je veux juste savoir ca veut dire quoi la mome?
d,autre on été appelée comme ca?
La môme marie élaine?
Critonic, voici l'article de La Presse qu'on avait intitulé justement La môme Thibert :
La Presse - Arts et spectacles
La môme Thibert
Marie-Christine Blais
Critique
C'est un joli mot, «peuple»: le nôtre, ceux de la Terre, parfois à genoux, parfois debout. Et c'est une magnifique expression que celle de «fille du peuple»: c'est exactement ce qu'est Marie-Élaine Thibert. Une fille du peuple et heureuse de l'être, ainsi qu'elle l'a démontré avec simplicité hier soir, au théâtre Maisonneuve, où elle se produit de nouveau ce soir, avec ses invités.
Car, à l'occasion des FrancoFolies, elle a des invités, Marie-Élaine, et non des moindres: Mario Pelchat, Stéphane Venne, Enrico Macias, Wilfred Le Bouthillier et... Jamil, qui s'est fait sans doute plusieurs nouveaux fans à cette occasion.
Mais revenons d'abord à cette jeune fille véritablement populaire. Elle a d'ailleurs accumulé hier les ovations (j'en ai compté au moins sept - et je suis partie à la moitié de la seconde partie!) de la part de gens de tous âges, venus seul, en couple, avec sa mère ou en famille. On soulignera au passage la patience des quelques petits enfants présents: Marie-Élaine ne chantait «leur» chanson, c'est-à-dire Le ciel est à moi, tirée du film Le Papillon bleu, qu'à la fin du spectacle.
Avec sa toute petite silhouette de rien du tout (que pas une robe ne semble habiller convenablement, malheureusement...), son allure de petit oiseau pas toujours sûr de ses ailes et son timbre de voix franchement beau (cette fille ne blowe pas, ne nasille pas, ne «vibrate» pas, ne crie pas, elle chante, tout simplement), c'est vrai qu'elle évoque Édith Piaf. Marie-Élaine Thibert ne cache d'ailleurs pas qu'elle est une de ses idoles, et elle a très bien repris Padam Padam.
Tout comme la môme Piaf, elle est issue du monde ordinaire, et c'est à lui qu'elle s'adresse. Son répertoire - qui n'est pas encore tout à fait à la hauteur de son talent - offre des reprises classiques (Quand on n'a que l'amour, Le tour de l'île), c'est vrai, mais bien choisies et propices à sa voix, le tout présenté avec des textes de lien simples - pourquoi faire compliqué quand on peut être soi? Marie-Élaine Thibert devrait d'ailleurs rester simplement à son micro, sans trop bouger, tout comme le faisait Piaf et comme elle l'a fait à quelques reprises hier: sinon, ses petits pas à gauche à droite, ses montées d'escalier, ses chorégraphies, tout ça sent encore beaucoup Star Académie et ne lui est pas du tout nécessaire.
Car elle sait surtout être proche des gens, tellement proche. C'est tout de même étonnant que cette jeune fille, qui semblait avoir peur de son ombre pendant la fameuse émission-concours, n'ait jamais peur, dirait-on, des spectateurs. Elle a commencé son spectacle dans la salle, d'ailleurs, alors qu'une Marie-Élaine Thibert virtuelle était projetée sur un écran sur scène. C'est là, tout près de ses fans, à leur niveau si je puis dire, qu'elle a chanté La scène, de Claude Léveillée.
C'est également dans la salle qu'elle est descendue pour aller chanter Tout le temps, une petite chanson d'amour mignonne, à des gens dont le nom avait été tiré au hasard. À chacun des spectacles de la jeune miss Thibert, on peut inscrire sur un bulletin le nom d'une personne qui nous accompagne et qu'on aimerait célébrer. Hier soir, un certain Yves balbutiant a profité de l'occasion pour demander en fiançailles une certaine Sophie, qui a accepté avant que Marie-Élaine, devant eux, coincée entre deux rangées de fauteuils, ne leur chante sa chanson. C'est quétaine? Non, c'est l'art noble de l'interprète et du chanteur populaire digne de ce nom, toujours respectueux du public, à qui il offre des chansons pour souvenir et trame sonore de sa vie de tous les jours. Elle a d'ailleurs enchaîné, cette fois en se promenant dans les allées, avec la magnifique chanson L'Amitié, popularisée dans les années 60 par Françoise Hardy.
