Chanteur Ideal La Presse samedi 11-juin
«Marie-Élaine, c'est cendrillon. C'est la seule, à mon avis, qui va survivre à tout cela. Mais pour y arriver, elle doit accepter de vivre avec son archétype. Sinon, tout va s'écrouler.»
Showbiz
Chanteur idéal
Mario Girard
La Presse
La gloire, tous les artistes en herbe en rêvent. Mais peut-elle vraiment apparaître du jour au lendemain ? Y a-t-il une recette pour le succès garanti? Quels sont les revers d'une telle consécration? Ce sont les questions que pose le film Idole instantanée, qui sort mercredi en salle.
58 % DES CHANTEURS ONT ENTRE 20 ET 29 ANS
4 % des chanteurs ont plus de 50 ans
68 % DES ARTISTES MUSICAUX QUÉBÉCOIS SONT DES HOMMES OU DES GROUPES DE GARS
30 % des artistes musicaux québécois sont des femmes
68 % ONT LES CHEVEUX BRUN
2 % ont les cheveux gris
2 % ont le crâne rasé
28 % DES CHANSONS PARLENT D'AMOUR
21 % des chansons ont une interrogation existentielle
13 % des chansons traitent de rupture amoureuse
8 % des chansons comportent un engagement ou une critique d'ordre social
1 % des chansons ont un sujet indéfini
92 % DES CHANTEURS FRANCOPHONES QUI SONT POPULAIRES AU QUÉBEC SONT D'ORIGINE QUÉBÉCOISE
Ces données proviennent des palmarès francophones top 100 compilées entre décembre 2004 et mai 2005 par Nielsen-BDS.
L'EFFET NESTLÉ QUICK DU SHOWBIZ
C'était à l'automne 2002. VRAK TV semait l'hystérie chez les jeunes avec Mixmania, un concours musical basé sur le principe de la téléréalité. puis sont arrivés Star Académie, Phénomia et Canadian Idol, copie conforme d'American Idol. Dès lors, les critiques furent virulentes. Comment pouvait-on mettre dans une cage cathodique des jeunes assoiffés de gloire et de reconnaissance? Comment pouvait-on les éliminer d'un coup de micro? Comment, surtout, pouvait-on faire croire au public que la gloire est si facilement accessible? Trois ans après l'explosion chez nous de ce phénomène, les esprits critiques sont-ils encore échauffés?
Publicité
On est pris dans quelque chose qui est mené par l'argent, dit l'auteur-compositeur-interprète Edgar Bori. Avec ces émissions, on se paye d'immenses études de marché pour savoir exactement ce qui va fonctionner. Tout cela n'est pas très reluisant.«
Si la gloire instantanée semble être quelque chose de nouveau pour certains, pour d'autres elle a toujours existé. Combien de producteurs des années 60 ont raconté des histoires de chanteurs qui entrait en studio le mercredi pour enregistrer une chanson en trois prises et qu'on programmait à Jeunesse d'aujourd'hui le weekend suivant afin de vendre 10 000 exemplaires de leur 45 tours le lundi d'après?
«Il y a toujours eu des vedettes instantanées, ditAllanCôté,directeur général et artistique du Festival en chanson de Petite-Vallée. Le phénomène auquel nous assistons n'est qu'une continuité. Ce qui a changée ce sont les moyens mis à la disposition des artistes.»
La convergence
Les «moyens» utilisés font ici référence à la fameuse convergence tant décriée depuis quelques années. «Je n'ai pas peur de le dire, je suis tout à fait pour la convergence, dit le producteur Martin Leclerc. On est rendu là, il faut savoir composer avec cela.»
Ancien dirigeant de MixMania et Star Académie, Martin Leclerc pense que cette controverse sur les concours nouveau genre relève de notre malaise à composer avec le succès populaire. «Le succès populaire amène toujours la critique. Je l'ai vécu avec Daniel Boucher. Au début, il avait une reconnaissance des radios communautaires. Et le jour où il a connu un succès de masse avec La Désise , ces radios ont commencé à le bouder.»
Pauvres artistes
«La gloire, c'est un dinosaure qui vit chez vous. Il faut le nourrir, sinon il se fâche et peut vous tuer», a déjà dit l'actrice Sharon Stone. Alors, quand cette gloire est soudaine, comment nourriton la bête? «J'espère que ces jeunes sont bien entourés, dit Edgar Bori. La gloire comme ils la vivent, c'est de l'héroïne. C'est difficile de s'en passer.»
Après avoir suivi de près ces vedettes en herbe, Martin Leclerc, également président du Festival international de la chanson de Granby, pose un regard lucide sur cet aspect du showbusiness. «Une carrière, ça ne dure pas six mois, ça dure normalement 15 ans. C'est sûr qu'un jeune qui commence une carrière à 13 ans et qui la finit à 14, c'est dur à prendre.»
Le public et la mythologie
L'une des clés de la téléréalité repose sur l'interactivité avec le public. Détenant un droit de vote, les téléspectateurs ont un rôle actif à jouer. «C'est le principe du vote qui fait que ça marche. Cependant, les gens ont l'impression de détenir un pouvoir, mais au fond, ils sont manipulés», croit Edgar Bori.
