Émily Bégin dans les news
Citation :ÉMILY BÉGIN
Retour aux sources
Bruno Lapointe
Le Journal de Montréal
31-05-2008 | 04h00
Il y a de cela cinq ans, Émily Bégin s’est rendue aux auditions de Star Académie dans l’espoir d’y décrocher le gros lot: une carrière de chanteuse. Mais elle était loin de savoir qu’elle livrerait à Sainte-Adèle l’audition qui allait la lancer dans une carrière se déclinant en trois volets.
«C’est durant Star Académie que tout s’est joué», atteste Émily Bégin.
En effet, le soir de son éviction, Denise Filiatrault lui confie on-the-spot un rôle dans sa comédie musicale Cabaret dont elle préparait la mise en scène. Puis, une complicité s’est installée entre les deux femmes. Depuis, Émily Bégin fait partie de la tradition des comédies musicales du Théâtre du Rideau Vert.
Il y a donc eu Cabaret, puis My Fair Lady, suivi de Neuf, Sweet Charity et, l’année prochaine, Un violon sur le toit. Ces projets s’enchaînent depuis quatre ans, toujours à la suite d’une offre de Denise Filiatrault plutôt que d’une audition.
«Elle aime travailler avec les mêmes personnes quand ça clique. Quand elle m’imagine dans un rôle, elle me le dit et jusqu’à présent, ça a toujours bien fonctionné. Elle me connaît et sait ce dont je suis capable», explique Émily Bégin.
UN PERSONNAGE QUI TRANCHE
Cette fois-ci, elle devient Hélène, une entraîneuse dans un ballroom. Désillusionnée, elle porte un regard à la fois amusé et cynique sur le personnage-titre de Sweet Charity, qui semble évoluer dans un univers à part, aux teintes rose bonbon et parsemé de fleurs bleues.
C’est d’ailleurs dans des comédies musicales qu’Émily Bégin a vécu ses premières expériences de scène, à l’adolescence.
Elle n’était qu’au secondaire, mais elle tenait déjà la vedette de productions telles que Phantom of the Opera et Grease montées par la polyvalente de Saint-Jérôme.
Des cours de gymnastique et de danse ont meublé l’enfance d’Émily Bégin, mais ce n’est que plus tard que le chant est arrivé.
«Dans un sens, j’ai toujours chanté. Mais avant Star Académie, je n’avais pas eu de formation. Mais depuis, je travaille beaucoup ma voix», explique-t-elle.
Pas étonnant donc, de redécouvrir par les temps qui courent Émily Bégin sur la scène du Théâtre du Rideau Vert.
Les trois passions d’Émily Bégin
Donnez-lui une scène et Émily Bégin est comblée. Mais permettez-lui de chanter, danser et jouer la comédie sur les mêmes planches et elle devient encore plus heureuse. Avec Sweet Charity, sa quatrième comédie musicale, elle apprend de plus en plus les rudiments de ce métier.
© Le Journal de Montréal
Émily Bégin
«Faire de la comédie musicale, c’est très exigeant. En fait, c’est un métier en soi!» s’exclame Émily Bégin d’entrée de jeu.
Rencontrée dans la loge du Théâtre du Rideau Vert peu de temps avant le lever du rideau, Émily Bégin n’a pas une seconde à perdre. Elle s’affaire à se maquiller, elle ajuste ses faux cils et répond aux questions du journaliste sans même avoir l’air absente, ni délaisser une de ses tâches au profit de l’autre. Elle déborde d’énergie, ce qui lui permet probablement d’aussi bien se partager entre chacune de ses tâches.
Ce multitâche caractérise bien le rythme de vie d’Émily Bégin. En studio, sur la scène, elle chante, elle danse, elle joue la comédie. Et elle se donne autant dans chacune de ces disciplines. Certains pourraient penser que les comédies musicales dont elle tient la vedette pourraient faire de l’ombre à sa carrière de chanteuse. Mais pas Émily.
«Ce n’est pas toujours facile de faire seulement de la chanson; les gens achètent moins d’albums qu’avant, c’est important d’ouvrir ses horizons», explique-t-elle.
CONJUGUER TROIS PASSIONS
Mais en plus de la tenir occupée, les comédies musicales permettent à Émily Bégin de conjuguer ses trois passions, soit la danse, le chant et le jeu. En perfectionnant son art, elle garde en tête le souvenir laissé par ses visites sur Broadway, véritable temple de la comédie musicale.
«Quand je vais à New York, ça me renverse chaque fois. Je regarde les artistes sur scène et je suis incapable de deviner si ce sont d’abord des chanteurs, des danseurs ou des comédiens. Ils excellent autant dans les trois disciplines!» explique-t-elle.