Et ses invités, donc? Eh bien, ils s'en sont tous bien tirés - surtout Jamil, qui, avec sa chanson Je pète au lit, a fait un petit malheur dans la salle. Puis Marie-Élaine et lui ont entonné en duo Les Moitiés, un véritable morceau de bravoure (32 couplets en moins de trois minutes!). Avec un humour qu'on ne lui soupçonnait pas, la jeune femme a chanté notamment «qu'une moitié de zizi, c'est l'enfer toute la nuit»! Inutile de dire qu'une ovation a suivi - et on se prend à souhaiter que Jamil écrive des chansons pour la jeune femme.
Même aplomb et plaisir évident quand la chanteuse a chanté Dis-moi ce qui ne va pas avec Enrico Macias (deux ovations). C'était un peu moins réussi avec Wilfred (oh, oh, nouvelle coupe de cheveux, notre Wilfred - et lui, il en fait trop, des effets de voix), avec qui elle a chanté Si demain (Turn Around) et Évangéline. Avec Stéphane Venne, avec Mario Pelchat, c'était charmant et senti et simple, sans prétention.
On pourra arguer que la jeune femme manque encore de «vécu» et que certaines émotions sont encore absentes de sa voix. Peut-être, mais c'est simple affaire de temps, n'est-ce pas? Quoi qu'il en soit, c'est avec regret que j'ai dû quitter la salle avant qu'elle ne chante, de sa claire voix limpide et souple, La légende du cheval blanc, de Léveillée, La Quête de Brel, et l'Hymne à la beauté du monde, de Plamondon/Chirstian St-Roch. C'est justement la beauté du monde, du simple et petit monde, que Marie-Élaine Thibert a dans la voix.
La Presse - Arts et spectacles
La môme Thibert
Marie-Christine Blais
Critique
C'est un joli mot, «peuple»: le nôtre, ceux de la Terre, parfois à genoux, parfois debout. Et c'est une magnifique expression que celle de «fille du peuple»: c'est exactement ce qu'est Marie-Élaine Thibert. Une fille du peuple et heureuse de l'être, ainsi qu'elle l'a démontré avec simplicité hier soir, au théâtre Maisonneuve, où elle se produit de nouveau ce soir, avec ses invités.
Car, à l'occasion des FrancoFolies, elle a des invités, Marie-Élaine, et non des moindres: Mario Pelchat, Stéphane Venne, Enrico Macias, Wilfred Le Bouthillier et... Jamil, qui s'est fait sans doute plusieurs nouveaux fans à cette occasion.
Mais revenons d'abord à cette jeune fille véritablement populaire. Elle a d'ailleurs accumulé hier les ovations (j'en ai compté au moins sept - et je suis partie à la moitié de la seconde partie!) de la part de gens de tous âges, venus seul, en couple, avec sa mère ou en famille. On soulignera au passage la patience des quelques petits enfants présents: Marie-Élaine ne chantait «leur» chanson, c'est-à-dire Le ciel est à moi, tirée du film Le Papillon bleu, qu'à la fin du spectacle.
Avec sa toute petite silhouette de rien du tout (que pas une robe ne semble habiller convenablement, malheureusement...), son allure de petit oiseau pas toujours sûr de ses ailes et son timbre de voix franchement beau (cette fille ne blowe pas, ne nasille pas, ne «vibrate» pas, ne crie pas, elle chante, tout simplement), c'est vrai qu'elle évoque Édith Piaf. Marie-Élaine Thibert ne cache d'ailleurs pas qu'elle est une de ses idoles, et elle a très bien repris Padam Padam.
