Citation :Album en son hommage
Dans l'esprit de la commémoration du décès de Félix Leclerc, un album en hommage à l'artiste sera lancé le 2 septembre.
Les artistes Gilles Vigneault, Richard Séguin, Gregory Charles, Kevin Parent, Marie-Élaine Thibert, Chloé Sainte-Marie, Johanne Blouin, Patrick Bruel, Marco Calliari, Marc Déry, Thomas Hellman, Jorane, Karkwa et Vincent Vallières ont confirmé leur participation à l'album.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/ar ... 6-jdm.html
Album en hommage à Félix
Citation :HOMMAGE À FÉLIX LECLERC
Félix en 14 chansons
Philippe Renault
Journal de Montréal
31-08-2008 | 04h00
Nathalie Leclerc poursuit sa croisade pour honorer la mémoire de son père, Félix, décédé il y a 20 ans. Cette fois, elle est derrière la naissance d’un disque mettant à contribution le talent de nos artistes les plus respectés. Il s’agit pour elle de « l’ultime hommage ».
L’album terminé et armé des voix d’artistes de renom et de toutes les générations tels Richard Séguin, Vincent Vallières, Marc Déry, Kevin Parent, Gilles Vigneault, Marco Calliari, Patrick Bruel, Karkwa et Fred Pellerin, Nathalie Leclerc a du mal à contenir ses émotions. Il n’y avait pas meilleure façon de perpétuer la mémoire de son père.
«C’est pas mal l’ultime hommage. J’en ai braillé un coup, de joie et de soulagement, quand j’ai écouté le démo. J’ai fait le tour des Îles en l’écoutant toute seule. Je suis heureuse et vraiment soulagée», exprime-t-elle.
Pourquoi tant d’émotion? Simplement parce qu’il n’y a pas meilleur véhicule pour faire connaître ce grand chansonnier décédé en août 1988.
«C’est une façon de faire vivre encore son oeuvre. En plus, ça va se retrouver partout et des gens de n’importe quel âge pourront le découvrir. Certaines chansons datent des années 1950 et je peux imaginer mon père les écrire et les chanter. Vingt ans plus tard, on le chante encore!» souligne-t-elle fièrement.
Il était surtout important pour Mme Leclerc que les artistes soient en mesure de se réapproprier l’oeuvre de Félix.
«Je leur disais: ça devient votre chanson. C’était important de ne pas faire du Félix, mais il fallait aussi démontrer un grand respect et de l’amour pour lui. C’est peut-être pour ça que je pleure en écoutant l’album. Ça se ressent et, en même temps, il fallait offrir quelque chose de nouveau», évoque-t-elle.
DEVOIR ACCOMPLI
De cette façon, Nathalie Leclerc pourra tourner la page sur l’année 2008 avec le sentiment du devoir accompli, et ce, malgré un goût amer laissé par le mutisme du 400e de Québec. «Il ne faut pas rester accroché à ça. Tant pis pour le 400e. Comme mon père le disait, il faut se cracher dans les mains et continuer. Au moins, le spectacle-hommage s’est fait à Montréal. J’ai travaillé sur ces projets durant la dernière année et demie. Maintenant, je peux m’asseoir en me disant que je suis heureuse d’avoir accompli ça pour ces 20 ans», conclut-elle.
Les titres
J’inviterai l’enfance, Chloé Sainte-Marie
Présence, Richard Séguin
Complot d’enfants, Vincent Vallières et Marc Déry
L’Hymne au printemps, Kevin Parent
Moi, mes souliers, Gilles Vigneault
Le P’tit Bonheur, Marco Calliari
Bon voyage dans la lune, Marie-Élaine Thibert
Contumace, Gregory Charles
Bozo, Patrick Bruel
Ce matin-là, Johanne Blouin
L’Alouette en colère, Thomas Hellman
Notre sentier, Catherine Major
Le Tour de l’île, Karkwa
Douleur, Fred Pellerin
Dans les pas d’un géant
Ils sont une quinzaine d’artistes à reprendre l’oeuvre du grand Félix sur cet album hommage. Si chacun apporte sa touche personnelle au disque, une chose les unit, le respect inconditionnel qu’ils vouent à cette légende de la chanson québécoise.
Karkwa (François Lafontaine) Le Tour de l’île.
Qui est Félix Leclerc pour vous?
J’ai toujours dit qu’il a été le parrain de la musique francophone québécoise. Après, il y a eu les Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault et Claude Léveillée.
Qu’évoque Le Tour de l’île?
C’est une de ses chansons les plus évocatrices et une de mes préférées. Son message aussi est complètement hallucinant. Il s’adresse aux Québécois francophones.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Je me souviens que lorsqu’on a commencé à enregistrer, on voulait faire quelque chose de dépouillé parce que Félix chantait toujours guitare-voix. Nous l’avons faite live sans trop d’instruments, de façon organique.
Marco Calliari Le P’tit Bonheur
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Félix représente un monument de la chanson québécoise. Il a fait la preuve qu’avec la simplicité d’une guitare et d’une voix, on peut faire des chansons grandioses.
Qu’évoque Le P’tit Bonheur?
Dans toute sa simplicité, c’est une toune hallucinante. Il n’y a aucun solo, juste un thème chanté, une histoire et une mélodie. C’est très théâtral, j’y vois plein d’images tragiques.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
J’étais très occupé lorsqu’on me l’a offerte, je m’apprêtais à partir pour l’Italie. J’ai demandé à ma trompettiste Lisandre de faire les arrangements. Je lui ai dit que je voulais quelque chose de gras. Il y a donc une fanfare, avec tuba, trombone et trompette. J’ai tellement été influencé par la version de Groovy Ardvaark. Je suis content d’avoir eu une autre vision.