Ces émissions offrent du rêve à la pelle. Par centaines de milliers, on assiste à la métamorphose d'une poignée de chenilles en papillons. «Si le public embarque tant que ça, c'est peut-être parce que tout va trop vite dans notre monde et qu'on passe à côté de nos rêves. Ces jeunes-là réalisent les leurs. Ils le font pour nous», dit Allan Côté.
Mais pour le sociologue des communications de l'UQAM, JeanPierre Desaulniers, auteur d'un ouvrage sur le phénomène de Star Académie, ce type d'émissions marche bien parce qu'il s'appuie sur le mythe du génie, celui du porteur de talent. «Avoir un talent, c'est un don, c'est un cadeau. On s'incline devant ceux qui le possèdent. Ces émissions proposent de partir à la recherche de ceux qui ont un don. Et nous, en tant que public, on participe à sa découverte. C'est cela que nous aimons.»
En suivant l'apprentissage des candidats, on assiste à une sorte de rite initiatique. «L'anthropologue en moi s'est régalé en observant cela, dit Jean Pierre Desaulniers. Tout est là : on place le jeune en face d'une forme à sculpter, il y a le maître, les épreuves, etc. Vous savez, la mythologie est encore très présente dans nos vies. C'est pour cela que la société demeure très conservatrice.»
M. Desaulniers pense que, dans ce contexte, plus un participant répond à un archétype bien précis, plus il a de chances de réussir. «Wilfred représente le »bon sauvage« et Stéphanie la »princesse de cristal «. Elle semble fragile mais elle est finalement très solide. Quant à Marie-Élaine, c'est Cendrillon. C'est la seule, à mon avis, qui va survivre à tout cela. Mais pour y arriver, elle doit accepter de vivre avec son archétype. Sinon, tout va s'écrouler.»
Un phénomène qui s'essouffle
Aux émissions de téléréalité s'ajoutent un grand nombre de concours. À ce rythme-là, allons-nous assister à l'émergence d'une génération fortement constituée d'artistes et de chanteurs? «Il y a tellement d'émergeants culturels au Québec, que le gouvernement a mis en place un système qui favorise les gagnants de concours pour l'attribution de subventions», dit Bori.
En scrutant les palmarès francophones et en écoutant les principales radios de la province, on se rend compte que les finalistes de ces concours télévisuels occupent beaucoup de place dans notre industrie musicale. «Le public ne peut pas en prendre autant, l'industrie non plus, pense Martin Leclerc. Je ne crois pas que les Productions J puissent gérer 28 carrières. N'oubliez pas qu'il y en a 14 autres qui arrivent en septembre.»
Avec ou sans téléréalité, le principe de la gloire instantanée demeurera de l'avis de plusieurs très vivant. «On va toujours trouver des moyens de »faire« des vedettes», dit M. Desaulniers.
En attendant l'arrivée des nouvelles méthodes de fabrication, les plus critiques se surprennent maintenant à trouver des aspects positifs à la téléréalité musicale. «Il faut quand même admettre que, grâce à cela, il y a une diffusion de la chanson francophone», dit Edgar Bori.
Allan Côté pense de son côté que la téléréalité musicale a, au bout du compte, un effet bénéfique sur la chanson. «Elle confirme encore plus la place et le rôle des créateurs plus sérieux, dit-il. Ça a tout de même cela de bon.»
LE SOIR OÙ TOUT A CHANGÉ
Le monde de la musique n'a pas toujours eu besoin de la téléréalité pour mener à bien ses concours. Cinq artistes de la chanson racontent la fois où ils ont connu l'ivresse de la victoire.
Muriel Millard fut un talent Catelli
La légendaire Muriel Millard fait partie des gagnantes du mythique concours des Talents Catelli. En effet, dans les années 30, duhaut de ses 10ans, la chanteuse et meneuse de revue participe à ce concours qui se déroule à l'époque en direct à la radio. «Dans ce temps-là, je faisais tous les concours en ville. J'ai donc participé au concours des Talents Catelli que j'ai gagné haut la main. J'ai dû recevoir une montre ou quelque chose du genre, je ne me souviens plus. Les concours, j'aimais ça. Le plus gros prix que j'ai gagné c'était 50$, une grosse somme à l'époque. Il y avait beaucoup de concours qui se déroulaient dans des salles paroissiales. La plupart du temps, le pianiste ne savait pas lire la musique. On lui fredonnait notre chanson à l'oreille et il partait. Mais vous savez, le concours qui me rend le plus fière a été organisé par le canal 10 dans les années 60 afin de choisir un hymne du Québec. Avec ma composition, j'ai eu le premier prix. Aujourd'hui, les jeunes ont plein d'avantages que nous n'avions pas, ça c'est sûr.»