Tout comme la môme Piaf, elle est issue du monde ordinaire, et c'est à lui qu'elle s'adresse. Son répertoire - qui n'est pas encore tout à fait à la hauteur de son talent - offre des reprises classiques (Quand on n'a que l'amour, Le tour de l'île), c'est vrai, mais bien choisies et propices à sa voix, le tout présenté avec des textes de lien simples - pourquoi faire compliqué quand on peut être soi? Marie-Élaine Thibert devrait d'ailleurs rester simplement à son micro, sans trop bouger, tout comme le faisait Piaf et comme elle l'a fait à quelques reprises hier: sinon, ses petits pas à gauche à droite, ses montées d'escalier, ses chorégraphies, tout ça sent encore beaucoup Star Académie et ne lui est pas du tout nécessaire.
Car elle sait surtout être proche des gens, tellement proche. C'est tout de même étonnant que cette jeune fille, qui semblait avoir peur de son ombre pendant la fameuse émission-concours, n'ait jamais peur, dirait-on, des spectateurs. Elle a commencé son spectacle dans la salle, d'ailleurs, alors qu'une Marie-Élaine Thibert virtuelle était projetée sur un écran sur scène. C'est là, tout près de ses fans, à leur niveau si je puis dire, qu'elle a chanté La scène, de Claude Léveillée.
C'est également dans la salle qu'elle est descendue pour aller chanter Tout le temps, une petite chanson d'amour mignonne, à des gens dont le nom avait été tiré au hasard. À chacun des spectacles de la jeune miss Thibert, on peut inscrire sur un bulletin le nom d'une personne qui nous accompagne et qu'on aimerait célébrer. Hier soir, un certain Yves balbutiant a profité de l'occasion pour demander en fiançailles une certaine Sophie, qui a accepté avant que Marie-Élaine, devant eux, coincée entre deux rangées de fauteuils, ne leur chante sa chanson. C'est quétaine? Non, c'est l'art noble de l'interprète et du chanteur populaire digne de ce nom, toujours respectueux du public, à qui il offre des chansons pour souvenir et trame sonore de sa vie de tous les jours. Elle a d'ailleurs enchaîné, cette fois en se promenant dans les allées, avec la magnifique chanson L'Amitié, popularisée dans les années 60 par Françoise Hardy.
Et ses invités, donc? Eh bien, ils s'en sont tous bien tirés - surtout Jamil, qui, avec sa chanson Je pète au lit, a fait un petit malheur dans la salle. Puis Marie-Élaine et lui ont entonné en duo Les Moitiés, un véritable morceau de bravoure (32 couplets en moins de trois minutes!). Avec un humour qu'on ne lui soupçonnait pas, la jeune femme a chanté notamment «qu'une moitié de zizi, c'est l'enfer toute la nuit»! Inutile de dire qu'une ovation a suivi - et on se prend à souhaiter que Jamil écrive des chansons pour la jeune femme.
Même aplomb et plaisir évident quand la chanteuse a chanté Dis-moi ce qui ne va pas avec Enrico Macias (deux ovations). C'était un peu moins réussi avec Wilfred (oh, oh, nouvelle coupe de cheveux, notre Wilfred - et lui, il en fait trop, des effets de voix), avec qui elle a chanté Si demain (Turn Around) et Évangéline. Avec Stéphane Venne, avec Mario Pelchat, c'était charmant et senti et simple, sans prétention.
On pourra arguer que la jeune femme manque encore de «vécu» et que certaines émotions sont encore absentes de sa voix. Peut-être, mais c'est simple affaire de temps, n'est-ce pas? Quoi qu'il en soit, c'est avec regret que j'ai dû quitter la salle avant qu'elle ne chante, de sa claire voix limpide et souple, La légende du cheval blanc, de Léveillée, La Quête de Brel, et l'Hymne à la beauté du monde, de Plamondon/Chirstian St-Roch. C'est justement la beauté du monde, du simple et petit monde, que Marie-Élaine Thibert a dans la voix.
Forum et Fan Club Marie-Élaine Thibert : https://marieelainethibert.aceboard.fr/