Vincent Vallières Complot d’enfants (duo avec Marc Déry)
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Félix Leclerc est le père du mouvement chansonnier au Québec. Il représente un artiste de grand talent qui a toujours su faire la part entre le coeur et la raison.
Qu’évoque Complot d’enfants?
Elle évoque trois affaires: la pureté de l’enfance, le rêve et l’aventure.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Au départ, la chanson durant 55 secondes et notre version fait 3:30. On voulait qu’elle nous ressemble, qu’elle se fonde dans notre répertoire. On s’est permis un refrain, un solo et de répéter les paroles. Je pense que nous lui avons donné un souffle plus pop et moins chansonnier. Le but était de mettre à l’avant ce texte, sur un plan plus actif que contemplatif.
Richard Séguin Présence
Qui est Félix Leclerc pour vous?
C’est un géant. En même temps, je pense que dans une société, les personnes phares comme lui sont très rares. Félix en fait partie. Il avait à la fois une approche philosophique et une distance qui lui permettait d’émettre son opinion.
Qu’évoque Présence?
C’est une grande chanson d’amour. Elle part d’un profond désespoir pour se diriger vers l’aube. Plus ça va, plus sa compagne l’amène à regarder vers l’espoir. Il y a beaucoup de lucidité et de possibilité de rêve. Et la chute de la chanson est sublime!
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Félix disait qu’il n’était pas un chanteur, mais un homme qui chante. C’est une nuance importante parce que ça permettait à tout le monde de s’approprier ses chansons. Présence me donne cette impression. C’est l’homme qui chante. On pourrait même la faire a cappella. Nous avons décidé de la dégager, de la rendre plus atmosphérique qu’orchestrée.
Gregory Charles Contumace
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Je pense qu’il a été le premier d’une époque, le premier après la Deuxième Guerre mondiale à dire qui on est. Il représentait notre identité.
Qu’évoque Contumace?
Il y a quelque chose d’irrévérencieux dans cette chanson qui appelle tellement le jazz manouche et Django. Il n’y a pas de bullshit et c’est dans l’esprit du jazz manouche, tant pour son rythme que sa philosophie.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Je voulais que ce soit le plus excitant possible pour donner cet esprit Django, cet esprit courageux prêt à dire ce qu’il a à dire et prêt à vivre avec les conséquences qui viennent avec. Il ne faut pas oublier le fun dans tout ça, parce que parfois, ça peut être lourd d’écouter du Félix.
source:
http://www.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles
/2008/08/29/6608431-jdm.html?05b6f1a1c70841d69506542ed9cf38e5
Félix en 14 chansons
Philippe Renault
Journal de Montréal
31-08-2008 | 04h00
Nathalie Leclerc poursuit sa croisade pour honorer la mémoire de son père, Félix, décédé il y a 20 ans. Cette fois, elle est derrière la naissance d’un disque mettant à contribution le talent de nos artistes les plus respectés. Il s’agit pour elle de « l’ultime hommage ».
L’album terminé et armé des voix d’artistes de renom et de toutes les générations tels Richard Séguin, Vincent Vallières, Marc Déry, Kevin Parent, Gilles Vigneault, Marco Calliari, Patrick Bruel, Karkwa et Fred Pellerin, Nathalie Leclerc a du mal à contenir ses émotions. Il n’y avait pas meilleure façon de perpétuer la mémoire de son père.
«C’est pas mal l’ultime hommage. J’en ai braillé un coup, de joie et de soulagement, quand j’ai écouté le démo. J’ai fait le tour des Îles en l’écoutant toute seule. Je suis heureuse et vraiment soulagée», exprime-t-elle.
Pourquoi tant d’émotion? Simplement parce qu’il n’y a pas meilleur véhicule pour faire connaître ce grand chansonnier décédé en août 1988.
«C’est une façon de faire vivre encore son oeuvre. En plus, ça va se retrouver partout et des gens de n’importe quel âge pourront le découvrir. Certaines chansons datent des années 1950 et je peux imaginer mon père les écrire et les chanter. Vingt ans plus tard, on le chante encore!» souligne-t-elle fièrement.
Il était surtout important pour Mme Leclerc que les artistes soient en mesure de se réapproprier l’oeuvre de Félix.
«Je leur disais: ça devient votre chanson. C’était important de ne pas faire du Félix, mais il fallait aussi démontrer un grand respect et de l’amour pour lui. C’est peut-être pour ça que je pleure en écoutant l’album. Ça se ressent et, en même temps, il fallait offrir quelque chose de nouveau», évoque-t-elle.
DEVOIR ACCOMPLI
De cette façon, Nathalie Leclerc pourra tourner la page sur l’année 2008 avec le sentiment du devoir accompli, et ce, malgré un goût amer laissé par le mutisme du 400e de Québec. «Il ne faut pas rester accroché à ça. Tant pis pour le 400e. Comme mon père le disait, il faut se cracher dans les mains et continuer. Au moins, le spectacle-hommage s’est fait à Montréal. J’ai travaillé sur ces projets durant la dernière année et demie. Maintenant, je peux m’asseoir en me disant que je suis heureuse d’avoir accompli ça pour ces 20 ans», conclut-elle.
Les titres
J’inviterai l’enfance, Chloé Sainte-Marie
Présence, Richard Séguin
Complot d’enfants, Vincent Vallières et Marc Déry
L’Hymne au printemps, Kevin Parent
Moi, mes souliers, Gilles Vigneault
Le P’tit Bonheur, Marco Calliari
Bon voyage dans la lune, Marie-Élaine Thibert
Contumace, Gregory Charles
Bozo, Patrick Bruel
Ce matin-là, Johanne Blouin
L’Alouette en colère, Thomas Hellman
Notre sentier, Catherine Major
Le Tour de l’île, Karkwa
Douleur, Fred Pellerin
Dans les pas d’un géant
Ils sont une quinzaine d’artistes à reprendre l’oeuvre du grand Félix sur cet album hommage. Si chacun apporte sa touche personnelle au disque, une chose les unit, le respect inconditionnel qu’ils vouent à cette légende de la chanson québécoise.