Pierre Lapointe ou le choc de Granby
Pierre Lapointe n'a que 19 ans lorsqu'il décide de participer au concours Tout nouveau, tout show organisé par Radio-Canada dans l'Outaouais. Fort d'un premier prix dans la catégorie auteur-compositeur-interprète, il se retrouve parmi les finalistes du Festival international de la chanson de Granby en 2001. «C'est assez étrange ce qui m'est arrivé car j'étais avec des gens sûrs de vouloir faire carrière dans la chanson alors que moi je m'interrogeais encore sur mon avenir. De plus, je réalisais que j'étais dans un contexte qui va à l'encontre de la création, c'est-à-dire qui favorise un gagnant.» Au fil des étapes, il gagne en assurance et se retrouve dans le peloton restreint de la finale. «C'est plate à dire mais je n'ai aucun souvenir de cette soirée sauf du moment où on a nommé les gagnants. J'étais très nerveux et quand on m'a remis la plaque noire entre les mains, tout ce que j'ai trouvé à dire c'est : on dirait une pierre tombale.» C'est sous le choc que le jeune lauréat répond aux questions des journalistes. «Moi je ne pensais qu'aux cours que j'avais le lendemain à l'université et eux me disaient d'un ton arrogant : tu crois vraiment que ta vie ne va pas changer .» Pierre Lapointe considère que ce concours lui a ouvert plusieurs portes. «J'aime le festival de Granby parce qu'on ne cherche pas des produits, mais des créateurs.»
René Simard et le triomphe japonais
En 1974, René Simard se rend au Japon afin de participer au Festival international de la chanson de Tokyo. Malgré ses 13 ans, le garçon a déjà quelques années d'expérience derrière lui. «On est arrivé là-bas plusieurs jours avant le festival. Et comme les Japonais avaient déjà envie de me produire, on m'a fait faire une tournée des médias avec une meute de jeunes qui brandissaient des pancartes et scandaient mon nom partout où j'allais. C'était hyper gênant.» Puis arrive le grand soir. Pour l'occasion, René interprète une chanson en japonais intitulé Midori iro No Yane qui veut dire «la maison au toit vert». « J'étais nerveux mais c'était une nervosité contrôlée. J'ai interprété ma chanson et j'ai même pris plaisir à la faire. Quand est venu le moment de nommer le gagnant du prix Frank-Sinatra, à cause de l'accent japonais de l'animateur, je n'ai pas saisi mon nom. Après coup, j'ai beaucoup pleuré. Je voyais mes larmes tomber dans la coupe qu'on m'avait remise. Je pensais surtout à mes parents, à leur parler le plus vite possible.» René Simard a ensuite amorcé une importante carrière au pays du Soleil-Levant ce qui lui a permis de faire une quinzaine de voyages là-bas. «J'ai des amis japonais que je vois encore aujourd'hui qui me rappellent cette aventure.»
Céline Dion et l'Eurovision
En 1988, Céline Dion représente la Suisse au grand concours de l'Eurovision. Celui qui a mis au point cette grande opération se souvient bien de cette soirée. «Avant de pouvoir représenter la Suisse, Céline devait remporter un concours national dans ce pays, raconte René Angélil. Il y avait 10 finalistes d'origine suisse et Céline. Le problème c'est que le matin de cette étape, des journaux ont crié au scandale en affirmant qu'il était inadmissible qu'une Québécoise se retrouve là. Et comme le public devait choisir le représentant, on s'est dit que c'était loupé. Et puis, surprise, il a préféré Céline.» C'est comme cela que la jeune fille de Charlemagne représente la Suisse à ce concours avec la chanson Ne partez pas sans moi. À la conférence de presse qui suit sa victoire, les 700 journalistes lui demandent quand paraîtra la version anglaise de sa chanson. René Angélil a une réponse surprenante pour eux. «Je leur ai dit que la chanson n'allait pas paraître en anglais. Je trouvais que ce n'était pas la bonne chanson pour lancer Céline en Europe en langue anglaise. On avait déjà des projets avec David Foster et c'est ce que j'avais en tête.» L'imprésario le plus célèbre de la planète pense que les concours de la chanson peuvent jouer un rôle important dans la carrière d'un artiste. «Ils font sauter des étapes. Maintenant, il faut que les autres éléments soient au rendez-vous. Vous savez, à part Abba, France Gall et Céline, aucun gagnant d'Eurovision n'est vraiment devenu célèbre.»
La détermination de Jacques Michel à SPA
L'année 1970 est très importante pour Jacques Michel. En quelques mois, il participe à deux concours internationaux, soit celui de Spa en Belgique et celui du Festival de la chanson populaire de Tokyo. «C'est quelqu'un de Radio-Canada qui m'avait proposé d'aller à Spa. J'avais écrit quelques mois auparavant Amène-toi chez nous. Il m'a dit que c'était une chanson gagnante.» Jacques Michel ne s'en cache pas, il est arrivé en Belgique avec la détermination de celui qui veut gagner. «En arrivant, je suis immédiatement allé sur le site pour voir la tête de mes concurrents. Je trouve que la compétition est saine.» Plutôt réservé lors des demi-finales et des répétitions, Jacques Michel se donne entièrement lors de la grande finale. «J'avais remarqué que la qualité sonore était déficiente. J'avais fait régler le son en fonction de ma voix et de ma performance, ce qui fait que mes trois chansons ont bien passé.» Résultat, celui qui était peu connu chez lui jusqu'à alors, remporte legrand prix. Dans les coulisses, en attendant la proclamation du prix, le chanteur fait les cent pas. «J'ai alors vu Charles Trenet qui devait remettre les prix. Il m'a dit : vous n'avez pas à être nerveux, monsieur. J'ai su que ça y était.» À son retour au Québec, les propositions de toutes sortes affluent. «Onm'atout de suite proposé d'aller à Tokyo présenter ma chanson Un nouveau jour va se lever . Ce que j'ai fait avec succès. Le problème ici, c'est que la chanson est sortie en pleine crise d'Octobre. Disons que le contexte ne s'y prêtait pas tellement.»
