Critique du spectacle de Joe Dassin par le Soleil de Québec
Bonjour,
Voici ce que j'ai trouvé sur le Net.
Le mardi 10 octobre 2006
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Comment ? Comment a-t-on pu à ce point dénaturer les souvenirs laissés par Joe Dassin ? Ça semble presque inimaginable que des gens qui aiment cet artiste au point d’investir des millions pour lui consacrer une revue musicale puissent avoir raté leur coup à ce point...
C’est triste à dire, mais La grande fête musicale, le spectacle produit par l’équipe Spectra et présenté en première mondiale à Québec hier soir au Théâtre Capitole, frôle la catastrophe. De notre point de vue, du moins.
Le metteur en scène Pierre Boileau voulait un gros party et il y aura sûrement du monde pour y participer. Mais pour ceux qui veulent vraiment retrouver l’esprit de Dassin, c’est loupé. Pourquoi ? Parce que la belle simplicité de Joe a été noyée sous les excès.
Presque tout le temps pendant le spectacle, on subissait une impression de trop. Trop de monde, trop d’action, trop de costumes, trop d’envolées vocales, trop de kitsh.
L’œil ne savait plus où se placer dans cette frénésie animée par dix chanteurs et huit danseurs, souvent tous ensemble sur scène. Dans les premiers tableaux, quand tout était blanc, ça allait. Mais après, quand les couleurs ont fait leur apparition, l’impression de surcharge était tenace.
Il a fallu attendre à la 12e chanson, C’est la vie Lily, pour se reposer un peu les yeux et avoir le temps d’apprécier une interprétation en même temps qu’une chorégraphie. Il y avait alors deux chanteurs et une danseuse. Voilà, c’était simple et joli.
On comprend mal pourquoi est venue l’idée de présenter Dassin dans quelques tableaux noirs alors que ses chansons sèment toujours la bonne humeur, même quand elles portent la mélancolie, même quand elles évoquent la rupture. Et si tu n’existais pas ou Le Café des trois colombes sur fond noir avec des costumes sombres tendance gothique, on a encore du mal à croire que quelqu’un y ait pensé...
Ce n’était pas un accident de parcours.
Les costumes détonnaient si souvent qu’ils attiraient sur eux toute l’attention, faisant ombrage au travail des interprètes. Imaginez L’Été indien avec des danseuses et des chanteuses portant de longs manteaux style Maria Chapdelaine. Il fait chaud pendant l’été indien cibole ! Ou alors Billy le Bordelais avec des costumes gitans. Pour Cecilia, on a sorti les tams-tams : les robes de satin côtoyaient les haillons du hippie. On n’avait pas tout vu encore... Pour Le Moustique, une abeille est entrée en scène et pour Siffler sur la colline, Lucky Luke était entouré de filles de saloon et de danseurs cactus...
Pauvre Dassin, lui qui, dit-on, détestait les steppettes.
Joe Dassin devait être l’animateur de la soirée. On l’a un peu vu et entendu au début. Les rares extraits d’entrevue et de spectacles se sont bien intégrés au reste. Fiston Julien est venu faire un p’tit tour sur scène à la fin pour entamer Le Jardin du Luxembourg, malheureusement interprété à fond la caisse.
Les interprètes du spectacle chantent tous très bien, mais ne sont pas nécessairement tous de bons choix pour chanter Dassin. Les voix puissantes des chanteuses ne sont pas idéales pour incarner la douceur et la tendresse. Du côté masculin, Martin Giroux et Michaël Girard se démarquent.
Pour le reste, on regrette que plusieurs des plus belles chansons de Dassin aient été regroupées en medleys, alors que d’autres, moins intéressantes, ont pris plus de place.
La grande fête musicale est présentée au Capitole jusqu’au 22 octobre et prendra l’affiche au Théâtre Saint-Denis à Montréal en novembre.
Voici ce que j'ai trouvé sur le Net.