Karkwa (François Lafontaine) Le Tour de l’île.
Qui est Félix Leclerc pour vous?
J’ai toujours dit qu’il a été le parrain de la musique francophone québécoise. Après, il y a eu les Jean-Pierre Ferland, Gilles Vigneault et Claude Léveillée.
Qu’évoque Le Tour de l’île?
C’est une de ses chansons les plus évocatrices et une de mes préférées. Son message aussi est complètement hallucinant. Il s’adresse aux Québécois francophones.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Je me souviens que lorsqu’on a commencé à enregistrer, on voulait faire quelque chose de dépouillé parce que Félix chantait toujours guitare-voix. Nous l’avons faite live sans trop d’instruments, de façon organique.
Marco Calliari Le P’tit Bonheur
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Félix représente un monument de la chanson québécoise. Il a fait la preuve qu’avec la simplicité d’une guitare et d’une voix, on peut faire des chansons grandioses.
Qu’évoque Le P’tit Bonheur?
Dans toute sa simplicité, c’est une toune hallucinante. Il n’y a aucun solo, juste un thème chanté, une histoire et une mélodie. C’est très théâtral, j’y vois plein d’images tragiques.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
J’étais très occupé lorsqu’on me l’a offerte, je m’apprêtais à partir pour l’Italie. J’ai demandé à ma trompettiste Lisandre de faire les arrangements. Je lui ai dit que je voulais quelque chose de gras. Il y a donc une fanfare, avec tuba, trombone et trompette. J’ai tellement été influencé par la version de Groovy Ardvaark. Je suis content d’avoir eu une autre vision.
Vincent Vallières Complot d’enfants (duo avec Marc Déry)
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Félix Leclerc est le père du mouvement chansonnier au Québec. Il représente un artiste de grand talent qui a toujours su faire la part entre le coeur et la raison.
Qu’évoque Complot d’enfants?
Elle évoque trois affaires: la pureté de l’enfance, le rêve et l’aventure.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Au départ, la chanson durant 55 secondes et notre version fait 3:30. On voulait qu’elle nous ressemble, qu’elle se fonde dans notre répertoire. On s’est permis un refrain, un solo et de répéter les paroles. Je pense que nous lui avons donné un souffle plus pop et moins chansonnier. Le but était de mettre à l’avant ce texte, sur un plan plus actif que contemplatif.
Richard Séguin Présence
Qui est Félix Leclerc pour vous?
C’est un géant. En même temps, je pense que dans une société, les personnes phares comme lui sont très rares. Félix en fait partie. Il avait à la fois une approche philosophique et une distance qui lui permettait d’émettre son opinion.
Qu’évoque Présence?
C’est une grande chanson d’amour. Elle part d’un profond désespoir pour se diriger vers l’aube. Plus ça va, plus sa compagne l’amène à regarder vers l’espoir. Il y a beaucoup de lucidité et de possibilité de rêve. Et la chute de la chanson est sublime!
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Félix disait qu’il n’était pas un chanteur, mais un homme qui chante. C’est une nuance importante parce que ça permettait à tout le monde de s’approprier ses chansons. Présence me donne cette impression. C’est l’homme qui chante. On pourrait même la faire a cappella. Nous avons décidé de la dégager, de la rendre plus atmosphérique qu’orchestrée.
Gregory Charles Contumace
Qui est Félix Leclerc pour vous?
Je pense qu’il a été le premier d’une époque, le premier après la Deuxième Guerre mondiale à dire qui on est. Il représentait notre identité.
Qu’évoque Contumace?
Il y a quelque chose d’irrévérencieux dans cette chanson qui appelle tellement le jazz manouche et Django. Il n’y a pas de bullshit et c’est dans l’esprit du jazz manouche, tant pour son rythme que sa philosophie.
Quelle couleur vouliez-vous donner à cette chanson?
Je voulais que ce soit le plus excitant possible pour donner cet esprit Django, cet esprit courageux prêt à dire ce qu’il a à dire et prêt à vivre avec les conséquences qui viennent avec. Il ne faut pas oublier le fun dans tout ça, parce que parfois, ça peut être lourd d’écouter du Félix.
source:
http://www.canoe.com/divertissement/musique/nouvelles
/2008/08/29/6608431-jdm.html?05b6f1a1c70841d69506542ed9cf38e5
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
Citation :Le samedi 30 août 2008
Hommage à Félix Leclerc: L'hymne au patriarche
Alexandre Vigneault
La Presse
Point d'orgue de la commémoration des 20 ans du décès de Félix Leclerc, une compilation pilotée par la fille du poète fait revivre de magnifique façon certaines de ses plus belles chansons. Un bel hommage auquel contribuent Fred Pellerin, le groupe Karkwa et la chanteuse Johanne Blouin.
On n'a pas vu le nom de Félix Leclerc au sommet des palmarès depuis belle lurette. La dernière fois, c'est quand Johanne Blouin a publié Merci Félix, un album de reprises qui a connu un succès phénoménal à la fin des années 80. «On avait respecté l'essence de ses chansons, dit aujourd'hui la chanteuse. Ça les a fait découvrir aux plus jeunes et les plus vieux, eux, les ont redécouvertes autrement.»