De plus en plus, Émily Bégin multiplie les disciplines. L’an prochain, alors qu’elle montera sur la scène du Théâtre du Rideau Vert dans le cadre du spectacle Un violon sur le toit, elle se détachera encore un peu plus du chant et de la danse en endossant un rôle plus dramatique. La jeune femme en a fait du chemin depuis Star Académie.
«Les gens me voient de plus en plus comme une artiste, et non simplement une chanteuse. D’ailleurs, quand les gens me reconnaissent dans la rue, ils me parlent plus souvent de mes comédies musicales, de mes albums ou de mes contrats d’animation, notamment à la radio. C’est très rare qu’on me parle de Star Académie. Je ne cracherai jamais là-dessus, mais je crois que j’ai installé une image différente dans l’esprit des gens», explique-t-elle.
ENCORE DES PROJETS MUSICAUX
Mais ne vous détrompez pas, elle ne tourne pas le dos à sa carrière musicale pour autant.
Émily Bégin caresse plusieurs rêves intimement liés à la musique. De ce nombre, une carrière en France fait pétiller son regard.
«J’ai toujours voulu percer à Paris. Il y a longtemps, je me disais que je voulais avoir un appartement là-bas avant d’avoir 30 ans. Il me reste quatre ans…», ricane-t-elle. D’ici là, elle espère pouvoir flirter de plus en plus avec le jeu, pourquoi pas à la télévision ou au cinéma.
«Mais dans le fond, tout ce que je souhaite, c’est de pouvoir toujours vivre de ce métier-là», confie Émily Bégin tout simplement.
Sweet Charity, de Neil Simon, traduite par Yves Morin, mise en scène par Denise Filiatrault. Avec Marie-Eve Beaulieu, Nathalie Gadouas, Émily Bégin, Chantal Dauphinais, Émilie Josset, Marina Matic, Gabriel Sabourin, Pierre Gendron, Paul Cagelet, Steve Hanley, Christian Vézina, Richard Belhumeur et Daniel Delisle.
Jusqu’au 14 juin au Théâtre du Rideau Vert, puis en tournée.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/ar ... 1-jdm.html
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Bruno Lapointe
Le Journal de Montréal
31-05-2008 | 04h00
Il y a de cela cinq ans, Émily Bégin s’est rendue aux auditions de Star Académie dans l’espoir d’y décrocher le gros lot: une carrière de chanteuse. Mais elle était loin de savoir qu’elle livrerait à Sainte-Adèle l’audition qui allait la lancer dans une carrière se déclinant en trois volets.
«C’est durant Star Académie que tout s’est joué», atteste Émily Bégin.
En effet, le soir de son éviction, Denise Filiatrault lui confie on-the-spot un rôle dans sa comédie musicale Cabaret dont elle préparait la mise en scène. Puis, une complicité s’est installée entre les deux femmes. Depuis, Émily Bégin fait partie de la tradition des comédies musicales du Théâtre du Rideau Vert.
Il y a donc eu Cabaret, puis My Fair Lady, suivi de Neuf, Sweet Charity et, l’année prochaine, Un violon sur le toit. Ces projets s’enchaînent depuis quatre ans, toujours à la suite d’une offre de Denise Filiatrault plutôt que d’une audition.
«Elle aime travailler avec les mêmes personnes quand ça clique. Quand elle m’imagine dans un rôle, elle me le dit et jusqu’à présent, ça a toujours bien fonctionné. Elle me connaît et sait ce dont je suis capable», explique Émily Bégin.
UN PERSONNAGE QUI TRANCHE
Cette fois-ci, elle devient Hélène, une entraîneuse dans un ballroom. Désillusionnée, elle porte un regard à la fois amusé et cynique sur le personnage-titre de Sweet Charity, qui semble évoluer dans un univers à part, aux teintes rose bonbon et parsemé de fleurs bleues.
C’est d’ailleurs dans des comédies musicales qu’Émily Bégin a vécu ses premières expériences de scène, à l’adolescence.
Elle n’était qu’au secondaire, mais elle tenait déjà la vedette de productions telles que Phantom of the Opera et Grease montées par la polyvalente de Saint-Jérôme.
Des cours de gymnastique et de danse ont meublé l’enfance d’Émily Bégin, mais ce n’est que plus tard que le chant est arrivé.
«Dans un sens, j’ai toujours chanté. Mais avant Star Académie, je n’avais pas eu de formation. Mais depuis, je travaille beaucoup ma voix», explique-t-elle.
Pas étonnant donc, de redécouvrir par les temps qui courent Émily Bégin sur la scène du Théâtre du Rideau Vert.