Le mardi 10 octobre 2006
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Comment ? Comment a-t-on pu à ce point dénaturer les souvenirs laissés par Joe Dassin ? Ça semble presque inimaginable que des gens qui aiment cet artiste au point d’investir des millions pour lui consacrer une revue musicale puissent avoir raté leur coup à ce point...
C’est triste à dire, mais La grande fête musicale, le spectacle produit par l’équipe Spectra et présenté en première mondiale à Québec hier soir au Théâtre Capitole, frôle la catastrophe. De notre point de vue, du moins.
Le metteur en scène Pierre Boileau voulait un gros party et il y aura sûrement du monde pour y participer. Mais pour ceux qui veulent vraiment retrouver l’esprit de Dassin, c’est loupé. Pourquoi ? Parce que la belle simplicité de Joe a été noyée sous les excès.
Presque tout le temps pendant le spectacle, on subissait une impression de trop. Trop de monde, trop d’action, trop de costumes, trop d’envolées vocales, trop de kitsh.
L’œil ne savait plus où se placer dans cette frénésie animée par dix chanteurs et huit danseurs, souvent tous ensemble sur scène. Dans les premiers tableaux, quand tout était blanc, ça allait. Mais après, quand les couleurs ont fait leur apparition, l’impression de surcharge était tenace.
Il a fallu attendre à la 12e chanson, C’est la vie Lily, pour se reposer un peu les yeux et avoir le temps d’apprécier une interprétation en même temps qu’une chorégraphie. Il y avait alors deux chanteurs et une danseuse. Voilà, c’était simple et joli.
On comprend mal pourquoi est venue l’idée de présenter Dassin dans quelques tableaux noirs alors que ses chansons sèment toujours la bonne humeur, même quand elles portent la mélancolie, même quand elles évoquent la rupture. Et si tu n’existais pas ou Le Café des trois colombes sur fond noir avec des costumes sombres tendance gothique, on a encore du mal à croire que quelqu’un y ait pensé...
Ce n’était pas un accident de parcours.
Les costumes détonnaient si souvent qu’ils attiraient sur eux toute l’attention, faisant ombrage au travail des interprètes. Imaginez L’Été indien avec des danseuses et des chanteuses portant de longs manteaux style Maria Chapdelaine. Il fait chaud pendant l’été indien cibole ! Ou alors Billy le Bordelais avec des costumes gitans. Pour Cecilia, on a sorti les tams-tams : les robes de satin côtoyaient les haillons du hippie. On n’avait pas tout vu encore... Pour Le Moustique, une abeille est entrée en scène et pour Siffler sur la colline, Lucky Luke était entouré de filles de saloon et de danseurs cactus...
Pauvre Dassin, lui qui, dit-on, détestait les steppettes.
Joe Dassin devait être l’animateur de la soirée. On l’a un peu vu et entendu au début. Les rares extraits d’entrevue et de spectacles se sont bien intégrés au reste. Fiston Julien est venu faire un p’tit tour sur scène à la fin pour entamer Le Jardin du Luxembourg, malheureusement interprété à fond la caisse.
Les interprètes du spectacle chantent tous très bien, mais ne sont pas nécessairement tous de bons choix pour chanter Dassin. Les voix puissantes des chanteuses ne sont pas idéales pour incarner la douceur et la tendresse. Du côté masculin, Martin Giroux et Michaël Girard se démarquent.
Pour le reste, on regrette que plusieurs des plus belles chansons de Dassin aient été regroupées en medleys, alors que d’autres, moins intéressantes, ont pris plus de place.
La grande fête musicale est présentée au Capitole jusqu’au 22 octobre et prendra l’affiche au Théâtre Saint-Denis à Montréal en novembre.
Pour ma part, je ne fait jamais attention aux critiques, ni pour les shows, ni pour les albums, ni pour la télé et les films...c'est le goût de une personne et pour moi, ça ne veut rien dire du tout....