Johanne Blouin n'est pas étrangère à la parution de l'album collectif Félix Leclerc à paraître mardi chez Tacca. Nathalie Leclerc planchait déjà sur ce qui allait devenir Félix, l'homme de paroles, présenté aux FrancoFolies, mais elle avait tout naturellement pensé à faire un album. «L'idée s'est concrétisée et Nathalie, avec raison, a pris le projet en main», raconte la chanteuse.
Tacca et l'équipe de Nathalie Leclerc ont recruté 14 artistes, tous des Québécois sauf Patrick Bruel. Chloé Sainte-Marie, Richard Séguin et Fred Pellerin y reprennent les chansons qu'ils ont interprétées à la salle Maisonneuve de la Place des Arts le mois dernier. Gilles Vigneault (Moi, mes souliers), Marie-Élaine Thibert (Bon voyage dans la lune) et les autres y proposent des morceaux enregistrés pour l'occasion.
Karkwa
Le tour de l'île
«Je viens d'un milieu très chanson, dit d'emblée Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe Karkwa. Avec mes parents et ma famille élargie, j'ai baigné dans Vigneault et Leclerc. Toucher à cette chanson-là m'a ramené des souvenirs et des émotions de jeunesse.»
Karkwa s'est littéralement approprié Le tour de l'île, pour en faire un rock atmosphérique et très intense au plan émotif. Il en a fait du Karkwa, en somme. Du très bon Karkwa, même.
«C'est une chanson qui veut vivre d'elle-même, mais ça n'a pas été super facile. Sa mélodie est incroyable, mais la gestion des nombreux couplets a été difficile, dit-il. On a essayé de faire vivre la chanson au rythme auquel le texte avance.
«C'est l'un des plus beaux textes de Félix Leclerc, poursuit Louis-Jean Cormier, parce qu'il l'a écrit à une époque où il s'en permettait un peu plus. Il s'autorisait à être cinglant, c'était vraiment un poète à maturité.» Karkwa a encore peaufiné sa version du Le tour de l'île après l'avoir enregistrée pour cet album collectif et l'a interprétée plusieurs fois au cours de l'été.
Fred Pellerin
Douleur
Le conteur Fred Pellerin a découvert les chansons de Félix Leclerc alors qu'il se tenait à La Pierre angulaire, à Saint-Élie-de-Caxton, où le 10e anniversaire de la mort du patriarche de la chanson québécoise a été souligné par une série de spectacles. «Il y avait du Félix mur à mur à l'été 1998, se souvient-il. Moi, je l'avais plus lu qu'entendu et là, il m'arrivait chanté.»
Or, pris par son propre spectacle, Fred Pellerin a d'abord refusé de participer à l'hommage à Félix. «Je ne voulais pas botcher», dit le conteur. Les producteurs ont patienté, puis sont revenus à la charge. Il a fini par accepter. Heureusement. Sa version de Douleur (en formule guitare-voix), qui clôt l'album, en est l'un des moments les plus émouvants.
«J'ai eu la chienne quand je suis arrivé en studio», avoue-t-il. Fred Pellerin a demandé au réalisateur Marc Pérusse de lui faire écouter quelques morceaux et, quand il a constaté que plusieurs s'étaient lancés dans de grandes orchestrations, il s'est demandé s'il allait faire le poids. «Je me sentais minuscule tout d'un coup, dit-il. Moi, Félix, je trouve ça beau à la guitare.» Il a raison.
Johanne Blouin
Ce matin-là
Il y a 20 ans, Johanne Blouin a chanté Félix à la suite d'une invitation qui lui avait été faite de reprendre Le p'tit bonheur. Peu à l'aise à l'idée de le faire dans le style chansonnier («ce n'est pas ma force», dit-elle), elle a tiré la chanson vers le blues. «Étant issue du jazz, j'avais plus ou moins conscience de toucher au grand Félix», raconte-t-elle.
Avant de publier Merci Félix, la chanteuse tenait à obtenir l'assentiment du principal intéressé. Elle l'a obtenu. Nul doute qu'il lui donnerait de nouveau son accord en entendant ce qu'elle a fait de Ce matin-là, 20 ans après s'être frottée à son répertoire pour la première fois.
«La commande de Tacca était de rester près de ce qu'on est», dit-elle. Du jazz, donc. «J'ai choisi une chanson qui n'avait rien à voir avec Merci Félix et un côté de lui qui est plus l'homme amoureux, passionné, déchiré et torturé, expose-t-elle. On le sent très bien dans Ce matin-là. On retrouve ce côté-là de Félix dans plusieurs de ses chansons.»
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 0/CPARTS03
--Message edité par felix le 2008-09-01 08:53:56--
Hommage à Félix Leclerc: L'hymne au patriarche
Alexandre Vigneault
La Presse
Point d'orgue de la commémoration des 20 ans du décès de Félix Leclerc, une compilation pilotée par la fille du poète fait revivre de magnifique façon certaines de ses plus belles chansons. Un bel hommage auquel contribuent Fred Pellerin, le groupe Karkwa et la chanteuse Johanne Blouin.
On n'a pas vu le nom de Félix Leclerc au sommet des palmarès depuis belle lurette. La dernière fois, c'est quand Johanne Blouin a publié Merci Félix, un album de reprises qui a connu un succès phénoménal à la fin des années 80. «On avait respecté l'essence de ses chansons, dit aujourd'hui la chanteuse. Ça les a fait découvrir aux plus jeunes et les plus vieux, eux, les ont redécouvertes autrement.»
Johanne Blouin n'est pas étrangère à la parution de l'album collectif Félix Leclerc à paraître mardi chez Tacca. Nathalie Leclerc planchait déjà sur ce qui allait devenir Félix, l'homme de paroles, présenté aux FrancoFolies, mais elle avait tout naturellement pensé à faire un album. «L'idée s'est concrétisée et Nathalie, avec raison, a pris le projet en main», raconte la chanteuse.