Les trois passions d’Émily Bégin
Donnez-lui une scène et Émily Bégin est comblée. Mais permettez-lui de chanter, danser et jouer la comédie sur les mêmes planches et elle devient encore plus heureuse. Avec Sweet Charity, sa quatrième comédie musicale, elle apprend de plus en plus les rudiments de ce métier.
© Le Journal de Montréal
Émily Bégin
«Faire de la comédie musicale, c’est très exigeant. En fait, c’est un métier en soi!» s’exclame Émily Bégin d’entrée de jeu.
Rencontrée dans la loge du Théâtre du Rideau Vert peu de temps avant le lever du rideau, Émily Bégin n’a pas une seconde à perdre. Elle s’affaire à se maquiller, elle ajuste ses faux cils et répond aux questions du journaliste sans même avoir l’air absente, ni délaisser une de ses tâches au profit de l’autre. Elle déborde d’énergie, ce qui lui permet probablement d’aussi bien se partager entre chacune de ses tâches.
Ce multitâche caractérise bien le rythme de vie d’Émily Bégin. En studio, sur la scène, elle chante, elle danse, elle joue la comédie. Et elle se donne autant dans chacune de ces disciplines. Certains pourraient penser que les comédies musicales dont elle tient la vedette pourraient faire de l’ombre à sa carrière de chanteuse. Mais pas Émily.
«Ce n’est pas toujours facile de faire seulement de la chanson; les gens achètent moins d’albums qu’avant, c’est important d’ouvrir ses horizons», explique-t-elle.
CONJUGUER TROIS PASSIONS
Mais en plus de la tenir occupée, les comédies musicales permettent à Émily Bégin de conjuguer ses trois passions, soit la danse, le chant et le jeu. En perfectionnant son art, elle garde en tête le souvenir laissé par ses visites sur Broadway, véritable temple de la comédie musicale.
«Quand je vais à New York, ça me renverse chaque fois. Je regarde les artistes sur scène et je suis incapable de deviner si ce sont d’abord des chanteurs, des danseurs ou des comédiens. Ils excellent autant dans les trois disciplines!» explique-t-elle.
De plus en plus, Émily Bégin multiplie les disciplines. L’an prochain, alors qu’elle montera sur la scène du Théâtre du Rideau Vert dans le cadre du spectacle Un violon sur le toit, elle se détachera encore un peu plus du chant et de la danse en endossant un rôle plus dramatique. La jeune femme en a fait du chemin depuis Star Académie.
«Les gens me voient de plus en plus comme une artiste, et non simplement une chanteuse. D’ailleurs, quand les gens me reconnaissent dans la rue, ils me parlent plus souvent de mes comédies musicales, de mes albums ou de mes contrats d’animation, notamment à la radio. C’est très rare qu’on me parle de Star Académie. Je ne cracherai jamais là-dessus, mais je crois que j’ai installé une image différente dans l’esprit des gens», explique-t-elle.
ENCORE DES PROJETS MUSICAUX
Mais ne vous détrompez pas, elle ne tourne pas le dos à sa carrière musicale pour autant.
Émily Bégin caresse plusieurs rêves intimement liés à la musique. De ce nombre, une carrière en France fait pétiller son regard.
«J’ai toujours voulu percer à Paris. Il y a longtemps, je me disais que je voulais avoir un appartement là-bas avant d’avoir 30 ans. Il me reste quatre ans…», ricane-t-elle. D’ici là, elle espère pouvoir flirter de plus en plus avec le jeu, pourquoi pas à la télévision ou au cinéma.
«Mais dans le fond, tout ce que je souhaite, c’est de pouvoir toujours vivre de ce métier-là», confie Émily Bégin tout simplement.
Sweet Charity, de Neil Simon, traduite par Yves Morin, mise en scène par Denise Filiatrault. Avec Marie-Eve Beaulieu, Nathalie Gadouas, Émily Bégin, Chantal Dauphinais, Émilie Josset, Marina Matic, Gabriel Sabourin, Pierre Gendron, Paul Cagelet, Steve Hanley, Christian Vézina, Richard Belhumeur et Daniel Delisle.
Jusqu’au 14 juin au Théâtre du Rideau Vert, puis en tournée.
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JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
- Sebangecornu
- Seigneur de la Causerie
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- Modeste Jacasseur
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- Sebangecornu
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elle a pas déjà animée le décompte franco?
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- Modeste Jacasseur
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- Sebangecornu
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J'pense pas là mais faudrait lui demander au pire fait longtemps qu'elle est pas venu faire son tour ici trop occupé j'imagine
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