Les critiques ont souvent défaits des artistes, des shows, ect...et ce juste à cause de l'opinion d'une seule personne qui n'a pas aimé...Faut faire attention à ça, faut faire un juste milieu en la mauvaise critique et la critique fabuleuse...Si la personne n'aime pas l,artiste à la base, ça fausse le jugement et si le critique est méga-fan, ça fausse aussi le jugement...les critiques disent être neutre mais je sais, sans l'ombre d'un doute, qu'ils sont rares ceux qui sont complètement neutre....
Les critiques ont souvent défaits des artistes, des shows, ect...et ce juste à cause de l'opinion d'une seule personne qui n'a pas aimé...Faut faire attention à ça, faut faire un juste milieu en la mauvaise critique et la critique fabuleuse...Si la personne n'aime pas l,artiste à la base, ça fausse le jugement et si le critique est méga-fan, ça fausse aussi le jugement...les critiques disent être neutre mais je sais, sans l'ombre d'un doute, qu'ils sont rares ceux qui sont complètement neutre....
felix a écritValérie Lesage est tout de même une bonne critique de spectacles me semble-t-il...mais attendons la critique de Fantomas...
Il n'y a pas de bons ou de mauvais critiques de spectacles...Il y a des critiques point! Ça c'est mon avis...Que ce soit Valérie Lesage, Tom, Dik ou Harry, ça reste que c'est l'avis d'une personne....et d'une personne seulement. Le show est p-ê très mauvais, il est
p-ê moyen et il est p-ê très bon...et pour tout dire ça ne me fait pas grand différence d'un côté ou de l,autre mais reste que je ne vais jamais me fier à une personne pour faire une décision....
Je ne parle pas juste de ce show là mais pour tout et partout...J'ai vu des merveilleux films avec des critiques affreuses et des films poches, plates à mort avec des critiques élogieuses. Même chose pour des spectacles et de la musique....
Ce n'est que mon heumble et petit avis
Il n'y a pas de bons ou de mauvais critiques de spectacles...Il y a des critiques point! Ça c'est mon avis...Que ce soit Valérie Lesage, Tom, Dik ou Harry, ça reste que c'est l'avis d'une personne....et d'une personne seulement. Le show est p-ê très mauvais, il est
p-ê moyen et il est p-ê très bon...et pour tout dire ça ne me fait pas grand différence d'un côté ou de l,autre mais reste que je ne vais jamais me fier à une personne pour faire une décision....
Je ne parle pas juste de ce show là mais pour tout et partout...J'ai vu des merveilleux films avec des critiques affreuses et des films poches, plates à mort avec des critiques élogieuses. Même chose pour des spectacles et de la musique....
Ce n'est que mon heumble et petit avis
Le but de la critique n'est pas d'inciter ou d'influencer les gens à aller ou non voir le show. C'est seulement une opinion, celle de Valérie Lesage. Valérie lesage est allée voir le show et elle donne ses impressions personnelles. Elle a pas aimé et elle donne ses raisons. D'autres personnes vont penser exactement le contraire de Valérie et vont avoir adoré le show.
Faut pas se fier aux critiques qu'on lit et qu'on entend, le meilleur moyen de se faire une idée d'un show, c'est d'y aller pour vérifier par nous-mêmes.
Et faut pas oublier non plus que c'était la première hier. Y'a toujours des choses qui vont moins bien à la première, mais qui sont arrangées par la suite.
ouin... ca fesse cette critique !
je me fis pas vraiment aux critiques pour me procurer un cd, un dvd, aller voir un show, lire un livre ou aller voir un film au cinéma.
en effet, certaines personnes n'aiment pas, d'autre peuvent adorer ! disons que le monde lisant cette critique, et que pour eux les critiques ont toujours raison, et bien, ils n'iront certainement pas voir le show, surtout au prix de certains billets !
j'adore Joe DAssin et j'aimerais voir ce show.