Tacca et l'équipe de Nathalie Leclerc ont recruté 14 artistes, tous des Québécois sauf Patrick Bruel. Chloé Sainte-Marie, Richard Séguin et Fred Pellerin y reprennent les chansons qu'ils ont interprétées à la salle Maisonneuve de la Place des Arts le mois dernier. Gilles Vigneault (Moi, mes souliers), Marie-Élaine Thibert (Bon voyage dans la lune) et les autres y proposent des morceaux enregistrés pour l'occasion.
Karkwa
Le tour de l'île
«Je viens d'un milieu très chanson, dit d'emblée Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe Karkwa. Avec mes parents et ma famille élargie, j'ai baigné dans Vigneault et Leclerc. Toucher à cette chanson-là m'a ramené des souvenirs et des émotions de jeunesse.»
Karkwa s'est littéralement approprié Le tour de l'île, pour en faire un rock atmosphérique et très intense au plan émotif. Il en a fait du Karkwa, en somme. Du très bon Karkwa, même.
«C'est une chanson qui veut vivre d'elle-même, mais ça n'a pas été super facile. Sa mélodie est incroyable, mais la gestion des nombreux couplets a été difficile, dit-il. On a essayé de faire vivre la chanson au rythme auquel le texte avance.
«C'est l'un des plus beaux textes de Félix Leclerc, poursuit Louis-Jean Cormier, parce qu'il l'a écrit à une époque où il s'en permettait un peu plus. Il s'autorisait à être cinglant, c'était vraiment un poète à maturité.» Karkwa a encore peaufiné sa version du Le tour de l'île après l'avoir enregistrée pour cet album collectif et l'a interprétée plusieurs fois au cours de l'été.
Fred Pellerin
Douleur
Le conteur Fred Pellerin a découvert les chansons de Félix Leclerc alors qu'il se tenait à La Pierre angulaire, à Saint-Élie-de-Caxton, où le 10e anniversaire de la mort du patriarche de la chanson québécoise a été souligné par une série de spectacles. «Il y avait du Félix mur à mur à l'été 1998, se souvient-il. Moi, je l'avais plus lu qu'entendu et là, il m'arrivait chanté.»
Or, pris par son propre spectacle, Fred Pellerin a d'abord refusé de participer à l'hommage à Félix. «Je ne voulais pas botcher», dit le conteur. Les producteurs ont patienté, puis sont revenus à la charge. Il a fini par accepter. Heureusement. Sa version de Douleur (en formule guitare-voix), qui clôt l'album, en est l'un des moments les plus émouvants.
«J'ai eu la chienne quand je suis arrivé en studio», avoue-t-il. Fred Pellerin a demandé au réalisateur Marc Pérusse de lui faire écouter quelques morceaux et, quand il a constaté que plusieurs s'étaient lancés dans de grandes orchestrations, il s'est demandé s'il allait faire le poids. «Je me sentais minuscule tout d'un coup, dit-il. Moi, Félix, je trouve ça beau à la guitare.» Il a raison.
Johanne Blouin
Ce matin-là
Il y a 20 ans, Johanne Blouin a chanté Félix à la suite d'une invitation qui lui avait été faite de reprendre Le p'tit bonheur. Peu à l'aise à l'idée de le faire dans le style chansonnier («ce n'est pas ma force», dit-elle), elle a tiré la chanson vers le blues. «Étant issue du jazz, j'avais plus ou moins conscience de toucher au grand Félix», raconte-t-elle.
Avant de publier Merci Félix, la chanteuse tenait à obtenir l'assentiment du principal intéressé. Elle l'a obtenu. Nul doute qu'il lui donnerait de nouveau son accord en entendant ce qu'elle a fait de Ce matin-là, 20 ans après s'être frottée à son répertoire pour la première fois.
«La commande de Tacca était de rester près de ce qu'on est», dit-elle. Du jazz, donc. «J'ai choisi une chanson qui n'avait rien à voir avec Merci Félix et un côté de lui qui est plus l'homme amoureux, passionné, déchiré et torturé, expose-t-elle. On le sent très bien dans Ce matin-là. On retrouve ce côté-là de Félix dans plusieurs de ses chansons.»
source:
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... 0/CPARTS03
--Message edité par felix le 2008-09-01 08:53:56--
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
C'est un SUPERBE album !
D'ailleurs, pour les fans de Marie-Élaine, allez voir www.felixleclercjemesouviens.com
Vous allez pouvoir voir un vidéo où elle raconte la chanson qu'elle a choisie...
D'ailleurs, pour les fans de Marie-Élaine, allez voir www.felixleclercjemesouviens.com
Vous allez pouvoir voir un vidéo où elle raconte la chanson qu'elle a choisie...
Citation :ALBUM EN HOMMAGE À FÉLIX LECLERC
«Je flotte» - Nathalie Leclerc
Marc-André Boivin
02-09-2008 | 17h08
«Je flotte», lance d’entrée de jeu Nathalie Leclerc, la fille du plus célèbre des poètes qu’ait connu le Québec. C’est qu’après Les Chants de la Félixité présentée en août dernier ainsi que le grand spectacle aux Francofolies de Montréal pour souligner les 20 ans de son décès, c’est maintenant au tour du CD hommage à Félix Leclerc d’être lancé en grande pompe.
«Nous travaillons très fort dans la vie et nous rêvons à bien des projets en espérant que ceux-ci fonctionnent et que les gens aiment ça, mais là, avec les commentaires magnifiques que j’entends ces jours-ci au sujet du disque, je me dis parfait, c’est réussi», affirme Mme Leclerc. Celle-ci souligne au passage avoir pleuré à chaudes larmes lorsqu’elle a entendu pour la première fois le disque dans le lecteur de sa voiture, en faisant le tour de l’Île, évidemment. «Je l’ai fait à deux reprises», ajoute-t-elle.