Showbiz
Chanteur idéal
Mario Girard
La Presse
La gloire, tous les artistes en herbe en rêvent. Mais peut-elle vraiment apparaître du jour au lendemain ? Y a-t-il une recette pour le succès garanti? Quels sont les revers d'une telle consécration? Ce sont les questions que pose le film Idole instantanée, qui sort mercredi en salle.
58 % DES CHANTEURS ONT ENTRE 20 ET 29 ANS
4 % des chanteurs ont plus de 50 ans
68 % DES ARTISTES MUSICAUX QUÉBÉCOIS SONT DES HOMMES OU DES GROUPES DE GARS
30 % des artistes musicaux québécois sont des femmes
68 % ONT LES CHEVEUX BRUN
2 % ont les cheveux gris
2 % ont le crâne rasé
28 % DES CHANSONS PARLENT D'AMOUR
21 % des chansons ont une interrogation existentielle
13 % des chansons traitent de rupture amoureuse
8 % des chansons comportent un engagement ou une critique d'ordre social
1 % des chansons ont un sujet indéfini
92 % DES CHANTEURS FRANCOPHONES QUI SONT POPULAIRES AU QUÉBEC SONT D'ORIGINE QUÉBÉCOISE
Ces données proviennent des palmarès francophones top 100 compilées entre décembre 2004 et mai 2005 par Nielsen-BDS.
L'EFFET NESTLÉ QUICK DU SHOWBIZ
C'était à l'automne 2002. VRAK TV semait l'hystérie chez les jeunes avec Mixmania, un concours musical basé sur le principe de la téléréalité. puis sont arrivés Star Académie, Phénomia et Canadian Idol, copie conforme d'American Idol. Dès lors, les critiques furent virulentes. Comment pouvait-on mettre dans une cage cathodique des jeunes assoiffés de gloire et de reconnaissance? Comment pouvait-on les éliminer d'un coup de micro? Comment, surtout, pouvait-on faire croire au public que la gloire est si facilement accessible? Trois ans après l'explosion chez nous de ce phénomène, les esprits critiques sont-ils encore échauffés?
Publicité
On est pris dans quelque chose qui est mené par l'argent, dit l'auteur-compositeur-interprète Edgar Bori. Avec ces émissions, on se paye d'immenses études de marché pour savoir exactement ce qui va fonctionner. Tout cela n'est pas très reluisant.«
Si la gloire instantanée semble être quelque chose de nouveau pour certains, pour d'autres elle a toujours existé. Combien de producteurs des années 60 ont raconté des histoires de chanteurs qui entrait en studio le mercredi pour enregistrer une chanson en trois prises et qu'on programmait à Jeunesse d'aujourd'hui le weekend suivant afin de vendre 10 000 exemplaires de leur 45 tours le lundi d'après?
«Il y a toujours eu des vedettes instantanées, ditAllanCôté,directeur général et artistique du Festival en chanson de Petite-Vallée. Le phénomène auquel nous assistons n'est qu'une continuité. Ce qui a changée ce sont les moyens mis à la disposition des artistes.»
La convergence
Les «moyens» utilisés font ici référence à la fameuse convergence tant décriée depuis quelques années. «Je n'ai pas peur de le dire, je suis tout à fait pour la convergence, dit le producteur Martin Leclerc. On est rendu là, il faut savoir composer avec cela.»
Ancien dirigeant de MixMania et Star Académie, Martin Leclerc pense que cette controverse sur les concours nouveau genre relève de notre malaise à composer avec le succès populaire. «Le succès populaire amène toujours la critique. Je l'ai vécu avec Daniel Boucher. Au début, il avait une reconnaissance des radios communautaires. Et le jour où il a connu un succès de masse avec La Désise , ces radios ont commencé à le bouder.»
Pauvres artistes
«La gloire, c'est un dinosaure qui vit chez vous. Il faut le nourrir, sinon il se fâche et peut vous tuer», a déjà dit l'actrice Sharon Stone. Alors, quand cette gloire est soudaine, comment nourriton la bête? «J'espère que ces jeunes sont bien entourés, dit Edgar Bori. La gloire comme ils la vivent, c'est de l'héroïne. C'est difficile de s'en passer.»
Après avoir suivi de près ces vedettes en herbe, Martin Leclerc, également président du Festival international de la chanson de Granby, pose un regard lucide sur cet aspect du showbusiness. «Une carrière, ça ne dure pas six mois, ça dure normalement 15 ans. C'est sûr qu'un jeune qui commence une carrière à 13 ans et qui la finit à 14, c'est dur à prendre.»
Le public et la mythologie
L'une des clés de la téléréalité repose sur l'interactivité avec le public. Détenant un droit de vote, les téléspectateurs ont un rôle actif à jouer. «C'est le principe du vote qui fait que ça marche. Cependant, les gens ont l'impression de détenir un pouvoir, mais au fond, ils sont manipulés», croit Edgar Bori.