je me fis pas vraiment aux critiques pour me procurer un cd, un dvd, aller voir un show, lire un livre ou aller voir un film au cinéma.
en effet, certaines personnes n'aiment pas, d'autre peuvent adorer ! disons que le monde lisant cette critique, et que pour eux les critiques ont toujours raison, et bien, ils n'iront certainement pas voir le show, surtout au prix de certains billets !
j'adore Joe DAssin et j'aimerais voir ce show.
fantomas a écritMais dans le journal de Québec une belle critique,qui croire le soleil ou le journal de Québec ...mais attendons Fantomas pour une vraie critique vendredi
Voici la critique du journal de Québec:
Critique du Journal de Québec:
JOE DASSIN À QUÉBEC
Une salle bien assortie
Philippe Rezzonico
Le Journal de Montréal
11-10-2006 | 13h48
Quel public peut bien être attiré par une production mettant en vedette un chanteur disparu depuis plus d'un quart de siècle ?
Universalité
Si Joe Dassin était encore vivant aujourd'hui, il aurait 67 ans et on peut penser qu'une partie de son public aurait son âge. Mais, visiblement, sa musique touche toutes les générations.
On a pu le mesurer avant même que ça commence, quand le public se pointait au Capitole, alors que des cosaques russes - des faux, bien sûr - chantaient du Dassin en mode slovaque.
Gens à la retraite, quadragénaires, fils et filles des premiers fans de Joe qui y emmenaient leur progéniture: le portrait général pouvait passer pour une vielle pub du Journal Tintin: de 7 à 77 ans.
Pot-pourri
Joe, il faut le dire, était offert à toutes les sauces. En mode Europe de l'Est à l'extérieur, mais en mouture folk dans le hall d'entrée et dans le plus pur style parisien sur scène. Chaque fois, des chanteurs offraient quelques succès du catalogue, histoire de mettre le public en appétit. L'expérience sera répétée pour les spectacles au Théâtre St-Denis, au mois de novembre.
Grande générosité et belle unité
«Dans son quartier du Vieux-Québec...» chantait Joe Dassin en ouverture de Dans les yeux d'Émilie. Il était donc logique que la première mondiale du spectacle Joe Dassin soit offerte au Capitole.
En fait, c'est cette chanson qui a ouvert, hier soir, le spectacle hommage concocté par l'Équipe Spectra avec le soutien et la bénédiction de la succession du chanteur disparu.
Différences
Avec près de 40 chansons offertes en intégralité ou en pot-pourri par dix interprètes différents, la production, dirigée par Didier Morissonneau, a su faire preuve d'une belle unité.
Pas évident, en effet, de faire chanter Joe par des artistes aux timbres, aux registres et aux personnalités différents.
Pourtant, plusieurs des numéros les plus réussis étaient ceux qui mettaient en vedette des duos (Jean-François Poulin et Julie Massicotte dans Salut les amoureux), des numéros de groupes (L'Amérique, en clôture) et le volet folk intimiste (Les Plus Belles Années de ma vie, Le Dernier Slow, Vade retro), qui laissait toute la place aux interprètes.
Surcharge
La place, elle était parfois chèrement disputée. Trop souvent dans cette production relevée et généreuse, la présence des danseurs - excellents au demeurant - surchargeait l'ensemble. Aucun problème que Cécilia soit amplifiée à ce point tant cette chanson le justifie, mais doit-on avoir des danseurs quand Stéphanie Bédard chante Salut sur le piano? Vraiment pas.
Plus réussi
Au plan collectif, le bloc coloré (Le Moustique, Les Dalton, Siffler sur la colline) a été le plus réussi, quoique l'idée d'avoir une plate-forme à roulettes pour Billy le Bordelais et Taka Takata ait fait de l'effet.
Individuellement, Cassiopée a été excellente et Julie Massicotte a été impériale.