Vrai que le résultat est réussi. Mais il faut dire que la fille de Félix, en compagnie des gens de chez Tacca Musique, du réalisateur Marc Pérusse et du directeur artistique Philippe Laperrière, a réussi à attirer une belle brochette d’invités pour participer à ce projet qui permettra assurément aux plus jeunes de découvrir cet artiste qui a été un exemple pour bien des poètes qui ont suivi.
On retrouve notamment Yvon Deschamps qui, faute de chanter, signe la dédicace à l’intérieur la pochette, des artistes bien établis comme Gilles Vigneault, Richard Séguin Johanne Blouin, Kevin Parent et Chloé Ste-Marie, mais aussi des plus jeunes tels que Vincent Vallières, Catherine Major, le groupe Karkwa et le conteur Fred Pellerin. Le clin d’œil français provient quant à lui de Partick Bruel. Tous des artistes qui, selon Mme Leclerc, aiment profondément Félix Leclerc.
«Nous ne leur avons rien imposé. Nous voulions leur laisser toute la liberté possible pour leur création. Marc Pérusse a quant à lui été le grand chef d’orchestre qui, à la fin, disait oui ou non, qui traçait la ligne conductrice. Tout s’est fait dans le respect de Félix Leclerc. Il faut bien sûr comprendre les textes, les sentir et être capable de les chanter. Il n’y a rien de machinal et c’est bien senti», confie-t-elle.
Bien sûr, Mme Leclerc aime toutes les pièces qui se retrouvent sur le disque hommage, mais elle finit par avouer avoir quelques coups de cœur, entre autre pour les pièces Le tour de l’Île interprétée par Karkwa et Douleur, que reprend ici Fred Pellerin.
«Karkwa m’a beaucoup impressionnée. Quand j’ai su qu’ils allaient reprendre cette chanson, je me suis vraiment demandé ce qu’ils allaient en faire. J’avais peur parce que j’adore cette chanson-là, mais je leur aurais dit si elle n’avait pas été à la hauteur et finalement, le résultat est extraordinaire. Pour Fred Pellerin, c’était mon idée. Je l’ai rencontré lors du spectacle des Francofolies à Montréal et nous nous sommes écrits par courriels. Il trouvait qu’il devait chausser de bien grands souliers et se demandait s’il allait être capable de le faire. On lui a donné beaucoup de temps et il a relevé le défi», poursuit Mme Leclerc.
Séguin «présent»
Celle-ci était accompagnée de Richard Séguin mardi matin pour le lancement, lui qui participe à l’hommage en reprenant la pièce Présence sur ce disque. L’auteur-compositeur-interprète, qui a d’ailleurs interprété la chanson devant la presse et les invités, a rencontré Félix à quelques reprises au début de sa carrière, Nathalie Leclerc affirmant que son père aimait bien le jeune Séguin ainsi que sa sœur Marie-Claire.
«C’est un privilège pour moi de participer et je suis très heureux qu’on me l’ait demandé. C’est en même temps une occasion pour moi de dire merci. Je ne dirais pas que je l’ai connu, mais je l’ai côtoyé et rencontré lors d’hommages qu’on lui faisait ou encore lors de grandes rencontres autour de la question nationale ou de spectacles qui nous réunissaient», mentionne Richard Séguin.
Ce dernier estime que Présence est la plus belle des chansons d’amour qui lui ait été donné d’entendre. «C’est une chanson qui a beaucoup de lucidité et qui est aussi très chargée au niveau des images. Puis il y a la chute où il dit à Mamie que si elle s’en va, il s’en ira lui aussi. Toute la chanson pourrait être chantée a capella. Félix disait qu’il était un homme qui chante et non pas un chanteur et on le sent bien dans cette chanson. C’est pour ça que l’on peut fredonner les chansons de Félix», poursuit le musicien qui se dit également heureux de voir de jeunes artistes s’intéresser à une aussi grande œuvre.
«C’est intéressant de voir des jeunes qui portent ainsi les mots de Félix. Je pense à Karwa par exemple avec Le tour de l’Île, c’est une nouvelle génération qui parle de pays, de l’écologie autour de cette île. Ça donne une belle lecture», affirme Séguin. Est-ce que le Québec manque d’artistes engagés? Le chanteur reste optimiste.
«Il va y avoir des réactions qui vont sortir un jour ou l’autre. Nous sommes vraiment dans l’exagération avec un gouvernement comme celui de Harper qui dépense des sommes pour des affaires comme l’armement par exemple. C’est tellement loin de notre identité, tellement de droite, c’est incroyable. Je crois que plusieurs vont réagir», soutient-il.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 51-ca.html
«Je flotte» - Nathalie Leclerc
Marc-André Boivin
02-09-2008 | 17h08
«Je flotte», lance d’entrée de jeu Nathalie Leclerc, la fille du plus célèbre des poètes qu’ait connu le Québec. C’est qu’après Les Chants de la Félixité présentée en août dernier ainsi que le grand spectacle aux Francofolies de Montréal pour souligner les 20 ans de son décès, c’est maintenant au tour du CD hommage à Félix Leclerc d’être lancé en grande pompe.
«Nous travaillons très fort dans la vie et nous rêvons à bien des projets en espérant que ceux-ci fonctionnent et que les gens aiment ça, mais là, avec les commentaires magnifiques que j’entends ces jours-ci au sujet du disque, je me dis parfait, c’est réussi», affirme Mme Leclerc. Celle-ci souligne au passage avoir pleuré à chaudes larmes lorsqu’elle a entendu pour la première fois le disque dans le lecteur de sa voiture, en faisant le tour de l’Île, évidemment. «Je l’ai fait à deux reprises», ajoute-t-elle.