Ces émissions offrent du rêve à la pelle. Par centaines de milliers, on assiste à la métamorphose d'une poignée de chenilles en papillons. «Si le public embarque tant que ça, c'est peut-être parce que tout va trop vite dans notre monde et qu'on passe à côté de nos rêves. Ces jeunes-là réalisent les leurs. Ils le font pour nous», dit Allan Côté.
Mais pour le sociologue des communications de l'UQAM, JeanPierre Desaulniers, auteur d'un ouvrage sur le phénomène de Star Académie, ce type d'émissions marche bien parce qu'il s'appuie sur le mythe du génie, celui du porteur de talent. «Avoir un talent, c'est un don, c'est un cadeau. On s'incline devant ceux qui le possèdent. Ces émissions proposent de partir à la recherche de ceux qui ont un don. Et nous, en tant que public, on participe à sa découverte. C'est cela que nous aimons.»
En suivant l'apprentissage des candidats, on assiste à une sorte de rite initiatique. «L'anthropologue en moi s'est régalé en observant cela, dit Jean Pierre Desaulniers. Tout est là : on place le jeune en face d'une forme à sculpter, il y a le maître, les épreuves, etc. Vous savez, la mythologie est encore très présente dans nos vies. C'est pour cela que la société demeure très conservatrice.»
M. Desaulniers pense que, dans ce contexte, plus un participant répond à un archétype bien précis, plus il a de chances de réussir. «Wilfred représente le »bon sauvage« et Stéphanie la »princesse de cristal «. Elle semble fragile mais elle est finalement très solide. Quant à Marie-Élaine, c'est Cendrillon. C'est la seule, à mon avis, qui va survivre à tout cela. Mais pour y arriver, elle doit accepter de vivre avec son archétype. Sinon, tout va s'écrouler.»
Un phénomène qui s'essouffle
Aux émissions de téléréalité s'ajoutent un grand nombre de concours. À ce rythme-là, allons-nous assister à l'émergence d'une génération fortement constituée d'artistes et de chanteurs? «Il y a tellement d'émergeants culturels au Québec, que le gouvernement a mis en place un système qui favorise les gagnants de concours pour l'attribution de subventions», dit Bori.
En scrutant les palmarès francophones et en écoutant les principales radios de la province, on se rend compte que les finalistes de ces concours télévisuels occupent beaucoup de place dans notre industrie musicale. «Le public ne peut pas en prendre autant, l'industrie non plus, pense Martin Leclerc. Je ne crois pas que les Productions J puissent gérer 28 carrières. N'oubliez pas qu'il y en a 14 autres qui arrivent en septembre.»
Avec ou sans téléréalité, le principe de la gloire instantanée demeurera de l'avis de plusieurs très vivant. «On va toujours trouver des moyens de »faire« des vedettes», dit M. Desaulniers.
En attendant l'arrivée des nouvelles méthodes de fabrication, les plus critiques se surprennent maintenant à trouver des aspects positifs à la téléréalité musicale. «Il faut quand même admettre que, grâce à cela, il y a une diffusion de la chanson francophone», dit Edgar Bori.
Allan Côté pense de son côté que la téléréalité musicale a, au bout du compte, un effet bénéfique sur la chanson. «Elle confirme encore plus la place et le rôle des créateurs plus sérieux, dit-il. Ça a tout de même cela de bon.»
LE SOIR OÙ TOUT A CHANGÉ
Le monde de la musique n'a pas toujours eu besoin de la téléréalité pour mener à bien ses concours. Cinq artistes de la chanson racontent la fois où ils ont connu l'ivresse de la victoire.
Muriel Millard fut un talent Catelli
La légendaire Muriel Millard fait partie des gagnantes du mythique concours des Talents Catelli. En effet, dans les années 30, duhaut de ses 10ans, la chanteuse et meneuse de revue participe à ce concours qui se déroule à l'époque en direct à la radio. «Dans ce temps-là, je faisais tous les concours en ville. J'ai donc participé au concours des Talents Catelli que j'ai gagné haut la main. J'ai dû recevoir une montre ou quelque chose du genre, je ne me souviens plus. Les concours, j'aimais ça. Le plus gros prix que j'ai gagné c'était 50$, une grosse somme à l'époque. Il y avait beaucoup de concours qui se déroulaient dans des salles paroissiales. La plupart du temps, le pianiste ne savait pas lire la musique. On lui fredonnait notre chanson à l'oreille et il partait. Mais vous savez, le concours qui me rend le plus fière a été organisé par le canal 10 dans les années 60 afin de choisir un hymne du Québec. Avec ma composition, j'ai eu le premier prix. Aujourd'hui, les jeunes ont plein d'avantages que nous n'avions pas, ça c'est sûr.»