Chez les garçons, Martin Rouette, Jean-François Poulin, Joël Lemay, Steve Hanley, Michael Girard et Martin Giroux ont tous fait jeu égal, mais c'est Girard qui a récolté les applaudissements les plus nourris; son fan-club semblait imposant.
Peu d'erreurs de casting, sinon l'idée d'inclure les filles - Geneviève Charest était dans un registre trop élevé - durant L'Équipe à Jojo, la chanson de «gars» de Dassin.
Présent
Dassin, justement, était de la partie, parfois par l'entremise d'un extrait audio de spectacle d'antan gravé à Sherbrooke, par le biais de visuel d'archives et même pour une chanson, À mon fils, que Julien Dassin est venu présenter.
Juste ce qu'il fallait pour nous rappeler que cette célébration n'aurait pas eu sa raison d'être sans lui.
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 3-jdm.html
J'attends maintenant avec impatience la critique de Fantomas
Voici la critique du journal de Québec:
Critique du Journal de Québec:
JOE DASSIN À QUÉBEC
Une salle bien assortie
Philippe Rezzonico
Le Journal de Montréal
11-10-2006 | 13h48
Quel public peut bien être attiré par une production mettant en vedette un chanteur disparu depuis plus d'un quart de siècle ?
Universalité
Si Joe Dassin était encore vivant aujourd'hui, il aurait 67 ans et on peut penser qu'une partie de son public aurait son âge. Mais, visiblement, sa musique touche toutes les générations.
On a pu le mesurer avant même que ça commence, quand le public se pointait au Capitole, alors que des cosaques russes - des faux, bien sûr - chantaient du Dassin en mode slovaque.
Gens à la retraite, quadragénaires, fils et filles des premiers fans de Joe qui y emmenaient leur progéniture: le portrait général pouvait passer pour une vielle pub du Journal Tintin: de 7 à 77 ans.
Pot-pourri
Joe, il faut le dire, était offert à toutes les sauces. En mode Europe de l'Est à l'extérieur, mais en mouture folk dans le hall d'entrée et dans le plus pur style parisien sur scène. Chaque fois, des chanteurs offraient quelques succès du catalogue, histoire de mettre le public en appétit. L'expérience sera répétée pour les spectacles au Théâtre St-Denis, au mois de novembre.
Grande générosité et belle unité
«Dans son quartier du Vieux-Québec...» chantait Joe Dassin en ouverture de Dans les yeux d'Émilie. Il était donc logique que la première mondiale du spectacle Joe Dassin soit offerte au Capitole.
En fait, c'est cette chanson qui a ouvert, hier soir, le spectacle hommage concocté par l'Équipe Spectra avec le soutien et la bénédiction de la succession du chanteur disparu.
Différences
Avec près de 40 chansons offertes en intégralité ou en pot-pourri par dix interprètes différents, la production, dirigée par Didier Morissonneau, a su faire preuve d'une belle unité.
Pas évident, en effet, de faire chanter Joe par des artistes aux timbres, aux registres et aux personnalités différents.
Pourtant, plusieurs des numéros les plus réussis étaient ceux qui mettaient en vedette des duos (Jean-François Poulin et Julie Massicotte dans Salut les amoureux), des numéros de groupes (L'Amérique, en clôture) et le volet folk intimiste (Les Plus Belles Années de ma vie, Le Dernier Slow, Vade retro), qui laissait toute la place aux interprètes.
Surcharge
La place, elle était parfois chèrement disputée. Trop souvent dans cette production relevée et généreuse, la présence des danseurs - excellents au demeurant - surchargeait l'ensemble. Aucun problème que Cécilia soit amplifiée à ce point tant cette chanson le justifie, mais doit-on avoir des danseurs quand Stéphanie Bédard chante Salut sur le piano? Vraiment pas.
Plus réussi
Au plan collectif, le bloc coloré (Le Moustique, Les Dalton, Siffler sur la colline) a été le plus réussi, quoique l'idée d'avoir une plate-forme à roulettes pour Billy le Bordelais et Taka Takata ait fait de l'effet.