Vrai que le résultat est réussi. Mais il faut dire que la fille de Félix, en compagnie des gens de chez Tacca Musique, du réalisateur Marc Pérusse et du directeur artistique Philippe Laperrière, a réussi à attirer une belle brochette d’invités pour participer à ce projet qui permettra assurément aux plus jeunes de découvrir cet artiste qui a été un exemple pour bien des poètes qui ont suivi.
On retrouve notamment Yvon Deschamps qui, faute de chanter, signe la dédicace à l’intérieur la pochette, des artistes bien établis comme Gilles Vigneault, Richard Séguin Johanne Blouin, Kevin Parent et Chloé Ste-Marie, mais aussi des plus jeunes tels que Vincent Vallières, Catherine Major, le groupe Karkwa et le conteur Fred Pellerin. Le clin d’œil français provient quant à lui de Partick Bruel. Tous des artistes qui, selon Mme Leclerc, aiment profondément Félix Leclerc.
«Nous ne leur avons rien imposé. Nous voulions leur laisser toute la liberté possible pour leur création. Marc Pérusse a quant à lui été le grand chef d’orchestre qui, à la fin, disait oui ou non, qui traçait la ligne conductrice. Tout s’est fait dans le respect de Félix Leclerc. Il faut bien sûr comprendre les textes, les sentir et être capable de les chanter. Il n’y a rien de machinal et c’est bien senti», confie-t-elle.
Bien sûr, Mme Leclerc aime toutes les pièces qui se retrouvent sur le disque hommage, mais elle finit par avouer avoir quelques coups de cœur, entre autre pour les pièces Le tour de l’Île interprétée par Karkwa et Douleur, que reprend ici Fred Pellerin.
«Karkwa m’a beaucoup impressionnée. Quand j’ai su qu’ils allaient reprendre cette chanson, je me suis vraiment demandé ce qu’ils allaient en faire. J’avais peur parce que j’adore cette chanson-là, mais je leur aurais dit si elle n’avait pas été à la hauteur et finalement, le résultat est extraordinaire. Pour Fred Pellerin, c’était mon idée. Je l’ai rencontré lors du spectacle des Francofolies à Montréal et nous nous sommes écrits par courriels. Il trouvait qu’il devait chausser de bien grands souliers et se demandait s’il allait être capable de le faire. On lui a donné beaucoup de temps et il a relevé le défi», poursuit Mme Leclerc.
Séguin «présent»
Celle-ci était accompagnée de Richard Séguin mardi matin pour le lancement, lui qui participe à l’hommage en reprenant la pièce Présence sur ce disque. L’auteur-compositeur-interprète, qui a d’ailleurs interprété la chanson devant la presse et les invités, a rencontré Félix à quelques reprises au début de sa carrière, Nathalie Leclerc affirmant que son père aimait bien le jeune Séguin ainsi que sa sœur Marie-Claire.
«C’est un privilège pour moi de participer et je suis très heureux qu’on me l’ait demandé. C’est en même temps une occasion pour moi de dire merci. Je ne dirais pas que je l’ai connu, mais je l’ai côtoyé et rencontré lors d’hommages qu’on lui faisait ou encore lors de grandes rencontres autour de la question nationale ou de spectacles qui nous réunissaient», mentionne Richard Séguin.
Ce dernier estime que Présence est la plus belle des chansons d’amour qui lui ait été donné d’entendre. «C’est une chanson qui a beaucoup de lucidité et qui est aussi très chargée au niveau des images. Puis il y a la chute où il dit à Mamie que si elle s’en va, il s’en ira lui aussi. Toute la chanson pourrait être chantée a capella. Félix disait qu’il était un homme qui chante et non pas un chanteur et on le sent bien dans cette chanson. C’est pour ça que l’on peut fredonner les chansons de Félix», poursuit le musicien qui se dit également heureux de voir de jeunes artistes s’intéresser à une aussi grande œuvre.
«C’est intéressant de voir des jeunes qui portent ainsi les mots de Félix. Je pense à Karwa par exemple avec Le tour de l’Île, c’est une nouvelle génération qui parle de pays, de l’écologie autour de cette île. Ça donne une belle lecture», affirme Séguin. Est-ce que le Québec manque d’artistes engagés? Le chanteur reste optimiste.
«Il va y avoir des réactions qui vont sortir un jour ou l’autre. Nous sommes vraiment dans l’exagération avec un gouvernement comme celui de Harper qui dépense des sommes pour des affaires comme l’armement par exemple. C’est tellement loin de notre identité, tellement de droite, c’est incroyable. Je crois que plusieurs vont réagir», soutient-il.
source:
http://www2.canoe.com/divertissement/mu ... 51-ca.html
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
Marie-Élaine Thibert à Flash - Prestation Bon voyage dans la lune.
http://www.megaupload.com/fr/?d=PTY8XR0M
Entrevue et prestation
http://www.megaupload.com/fr/?d=NXLRYPZ6 --Message edité par Claude le 2008-09-03 17:10:08--
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Entrevue et prestation
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Citation :Le répertoire de Félix plus actuel que jamais
Un commentaire de Richard Baillargeon
3 septembre 2008 (QIM) - Plusieurs ont déploré la trop grande discrétion à souligner, à l'été 2008, le vingtième anniversaire du départ de celui qui a tracé le sentier de la chanson québécoise moderne, Félix Leclerc. Et si, à l'image de ce dernier, la qualité de ces souvenances compensait largement pour la quantité?