Pierre Lapointe ou le choc de Granby
Pierre Lapointe n'a que 19 ans lorsqu'il décide de participer au concours Tout nouveau, tout show organisé par Radio-Canada dans l'Outaouais. Fort d'un premier prix dans la catégorie auteur-compositeur-interprète, il se retrouve parmi les finalistes du Festival international de la chanson de Granby en 2001. «C'est assez étrange ce qui m'est arrivé car j'étais avec des gens sûrs de vouloir faire carrière dans la chanson alors que moi je m'interrogeais encore sur mon avenir. De plus, je réalisais que j'étais dans un contexte qui va à l'encontre de la création, c'est-à-dire qui favorise un gagnant.» Au fil des étapes, il gagne en assurance et se retrouve dans le peloton restreint de la finale. «C'est plate à dire mais je n'ai aucun souvenir de cette soirée sauf du moment où on a nommé les gagnants. J'étais très nerveux et quand on m'a remis la plaque noire entre les mains, tout ce que j'ai trouvé à dire c'est : on dirait une pierre tombale.» C'est sous le choc que le jeune lauréat répond aux questions des journalistes. «Moi je ne pensais qu'aux cours que j'avais le lendemain à l'université et eux me disaient d'un ton arrogant : tu crois vraiment que ta vie ne va pas changer .» Pierre Lapointe considère que ce concours lui a ouvert plusieurs portes. «J'aime le festival de Granby parce qu'on ne cherche pas des produits, mais des créateurs.»
René Simard et le triomphe japonais
En 1974, René Simard se rend au Japon afin de participer au Festival international de la chanson de Tokyo. Malgré ses 13 ans, le garçon a déjà quelques années d'expérience derrière lui. «On est arrivé là-bas plusieurs jours avant le festival. Et comme les Japonais avaient déjà envie de me produire, on m'a fait faire une tournée des médias avec une meute de jeunes qui brandissaient des pancartes et scandaient mon nom partout où j'allais. C'était hyper gênant.» Puis arrive le grand soir. Pour l'occasion, René interprète une chanson en japonais intitulé Midori iro No Yane qui veut dire «la maison au toit vert». « J'étais nerveux mais c'était une nervosité contrôlée. J'ai interprété ma chanson et j'ai même pris plaisir à la faire. Quand est venu le moment de nommer le gagnant du prix Frank-Sinatra, à cause de l'accent japonais de l'animateur, je n'ai pas saisi mon nom. Après coup, j'ai beaucoup pleuré. Je voyais mes larmes tomber dans la coupe qu'on m'avait remise. Je pensais surtout à mes parents, à leur parler le plus vite possible.» René Simard a ensuite amorcé une importante carrière au pays du Soleil-Levant ce qui lui a permis de faire une quinzaine de voyages là-bas. «J'ai des amis japonais que je vois encore aujourd'hui qui me rappellent cette aventure.»
Céline Dion et l'Eurovision
En 1988, Céline Dion représente la Suisse au grand concours de l'Eurovision. Celui qui a mis au point cette grande opération se souvient bien de cette soirée. «Avant de pouvoir représenter la Suisse, Céline devait remporter un concours national dans ce pays, raconte René Angélil. Il y avait 10 finalistes d'origine suisse et Céline. Le problème c'est que le matin de cette étape, des journaux ont crié au scandale en affirmant qu'il était inadmissible qu'une Québécoise se retrouve là. Et comme le public devait choisir le représentant, on s'est dit que c'était loupé. Et puis, surprise, il a préféré Céline.» C'est comme cela que la jeune fille de Charlemagne représente la Suisse à ce concours avec la chanson Ne partez pas sans moi. À la conférence de presse qui suit sa victoire, les 700 journalistes lui demandent quand paraîtra la version anglaise de sa chanson. René Angélil a une réponse surprenante pour eux. «Je leur ai dit que la chanson n'allait pas paraître en anglais. Je trouvais que ce n'était pas la bonne chanson pour lancer Céline en Europe en langue anglaise. On avait déjà des projets avec David Foster et c'est ce que j'avais en tête.» L'imprésario le plus célèbre de la planète pense que les concours de la chanson peuvent jouer un rôle important dans la carrière d'un artiste. «Ils font sauter des étapes. Maintenant, il faut que les autres éléments soient au rendez-vous. Vous savez, à part Abba, France Gall et Céline, aucun gagnant d'Eurovision n'est vraiment devenu célèbre.»
La détermination de Jacques Michel à SPA
L'année 1970 est très importante pour Jacques Michel. En quelques mois, il participe à deux concours internationaux, soit celui de Spa en Belgique et celui du Festival de la chanson populaire de Tokyo. «C'est quelqu'un de Radio-Canada qui m'avait proposé d'aller à Spa. J'avais écrit quelques mois auparavant Amène-toi chez nous. Il m'a dit que c'était une chanson gagnante.» Jacques Michel ne s'en cache pas, il est arrivé en Belgique avec la détermination de celui qui veut gagner. «En arrivant, je suis immédiatement allé sur le site pour voir la tête de mes concurrents. Je trouve que la compétition est saine.» Plutôt réservé lors des demi-finales et des répétitions, Jacques Michel se donne entièrement lors de la grande finale. «J'avais remarqué que la qualité sonore était déficiente. J'avais fait régler le son en fonction de ma voix et de ma performance, ce qui fait que mes trois chansons ont bien passé.» Résultat, celui qui était peu connu chez lui jusqu'à alors, remporte legrand prix. Dans les coulisses, en attendant la proclamation du prix, le chanteur fait les cent pas. «J'ai alors vu Charles Trenet qui devait remettre les prix. Il m'a dit : vous n'avez pas à être nerveux, monsieur. J'ai su que ça y était.» À son retour au Québec, les propositions de toutes sortes affluent. «Onm'atout de suite proposé d'aller à Tokyo présenter ma chanson Un nouveau jour va se lever . Ce que j'ai fait avec succès. Le problème ici, c'est que la chanson est sortie en pleine crise d'Octobre. Disons que le contexte ne s'y prêtait pas tellement.»