Individuellement, Cassiopée a été excellente et Julie Massicotte a été impériale.
Chez les garçons, Martin Rouette, Jean-François Poulin, Joël Lemay, Steve Hanley, Michael Girard et Martin Giroux ont tous fait jeu égal, mais c'est Girard qui a récolté les applaudissements les plus nourris; son fan-club semblait imposant.
Peu d'erreurs de casting, sinon l'idée d'inclure les filles - Geneviève Charest était dans un registre trop élevé - durant L'Équipe à Jojo, la chanson de «gars» de Dassin.
Présent
Dassin, justement, était de la partie, parfois par l'entremise d'un extrait audio de spectacle d'antan gravé à Sherbrooke, par le biais de visuel d'archives et même pour une chanson, À mon fils, que Julien Dassin est venu présenter.
Juste ce qu'il fallait pour nous rappeler que cette célébration n'aurait pas eu sa raison d'être sans lui.
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 3-jdm.html
J'attends maintenant avec impatience la critique de Fantomas
Voici la critique du Journal de Montréal:
JOE DASSIN À QUÉBEC
Une salle bien assortie
Philippe Rezzonico
Le Journal de Montréal
Quel public peut bien être attiré par une production mettant en vedette un chanteur disparu depuis plus d'un quart de siècle ?
Universalité
Si Joe Dassin était encore vivant aujourd'hui, il aurait 67 ans et on peut penser qu'une partie de son public aurait son âge. Mais, visiblement, sa musique touche toutes les générations.
On a pu le mesurer avant même que ça commence, quand le public se pointait au Capitole, alors que des cosaques russes - des faux, bien sûr - chantaient du Dassin en mode slovaque.
Gens à la retraite, quadragénaires, fils et filles des premiers fans de Joe qui y emmenaient leur progéniture: le portrait général pouvait passer pour une vielle pub du Journal Tintin: de 7 à 77 ans.
Pot-pourri
Joe, il faut le dire, était offert à toutes les sauces. En mode Europe de l'Est à l'extérieur, mais en mouture folk dans le hall d'entrée et dans le plus pur style parisien sur scène. Chaque fois, des chanteurs offraient quelques succès du catalogue, histoire de mettre le public en appétit. L'expérience sera répétée pour les spectacles au Théâtre St-Denis, au mois de novembre.
Grande générosité et belle unité
«Dans son quartier du Vieux-Québec...» chantait Joe Dassin en ouverture de Dans les yeux d'Émilie. Il était donc logique que la première mondiale du spectacle Joe Dassin soit offerte au Capitole.
En fait, c'est cette chanson qui a ouvert, hier soir, le spectacle hommage concocté par l'Équipe Spectra avec le soutien et la bénédiction de la succession du chanteur disparu.
Différences
Avec près de 40 chansons offertes en intégralité ou en pot-pourri par dix interprètes différents, la production, dirigée par Didier Morissonneau, a su faire preuve d'une belle unité.
Pas évident, en effet, de faire chanter Joe par des artistes aux timbres, aux registres et aux personnalités différents.
Pourtant, plusieurs des numéros les plus réussis étaient ceux qui mettaient en vedette des duos (Jean-François Poulin et Julie Massicotte dans Salut les amoureux), des numéros de groupes (L'Amérique, en clôture) et le volet folk intimiste (Les Plus Belles Années de ma vie, Le Dernier Slow, Vade retro), qui laissait toute la place aux interprètes.
Surcharge
La place, elle était parfois chèrement disputée. Trop souvent dans cette production relevée et généreuse, la présence des danseurs - excellents au demeurant - surchargeait l'ensemble. Aucun problème que Cécilia soit amplifiée à ce point tant cette chanson le justifie, mais doit-on avoir des danseurs quand Stéphanie Bédard chante Salut sur le piano? Vraiment pas.