Bien que l'événement ait été commémoré lors des Francofolies de Montréal par l'événement Félix, l'homme de paroles, puis lors d'une touchante soirée au Cercle, au centre-ville de Québec, c'est lors du lancement de l'album hommage, simplement titré "Félix Leclerc", au tout début septembre, que la magie et la vigueur de l'héritage de Félix se sont à nouveau incarnées dans ce que le poète qualifiait de nouvelle immortalité dans son Dernier calepin. La citation intégrale est d'ailleurs rapportée dans le feuillet central du livret accompagnant quatorze relectures de ses chansons dans leur nouvel écrin.
Chapeau à la Fondation Félix-Leclerc et à Tacca Musique pour le choix des interprètes et la justesse de la répartition des titres par chacun d'entre eux. Des pièces méconnues s'y taillent une niche fort enviable, voisinant des refrains appréciés de tous. Un néophyte pourrait facilement imaginer qu'il s'agit d'une de leurs nouvelles créations respectives. Et en même temps, l'album affiche une réelle homogénéité dans le ton, laquelle découle de l'inspiration remontant à l'ancêtre commun. Bien que chaque chanson ait été enregistrée en des lieux différents, par des musiciens et arrangeurs divers, le réalisateur Marc Pérusse a su doser les différences et conserver une couleur d'ensemble, couleur qui s'harmonise bellement à la pochette et au livret du nouvel ouvrage, à la fois discret et majestueux. Mention spéciale pour la photo arrière où le regard scrutateur du grand artiste semble voir plus loin que tout horizon!
Chaque interprétation mériterait d'être soulignée mais relevons du moins quelques surprises qui valent chacune le prix de l'album: l'autre figure emblématique de notre chanson, Gilles Vigneault, reprenant "Moi, mes souliers"; la juxtaposition de "Contumace" par un Gregory Charles sifflotant "Bozo" à la toute fin et le même "Bozo" pleinement orchestré sous la voix de Patrick Bruel; les balises folk que constituent "J'inviterai l'enfance" dite par Chloé Sainte-Marie et "Douleur" interprétée guitare et voix par Fred Pellerin; la touche parfois lennonesque de Karkwa dans leur "Tour de l'île"; Johanne Blouin qui n'a jamais si bien chanté Félix que dans "Ce matin-là" aux nouvelles couleurs de la chanteuse, soit tout en jazz; et bien sûr le magistral "Bon voyage dans la lune" que Marie-Élaine Thibert rend avec un humour teinté de désespoir écologique. Félix avait déjà vu ça en 1966!
source:
http://www.qim.com/nouvelles/archives_2 ... 0903b.html
Un commentaire de Richard Baillargeon
3 septembre 2008 (QIM) - Plusieurs ont déploré la trop grande discrétion à souligner, à l'été 2008, le vingtième anniversaire du départ de celui qui a tracé le sentier de la chanson québécoise moderne, Félix Leclerc. Et si, à l'image de ce dernier, la qualité de ces souvenances compensait largement pour la quantité?
Bien que l'événement ait été commémoré lors des Francofolies de Montréal par l'événement Félix, l'homme de paroles, puis lors d'une touchante soirée au Cercle, au centre-ville de Québec, c'est lors du lancement de l'album hommage, simplement titré "Félix Leclerc", au tout début septembre, que la magie et la vigueur de l'héritage de Félix se sont à nouveau incarnées dans ce que le poète qualifiait de nouvelle immortalité dans son Dernier calepin. La citation intégrale est d'ailleurs rapportée dans le feuillet central du livret accompagnant quatorze relectures de ses chansons dans leur nouvel écrin.
Chapeau à la Fondation Félix-Leclerc et à Tacca Musique pour le choix des interprètes et la justesse de la répartition des titres par chacun d'entre eux. Des pièces méconnues s'y taillent une niche fort enviable, voisinant des refrains appréciés de tous. Un néophyte pourrait facilement imaginer qu'il s'agit d'une de leurs nouvelles créations respectives. Et en même temps, l'album affiche une réelle homogénéité dans le ton, laquelle découle de l'inspiration remontant à l'ancêtre commun. Bien que chaque chanson ait été enregistrée en des lieux différents, par des musiciens et arrangeurs divers, le réalisateur Marc Pérusse a su doser les différences et conserver une couleur d'ensemble, couleur qui s'harmonise bellement à la pochette et au livret du nouvel ouvrage, à la fois discret et majestueux. Mention spéciale pour la photo arrière où le regard scrutateur du grand artiste semble voir plus loin que tout horizon!
Chaque interprétation mériterait d'être soulignée mais relevons du moins quelques surprises qui valent chacune le prix de l'album: l'autre figure emblématique de notre chanson, Gilles Vigneault, reprenant "Moi, mes souliers"; la juxtaposition de "Contumace" par un Gregory Charles sifflotant "Bozo" à la toute fin et le même "Bozo" pleinement orchestré sous la voix de Patrick Bruel; les balises folk que constituent "J'inviterai l'enfance" dite par Chloé Sainte-Marie et "Douleur" interprétée guitare et voix par Fred Pellerin; la touche parfois lennonesque de Karkwa dans leur "Tour de l'île"; Johanne Blouin qui n'a jamais si bien chanté Félix que dans "Ce matin-là" aux nouvelles couleurs de la chanteuse, soit tout en jazz; et bien sûr le magistral "Bon voyage dans la lune" que Marie-Élaine Thibert rend avec un humour teinté de désespoir écologique. Félix avait déjà vu ça en 1966!
source:
http://www.qim.com/nouvelles/archives_2 ... 0903b.html
JOYEUX NOEL ET BONNE ANNÉE 2009!!!!
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clair de lune
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