Ils semblent oublier quelques détails.
Des 8 de Mixmania, 28 de Star académie 1 et 2, 9 de Phénomia, et 20 de Canadian Idol, seulement 10 s'en sortent bien présentement, musicalement parlant (et cela sans compter ceux dont le CD n'est pas encore sorti) !
Donc ils n'ont pas à chialer contre la télé-réalité musicale, ce sont des artistes comme les autres et l'important c'est que le public aime leur musique, non ? --Message edité par boobah le 2005-06-11 13:31:24--
Des 8 de Mixmania, 28 de Star académie 1 et 2, 9 de Phénomia, et 20 de Canadian Idol, seulement 10 s'en sortent bien présentement, musicalement parlant (et cela sans compter ceux dont le CD n'est pas encore sorti) !
Donc ils n'ont pas à chialer contre la télé-réalité musicale, ce sont des artistes comme les autres et l'important c'est que le public aime leur musique, non ? --Message edité par boobah le 2005-06-11 13:31:24--
heummm...Je suis d'accord avec certaines choses qui sont dites dans ce texte...
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
*ChNaGa* a écritheummm...Je suis d'accord avec certaines choses qui sont dites dans ce texte...
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
Je suis bien d'accord avec toi
Marie-Élaine on l'aime pour ce qu'elle est oui. Mais bien sur, elle continue d'en apprendre et n'a pas fini d'en apprendre non plus. Je suis certaine que meme Céline Dion continue d'en apprendre encore. Par contre, on sait bien qu'elle va rester simple et authentique. Elle va rester la gentille et généreuse fille qu'elle est.
Oui je suis d'accord que ce ne sont pas tous les académiciens qui seront encore là dans 5, 10 ou meme 15 ans mais Marie-Élaine ne sera pas la seule c'est certain. Meme qui a des chanteurs(euses) autre que SA, qui ne seront pas là dans 5, 10 ou meme 15 ans. C'est normal.
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
Je suis bien d'accord avec toi
Marie-Élaine on l'aime pour ce qu'elle est oui. Mais bien sur, elle continue d'en apprendre et n'a pas fini d'en apprendre non plus. Je suis certaine que meme Céline Dion continue d'en apprendre encore. Par contre, on sait bien qu'elle va rester simple et authentique. Elle va rester la gentille et généreuse fille qu'elle est.
Oui je suis d'accord que ce ne sont pas tous les académiciens qui seront encore là dans 5, 10 ou meme 15 ans mais Marie-Élaine ne sera pas la seule c'est certain. Meme qui a des chanteurs(euses) autre que SA, qui ne seront pas là dans 5, 10 ou meme 15 ans. C'est normal.
- LauLau Power
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : ven. juil. 02, 2004 12:00 am
boobah a écritIls semblent oublier quelques détails.
Des 8 de Mixmania, 28 de Star académie 1 et 2, 9 de Phénomia, et 20 de Canadian Idol, seulement 10 s'en sortent bien présentement, musicalement parlant (et cela sans compter ceux dont le CD n'est pas encore sorti) !
Donc ils n'ont pas à chialer contre la télé-réalité musicale, ce sont des artistes comme les autres et l'important c'est que le public aime leur musique, non ?
Mais au juste, d'apres toi c'est lesquelles les 10?
Des 8 de Mixmania, 28 de Star académie 1 et 2, 9 de Phénomia, et 20 de Canadian Idol, seulement 10 s'en sortent bien présentement, musicalement parlant (et cela sans compter ceux dont le CD n'est pas encore sorti) !
Donc ils n'ont pas à chialer contre la télé-réalité musicale, ce sont des artistes comme les autres et l'important c'est que le public aime leur musique, non ?
Mais au juste, d'apres toi c'est lesquelles les 10?
[size=200][b][color=#FF4000]L[/color]ive[/b]. [i][color=#FF4000]L[/color]augh[/i]. [b][color=#FF4000]L[/color]ove[/b][/size]
*ChNaGa* a écritheummm...Je suis d'accord avec certaines choses qui sont dites dans ce texte...
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
tout a fait d'accord avec toi la-dessus *chNaGa*.....des speculations et encore des speculations , que de gaspillage de papier que de toujours vouloir predire ce qui arriveras aux vedettes et de vouloir savoir qui va etre oublier le premier. moi je pense aussi que seul l'avenir nous le diras et je souhaite tres sincerement que plusieurs autres que M-E percerons le marche encore longtemps.
premierement pour notre plaisir de les voir et de les entendre le plus longtemps possible mais aussi pour fermer la trappe a tous ceux qui disent que tout ceux la ne sont que des feux de pailles et etc.Je crois sincerement qu'il y a des gens de grand talents parmis les academiciens et ils y resterons! en t k j'ose y croire.