Plus réussi
Au plan collectif, le bloc coloré (Le Moustique, Les Dalton, Siffler sur la colline) a été le plus réussi, quoique l'idée d'avoir une plate-forme à roulettes pour Billy le Bordelais et Taka Takata ait fait de l'effet.
Individuellement, Cassiopée a été excellente et Julie Massicotte a été impériale.
Chez les garçons, Martin Rouette, Jean-François Poulin, Joël Lemay, Steve Hanley, Michael Girard et Martin Giroux ont tous fait jeu égal, mais c'est Girard qui a récolté les applaudissements les plus nourris; son fan-club semblait imposant.
Peu d'erreurs de casting, sinon l'idée d'inclure les filles - Geneviève Charest était dans un registre trop élevé - durant L'Équipe à Jojo, la chanson de «gars» de Dassin.
Présent
Dassin, justement, était de la partie, parfois par l'entremise d'un extrait audio de spectacle d'antan gravé à Sherbrooke, par le biais de visuel d'archives et même pour une chanson, À mon fils, que Julien Dassin est venu présenter.
Juste ce qu'il fallait pour nous rappeler que cette célébration n'aurait pas eu sa raison d'être sans lui.
JOE DASSIN À QUÉBEC
Une salle bien assortie
Philippe Rezzonico
Le Journal de Montréal
Quel public peut bien être attiré par une production mettant en vedette un chanteur disparu depuis plus d'un quart de siècle ?
Universalité
Si Joe Dassin était encore vivant aujourd'hui, il aurait 67 ans et on peut penser qu'une partie de son public aurait son âge. Mais, visiblement, sa musique touche toutes les générations.
On a pu le mesurer avant même que ça commence, quand le public se pointait au Capitole, alors que des cosaques russes - des faux, bien sûr - chantaient du Dassin en mode slovaque.
Gens à la retraite, quadragénaires, fils et filles des premiers fans de Joe qui y emmenaient leur progéniture: le portrait général pouvait passer pour une vielle pub du Journal Tintin: de 7 à 77 ans.
Pot-pourri
Joe, il faut le dire, était offert à toutes les sauces. En mode Europe de l'Est à l'extérieur, mais en mouture folk dans le hall d'entrée et dans le plus pur style parisien sur scène. Chaque fois, des chanteurs offraient quelques succès du catalogue, histoire de mettre le public en appétit. L'expérience sera répétée pour les spectacles au Théâtre St-Denis, au mois de novembre.
Grande générosité et belle unité
«Dans son quartier du Vieux-Québec...» chantait Joe Dassin en ouverture de Dans les yeux d'Émilie. Il était donc logique que la première mondiale du spectacle Joe Dassin soit offerte au Capitole.
En fait, c'est cette chanson qui a ouvert, hier soir, le spectacle hommage concocté par l'Équipe Spectra avec le soutien et la bénédiction de la succession du chanteur disparu.
Différences
Avec près de 40 chansons offertes en intégralité ou en pot-pourri par dix interprètes différents, la production, dirigée par Didier Morissonneau, a su faire preuve d'une belle unité.
Pas évident, en effet, de faire chanter Joe par des artistes aux timbres, aux registres et aux personnalités différents.
Pourtant, plusieurs des numéros les plus réussis étaient ceux qui mettaient en vedette des duos (Jean-François Poulin et Julie Massicotte dans Salut les amoureux), des numéros de groupes (L'Amérique, en clôture) et le volet folk intimiste (Les Plus Belles Années de ma vie, Le Dernier Slow, Vade retro), qui laissait toute la place aux interprètes.
Surcharge
La place, elle était parfois chèrement disputée. Trop souvent dans cette production relevée et généreuse, la présence des danseurs - excellents au demeurant - surchargeait l'ensemble. Aucun problème que Cécilia soit amplifiée à ce point tant cette chanson le justifie, mais doit-on avoir des danseurs quand Stéphanie Bédard chante Salut sur le piano? Vraiment pas.
