avoir là une explication sur les nerfs à fleur de peau ! Dans le loft les jeunes, peut-être pas tous mais beaucoup oublient vite le but du jeu (ça revient à un moment donné ) ils sont habitués de vivre des amitiés et de partager tous ensemble dans la vraie vie alors dans le loft ils sont enfermés et en surplus la production les laisse végéter sans leur permettre "encore" d'évacuer l'énergie et d'aller dans le gym, ce qui leur aiderait beaucoup à mon avis. Mais ce doit être ce que veut la production j'imagine !
C'est vrai ça !! Je comprend pas pourquoi ils n'ouvrent pas le gym ... de plus ça leur changeraient les idées et on aurait droit à plus de confidence et même une nouvelle dynamique que celle de braillage collectif. Ça doit être long en crime des journées sans bouger et attendre ... laissez-les se défouler !!!!
La moyenne d'âge à la Poule aux Oeufs d'Or et dans le loft n'est pas tout à fait la même....il doit y avoir là une explication sur les nerfs à fleur de peau ! Dans le loft les jeunes, peut-être pas tous mais beaucoup oublient vite le but du jeu (ça revient à un moment donné ) ils sont habitués de vivre des amitiés et de partager tous ensemble dans la vraie vie alors dans le loft ils sont enfermés et en surplus la production les laisse végéter sans leur permettre "encore" d'évacuer l'énergie et d'aller dans le gym, ce qui leur aiderait beaucoup à mon avis. Mais ce doit être ce que veut la production j'imagine !
C'est vrai ça !! Je comprend pas pourquoi ils n'ouvrent pas le gym ... de plus ça leur changeraient les idées et on aurait droit à plus de confidence et même une nouvelle dynamique que celle de braillage collectif. Ça doit être long en crime des journées sans bouger et attendre ... laissez-les se défouler !!!!