Par contre, je n'aime pas ce poids qu'il met sur les épaules de M-É. En d'autres mots, il dit qu'il faut qu'elle reste exactement comme elle est aujourd'hui (comme une cendrillon) sinon, tout va s'écrouler...Il n'exagère pas un peu lui là. M-É est une femme normale, elle évolue, elle change, elle apprend, ect... Oui, M-É réussi TRÈS bien, elle vit un rêve, comme un compte de fée...MAIS pas tout a fait comme cendrillon car, tout ne se réaise pas par magie, elle travail très, très, fort pour ce qu'elle a, pour son succès. Mais je comprend ce qu'il veut dire et où il veut en venir...
Aussi, bien sûr, je ne suis pas d'accord que seule M-É va s'en sortir..VOYONS! Ce n'est pas ce p'tit monsieur qui va décider cela hahah!!! Il n'est pas devin, n'a pas la vérité absolue, n'est pas sorcier! C'est le même monsieur qui avait écrit le livre sur Star académie..j'avais trouver ce livre un peu exagéré..Seul l'avenir peut nous dire ce qui va réellement se passer...Bien sûr, j'espère que M-É sera toujours là dans 10 ans mais j'espère aussi que plusieurs autres ex-académiciens seront encore dans le milieu artistique..Je ne m'inquiète pas trop pour l'avenir de plusieurs d'entre eux...
tout a fait d'accord avec toi la-dessus *chNaGa*.....des speculations et encore des speculations , que de gaspillage de papier que de toujours vouloir predire ce qui arriveras aux vedettes et de vouloir savoir qui va etre oublier le premier. moi je pense aussi que seul l'avenir nous le diras et je souhaite tres sincerement que plusieurs autres que M-E percerons le marche encore longtemps.
premierement pour notre plaisir de les voir et de les entendre le plus longtemps possible mais aussi pour fermer la trappe a tous ceux qui disent que tout ceux la ne sont que des feux de pailles et etc.Je crois sincerement qu'il y a des gens de grand talents parmis les academiciens et ils y resterons! en t k j'ose y croire.
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- Magicien des Mots
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- Inscription : ven. mars 25, 2005 1:00 am
un feu de paille mon dieu vont ils finir par laché ceux que lont carrière vont bine ca fait 2 ans que stat académie 1 est finis sur 14 candidats ils se sont bien débroillé Marie-Élaine brille sur les feux de la rampe ,wilfred prépare un 2e CD pour a avoir entendu le mmonde crier dmanche au téléthon et l'applaudir il est loin detree oublier Marie-Mai a un bon public elle aussi va aller loin Émily meme si ce nest pas une de mes prefere elle est tres aimé par les ado elle danse bien Annie elle est dans les palmares sont album marche bien Maritza ca carriere avance meme su elle est plus discret elle sera en bosnie pour nos soldat canadien apres suzie dans rock story ca marche bien les seul plus discret qu on a moin de nouvelle il y a pascal, elyse en tu cas ils diront ce quil veulent mais il me fache
pour ceux et celle qui aimerait m'encouragez, cette année je marcherai pour la mémoire des gens alzheimer, dons a votre discrétions merci
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LauLau Power a écrit
Mais au juste, d'apres toi c'est lesquelles les 10?
Musicalement parlant, seul Caroline Marcoux-Gendron, Marie-Élaine Thibert, Annie Villeneuve, Marie-Mai, Maritza, Émily Bégin, Kalan Porter, Theresa Sokyrka, Audrey De Montigny et Marc-André Niquet sont encore actifs !
Je n'ai pas comter ceux en préparation d'un CD !
Mais au juste, d'apres toi c'est lesquelles les 10?
Musicalement parlant, seul Caroline Marcoux-Gendron, Marie-Élaine Thibert, Annie Villeneuve, Marie-Mai, Maritza, Émily Bégin, Kalan Porter, Theresa Sokyrka, Audrey De Montigny et Marc-André Niquet sont encore actifs !
Je n'ai pas comter ceux en préparation d'un CD !
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- Magicien des Mots
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- Inscription : ven. mars 25, 2005 1:00 am
Anyway moi je me dit j'ai le droit d'aimer n'importe qui pis je peux vous assurer que n'importe quel artiste peu du jour au lendemain connaitre la gloire et le lendemain plus rien les b.b il on été numéro un le lendemain rien des inconnu après pas parce qu'il sont moi actif qu'il vont être oublier moi mon idole c'est Wilfred pis j'aime ses chansons il a le droit a repis comme tous le monde les journaliste savent plus quoi dire ils ont peur de passer pour des menteurs car ils ont dit que star académie allait etre oublier apres la tournéé ceux qui désir continuer dans le show businness sont pas oublier d'autre comme pascal a décidé de lacher ils ont le droit c'esyt pas pour tout kle monde ce milieux pour mixmania et phénomia ils sont jeune pis ceux de candian idole ca moins poigner ici donc cest normal qu'il soit moi actif au quebec
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Je ne cacherai pas que j'écoute ça Star Académie. Mais je suis d'accord pour dire qu'on aurait pas eu besoin de télé-réalité pour faire des vedettes, il y avait déjà assez de concours. Il y a trop d'artistes alors c'est normal que plusieurs d'entre eux ne tiendront pas la route.
Pour ma part, si un artiste qui vient de Star Académie me plait énormément, c'est certain que je ne cracherai pas dessus parce qu'il vient de là.
Pour ma part, si un artiste qui vient de Star Académie me plait énormément, c'est certain que je ne cracherai pas dessus parce qu'il vient de là.