Plus réussi
Au plan collectif, le bloc coloré (Le Moustique, Les Dalton, Siffler sur la colline) a été le plus réussi, quoique l'idée d'avoir une plate-forme à roulettes pour Billy le Bordelais et Taka Takata ait fait de l'effet.
Individuellement, Cassiopée a été excellente et Julie Massicotte a été impériale.
Chez les garçons, Martin Rouette, Jean-François Poulin, Joël Lemay, Steve Hanley, Michael Girard et Martin Giroux ont tous fait jeu égal, mais c'est Girard qui a récolté les applaudissements les plus nourris; son fan-club semblait imposant.
Peu d'erreurs de casting, sinon l'idée d'inclure les filles - Geneviève Charest était dans un registre trop élevé - durant L'Équipe à Jojo, la chanson de «gars» de Dassin.
Présent
Dassin, justement, était de la partie, parfois par l'entremise d'un extrait audio de spectacle d'antan gravé à Sherbrooke, par le biais de visuel d'archives et même pour une chanson, À mon fils, que Julien Dassin est venu présenter.
Juste ce qu'il fallait pour nous rappeler que cette célébration n'aurait pas eu sa raison d'être sans lui.
Le mardi 10 octobre 2006
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Moi je lui répond ..et toi si tu n'existait pas
Un très bon spectacle rien a dire peut être un peu trop de décor mais juste un peu trop ,il y a beaucoup de monde sur scène 8 danseur et 8 chanteur ça prend de la place mais une belle harmonie celui qui ma le plus impressionner Martin Rouette .Si valerie Lesage du Soleil n'a pas aimer il avait au moins 700 personne qui en ont redemander ovation apres le show moi je donne 8/10 divertissant et rafraichissant, --Message edité par fantomas le 2006-10-12 23:40:30--
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Moi je lui répond ..et toi si tu n'existait pas
Un très bon spectacle rien a dire peut être un peu trop de décor mais juste un peu trop ,il y a beaucoup de monde sur scène 8 danseur et 8 chanteur ça prend de la place mais une belle harmonie celui qui ma le plus impressionner Martin Rouette .Si valerie Lesage du Soleil n'a pas aimer il avait au moins 700 personne qui en ont redemander ovation apres le show moi je donne 8/10 divertissant et rafraichissant, --Message edité par fantomas le 2006-10-12 23:40:30--
fantomas a écritLe mardi 10 octobre 2006
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Moi je lui répond ..et toi si tu n'existait pas
Un très bon spectacle rien a dire peut être un peu trop de décor mais juste un peu trop ,il y a beaucoup de monde sur scène 8 danseur et 8 chanteur ça prend de la place mais une belle harmonie celui qui ma le plus impressionner Martin Rouette .Si valerie Lesage du Soleil n'a pas aimer il avait au moins 700 personne qui en ont redemander ovation apres le show moi je donne 8/10 divertissant et rafraichissant,
merci pour les commentaires...j'invite d'autres à faire comme toi et nous faire part de leur appréciation (positive ou négative). Les critiques ont leur travail à faire, ce que je trouve très important, mais le public peut aussi s'exprimer.
Et si ça n’existait pas ?
Valérie Lesage
Le Soleil
Moi je lui répond ..et toi si tu n'existait pas
Un très bon spectacle rien a dire peut être un peu trop de décor mais juste un peu trop ,il y a beaucoup de monde sur scène 8 danseur et 8 chanteur ça prend de la place mais une belle harmonie celui qui ma le plus impressionner Martin Rouette .Si valerie Lesage du Soleil n'a pas aimer il avait au moins 700 personne qui en ont redemander ovation apres le show moi je donne 8/10 divertissant et rafraichissant,
merci pour les commentaires...j'invite d'autres à faire comme toi et nous faire part de leur appréciation (positive ou négative). Les critiques ont leur travail à faire, ce que je trouve très important, mais le public peut aussi s'exprimer.
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!